ploum is ploum

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Archive du journal au 05/12/2008.

Sommaire

11 Novembre 2008 à 20h25
Pour commencer...
11 Novembre 2008 à 23h03
Parmi les choses que j'aime
13 Novembre 2008 à 13h01
And leads me nowhere

Pour commencer...

11 Novembre 2008 à 20h25

Je ne peux faire aucune promesse, ni sur la fréquence des articles de ce journal, ni sur l'exactitude ou la précision des faits que j'y consigne. Il se trouve simplement que je DOIS écrire, que c'est un désir, une nécessité, un fourmillement permanent.

Actuellement, je suis censée rendre un devoir, ou plutôt quatre sur Rousseau. J'ai séché les cours pendant trois semaines pour me dispenser de les rendre. Sachez ceci de moi : je remets toujours tout au lendemain et je suis perfectionniste. Le mot scientifique est procrastination.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis comme ça. Impossible de contrôler ma flemme, impossible de contrôler mes heures de sommeil ou les intermittence de mon état de conscience. Ecrire c'est figer, enrayer le processus.

C'est idiot, mais j'attends toujours. Plutôt quelqu'un que quelque chose. Ma vie sentimentale et/ou sexuelle a tellement d'importance dans ma vie en général que de temps en temps je me demande si ce n'est pas démesuré, si je ne devrais faire davantage confiance à mon intellect, à mon inspiration.

Mon parcours amoureux a été accidenté. La première fois que je suis tombée vraiment vraiment amoureuse, j'avais quinze ans. Lui l'avait déjà été et cela ne l'intéressait plus. J'ai essayé de revivre la même chose avec ceux qui ont suivit, mais sans succès.

A dix-huit ans ça a recommencé avec un autre, nous sommes resté un an ensemble. J'ai donné tout ce que j'avais, laissé tous les autres aspects de ma vie partir à la dérive. Et je me suis rendue compte, trop tard peut-être, qu'il était nocif, qu'il m'avait mentit à plusieurs reprise et pire encore : il était incapable de me voir telle que j'étais vraiment. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à m'en relever.

Un mois après notre rupture, j'ai trouvé quelqu'un d'autre, un mec génial. Mais j'étais trop blessée pour arriver à vivre quelque chose de nouveau. Et trois mois plus tard, la distance aidant, nouvelle rupture.

Depuis, je dois dire que je fais vraiment n'importe quoi. Je me suis amusée à jongler et à collectionner. Si il y a bien une chose que je ne peux pas me résoudre à faire pourtant, c'est de malmener les gens.

Quatre garçons ont été important pour moi récemment. Je vous raconterais peut-être ces histoires une prochaine fois.

Tellement de choses me pèsent en ce moment. C'est difficile de tout exprimer.

A bientôt.

Parmi les choses que j'aime

11 Novembre 2008 à 23h03

- Lire des livres compliqués
- Flanner dans les librairies
- Ecrire de la poésie
- Abuser du chocolat
- Faire semblant de m'embrouiller quand je parle de mes amants
- Le café
- Les Benson&Hedges
- Dessiner sur le coin de mes feuilles
- La Pelforth Brune
- Préparer des mojitos
- Me préparer pour sortir
- Les boucles d'oreilles en forme de boule
- Les nuits d'insomnie
- Mon lit
- Les garçons en général
- Les sucettes (mais pas celle à l'anis)
- Refaire le monde autour d'un café
- Me balader dans la rue
- Dire des inepties
- Nietzsche et Rimbaud
- Carson McCullers et Proust
- La musique baroque
- Les concerts
- Revoir mes vieux amis
- Danser
- La couleur rouge
- Me maquiller les yeux
- Embrasser
- Les emballages de préservatif
- Les films obscurs que personne n'a jamais vu
- Aller au théâtre
- Déchirer les billets.
- Les bijoux qui s'ouvrent : pendentifs, bague d'empoisonneuse, etc...
- Dormir contre quelqu'un

And leads me nowhere

13 Novembre 2008 à 13h01

J'ai une amie qui appelle ça "guetter". L'image m'évoque un de ces avortons de chats crétins qui s'emmêlent les cils avec les brins d'herbe en pensant user de techniques de camouflage avancées. Et franchement, c'est assez juste.

Je devrais donc arrêter de guetter le "bâtard sensible", ça nuit sérieusement à mon rythme cardiaque et me cause des accès de démission cérébrale chronique. L'ordre normal des choses voudrait que je n'ai pas de cœur, mais en revanche un cerveau. Je ne vois vraiment pas pourquoi il en serait autrement.

Les symptômes sont malheureusement là : j'ai perpétuellement envie de l'asticoter. Et lui n'arrête pas de se moquer plus ou moins gentiment de mes efforts désespérés pour faire l'indifférente, sans parler des milliers de petites tortures physiques qu'il m'inflige sous des prétextes plus ou moins douteux.

C'est un emmerdeur de première et je trouve ça charmant. Je crois que je ne tourne pas bien rond. Cela dit, encore une fois, c'est pas ça l'amour.

Il me plaît, c'est tout ce que je peux dire. Mais je n'ai pas envie de m'engager. En tout cas pas avec lui. Les modalités de la vie conjugale sont en totale disgrâce à mes yeux de toute manière. Je ne veux plus associer l'amour à ce petit jeu hypocrite de "Combien tu m'aimes ? Et pour combien de temps ?" et vas-y que je te mente, que je te trompe, que je te fasse des crises de jalousie, que je manque d'air et que je casse pour "incompatibilité de caractère".

Pas la moindre envie non plus de me laisser prendre sur un coin de lit. Le concept du plan cul étant rien moins que paritaire étant donné les aléas du plaisir féminin, de la dépression post-orgasmique masculine, etc... Et par ailleurs, we already "didn't had sex", au sens clintonien du terme.

Conclusion : je m'égare. Je ne peux de toute évidence pas me passer de lui. Je crois qu'il faudrait surtout trouver le moyen de rompre cette petite guerre idiote. Lutte à mort des consciences comme dirait l'autre. Et puis après... ? Hé bien, on fera surement une des deux conneries mentionnées plus haut et après on ne s'adressera plus la parole...

youpi