18 ans et toutes ses dents

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 07/11/2010.

Sommaire

25 Août 2008 à 3h17
Overture.
25 Août 2008 à 3h23
' Heartbreaker '
25 Août 2008 à 23h49
" N'aies pas peur ... "
5 Septembre 2008 à 1h10
I want / need / hope a very new boy.
7 Septembre 2008 à 23h19
Hum.
16 Septembre 2008 à 1h15
' My lonelyness is killing me '
24 Septembre 2008 à 23h10
Ôde à la colère.
24 Septembre 2008 à 23h28
J'aimerai . . .
12 Octobre 2008 à 23h27
Ravale ta salive. Ton orgueil de fille.
17 Octobre 2008 à 20h04
Vivre. Survivre. Revivre. Encore.
21 Octobre 2008 à 22h15
B comme bijou.
30 Octobre 2008 à 22h52
Teen Spirit .
4 Novembre 2008 à 22h15
Pov' type.
6 Novembre 2008 à 0h22
< Tu grandis Stevens ! >
24 Janvier 2009 à 22h37
Sur Toi.
14 Octobre 2010 à 13h37
Le retour
16 Octobre 2010 à 23h25
En écoutant Benjamin Biolay.
18 Octobre 2010 à 20h06
Vincent&Angéla - Maman&moi

Overture.

25 Août 2008 à 3h17

Comme l'indique le titre j'ai 18 ans et j'ai toujours rêver de réussir à tenir correctement un journal intime. Le problème est que quand j'en commence un, je finis toujours par l'abandonner dans un coin au bout de quelques mois (quand ce n'est pas quelques jours...). Après y avoir réfléchis, je pense que le problème vient de mon côté narcissque...je ne vois pas l'intérêt d'écrire si je ne suis pas lu! Mais comment tout écrire sans avoir peur de ce que les gens peuvent en penser? En restant anonyme. Journal-en-ligne est donc ma solution.

Ici je m'appelle Nev, et tout ce que je raconte est vrai.

Je ne pense pas que ma vie soit plus trépidante qu'une autre, il s'y passe des choses c'est sûr, mais rien de bien extraordinaire. C'est la vie normale d'une jeune fille normale qui a juste besoin d'en parler!

Alors bonne lecture.

' Heartbreaker '

25 Août 2008 à 3h23

Certes, avoir le cœur brisé n’est pas facile, et je donnerai n’importe quoi pour que ça ne m’arrive plus ; mais la position de celui qui quitte est aussi délicate. Bien-sûr personne n’en parle jamais parce qu’avoir de la compassion pour celui qui a eu l’audace de vous dire que tout est fini entre vous et lui, mériterait la peine de mort. Mais quand on se retrouve dans la position du « heartbreaker », on voit les choses différemment. D’abord on s’expose à la haine d’un certain nombre de personne ; tous ceux qui ont un soupçon d’affection pour votre « futur-ex » en fait. Et puis, si on est un être humain ; on culpabilise.

Je m’apprête à briser le cœur de quelqu’un, et, pour ne rien arranger je ne sais même pas si je prends la bonne décision ; alors dire que je culpabilise est carrément un euphémisme.

Tom est censé être le garçon le plus adorable, le plus gentil que j’ai pu rencontrer, et il l’est. Il est censé n’avoir aucun défaut et c’est presque le cas. Notre histoire était donc censée se prolongée aussi longtemps que possible.

Je ne sais même plus si j’ai vraiment été sincère avec lui. Mais, à ma décharge, je suis sa première copine, oui malgré ses 18 ans, et monsieur a besoin de tout apprendre, comme si en matière d’amour, tout s’apprenait, et moi, en fille intelligente et compréhensive, je me dois de pardonner toutes ses maladresses. Mais être inexpérimenté l’autorise-t-il à tout dire ?

Il m’a dit qu’il m’aimait dès le premier jour de notre relation, mais c’était soi-disant « sa façon de s’exprimer », il ne se rendait pas compte de ce qu’il disait, alors je devais me taire et faire comme si de rien n’était. Il tentait de me faire des compliments du genre « Qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ? T’es pas aussi belle d’habitude ! », évidemment, on ne peut ni dire que c’est franchement méchant, ni faire comme si de rien n’était. On n’a qu’à dire que c’est maladroit, de toute façon ça pardonne tout. Bien-sûr qu’il ne voulait jamais être méchant, bien-sûr que ça partait toujours d’un bon sentiment mais le fait est que moi, ça m’agaçait. Mais je ne disais rien, de peur de passer pour la reine des pestes, celle qui est parfaite et ne pardonne rien. Et ce n’est pas ce que je suis, même si j’admets que je suis peut-être susceptible, ou que je recherche peut-être trop la perfection.

Je voudrais trouver le prince charmant, et jusqu’à présent, mes princes ce sont toujours transformer en looser. Alors cela fait un certain temps que je me demande sérieusement si le problème ne vient pas de moi. Donc je fais ce que je peux pour revoir mes exigences à la baisse, mais est-ce une raison pour accepter de sortir avec n’importe qui sous prétexte que je ne supporte pas la solitude ? De toute façon, j’ai compris depuis longtemps que ne pas supporter la solitude et avoir des exigences était incompatible.

Sauf que ce qui a changé, c’est que j’ai compris pendant les vacances d’été que je pouvais plaire, et pas qu’à une seule personne ; alors bien-sûr, on peut mettre ça sur le compte de ces fameuses vacances, on drague tout le monde, et tout le monde accepte de se faire draguer, donc tout est plus facile. Mais j’ai quand même un peu envie de croire que mon comportement y était pour quelque chose. La preuve en est qu’une de mes histoires de vacances (oui, parce qu’il y en a eu plusieurs) s’est transformé en vrai chagrin d’amour, pour lui uniquement …oui parce que faire pleurer les garçons est sans conteste mon plus grand talent. Et me briser le cœur est le leur ; alors, dans un certain sens, on peut dire qu’on est quitte !

" N'aies pas peur ... "

25 Août 2008 à 23h49

23h32

Envoi d'un sms à Tom : "Je veux bien qu'on se voit demain mais il faudra que je te parle...bonne nuit bisous."

03h03

Les yeux ouverts dans mon lit je me questionne...Ai-je pris la bonne décision? Est-ce que je l'aime ? Est-ce que je suis attachée à lui? Va-t-il me manquer? Regretterais-je?

Et pour nourir mes reflexions, mon cerveau m'abreuve de flash-back en tout genre, bons ou mauvais,drôles ou tristes, parfaits ou gênants...un pot-pourris des moments vécus avec lui au cours de ces 4 mois.

Mon ventre se tord sous le coup de la colère que réveille le souvenir d'une dispute.

Mon coeur se serre au souvenir de la tendresse d'une de ses étreintes.

Je ne sais plus ou j'en suis, je suis perdu, j'ai peur de faire une erreur, peur de briser un coeur...et pour la première fois de ma vie j'en perd le sommeil, et la nuit ne me porte pas conseil.

12h15

Réveil difficile après cette nuit agitée et mon mal de tête témoigne de mon indécision.

Pas de message de lui, aucune nouvelle.

