Γνῶθι σεαυτόν

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 29/05/2013.

Sommaire

#1 - Au fond du gouffre

28 janvier 2013 à 0h10

"Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ?. Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ?. Voilà qui doit nous arrêter. C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d'une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations, et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite résigné reçoit d'hommes indignes, s'il pouvait en être quitte avec un simple poinçon ?. Qui voudrait porter ces fardeaux, grogner et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?. Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action..." - Shakespeare

"Dans une demeure souterraine, en forme de caverne, des hommes sont enchaînés. Ils n'ont jamais vu directement la lumière du jour, dont ils ne connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissent que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne connaissent que les échos. « C'est à nous qu'ils sont pareils! » Que l'un d'entre eux soit libéré de ses chaînes et accompagné de force vers la sortie, il sera d'abord cruellement ébloui par une lumière qu'il n'a pas l'habitude de supporter. Il souffrira de tous les changements. Il résistera et ne parviendra pas à percevoir ce que l'on veut lui montrer. Alors, Ne voudra-t-il pas revenir à sa situation antérieure ? S'il persiste, il s'accoutumera. Il pourra voir le monde dans sa réalité. Prenant conscience de sa condition antérieure, ce n'est qu'en se faisant violence qu'il retournera auprès de ses semblables. Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire : « ne le tueront-ils pas ? »" - un résumé de l'allégorie de la caverne - Platon

#2 - Gnothi Seauton

28 janvier 2013 à 0h33

Connais toi toi-même

Tel est le titre de ce journal.
Le titre d'une pièce ayant marqué mes premiers pas en secondaire.
Le titre d'une pièce que nous récitions entre amis. Avec lui.
Des récitations autour desquelles des souvenirs enfuis gravitent.
Des images de beau temps.
Des rires et des sourires de gamins que nous étions.
Puis le livre à pris la poussière.
Nos récitations ont pris fin.
Mais le soleil brillait toujours.
Le vent balayait toujours les branches des arbres.
Mais je les avais fui, trouvant refuge dans les feuilles imprimées à la bibliothèque.
N'en sortant plus.
Prétendant que le froid me faisait fuir le parc.
Nous ne tournions plus autour de l'îlot de fleurs.
Désormais un arbrisseau gisait fixe aux abords de celles-ci
Nous rappelant que jamais plus
Il ne pourrait voyager avec nous

J'ai fermé les yeux
Détourné le regard
Me suis promis de ne jamais le remplacer
Jamais
Personne
Personne ne prendrait sa place
Il serait mon dernier meilleur ami
Enfin
Jusqu'à ce que je l'oublie
Mais l'inconscient rôde
Chuchotant la perte
Chuchotant la mort
Associant les mots et la mort, associant ami et famille à ci-git
Refuge inconscient qui causa la perte
La chute

Tout oublier
Tout effacer

Même ainsi je ne m'en souviens que peu
Mais j'ai cru comprendre que je n'ai jamais perçu
A quel point cela m'avait détruit
A quel point j'ai caché cela
Me clouant un masque au visage
Un masque d'insolence, un masque de plaintes sans intérêt, un masque
Je ne sais pas pourquoi
Mais je sais que lui voit en travers

Il faut que j'arrête d'avoir des flash morbides à propos de mes amis et de mon meilleur ami, surtout lui. Il faut que j'arrête d'avoir des flash morbides sur ma famille.

Ni la vie ni la mort ne sont des fatalités
Même si j'ai du mal à croire ces mots

Il faut que j'arrête de croire que je vais perdre tout ceux que j'aime
Les malédictions n'existent pas
Il faut que j'arrête de m'en vouloir de ne pas lui avoir dit au revoir, de l'avoir oublié
J'avais mal
C'était sans doute le seul moyen de continuer
Même si par la même occasion que j'ai effacé ces souvenirs, je me suis effacé
Par la même occasion que je l'ai oublié, et le restant avec, je me suis oublié

Il faut que je m'autorise
A exister
A vivre
A continuer
Sans lui
Sans eux

#3 - Nihil est

29 janvier 2013 à 0h45

Il n'en reste rien, un arbre, une photo, un mauvais commentaire sur un très vieux skyblog. L'oubli total, aucun des "anciens" que j'ai trouvé n'en parle. Rien. Un souvenir. Rien. Rien. Rien...Comme si le monde s'en balance...il en reste un arbre... et de vagues très vagues souvenirs.

Je suis trop fatigué pour écrire.

