Je ne peux faire aucune promesse, ni sur la fréquence des articles de ce journal, ni sur l'exactitude ou la précision des faits que j'y consigne. Il se trouve simplement que je DOIS écrire, que c'est un désir, une nécessité, un fourmillement permanent.
Actuellement, je suis censée rendre un devoir, ou plutôt quatre sur Rousseau. J'ai séché les cours pendant trois semaines pour me dispenser de les rendre. Sachez ceci de moi : je remets toujours tout au lendemain et je suis perfectionniste. Le mot scientifique est procrastination.
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis comme ça. Impossible de contrôler ma flemme, impossible de contrôler mes heures de sommeil ou les intermittence de mon état de conscience. Ecrire c'est figer, enrayer le processus.
C'est idiot, mais j'attends toujours. Plutôt quelqu'un que quelque chose. Ma vie sentimentale et/ou sexuelle a tellement d'importance dans ma vie en général que de temps en temps je me demande si ce n'est pas démesuré, si je ne devrais faire davantage confiance à mon intellect, à mon inspiration.
Mon parcours amoureux a été accidenté. La première fois que je suis tombée vraiment vraiment amoureuse, j'avais quinze ans. Lui l'avait déjà été et cela ne l'intéressait plus. J'ai essayé de revivre la même chose avec ceux qui ont suivit, mais sans succès.
A dix-huit ans ça a recommencé avec un autre, nous sommes resté un an ensemble. J'ai donné tout ce que j'avais, laissé tous les autres aspects de ma vie partir à la dérive. Et je me suis rendue compte, trop tard peut-être, qu'il était nocif, qu'il m'avait mentit à plusieurs reprise et pire encore : il était incapable de me voir telle que j'étais vraiment. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à m'en relever.
Un mois après notre rupture, j'ai trouvé quelqu'un d'autre, un mec génial. Mais j'étais trop blessée pour arriver à vivre quelque chose de nouveau. Et trois mois plus tard, la distance aidant, nouvelle rupture.
Depuis, je dois dire que je fais vraiment n'importe quoi. Je me suis amusée à jongler et à collectionner. Si il y a bien une chose que je ne peux pas me résoudre à faire pourtant, c'est de malmener les gens.
Quatre garçons ont été important pour moi récemment. Je vous raconterais peut-être ces histoires une prochaine fois.
Tellement de choses me pèsent en ce moment. C'est difficile de tout exprimer.
A bientôt.