Fight against denial

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 23/06/2013.

Sommaire

Introduction

17 janvier 2012 à 22h54

Écrire pour exister. Tel est le but de certaines personnes. Ce n'est pas mon but. Je ne cherche pas à persister à travers les siècles. Tant que j'existe pour mes proches cela me va, être une ombre ne me dérangerais pas. Non.

Moi j'écris pour clarifier mes pensées et ainsi reprendre le contrôle. Mais ces écrits sur le vif sont dans un autre journal. Ici j'écrirais pour me souvenir. Quitte à trier et remodifier par la suite. J'avais fait des essais dans mon premier journal et en voyant que cela devenait récurrent, presque une obsession, je me suis dit qu'il fallait que je fasse un autre journal. Car sinon ça allait se noyer dans le reste. Comme toujours.

J'ai eu 20 ans en octobre. Cependant je n'ai que peu de souvenirs avant mes 18 ans. Et encore moins avant mes 16 ans. Ma mémoire est parcellaire. Et je sais pourquoi. C'est de ma propre faute. J'ai construit des remparts et j'ai enfermé des choses au plus profond de moi. J'ai refoulé certains souvenirs et fait du déni mon meilleur allié.

Certes je ne recherche pas à tracer ma vie comme un film mais si je pouvais au moins savoir ce que je me cache, je saurais pourquoi parfois certaines choses me font réagir au 3/4 de tour alors que rien ne le laisse envisager.

Mais le déni est une des choses les plus puissante chez moi
Avec la curiosité
La volonté
Et le courage couplé de paresse (mélange détonnant)

Mais avant tout
Je déteste ne pas contrôler une situation
Surtout quand c'est ma vie
C'est pour ça que je compte bien trouver les clés
Même si d'un côté...
Cela m'effraie un peu

Premiers dénis - 5 6

18 janvier 2012 à 1h19

"T'es sûr tu n'as pas besoin d'aide ?"

"Oui oui je sais me débrouiller seul comme un grand !"

"Ok mais si t'as besoin je suis là ok ?"

"Oui oui"

Il part de derrière la porte du vestiaire.

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Je suis debout sur le banc, il tambourine un peu à la porte pour voir si ça va si je m'en sors. Je ne suis pas là, je ne suis pas là...pas faire de bruit. Je grelotte sur le banc mais je ne veux pas qu'il ouvre cette porte. J'entends mon cœur qui bats la chamade fort très fort dans mes oreilles et je le sens qui se soulève dans ma poitrine.

Combien de temps il va rester là ? JE NE SUIS PAS LA. Et je ne réponds pas et j'attends, dégoulinant d'eau sur ce banc, me tenant au porte manteau en essayant de pas mouiller mes vêtements. J'ai peur de voir le loquet s'ouvrir et je le fixe...

Je finis par l'entendre partir, je vérifie sous la porte qu'il ne revient pas et qu'il est bien partit. Je me rassied sur le banc, essoufflé et quand je commence à me sécher je l'entends qui retoque.

"Je sais que t'es là, ouvre"

"Non non ça va j'ai presque fini"

"Ok mais dépêche toi"

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Ce jour là j'avais joué à la piscine avec deux filles, des sœurs je crois. A moment donné je me suis tracassé je ne les ai plus vues.

Il a profité de cette journée pour abuser d'elles.

Je le sais.

J'ignore comment.

Je sais que j'avais été voir un psy pour savoir s'il m'avait touché etc. A priori...non

Je me souviens vaguement de la voix du psy me demandant s'il m'avait touché là ou là... "Tu es sûr ? Tu as le droit de parler hein, je ne dirais rien à tes parents"

"C'est quand que je peux y aller ?"

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On m'en avait reglissé un mot étant ado dans une conversation, du fait que j'ai été voir un psy et que je n'ai plus put voir le gars... je crois qu'il a été innocenté. Je crois que c'est pour ça qu'on m'en avait parlé où qu'ils en avaient parlé entre eux.

Moui. Alors pourquoi mon coeur battait la chamade.
Pourquoi j'ai la phrase "Ne le laisse jamais t'approcher quand tu es seul avec lui okey ?" de la voix d'un gamin. Pourquoi sa seule évocation dans ma tête réveille cette alarme et ce mot "pédophile" ? ...

Qu'est ce que j'ai bien put savoir et taire ?
Est ce qu'à cause de mon silence d'autres ont souffert ?

C'est bien ça qui me tracasse...
Plus que tout.
Et je n'ose en parler à personne sauf sur mes journaux et encore c'est la première fois où je suis si explicite.
Je ne saurais pas en parler
Parce que je culpabilise
De ne pas pouvoir me souvenir suffisamment
Pour protéger d'autres ou ne pas en avoir protégé d'autres
En étant fils de quelqu'un qui a été abusé et meilleur ami d'une autre victime...
C'est d'autant plus culpabilisant
Car je sais leur souffrance
Et si ça se fait, à cause de moi
D'autres ...
N'ont pas pu être sauvés

Je sais que j'étais trop petit pour comprendre
Mais si seulement je pouvais me souvenir de choses concrètes
...
Je ne sais même pas ce que je ferais
Mais au moins je serais fixé sur ce que je savais et ce que j'ignorais

Echos - 5 6 20

20 janvier 2012 à 0h21

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Elle passe en boucle depuis qu'un pote ayant remarqué le clip à tripé sur le fait que "Skrillex vs les pédos" ...

"Tu veux que je sois heureux ? Alors tue ceux qui m'ont fait ça ou tue moi"

"Bon bon bon je me sens con mais qu'importe... je peux pas rester indifférent moi je peux pas rester insensible aux deux "solutions" que tu as proposées merde quoi >< Les tuer...oui je peux comprendre même si je ne sais pas qui ils sont, je mesure les dégâts qu'ils ont fait et n'ose imaginer comment. Pour ça ce sont probablement des connards qui méritent de crever oui...mais je suis thanatophobique et je serais incapable de tuer entre autre pour cette raison...l'autre c'est parce que ben... c'est illégal et on risquerait de grosses merdes. Mais je peux comprendre...mais je ne saurais pas Te tuer ? Putain..leur laisse pas cette victoire...bon je sais tu va pas te suicider et ça me rassure hein...mais me mettre ça en "solution" ...putain Milkyway si je te tue je me tue direct après tu comprends ça ? et puis je suis certain qu'il y a d'autres solutions, y en a forcément d'autres"

Mais c'est plus que ça...il y a autre chose qui remonte, que je sens remonter et mes yeux se ferment et je le renferme là en moi.
J'ai peur.

Je me souviens juste avoir déchiré des feuilles à des journaux, de les avoir jetés. Je me souviens juste de m'être forcé à oublier au cours des années des choses et d'autres. Le reste est noyé je ne sais où. Et je sais que je dois être le seul à me souvenir de cela pour que rien n'influence.

Tout ce que je sais c'est que c'était un pédophile, et qu'il est probablement encore en liberté.

En partie par ma faute.

Et ça

Je ne me le pardonnerais JAMAIS

Eduqué au déni

21 janvier 2012 à 22h58

On dit que l'éducation joue sa part dans notre personnalité.
Et comment. Mais quand je dis éducation je ne parle pas que de mes parents. Non. Je parle des adultes, des "plus grands" m'ayant influencés...ces modèles.

Let's me laught...
Seriously...

Le seul qui peut prétendre m'influencer désormais c'est lui et parce que je le choisis, et ce n'est pas à tous les niveaux. Puis c'est réciproque. Telle est la véritable amitié.

Avant c'était différent.
Comme tous les gosses j'étais naïf.
Naïf mais pas mal observateur et mature, je captais pas mal de trucs et rapidement. J'ai beau n'avoir que 20 ans, j'ai déjà vécu pas mal.

Ce que je veux dire c'est que j'ai vu et entendu des trucs que je ne devais pas savoir et dés mon plus jeune âge. Résultat ? Je m'en souviens pas...y a un souvenir de mes 10 ans dans lequel je me souviens qu'on me dit "Tu n'as rien vu, rien entendu okey ? Tu ne dis rien à mon père, c'est un truc entre adultes et t'façon il est au courant"

Résultat ? Je me souviens que de cette phrase, je me suis toujours tut et j'ai fini par oublier. C'est ainsi que fonctionne le déni.