15h58

Je l'informe, toujours par sms que je fais des courses et que je ne serais peut-être pas à l'heure, j'essaye de ne pas y mettre de sentiments sans être blessante.

Il me répond sur le même ton.

Ca s'annonce mal.

17h08

Il m'appelle, voix glacée et m'informe qu'il sera là dans 5 minutes, serai-je prête ? je lui réponds que oui et veux ajouter que je l'embrasse mais il a raccroché trop vite...

J'ai mal, je ne veux pas le blesser et je sens qu'il a compris ce que je voulais lui dire alors que moi même je ne le sais pas.

Je l'attends donc, et ces 5 minutes me parraissent éternels.

17h20

Il a sonné, je descends; il est assis sur le trottoir la tête dans les mains - ne pleure pas tout de suite, je t'en supplie.

Il me propose d'aller dans un endroit tranquille, je me risque à un baiser que je crois le dernier, il me lance un regard froid.

Nous marchons silencieusement.

Arrivés dans un endroit tranquille, nous nous asseyons sur un banc à l'abri des regards.

Et je commence à parler. Je me rend compte au fur et à mesure que je parle combien je me sens en confiance avec lui, je lui dis absolument tout ce que j'ai sur le coeur et à chaque mot je me sens plus légère, je n'ai plus peur. Je n'ose pourtant pas le regarder, son regard chargé de douleur me fait mal.

Je lui dit que je ne peux pas l'aimer comme il m'aime et que je préfère le quitter plutôt que de ne plus être sincère avec lui. Mais d'un autre côté je tiens à lui, et j'ai peur de lui faire du mal ; j'ai l'impression que dans tous les cas, je lui en ferais.

Il pleure, je me détourne. Je ferme les yeux un instant et ravale les larmes qui m'assaillent moi aussi ; je veux rester forte.

Et, à ma grande surprise, il me dit qu'il comprends, qu'il ne peut pas m'empêcher de partir, qu'il ne m'en veut pas, qu'il veut que je sois heureuse et qu'il n'y a que ça qui compte pour lui. C'est un saint, j'ai envie d'aller lui allumer un cierge.

Mais il redevient humain quand il me dit qu'il pense que nous avons passé des bons moments ensemble et que nous pouvons en passer encore. Il dit qu'il me connait presque par coeur et qu'il peut accepter notre "différence d'amour".

Un rayon de soleil inattendu traverse les feuilles des arbres et mon coeur avec elles. Je me rends compte de la chance que j'ai d'être aimée et soudain, je ne laisserais ma place pour rien au monde. Je me rends compte de sa douceur et de sa sincérité ; de sa force aussi. J'accepte de ne pas être amoureuse et lui prends la main.

Il me demande d'arrêter de le protéger et de le laisser remplir ce rôle qui est le sien. Il me dit d'arrêter d'avoir peur et me serre contre lui. Je le respire et mon coeur, mon corps le reconnaissant, ordonnent à mon cerveau d'arrêter immédiatement toute reflexions inutile. Je ferme les yeux et l'embrasse. J'ai la tête qui tourne. J'ai envie de lui. Comme avant.

19h22

Nous nous séparons, toujours ensemble. Je me sens bien, je me sens légère et lorque je bouge je sens des effluves de lui. Ca m'enchante. La journée fut dure, mais heureuse.

I want / need / hope a very new boy.

5 Septembre 2008 à 1h10

Il faut que je le quitte.

J'ai décidé que je n'étais pas obligée de rester avec quelqu'un que je n'aime pas juste parce que j'ai peur de le faire souffrir si je le quitte. J'ai décidé d'être égoïste et de ne penser qu'à mon propre bonheur.

Combien de fois on m'a brisé le coeur ? Et est-ce que ceux qui l'ont fait ont pris la peine de se demander ce que j'allais ressentir ? Si j'allais souffrir ?

Certainement pas. Peut-être parce qu'il savait qu'on souffre de toute façon et qu'il n'y a jamais de bon moment. Sûrement parce qu'ils pensaient exclusivement à leur confort personnel. Ce qui, d'un certain point de vue, peut se comprendre.

Moi j'ai envie d'entrer à la Fac et de me laisser séduire par ceux qui voudront bien le faire. Et je veux sourire à ce beau garçon dans la rue sans me dire que je suis une p*te. Oui parce que j'emploie les grands mots. C'est ceux-là qui me vienne, c'est ce que je m'inspire.

Et quand je (re)commence à pleurer devant n'importe quel film avec une belle histoire d'amour et que je rêve d'un Lucas Scott ou d'un Brad Pitt ; c'est-à-dire d'un garçon qui me plaise de A jusqu'à Z, de sa façon de parler à son physique bien-sûr en passant par les gestes qu'il fait et ce qu'il me dit. De A jusqu'à Z j'ai dit, et pas à moitié - je pense que ça veut dire que j'ai besoin de passer à autre chose, c'est mon corps qui l'exprime dans un certain sens...

Avant, tant qu'on me draguait je m'estimait heureuse et sautait sur l'occasion. Aujourd'hui peut-être parce que j'ai grandit, peut-être parce que je m'aime plus, pour toutes sortes de raisons en fait je préfère vraiment être seule que mal accompagnée. Et si un jour je me rends compte que je ne suis que seule, je reverrais mes exigeances à la baisse. Pour l'instant j'ai 18 ans et je compte bien en profiter à fond et goûter autant de lèvres que possible!

PS. J'ai bien l'impression de donner l'impression que ma vie ne tourne qu'autour des garçons et de ce qui va avec...je n'arrive pas vraiment moi-même à savoir si c'est le cas, mais je pense en tout cas que ça ne fait pas pour autant de moi une fille superficielle. J'avais besoin de me le dire ; pour en être sûre...

Hum.

7 Septembre 2008 à 23h19

Je suis sortie avec Lucas l'année dernière. Dit comme ça, ça à l'air facile, normal sauf que dans notre relation rien n'a été normal.

Nous avons commencé par être amis. Puis cette amitié est devenue vite ambigüe. Et pour la première fois depuis longtemps, mes sentiments sont devenus rapidement clairs, je n'avais pas peur et je savais que tout ce que je voulais c'était lui. Mais il n'en était pas persuadé. Ce fut le début d'une très longue période où nous nous sommes chercher, sans toujours nous trouver et où je suis finalement tomber amoureuse. Et de baisers volés en caresses cachées, de complicité en discussions, le soir du nouvel an il a finalement consentit à révéler ses sentiments aux yeux de tous, et surtout aux miens.

Soulagement, joie et espoir furent de bien courte durée car bien vite, tout ne fut pas si facile. Il ne voulait pas me voir. Ne me prêtait pas assez d'attention à mon goût, bref, ne m'aimait pas autant que moi je l'aimais et ne faisait aucun effort. Et surtout il voyait une autre fille, une ex, avec qui il a finit par passer plus de temps qu'avec moi.

Tout n'était sûrement pas de sa faute, mais je souffrais tout en l'aimant et ne voulais pas le perdre. Pourtant, par fierté et par lassitude j'ai décidé de le quitter, ce qu'il attendait mais n'osait faire par lacheté peut-être... En tout cas, évidemment, mes sentiments sont restés les mêmes ; et, appartenant au même groupe d'amis nous n'avons jamais cessé de nous voir malgré quelques conflits.

