L'amoureuse

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Archive du journal au 27/03/2011.

Sommaire

28 Février 2011 à 21h23
N - Quand les sentiments ressurgissent
10 Mars 2011 à 23h06
Q - suis moi je te fuis, fuis moi je te suis.
10 Mars 2011 à 23h17
B - Disparais.

N - Quand les sentiments ressurgissent

28 Février 2011 à 21h23

Je pensais ne plus l'aimer. On a fait tant de conneries, enfin moi j'en ai fait tellement avec lui. Des conneries regrettables, gênantes. Je pensais qu'après tout ce qu'il m'a fait subir, tous ses coups bas, ses mensonges, ses débilités imcomparables... Je pensais m'être faite à l'idée que c'est un con obsédé et que je ne l'aimais plus.
Lui et moi ça n'a jamais marché, il n'a jamais su que je l'aimais. Et même si il l'a su, je l'avais persuadé du contraire. Il ne sait pas, il ne se doute même pas. Et moi non plus, je ne m'en doutais pas. Jusqu'a aujourd'hui.
C'était tellement parfait, ça me fait tellement rêver, ça me fait tellement mal. Je pense qu'en deux ans jamais nous n'avons été aussi proches, jamais entre nous le courant ne passait si facilement qu'aujourd'hui. Jamais je ne m'étais sentie aussi bien avec lui.
Comme chaque lundi, je l'ai vu. Le lundi ne signifiait rien pour moi avant, maintenant j'ai hate, hate d'être lundi, hate de le voir, lui parler, l'embrasser..
Il m'a prise dans ses bras, ça m'a fait tellement de bien, des calins comme ça j'en veux tous les jours sans arrêt. Je l'ai serré contre moi, ça m'a procuré tellement de bien, j'ai ressenti tellement de choses.. Et ensuite, bisous dans le cou, caresses dans le dos, frissons et il m'a embrassée. Ce n'est pas la premiere fois, mais à chaque fois, c'est tout comme. Il est clair qu'autrefois, ça m'aurait fait beaucoup plus d'effet. A l'écpoque ou j'étais complètement raide dingue de lui, je me serais fait des films. Je serais en extase et je me dirais que je l'aime et qu'il m'aime et que youpiii.
Mais ce n'est pas le cas, aujourd'hui.
Aujourd'hui nous sommes juste deux amis, qui s'amusent de temps en temps.
Deux amis intimes, dirais je. Meme si jusqu'a maintenant, il n'y a rien eu de vraiment sérieux entre nous. Enfin, ça dépend de ce que l'on appelle sérieux.
Jamais il ne connaitra mes sentiments, et c'est beaucoup mieux comme ça.

Q - suis moi je te fuis, fuis moi je te suis.

10 Mars 2011 à 23h06

C'est plus comme avant. Tu ne me parles plus autant, tu ne t'intéresses plus a moi. Tu te déconnectes quand je suis la.
Je préférais avant, avant que tu ne décides de me nier. Quand on se découvrait petit a petit. J'ai bêtement négligé tous tes signaux, je me disais que je ne voulais pas. Et puis je sortais de ma rupture avec B, la plaie était encore trop grande, trop fraiche. J'avais encore trop mal. J'ai toujours mal, mais plus autant. J'aimerais que cette plaie tu m'aides a la guérir, mais je pense que c'est mort.
Je suis heureuse que tu sois revenu a moi, oui. Te reparler me fait vraiment plaisir. Mais ce n'est plus comme avant.
Mon coeur s'excite toujours autant quand tu viens me parler, oui, j'ignore d'ailleurs pourquoi. Mais de ton coté, c'est froid.
Et si tu étais revenu juste pour H ?
Oui, elle t'aime toujours et tu le sais. Tu veux la rendre jalouse ?
Après tout, on me l'avait dit. On m'a dit "Q, de toute façon, c'est un baiseur". Oui, on me l'a dit. Mais moi je ne te connais pas comme ça. Moi je t'ai connu gentil, je t'ai connu drôle, romantique, simple, mignon. J'ai pas connu le baiseur qui se tape tout ce qui bouge, et je ne désire pas le connaitre. Cache le moi, fais semblant. Aumoins fais semblant.
Je sais pas ce que ça donnera, toi et moi. Enfaite, ça ne donnera rien, je le sens venir. Ce petit Nous, il existera quelques semaines, quelques moi, mais c'est tout ... je le sens.

B - Disparais.

10 Mars 2011 à 23h17

Je veux que tu t'en ailles. Je veux ta mort, te voir souffir, autant que moi. J'ai été faire un dépistage par ta faute. Ben ouais, on ne sait jamais. On ne sait jamais que tes petites asiatiques de mes deux elles aient quelque chose. On ne sait jamais.
De ta faute j'ai peur, j'ai mal, je pleure, je ris, je me rappelle, je pleure, je hurle, j'ai mal. Pourtant ça fait 6mois. Six mois que toi et moi c'est terminé. Six mois que j'ai mal. Tu me manques, je me dois de l'admettre. Je te hais autant que je t'aime. Je t'aime plus que je te hais. C'est du n'importe quoi. Tu vois ? Tu vois ce que tu me fais ? Tu n'es meme pas au courant. Tu ne marles plus, ça fait six mois. Je n'existe pas, t'en as rien a foutre. Ben oui, je ne suis qu'une parmi d'autres. Une conne que t'as baisé et que t'as laché parceque t'en as eu marre. Une conne qui a cru. Trop cru en quelque chose d'impossible.
Tu étais le premier. Premier calin, premier baiser, premieres caresses, premiere fois. Je te faisais confiance.
Après deux mois, t'es venu me parler de routine. Tu te fous de ma gueule ? T'aurais pu trouver mieux comme excuse. Hadicapé.
Je te déteste, je te hais, je veux ta mort. Je veux que tu souffres. Je reve de te voir revenir en rampant. Te croiser en ville, être splendide, t'en fare baver, te faire regretter tes sms bidons. Te faire regretter de m'avoir perdue.
J'ai l'air conne. J'ai 17ans, on ne dirait pas. J'ai l'air d'une gamine amoureuse de six ans, je raconte de la merde. Mais putain tu me manques.
J'ai l'embarras du choix, N, Q, A etc .. Mais non, je te veux toi. Je veux mon B, reviens. A&B, B&A, qu'est ce qui n'allait pas ? C'était parfait, tout allait a merveille. Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprendre, je veux que tu me reviennes. Comme par magie, par miracle, après 6mois. Je veux te manquer. Je veux que tu veuilles me revoir, m'enlacer, m'embrasser. Je veux te manquer.