Jeudi 8 novembre 2012.
J'aime pas les jeudis. Les jeudis, c'est pourri. Mon horaire, ça donne ça : Néerlandais, Math, Néerlandais, Grec, Gym, Gym, Latin. Les langues, j'adore. Le truc c'est que comme je suis Néerlandophone, le NL, c'est nul. Le Latin et le Grec, c'est chouette, mais pas avec ma prof. Elle est vieille, elle fait que gelé et elle sait pas donner cours. C'est chiant donc, je me suis dis, pourquoi pas trouver une occupation. J'ai trouvé une technique pour regarder mon GSM pendant le cours et je suis allée sur Facebook. Facebook, c'est con. J'aurais jamais du m'inscrire. Mais maintenant, je suis accro. J'y vais tous les jours, même si j'ai pas de notifications. Mais récemment, mes amies m'ont fait découvrir un truc trop cool : le RPG. Tu te créé un compte Facebook, tu choisis un avatar (moi c'est Alex Pettyfer) et les administrateurs te donnent un nom. Le jeux fonctionne avec des publies ou tu expliques tes geste et paroles. Au début, j'étais pas convaincue, mais maintenant, je préfère ça au vrai Facebook.
Oui, c'est vrai, c'est un monde virtuel mais ça permet de lâcher mes idées, mon inspiration.
On en revient au cours de Latin. Je l'ai donc passé sur le RPG.
Mais à part les cours, il se passe vraiment rien de spécial. Je meurs d'envie de revoir Jonathan, mon copain du ski (c'est ultra compliqué) et d'un autre côté, Hadrien et Florian me plaisent bien.
Petite explication:
Hadrien est le mec que j'ai kiffé pendant deux ans mais avec qui je ne suis pas sortie. J'ai l'impression que depuis que je ne pense plus à lui, il me parle de plus en plus et me sourit...
Florian, c'est un mec que je trouve super mignon et qui ressemble hyper fort à Jonathan. On se connait pas du tout mais on a déjà échangés quelques regards...
Jonathan, c'est l'amour de ma vie. Je l'adore, je l'adore, je l'adore même si ça fait un an ( dans deux mois exactement) qu'on s'est plus vus. Il est beau, drôle, gentil et romantique.
Je l'ai rencontré au ski, l'année passée, quand je suis partie avec la mutuelle. On était une chouette bande d'amis (lui inclus) et quand j'ai dit en rigolant que c'était l'amour de ma vie (je sais même pas pourquoi j'ai dit ça) on s'est regardés dans les yeux et je suis tombée folle amoureuse de ce type. Par après, il a tenté, de me prouver que lui aussi, il m'aimait. Il m'a prit par la main quand je ne m'y attendais pas, on a dansé des slows ensemble, ma tête posée sur son épaule, lui, me serrant tout contre lui. On a échangé des sourires, des clins d'oeils, des regards enflammés. Et là , quand son ami m'a fait comprendre qu'il voulait m'embrasser, j'étais plus sûre. La fin du séjour s'est déroulée comme le reste mais le dernier soir, je n'ai pas osé l'embrasser et c'est une chose que je regrette tellement. C'est seulement quand je suis revenue de voyage que j'ai compris à quel point il allait me manquer.
Et me voilà, un an plus tard, à écrire mes sentiments à vous.Mes amies ne me comprennent pas, puisque on s'est pas embrassés, on était pas en couple ! Mais ça se voit qu'il n'ont jamais eu de coup de foudre. Quand on est amoureux, la simple présence de l'autre nous suffit. Moi, le simple fait de penser à lui me comble déjà. Le simple fait qu'il me tenait la main, qu'il me souriait, qu'il me parlait, qu'il me tenait dans ses bras, qu'il m'effleurait sans faire exprès ou qu'on parlait de lui me fait chavirer le coeur.
Un an plus tard, je ressens encore un truc quand je pense à ce qu'on a vécu ensemble, cette période si courte mais si spéciale. Et cette année, je repars au ski, avec les mêmes amis, seulement, je ne sais pas s'il vient avec. Je n'ai eu aucune réponse de sa part et je suis triste à l'idée de savoir qu'il sort avec une fille depuis un an déjà. C'est la que je vois à quel point je regrette, je regrette, je regrette. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. Lui et personne d'autre. Encore un mois et une dizaine de jours et on serra peut-être à nouveau face à face.
En attendant, je passe mes soirées à m'endormir avec mon Ipod et mes écouteurs dans mes oreilles, repassant en boucle les chansons de notre voyage.
Lana del Rey : Vidéo Games, premier slow.
Keane : Somewhere only we know, chanson du bus.
Adele : Someone like you, son regard qui m'a tué.
Je pourrais vous faire chiez avec tout ça pendant des heures mais j'ai pas le temps. Je dois aller dormir, rêver. De lui, c'est sûr !
Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Et au diable les jeudis pourris.