Nous sommes même partis en vacances ensemble cet été... Je suis toujours autant attirée par lui et sachant, que rien ne va plus avec Tom, je me laisse séduire, car le jeu de la séduction n'a jamais cessé entre nous...

Aujourd'hui nous avons repris des conversations très amicales sur MSN et j'avoue, je suis troublée. Surtout qu'il tente par tous les moyens de me rendre jalouse dès qu'il peut et que nos lèvres et nos mains se frôlent de plus en plus souvent... En définitive, je pense que ce serait une mauvaise idée de rententer quelque chose avec lui même si mon envie et aussi mon désir pour lui sont toujours aussi présent... Ce que j'aimerai en fait, c'est un dérapage, le temps d'une soirée, goûter à nouveau sa bouche, sentir ses bras autour de moi, l'embrasser dans le cou, à l'endroit où il frémit, m'endormir contre lui avec son odeur et le regarder à n'en plus finir...

Je ne veux pas savoir si c'est de l'amour, ou si c'est juste physique, je voudrais essayer de réprimer mes sentiments mais céder à la tentation si l'occasion se présente. Ou peut-être attendre que cela se passe, attendre de moins le voir car nous ne ferons plus nos études dans la même ville et l'oublier dans le sourire d'un autre...

En attendant il a terminé ce soir notre conversation en me disant je t'aime et j'ai eu du mal à détacher mon regard de l'écran...Hum.

' My lonelyness is killing me '

16 Septembre 2008 à 1h15

Je me sens seule. Trop terriblement seule. Et je ne supporte pas la solitude, quand je suis seule j'ai peur de tout... J'ai l'impression de perdre tous ceux qui me sont chers un par un.

Je vais commencé une licence d'anglais le 29 septembre avec Helle, qui est ce qu'on pourrait appeler ma meilleure amie, mais comme j'en ai perdu beaucoup (des meilleures amies), je préfère ne pas lui donner ce nom pour qu'elle ne s'en aille jamais et que nous restions ensemble le plus longtemps possible. C'est la première fois que j'ai une relation d'amitié saine, équilibrée, harmonieuse, avec quelqu'un qui m'apprécie pour ce que je suis et pas pour ce que je lui apporte. Et ça me fait vraiment beaucoup de bien, et c'est vrai que je me sens plus heureuse depuis que nous sommes amies. Donc je vais commencé cette licence et Dieu merci elle est avec moi, par un pur hasard nous avons choisi de poursuivre nos études au même endroit, ce qui est très rassurant puisque on saute directement à pieds joints vers l'inconnu.

Je fais mes études à Reims, qui est à quelques kilomètres de ma ville d'origine, là où j'ai tous mes amis, mon 'crew' comme je les appelle,et plus je pars, plus il y a du changement quand je reviens. Je sais, c'est puéril, ils ont bien le droit d'agrandir leur cercle d'amis comme ils l'entendent, mais pas avec des gens que je déteste.

Une des mes amie, Ombeline, a toujours critiqué une fille que moi-même je déteste et aujourd'hui elle m'annonce le sourire aux lèvres qu'elle l'a invité à sa soirée d'anniversaire... Je sais que je ne devrais pas me mettre en colère pour si peu, je sais bien qu'elle peut être amie avec qui elle veut, n'empêche j'ai la rage, ça me donne envie de casser tout ce que je vois, histoire de me défouler. Et le fait qu'elle fasse ça alors que je suis loin, c'est comme si elle me remplaçait, comme si à peine j'avais franchit les portes de Reims elle m'oubliait et s'entourait de nouvelles personnes, pour ne pas être seule. Peut-être qu'elle aussi a peur de cette solitude, mais je crois qu'elle en a peur avant même de la vivre... Enfin, je n'ai même pas envie de lui trouver d'excuses, j'ai envie d'être énervée contre elle, plus que de raison, et tant pis si les gens trouvent ça pitoyable ou excessif. Je suis excessive, il faut faire avec.

J'aimerais que quand je reviens dans ma ville, mes amis se bousculent pour me voir, j'aimerais avoir le sentiment de leur manquer un peu, j'aimerais qu'ils me prennent dans leur bras qu'ils me disent qu'ils m'aiment et qu'ils ne m'oublieront pas et que qui qu'ils rencontrent elle ne prendra jamais ma place. C'est bien trop égoïste pour être réalisable mais ça me fait du bien de rêver. Ah oui, et si en plus de ça le plus beau garçon de toute la galaxie pouvait sonner à ma porte et me dire qu'il m'aime depuis toujours en secret ce serait vraiment cool. Bon et si quelqu'un a envie de décrocher la lune, faut pas se géner hein!

Ôde à la colère.

24 Septembre 2008 à 23h10

Parfois j'ai vraiment l'impression d'être une grosse connasse aux yeux du monde. Je me sens complètement mal-aimée et mal-regardée. A l'heure où je vous parle mon plus grand désir est de revenir en arrière, au temps du lycée, où tout était certain, où je n'avais peur de rien, et où je me sentais aimée. Et si ce n'est pas possible je voudrais retourner en vacances, où séduire était si facile et où j'ai pu goûter tant de lèvres différentes.

Je voudrais tout sauf être ici. Et je voudrais qu'on ne me dise plus jamais que je n'évacue pas bien ma colère parce que, excusez-moi, mais je ne connais personne qui "évacue bien sa colère". Et puis je ne comprends pas pourquoi on a pas le droit d'être en colère, quand quelqu'un l'est la première chose qu'on lui dit c'est "ne t'énerve pas". Ben si je m'énerve, et qu'est-ce que ça peut faire si je cri, si j'hurle, si cest la seule façon que j'ai trouvé pour qu'on m'entende ? De toute façon c'est simple, ou je m'enerve une fois de temps en temps, ou je garde tout pour moi et je finis par faire un massacre. Oui parce qu'au bout d'un moment on a plus d'autre choix que de péter la gueule.

En plus, personellement quand quelqu'un s'énerve j'essaye de me mettre à sa place et si je décide que sa colère est légitime et qu'elle ne me concerne pas, je le laisse s'énerver tout seul. Les gens disent que c'est gaspiller son énergie que de se mettre en colère. Moi je trouve que c'est simplement humain et qu'il n'y a pas de mal à ça.

En conclusion, je suis en colère et tant pis si ça dérange.

J'aimerai . . .