"Ce qui tue c'est le silence"

"Le théâtre j'adore ça mais quand ta vie devient une scène et que tu ne fais que porter des masques, je le déteste"

On m'a donné un rôle. Celui d'une ombre. On m'a donné une fonction. Celle de savoir et de me taire. On m'a donné un but. Connaître la vérité. On m'a donné une croix. Ignorer ce que je sais.

On m'a dit que je n'avais rien vu, que je ne savais rien, que j'étais un gamin. J'ai accepté ce rôle. J'ai bâtit des masques par dizaine. Je suis devenu adaptable. Je suis devenu ma propre prison.

Après on s'étonne que mon but ultime dans la vie est de devenir une légende.

Mais avant ça j'ai des démons à vaincre.

Connais toi toi-même...

Cela n'a jamais eu autant de sens.

Ne suit personne.

J'aurais dut le savoir auparavant.

Please tous, protégez les gosses...mais pas en les laissant naïfs...juste en leur apprenant à se méfier et à pas faire les même erreurs que nous.

C'est ce que je tente de faire avec mon cadet.
On me disait "ne frappe pas" je lui dis "si on te frappe tu le dis à l'instit' et s'il ne fait rien tu refrappe", "si on t'ennuie tu me le dis" au lieu des "arrête de te plaindre" qu'on me disait.

On m'a éduqué au silence. Je parlais pour ne rien dire. Certains se taisent. Moi je me suis inventé un rôle. Chacun ses défenses. Je finirais bien par faire tomber les miennes.

Même si cela prend une vie entière pour défaire une mauvaise éducation.

Malaise - 4 5

29 février 2012 à 1h31

Des gênes. Voilà ce qui me pousse à ouvrir des boites, chercher, rouvrir un texte ici... En l'occurrence ce fut juste la fin de Bogus avec Bogus qui fait une bise à la barbie/poupée de la fille. Flash. Walibi, Jean-pierre, la figurine cow-boy.

Je n'ai pas retrouvé la figurine. J'ai attrapé des photos, des lettres et d'autres conneries. J'ai pas trouvé ce que je cherchais. Juste été surpris que j'affirme dans une lettre datant de 2002 ou 2003 "je déteste les films de guerre" alors que bon désormais ça va, je ne déteste plus.

C'est comme la convers' sur msn où je lâche des questions comme si je les adressais à moi, dis des choses comme si j'avais connu ça et dis même "moi je regrettes mes dénis, je regrette mes périodes ou je me souviens de rien...qui sait ce qu'étaient mes pensées hein".

Je ne dis pas que je m'étais détaché du monde...je dis que je ne me souviens pas...enfin si et non...le déni ré-attaque et je sais ce que j'ai écris mais je veux pas le relire, mais je le sais...oui. Mais le reste ? Bon déjà je semble penser d'office qu'il y a autre chose, mais quoi ?

Comme je le remarque avec mes fouilles c'est que j'avais TOUT prévu. Je me souviens d'avoir jeté des pages d'un "journal intime" . Je me souviens d'une partie pas du reste, y a des dénis qui n'ont pas tenu...ptête pas assez "dramatiques" ou l'inverse ? Et je sais que je n'oublierai pas cela.

J'ai regardé des photos et y en a deux, datant de...95 , des vacances en Espagne...ou me voir m'a fait ce sentiment de malaise. Bon okey j'ai pas l'air heureux mais...euh attendez ...95 Espagne ? Mais l'Espagne c'était avec mes parents...j'avais 3 ans...95 j'en avais 5 ce qui est l'âge du connard etc...Et j'ai envie de dire à ce petit "que me cache tu gamin ? Je connais ce regard..." et y a ce malaise...Et c'est une putain de photo en particulier qui me... donne ce frisson de "danger" ouai c'est ça c'est l'alarme. Comment un minimoys comme ça à put se taire ? Comment ce gosse est parvenu à me contrer en fabriquant des méga rempart...Ce gosse c'est moi... C'est fou.

Merde alors je fais comme Milk' je le vois comme un "autre moi"...m'enfin on fait tous ça avec nous enfant, non ?... Puis cet âge là c'est normal, soyons clairs. Puisque amnesie infantile...mais n'empêche qu'il y a ce malaise...

Mise au point

7 mars 2012 à 1h58

(...)Le plus souvent les choses évoluent graduellement, sournoisement, insidieusement, au point qu'on n'a jamais de différentiel suffisant pour déclencher notre réaction, et encore moins une action pro-active. Un bon prédateur « endort » sa proie avec une attitude limite, avec un verbatim bien rodé, avec de l'artifice… et boom. Il ne donne, et ne donnera jamais prise à une réaction de défense chez sa victime potentielle.(...)Une des manières de sortir de cet état de « gel » est de poser des petites actions en adéquation permanente avec les situations qui évoluent.(...)On a agi. On n'est déjà plus figé…(...) En clair, pour résumer, et en principe : il est inutile de réinventer une vie à côté de celle qu'on a déjà pour le moment où ça sera la crise. (...) Apprenez à évaluer un risque. C'est la première chose à faire.

Ceci sont les extraits d'un article d'un gars qui "m'inspire" ou du moins qui me parle. Il ne parlait pas de peur mais c'est par rapport à cela que j'ai fais le rapprochement. A mon niveau, cela à une signification plus "abstraite" que les exemples concrets que lui donnait. Je m'explique, même face à moi même.

Le plus souvent les choses évoluent graduellement, sournoisement, insidieusement, au point qu'on n'a jamais de différentiel suffisant pour déclencher notre réaction, et encore moins une action pro-active.

La peur à sans doute mené au déni, ou tout autre chose. Cela à dut commencer doucement et puis s'amplifier au fil du temps, les remparts ont été renforcées, les brèches refermées, etc...pour devenir un mur lisse semblant inaccessible.

Une des manières de sortir de cet état de « gel » est de poser des petites actions en adéquation permanente avec les situations qui évoluent.(...)On a agi. On n'est déjà plus figé…

Comme je me suis interdit autant que possible de nier l'impact qu'à eu le 13/12 sur moi.

En clair, pour résumer, et en principe : il est inutile de réinventer une vie à côté de celle qu'on a déjà pour le moment où ça sera la crise. (...) Apprenez à évaluer un risque. C'est la première chose à faire.

Et ça... je dois accepter mes dénis et mes peurs. Je ne dois pas effacer pour recommencer mais plutôt relire et tenter de déchiffrer ce qui semble illisible. Et ne pas forcer pour ne pas que les mécanismes de défense se mettent en place.

Mais comment lutter contre la peur ?
Hier j'ai essayé d'attraper une araignée avec un bout de papier pour la mettre dehors, j'ai rationalisé et je contrôlais ma respiration mais pas moyen : dés qu'elle s'approchait de moi je lâchais tout et je prenais l'attitude d'un enfant effrayé. Cela me faisait : danger. Certes il y a du progrès car elle était à 8-9cm de ma main...mais c'est irrationnel...

Et puis...comment on empêche la peur de penser à notre place ?...comment...

Déjà-vu

24 mars 2012 à 0h40

Je suis épuisé et je veux dormir mais si je n'écris pas j'oublierais. Exprès ou pas. Donc je dois écrire. En même temps le peu de trucs que ça représente...

Tantôt à l'hôpital j'étais dans la cabine d'attente (je sais pas trop quel nom ça à). C'est la première fois que j'étais là bas seul, sans ma mère de l'autre côté. Et j'ai "paniqué". Si je met les guillemets c'est parce que j'ai rationalisé cela et pas laissé ma peur dominer mes pensées.

Mais.

Je me sentais oppressé, mon coeur battait comme si j'étais en danger. Et j'ai eu comme une impression de superposition comme à l'enterrement de marraine où les images se superposaient avec celles de celui de mon beau père.

