Cher Jojo

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 30/08/2012.

Sommaire

Elle

22 août 2012 à 19h52

C'est fichu. On va passer de l'alerte orange à l'alerte rouge, et pour la première fois de ma vie je hais le mauvais temps. Demain j'avais une visite chez l'ophtalmolo pour enfin me débarrasser de ces lunettes aux verres abîmés.
Ce matin, je me suis réveillée ( tard il faut le préciser, je me suis enfin rendu compte que nous étions en vacances, des vacances qui allaient se terminer bientôt) avec une odeur de boue mélangée aux défections des chèvres dégueulasses. Il avait plu, mais pas comme si nous étions en vigilance orange. C'est ce que j'aime pas avec la météo: il vous dise qu'il va pleuvoir des cordes alors que vous vous retrouvez avec un gros soleil pour pouvoir bronzer.
Bref, je m'étais tranquillement installée dans ma chambre pour pouvoir narrer une vie, ma vie, la fenêtre ouverte avec l'odeur de "campagne" infâme, quand j'ai entendu les crépitements d'un feu. C'était surement l’œuvre de mon père. Et grâce à lui j'ai du fermer ma fenêtre pour pouvoir ne pas respirer les fumées toxiques. Je ne sais pas pour vous, mais si j'avais été la voisine de personnes qui n'arrêtaient pas de brûler un tas truc, j'aurais déjà appelé la gendarmerie. Mais bon en Guadeloupe vu que tout le monde fait des boucans (c'est comme ça qu'on les appelle ici)...

Une fois un feu à mal tourné. Ça s'est passé il y a quelque temps ( je ne suis pas douée pour ce qui est de la mesure du temps). C'était près de chez moi. J'étais sortit sur la galerie à faire je-ne-me-souviens-plus-quoi, quand j'ai constaté qu'il y avait plein de trucs noirs qui flottaient dans l'air. Des petits bouts de papiers cendrés. J'en ai pris un, je l'ai frotté entre mes deux doigts qui sont devenus tout noir. Rapidement, il y en eu plein partout. J'ai appelé ma mère. On se demanda de un, qui avait fait ce boucan , et de deux, d'où il venait. De la gauche ou de la droite. De la gauche. En fait, si on avait cru que le feu était tout près, il n'était pas si près que cela. Au bout d'une dizaine de minutes ( alors que ma mère se plaignait avec les autres voisins de l'origine du feu) on vit passer un camion de pompier. Un incendie... créer par un feu que le vent avait propagé. Il faut faire attention avec ces choses là, heureusement qu'il n'y a eu aucun blessé ni aucun mort. La maison du type quant à elle a été emportée par les flammes...

J'en ai plus que marre que les membres de ma famille se croient permis "d'entrer" sans prévenir dans ma chambre. Parfois j'ai l'impression d'être plus civilisé qu'eux et de devoir les apprendre les bonnes manières. Depuis un certain temps, étant donné que la poignée de la porte de ma chambre avait un problème ( la porte se bloquait et je pouvais rester coincée) j'ai du enlever l'enlever, me privant de toute intimité. En attendant d'acheter une nouvelle porte, je dois supporter mon frère qui ouvre la porte avec fracas pour se vautrer sur mon lit que je venais de faire et me dire: "J'attends l'ordinateur", rien que cela...
Pour vu que j'ai un ordinateur pour moi toute seule. J'en ai marre de partager. De plus, avec des gens voraces et égoïstes. On ne peut pas être gentille avec des gens qui profitent de vous. Ici, même si je grossis un peu, c'est une guerre permanente. Bon, passons...

Ce n'est pas la première fois que j'écris un journal. Je ne serais compter le nombre de fois que j'ai tenté cela sur papier. Une dizaine tout au plus. C'est amusant de relire ce qu'on écrivait lorsqu'on était gosse, on se rend compte que nos soucis était bien insignifiant comparé à ceux qu'on a maintenant.

