Mais ça ne sera pas mon cas.
Je ne viens pas de loin de toute façon: je reviens.
Je reviens à la vie, moi qui l'avait quittée il y a tant d'années.
Paradoxalement, maintenant que je suis enfin en face du journal auquel je songe depuis si longtemps, voilà que je ne sais plus par où commencer.
Par le commencement? Alors voilà qui est fait, car aujourd'hui commence ma nouvelle vie.
À quoi bon étaler ici ma perdition? J'y célèbrerai plutôt ma renaissance, ma nouvelle conscience.
Deux jours que je cherche quoi écrire. Je m'aperçois qu'il est presqu'impossible de raconter qui on est sans raconter d'où on vient ou qui on était il y a peu.
Un peu d'actuel? Je suis déchiré entre je ne sais plus combien de conquêtes potentielles. Je n'arrive pas à arrêter un choix parmi celles que je connais déjà, pourtant je ne peux m'empêcher de tenter d'en happer de nouvelles...
Où tout celà va-t-il me mener?
Je multipliais les tentatives de rencontrer de nouvelles femmes, les candidates potentielles déferlaient sur messenger, certaines me rejetaient du revers de la main dès qu'elles constataient mon âge ou voyaient ma photo (je ne suis pas Michel Simon pourtant). Je suis "passé proche" à plusieurs reprises mais je n'arrivais pas à concrétiser quoique ce soit.
Puis une Déesse est tombée du ciel. Une jeune (32 ans) bombe latine connue via mon ancien boulot, que j'avais toujours trouvée séduisante et attirante et qui m'envoie un mail comme ça sans crier gare. Après plusieurs échanges de mails, chaque fois plus torrides, je l'ai emmenée pour une balade en voiture hier. Nous avons trouvé un chemin perdu dans un sous bois et là, j'ai découvert un corps que je ne soupçonnais même pas.
Je la savais séduisante et sexye de par sa personnalité mais son 1m57, ses 55kg, ses jambes superbes et sa peau de pêche m'ont littéralement renversé.
De la dizaine de femmes rencontrées dans la dernière année, elle est de loin la plus physiquement choyée.
Elle est en couple, mais un couple visiblement en phase terminale.
Nous avons convenu d'une prochaine rencontre. Cette fois-là je ne retiendrai pas mes élans car nous sommes 100% compatibles...
Je crois que j'ai trouvé la piste pour ce blog.
Comment parler de qui je suis aujourd'hui sans raconter qui j'étais hier?
Simplement en m'en tenant à ce qui me définit actuellement: les femmes.
Loin d'être une question de me vanter, je m'émancipe et me découvre à travers elles.
Alors voilà, je crois être bon pour quelques récits juteux...
Haaaaaaaa les femmes.
Qu'en dire d'autre que je suis accro?
Heureusement, moi qui n'ai rien du tombeur, je traverse une période où elles se bouculent pour être avec moi.
Paradoxalement, je fais d'énormes efforts pour en rencontrer certaines, qui refusent presque systématiquement. En même temps, plusieurs arrivent de nulle part et insistent même pour qu'on se voit.
J'en côtoyais d'ailleurs une assidument depuis environ 7 mois. Une relation très satisfaisante autant intellectuellement que physiquement. Pourtant, en éternel insatisfait que je suis je multipliais les tentatives pour en dénicher une (je l'avoue honteusement) plus "canon" esthétiquement.
Elle s'est manifestée il y a quelques jours, surgissant d'une relation professionnelle depuis longtemps derrière moi. De mémoire je la trouvais très bien. Latine racée aux origines espagnoles et italiennes avec des courbes alléchantes et un sourire à vous figer sur place. Des jambes à m'en faire perdre le sommeil.
Évidemment que je ne me suis pas fait prier pour la rencontrer.
Et je ne regrette rien: une vraie bombe à la libido démesurée.
Aurais-je trouvé chaussure à mon pied?
Quel est la plus grande réalisation de Dieu?
D'avoir créé la vie, sans aucun doute.
Il est donc facile de distinguer la Déesse de la femme normale.
La Déesse est celle qui nous ramène à la vie, celle avec qui nous retrouvons, ou accédons enfin à, une vitalité non seulement physique mais émotionnelle et surtout sensorielle.
J'ai eu ce bonheur tout récemment.
Mais n'étant qu'un simple mortel, je me dois de demeurer prudent car cotôyer la Divine pourrait me faire perdre la tête rapidement.
Déjà que sa seule arrivée près de moi me bouleverse, s'il fallait que je la côtoie régulièrement j'y perdrais sans doute mon âme.
Je l'ai vue encore hier soir. Je l'ai regardée s'approcher dans toute sa féminité, dans toute sa félinité.
Vous allez croire que c'est bien physique tout ça. Et vous aurez en partie raison.
Mais, entre vous et moi, une fois nos corps enlacés, pour que subsiste le Divinité, il faut plus que la chair n'est-ce pas? Hé bien "ma" Déesse a ce regard qui m'allume et me transperce en même temps. Et elle a ces gestes qui me libèrent et me lient en même temps.
Vraiment, elle n'est pas une femme ordinaire "ma" Déesse...