Il n'y avait pas de banc, ni d'espace en dessous et au dessus. Mais j'avais peur. Peur que la porte s'ouvre, qu'on m'attrape et qu'on me viole... Irrationnel. Alors je serrais ma chemise contre moi et j'attendais en me demandant que faire. Il n'y a pas eu de soucis une fois la porte ouverte et la menace fictive évaporée.

Je crois que je me méfiais aussi des vestiaires de piscine et que j'ai toujours pris l'habitude de me mettre de façon à ce qu'on puisse penser que j'ai quitté le vestiaire. Mais je n'en suis pas sûr.

Tout est flou. Mais la peur était bien là.

"Le temps n'est pas le seul ennemi de la mémoire." ~ Alice Madness Returns

Altérer la vérité (12-13)

1 avril 2012 à 21h41

Je ne m'en souviens plus. Encore une fois ce triste constat. Je me souviens de l'histoire évidemment. Mais comme je l'ai parfois raconté pour moi j'étais en 3éme secondaire et lui en 4éme.

"Ben non : il était dans ta classe !"

Ah. Je ne m'en souviens pas. Et j'ai beau fixer les photos de classe je ne m'en rappelle pas. Y a bien un gars dont je me souviens pas tellement de qui je me dis "bah du coup c'est ptête lui" mais sinon le vide absolu. En quoi est ce important ?...J'aime pas les mensonges surtout quand ce sont les miens.

On était donc, il me semble, en 3éme année en début d'année il me semble, et ce jour là je m'étais réveillé tôt et on pensait que j'avais l'appendicite. J'ai passé la journée à l'hôpital mais en fait je n'avais rien. Le lendemain on nous a appris qu'un garçon était (de 13 ans il me semble) décédé. Il avait commencé une crise d'asthme en classe et était décédé dans l'ambulance. On a signé un ballon de basket pour ses parents et on pouvait aller à l'enterrement si on voulait. On a planté un arbre en sa mémoire à l'école.

Et depuis tantôt, depuis que ma mère m'a dit qu'il était dans ma classe je me demande si j'étais vraiment à l'hôpital. Si on ne l'as pas traité d'imbécile parce qu'il faisait le con et puis "monsieur il étouffe, tiens prend de l'eau, respire, laissez lui de la place, l'ambulance va arriver allez respire"... Je ne sais pas je m'en souviens plus. Du tout.

Altérer la vérité - indice si j'ose dire.

3 avril 2012 à 22h18

Tantôt ma mère m'a demandé ce qu'un album de photos de classes faisait en bas. Je lui ai répondu sincèrement "je me souviens plus du garçon qui est décédé et j'ai essayé de m'en rappeler mais rien...". Elle a regardé et l'a reconnu sur la photo de 1ére secondaire. Par contre il n'est pas sur celle de deuxième et sur celle de troisième il n'aurait pas su car "il est décédé en octobre, toi tu étais malade". Ah ok.

Son visage me dit quelque chose. Je pense m'en souvenir, quelque part dans mon coeur ou mon esprit. Son prénom a failli me revenir mais il m'a échappé. Je ne dois pas forcer. Ma mère avait l'air de pas vouloir que ça me vienne mais elle ne comprends pas. Elle ne comprends pas que c'est important pour moi. Toute façon cela finira bien par me revenir un jour.

Altérer la vérité - le hasard des fois...

3 avril 2012 à 22h57

Sorry

4 avril 2012 à 2h11

Jérome. En fait je me souvenais de ton visage, le malaise était justifié. Je sens certains souvenirs m'effleurer...ta voix, ton sourire. Pas grand chose et cela reste très flou. J'ai sans doute dut me forcer à t'oublier pour ne pas souffrir. Excuse moi. Je sais que c'est absurde d'écrire cela ici. Mais quelque chose au fond de moi me dit qu'on s'entendait bien. Mais j'avoue que j'ai peur de me souvenir.

Comment j'ai put oublier autant ? ...ma mère n'était même pas surprise que je t'ai oublié et en plus elle avait pas l'air d'avoir envie que je me rappelle. Mais tu as fait partie de ma vie Jérome, on a été 3 ans dans la même classe...enfin un peu plus de deux ans. Mais l'asthme t'as emporté... et je suis moi-même asthmatique. Et cela fait 7-8 ans. Certes. Je ne vis pas dans le passé mais je n'accepte pas d'avoir oublié alors que je me souviens plus ou moins des autres, d'une ou l'autre anecdote.

Jamais plus je ne me conforterai dans le déni. Je veux me souvenir de ma vie. C'est la moindre des choses.

Altérer la vérité - les souvenirs ça se contrôle pas...entièrement

18 avril 2012 à 13h50

Pas grand chose, juste pour dire que je me suis souvenu du nom de famille de Jérome. Je m'en suis souvenu stupidement alors qu'un gars à la cafet' m'y faisait penser sans doute à cause du pull...Et là je ne me souviens pas de grand chose mais j'ai eu une espèce de flash méga rapide de moments de fou rire etc.

Était ce un bon ami ?

Sans aucun doute

Quand cela devient envahissant - 5 6 12 13 14

23 avril 2012 à 23h06

Je n'arrive pas à dormir, tout comme hier. Pourtant cette après-midi je m'étais endormi en moins de temps qu'il le faut pour le dire et je ne me suis réveillé que 4 heures plus tard quand ma mère m'a appelé. En attendant c'est étrange tout de même. Au point que j'ai hésité avant de mettre cet article dans ce journal.

Hier...je culpabilisais de nouveau d'avoir servi d'appât étant gamin, je me prenais la tête en me demandant combien d'autres avaient souffert "à cause de moi" et combien d'autres souffrent p-e encore... Cela a tournoyé dans ma tête jusque tard tandis que je me souvenais à moitié des deux sœurs de 12 et 14 ans et pas grand chose d'autre... Étonnamment le terril de ce village me revenait pas mal en tête aussi. Je ne sais pas s'il s'est passé des trucs là bas mais l'image de ce terril et d'un endroit somme toute qui semblait précis me revenait beaucoup. Je me suis souvenu des chiots que sa chienne avait eu avec mon chien...je crois que du coup j'étais souvent chez lui à cause de ça...J'sais plus trop. Je sais juste que je le déteste, et je me déteste aussi un peu par la même occasion. Et je culpabilise plus que ce que je ne m'avoue. Hier ma mère se réjouissait que moi je lui parlait (de mes problèmes)...j'ai juste lâché un "t'façon quand un enfant décide de se taire..." et elle m'a dit "mais toi tu m'as toujours parlé hein ?"...j'allais pas lui faire croire l'inverse, elle culpabiliserait et c'est inutile surtout que j'ai vraiment pas à me plaindre comparativement à d'autres.

Et aujourd'hui c'est Jérome qui me revenait pas mal en tête, le ballon de basket qu'on avait du signer pour lui puis une conversation à la biblio en début d'année où les autres parlaient de sexe et que nous on était plus mal à l'aise qu'autre chose, et on aimait pas ce sujet qu'on trouvait débile. Puis je me suis souvenu d'avoir vu les nombreux bus qui emmenaient les élèves aux obsèques. Je me suis souvenu de l'enterrement du père d'un de nos camarade, l'année suivante... Enfin soit...pourquoi y a pas un bouton off sur les pensées ?

*va se forcer à dormir*

Hm...

25 mai 2012 à 9h00

Il y a bien quatre ans j'avais fait un cauchemar chez ma cousine, j'étais entouré par les morts et ils me chuchotaient des trucs en essayant de m'attirer vers eux, c'était très étrange. Je criais et hurlais afin qu'ils me lâchent et c'est finalement ma cousine qui m'a réveillé en me secouant. Eh bien je dirais que le cauchemar que j'ai fais ce soir était similaire, je me souviens de rien si ce n'est que c'était par rapport au sexe, à l'acte en gros et que j'étais pas consentant... je me souviens juste de m'être réveillé en criant "non laissez moi non non non non à l'aide" des trucs du genre.

Bref, je suis crevé.

Alors comme ça c'est un Toc...