Entre Elle ou moi, qui suis-je? Hier avant de plonger dans le sommeil et après avoir englouti mon cinquième biscuit, je me suis promise d'être Elle, la fille que je rêve d'être.
Elle m'est parvenu quand j'ai entamé à écrire des lettres ( soi-disant anonymes) à mon ancien prof de français. J'ai toujours pensé, et pense toujours, que c'est lui qui m'a poussé vers la voie de l'écriture. Lui qui m'a encouragé... Lui.
Je l'avais eu pendant deux ans, de la cinquième à la quatrième. J'étais obnubilée ( et suis peut-être toujours, d'une façon moins forte) par lui. A chaque fois que je le croisais dans les couloirs du collège, je baissais les yeux. J'étais dans ce stéréotype de l'adolescente éprise par son prof. Même si je ne voulais pas me l'avouer à moi-même.

Lorsque j'ai appris que je ne l'aurais pas en troisième, je me suis dit que c'était finit. Je n'avais pas pu lui dire combien il avait contribué à la formation de mon Moi.
La prof de français que j'ai eu cette année était bien, mais M.B me manquait. Il était tellement dynamique pendant ces cours, tellement souriant, tellement comique...

Vers la fin de l'année ( il y a à peine trois mois), j'ai eu une l'idée la plus idiote de toute ma vie: lui écrire une lettre. Une lettre qui sous-entendait que je le remerciais pour ces deux années merveilleuses. Je voulais que cette lettre soit anonyme, donc j'ai signé "Elle", avec une petite définition pour dire ce que "Elle" représentait pour moi. "Elle" représentait une fille plus audacieuse, ai-je avoué dans ma troisième lettre.

J'avais dans l'espoir qu'il reconnaisse que j'étais l'auteur de cette première lettre. Mais je n'ai eu aucune réponse alors, la semaine d'après, je lui ai envoyé une seconde lettre.
C'est alors que ma prof d'histoire m'a posé la question, celle que j'attendais que M.B me pose: " Est-ce que c'est toi qui a écrit ces lettres?" Il lui avait confié tout, lui avait même montré mes lettres..
J'ai nié mais j'ai su plus tard qu'elle ne m'avait pas cru et que elle et M. B pensait que c'était moi. Alors pourquoi n'était-il pas venu me le demander directement? Ma prof d'histoire m'a dit, pas de manière directe, "de ne pas troubler vos professeur".
Malgré cela, la semaine d'après, j'ai mis dans son casier une troisième et dernière lettre. Une lettre d'excuse, signé "Elle".

Depuis ce personnage que je me suis inventée de la fille parfaite, Elle, me hante. Spécialement hier, lorsque je me suis rendue compte que je touchais le fond en ce qui concerne la nourriture. C'est pour ça qu'aujourd'hui je commence une nouvelle vie, du moins une nouvelle façon de vivre, celle d'une fille épanouie, belle et mince.

Elle

Aimer

23 août 2012 à 0h28

A vrai dire, à chaque fois que je le vois, il m'émoustille. Ce genre de types, ouais... Plus vieux et pervers...
Je ne sais pas ce que j'ai avec les types plus âgés que moi. Ils ont ce regard, pénétrant parfois, ce regard qui laisse tout deviner.
Ils sont à la fois hypocrites et rusés. C'est sûr que quand ils ont l'habitude d'approcher les minettes ( enfin quand je dis "minettes" elles ne sont pas si petites que ça)...
Je sais que je n'ai qu'une seule chose à dire, ou à faire, pour me retrouver dans le lit de E, ou de F, celui qui est appelé F le chat.
E habite dans mon quartier. A chaque fois qu'il passe devant chez moi, nous échangeons des regards appuyés.
L'autre jour, alors que j'étais dans un magasin avec mon père, il m'a croisé et m'a frôlé discrètement la jambe droite.
Bon ce n'est pas si extraordinaire, mais je connais ces intentions.
Je n'imagine pas ma première fois avec quelqu'un que j'aime, car celui que j'ai vraiment aimé est un type trop bien et trop "moral" pour commettre se genre de choses avec une adolescente. Et je ne me vois pas aimé quelqu'un pour l'instant.
Ai-je déjà vraiment aimé au fait?

