Pensées philosophiquement idiotes

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 05/09/2012.

Sommaire

Première édition

19 avril 2010 à 22h19

Bonsoir et bienvenue sur mon idiot de journal !

Je ne suis pas doué pour les présentations, et je n'ai pas envie de m'étendre sur ma vie personnelle, quoique, c'est probablement ce que je ferais dans la plupart des pages qui seront postées.

Je m'excuse par avance des fautes de Français. J'ai beau avoir fait un cursus littéraire à l'école, je n'ai jamais été super doué en orthographe. Enfin, je me rassure en me disant qu'il y a toujours pire que soi. La première pensée positive de la soirée.

Je crois qu'il est toujours bon d'en avoir quelques unes avant de se coucher, lorsque vous êtes dans votre lit et que Morphée vous appelle de sa voix douce et sensuelle. Il arrive qu'on tombe dans le sommeil sans s'en rendre compte et qu'en se réveillant le lendemain matin, on se demande à quel moment de la nuit on s'est endormit. Ca ne vous arrive pas ? Moi si. Toujours.

Je me pose beaucoup de questions, trop même. On ne cesse de me le répéter: "Tu réfléchis trop, arrête et profite de la vie un maximum. Pourquoi chercher un sens à sa vie, alors que tout ce que tu as à faire c'est de vivre au jour le jour ?"

Je ne suis pas d'accord avec cette manière de pensée, je n'ai pas la même conception de la vie. Pour moi, vivre n'est pas profiter de chaque jour comme si c'était le dernier, car vivre m'est égal. Probablement car je n'ai pas encore prit conscience du rôle que j'ai à jouer ici. J'ai bien conscience, en revanche, que ma vie peut s'arrêter du jour au lendemain et la mort ne m'effraie pas. Enfin, j'aurai peur si d'un seul coup le câble de l'ascenseur lâchait ou si j’étais enfermé sous la glace et que je risquais fort de mourir noyé. Autrement, tant que je ne suis pas en situation, la mort ne m’effraie pas. Je pense d’ailleurs qu’elle serait plutôt le seul moyen de mettre un terme à toute la souffrance humaine. On a beau vivre, il y a toujours quelque chose qui nous empêche d’être constamment dans le bonheur. Le but de la vie d’un homme est d’être heureux d’après pas mal de philosophes. Mais la définition du bonheur est aléatoire et chacun se représente son propre bonheur. Un tel dira être heureux entouré de sa femme et ses enfants, ses trois chats, sa décapotable rouge et sa belle maison dans un quartier tranquille. Un autre dira être heureux en ayant juste réussit à exprimer sa passion. Un autre en voyant ses propres être heureux. La définition du bonheur ne varie pas que selon les personnes, mais selon les périodes et selon l’âge de vie d’une personne. On ne cherche pas la même chose à 20 ans et à 40 ans, ni a 45 et à 65 ans, à supposer que l’on vive jusque là.

J’ai toujours eu l’impression que je mourrais jeune. L’autre jour j’ai fait un test sur facebook qui disait que je mourrais le 2 novembre 2013 assassiné par quelqu’un de proche. J’ai souris. Les tests ne facebook sont stupides pour la plupart, mais dans un coin de ma tête, je me suis dit « tiens, il ne me reste plus que 3 ans à vivre ». Il y a des gens qui tiennent compte de telles croyances, mais pas moi. Je n’ai pas sauté sur mes gons, je ne suis pas sorti de chez moi pour aller baiser la première prostituée que je trouverais sur ma route. Et je sais que, si j’étais malade et que ma vie s’arrêtait dans un an, je n’aurais pas non plus agit de cette manière, car cela va à l’encontre de mes croyances.