2 juillet 2012 à 1h34

Je ne voulais pas parler de ce cauchemar qui m'a hanté la nuit passé. Il est de toute façon à moitié effacé mais dedans mon petit frère m'embrassait et je le laissait faire...et tout le restant de la nuit un seul mot à tourné en boucle dans ma tête "pédophile". C'est la première fois que j'en cauchemarde...du moins dans ce sens là car petit, enfant, il m'arrivait souvent de rêver que des plus grands abusaient de moi...C'est une peur maladive chez moi...Rien que d'écrire ces mots est dur, très dur. Ces êtres méritent de mourir et le cauchemar de hier soir...me fait penser que je suis odieux.

Cependant, ayant un esprit assez rationnel...je me suis dit que JAMAIS au grand jamais je ne pourrais faire de mal à un gosse au contraire ! C'est donc une peur qui s'est reflétée en me torturant une fois endormi...mais pourquoi ?...Alors j'ai cherché sur google et a priori...a ma longue liste...je dois rajouter que j'ai un TOC de pensées obsessionnelles. Et a priori je ne suis pas seul...

Et a priori faut écrire ou consulter et ça jamais donc je vais me débrouiller seul. Mais ça vient p-e de là...je me sens encore tellement coupable, c'est p-e cette culpabilité qui ressort vu que je me dis toujours que comme j'ai pas parlé l'autre ...ce..il est encore en liberté et abuse sans doute encore d'autres...du coup c'est ma faute...du coup je vaut pas mieux...d'où mon rêve sans doute...car j'ai cette peur maladive qu'on touche à des gosses de mon entourage, et j'ai eu peur qu'on ait touché à mon cadet...du coup c'est sans doute pour ça ce cauchemar..je me sentirai responsable si j'ai pas su le protéger...et/ou je ne me sens pas digne d'être aimé par lui en sachant qu'à cause de moi d'autres ont soufferts et souffrent p-e encore...tfaçon encore vu que ça ne s'efface jamais.

Lui, il m'avait dit que c'est toujours les victimes qui se sentent coupables... mais j'oserai même pas lui parler de cette peur. Il l'a p-e aussi pourtant...Mais j'aurai si peur...d'être mal vu...d'être exécrable...

Tant que j'arrêterai pas de culpabiliser cette peur et ce mal continueront de me ronger...
Chacun son combat...je commence à cerner la base de tout cela pour ma part
Et je me demande si j'ai bien fait de vouloir creuser ces putains de dénis
Heureux les simples d'esprits...
Cela n'a jamais été aussi vrai

Rien

2 août 2012 à 22h17

J'en ai marre de cette lutte. Par moments j'ai réellement envie d'oublier, me dire que j'invente. Je sais que ce n'est pas le cas, mais c'est si plaisant de le prétendre.

"Je ne te ferais jamais de mal, je t'aime beaucoup trop, tu es comme mon fils pour moi tu comprends ?"

Le soleil brillait, je sais exactement où c'était. Cela devait être son lieu de "pêche" favori, bien que la pêche est évidemment interdite. Mais quelle importance vu que la justice ne fait pas son boulot, quelle importance...

Fear, don't want to remember

3 août 2012 à 19h22

La main contre le toit de ma chambre je ne cesse de repenser à ces mots, ces images, ces sensations. Tout cela semble si loin et si proche à la fois, si réel et irréel. Et je connais cette sensation ci. C'est celle douce et amer d'un faux oubli. Celle du sable dans lequel s'enfonce la tête de l'autruche. Il m'en avait parlé des autruches y a un certain temps d'ailleurs...mais qu'importe. C'est toujours le même problème, et c'est le problème de l'humanité :
La peur mène à la colère, la colère mène à la haine et la haine mène à la souffrance.
Sans peur le monde ne serait pas ce qu'il est.
Mais l'on peut les dompter
N'est ce pas ?
Que j'aimerais être un kender --' ils sont heureux eux ! Mais je ne suis pas malheureux pour autant, malheureux je l'ai été et je ne pense plus l'être...en tout cas je suis bien plus heureux qu'avant ça y a pas photo.
Magnifique comme je dévie le sujet.

Je disais donc

Tout cela semble si loin et si proche
Quand je ferme les yeux pour tenter de me souvenir je ne ressent qu'un frisson qui me les fait les ouvrir et qui me dit "n'essaye pas".
Il ne m'a jamais touché. Cela je le sais.
"Je ne te ferais jamais de mal, je t'aime beaucoup trop, tu es comme mon fils pour moi tu comprends ?"
C'est ce qu'il m'avait dit ce jour là, au bord de cet étang, sous ce soleil qui se voulait radieux. C'est ce qu'il me disait quand il regardait ces autres enfants, c'est ce qu'il disait avant de me dire d'aller jouer avec eux, avant de me dire de les lui présenter...

Peu importe, je ne veux pas me souvenir
Pas maintenant
Tout cela me fatigue
Je le déteste
Et je déteste la justice belge
Et je déteste tant de choses
Je me déteste un peu parfois aussi

Réflexions incohérentes

15 août 2012 à 4h21

Je n'arrive plus à écrire. Et j'ai du mal à parler.
Ce serait con de nier depuis quand.
C'est depuis mon pétage de câble à l'île de Ré.
J'avais eu ce sentiment d'oppression, de peur brute. Une peur à fait des conneries. Sauf que je ne suis pas seul. Je ne serais jamais seul. Et toujours mon jumeau m'en empêchera. Compliqué à expliquer et je ne veux pas vraiment expliquer. Mais quand je me suis dit "dafuq y a même pas de falaise quoi..." c'est lui qui m'a fichu une gifle mentale.
Et j'ai roulé vite...Avant de me rendre compte que la fuite c'est bien beau mais fuir quoi et pour aller où ?
Alors j'ai fais demi tour et je suis rentré à la chambre d'hôte.
Mais j'avais qu'une envie.
Le voir.
Non pas parce qu'il me manquait.
Non.
C'était l'enfant qui parlait.
Et l'enfant il disait j'ai peur.
J'ai peur, je veux Milk, j'ai peur, lui il me protégera, je sais pas pourquoi j'ai peur, je veux partir, partir loin d'ici.

Je ne sais pas pourquoi.
Plus je m'enfonce dans tout ça et plus j'ai tendance à retrouver le gamin que j'étais.
Ce gamin qui s'est effacé
Pour être fort
Pour laisser les autres s'accrocher à lui
Parce qu'il le fallait
C'est comme ça que je suis devenu une "bombe à retardement"
Parce qu'inconsciemment ma mère se raccroche à moi
Alors je tiens pour elle
Et quand elle va mieux
Je lâche la pression
Et comme tout vient d'un coup
Cela fait l'effet d'une bombe
Consciemment elle le dit d'ailleurs que sans moi elle ne serait plus là, sans moi elle aurait fait une connerie et qu'elle y avait songé
La feinte
Je le sais tout ça
J'avais la peur au ventre de la retrouver morte en rentrant de la fac tellement elle s'affaiblissait de jour en jour

Puis y a ce gamin qui brûle de faire ses preuves
Qui veut de la reconnaissance
Parfois à en venir à en vouloir à certains de le dépasser
Enfin ce dernier aspect est presque disparu désormais
Il n'en reste qu'une légère frustration
Ce gamin à qui on a toujours dit "tu peux faire mieux"
Ce gamin qui a eu un "je suis fier de toi" quand son beau-père qui fut comme son père était sur son lit de mort
Ce gamin qui durant près de 12 ans a été humilié, considéré comme de trop
Ce gamin qui pensait être un monstre
Qui n'en a jamais voulu aux autres
Car après tout
A cause de lui d'autres ont souffert
Et puis il n'a pas à se plaindre
D'autres souffrent bien plus

Ce gamin qui se faisait tirer par les cheveux à l'école par une salope de prof
Ce gamin qui a été le bouc émissaire
Mais à qui on a dit de mentir
Parce que cette prof était une femme battue
Et que si elle perdait son emploi elle se ferait encore frapper
Alors ce gamin a dut se traîner un dossier disciplinaire
Sans avoir rien fait
Sauf exister

