Amour et désillusion

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 26/10/2009.

Sommaire

12 Octobre 2009 à 15h20
Chapitre 1
13 Octobre 2009 à 10h33
Chapitre 2
21 Octobre 2009 à 11h39
Chapitre 3

Chapitre 1

12 Octobre 2009 à 15h20

Ca n’est pas le journal d’une Bridget Jones mais ça le pourrait tout à fait.

J’ai l’âge de raison, de raison de quoi je ne saurai dire mais j’ai l’âge d’une adulte, d’une femme adulte qui hésite encore entre enfin se comporter en adulte ou rester encore un peu dans ce cocon qui lui est si cher, la légèreté. Je suis comme qui dirait le cul entre deux chaises. Je vis avec un homme, plus âgé que moi, on est heureux en tout cas je ne suis pas malheureuse mais disons qu’à l’intérieur, se livre une réelle bataille. Comment expliquer ça. Je n’ai jamais trompé mon homme pourtant, même si cela fait quelques années maintenant que nous sommes ensemble, il m’arrive de me surprendre à rêver à un autre. Ça n’est pas tant quelqu’un de réel, plutôt qu’un d’imaginaire qui serait-là, à m’attendre. Cela va faire maintenant presque 3 ans que je vis avec l’homme. Trois ans que je suis là, à regarder ma vie défiler avec pourtant dans le fond, une sensation étrange, celle de me planter sur toute la ligne. L’homme que j’attendais, ça n’est pas lui. Pourtant avec lui, j’ai cessé de faire mes conneries, je me suis calmée, j’ai quand même un tempérament difficile à canaliser, mais avec lui, ça va. Disons que je n’ai pas les papillons dans le ventre mais je ne me plains pas. Même si, et c’est peut-être là mon plus gros soucis, j’attends. J’attends, quelque chose ou quelqu’un qui ne viendra sans doute jamais. Je suis partagée. Partagée entre, laisser le temps filer ou réagir avant qu’il ne soit trop tard. Combien de couples vivent ensemble par habitude ? Ils ne s’aiment même pas, ils vivent l’un à côté de l’autre et ça leur suffit. Tandis que moi, j’attends, je me dis que j’ai envie de rencontrer le grand, le vrai, qu’il me terrasse, qu’il m’anéantisse à tout jamais. Je sais qu’il existe, je l’ai vécu. Passer la nuit à discuter avec un homme à rire, à partager. Avec l’homme c’est un peu tout l’inverse, on s’entend bien mais on ne partage pas, on discute très peu, on rigole aussi très rarement. Je dis pas qu’il n’y a que ça qui compte pour moi mais je dois avouer quand même une chose, ça me manque….

A suivre,

Chapitre 2

13 Octobre 2009 à 10h33

Il faudrait que tout soit limpide dans la vie, qu’on se dise tiens, mais oui c’est le bon mais ça n’est pas aussi simple, d’ailleurs ne serait-elle pas ennuyeuse si c’était le cas ? Quand j’ai vu l’homme la première fois, ça n’était pas franchement le coup de foudre d’ailleurs de son côté non plus m’a t-il confié plus tard. C’est ainsi, il n’y a pas eu d’alchimie comme on dit, je crois même affirmer que c’est bien la première fois que je me suis dit, quelle importance. Après tout, jusqu’à présent, le feu qui consume ne m’a apporté que des emmerdes alors à quoi bon. Certes des papillons mais des emmerdes, tandis qu’avec l’homme, c’est différent, on s’est apprivoisé. Ce que je regrette, c’est l’absence de ses papillons, même avec son lot d’emmerdes ça manque quand même il faut avouer.

En amour, j’ai toujours été compliqué. Quand un homme me courre après, je fuis. Pas la peine c’est perdu d’avance pourtant ça n’est pas tant le fait d’être courtisée, il faut reconnaître que c’est agréable quand ça nous arrive mais c’est plutôt la façon qui me déplait, enfin la façon brusque, pas la peine. Physiquement, je ne suis pas une bombe, j’aurai aimé être de celles sur qui on se retourne dans la rue, élancées belles même au réveil, de celles qu’on désire secrètement, qu’on envie, non moi je serai plutôt de celles à qui on se confie, la bonne amie en sorte. Ça ne m’a jamais gêné. J’ai connu le grand amour, et puis l’amour passionné. J’ai rencontré la déception, l’amertume, la trahison aujourd’hui je connais la sérénité mais il manque un ingrédient à ma vie, un épice. Du piment. Je n’en parle jamais à mes proches, ni même à mes amies, elles pourraient me qualifier de folle, d’ailleurs, ne jamais faire complètement confiance à ses amies, ça je l’ai appris à mes dépend mais j’ai retenu la leçon. D’où l’idée de venir ici, finalement c’est bien un journal, on peut s’exprimer sans crainte d’être jugée. Pourquoi est-ce qu’une fois qu’on est en couple on oublie la séduction, on s’imagine que ça y est tout est acquis ? On devrait garder en tête que l’amour est un bien fragile et précieux. On devrait inventer, créer, séduire et cela sans cesse. Je crois que c’est ainsi que j’aimerai aimer et être aimer. J’ai essayé plusieurs fois d’en parler à l’homme mais en vain, peut-être que finalement les hommes et les femmes ne parlent tout simplement pas le même dialecte ? Peut-être que les hommes viennent bien de Mars et les femmes de Vénus.

A suivre,

Chapitre 3

21 Octobre 2009 à 11h39

J’ai un homme qui ne me touche plus depuis tellement longtemps que je ne saurai dire depuis quand exactement. Et quand enfin il me touche j’ai honte de le dire mais c’est tellement peu qu'une fois qu'on a terminé, j'ai à peine eu le temps de satisfaire mon désir. Pathétique. Toutefois je m'abstiens de lui dire à quel point je me sens frustrée, vu la durer des actes, j’imagine qu’il s’en rend déjà compte et que cela l'ennui mais que faire ? Je comprends mieux maintenant que certaines personnes trompent par nécessité, comment rester insensible quand on ressent un manque ? Heureusement que je ne sors plus sinon c’est certain, avec deux petits verres c'est certain je me laisserai forcément tenter. J’ai honte mais quelle triste réalité. Je suis en manque. Que ça fait du bien de le dire n’empêche ! Toujours est-il qu’encore une fois, tous ces fantômes qui me hantent je les chasse mais jusqu’à quand ? Jusqu’à quand je serai capable de résister, je ne saurai dire. C’est en tout cas bien la première fois de ma vie que j’en suis à quémander des câlins, d’ailleurs pour être tout à fait honnête, je ne le fais plus, je n’ai plus tellement envie c’est triste à dire mais pourtant si vrai. Je sais que je serai insatisfaite alors je préfère enfouir ça au plus profond de moi. Tout cela est dû à son traitement dont je ne parlerai pas ici mais je le sais car j’ai lu des choses à ce sujet enfin toujours est-il que cela fait de moi une femme frustrée. Pourtant je le sais, j’ai besoin de ça, d’ailleurs tout le monde a besoin de ça c’est évident. Combien de temps encore arriverais-je à tenir ? Alors non ça n'arrive pas qu'aux hommes ce genre de frustrations la preuve.

A suivre,