Je crois en Dieu, mais j’adhère au concept de la réincarnation. Or, il n’est stipulé nulle part dans la bible que l’être humain renait de ses cendres dans un autre corps physique. Pourtant, j’ai l’impression d’avoir vécu d’autres vies. Il m’arrive d’avoir des flashs, des effets de déjà vu. Je suis persuadé d’avoir été une catin au moyen âge, un soldat de la seconde guerre mondiale, un grand artiste peintre indépendant qui serait resté dans l’ombre et, un philosophe à l’époque platonienne. Ca peut paraitre exagéré, mais je crois également à l’existence des anges. Des anges qui veillent sur nous chaque jour, qui épient chacun de nos mouvements. J’ai tenté, plus jeune, d’écrire quelque chose à ce sujet, mais, en grandissant, d’autres préoccupations plus importantes ont germé dans mon esprit sadique et toute mon innocence s’est envolée. Je ne cherche plus à écrire avec simplicité, je cherche à écrire avec la profondeur de mon âme corrompue. Les descriptions et la profondeur sont justement mes points faibles et je doute sans cesse de ma capacité de développement. J’oublie les questions essentielles. Parfois, je refuse de me prendre la tête avec des descriptions inutiles de vingt pages et je me dis que certains écrivains n’en font pas et qu’ils sont quand même lus et appréciés. Mais il y a bien trop d’écrivains dans ce monde, de telle sorte que ça en devient une banalité. Il est clair qu’en ayant ce statut, si je croisais un ancien ami la discussion serait à peu près de ce genre
« Hé ! Ca fait longtemps ! Qu’est-ce que tu deviens ? »
« J’écris des livres et toi ? »
Regard de travers
« Arrête ! Toi ? Ecrivain ? Sans déconner ! C’est super ! Tu écris quoi ? »
« Oh, pas grand-chose, des histoires de mon invention. »
« Il faudra que tu me fasses lire ça, un de ces jours ! »
« Euh… Tu peux aussi les trouver en librairie tu sais ? »
« Oui je verrais ça si j’ai le temps ! En tout cas c’est cool pour toi ! Je connais un écrivain, la veine que j’ai ! Et toi tu dois être ravis, ça fait quoi d’être célèbre ? »
« Euh… Je ne suis pas spécialement connu… Je suis sur que pas grand monde ne lit mes livres. »
« Oh mais faut pas dire ça ! Déjà, l’éditeur l’a lu, ça fait une personne ! Tiens, je vais te l’acheter ton livre, si c’est pas trop cher ! »
« Pas trop… »
« Mais tu sais ce qui serait encore plus géniaaaal ? Parce que je ne lis pas des masses et je ne squatte pas non plus les librairies ou les bibliothèques avec mon emploi du temps hyper chargé, tu pourrais m’en filer un gratos, hein ? Hein ? » (clin d’œil).
« Euh… Je vais voir ce que je peux faire… Mais j’espère que tu aimeras le genre. »
« Ouais, t’inquiètes ! »

Je doute que cet ancien ami ne lise réellement, peut-être qu’il le fera. Mais il faudrait déjà que j’ai le courage de faire lire ce que j’écris, que j’ai le courage d’avancer et de terminer rien qu’une seule histoire. Ce qui est loin d’être le cas à l’heure ou j’écris ces lignes.
Avant je n’écrivais que pour moi, égoïstement. Pour rêver, pour combler un vide, maintenant je veux écrire aussi pour les autres, pour leur faire découvrir mon univers, pour leur apporter une vision différente du monde. Un monde bien pire que celui qu’on connait aujourd’hui. La plupart de mes histoires se passent à une période ou de grandes forces opposées s’affrontent. C’est dur de mettre en place un contexte qui n’a pas déjà été utilisé par d’autres. Je suis très perfectionniste, alors je me casse souvent la tête, même après avoir écrit tout un cahier ou plus de cinquante page word, je laisse tomber. Je me dis que c’est trop nul, que ça ne me correspond pas, que personne ne voudra d’un tel navet. Je ne veux pas qu’une chose qui me tienne à cœur échoue, alors je donne tout mon maximum pour qu’elle soit à mon image. Mais, je suppose qu’avant d’avoir du succès, certains auteurs ont du avoir de nombreux refus.

Des fois, j’en viens a penser que j’ai simplement peur de laisser les autres entrer dans mon monde et de me faire ridiculiser ou critiquer. Je ne devrais pas me soucier des critiques, même en ayant fait de mon mieux, je n’aurai jamais l’approbation de tous, car, comme le dit le proverbe « chacun ses goûts, chacun ses couleurs ». Oui alors, que représente cette peur, ce manque de confiance ? Est-ce parce que dans ma propre vie je ne sais ou je vais ? Car avec mes histoires, je ne sais souvent pas non plus ou vont mes personnages…

Avons-nous besoin de nous trouver et nous accomplir au-dedans de nous même avant d’accomplir une chose extérieure ? J’ai l’impression que c’est mon cas. Il faut avoir cette certitude que l’on est capable avant d’y arriver. Dans ma vie de tous les jours, j’ai toujours eu besoin d’encouragements et personne ne me les as donné, personne ne m’a poussé à me dépassé, j’ai toujours du faire face, seul. Et c’est dur de faire face seul. Mais on y est habitué et, finalement, on préfère faire les choses seules, car la réussite n’en est que plus glorieuse !

Il y a des choses qui m’empêchent d’écrire, ces choses là, je devrais m’en débarrassé et j’ai essayé de m’en débarrasser, car elles ne m’apportent pas grand-chose de plus, mais j’ai beau essayé d’arrêter, je n’y parviens pas et c’est frustrant. Je pense que quand j’en aurai vraiment mare, j’arrêterais. Pour l’heure, c’est encore supportable et puis je me engagé auprès de certains je ne peux pas me permettre de les décevoir ou de les délaissés. Je pense avant tout à eux, c’est vrai. Je n’ai pratiquement jamais pensé à moi, toujours aux autres. Il n’y a que quand j’écris que je pense un peu à moi, que je peux m’exprimer comme je l’entends sans me prendre des remarques que je prends comme offense.

Sur ce, bonne lecture :-)