Tout le monde ment, moi le premier.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 18/10/2014.

Sommaire

One.

18 août 2012 à 17h10

Supprimer son passé n'est pas si difficile au final. Sur le coup ça parait insurmontable, mais une fois que c'est fait, on se sent mieux. Beaucoup mieux. Il y a des histoires qu'on aimerait oublier, d'autres qu'on aimerait garder en soi pour toujours. Je préfère oublier l'entièreté des miennes, et reprendre à zéro. Je sais pas quoi écrire, ce que j'ai fait hier me déboussole, j'arrive pas trop à croire qu'enfin j'ai trouvé le courage de tourner cette lourde page. Je l'ai fait sans regrets, avec un petit sourire amusé au coin des lèvres, mais j'avoue encore y penser. Il faudra du temps pour que tout s'efface de ma mémoire. Mais pour le moment je déprime pas trop, j'ai pas trop le temps d'y penser, et puis P est la pour me changer les idées. On ne se parle que depuis deux jours, mais on parle de tout et de rien, et c'est le seul qui ne m'a pas fait d'allusions ou autre, c'est ce que je voulais, juste parler, me confier quand ça va pas, discuter normalement. Il a deux ans de moins que moi, mais il est cool, c'est tout ce que je demande. J'ai plus envie de me prendre la tête à me demander si oui ou non ça donnera quelque chose, j'ai plus envie de me poser un milliard de questions, je me lie d'amitié aux gens, et si la suite doit arriver, elle arrivera d'elle même.

Two.

20 août 2012 à 23h55

On rencontre parfois des gens extraordinaires, qui nous tombent sur la tête, comme ça, d'un coup. Et peu importe l'age, le lieu ou ils vivent, peu importe tout ce qui pourrait se mettre en travers, ces gens on y tient. Dés les premières minutes, les premières heures ou premiers jours. Amicalement, ou autre, on y tient, ces gens nous attirent, ces gens donnent envie de rire et de sourire. Ces gens la, pour moi, c'est P. Il est drôle, il est réfléchi, il a un sourire contagieux à devenir fou, il est simple et naturel. J'aime lui parler, parler de tout et de rien, sans avoir peur, sans en être gênée. Le voir rire avant même de m'avoir envoyé ce qu'il écrit, et rire en même temps. J'adore, je l'adore ! On a un million de points communs, et ça se voit, ça se ressent, tout va de soi, même après presque 4heures de conversation, on arrive encore à se raconter quelque chose. Mais bien évidemment, je répète ce que j'ai déjà dit, c'est amical. J'vous assure. Même si j'avoue que le voir torse nu, fut bien plaisant. Il veut venir de la bas pour qu'on se fasse un petit film d'horreur au ciné, si c'est pas mignon !

Sinon, j'ai posté un écrit tantôt, mais je l'ai supprimé parce que mon avis a changé. Je n'ai pas envie d'entamer quoi que ce soit avec L, ni même d'essayer. Il a beau paraitre bien de l'intérieur, l'extérieur ça va pas. Ca va vraiment pas. C'est ridicule de ma part, mais c'est pas un homme pour moi. C'meme pas un homme wésh ! C'est méchant, mais c'est vrai. J'ai pas accroché. Je l'ai vu, et j'veux pas le revoir. Il ne m'attire pas. Il ne m'intéresse pas. J'ai aussi remarqué que les préliminaires sont devenus un point incontournable lors d'une rencontre. Oh les gars, vous êtes sérieux ? Ils sont passés ou les rendez-vous romantiques ? Les hommes, les vrais, qui cherchent à conquérir le coeur d'une femme avant de conquérir son cul. Les hommes qui se permettent pas de balader leurs mains, mais qui se limitent a se balader main dans la main, au début aumoins. C'est quoi cette génération de merde ?

Three.

21 août 2012 à 14h01

Je ne regrette aucun des choix que j'ai pu faire, je ne regrette pas de l'avoir connu, je regrette d'y avoir accordé autant d'importance, d'avoir donné autant de coeur pour quelque chose qui n'en valait pas la peine. Si j'avais su que j'en arriverais la, que j'en pleurerais autant, que j'aurais perdu tout ce temps pour du vent, jamais je ne serais venue lui parler, jamais. Il est rare de rencontrer quelqu'un avec qui l'on se sent aussi bien, avec qui on s'ouvre autant, il est rare d'avoir autant de points en commun tout en étant si différents à la fois. Mais il est aussi tellement rare de souffrir autant, avec cette même personne. Quand je reviens en arrière, que je compte le nombre de fois ou la fin du monde me tombait sur la tête, le nombre de soirs ou j'ai passé mes nuits à pleurer dans un coussin, le nombre de fois ou j'ai pardonné, accepté, fermé les yeux, oublié. Je sais même pas les compter... Ce passage ne m'a rien apporté, et en prenant du recul je me dis que d'ici quelques mois, quelques années, je n'en garderai aucun souvenir, aucun bon souvenir dumoins. Mis à part peut être le souvenir de ce gars auquel j'ai raconté le trois quart de ma vie.
Même si de temps en temps, j'y repense, et ça me blesse, je me dis que c'est mieux comme ça. Et je me sens bien mieux comme ça. Parce que de toute façon je n'ai rien perdu. Non, rien. Imaginer certaines choses me fait mal, c'est normal, la jalousie est un sentiment face auquel je suis impuissante. Tout ce que je peux faire c'est essayer de contrôler ces battements parfois trop violents dans ma poitrine, m'obligeant à redevenir faible, vulnérable face à lui. Et j'ai appris à les contrôler, j'ai appris à me focaliser sur autre chose, j'ai appris à le mettre de coté, totalement.
J'ai appris aussi à douter sur la sincérité de certaines personnes. Tous ces gens que l'on croit si honnêtes, si dévoués, si sincères finissent toujours par nous lancer des couteaux dans le dos. J'ai appris que respecter les gens ne suffit pas pour se faire respecter en retour. J'ai appris que les insultes à notre sujet sortent de la bouche de ces fameuses personnes comme un bonjour, ou un merci. J'ai appris qu'il ne fallait jamais faire confiance aux gens. Jamais entièrement. Parce qu'au fond, tu ne sais jamais ce que la vie te réserve. Il y a plus d'un an, je ne le savais pas, j'aurais aimé savoir, j'aurais aimé qu'on me prévienne. On m'a prévenue, elles me l'ont toutes dit. Mais tête baissée je fonçais dans un mur, et j'en étais consciente. L'amour rend aveugle, c'est bien connu.