Mentir, ils me grondaient parce que je le faisais
Mais sur le côté ils me demandaient de le faire
Véritable caméléon je suis donc monté sur scène
Je me suis inventé des rôles
Des vies
J'ai oublié tout ce que j'ai pu
J'ai appris mon texte
Au point que je m'y suis perdu
Aveuglé par les projecteurs
Puis un jour je me suis trompé dans mon texte
Le doute a jailli
Peu à peu le rideau est tombé
Je suis retourné aux coulisses
Mais j'avais oublié ce qui précédait la pièce
Alors j'ai rangé mon costume
Je suis sorti
Et j'ai commencé à errer

Le silence était oppressant
Les gens me confondaient avec mes personnages
Et je leur répondait quand même
Et parfois au détour d'une rue
Un flash, un souvenir surgissait
Me laissant encore plus hagard qu'avant
Faute d'être précis, il rendait mes pensées aussi flou que lui
Des noms, des visages, des lieux, des mots
Tout s'emmêlait
Apparaissant et disparaissant
A la vitesse d'un éclair

Oublier
C'est sans doute mon meilleur talent

Monster

15 août 2012 à 22h00

Bordel.
Je l'ai reconnu.
Mais il est qui ? Il a fait quoi ?
Il est méchant me disait l'enfant...
Et vu le regard assassin et le sourire carnassier qu'il me renvoyait
L'enfant n'avait pas tort

J'ai frissonné en l'apercevant
Frissonné d'avertissement, cette sonnette d'alarme...
Mon inconscient, l'enfant quoi, qui me cause
Et qui me dit : lui ! Lui ! Il est pédo ! C'est un méchant ! Il a fait du mal !
Mais rien
Rien n'est revenu
Je me souviens de son regard
Qui ici était juste ... vraiment assassin
Mais je lui renvoyait
Tout comme son sourire carnassier
J'ai su le prendre en photo en prenant d'autres personnes
Il se trouvait en arrière plan
Après la première j'ai vraiment cru voir un démon face à moi
Mais il ne me fait plus peur
Cela ça veut dire qu'il m'a déjà fait peur ?

Sinon
J'ai remarqué
Sa voiture
C'est la même que celle des gens à l'île de Ré
Cela se rejoint

Mais même ainsi
Je ne me souviens de que dalle
Et pourtant...je le connaissais
Cela j'en suis certain
Et c'est un monstre
J'en suis aussi certain
Et vu comment il me regardait et essayait de m'intimider
J'avais raison

Mis à part ça un vieux pervers m'a caressé le dos alors que je passais près de lui
Je me suis vivement retourné et l'ai fusillé du regard
Bref journée de merde
S'il y avait pas eu 4 sympas dans le lot elle aurait été encore pire...
Mais j'aurais bien tabassé des gens
Mais j'aurais dut m'expliquer ensuite
Et je ne veux pas
Quoiqu'il en soit ce soir défoulage sur me3
Je crois qu'il a saisit que ça allait pas trop fort

Mais pourquoi je me souviens de RIEN ? >< BORDEL --'
J'ai rien contre eux si je me souviens de rien ! RIEN
Je veux pas qu'ils gagnent
Or là
Au final
Même s'il est parti plus tôt que moi
Il a quand même remporté la partie
J'ai encore perdu
Parce que je me rappelle jamais de ce qui sert à qq chose.
Je sais que c'est ce qui me préserve
Mais
C'est impossible à expliquer

Recoupement...on va dire que c'est ça...

16 août 2012 à 18h00

Je ne sais si c'était une intuition, une impulsion...quelque chose lié aux flash de hier...la maison de l'autre couillon, ses chiens... le parking derrière qui était notre terrain de jeu...

Ils jouaient au foot et moi, petit comme trois pommes, je les observe, assis encastré dans la barrière métallique, comme tous les petits se mettent. Et puis y a ce grand, avec qui je m'entends bien, qui s'énerve, je sais plus au juste pourquoi...un truc de "grands" sans doute. Quoiqu'il en soit il est dans une rage monstre et il sort du terrain improvisé. Je ne sais plus si c'est lui ou moi qui le rejoins. Je me souviens juste d'avoir affiché mon air interrogateur et tracassé avant de demander "qu'est ce qui y a ?" auquel il m'a répondu quelque chose du genre rien, ils comprennent rien ou ils font chier. C'est assez flou dans ma caboche. Je sais qu'on pouvait rester longtemps à se parler ou juste à rester là comme ça , à observer les autres vivre...

C'est lui qui m'avait mis en garde, protégé...il en avait du courage...en fait bien plus que moi. Moi je ne l'ai pas protégé. Il était déjà ressorti de chez...cet..ce bref les yeux rougis, en colère. Je me demande si c'est pas lors d'une de ces fois là qu'il m'a dit "ne le laisse jamais t'approcher de toi quand tu es seul dans la même pièce que lui compris ? " "Mais ....?" "Y a pas de mais, il n'est pas gentil, il est un méchant, promet moi de ne jamais le laisser te toucher, d'accord ?"

Et c'est comme ça que je m'étais barricadé dans ma cabine de piscine. C'est comme cela que j'y ai échappé.

Par contre concernant celui de hier...il est dans les contacts fb d'un des amis de ma mère, ami qui connaissait aussi l'autre monstre...bref tout se rejoint...mais ma mémoire me fait toujours autant défaut...ok le flash ci dessus qui m'est revenu en écrivant est moins flou mais...ce n'est toujours pas suffisant. En plus l'autre enculé de hier...il habite dans ma commune...pas loin...et ...c'est pas que j'ai peur...non...enfin bref...

Détail pas très important

19 août 2012 à 21h03

Quand j'y repense, le déni s'installe sur un laps de temps extrêmement court, ça en est même sidérant. En y pensant entre mes deux quatrième secondaire, y a eu du déni. J'avais en effet eu la même prof de gym dans les deux écoles mais je l'avais oublié, j'avais oublié que c'était la même. A bien y penser je pense que j'avais mis inconsciemment la mort de Jérome sur son dos. Parce qu'elle m'avait dit que je jouais la comédie une fois alors que j'avais fait une crise d'asthme dans un parcours de saut d'obstacles. J'avais d'ailleurs quitté le cours purement et simplement pour me précipiter vers les toilettes afin de me rafraîchir, boire de l'eau et reprendre mon souffle. Et cette grognasse était venue m'engueuler...Mais j'en avait rien à foutre parce que je suis pas sensible à l'autorité quand elle a tort. J'avais jamais vraiment oublié ça mais j'avais oublié que j'avais oublié cette prof et pourtant quand on allait en salle de sport etc c'est elle qui me ramenait en voiture à l'école...

Never

21 août 2012 à 0h40

Etonnant mais pourtant je ne pense pas que ce soit nouveau. De quoi je parle ? De cette espèce de saute d'humeur sans raison apparente si ce n'est le fait d'être "en tort" quoique ce ne fut qu'une remarque et pas méchante en somme. Je ne sais pas. Vraiment pas. Mais j'ai préféré couper la convers avec Milk en sentant que j'étais chiant...peut être dépendant moui je le cache pas mais...

C'est cette culpabilité qui m'est revenue de plein fouet... Cette colère. Ce sentiment de révolte et d'impuissance.

"Tu sais il a dit que t'étais méchant, qu'il fallait pas que je te laisse me toucher ou que je reste dans la même pièce que toi. C'est vrai que t'es un méchant ?"
"Il a dit ça ? Je ne sais pas pourquoi il a dit ça mais il a menti, je ne suis pas méchant tu le sais bien hein ?"
"Oui mais lui il a dit..."
"Il raconte des bêtises c'est tout"

Connard. Je mérite bien ce qualificatif même si en remettant les choses à leur place j'étais petit, j'étais naïf...mais quand même... A cause de moi il a dut morfler --' Alors qu'il me protégeait. Et ça je me le pardonnerai JAMAIS... jamais jamais...jamais.

