Lisa: Me, Myself and I

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 13/10/2012.

Sommaire

Chapitre 1: Qu'ai-je fait au bon Dieu pour mériter ça?

12 octobre 2012 à 20h35

Il y a une semaine j'ai été témoin d'un meurtre. En sortant de mon cours de théâtre hebdomadaire samedi soir, mon père n'étant pas encore arrivé, je décidais de commencer à marcher en direction de la maison. J'avais parcouru quelques dizaines de maison lorsque j'entendis une voix féminine qui criait à l'aide à l'intérieure d'une d'elles.Je regardais autour de moi: pas une mouche en vue. Je paniquais complétement et ne sus pas quoi faire. Je poussais alors le portillons pour m'engager en direction de la maison. Je crus alors faire un acte héroïque, mais aujourd'hui je dirais plutôt que c'était stupide et surtout suicidaire. J'hésitais devant la porte de la demeure; et si je n'en sortait pas vivante, ou si tout simplement j'avais mal interprété les choses. Un nouveau cri me ramena à la réalité et me prouva que la femme qui criait était réellement en détresse. Je pénétrait dans la maison. Les cris provenaient d'une jeune fille, à peine plus âgé que moi. Elle été allongé par terre,au milieu du salon, terrorisé par l'homme qui tenait un fusil en direction de sa tête, prés à tirer. Tous deux me regardèrent. L'homme, désemparé tira un coup de feu. Résultat, la pauvre fille avait un impact en plein milieu de la tête. Il rechargea alors son arme et la pointa sur moi. Sans réfléchir (pour changer), je fis demi-tour et me mis à courir comme une folle. Il me pourchassa jusqu'à quelques maisons plus loin, mais voyant les quelques personnes (tiens miracle ils sont réapparus ceux là) qui après une journée chargée rentraient chez eux, qui nous dévisageaient, il pris peur et se tira une balle dans la bouche. Voyez-vous, c'est le genre de chose qu'on se souviendra toute sa vie. Comme un premier amour, comme un date national ou une guerre. On vit avec,faire comme si de rien de n'était. Tout est allait si vite: entre les témoignages, les séances chez le psychologue, ma vie avait changé....

Chapitre 2: Et si... Et si...

12 octobre 2012 à 21h07

Après cette épisode, traumatisante je dirais, les gens ont commencé à devenir très, voir même trop gentil. A commencer par mes parents. Mon père s'en en tellement voulu de n'être pas arriver à l'heure ce jour là, que le pauvre en pleure tout les soirs. J'ai beau le réconforté, le dire que ce n'est pas grave, qu'il reste quand même le meilleur des pères, ça ne change strictement rien. Ma mère elle ne cesse de me faire à mange pour soi-disant "combler un vide" ( je dirais plutôt pour me rendre énorme) et de me rabattre les oreilles avec ses séances chez le psy. C'est elle qui en aurait besoin. Mes amis sont eux fascinés par cette histoire. D'après eux, je suis une sorte de héroïne, car j'aurais mis l'assassin à nu. Personnellement je ne vois pas le rapport. Ma prof d'anglais me demande régulièrement si je veux aller prendre l'air, lorsqu'elle voit que je commence à m'endormir. Question à laquelle je réponds tout le temps non. Mais le plus déstabilisant reste l'attitude de mon frère. D'après lui, en entrant dans cette maison et en faisant peur au meurtrier, j'aurais provoqué la mort de la jeune fille. Ce qui fais de moi techniquement, je cite, une complice du meurtre. Je ne l'ai jamais avoué, mais au fond de moi je sais qu'il raison. Qui sait, peut-être que si j'aurais pas entrer dans cette maison, il l'aurait libéré ou qu'il se serait mis à genou pour implorer son pardon. Bon je sais, vous aller vous dire " c'est qui cette taré, elle rêve ou quoi; elle lit trop de roman à l'eau de rose". Mais qui saura vraiment. De plus je me demande si je l'aurais pas un peu pousser au suicide en l'exposant au gens du quartier. Ce qui ferait de moi une meurtrière. Faite que je finisse pas en enfer (si il y a un bien-sûr). Je devrais peut-être parler à mon psy de cette histoire;ça fait quand même deux nuits que ça m'empêche de dormir. Bon c'est promis demain je parlerais de tout sa...