C'est si dur de vouloir toucher l'infini...

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Un souffle de lui

11 juin 2007 à 10h45

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Il paraît que j'ai changé ces derniers temps, que j'ai changé mon attitude. Ce que je sais c'est que ma vie est complètement rythmée par ses réactions, et que je n'arrive pas à m'y détacher.

Il est plus âgé que moi, mais en même temps si proche de moi, il pourrait être mon grand frère, je lui ressemble. On a pratiquement les mêmes gouts. En fait, je pense qu'il représente ce que je serai plus tard, si je continue à m'attacher comme ça à des garçons merveilleux qui ne sont pas amoureux de moi.

Oui, il est merveilleux, car il arrive à me faire rire, il n'arrêtera jamais de me surprendre. Il a vécu des périodes trop difficiles en amour, est tombé amoureux de filles qui lui ont brisé le coeur, si bien qu'il a "perdu toute faculté d'aimer". Insensible malgré lui, je me demande s'il a déjà remarqué les sentiments que j'ai pour lui.

C'est pourtant gros comme une maison, chaque fois qu'il est la, je ne suis pas la même, c'est comme s'il avait le pouvoir de m'ensorceler. Je n'arriverai jamais à lui avouer mes sentiments... il est trop près et trop loin à la fois, comme l'infini, insaisissable.

Et à quoi bon lui avouer ces sentiments ? Qu'est-ce que ça changerait :/ ? ça me rendrait encore une fois de plus ridicule, peut être même que ça créerait un malaise dans notre amitié. Mais en même temps ça me libèrerait de cette boule que j'ai dans la gorge, qui peut venir n'importe quand, et se manifester par une envie de pleurer soudaine.

Cette boule dans la gorge, je l'ai eue la dernière fois que je l'ai vu. Il m'a demandé si j'allais bien, il m'a dit que je faisais une drôle de tête. Je lui ai dit que tout allait bien, que je ne voyais pas de quoi il parlait... j'avais envie de pleurer, je me suis retenue, c'était tellement volumineux que j'en ai eu du mal à respirer. J'étais derrière lui en vélo, il m'a taquiné parce que j'avançais à la vitesse d'un escargot. Je respirais comme une asthmatique...

Que lui cacher, que lui dire ?
Me voila partagée. Je ne veux rien gâcher, je veux arrêter de soufffir.