Four.

23 août 2012 à 19h28

Si on exclut le fait que je viens de passer ma journée en urgences, qu'on m'a fait une prise de sang, une perfusion, que j'ai du faire pipi dans un bocal, et après tout ça pas de diagnostic précis, et qu'en plus de tout ça je suis faible comme une grosse moule, tout va bien.

Five.

24 août 2012 à 21h32

Je suis complètement omnibulée par l'urgentiste qui m'a sauvé hier. Mais totalement. Si j'avais quelques années en plus je vous jure que j'aurais tenté le coup. Ou tout simplement si j'avais un peu plus de courage. Mais ce n'est pas le cas.
J'ai adoré tantot, monsieur demande à mon père si on a toujours le numéro des urgences, mon père qui répond "si c'est le votre biensur qu'on l'a toujours" et la, monsieur qui répond "Non malheureusement ce n'est pas le mien !" en riant.
Il m'a suivie hier, et aujourd'hui aussi, et j'ai de nouveau une prise de sang a faire lundi, ma mère et moi on rit en disant qu'il le fait exprès pour me revoir ahah. J'avoue qu'il est fort tendre avec moi, et quand il me parle je peux pas m'empecher de le regarder dans les yeux, chose qu'il fait aussi. Il a les mains douces, mais truc de fou. Hier lorsque j'étais sur le point de mourir, il a touché ma nuque pour vérifier si raideur il y a, mais truc de fou, j'en aurais redemandé si c'était possible.
C'est dingue à quel point certaines personnes peuvent rayonner. Même sans forcément les connaitre, tout est limite écrit sur leur front. Dans le regard, dans le sourire, dans les douceur, toutes ces petites choses qui montrent tout.
C'est le genre de personne que j'aurais aimé connaitre, découvrir, le genre de personne qui m'intéresse et m'attire.
Depuis hier, il ne sort pas de ma tête. Quand ma mère m'en parle je rougis. Mais elle aussi la, avec ses "demain on lui demande si il est marié" bah oui biensur, on va lui demander la couleur de son slip aussi non ?
Quoi qu'il en soit j'aurais beaucoup aimé le connaitre. Et peut être qu'il est aussi doux avec tous ses patients, aussi attentionné et intrigué, peut être ne suis je pas la seule à l'avoir ressenti, ou peut être pas. Mais je suis entièrement tombée sous son charme.

Six.

27 août 2012 à 14h51

Faut avouer que je suis un peu dans le caca niveau examens. J'angoisse un peu...

J'ai revu monsieur l'ambulancier aujourd'hui. Raaah j'ai rougi, mais mon dieu. Et je pense que lui aussi, ne s'attendant pas a recevoir une boite de chocolat (merci maman). Maintenant j'hésite a l'ajouter sur facebook. D'un coté c'est plutot déplacé. D'un autre... Je sais pas. Si je me suis pas faite de films, tant mieux. Mais si oui ? J'aurai l'air bête. Je vais attendre un peu, réfléchir, au pire c'est pas la fin du monde. M'enfin bon.

Je repousse déja P. Je pensais ne pas. Il est sympa, il me fait rire, l'ami idéal, en espérant que de son coté ce ne soit pas plus ambigu. J'ai pas envie de briser un petit coeur de plus, je le vis déja assez mal comme ça. *verse une larme*
Je repousse tout le monde. Tous les mecs. C'est plus fort que moi.