24 Septembre 2008 à 23h28

Qu'il connaisse tout de moi,
Mes blessures,
Ce qui me rend heureuse.
Qu'il sache que j'ai peur du noir et laisse le volet entrebaillé quand je dors avec lui.
Qu'il sache que je ne prends pas l'ascenceur et ne soupire pas quand il m'accompagne dans l'escalier.
Qu'il aime le sport et s'entête à vouloir m'expliquer alors que je n'y comprends rien.
Qu'il sache que j'ai tout le temps froid et veuille bien que je colle mes pieds glacés contre ses jambes.
Qu'il me dise que je suis belle quand il le pense.
Qu'il voit dans mes yeux quand j'ai pleuré.
Qu'il me caresse les cheveux à n'en plus finir.
Qu'il aime la même musique que moi.
Qu'il aime danser autant que moi.
Qu'il me fasse rire.
Qu'il connaisse le nom de mon parfum et m'en rachète quand je n'en ai plus.
Qu'il m'accompagne au cinéma.
Qu'il ait pleins de défauts.
Et encore plus de qualités.
Qu'il ait des yeux d'une couleur tellement dingue que j'ai envie de me noyer dedans.
Qu'il ait la voix un peu cassée.
Qu'il joue de la musique. Juste pour moi.
Qu'il m'écoute et me donne son avis, qu'il soit d'accord avec moi, parfois.
Qu'il me raconte ce qui le tracasse, ce qui le fait souffrir et ce qui le rend heureux.
Qu'il me dise de ne pas m'inquiéter et qu'il me protège.
Que d'un regard il comprenne que j'ai besoin qu'il me serre fort dans ses bras.
Que son odeur reste sur moi après qu'il soit parti.
Qu'il aime mes amis et me laisse passer du temps avec eux.
Qu'il me présente les siens et que je les aime.
Que l'on s'entende toujours aussi bien après avoir passé plusieurs jours ensemble.
Qu'on puisse un jour vivre ensemble et partager un quotidien.
Qu'il m'emprunte mes livres, mes magazines, mes crèmes et mon i-pod.
Que ça sente bon quand il sort de la salle de bain.
Qu'il aime dormir autant que moi, et aussi se recoucher après le ptit dej'.
Qu'il me fasse découvrir des choses que je ne connais pas.

[ . . . ]


J'aimerai le rencontrer... et j'aimerai qu'il existe.

Ravale ta salive. Ton orgueil de fille.

12 Octobre 2008 à 23h27

Aujourd'hui est un grand jour.
Un dimanche soir comme j'en ai tant vécu pourtant. S'il y a bien un jour dans la semaine que je déteste c'est celui-ci. J'ai passé ma journée à ne rien faire et mon corps s'est maintenant conditionné pour ne faire que des choses qui lui plaisent et le repose. C'est-à-dire sûrement pas vivre un lundi, et encore moins une semaine entière.
En plus, je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours envie de réfléchir sur des questions existentielles ces soirs-là.
Et ce soir je broie du noir. Comme hier soir, et avant-hier et la veille... C'est comme ça depuis trop longtemps. J'ai besoin qu'on m'aime, et on aime pas les gens tristes. Je voudrais devenir un rayon de soleil et qu'on puisse dire de moi que je suis toujours de bonne humeur.
Alors je décide que les larmes qui vont couler ce soir seront les dernières avant longtemps. A moins qu'elles ne soient de joie.

Et puis personne ne comprend que je n'aille pas bien. Et personne ne trouve cela justifié, alors c'est sûrement que ça ne l'est pas.
Soit.
Mais maintenant ma joie sera tellement éclatante qu'elle vous fera de l'ombre mes petits amis, et qu'à côté les clowns sembleront dépressifs.

Okay une nouvelle vie commence pour moi, j'comprends pas tout et j'ai du mal à m'adapter; j'maitrise pas la situation et ça ne me plaît pas. Et bien maintenant que je l'ai compris je ferais sûrement mieux de me laisser vivre avant de devenir carrément psychopate. Je ne suis pas obligée de tout comprendre et de tout contrôlé si?

Non.

..

Hier, je suis allée à une soirée, sur une péniche! Il y avait un garçon, appelons-le Antoine. Je le connais depuis un bout de temps mais pourtant ce soir-là il m'a parut plus séduisant que d'habitude et après quelques coupes de champagnes je l'ai carrément trouvé génial.
Alors je me suis approchée de lui, et connaissant sa timidité légendaire, j'ai commencé par lui parler tout simplement, puis nous avons rit, il s'est moqué de moi, un peu. Je me suis serrée contre lui parce que j'avais froid. Il a pris ma main. Il n'allait jamais dans un endroit sans moi, et vice-versa. Je lui ai fait mangé du gateau, il est allé me chercher une coupe de champagne.
Et puis, une autre fille (sûrement plus directe que moi), l'a carrément invité à danser, il a accepté bien-sûr. Deux fois. Un peu trop pour moi.
Je voyais bien son regard quand il dansait, un mélange de gêne et d'envie de me rendre jalouse. Bien légitime.
J'ai donc feint la contrariété. J'ai eu droit à plusieurs danses. Et à son corps contre le mien.
Et enfin, je lui ai dit que j'avais envie de l'embrasser alors que je sais très bien qu'un garçon timide déteste qu'on soit si direct, il est mal à l'aise et impossible d'obtenir quoi que ce soit de lui. Immédiatement après avoir dit ça, j'ai donc eut une furieuse envie de me jeter de la péniche directement dans le canal. Mais je me suis retenue. Une soirée de perdue.

Tout ça pour dire que je suis peu parfois être assez conne. Et que cette connerie est dûe au fait que je suis désespérément seule et que je donnerai n'importe quoi pour ne plus l'être. Quitte à oublier tout ce que je sais pour faire des trucs inconsidérés.
Reprenons-nous en main donc. Devenons heureux même si nous ne le sommes pas.
Et calmons-nous.

Vivre. Survivre. Revivre. Encore.

17 Octobre 2008 à 20h04

Je ne sais plus quoi faire, je suis tellement fatiguée. Je voudrais dormir tout le reste de ma vie. Je voudrais ne plus jamais aimé ni avoir de sentiments. Je voudrais ne plus jamais pleurer ni être en colère. Je voudrais arrêter de m'attacher aux gens.
J'ai même presque envie d'arrêter de vivre.
Il m'est arrivé d'y penser plusieurs fois comme tout le monde je crois un jour dans sa vie, mais je me suis toujours dit qu'un jour ma vie serait meilleure et qu'il fallait donc encore la vivre pour pouvoir atteindre ce jour. Mais quand viendra-t-il? Viendra-t-il un jour?
Est-ce qu'un jour je me réveillerais un matin et je me dirais, mi-endormie, mi-éveillée, "tout est parfait dans ma vie"?
Ca doit sûrement être possible puisque je me rappelle un temps lointain où ça m'est arrivé.
Mais si lointain.
J'ai mal. J'ai tellement mal que je voudrais que quelqu'un me donne quelque chose pour aller mieux,n'importe quoi. J'ai envie de taper sur tout ce que je trouve, j'ai envie qu'il y ait du sang partout pour être sûre que ma colère s'en aille.
J'ai peur de ce que je deviens, j'ai peur de ne pas réussir à me reconstruire. Il faut que je recommence tout à zéro, et il faut que je me persuade que je peux le faire.

J'peux l'faire. J'peux l'faire. J'peux l'faire. J'peux l'faire . . .