Bref *pars se calmer en regardant les vidéos de aypierre*
Ah oui
Taleur en voyant l'explosion de gaz dans ce ...village...j'ai espéré que c'était sa maison et qu'il soit mort
C'était pas le cas
Dommage

Freed from desire

22 août 2012 à 14h40

Freeeed froooom desiiiiiire /sbaff
Bon quoi c'est étonnant une note plus positive ici ? Ma vie s'est pas résumée à l'enfer pour ma part hein...
Et même pendant cette période le gosse que j'étais avait parfois des moments d'amusement et compagnie. Et cette musique en faisait partie. Quand on connait les paroles ça fait...particulier. Mais bon je me souviens que même dans le milieu où ma mère avait la bande de potes dont au moins un monstre ben quand j'entendais cette musique je restais un gosse et je sautillais dans tous les sens.
En fait si je dois reconnaître une force du déni
C'est qu'aux dernières nouvelles je suis encore vivant
Je suis un bouillon de peur
Je ne cesse de culpabiliser
Quand j'ai croisé l'autre malade j'ai voulu le tuer
Quand j'ai entendu pour l'explosion j'ai espéré que le monstre soit mort
Comme pour me dire qu'ils ne feraient plus de mal à personne
Mais malgré tout
Je suis encore vivant
Et la musique... c'est l'une des choses les plus précieuses sur terre
Enfin soit...
Ils ne m'auront pas vaincu
Ils ne me vaincront jamais
C'est pour ça que je dois pas avoir peur de me souvenir de je sais pas quoi
Après tout j'avais maximum l'âge de mon cadet pour cette partie là
Ce qui reste très petit
Bref

Fucking flash à la con

25 août 2012 à 3h52

Ce jour là, alors que je quittais le cabinet du psy. Je me souviens qu'en passant devant une porte j'ai aperçu le monstre et un autre, ptete l'enculé. Et le monstre m'a lancé un regard du genre "t'as intérêt à t'être tut'
D'ailleurs pendant me3, sans raison apparente, j'ai eu le flash de le voir qui me tenait dans ses bras et qui me chuchotait "tu ne dis rien compris ? tu ne sais rien. t'as pas intérêt à parler" et j'ai aussi eu des flash de leur visage, de la phrase du gamin, de la piscine. Bref ça me fout le moral dans les catacombes.

J'aimerai tant en parler. A Milk. Je sais qu'il peut me comprendre. Mais je ne veux pas lui rappeler de mauvais souvenirs, ni passer pour un caliméro puis dire quoi DIRE QUOI ?
Que j'ai des flash, des frissons, des phases d'effroi...mais je sais pas de quoi
A part des visages, des lieux, des mots, des phrases quand j'ai de la "chance" il y a jamais rien qui m'avance

J'vais encore mal dormir
Encore me taire
Pourtant j'ai ce besoin de lui dire à lui
Parce qu'il peut comprendre lui
J'ai besoin
Mais j'oserai pas
Bref

Et j'ai peur de le perdre mais ça c'est à cause du passé
Tout est à cause du passé
Passé je t'emmerde
cqfd

Bilan des dégats

11 septembre 2012 à 23h59

Ne sachant dans quel journal écrire, je commence par celui-ci par prudence...
Ici dernièrement je n'écrivais plus longuement. D'un côté j'avais la flemme puis de l'autre...cela rend les choses concrètes. On m'a toujours dit "les paroles s'envolent les écrits restent"... C'est l'écrit de je sais qui qui...m'y fait penser...ainsi que l'état particulier de Milk pour l'instant...
C'est en relisant mes explications à Milk... en repensant à la fois où j'ai un peu parler de la "malédiction" aux deux autres du groupe sur skype...
Plus j'y pense plus je me dis que ce qui m'a "sauvé", outre le fait...que c'est rien à côté d'eux...c'est ça...
Outre le fait d'oublier
Outre le fait de me dire que ça n'a JAMAIS eu lieu
Je n'ai pas à me plaindre il y a pire que moi...il y a des gens qui vivent dans des pays en guerre etc...
Oui
*s'interdit d'effacer*
Le déni n'est pas que sur l'histoire
C'est aussi sur les sentiments en fait
Je ne suis pas si éloigné d'eux en fait...
Mais rien à voir quand même

Je me souviendrais toujours de cette image. Ce gamin assis sur le muret de la cour de récré... attendant... s'isolant... ce gamin qui hésitait...entre céder et buter quelqu'un, céder à la colère...ou ne rien faire...Ce gamin à si bien hésité qu'il a fait un mixage des deux.

Si on est des immeubles alors le mien s'est détruit bizarrement...un peu comme si des avions avaient foncés dedans et ravagé certains pans...curieusement ce bâtiment aurait tenu jusqu'ici...mais évidemment on sait tous comment cela pourrait se finir...

Ce qui a été détruit chez moi...ce serait

1) Avoir servit d'appât, être responsable de souffrance chez d'autres. Ne pas avoir dénoncé. Se sentir coupable.
-> la confiance en moi
-> la confiance envers les adultes

2) Etre rabaissé à l'école par une prof etc
-> la confiance en moi
-> la confiance envers les adultes
-> le droit d'exister

3) 8-9 ans - Tentative de suicide, on m'explique que la Bible c'est que des symboles
-> une éventuelle croyance
-> la confiance envers les adultes

4) Changement d'école, dés le premier jour je me fais un véritable pire ennemi...qui m'étranglera etc bref
-> la confiance envers les autres
-> le droit d'exister

5) Scouts, être rejeté même par une chef
-> la confiance en moi
-> la confiance envers les autres
-> la confiance envers les adultes
-> le droit d'exister

6) Secondaire, être bouc émissaire
-> la confiance en moi
-> la confiance envers les autres
-> le droit d'exister

7) Accident de vélo
-> la confiance en moi
-> le droit d'exister

8) Décès de Jérome
... Bonne question mais ça a détruit des trucs...y a un déni majestueux ...

9) Changement d'école, rejets, "harcelement", être outer / ambiance explosive chez moi / être rejeté par tous mes "amis"
-> la confiance en moi
-> la confiance envers les autres
-> la confiance envers les adultes
-> la confiance envers ma famille
-> le droit d'exister
-> appartenir à un groupe

10) Échouer à plusieurs reprises à la fac
-> la confiance en moi

11) Décès divers et variés...
-> l'optimisme envers la vie

...Et ceci est un résumé
Donc si je dois faire moi aussi le "bilan des dégats"

Optimisme - off
Appartenir à un groupe - 10 %
Confiance envers les autres/adultes (puisque grandi) - 5% - quasi off
Confiance envers ma famille - 2% - quasi off
Confiance en moi - off
Droit d'exister - 404 not found

Mais j'ai ce putain d'espoir et je m'y accroche.
"Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre."

Mais peut on vaincre ce qu'on refuse de voir ?

Dust in the wind

12 septembre 2012 à 0h40

Jérome...
Je fais ce que je n'ai jamais fait. Je pense que si on se rend aveugle, on ne peut plus avancer. Le noir est obscur, on tombe. Je n'avais pas réalisé...que même dans des écrits qui n'ont rien à voir avec tout cela j'en parle.
J'ai toujours refusé... à tel point que j'ai effacé tout. Ta disparition...et le reste. Le reste.
Je me souviens de ton rire cristallin. De nos regards lassés qu'on a échangé lorsque les autres parlaient de sexe au début de cette année là...alors qu'on s'en fichait.
Je me souviens de cet exposé où les autres ne faisaient rien et qu'on a dut tout faire nous deux.
Tu étais dans le groupe à Hastings. Avec nous.
Tu étais un ami.
Mon ami.
Comment j'ai pu t'oublier ? J'ai l'impression de te trahir ! C'est comme si Milk disparaissait et que je l'oubliais ><
C'est horrible :(
Mais tu me manques tellement malgré tout
Quand j'ai relu un jour sur le blog d'un con de notre classe des conneries sur toi
J'ai ressenti de la rage
J'ai pensé "il est mort BORDEL IL EST MORT ! VOS GUEULES !" ...Enfin après tout ça...va encore ...Tiens y en avait un avec qui je me suis entendu plus tard etc qui n'aimait pas le blog à l'époque...en même temps logique...Tiens...y en a un qui était amoureux de moi à l'époque et avec qui on a parlé gentiment quand on s'est revus qui était dans la même classe...que nous...tu sais A.... enfin soit...Je n'oserais jamais leur demander quoique ce soit tellement j'ai honte de t'avoir partiellement oublié. Je ressent quand même ce putain de manque...si fort que je sais que tu étais important pour moi. Alors même si je ne crois en rien...et parce que j'ai jamais eu l'occasion, ça parait logique mais bon, de te le dire...
Toujours maintenant je me souviens de la claque de la gueule que j'ai reçu en apprenant si soudainement ton décès. Je me souviens de mon rire faux et de mon "arrêtez de blaguer...c'est pas drôle....il est juste malade aujourd'hui mais il sera là demain !" je me souviens quand ils ont apportés ce ballon quand ils ont dit que t'étais mort
CES CONS ! Tu pouvais pas être mort...
Je me souviens d'avoir glissé le marqueur sur le ballon alors que les autres me disaient "tu vois t'as pas voulu nous croire"
..."A un ami que je n'oublierais jamais"
...
Désolé si j'ai pas respecté ces mots
Mais les mots (que j'ai toujours tendance à écrire "mort" -_-) cela rend les choses réelles
Et...
Comment ça pouvait être réel alors que deux jours avant on blaguait encore ensemble ?!
Il a fallu que je m'absente un jour...
Et quand je suis revenu
Tu n'étais plus là
Faut que je te dise ce que j'ai jamais eu l'occasion de te dire
Au revoir
Jérome
Je ne t'oublierai plus jamais
Je me souviendrai un jour

