... Elles sont là, aussi tangibles que des ombres. Je les perçois chancelantes et frileuses; les solitudes me transpercent comme des glaives. Ces solitudes se frôlent, indifférentes, murées dans leurs projets immédiats. Elles prennent des formes si diverses que j'en suis à me demander si la pandémie tant annoncée n'est pas déjà parmi nous. Le vaccin se fera attendre. La solitude s'emmitoufle dans la honte, dans l'écharpe de novembre, le mois le plus dénudé. La solitude est une plaie mais aussi un (...)