Aimer II

23 août 2012 à 16h50

Je me pose la question de savoir si j'ai jamais vraiment aimé quelqu'un, car je n'en ai pas le moindre souvenir. Tout ce dont je me rappelle, c'est ces histoires d'enfants, ces amourettes qui prennent tellement d'importance à nos yeux, mais qui en fait ne sont que des balivernes de gosses qui veulent faire comme les adultes.
Si désirer c'est aimer, alors j'aurais déjà aimé. Mais aimer, l'Amour avec un grand A, celui qui est temps idéalisé dans les films, je ne l'ai jamais connu. Même ce qui s'en approche: l'Amitié, le lien mère-fille. Je n'ai jamais été bonne pour me faire des amis et, d'une façon, je m'en fout complètement. Quant à ma mère, j'ai vraiment essayé de lui montrer que je l'aimais, mais à chaque fois elle me rabrouait. Et un jour lorsque je lui ai demandé si elle m'aimait, elle m'a répondu: " Quel parent n'aime pas leur enfant?"
J'ai cru que le sol allait s'effondrer sous mes pieds. Je me suis sentie moins que rien. J'ai envie de leur prouver, à tous, quelle est ma vrai valeur. Pour qu'ils m'admirent et pour qu'ils m'aiment. Mais comment? Par la notoriété. Lorsque vous êtes connu, bizarrement les gens veulent devenir votre ami. Et parce qu'il vous connaissait lorsque vous étiez encore dans l'anonymat, il se sente plus proche de vous.
Un jour je serai reconnue, mon visage apparaîtra dans un article du France-Antilles, je serais interviewé dans le journal de vingt heures.

Donc, pour moi, l’amour passe par l'admiration. Et c'est peut-être vrai, car la seule personne que j'ai vraiment aimé était fonctionnaire. Je l'admirais pour son travail, son charisme, je peu dire aujourd'hui que je l'idéalisais un peu. Qu'importe, je suis toujours fascinée par lui et j'ai une forte envie de le revoir. Rien que pour.. l'admirer.

"Il est temps que tu aimes, me souffle un voix intérieur, une vrai personne."
Une vrai personne? Pourquoi? Jusqu'ici j'ai aimé de fausses personnes? Non. En fait, je crois que j'ai beaucoup enjolivé. Je me suis faite une image d'une personne qui n'était pas l'exactitude vérité.

L'amour ce n'est pas mon fort et je commence à me voir plus tard seule mais heureuse dans les bras réconfortant de l'écriture, exilée aux États-Unis. Il n'est pas possible d'avoir de l'ambition sans avoir de rêves, de but. Et moi, mon rêve il est tout fixé. Seulement le travail est de rigueur. Et tant pis pour l'amour, tant pis pour l'amusement, tant pis pour mon frère qui me dit que je "travaille trop". Il me faut de la discipline, pour parvenir à mon but: finir mon roman. Un roman qui fera sensation ici.
De plus, pour parvenir à mon rêve de partir aux États-Unis, il faut déjà que j'apprenne à parler la langue.
Les gens qui travaillent dur sont les plus susceptibles de réussir.

Qu'attendais-je?

24 août 2012 à 5h22

J'apprécie vraiment ce site. Mais peu à peu je me suis rendue compte que j'écrivais pour être lu. Or pour pouvoir être honnête déjà avec moi même, je dois écrire pour moi, d'une façon directe et précise sans vouloir enjoliver tel ou tel acte, sans pour autant dramatiser.
Donc, demain, j'écrirais pour moi seule.
Il est temps que je devienne égoïste.
Goodbye Jojo!