Une semaine plutot chargée m'attend. Entre les rendez-vous à l'hosto, l'arrivée du Lyonnais, le dimanche à W, et mes examens, je vais morfler. Faut que je m'organise parfaitement. Je n'irai pas au ciné avec P, ça me fait un jour libre en plus.
Le Lyonnais, je me rends compte que j'y tiens quand même vachement. Les heures sur skype, faut croire que ça rapproche. Ce n'est rien de plus qu'un amitié à distance. Mais j'avoue la phrase qu'il ma lachée au sujet de sa copine, dont il ne parle jamais, je pensais qu'ils n'étaient même plus ensemble.. Ben je dois avouer que ça m'a scotchée. Je m'y attendais pas, mais vraiment pas. D'autant plus qu'il m'avait avoué ne pas pouvoir me conseiller niveau sentimental quelques semaines auparavant, et que sa jalousie bien présente je l'ai toujours remarquée.
Il a toujours été la. Après B. Après T. Après tout le monde. J'ai fait l'erreur de le placer après tout le monde. Une erreur que je ne reproduirai plus. Je lui accorde autant de temps que je le peux, c'est la moindre des choses... Il m'a ramassée à la petite cuillère, après toutes les fois ou j'ai pu morfler. Et la, après plus de deux ans, je vais le voir, réellement. Je n'y ai jamais vraiment pensé avant, mais la, je m'impatiente. Si son dossier est accepté à l'UCL, je n'en serai qu'heureuse. Je l'espère de tout coeur. C'est le seul qui jusqu'a aujourd'hui, ne m'a jamais abandonné.

Seven.

29 août 2012 à 10h52

Vendredi je vais à Bruxelles. Ma mère n'était pas d'accord, mais j'irai quand même, suffit qu'on en discute calmement, et que j'avance bien dans mes cours d'ici la. Le Lyonnais m'a fait un sms hier, pour me dire qu'il est dehors sur le balcon de son hôtel, qu'il a une vue magnifique sur tout Bruxelles, mais que pourtant, il échangerait tout ça contre ma présence... J'angoisse quand même un peu, à l'idée de le voir. Comment prévoir les évènements, sachant que durant deux ans tout n'a jamais été que virtuel ? Comment prévoir les réactions, les émotions réelles, en dehors de la web ? J'angoisse surtout sur les premiers instants, le bonjour, la gêne passagère (ou.. durable), et puis l'adieu. C'est dingue quand même, jamais je n'aurais imaginé réellement le voir. On se l'était promis, à l'époque ou on était vraiment proches, cette époque ou j'avais un petit pincement au coeur à chaque fois qu'on se parlait, petit pincement au coeur toujours présent, mais différent.. C'est dingue mais c'est énorme, j'ai hâte, je tiens plus en place, vendredi vendredi vendredi vendredi !

Mon passé fait son come back. Je n'ai pas réussi à tourner la page, contrairement à ce que j'avais pu croire... Elle est trop lourde, elle m'est trop précieuse, il m'est trop précieux. Même si tout est différent, on le voit tous les deux. On en parle peut être pas, mais ça crève mes yeux. Je ne sais pas si c'est une question de temps, de retrouvailles, ou si le creux entre nous s'est transformé en néant, mais il est bien présent, impossible de le nier. Pour être franche, je ne suis pas sure de ce que je veux, je ne suis pas sure d'avoir envie de continuer comme ça, je ne suis pas sure d'être capable de supporter la douleur, la rancoeur, le manque, la jalousie, ma jalousie. Je ne suis pas sure d'être capable de pardonner, d'oublier, de simplement fermer les yeux sur tout et faire comme si tout allait bien. Parce qu'au moindre malentendu tout repart, les froids, les disputes, la douleur. A la moindre apparition, à la moindre découverte, comme sur facebook hier, je me renferme, je le repousse, tout refait surface... J'ai mal. J'ai mal et je lui en veux.

( Qu'ils sont cons les habitants de Secret quand même. Druide, farine, allo ?! )

Eight.

29 août 2012 à 15h43

Ma relation avec ma soeur ne fait que se dégrader au fil des jours. Je la trouve insupportable, peste, j'ai l'impression qu'elle fait tout pour me saouler. Elle est trop lente, trop douce, trop calme, trop... Trop parfaite. Parfois je me dis que si je la dénigre autant, c'est par jalousie. Mais jalousie de quoi ? Je n'ai aucune raison d'en être jalouse, ma mère n'a jamais montré plus d'affection envers elle, on a toujours été placées sur le même pied d'égalité, ma mère parfois me dit que même si elle nous aime toutes les trois de la même façon, moi elle m'aime plus longtemps, on a traversé beaucoup plus de choses un million de fois plus difficiles ensemble, j'ai été la raison pour laquelle elle n'a pas eu le courage de mettre fin à ses jours, la bas. Alors qu'est ce qui me repousse à ce point de ma soeur ?
L'autre jour, elle est venue me faire un bisou, devant ma mère et son amie, bisou que j'ai évidemment refusé, ma mère a parlé de sang différent, du fait qu'on ait pas le même père, qu'on ait pas le même caractère. Parce que la toute petite, on pourrait presque imaginer que c'est mon enfant, elle est plus révoltée, moins calme, moins soumise.
Ma soeur essaye aussi de montrer son caractère, ces quelques derniers jours, mais elle en a pas. Ou alors enfoui au plus profond d'elle même. Du coup ça la transforme en petite peste insupportable qui pète plus haut que son cul. Je la supporte pas. Je peux passer a coté, deux jours, trois jours, sans même lui adresser la parole, et ça me fait rien. Le soir quand elle vient me dire bonne nuit, ça me fait pas plaisir. Quand elle entre dans ma chambre je lui dis de partir. Quand elle vient m'embêter alors que je suis en cam ou autre, je lui dis de dégager. Il y a quelque chose entre nous qui nous empêche d'être proches. Ce quelque chose vient de moi. Un quelque chose que je suis incapable d'expliquer, ni même de comprendre. Rarement, par petits moments, on peut se rapprocher, pour un calin par exemple, mais je ne ressens pas grand chose non plus, je me force même parfois. Je sais qu'elle en souffre, que mon recul la rend triste. Je sais que ma mère pareil, je sais qu'elle s'inquiète sur ce que deviendront nos liens plus tard. Je sais tout ça, et pourtant, je n'arrive pas a changer. Je suis un monstre.