Rien.
Cela me dégoutte. On est donc si peu de chose pour les gens ? Je suis le seul à prendre les pertes tant à coeur même des années après ? ... Bref. Dodo. Fin de film au mieux.

#4 - Remember

30 janvier 2013 à 20h11

[Image] http://i.minus.com/jbjYMaouMPajrF.jpg

Je l'ai retrouvée en rangeant... ça m'a fait du bien : il n'en reste pas rien, il m'en reste 3 photos et des souvenirs...mais 3 photos.

« La photo, c'est un instant saisi, le plus fort, le plus touchant, le plus douloureux. »

#5 - Angst

1 février 2013 à 2h25

Je crois que je souffre de phobie scolaire...
En pensant aux cours de demain j'arrive pas à dormir et me répète que je ne veux pas y aller, j'ai même des larmes qui me montent aux yeux. J'ai pu éviter d'y aller aujourd'hui en promettant d'y aller demain mais je sens l'appréhension, cette boule dans la gorge et le ventre.
Pour un futur prof...c'est ridicule.
Idiot.
Stupide.
Mais sincérement je veux pas être dans 4h et devoir y aller...en plus je serais mort de fatigue...
Super...vraiment...

#6 - Silencio

3 février 2013 à 23h31

Le suicide...parlons en de ce mot, de ce maux tabou dans mes pensées et dans le monde. Curieusement c'est en lisant un écrit qui en parlait que je me suis dit... faut peut être que je me décide d'écrire. Cela ne cesse de tournoyer dans ma tête inlassablement et douloureusement.

Preuve de lâcheté ou de courage ? Quelle importance de savoir comment qualifier cela...quelle importance... Que ce soit lâche ou courageux quand c'est fait c'est fait, et quand on pense à le faire la souffrance est là, elle vous tort (...tord...) le ventre elle vous rend malade.

Je ne peux pas critiquer les gens qui y pensent.
J'y ai pensé.
Presque réussi.
Presque.
Presque.
Et maintenant ? Je n'en ai plus en vie (...tiens s'curieux comment j'ai écris ça...)
Ce que je veux dire c'est que tout cet écrit me semble absurde.

Après tout...
Je suis en partie responsable d'un suicide...
Je ne peux pas prétendre l'inverse
Sinon pourquoi m'aurait t'elle affirmé la veille que je pourrais toujours compter sur elle et que je pourrais aller chez elle quand je le voudrais ?
J'ai été menaçant pendant notre avant dernière entrevue, elle m'avait certes poussé à bout mais je crois que je lui ai fait peur et rappeler son fils. Elle a surtout pris ça comme un rejet, et ça l'était.
Je ne suis pas le seul responsable
Mais je ne peux nier l'être en partie
Même si je ne l'ai jamais avoué

...
Quoiqu'il en soit la vérité c'est que j'ai peur de le perdre lui aussi, peur de ne pas être à la hauteur. J'ai mal de le savoir si mal et je sais qu'il en faut du temps pour s'en sortir. N'ais je pas été suicidaire de mes 9 à mes pas si longtemps que ça ? la dernière tentative qui avait failli aboutir datant de mes 16-17 ans et j'y ai encore pensé par après. Il y a pas si longtemps. ... Le temps... je le déteste. Il se joue toujours de nous.

#7 - Du vent dans mes Mollets

17 février 2013 à 14h57

Madame Trebla, j'ai un chagrin. Un chagrin beaucoup plus gros que tous les chagrins que j'ai jamais eu depuis que je suis plus petite. Et ce qui me rend encore plus triste c'est qu'autour de moi la vie ne change pas. Valérie est morte et comme si de rien était y a quand même du vent qui souffle dans mes mollets.

Chère madame Trebla j'espère qu'elle a pas eu le temps de savoir qu'elle était en train de mourir Valérie, parce que même si elle était un petit peu intrépide je sais que c'était pas complètement vrai quand elle disait qu'elle avait peur de rien. Moi j'ai surtout peur d'oublier tous les détails de tous les moments que j'ai passé avec elle. J'ai pas eu beaucoup eu le temps de la connaitre Valérie alors si ça se trouve le seul souvenir qu'il me restera d'elle quand je serais adulte ce sera la photo de nos poitrines.

Je pensais pas qu'on pouvait mourir enfant. Je pensais que c'était pour beaucoup plus tard quand on serait un petit peu d'accord même si ça nous ennui quand même.

Madame Trebla je sais qu'elle est morte Valérie et que je la verrai plus jamais mais quand même je voulais vous demander, est ce qu'elle existe encore ?