De la rigueur

27 août 2012 à 22h24

Après un petit break dirons-nous et au message d'une certaine personne, j'ai décidé de continuer à écrire sur ce journal. Parce que j'en ai vraiment besoin et envie. Il fallait juste que je laisse passer un peu de temps avant de continuer.
Ce chapitre est clos maintenant.

Un de mes professeurs avait une phrase bien à lui, sinon une devise:
- Un: travailler. Deux: Travailler. Trois: Travailler, disait-il en comptant sur le bout de ses doigts.

Il nous a gavé avec cela pendant toute l'année. Même si j'étais bonne élève, j'étais plutôt comme le reste de mes camarades à me reposer sur mes lauriers.
Aujourd'hui, je mesure toute la "grandeur" de ce qu'il voulait nous dire à l'époque. Ceci est une leçon de vie et j'avais les yeux embrumés pour le voir plus tôt. Travailler pour réussir: c'est ce qu'il essayait de nous faire comprendre. Ce donner à fond. De la rigueur, toujours de la rigueur. J'ai décidé que j'allais être rigoureuse dans mon projet. Et comme l'a dit Bernard Werber, il faut un minimum de rigueur pour pouvoir écrire un manuscrit.
Cela fera bientôt un an que je vis au milieu de mes personnages. C'est un peu long à mon goût mais nécessaire. Je ne veux pas écrire vite pour me retrouver avec un navet. Je veux aimer ce que j'écris et ça, c'est plus facile à dire qu'à faire.

Allumer le feu!

28 août 2012 à 5h02

Cette dernière semaine avant la "rentrée" ( fatidique rentrée) est l'occasion de me libérer l'esprit, purifier mon corps et mon âme. J'attends que ma cousine ait finit de me dire au revoir sur facebook pour désactiver mon compte. J'ai d'autre chose à faire que passer mon temps à trainer sur un réseau qui se trouve être anti-sociale.
Voilà c'est fait. Demain je passerais mon temps à jongler entre l'écriture et l'anglais. Mercredi, ma tante m'emmène avec ma mère et mon frère faire des achats. Je verrais bien si j'ai pris une taille, vu comment je me suis lâcher ces temps-ci. Mon ventre va péter un jour ou l'autre. Bon, demain je recommence la marche et les abdos. Cette fois-ci de façon intensive et je veillerais bien à ce que je mange. Légumes et grillades, miam...

Plus la rentrée arrive, plus je pense à lui. C'est troublant. J'ai l'impression qu'il ne quitte plus mes pensées. Le matin je me lève après avoir rêvé de nous.

Si ma vie était un film, ou un livre d'ailleurs, je crois bien que je jouerais le rôle de la fille obsédée par un mec qu'elle ne peut, d'une façon ou d'un autre, avoir. Mais quel est le mal de rêver? Rêver d'un péché est-il pécher? Je me pose la question. Si oui, alors je pèche tous les jours que Dieu fait. Je ne suis pas une fervente croyante et je ne vais pas essayer de convertir qui que ce soit, contrairement à ces vautours de Témoins de Jéhovah.

J'ai demandé à ma cousine de me dire si M.B, mon prof de français tant aimé, serait toujours au collège. Étant donné que je rentre au lycée cette année, je ne pourrais le croiser que quand je ferais "une petite visite" à mes profs de troisième pour dire comment le lycée se passe et blablabla. Il m'avait dit qu'il pensait enseigner dans mon lycée mais cela remonte à deux ans et je ne sais pas où il sera cette année.

Je me pose toujours la question de pourquoi n'a-t-il pas répondu à mes lettres? Je sais qu'il les a lus et à reconnu l'auteur, moi-même. Nos regards si prolongé, si troublant à la fin de l'année voulait-il dire quelque chose ? Peut-être qu'au fond, il est aussi timide que moi. C'est surement pour ça qu'il est si drôle: il cache sa timidité par ses blagues, ses attitudes. Un peu comme moi à vrai dire. Je me rend compte dès à présent que nous avons des choses en commun.