Nine.

30 août 2012 à 23h34

Ce que j'ai écrit, et supprimé par après, est ridicule. Je n'ai rien d'une warrior. Je me sens horriblement vide, comme à chaque fois. J'ai mal d'imaginer, mal de penser, mal de ne pas pouvoir lui parler, ne plus pouvoir, plutôt. Et cette fois, je pense que c'est pour de bon.

Je ne sais pas ce que je dois faire. Je sais juste que je n'ai plus rien à espérer, et du coup je me dis que la page se tournera plus facilement. Pour la centième fois sans doute, mais elle se tournera. Je suis accro au Passé. Je suis accro à un fantôme. Je suis accro à quelqu'un qui ne s'est jamais pris la peine de faire le moindre effort pour moi. Accro à quelqu'un pour qui j'ai passé mes soirées entières à pleurer. Mais également.. accro à quelqu'un qui a été présent dans les pires passages de ma petite vie, quelqu'un qui m'était presque destiné tellement tout s'emboitait parfaitement, quelqu'un à qui j'ai ouvert mon coeur, dans les moindres détails, quelqu'un dont j'ai été la seule à voir la véritable valeur, quand tout le monde me disait de laisser tomber. Quelqu'un que je n'aurai jamais l'occasion de serrer dans mes bras, de sentir contre moi... Aujourd'hui, je peux dire que je suis accro à un souvenir. Une partie de moi est détruite. Je me mets en mode autodestruction. Blasée. Perdue. Amis du soir, bonsoir.

Ten.

1 septembre 2012 à 16h41

Bruxelles hier, mon dieu... Je souris simplement en y repensant. J'ai passé trois heures exceptionnelles en compagnie du Lyonnais. Jamais je n'aurais imaginé que tout serait aussi simple, aussi naturel, comme si on se voyait tous les jours, comme si c'était pas la première fois que je l'avais réellement devant moi, après trois ans. Trois ans... C'est juste énorme.
Je suis arrivée avec une bonne heure de retard (mais ça c'est tout moi), y avait foule sur la grand place, je le cherchais partout... Jusqu'à ce que mes yeux tombent dessus. Je l'ai directement reconnu, j'imaginais juste ses cheveux un peu plus foncés, et je n'avais jamais vraiment remarqué le beau bleu de ses yeux. Je voyais plus personne autour. Il m'a vu, il a souri légèrement, je l'ai rejoint et calin. Un peu distant, inhabituel... Après quelques minutes de blabla avec mes parents on est partis se balader, et on s'est installés dans le HgDas. Comme je l'imaginais, un peu de gêne au départ quand même, mais vraiment un tout petit peu. Je souriais sans arrêt, on parlait, il me faisait rire, j'en avais des crampes aux joues. On se regardait, et quand l'autre le voyait nos regards se fuyaient. Sauf, une fois. Les yeux dans les yeux, quelques secondes... Je sais même pas comment le raconter, comment le décrire, je sais juste que je me sens infiniment bien, que sa présence me manque, après même pas 24heures. Trois heures c'est tellement peu, trois petites heures après trois ans, trois ans de hauts, de bas, un seul bas, et heureusement. On parlait de tout, de rien, de Bruxelles, de Lyon, des gens, de ce qu'on dit en Belgique et qu'on ne dit pas en France, du mot gsm qu'il n'avait compris qu'après un an de discussion avec moi, de tout et n'importe quoi... Je souris encore, je souris tout le temps, je suis heureuse ! J'ai eu droit à une dizaine de calins, dont j'ai réclamé la moitié moi même. On s'est surtout rapprochés sur le petit banc, dans un genre de petit square, parler parler rire parler... On a discuté de son dossier à l'UCL, des 30% de chances qu'il a d'être tiré au sort, du cas échéant aussi.. Je lui répétais qu'il était obligé d'être admis, de venir habiter ici, que c'est juste impossible autrement, il me répondait que oui, c'est obligatoire, il sera pris, il sera la, que dans deux semaines, après les résultats (obligatoirement positifs) du tirage au sort, il abandonne tout à Lyon et s'installe à Louvain, ou à Bruxelles, pour 5 bonnes années... J'espère tellement, mais tellement, je prierais jour et nuit si ça pouvait aider, influencer ne serait ce qu'un tout petit peu le tirage, j'espère tellement.
Accro je suis, totalement accro, plus rien n'avait d'importance hier, je ne pensais à rien d'autre, je profitais de ces quelques heures à ses côtés, bon sang c'était magique ! Ses yeux, la douceur de son regard, ses boucles dans lesquelles j'adore déjà glisser mes doigts, son sourire, sa voix, et même ses silences, son odeur, ses calins, les meilleurs calins du monde, accro, mais accro...
Avant le square, on s'était installés sur une terrasse, il voulait m'offrir un verre, et pendant que je choisissais, il m'avait regardée, je l'ai senti, j'ai levé mon nez de la carte, il a détourné son regard en souriant, bon sang, ça existe encore ça ? C'est tout ce que j'adore, tout ce dont j'ai rêvé tellement longtemps... J'ai même du mal à y croire, j'ai du mal à croire que je l'ai vu, que je l'ai eu face à moi, contre moi, trois heures c'est tellement peu...
L'adieu fut difficile. Il nous a suivis au parking, on est allés faire le tour pendant que mes parents sortaient la voiture pour les rejoindre à la sortie. Oh ! Et, mes parents l'adorent ahah, c'est terrible, mam est sous le charme, papa discutait sans arrêt avec lui, ma soeur j'en aprle même pas, elle l'avait déjà vu en cam, un sourire jusqu'aux oreilles elle avait, au début comme à la fin. La fin... On l'a étirée au maximum, calins, calins calins calins.... Juste des calins, mais tellement.. Un dernier, puis encore un dernier. Et enfin, le vrai dernier, long, tout le monde dans la voiture et nous dehors, et ma petite voix dans son oreille lui disant que dans deux semaines on se revoit, qu'il sera pris, que l'inverse et juste impossible, qu'il va me manquer, et lui me répondant que oui, il sera la, à coup sur, que je lui manquerai aussi... Et ben... Il me manque, c'est affreux. J'ai pleuré dans la voiture, les larmes coulaient d'elles mêmes. Ce qu'on s'est dit par après, invraisemblable... J'ai bombardé sa boite face aujourd'hui, n'ayant pas de crédit pour les sms. Il m'a fait un sms, je l'ai relu 56 fois, et je le relirai encore et encore...