Hm hm...

16 septembre 2012 à 5h00

Oui je ne dors pas...Je ne dors jamais de suite après une "prise de tête" avec Milk... enfin je me comprends...et je me suis mis à chercher comme souvent si je trouvais aucune trace de l'autre enfant qui m'avait protégé sur le net etc... J'aimerai tant m'excuser auprès de lui...et le remercier...mais je crois que je ne le reverrais jamais ^^' Je dois me faire à cette idée... Surtout que ça date et je me souviens que de quelques phrases/situations...rien de plus.

Et...enfin...forcément je tombe sur des sites qui expliquent les trauma' tout ça...et y a une partie qui m'a fait penser à Milk...et m'en "vouloir" d'avoir réagis si...fortement...et du coup...par la même occasion ça m'a fait penser à moi ...o_o

"Souvent enfants sauveurs d’un côté et enfants caractériels
de l’autre, ces ex-enfants violés sont instables. D’intenses
critiques internes destructives sont projetées sur l’autre.
Leurs relations sont fusionnelles et fonctionnent
merveilleusement jusqu’au moment où les projections se
mettent en route, laissant l’ex-enfant abusé dans un
mélange de passé et de présent qui le fait disjoncter.
La colère a été interdite et refoulée dans l’inconscient, si
bien que lorsqu’elle sort, elle est extrêmement violente et
peut facilement être ensuite oubliée. Beaucoup d’adultes
à deux visages, l’un ouvert et aimant, l’autre furieux et
destructeur, sont d’ex-enfants violés."

Bon moi j'ai pas été abusé...je m'en souviendrais de ça tout de même ^^' Mais j'ai servi d'appât et non je n'ignorais pas qu'il faisait du mal aux autres enfants vu que dans ma tête ce nom...c'est le mal, c'est pédophile...c'est ce frisson d'effroi...d'ailleurs je me souviens parfaitement de l'entrée de sa maison, le salon/cuisine/couloir et puis le "jardin" mais surtout le chemin pour rejoindre l'espèce de parking derrière... Et je saurai reconnaître sa maison si j'y allais... Pourquoi-comment...j'en sais rien...dans la mesure où je ne me rappelle que de trucs plics plocs.

Sans copier le restant...je m'étonne comment ça peut correspondre par ci à Milk et par là à moi... Tiens...ils parlent de ça..."(...) l’enfant, dans sa terreur d’être tué, peut vouloir changer de sexe, comme une parade désespérée à la
pulsion meurtrière du second parent. Cette décision inconsciente devient un impératif vital. Changer de sexe
pour tenter de se protéger est l’ultime parade, ne pas avoir les signes distinctifs d’une femme ou d’un homme, celle
qui vient juste avant." Vrai/Faux ? Qu'est ce que j'en sais...mais j'ai pas été abusé moi o_o Enfin du coup...on fait co-co-combo breaker -_-" Pourquoi faire simple...

Bref ...vidéo youtube/dodo

Virus

12 novembre 2012 à 23h27

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Beaucoup de pensées se bousculaient.
Le dire.
Ne pas le dire.
Se faire aider.
Ne pas se faire aider.

Et en un éclat j'ai compris.

Le train. Comme souvent est devenu mon quotidien.
Je regarde le peu de gares défiler sous mes yeux mis-clos, me reposant.
Là il entre. Je trouve sa veste classe et lui trouve un air ressemblant avec le vampire black de Twilight. Curieux que j'ai de suite penser au vampire et non au chanteur des Black Eye Peas...
Je prends à moitié attention mais il s'arrête.
Je le regarde, il me regarde.
Il a même pas ouvert la bouche que j'ai compris.
Il tente de se montrer sympathique, de faire le gars sans amis qui veut se faire des amis. Mais oui il vient d'arriver en Belgique et blablabla
Dans le doute je me montre sympathique et méfiant.
Je mens sur mon âge, hésitant de me dire mineur mais ça me rappellerait trop dans le bus quand j'avais 16 ans ...ça sert à rien, au pire ils espèrent que ça. Saletés.
Dans le doute je reste donc cordial, limite sympathique mais ce n'est pas ma voix qui parle. Ce n'est pas moi qui agis.
Cette sûreté, cet air hautain, cet air supérieur que j'arbore me surprennent et me rassurent.
S'il s'approche je sais ou frapper.
Je mens en disant avoir quelqu'un dans la vie. Il me demande alors de lui présenter des gens. Je lui réponds "Non je ne te connais pas (ouais il me tutoyait) donc je vais pas te présenter des amis et si ça se fait vous aller vous disputer et ce sera ma faute. Je fonctionne pas ainsi c'est contre mes principes."
Curieusement il enchaîne sur un "On t'as fait du mal que tu agis ainsi ?"
Je réponds un "non" mais mon regard évasif contredisait le tout.
Il ne m'a pas suivi c'est déjà ça.
Mais c'est pas la première fois que ça m'arrive.
Et je sais lire dans leurs yeux.
Je me suis dit qu'après tout j'ai dit avoir 18 ans. Dans ce cas...il m'a rien fait...Mais je ne sais pas s'il était dangereux.
Enfin ...
Si
Il pouvait l'être
Sauf que je suis resté debout
JE dominais
J'étais le maître

En sortant du train j'ai vérifié qu'il suivait pas
Et là j'ai dit
"Je ne servirais jamais plus d'appât"
Puis j'ai repensé à sa phrase
Au premier des crevards
"C'est un jeu d'adulte, tu le connais parce que je te fais confiance mais si tu le dis tout le monde se moquera de toi, personne ne te croira et je te ferais plus jamais confiance. Tu as envie qu'on se moque de toi ?"
Connard
Enculé
Saleté
Détritus
Débris
Enflure
Renégat
Traître
Saloperie
Crève

Je comprends pourquoi Milk serait content que celui qui l'a tué principalement crève. Ce genre de pourritures méritent la mort.

Et ça vaut la peine de déco à 23h pour dormir si c'est pour écrire ceci...

...

26 novembre 2012 à 0h16

[Image] http://i.minus.com/jryz6PyWxKLL8.jpg

"à l'attention d'I. si tu passes là : sache que le manque d'optimisme n'arrange pas la santé, faudrait peut-être voir si ces incessants mode calimero viennent de ta santé comme tu le prétends parfois, ou si à l'inverse ça n'en serait pas plutôt la cause ^^
ah j'allais oublier :
y a d'autres moyens d'exister que de faire son calimero :)"

Cannot write

<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/fKgSs0MQ270" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

Collapse

11 février 2013 à 2h56

Ne pas creuser trop profond.
Ne pas forcer.
Ne pas mettre en marche les mécanismes.

Il a raison.
Simplement.
Raison.