Je connais un tas de gens qui sont heureux dans leur vie parce qu'un jour ils ont trouvé la chose qui leur manquait, un amour, un ami, un travail, un passe-temps, une passion, ou quoi que ce soit d'autre. Ils ne s'en sont sûrement pas rendu-compte tout de suite, mais après que leur bonheur se soit installé, paisiblement et durablement dans leur vie, ils ont su que c'était ça qui leur manquait.
Je ne crois pas (plus) en grand chose, je ne peux même pas dire que je crois en Dieu, je ne sais pas si il existe, et je ne demande que ça de le savoir. Mais il y a une chose en laquelle je crois et qui me fait tenir ; c'est de savoir que chacun aura un jour sa chance.
Ce que j'espère c'est que je serais assez clairvoyante pour m'en rendre compte. Et pour ça je crois qu'il faut que je me laisse bercer par la vie, que je regarde attentivement chaque rivage où elle m'emmènera, que je n'ai peur de rien, pas même de tout perdre car on retrouve toujours ce qu'on avait un jour, il suffit d'avoir la force de se battre contre toutes les crasses, et les mises à l'épreuve que cette chienne de vie nous fait subir.
J'aurai la force. Je le jure devant cet écran.
Je veux y arriver. Et quand on veut on peut non?
Je sais que ce sera dure mais l'issu en vaut la peine.

B comme bijou.

21 Octobre 2008 à 22h15

Toi, ici, tu seras B, juste B parce que tu n'as pas le droit d'avoir d'autre nom.

Cher B,
voilà bien longtemps que je n'ai pas écrit de lettre, mais en ce moment je lis les Liaisons dangereuses, connais-tu cette correspondance entre des amants avides de vengeance et de plaisir? Moi je trouve ça fascinant. Et en plus ça me donne envie d'écrire.
Quand j'écris sur mon blog, je fais attention à ce que je dis, je ne veux pas donner n'importe quelle image, je veux contrôler ce que je renvois. Mais ici, j'écris absolument tout ce qui me passe parla tête sans me soucier de ce que les gens peuvent penser, je ne m'oblige à aucune censure. Je suis moi et rien que moi. Et je trouve ça incroyable d'avoir besoin de devenis anonyme pour enfin se sentir soi.
Enfin, tout ça pour m'assurer d'une chose. Est-ce que tu te rends compte que pour toi je n'ai aucun secrets et que tu connais les remous du plus profond de mon être? Je n'ai peur d'aucune des tes réactions. Je n'ai pas peur de tes jugements. Je n'ai pas peur de toi. J'ai même une entière confiance en toi. Et je crois que personne ne peut prétendre à ça.
Tu vois, moi je pensais (avant) que ce serait mon ou ma meilleure amie qui saurait tout de moi. Ou en tout cas quelqu'un qui me connaîtrait par coeur. Je croyais que c'était ça l'amitié, connaître quelqu'un par coeur.
Dis-moi B, est-ce que tu connais ma date de naissance?
Est-ce que tu pourrais dire quelle est la couleur exacte de mes yeux?
Connaîs-tu mon adresse?
Et est-ce que ça a vraiment de l'importance?

Non.
Vraiment pas. Ce sont juste des détails. Un état civil en quelque sorte. Que de l'apparence.
Toi tu sais beaucoup plus que ça je crois.
Et le pire dans tout ça c'est que je ne me soucie même pas du fait que moi, je ne sache presque rien sur toi, ou presque plus rien.
Et je ne me demande même pas si ce que tu lis t'intéresses vraiment, ou même si tu me lis encore!
"Unbelievable!"
Quelle piètre amie je fais, bien indigne de toi et de toutes ces qualités que tu sembles ignorer parce que personne n'a jamais pris la peine de te les dire, parce que les gens ne font que se regarder.
Tu es un bijou avec un B, comme toi...
Un jour, si tu en as envie je t'en ferais l'inventaire.

Un jour tu m'écriras pour me dire des choses de toi?


' Elle avait espéré qu'il serait un jour l'acrobate qui la suivrait un jour sur un fil; sans autre filet que celui de leur si jolie confiance. '


Nev.

Teen Spirit .

30 Octobre 2008 à 22h52

Aujourd'hui j'ai envie de ne parle à personne.
Je suis jalouse à en crever et j'aimerai qu'on ne me le fasse pas remarquer.
Je voudrais pouvoir dire ce que j'ai envie de dire sans que ça ne gène quelqu'un.
J'ai envie d'être en colère et de casser la gueule à tout un chacun.

Là, vous vous dîtes que je suis une pauvre fille.
Aujourd'hui au moins, c'est probable que ce soit vrai.
Mais cette humeur de chien ne m'aide pas à me confier, je ne peux pas me la jouer adolescente en furie qui raconte un truc de ouf à sa meilleure amie en hurlant et en sautant sur place. Et pourtant je vous jure que parfois ça fait du bien.

Alors le temps d'un instant, vous jouerez le rôle de ma meilleure amie. Puisqu'elle me fait défaut visiblement.

Hum, hum.

Imaginez-moi courrant au devant de vous, sortant en trombe de la B.U., sous la pluie.

" Nan mais devine devine devine le truc de ouf malade qui vient de se produire!!!
Et ben je suis allée à la BU pour travailler un peu en attendant Cipryen, je cherchais une place adéquat et au détour d'un rayon, qui ne vois-je pas assis seul à une immense table ?!
Louis, en train lui-même de réviser son vocabulaire !
Mon sang n'a fait qu'un tour mais j'ai pris mon courage à deux mains et me persuadant que c'était là une bonne façon de tenter une approche silencieuse, je me suis installée à sa table.
Il m'a regardé m'installer. J'ai fait comme si de rien n'était.
Je me suis appliquée à lui lancer des petits regards en coin tout en feignant la fille ultra-méga-studieuse.
J'te dit pas les regards de lover !
Il faut quand même préciser qu'à part quelques regards furtifs, il n'a pas levé les yeux de son livre. Contrairement à moi qui regardait partout au moindre bruit!
Mais au moment où je suis partie, je suis passée derrière lui, j'ai traversé l'allée, et je me suis retournée au dernier moment (comme un au revoir quoi !)
Et...il me fixait !
Ahah!
J'ai eu envie de hurler dans toute la BU, un truc de dingue !!!
Il est trop craquant, je le veeeeeux !! "

Oui, ça paraît sans intérêt mais c'est l'évènement le plus dingue de ma journée.
Ma vie est merveilleuse n'est- ce pas ?

Merci si vous avez lu jusque là !
En cadeau bonus, une petite chanson :)
http://www.youtube.com/watch?v=MjQEE_a6NOo

Pov' type.

4 Novembre 2008 à 22h15

Mon Dieu Mon Dieu Mon Dieu

Je n'en peux plus de cette solitude! De cette vie morne et froide ! Je n'en peux plus de n'avoir aucune volonté et de me laisser diriger par les autres.