J'oublierai jamais, jamais...
On est la, c'est notre hymne à toi et moi.

Eleven.

4 septembre 2012 à 4h44

Dix jours encore. Dix jours d'attente, d'espoir peut être vain. Si le verdict s'avère négatif je tomberai de très haut. Toutes mes histoires se limiteront donc à ça ? L'attente, l'espoir, le rêve, mais le réel dans tout ça ? Je n'arrive pas à trouver dans mon entourage des gens capables de me combler, de me rendre heureuse. Ces gens la, je les découvre ailleurs. Que ce soit à une demi heure, ou une demi journée de chez moi, ces gens je les aime du plus profond de mon coeur, j'arrive à entretenir avec eux un lien presqu'indestructible, chose que je n'arrive pas à faire avec mon entourage. Mais la distance pèse lourd parfois, elle fait mal, vraiment mal. Je n'ai plus envie de parler du Passé, c'est une page à tourner, et j'ai encore beaucoup de mal à me dire que je m'en fous, que ça m'est égal, je me surprends à guetter le moindre changement, comme quand on regarde une série télévisée, et que chaque épisode se termine au moment le plus intrigant, et nous oblige à revenir voir la suite. Je finis par me dire que cette fin, aussi tranchante et difficile qu'elle puisse être, bien que je n'ai absolument rien laissé paraitre, elle nous sera plus bénéfique qu'autre chose. Non, je m'exprime mal, il n'y pas de nous. Il y a le Passé, et moi. Cette fin aura ouvert les yeux à chacun de nous, sur quelqu'un. Quelqu'un de nouveau, ou au contraire déjà présent depuis longtemps.

Je n'aurais jamais imaginé le voir de cette façon, je n'aurais pas imaginé ressentir ce que je ressens il y a quelques jours encore. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il m'arrive. Je sais que lui parler me rend infiniment heureuse, que j'en oublie tout, que tout perd son importance à partir du moment ou il est présent. Même si plus de 650km nous séparent, j'ai l'impression qu'il est tout près de moi en permanence, j'y pense sans arrêt et je ne rêve que d'une seule chose... Dans 10 jours, soit je m'effondre, soit je déploie mes ailes. Je peux pas m'empêcher d'y croire, y croire comme jamais. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que le verdict pourrait s'avérer négatif, je n'y arrive pas... J'ai tellement besoin de sa présence à mes cotés. Les jours passent et je me rends compte à quel point il m'est indispensable. Je n'ai qu'un mot pour décrire tout ça : magique. Tout est magique, toute notre histoire, tout notre parcours, depuis le tout début. Jamais je n'arriverai à comprendre par quel miracle il est entré dans ma vie, mais pour rien au monde je ne voudrais le voir éloigné de moi. Depuis un moment déjà, on ne se lache plus, on se parle sans arrêt, à un tel point que passer une journée sans lui parler m'est devenu impossible, insurmontable. Il est une partie de moi, il l'a toujours été, dès le départ, malgré mes bêtises, il a toujours fait partie de moi, et aujourd'hui, la maintenant, je le ressens comme jamais. Il a emporté avec lui une partie de moi. Sans lui, je ne me sentirais plus comme avant, plus moi même. J'ai besoin de le voir sourire, de l'entendre, besoin de savoir qu'il se sent bien, besoin de savoir qu'il est présent, besoin de sa douceur, son humour, son aide, son soutien, j'ai juste besoin de lui.
Il m'a touchée en plein coeur. Il est irremplaçable. Il m'a ramassée à la petite cuillère à chaque fois, il a réussi la ou d'autres ont échoué. Il a pris possession de mon coeur en à peine quelques heures... Je donnerais tout ce que j'ai pour revenir quelques jours en arrière, me sentir à nouveau entourée de ses bras, me sentir contre lui, et arrêter le temps, empêcher les heures, les minutes, les secondes de m'éloigner de sa présence. J'aimerais pouvoir tout lui dire en un regard, en un effleurement, en un baiser, lui faire comprendre, lui faire ressentir ne serait-ce qu'un dixième de ce que je ressens quand il est la. Il me manque. C'est atroce, il me manque tellement. C'est pas par vagues, c'est constant, tout le temps, sans répits.

