La légende que tu étais

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 22/10/2011.

Sommaire

19 Octobre 2011 à 20h44
Avec toi, sans toi
19 Octobre 2011 à 20h58
Je suis ici
19 Octobre 2011 à 21h11
Les 3 étapes
19 Octobre 2011 à 21h16
La suite

Avec toi, sans toi

19 Octobre 2011 à 20h44

Avec toi, j’ai appris ce que c’était une vraie dépendance.

J’ai appris à m’inquiéter pour une autre personne.

J’ai appris la signification d’une chandelle, de la flamme qu’elle dégage autour d’un feu, d’une table à manger, d’un bain moussant et d’un lit douillet.

J’ai appris ce que c’était l’insomnie volontaire à te regarder rêver dans un sommeil profond.

J’ai appris à te regarder dans les yeux et t’espérer le faire à ton tour.

J’ai appris ce que c’était la vie parsemée de couleur.

J’ai appris tranquillement à faire l’amour avec passion, à transmettre mes sentiments à travers mes gestes, sans jamais pouvoir comprendre les tiens.

Sans toi, j’ai appris à écrire.

J’ai appris la signification d’une flamme qui s’éteint à bout de souffle.

J’ai appris ce que c’était l’insomnie sans t’avoir pour me faire rêver.

J’ai appris la jalousie que je redoute jour après jour.

J’ai appris que mon inexpérience était probablement ce qui a créé le froid entre nous deux.

J’ai appris à vivre dans un monde en noir et blanc.

J’ai appris à vivre avec une dépendance.

Je suis ici

19 Octobre 2011 à 20h58

Je suis ici, sur le bord de l’eau que je déteste tant. Cette vue me rappelle constamment les mauvais moments que j’ai passé avec toi.

Ce soir, nous allons nous expliquer encore une fois. Probablement, encore une fois, sans y trouver de solutions. Ce qui va nous forcer à nous dire au revoir pour une dernière fois. Il y a un an, j’avais trouvé une solution, exactement comme celle que j’ai trouvée hier soir. Cette solution a été prouvé comme étant efficace mais le couple en question doit être ouvert à recevoir de l’aide. Nous aurions pu en faire une tentative sans l’aide d’un psychologue/sexologue mais, il y a un mois, tu disais faire les démarches pour consulter. Bien-sûr, aucun rendez-vous n’a été prit. Alors, seulement t’expliquer cette solution, les démarches à suivre, te ferais paniquer et tu refuserais. À tes yeux, j’ai l’impression que tu es inconsciente que chaque couple à ses problèmes et qu’un problème ne peut être réglé. La solution nécessite de l’amour l’un envers l’autre. Aujourd’hui, je ne la vois pas cette amour entre nous deux. Nous avons attendu trop longtemps et c’est ce qui a créé un trop grand froid entre nous deux pour qu’il y ait une réussite.

Je suis un soi-disant écrivain et un écrivain écrit ses sentiments négatifs la plupart du temps parce qu’ils sont ses inspirations. Tu as fini par être mon inspiration d’une manière que je ne le souhaitais pas.

Avec cette enveloppe se trouve un résumé de notre histoire. Je croyais l’avoir terminé il ya un peu plus d’un mois mais, tu es venus en rajouter sans avoir que je ne l’ai vraiment accepté. Je me suis laissé avoir par une influence. C’est ridicule tout ce que j’ai pu écrire à propos de toi. Ce qui est encore plus ridicule, c’est que je tiens toujours à ce que tu le lis. Tu remarqueras qu’il y manque des passages, des bons comme des mauvais. Je ne voulais tout simplement pas m’éterniser sur cette histoire. J’avais simplement le besoin d’écrire afin de le relire à mainte reprise. Lire une histoire me fait réfléchir et imaginer. Cela dit, l’imagination la plus claire que j’ai pu avoir, venait de toi. Et dans chacun des livres que j’ai lus, le nom du personnage se transformait par le tien.

Je suis incapable de trouver une fin pour cet écrit même si j’ai du la retranscrire sur ordinateur. Sache que chaque texte que j’ai écrit dans le passé se terminait par un témoignage de mon amour pour toi. Aujourd’hui, je n’en suis pas vidé mais, je n’en vois plus l’intérêt…

Les 3 étapes

19 Octobre 2011 à 21h11

J’ai déjà entendu dire qu’il y avait 5 étapes personnelles qui suivent une rupture amoureuse. Pour une personne comme moi, il n’y en que trois. Je ne leur ai jamais trouvé un nom spécifique comme les scientifiques d’aujourd’hui mais je sais les identifier.

Lorsque tout se termine, on ne parle plus. On se renferme sur nous-mêmes soit à l’aide d’alcool, de drogue ou, tout simplement, de musique. La musique est source de réconfort, de confiance, de joie. En rupture amoureuse, elle est source de détresse psychologique et une très bonne source de tristesse. On écoute, et les paroles nous transpercent jusqu’à que notre imagination nous donne l’image de dévoiler ces mots à la personne que nous aimons et qui nous manque terriblement. Pendant les jours qui suivent la rupture, on s’en remet tranquillement. On se met à aller au travail et on reprend un peu le «beat» de vie. Mais à chaque soir, après avoir passé une soirée avec les amis – et ce, sans trop jaser -, les larmes coulent le long de notre visage. Notre concentration a perdu la carte, les seules pensées que nous avons appartiennent à elle, celle qui ne répond pas à notre appel de détresse, celle qui est incapable de ressentir la télépathie qu’on tente tant bien que mal à lui envoyer, pour qu’elle puisse nous venir en aide contre le corps qui s’effondre en vous comme un édifice condamné à sa destruction.