J'ai perdu tous mes amis. Je le sais. Je me le dis à peu près 370 fois par jour ( "t'as pas de potes, t'es toute seule, t'as tout perdu espèce de pov' fille !"). Je pense à eux tout le temps. Pire que si j'étais amoureuse. Je sais pas pourquoi mais à certains moments je me mets à sourire débilement dans la rue au souvenir de quelque chose d'eux qui m'avait fait mourir de rire. Combien de fois je suis morte de rire avec eux.
Il étaient combien eux, déjà ?
Ombeline, Helle, Lucas, Antoine, Séfir, Marty, Norty, Sam, Jacynthe.
Ce qui fait 9.
On était 10.
Je sais pourquoi je peux pas me passer d'eux, parce que je me sentais quelqu'un, je me sentais vivre, je sentais qu'ils avaient besoin de moi. J'en étais sûre! Tellement sûre que j'avais pas besoin de me le dire. Ils sont inscrits en moi.
On a tellement rit!
On faisait des parties de billard dans un petit bar miteux du centre-ville. On dépensait 2€ à tour de rôle, les garçons étaient mauvais joueurs, et moi je tapais à côté. Le tout en buvant des diabolos. On buvait que ça. Et du champagne les jours de fête.
On est parti en vacances ensemble. On a fêté le nouvel an ensemble. Des choses que je ne faisais qu'avec mes parents! J'avais l'impression de transgresser des règles...c'était tellement bon!

Et maintenant je sors avec Cyprien. Il ne me plaît pas. Plus je suis avec lui et moins il me plaît. Et plus il m'aime.
Ca fait une semaine. Une seule minuscule petite semaine et il me dit qu'il m'aime, que je suis sûrement la femme de sa vie, et qu'on est fait l'un pour l'autre. Vous croyiez que ça l'intéresserait de savoir si je suis d'accord avec lui?
Non non, il est dans son délire, il s'arrête pas.
Mon Dieu qu'il m'énerve, parfois j'ai envie de le frapper. Mais dans le genre violent, à la Jackie Chan.
Genre quand il me dit que je fais ma crise d'adolescence, que c'est normal, que tout le monde doit passer par là.
Nan mais t'es qui pour me dire ça putain ? Tu t'es pris pour mon père ? Tu t'es pris pour Dieu tout-puissant ? T'as 25 ans j'te rappelle, c'est bon t'as pas tout connu de la vie faut arrêter !
Okay je suis plus jeune que toi, et alors c'est pas pour ça que je suis complètement inexpérimentée.

Mais vous savez pourquoi il se croit si supérieur ?
Parce qu'il m'a dépucélé. Parce qu'il m'a arraché ma virginité. Putain qu'est-ce que j'ai souffert. J'en pouvais plus. Mais j'étais soulagée. J'en voulais plus de cette pureté. Je voulais goûter au plaisir. Bon au moins ça c'est fait.
Mais depuis, dès que je le vois il me saute dessus en disant qu'il veut me baiser. Mot pour mot. "Je veux te baiser". Et aussi "Dis-moi que tu veux que je te prenne." ou "J'ai envie de te la mettre".
Mon Dieu que ça me dégoûte. Alors je résiste. Et depuis cette première fois, on ne l'a pas refait. Je ne peux pas. J'ai l'impression d'être une actrice dans un mauvais porno. Et lui c'est loin d'être Rocco Sifredi. Je supporte pas qu'on me parle comme ça.
Moi ce que j'aime c'est la douceur, autant dans les gestes que dans les mots. Dis-moi que je suis belle en me regardant dans les yeux. Pas en matant mon cul.
Respecte-moi Respecte-moi Respecte-moi
Je voudrais qu'on me fasse l'amour. Je voudrais qu'on me traite comme une femme. Pas comme une gamine. Pas comme une pute.

Je le sais que j'ai 18 ans. Je sais que parfois je ressemble à Kévina. Mais qu'est-ce que ça peut faire ? Je suis heureuse c'est tout. C'est pas pour ça que je suis débile. Etre grand ça veut pas dire être super-sérieux super-tout-le-temps. Ou alors on doit se faire chier quand on est vieux.
Je croyais que grandir c'était avoir plus de liberté, pas avoir plus de gravité !


Faut que ça s'arrête.

< Tu grandis Stevens ! >

6 Novembre 2008 à 0h22

C'était une journée horrible.

J'ai commencé par m'endormir à 4h du matin. Sans aucune raison. Je n'avais peur de rien, rien ne me préoccupait plus que d'habitude. J'ai même eu une conversation avec ma mère très agréable. Elle m'a dit qu'elle avait l'impression que j'avais pris 5 ans d'un coup (voilà qui ferait plaisir à Cipryen...), je l'ai pris comme un compliment!
Et puis après impossible de trouver le sommeil. J'ai eu beau manger une compote, écouter de la musique, lire Françoise Dolto, réfléchir à tout et n'importe quoi, respirer pronfondément. Rien, rien rien n'y a fait. Une horreur. Et quand enfin j'ai réussi à m'endormir mon réveil à sonner...du moins c'est l'impression que j'ai eu.

Alors je ne suis pas allée en cours. Je n'avais qu'une heure ce matin, rien de bien intéressant. N'empêche que j'ai culpabilisé à mort.
J'ai déjeuné, j'ai fait semblant d'aller dans la salle de bain me préparer. J'ai donné le change quoi.
Et puis quand ma belle mère est partie, je suis allée me recoucher et j'ai redormi jusque 11h. Je me sentais tellement bien dans mes rêves de cinglé, qui n'ont ni queue ni tête...J'voulais pas en sortir.
Mais il a bien fallut.

J'ai retrouvé Cannelle à la fac. Une perle cette fille. Elle ne m'en a pas voulu de l'avoir laissée seule et s'est même inquiétée pour ma santé.

La prof de français s'est teinte en brune. Elle était blonde platine. Elle ne m'aime pas, je le sens. Elle me jette des sales regards, elle croit que je me fous de sa gueule, alors que je l'admire. Je trouve que c'est une femme incroyable. Elle a dit qu'elle s'était fait cette couleur pour avoir l'air encore plus méchante. Je vous jure qu'elle a dit ça en me regardant dans mes yeux.
(oui parce que plus brune que moi tu meurs...)
Connasse.

J'ai évité Cipryen à la sortie.
J'ai évité Helle aussi. J'ai fait comme si je ne l'avais pas vu. Elle a fait pareil.
Je me suis retournée au dernier moment parce que je me suis dit que je ne pouvais pas faire ça, je devais lui faire ne serait-ce qu'un sourire. Elle riait. Elle était elle-même. Ca m'a fait un mal de chien. Elle m'ignore tellement bien. Elle a beaucoup de talent il faut le dire.

J'étais avec des amis que j'ai rencontré en cours. Il ne l'a connaisse pas. Ils m'ont demandé son nom, avec dédain, avec mépris même. Et ils se sont mis à la critiquer. Parce qu'ils sont drôles, mais ils critiquent tout le monde. Parce que c'est des ptits bourges. Ils ont insulté ma meilleure amie, et je n'ai rien dit. J'ai même sourit.
Je suis infâme.

Je suis allée voir Cipryen.
Il m'a prise dans ses bras. Et je me suis sentie bien, vraiment bien pour une fois dans cette putain de journée. Mais dès qu'il a commencé à parler j'ai eu envie de vomir.
Je profite de lui. Je ne l'aime pas et il me dit qu'il n'a peur que d'une seule chose dans la vie c'est que je le quitte.
Navrée mais ses peurs vont devenir réalité dans pas longtemps. Je l'ai laissé m'embrasser, me caresser...Je l'ai laissé me faire plaisir. Je n'ai rien fait. Mais il ne s'en est pas rendu compte, il croit que c'est parce que j'ai peur des garçons. Il me dégoûte c'est tout.
Ce week-end son meilleur ami vient chez lui. Excellent comme ça il ramassera les morceaux minuscules que j'aurai fait de son pote.