Twelve.

8 septembre 2012 à 15h59

Voila tout repart, les cours, les rumeurs, les conneries, les sorties, une année de plus dans cette école de fous. La dernière avant une autre, pareille, mais dans un environnement différent, dans une langue différente, avec des gens différents. Je suis pressée d'y être, c'est ma motivation principale pour cette année, obtenir la bourse, et partir un an. Pas loin, je reste au pays, mais partir quand même, le rêve. Je vais déjà me mettre à étudier, étudier au jour le jour, la matière, chaque cours, et finir en beauté. Je vais donner le meilleur de moi même. Participer au maximum, participer au R trophée, me faire une place dans cette putain de classe de malade et réussir comme il se doit. D'ailleurs en parlant de ma classe... Il y a B, je le connais pas, il a redoublé, ainsi que ses potes, et il m'intrigue horriblement. Il a l'air blasé, déprimé, j'ai l'impression que quelque chose le ronge en permanence, ça m'intrigue. Je sais que jamais je n'oserai lui parler, mais hier j'ai passé mon heure de bio à l'observer, il m'intrigue...
Je me sens pas à ma place, je me sens différente des gens qui m'entourent. J'aimerais faire partie du monde de B, de son entourage, ce sont eux qui sont à la tête de l'école, des élèves. Ce sont eux qui gèrent tout. C'est l'élite. C'est con, c'est cliché, mais j'aurais aimé. Le degré de maturité est différent, la vie, la manière de voir les choses, la manière d'agir, tout est différent de ce à quoi j'ai droit avec mes potes.

6 jours. Dans 6 jours le verdict, je vais mourir d'impatience, et d'espoir. Plus les jours passent et plus j'y pense, ça m'obsède, je veux qu'il soit pris, je veux rien d'autre. Si il l'est, je pourrai officiellement clamer que je suis chanceuse, heureuse, que c'est sans aucun doute la plus belle de toutes mes années. Ses calins me manquent, truc horrible. On se rapproche de plus en plus, et à chaque fois que je le vois.. Je pourrai l'observer des heures durant. Et le pire, c'est réciproque. 6 petits jours encore ... Le tirage est fait, il n'y a plus qu'a attendre.

Je sais pas comment décrire mon état d'esprit. Je me sens bien, et pas bien en même temps. L'album de Birdy me suit partout. Il suffit de l'écouter pour entendre ce que je ressens. Pas forcément les paroles, mais les mélodies. Bien, pas bien... Triste, joyeux, mélancolique..

Thirteen.

9 septembre 2012 à 0h38

Je n'ai pas envie, plus envie de parler de mes sentiments. Je n'arrive pas à faire confiance, je n'arrive pas à m'attacher suffisamment pour ne pas avoir envie de les repousser, je n'y arrive pas. Le Lyonnais est le seul depuis le Passé que j'arrive encore à laisser entrer dans mon coeur, petit à petit, vraiment petit. Alors répondre à "T'es amoureuse ..?" non je peux pas. Je ne veux pas. Parce que moi même je sais pas, et je veux pas savoir. Parler ne sert à rien. Je veux, j'ai besoin d'une présence physique, de trucs banals comme les calins, la chaleur, la douceur, toutes ces conneries qui créent le manque, l'attachement réel. Je veux plus parler de tout ça, je veux le ressentir putain.
Qu'est ce qu'on s'en fout de savoir si oui ou non, qu'est ce qu'on s'en fout si de toute façon ça changera rien, mais qu'est ce qu'on s'en fout ?! Ca n'a aucune importance, et je le lui ai dit. Et puis de toute façon, il a sa copine, alors on s'en fout doublement. Si il n'est pas pris, l'attente débutera. Je serai toute seule ici, alors que lui l'aura elle. Si il est pris, je doute qu'il la largue aussi facilement aussi, après deux ans. Alors je veux pas parler, on s'en fout, on s'en contrefiche de savoir ce que je ressens. Je ressens rien, et c'est très bien comme ça. C'est parfait ouais.

Fourteen.

12 septembre 2012 à 15h23

Le Lyonnais et moi, on a décidé de prendre des distances. C'est pas plus mal... 600km c'est, comment dire, beaucoup. Mais bon, si vendredi il est pris, j'imagine que tout sera différent. Même si j'avoue avoir un peu refroidi.
Je me rends compte de mon instabilité. Quand je ne suis pas en couple du moins. Je me lasse vite des gens, et personne n'a l'air de sembler être exception. Prince me harcèle de nouveau, j'ai fini par lui faire le plaisir de lui répondre, en disant que j'avais d'autres priorités que le baise pour le moment, il a pas l'air de comprendre... Stupid guy.
Jsuis pas prête a aimer, ni a quoi que ce soit d'autre. Je veux qu'on me lache les basques. Tout ce que j'arrive à faire c'est planer et sauter de joie un jour ou deux, après c'est terminé. Je m'emballe vite, et je me déballe tout aussi vite.