Il y aura-t-il des rebondissements pour cette année? Nos chemins se croiseront-ils comme d'autre fois avant?

Au fond de moi, au plus profond de moi, je savais qu'il serait mon examinateur, lorsque j'ai du passer mon épreuve d'histoire des Arts. Il avait été le surveillant de ma salle lors du brevet blanc et quelque chose me disait que le destin n'allait pas s'arrêter là. Quand j'ai découvert que c'était mon "juge" ( lui avec une autre femme mais surtout lui) j'ai été contente puis le stresse est monté. Finalement j'ai obtenue une note de 17/20, pas mal...

Il est tard. Enfin pas si tard que ça: 22:54, heure locale en Guadeloupe.

Aux infos ils n'ont pas arrêté de parler de Johnny. Savoir qu'une star avait été en Guadeloupe, une star de la carrure du grand Hallyday, était presque irréel. Quoi qu'il en soit j'espère qu'il va bien et que les examens plus poussés en Martinique montreront qu'il n'a rien de grave.
Je finis cette article sur lui. Et j'ai envie de crier, moi toute seule dans ma chambre avec le ventilo qui vrombit doucement tout près de ma tête:
" Allumer le feu! Allumer le feu!"

Le chien

28 août 2012 à 23h45

Il y a ces moments de grande déprime où je me demande ce que je fout sur terre. Je ressasse encore et encore des choses bêtes et sans importance. Je n'ai plus envie d'écrire, d'imaginer, ma tête est vide.
Je suis loin d'être Elle, en fait, je suis le chien.

Le chien se considérait lui même comme du caca chien, ce qui démontrait l'état ridicule dans lequel il se trouvait: même un chien vaut mieux que sa propre défection. Cependant il avait osé se rebeller, pas longtemps, face à sa maîtresse. Malheureusement, sur les menaces de celle-ci, il avait cédé. Il se rendit compte alors de la réactivité à laquelle il lui obéissait. Il se promit que tôt ou tard il quitterait cette maison et qu'après ça il n'aurait plus de mère-maîtresse. Maîtresse à deux visages. Suite à l'émission de toute une histoire, il c'était dit que c'était peut-être une perverse narcissique. Mais aujourd'hui le chien s'était rendu compte qu'elle était tout simplement colérique. Elle pouvait être douce comme un agneau quand elle avait besoin du chien, puis après devenir dans son état quasi quotidien d’insatisfaction, d'où la colère. Le chien avait pensé en finir. Il avait prit deux sachets de morts au rat ( ceux qu'on trouve dans les boites à chaussures) qu'il rangeait soigneusement dans sa table de nuit. A l'instant où tout devenait tragique, il ouvrit les petits sachets et déversa le contenu par la fenêtre. Quelques secondes plus tard il se dit qu'il avait raté sa chance. Il pensa alors qu'il pouvait se pendre mais peine perdu, maîtresse était arrivée. Même si il avait obéit comme le petit toutou qu'il était, il se dit que tout n'était pas finit. Il savait qu'il pouvait fâcher maîtresse tout en continuant à lui obéir.

La partie en italique est issue d'un de mes journaux papiers. On aura deviné les protagonistes: moi même, dans le rôle du chien obéissant, et ma mère, la maîtresse sans cœur.
Il y a vraiment des moments où je pense qu'elle n'est pas fourni de cet organe vital. Et comme dit mon père, j'ai arrêté de "pleurnicher" devant elle car cela ne lui évoque rien. Peut-être même de la colère: "Mais qu'est-ce qu'elle a celle-là à pleurer?"
Elle ne comprend pas et elle déteste qu'on lui dise cela même si c'est la vérité. Lui parler sérieusement de nos problèmes "mère-fille" c’est se confronter à un mur. Un mur incassable et infini...