Et puis je serais de nouveau seule. De tout façon mieux vaut être seule que mal accompagnée pas vrai?
Et avec le nombre de pervers qui me matent dans le bus, y'en a ptêtre un qui finira par sortir du lot.
Oui, parce que Louis, lui, il a beau être à un demie centimètre de moi, il me regarde même pas.
Il a l'air tellement doux. Il me rend complètement dingue.
Quand j'aurai réduit l'autre idiot en bouillie, je ferais quelque chose avec lui. Je me jetterai à l'eau. Qu'est-ce que je risque ?
De me noyer.

J'ai regardé Grey's anatomy. Ca me remonte le moral de voir des gens névrosés qui essayent de se battre pour s'en sortir, même s'ils n'existent pas.

J'ai attendu d'être sous la douche pour pleurer. Comme ça personne n'entend mes sanglots. Et même moi je ne sens pas mes larmes.

J'ai même pas répondu à ma mère parce que je ne voulais pas avoir l'air déprimé au téléphone. Je sais qu'elle s'inquiète pour moi. C'est la seule qui me comprend. La seule avec qui je peux me sentir bien tout le temps.
J'suis un bébé c'est Cipryen qui a raison. Je voudrais retourner dans le ventre de ma maman. J'voudrais plus jamais en resortir. Ou alors m'enfoncer dans mon lit jusqu'à ce que mon matelas me recouvre. On ne me verrait plus, et je serais bien. Je dormirais.

Je viens de recevoir un message de Cipryen.
Je vais aller me coucher. C'est mieux je crois.

C'était une journée horrible.

Sur Toi.

24 Janvier 2009 à 22h37

Je ne peux plus vivre sans Toi.
Rien que de penser à ce que je ressens pour Toi je pleure déjà.
Je suis si heureuse pourtant.
Je croyais que je ne ressentirais jamais ça. Ou que je l'avais déjà ressenti. Je croyais que ce n'était que dans les livres.
Et aujourd'hui je me demande si c'est raisonnable d'aimer comme ça. Sûrement que non, et après tout si c'est pour être avec Toi, je veux bien perdre la raison.
Je veux bien qu'on me greffe un troisième oeil, si tu me trouves toujours aussi belle. Je veux bien qu'on m'enlève une main, si on me jure que tu seras heureux grâce à ça. Je veux bien que le reste du monde disparaisse.
Je veux bien donner tout ce que j'ai pour rester près de Toi.
Peut-être que dans mes rêves le prince charmant était différent de Toi, mais ce n'était que des rêves.
Il n'y a que ton regard que je crois.
Il n'y a que tes je t'aime.
Il n'y a que tes lèvres qui soient assez douces.
Il n'y a que tes baisers qui soient assez suaves.
Que tes étreintes qui soient assez fortes.
Que tes caresses qui soient assez belles.
Il n'y a que les instants passés avec Toi qui méritent d'être vécus.
Bien-sûr tu n'es pas parfait, et parfois j'ai mal par ta faute, et parfois je suis en colère par ta faute. Mais je ne t'aimerai pas autant si tu étais différent.
Hier j'étais seule, triste, naïve.
Maintenant, je me sens vivante, et je n'ai que faire des autres, tant qu'ils ne sont pas Toi.
Maintenant je ressens chaque minute passée avec toi, avant, elles s'égrènaient sans que j'y fasse attention.

Rire, t'entendre rire, te parler, t'écouter, te voir, te regarder, manger à pas d'heure, regarder de vrais films, lire, écouter de la musique, celle que tu aimes, chanter, danser, boire, entendre ta voix dans l'interphone, au téléphone, ton mumure au creux de mon oreille, sentir tes mains glisser dans mon dos, dans mes cheveux, ton souffle sur mon cou, ton nom, ta famille, ton appartement, ton lit, ton regard, tes mots doux, tes mots d'amour, l'amour, tes étreintes quand je pleure, ta chaleur...ma vie.

Je ne veux pas que tu ais peur, pas à cause de moi. Je veux que tu sois heureux, par dessus tout. Je ne veux plus que tu dises que tu ne veux plus vivre, sinon je ne vivrais plus non plus. Je veux que tu m'aimes, comme je t'aime ; ou que tu acceptes la grandeur de mon amour.
Je suis à ta merci tu sais. Je suis suspendue à toi comme un alpiniste à son grapin, comme un enfant à sa mère, comme un funambule à sa corde raide.
Tu es ma drogue, mon alcool, mon eau, mon sang.

Je t'aime Cyril.

Le retour

14 Octobre 2010 à 13h37

Voilà bien longtemps que je n'avais pas écrit, à vrai dire j'avais même presque oublié ce journal ; c'est parce que j'ai eu à nouveau envie d'écrire que je l'ai retrouvé, comme quoi, la vie est bien faite. Cela fait deux ans que je ne suis pas venue, et donc le titre de mon journal me semble un peu désuet maintenant que je n'ai plus 18 mais 20 ans. Si je suis revenue, c'est parce que je vais mal naturellement !

Depuis deux ans je sors(tais) avec Cyril ou Cyprien c'est comme on veut, et puis aujourd'hui plus rien.

J'ai relu ce que j'ai écrit sur lui au début...j'ai vraiment honte. Comment ai-je pu être méchante à ce point ? Je ne me reconnais même pas ! C'est vrai que les débuts ont été difficile, j'étais mal dans ma peau, lui aussi ; il a fallut se soutenir. Puis l'un a repris pied et a aidé l'autre ; et au final c'est devenu une merveilleuse histoire. Pendant deux ans je n'ai pas eu besoin d'écrire parce que c'était lui mon journal intime, c'est à lui que je disais tout, vraiment absolument tout, sans peur, sans censure, comme dans ce journal. Mais la vie est vraiment loin d'être conciliante au bonheur des gens et malgré le fait que nous sommes faits l'un pour l'autre (j'en suis toujours convaincue), nous nous sommes quittés ; je l'ai quitté. Tout ça pourquoi ? Plus les jours passent et moins je m'en souviens. Je me souviens qu'il n'a jamais eu d'argent, donc les courses, les sorties, les cadeaux et toutes les autres choses qu'il faut payer lorsque l'on est étudiant c'était moi qui m'en chargeais. Et c'était dur parce qu'il n'arrivait pas à valider ses années à la fac, donc il ne pouvait plus être boursier, il ne trouvait pas de travail et ses parents n'étaient pas tellement disposés à l'aider. Tous ces moments d'angoisse pour l'avenir, j'ai une boule au ventre rien que d'y songer. Et puis je rêvais de pouvoir partir en vacances avec lui, d'être rien qu'avec lui dans un endroit inconnu et beau où l'on aurait eu rien d'autre à faire que s'aimer... Mais ça n'a jamais pu avoir lieu.