Sinon, ma petite vie s'avère légèrement plus mouvementée que prévu.
J'ai failli me retrouver dans la même équipe que B pour le rhéto trophée, enfin je l'ai été plutot, quelques heures. Après quoi ils ont changé d'avis. Forcément, des liens crées depuis plusieurs années sont bien plus forts que ceux .. bah pas crées du tout en fait. Du coup je vais peut être me retrouver dans une équipe 3gars/1fille. Avec R dedans. Ca va être tendu. J'voulais pas que tout devienne aussi différent et froid entre nous après ce qu'il s'est passé... et pourtant. Et le pire, je peux même pas en parler, a personne, ça ferait scandale.

Y a aussi Swedish. Jvais l'appeler comme ça. Je le connaissais depuis un moment déja, mais on a perdu contact depuis un bout de temps. Il me parlait de sa copine à l'époque, de ce qui lui tourmentait l'esprit. Et puis a partir d'un moment, plus rien. Et la, surprise ! Je le vois dans mon école, mais un an plus bas, il a doublé... Après quoi je lui ai fait un sms, et depuis on se reparle. Plutot bien. Enfin pas tout le temps, par moments, genre un jour sur deux, mais cool. Il est drôle, il est pas bête. Physiquement... Je le mangerais volontiers. Je sais pas trop comment prendre ses réactions parfois, ses paroles, ça plane entre la drague et l'humour. La taquinerie et la connerie. Affaire à suivre.

Fifteen. Wallover.

16 septembre 2012 à 14h53

Rude soirée. Les wallos du samedi furent pour moi une déchéance totale hier soir. Je devais y croiser Swedish, c'était prévu à l'avance. Mais je pense pas que se vider deux raviers de pecket en un coup et se rouler des pelles faisait partie du programme. Mon t-shirt empeste son parfum. Et le plus horrible... JE ME RAPPELLE DE RIEN. D'après les dires des témoins, pechtés morts nous étions. J'étais déja salement amochée après une vingtaine de peckets avec L, alors les 12 de Swedish en plus, gros coup de massue sur la tête.

Tout à commencé quand on est arrivées à l'Arsenal, je le cherchais, il me disait ou aller. Bonjour, présentations. Puis, d'un coup, je lui ai gratté un calin. Puis, j'ai dit que pour un pari je devais l'embrasser (véridique). A quoi il a répondu qu'il fallait quelques verres en plus pour ça. On est donc allés les chercher. Mais je m'attendais pas à devoir vider un ravier ENTIER de 6 culs secs. Et à deux reprises en plus. Nom de dieu. Et après... Amnésie totale. j'ai quelques flashs, de moi assise par terre. De moi faisant des déclarations d'amour et d'envie à Swedish. Et plus rien. C'est d'ailleurs lui qui m'a ramassée pour m'aider à rejoindre la voiture, quel preuve de bravoure et de courage, sachant qu'il était tout aussi pechté que moi. Pas évident. Je me suis étalée en chemin, ceci explique mon genou déchiqueté ce matin. On m'a tirée, ceci explique la douleur au bras. Sale. Très sale soirée.

Ceci dit, il me parle. J'avais peur que ça atteigne notre cotoyage, mais étant donné qu'il ne se souvient de rien lui non plus, c'est parfait ! MERCI DIEU. On en parle la, on se marre, tant mieux. Je l'ai menacé de viol hier, normal. Chapeau moi je dis. Chapeau.

Eighteen.

4 octobre 2012 à 19h21

J'ai pas tellement envie d'écrire, mais faut croire que c'est une question d'habitude, passer, laisser une trace de temps en temps, Histoire de "vivre". J'ai pas tellement envie d'écrire, parce que pas grand chose à raconter, en fait. J'ai pas spécialement envie de parler de mecs, d'histoires de cœur, toutes ces conneries ont fini par m’écœurer. Je sais plus ce que je veux, je sais plus ce que mon cœur veut. Je sais même plus si il existe encore, ce présumé cœur. Et même si il existé, il est scellé. Y en a pas un pour y pénétrer, pas un seul, et je pense pas vouloir que qui ce soit tente le coup. Je sais ne pas pouvoir tenir, je sais que je finirai par tout lâcher, sans aucune raison valable.
Quand je croise un gars qui me plait, juste à première vue, j'arrive toujours à me dire "ouais mais non ça va pas". Pas forcément physiquement, pas que le gars en question ait un gros pif ou la bouche déformée, juste que ce gars en question m'est potentiellement ennemi. C'est encré dans ma tête. Le sexe masculin est pour le moment banni de mon esprit. Je profite de ma solitude, de mes potes, de chaque jour au maximum. Je vais en cours avec un énorme sourire, et j'en reviens épuisée tellement ces quelques 8 heures passées entre les quatre murs d'une classe sont riches en émotions. Je savoure ma vie, mon quotidien. J'ai, par moments, des coups de mou, des petits coups de... Je sais même pas. Manque de calins ? Banni ou pas j'avoue tout de même avoir envie d'une paire de bras autour de moi de temps en temps. Mais ça passe assez rapidement, et ça m'arrange bien. Je me sens bien, c'est tout ce qui compte.

