Je suis dégoutée...
Hier, on avait un repas à faire chez les parents de mon compagnons.
J'angoissais énormement. A savoir que jusqu'il y a quelque mois, j'adorais aller chez eux etc.
Mais il y a quelque mois justement, son père s'est confié à mon compagnon, lui disant que lui il ne laisserait pas sa femme lui parler comme moi je le fais. Que si chez moi c'est un bordel c'est sa faute à lui, qu'il doit me faire obéir etc. Qu'une femme doit obéir à son mari.
Qu'il lui a trouvé un joli appartement (notr epropriétaire est une proche connaissance à mon beau père), une jolie voiture (collègue du beau père qui s'en separait), un mignon petit chat (oui notre chat on l'a trouvé au fond de leur jardin, une chatte à moitié sauvage y avait élue domicile avec ses chatons), et que maintenant il ne lui restait plus qu'a trouver une nouvelle copine.
Plein d'autre petits choses pas très gentilles, comme quoi chez moi ca pu (j'avais juste un jour allumé une lampe bergé , avec parfum poire grand mère, ca sent super bon, ben lui quand il est venu a dit que "c'etait bizarre" et après en privé il a dit a toute la famille que ca puait, bref). Non mais plein de choses sur le fait que je ne fais pas bien la cuisine, que je tiens mal ma maison. Quand je cherchais un emploi j'étais limite une fainéante pour lui. Quand je racontais mes histoire dans la télévente, il se moquait de moi, genre "elle raconte que des conneries", quand j'ai travaillé en helpesk pour mon employeur actuel, je ne compte plus les fois ou il raconte que mon boss est un voleur etc etc etc etc.
Quoi que je fasse, ou dise cela n'ira jamais.
Peut etre que mon copain n'aurait pas du me rapporter toutes ses paroles , mais juste après cela je le voyais mal, pas bien, il avait un truc à me dire et il m'avait répété ces "gentilles" choses.
Bref, en allant au BBQ samedi chez les beau parents, je faisais à moitié la gueule, vous trouverez cela très très étonnant hein.
Puis, j'étais accoudée à une echelle, pendant que je regardais le père et les deux fils, en train de clouer le toit d'un abri de jardin. Il y eu le "E. L'echelle n'a pas besoin de toi pour sécher" et paf, il me prend l'echelle, donc finalement je reste debout.
Puis il se retourne vers mon compagnon et lui dit ; " la prochaine fois tu l'a laissera à la maison, qu'elle soit là ou en train de dormir chez vous, c'est pareil pour nous"... et la, vous voyez, j'ai eu comme une douche glacée.
J'ai mordu ma lèvre inférieure, j'ai croisée les bras, et je me suis mise a marcher à grand pas tête baissée. J'avais les larmes qui commencait à couler.
Mon compagnon m'a rattrapé arrivée à la salle à manger, je lui ai supplié de partir, mon copain m'a dit qu'il ne pouvait pas car ils avaient prevus à manger pour nous etc.
Il m'a serré contre lui en me disant de me calmer, et m'a redemandé plusieurs fois si ca allait.
Non cela n'allait pas.
On s'est assis sur le canapé , je séchais mes larmes dans le col de son tee shirt.
Au bout de 5 minutes de discussions à voix basse, son père est arrivé en lui demandant pourquoi il n'était plus dans le jardin pour l'aider.....
Mon compagnon l'a regardé droit dans les yeux en lui disant que lui et la psychologie ca faisait deux.
Et la grosse dispute entre le père et le fils éclata.
le père lui a dit des horreurs, il lui a dit qu'il devait faire un choix, soit entre son père qui restera toujours son père ou le reste. (c'est à dire moi).
Bref, à travers mes larmes j'ai expliqué mon desarroi pour ses paroles ou toujours il m'excluait ou marquait sa joie dans mon absence ou mon remplacement.
Son père lui a dit des trucs .... que s'il franchissait le seuil de la maison maintenant, ca serait surement pour leurs enterrements respectifs qu'ils se reverront.
Qu'il devenait trop con, qu'il devenait trop "francais" (super la touche, à savoir que je suis la seule francais de leur entourage donc en gros je deteins en connerie sur mon copain).
Mon copain le fixait toujours ne sachant pas quoi faire, je voyais aussi ses larmes dans le coin des yeux et son menton trembler, mais c'est mon parti qu'il a choisit.
Et moi je pleurait en silence contre son épaule.
On est resté là pendant de longues minutes.
Le beau père est reparti au fond du jardin faisait semblant de nous ignorer.
La belle mère, a tenté de comprendre pourquoi ce malaise.
Elle m'a dit que c'est parce que je ne connaissais pas bien mon beau père. Que je ne devait pas prendre personnellement ces remarques. Qu'il dit très souvent des choses pas gentilles, mais que cela fait parti de sa personnalité, et qu'on ne peut pas le changer.
C'est là où je ne suis pas d'accord.
Si il avait été une femme, on aurait dit de lui qu'il serait une langue de vipère, une personne médisante répendant rumeur et méchanceté contre les autre, qui juge ce qui ne le regarde pas.
Mais non, c'est un homme, donc on dira de lui que " c'est son caractère", ou encore " on ne peut pas le changer , c'est sa personnalité " , "les autre sont trop sensibles pour le comprendre correctement "
Suite au chantage "si tu pars maintenant on ne se reverra plus jamais" vous vous doutez bien qu'on n'est pas partis. Je n'avais pas envie d'infliger une telle cassure à mon compagnon.
Je peux juste dire que mon mascara à coulé en silence le long de mes joues, et que j'ai tenté de faire comme si je regardais "plus belle la vie"
Bref, aujourd'hui j'étais comme un zombie. Je me sens super faible et fatiguée. J'ai les yeux qui n'arrivent pas à rester ouverts facilement. J'avais les yeux qui brûlaient.
Je pense que j'ai encore une baisse de tension.
Cela m'arrive après de grosses sensations.
Mais le seul truc de positif dans cette histoire , c'est qu'il ai pris mon parti, qu'il est ma famille, mon compagnon de la vie, et qu'il n'a pas hésité à prendre ma defense et me protéger, contre sa propre famille.
Je l'aime, et je l'aimerai toujours.