En gros, c'est l'aspect matériel de la vie qui nous a fait défaut, et c'est tellement tellement triste. Et j'ai tellement tellement mal. Il me manque à n'en plus pouvoir... Je voudrais courir le retrouver, faire comme si de rien n'était, m'allonger sur son lit, et lui parler, le voir sourire, et faire l'idiot pour me faire rire. Le sentir contre moi et faire l'amour. Mais je ne veux pas retrouver toutes ces choses du quotidien si dures, comme comment trouver à manger, comment payer son loyer, entendre ma mère me dire qu'il ne me mérite pas... Comment faire pour que les gens comprennent cet amour ? Je me suis rendue compte que les gens de mon entourage ne me croyaient même pas quand je disais être amoureuse ! J'ai cesser d'essayer de leur faire comprendre, après tout je connais mes sentiments et c'est en moi qu'ils sont, quelle importance si pour eux ce ne sont que des illusions ? Moi j'ai l'intime conviction qu'il sera le père de mes enfants, que nous habiterons ensemble et que je serai sa femme. C'est ironique quand on sait que c'est moi qui l'ai quitté !

En écoutant Benjamin Biolay.

16 Octobre 2010 à 23h25

Je l'ai eu au téléphone pendant une heure hier, et je lui ai dit tout ce que j'avais sur le coeur. Cela m'a fait du bien et je me suis surprise moi-même à être si forte, si froide. C'est qu'il y a tant de gens qui me disent qu'il ne se rend pas compte de la chance qu'il a d'avoir une fille comme moi... En même temps ils ne sont jamais capables d'aller plus loin et de m'expliquer exactement ce qu'ils veulent dire par là... Toujours est-il que cela me fait me sentir plus forte. Je me dis aussi qu'il y a d'autres hommes sur Terre, bien-sûr très différents de lui, mais pourquoi serait-il plus méchants ? ou plus manipulateurs, plus osbsédés ? Je ne suis pas décidée à penser que le monde n'est fait que d'êtres infames, uniquement motivés par leur propre intérêt...Il y a tant d'histoires d'amour !

Je le vois tout de même demain, et quand je ferme les yeux en m'imaginant cet instant, les larmes me viennent. Bien-sûr. C'est si différent de le voir, d'avoir le loisir de regarder ses lèvres qui me sont tellement familières, les détails de sa peau, les poils de sa barbe qui venaient m'écorcher doucement les joues. Tous ses minuscules détails que je connais par coeur et que je pourrais énoncer sans cesse. Quand je le vois mon corps veut ses bras autour de moi, c'est chimique, c'est comme ça. C'est dans ces moments-là que tout ce que j'ai perdu (ou ce que je vais perdre), m'apparaît en pleine lumière. Alors évidemment, je fais moins la fière quand il me regarde ! N'empêche, il faut que je sois forte, il faut que je lui dise ce dont j'ai envie et que j'accepte de renoncer s'il n'est pas capable de me l'apporter. Je suis prête à faire des efforts, mais seulement si notre relation ne m'apporte que du bonheur, ou presque. Même s'il y a des moments durs, je serai capable d'être heureuse. J'ai décidé que j'avais le droit, à 20 ans, d'avoir envie de n'attendre de quelqu'un que des moments doux, positifs, agréables et heureux. Je ne suis pas avec quelqu'un pour le meilleur et pour le pire. Du moins pas encore.

J'ai tellement hâte d'être demain, je me languis tant de lui malgré tout ! Il me manque. Je serai capable de dire ses mots toute la journée quand il n'est pas là. J'ai l'impression que j'ai un énorme panneau sur la tête avec écrit "Sans lui je ne suis rien". Oui, c'est sûr que vu comme ça, on se demande comment je vais bien pouvoir faire si nous nous séparons...

Vincent&Angéla - Maman&moi

18 Octobre 2010 à 20h06

Aujourd'hui au supermarché, j'attendais mon tour à la caisse et il y avait un homme au téléphone devant moi. Il devait avoir 35 ans, et il parlait tellement fort que j'ai été obligé l'entendre...
Il disait : " T'as bien montré tes seins à tout le monde en faisant ta garce, je suis tellement déçu de toi..."
"Ben, vas-y rammène le moi ton copain, je débarque à Paris, et je vous démonte le portrait à tous les deux avec une batte !"
Bref, il était odieux, il me faisait un peu peur, surtout que l'unique chose qu'il achetait c'était un flash de whisky...
Bon, tout se passait relativement bien jusqu'à ce qu'il se tourne vers moi en sortant un CD de sa poche et me dise :
"- Excusez-moi de vous déranger, est-ce que vous pouvez lire le tire s'il-vous-plaît ?
- *lecture du titre*
- Oui, c'est cela, elle s'appelle Angéla, c'est elle qui me l'a offert vous savez. C'est de la très belle musique..."
Il se retourne de nouveau vers moi après quelques mots à la-dite Angéla :
"- Je suis désolé de vous avoir dérangée, je m'appelle Vincent au fait, et vous ?
- Ca ne vous regarde pas !
- Vous avez tout à fait raison !"
Je ne vous parle pas du regard des nombreux autres clients sur lui et sur moi, ni de la main de la caissière sur le téléphone prête à appeler je ne sais quel vigile, encore moins de mes joues couleur pivoine...

Il a finit par s'en aller après avoir bredouillé une ou deux excuses de plus à mon égard.
Et je me suis dit, pourvu que jamais ni Cyprien, ni moi ne devenions comme ça... Abimés par l'amour, devenus fous... Peut-être qu'il avait déjà des problèmes avant Angéla, mais, il m'a fait l'effet d'un homme incapable de se défaire d'un personne. Il se faisait du mal et il voulait lui faire du mal. Je me le suis imaginé retournant dans sa voiture et vidant la moitié de sa flasque avant le déjeuner... C'était vraiment pathétique et cela m'a fait me rendre compte de la chance que l'on a d'être sain d'esprit. D'être bien dans notre peau, ou du moins d'être encore capable de raisonner sur nos situations, de prendre des décisions.

Parfois je me dis que je pourrais très bien devenir comme ça si je n'écoutais pas ma tête parfois ; je sais très bien que je serai toujours capable de prendre du recul sur les choses ; mais la seule chose qui me chagrine c'est que malgré cela, je suis toujours en train d'attendre confirmation que ce que je fais est bien. De ma mère surtout. Du coup je n'ose rien d'incroyable.
Je voulais postuler pour devenir assistante pendant 9 mois en Angleterre dans une école très prestigieuse l'année prochaine. C'est sûr que la sélection sera dure mais qui ne tente rien n'a rien. Le seul hic, c'est que si je pars, j'aurai beaucoup de mal à poursuivre mon master en même temps, le mieux serait donc que je ne m'inscrive pas à la fac l'année prochaine et que je ne me consacre qu'à l'assistanat. Surtout que cette école rémunère les étudiants en plus de les loger et de les nourir ! Et je n'ai jamais redoublé alors pour un an... Tout était donc relativement clair dans ma tête jusqu'à ce que j'en parle à ma mère et qu'elle me fasse comprendre qu'elle n'était pas trop pour cette idée de perdre une année... Du coup j'hésite !
C'est sûr, que va devenir l'univers si Nev sort du chemin bien propre et bien droit qui lui est tout tracé ?!