Mais je ne peux pas l'effacer.
Pas maintenant.
Pas prêt.
Puis...
En cherchant quand.Quand, qu'est ce qui met le mécanisme en rade. Comment.
Là peut être toucherons nous le pourquoi.

Les troubles dissociatifs de la personnalité sont attribués à l'interaction de différents facteurs : stress trop intense, capacité à se dissocier (comprenant la capacité à détacher ses souvenirs, perceptions et identités de la perception consciente), mise en place de défenses dans le processus normal de développement, durant l'enfance, manque de soins en réponse à des expériences douloureuses ou manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type.
Les enfants ne naissent pas avec une personnalité unifiée. Celle-ci se développe à partir de nombreuses sources et expériences. Chez les enfants subjugués, son développement est entravé et de nombreuses parties de ce qui aurait dû être incorporé à une personnalité unifiée reste séparé. Des études faites en Amérique du Nord montrent que 97 à 98 % des adultes présentant des troubles dissociatifs de l'identité rapportent avoir été victimes d'abus dans leur enfance.
Bien que ces données présentent les abus comme cause principale de la maladie, la cause peut être différente dans des cultures où les conséquences de guerres et d'épidémies jouent un plus grand rôle. De graves problèmes médicaux comme un deuil important et précoce (p.ex. la mort d'un parent) ou d'autres évènements générateurs de stress intense peuvent aussi entrer en ligne de compte. Une amnésie de l'évènement traumatique est possible.

Il est trop tôt pour prétendre quoique ce soit.
Puis...sérieusement...
Des évènements traumatiques moi ?...

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Bref. Les éléments déclencheurs. Y en a sans doute dans ce journal. Pour le reste je tâcherais d'être juste plus attentif.

Et peut être
Peut être

Accepter de l'aide pour une fois
Son aide
Enfin on verra

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Falling down

14 février 2013 à 23h13

On respire on prend son calme et on analyse
Que s'est il passé pour que la défense se mette en rade et quel est son but ?
Quand quelqu'un creuse dans les failles, dans les trucs que l'ont se cache à soi même, il faut avoir conscience que ça met la défense en rade
Il est vu comme un danger, danger pour l'organisme qui pourrait alors réaliser qu'il s'illusionne
Alors il est vu comme un ennemi
Des pensées irrationnelles
"Son but est de faire mal regarde il aborde des sujets et part"
ou "Regarde il déco direct après machin, il t'abandonne"

CES PENSEES SONT FAUSSES
S'il me voulait du mal il agirait à l'inverse
S'il m'abandonnait il aurait pas dit qu'on sentait une pointe de frustration etc

Alors oui ça fait peur
Peur de comprendre que depuis le début on se ment
C'est drôle ces mots viennent seul sans que je les pense vraiment
Mais j'ai peur
J'ai mal
Je me sens étouffé
Pourtant si une chose est sure
IL N EST PAS UN ENNEMI
Il est tout l'inverse
Alors on se détend
On se calme
On respire

Que s'est il passé ?
Concrètement
Concrètement
Il a raison
Et ça m'insupporte
Il a beau être mon meilleur ami
Il me connait mieux que moi même
Alors là c'est l'impulsivité qui parle
Mais en fait j'ai besoin d'être rassuré
C'est con
Idiot

A quoi bon ? Il est là il m'aide
Comme un ange gardien

Mais se faire des putains de films en permanence
Cela fait trèèès peur
J'ai la flippe
Comme une alarme dans ma tête

...
Peut être qu'il faudrait admettre pour aller mieux
Mais je ne saurais pas
Pas maintenant
...

Afraid

I wrote the answers before the questions...

15 février 2013 à 3h17

On m'a donné un rôle. Celui d'une ombre. On m'a donné une fonction. Celle de savoir et de me taire. On m'a donné un but. Connaître la vérité. On m'a donné une croix. Ignorer ce que je sais.

On m'a dit que je n'avais rien vu, que je ne savais rien, que j'étais un gamin. J'ai accepté ce rôle. J'ai bâtit des masques par dizaine. Je suis devenu adaptable. Je suis devenu ma propre prison.

On m'a éduqué au silence. Je parlais pour ne rien dire. Certains se taisent. Moi je me suis inventé un rôle. Chacun ses défenses. Je finirais bien par faire tomber les miennes.

Il m'a dit que je jouais un rôle. Celui de ma vie. En permanence elle était un mensonge. S'il y avait un but je suis le seul à le connaître.

Il m'a dit que mon "jumeau" était une défense, un moyen de ne pas être seul face à l'adversité, de se sentir soutenu. Quelqu'un de fort sur qui compter.

Il m'a dit que je me mentais à moi même, pour attirer l'attention sans doute. A ces yeux ça ne change rien mais aux miens si.

Que toute ma vie soit inventée.
C'est possible je le sais.
Les raisons ?

Je ne sais pas pourquoi.
Plus je m'enfonce dans tout ça et plus j'ai tendance à retrouver le gamin que j'étais.
Ce gamin qui s'est effacé
Pour être fort
Pour laisser les autres s'accrocher à lui
Parce qu'il le fallait
C'est comme ça que je suis devenu une "bombe à retardement"
Parce qu'inconsciemment ma mère se raccroche à moi
Alors je tiens pour elle
Et quand elle va mieux
Je lâche la pression
Et comme tout vient d'un coup
Cela fait l'effet d'une bombe
Consciemment elle le dit d'ailleurs que sans moi elle ne serait plus là, sans moi elle aurait fait une connerie et qu'elle y avait songé
La feinte
Je le sais tout ça
J'avais la peur au ventre de la retrouver morte en rentrant de la fac tellement elle s'affaiblissait de jour en jour

Puis y a ce gamin qui brûle de faire ses preuves
Qui veut de la reconnaissance
Parfois à en venir à en vouloir à certains de le dépasser
Enfin ce dernier aspect est presque disparu désormais
Il n'en reste qu'une légère frustration
Ce gamin à qui on a toujours dit "tu peux faire mieux"
Ce gamin qui a eu un "je suis fier de toi" quand son beau-père qui fut comme son père était sur son lit de mort
Ce gamin qui durant près de 12 ans a été humilié, considéré comme de trop
Ce gamin qui pensait être un monstre
Qui n'en a jamais voulu aux autres
Car après tout
A cause de lui d'autres ont souffert
Et puis il n'a pas à se plaindre
D'autres souffrent bien plus

Ce gamin qui se faisait tirer par les cheveux à l'école par une salope de prof
Ce gamin qui a été le bouc émissaire
Mais à qui on a dit de mentir
Parce que cette prof était une femme battue
Et que si elle perdait son emploi elle se ferait encore frapper
Alors ce gamin a dut se traîner un dossier disciplinaire
Sans avoir rien fait
Sauf exister

Mentir, ils me grondaient parce que je le faisais
Mais sur le côté ils me demandaient de le faire
Véritable caméléon je suis donc monté sur scène
Je me suis inventé des rôles
Des vies
J'ai oublié tout ce que j'ai pu
J'ai appris mon texte
Au point que je m'y suis perdu
Aveuglé par les projecteurs
Puis un jour je me suis trompé dans mon texte
Le doute a jailli
Peu à peu le rideau est tombé
Je suis retourné aux coulisses
Mais j'avais oublié ce qui précédait la pièce
Alors j'ai rangé mon costume
Je suis sorti
Et j'ai commencé à errer

Le silence était oppressant
Les gens me confondaient avec mes personnages
Et je leur répondait quand même
Et parfois au détour d'une rue
Un flash, un souvenir surgissait
Me laissant encore plus hagard qu'avant
Faute d'être précis, il rendait mes pensées aussi flou que lui
Des noms, des visages, des lieux, des mots
Tout s'emmêlait
Apparaissant et disparaissant
A la vitesse d'un éclair

Oublier
C'est sans doute mon meilleur talent

Juste une réflexion avant de dormir

22 février 2013 à 0h23

Pourquoi celui que j'ai toujours considéré comme mon cousin l'a en ami...
Pourquoi...
...
Je sais pas
Je comprends pas
Est il dangereux aussi ou est ce le hasard ?
...
Je sais pas
Je sais juste pas