- The Rolling Stones –Angie

Par la suite, on en vient à la plus longue période. Celle, lorsque tranquillement, on se reprend vraiment en main. On découvre de nouvelles choses, de nouvelles musiques, on rencontre de nouvelles personnes qui semblent absolument incomparables à elle, celle qui nous manque, de temps en temps. Plutôt à chaque jour mais on se tient le dos bien droit. Souvent, on s’effondre à l’idée qu’elle n’est toujours pas à nos côtés. On s’imagine souvent qu’elle revienne, et qu’elle nous dit tout ce que nous avions toujours voulu entendre, jusqu’à ce que çà nous frappe encore une fois, elle n’est plus là. On regarde droit devant soi et on se dit qu’on va passer au travers. On s’occupe de toutes les manières possibles afin de se sentir vivant, mais en solitude. La solitude nous embrasse à bras grand ouvert. Nous, on se laisse bercer par celle-ci parce qu’elle est la seule qui accepte et comprend notre situation.

- Jay Malinowski – There’s a light

On retrouve le sourire. On entreprend les plans que nous avions laissés de côté pendant quelques mois, voir quelques années. Et quelque fois, encore, elle est là. Dans nos pensées. Dans notre passé qui semble encore si proche du présent. On ne l’oubli pas. Elle reste enfermée avec nous derrière notre mur de brique que nous avions construit afin de ne pas se faire mal. Après un certain temps, elle crie aussi fort que nous pour en sortir, pour démolir se mur qui enrobe un cœur qui a tant à offrir même s’il appartient toujours à elle, celle qui l’a forgée.



- David Gray – This year’s love

La suite

19 Octobre 2011 à 21h16

C’est intéressant le syndrome de la page blanche. Sur une feuille, c’est un peu plus délicat. J’aime pas beaucoup quand un texte est plein de grabuges. C’est pas propre… tandis que sur un ordinateur, je peux effacer autant que je le désire, jusqu’à ce que je trouve le bon mot ou la bonne tournure de phrase. Et peu importe ce que j’écris, vous allez porter un jugement. Qu’il soit positif ou pas, je l’accepterais. Que le texte soit maussade, dépressif, informatif, ou joyeux, j’aime les partager. Je suis heureux et fier de les avoir écrits, dans le passé comme dans le présent.

J’ai passé à travers les années qui ont suivi ma blessure en skate avec la tête haute, j’ai passé à travers une dépression, comme beaucoup d’monde. J’ai passé à travers la solitude que la perte d’un être cher peut amener. J’ai passé à travers des ruptures amoureuses comme tout le monde. Le fait d’avoir surmonté ces épreuves donne une histoire à raconter, à essayer de les faire comprendre et imaginer aux autres. À faire en sorte que mes histoires et mes pensées créent l’image d’un personnage à vos yeux. Un personnage que vous lisez à la première personne, que lorsque vous terminez un paragraphe, votre propre histoire transforme celle du personnage. C’est pour cette raison que j’aime tant lire. Un écrivain raconte un moment tellement semblable au nôtre que vos souvenirs se dévoilent devant nos yeux.

Et lorsque j’écris des textes qui ne dépassent même pas une page, je m’efforce à ressentir exactement le même sentiment qui m’a envahi au moment de l’évènement. Je peux aussi, tout simplement, me rappeler chaque mouvement et chaque réaction survenue à ce moment. Dans ces fois-là, je me place comme figurant, et j’essaie de décrire ce que je vois. Alors, j’en déduis que je souffre d’une maladie mentale communément appelée multi personnalité. J’adore!

Je rêve un jour que je voyagerais tous les étés parce que je serais enseignant au secondaire. Je rêve qu’un jour, je grimperais les plus hautes montagnes. Je rêve qu’un jour, je tomberais amoureux. J’aime bien être amoureux… c’est l’fun jouer la «game» de l’amour! Un jour on est heureux et l’autre, on est déçu, et d’autre, on est heureux, et çà continu longtemps! Je rêve qu’un jour, je publierais mon premier roman. C’est long écrire un roman parce qu’on ne veut pas être comme tous les autres. Les autres, on dit souvent qu’ils ont fait de la merde comme premier roman. Moi je veux être fier de ce que j’écris, et je veux que mes amis soient fiers de connaître quelqu’un qui trouve chaussure à son pied dans l’écriture lorsqu’ils auront lu ce livre en question.

Et c’est çà la 4ième étape d’une rupture amoureuse. C’est rêver de tout plein de choses qui sont possibles. Des choses qui prennent du temps à bâtir, mais que nous sommes fiers d’entreprendre les travaux. Je suis fier de dire que j’en suis rendu à la moitié de mon roman, que bientôt, je vais atteindre la 5ième étape. L’accomplissement et le nouvel amour.