Et encore un film encore un qui me fait pleurer...

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#8 - 404

18 février 2013 à 1h59

Ne pas se censurer.
C'est dur.
Je ne dors pas, je devrais, j'ai essayé sans grand succès.
Demain c'est la rentrée.
La rentrée, la classe (de cours)...

Pourquoi j'ai les larmes aux yeux pour cela ?
En psycho je séchais pas trop, qq cours comme tout le monde..et curieusement quasi tous les cours d'anglais qui étaient en "classe".
Si j'avais peur des amphis je les aimais, se sentir paumé dans une foule. Quelqu'un te plait pas ? Pouf tu changes de coin...T'as genre un amphi entier pour te glisser et devenir invisible.
Pas dans une classe.
Et la classe ça fait échos.

Enfin
Je suppose
Sinon pourquoi je sécherai ?
Enfin je parle dans l'absolu là je vais lutter puis ma mère et son cop vont + squatter la maison blablabla.

Les classes ça me rappelle les moqueries.
C'est pas sécuritaire une classe.
Pour moi ma chambre c'est sécuritaire
C'est mon antre
s'pour ça que j'aime y glander mes journées
Chacun son antre

Pourtant j'suis en train de me faire une amie irl p-e...C'est bien. Enfin une de mon pays o/ Bon pas la première non plus.

Mais je peux pas m'empêcher de ne pas vouloir être en cours
Pas pour les cours
J'aime pas ça je m'y sens pas en sécurité
Alors...
Pourquoi faire prof ?

J'ai toujours détesté les psy mais j'ai fait 2 premières en psycho
Rien de spécial en trad l'an passé
Et là j'aime pas l'école, je disais ne jamais vouloir faire prof et...j'étudie pour faire ça

Elle est où la logique ?
...Et je peux pas arrêter ou rater ou..
Encore
et Encore
et Encore
LA MÊME CHOSE

Alors on va un instant se poser
On va faire ces 3 ans et en profiter pour mettre du fric de côté
Et après...

...
...
...

Pfff
Quel est le but de cette démarche ?
Qu'est ce que je veux faire ?

...ouais j'ai un but
3 ans de bac blablabla
...
mais
si
ça se fait pas ?

Je ferais comme beaucoup de jeunes
Je serais face à un mur

Certes je pourrai me dire "osef dans 3 ans c'est loin"
Mais solution du faible
Donc ?
...
Alors j'en sais rien

#9 - Insomnia

19 février 2013 à 1h12

J'en ai désormais la certitude je me rends malade à cause des cours...et j'ai beau être mort de fatigue il n'y a pas moyen de dormir. La semaine s'annonce longue très longue et difficile à faire entièrement. Pourtant je dois lutter. J'appréhende le cours de violon de demain, les autres ça va. Et paf j'écris ça et je sens un bref serrement à l'estomac. Dans 5h16 debout. A cette allure je vais vraiment pas tenir mais c'est pas faute d'essayer de dormir. Je me suis endormi 1h devant skype taleur plus ou moins, je savais que c'était l'heure du repas des french donc j'ai pas eu de "scrupule" et bam endormi...

Mais là.
J'ai ENVIE de dormir.
Mais pas moyen.
Rien à faire.

Pourtant la journée c'est "super" bien passée. Arrivé 25 min en retard je n'ai pas eu de remarque désobligeante, au contraire. J'ai signalé pour mon stage idem même si je dois poser une question dem à ce niveau. *boule au ventre à la con* Puis ben... Y a eu la pause avec le net dans le beaaauuu batiment où on est pas souvent, m'endormir à moitié devant des let's play, discuter brièvement avec le breton sur fb et lui dire que je me sentais malade toussa, j'avais besoin d'être rassuré faut croire.

Avant les cours de l'aprem j'ai a moitié avoué avoir une phobie scolaire à 5 personnes de ma classe avec qui on parlait et qui me demandaient si jcontinuais, une adulte a vu que jvoulais abréger et m'y a aider, on est pas restés sur le sujet. Avec les germano j'ai un peu déconner, j'ai même pu gouter au moss machin bref leurs croustillons, et on a eu fini 1h plus tôt.

Mais rien à faire
cours de 8-> 19 quasi non stop... (8-10/10h15-12h15/13h15-15h15/15h30-17h30/18h-19h) train à 7h19 et 19h47, debout à 6h20 et rentré vers 20h20/30 ...

:'(