Sinon, pour poursuivre un peu mes derniers écrits, actualiser les nouvelles... Swedish et moi, c'est totalement mort. C'est bête, mais bon tant pis. Depuis les wallos, enfin depuis que ça s'est répandu dans l'école, il a pris ses distances. Au fond, c'est mieux, peut être. Je me faisais des films, la j'ai toutes les preuves possibles et imaginables sur le fait que justement... Ce n'étaient que des films.
Ceci dit, le 1er novembre, si mon plan de taré s'exécute comme il se doit, on se retrouvera de nouveau à la même soirée tous les deux. Une soirée dont le concept est No Limit. Une saleté de Skins party que je compte déguster comme il se doit. Et intérieurement je souris, parce qu'il m'a ressorti la même phrase, que juste avant les wallos : on se retrouvera la-bas. Surement, ouais.
Je me suis lancée un challenge, avant la fin de l'année, je me le fais. Vilaine fille que je suis.

Le Lyonnais et moi, c'est également le néant.
J'en avais pas vraiment parlé, il est peut être temps. Il n'a pas été pris à l'UCL, après quoi tout s'est corsé. Forcément j'ai repris les cours, il a repris les siens en France, en première d'univ, et forcément on se parlait plus autant qu'avant. Même si j'avoue que les cours n'étaient qu'un prétexte, j'ai fini par décrocher, comme c'est d'ailleurs le cas avec tous les gars que je côtoie dernièrement. J'avais imaginé qu'avec lui ce serait pas pareil, parce que bon je tenais pas mal à lui, mais non en fait, non. Il m'a supprimé de son facebook après quelques disputes. Et j'ai pas cherché à reprendre contact, game over.

Nineteen.

13 octobre 2012 à 21h18

Un ajout dans ma KissL hier soir, anniversaire de S-ny, son frère. Après multiples regards, sourires, et j'en passe, on a fini par se jeter dessus dans le noir, tout à la fin, quand tout le monde est parti et qu'il ne restait plus que leur mam, Pet et nous deux pour tout ranger à 3 heures du matin. On est partis chercher du papier toilettes à défaut d'essui tout, et une fois la porte séparant les deux salles fermée... Rien que d'y repenser, je sens mes hormones remonter à la surface haha. Même si ce n'étaient que des baisers, c'était horriblement intense. Il a voulu par moments, balader ses mains, mais non je lui ai pas permis. D'abord parce que mon esthéticienne me fait grève depuis 1 mois environ et surtout parce que... Il à même pas 15 ans. Mon dieu. On pourrait m'accuser pour détournement de mineur ! Physiquement, truc de fou, il les fait vraiment pas. Je pensais 19, 20... Et l'autre qui me lache 14. WHAT THE FUCKING FUCK ?! Et cerise sur le gateau, casé il est depuis un mois. Mais il insiste quand même pour me revoir. Je vais pas faire de dessin sur le pourquoi.

J'ai également passé ma soirée en compagnie de l'Italien hier. Lui et moi, ça remonte à loin, et ça fait beaucoup. On a parlé, parlé parlé de nos conquêtes, de notre passé mouvementé (surtout du jour ou j'ai été royalement conne et amoureuse de ce bête type, il y a bien trois ans) et on en a bien ri. Lui et moi, ça a été entammé maintes et maintes fois, mais jamais terminé. Et sous l'effet de l'alcool surement, hier, je lui ai laché : On finira surement ça un jour !
Débile. Ceci dit, monsieur semble blasé par tout ce qui se rapporte au contact entre deux. Que ce soit niveau cul, ou niveau sentiments, il m'a avoué s'en ficher complètement et il fut salement étonné en apprenant que ma vie intime s'avère plus mouvementée que la sienne. Il fut un temps, il se foutait de ma gueule. J'oublierai jamais le jour ou je l'ai laissé en plan dans les toilettes du cons, en lui disant de s'achever tout seul (prise de conscience soudaine, je crois). Poulet. Mais ça n'empêche que... Mes hormones m'ont fait tressaillir quand il est arrivé. J'arrivais pas à m'en remettre. Tout le début de ma soirée j'étais rouge comme une pivoine, sans raisons précise. Mais je miserais surtout sur le fait qu'il était à coté.

J'économise pour la Skins, je cherche un déguisement. J'ai quasiment tout trouvé mais je flippe gravement à l'idée d'y aller seule. Et cette fois, même si Swedish y sera aussi, il me ramènera pas. Si il me nie pas complètement à la soirée, c'est déjà bien d'ailleurs. Maintenant faut que je me démerde pour passer ma semaine de congé seule à l'appart. CHALLENGE ACCEPTED.

Twenty.

16 octobre 2012 à 22h05

Je peux pas m'empêcher de lui en vouloir. Ce matin dans la voiture j'ai eu envie de pleurer, fin de journée en cours j'ai de nouveau eu envie de chialer juste en y repensant. En me revoyant, assise, et les 4 ou 5 claques de ma mère qui me volent dans la gueule, le sang qui coule de mon nez et ma lèvre enflée. Elle me fait encore mal d'ailleurs... Je peux pas m'empêcher de lui en vouloir même si elle s'est déjà excusée x10000. Son acharnement sur moi, pour ce pauvre con qui glande rien à sa vie, et qui vient encore me faire des remarques sur mon travail scolaire et sur le temps que je passe sur l'ordi. Je faisais un Point pour l'école, enfoiré de merde. Je lui ai pas adressé la parole de la journée, je l'ai même pas regardé au matin. J'en veux tellement à ma mère d'être comme ça, de pas pouvoir se contrôler.. C'est pas la première fois qu'elle me lève la main dessus, mais aller jusqu'à me faire pisser le sang... J'ai mal, je veux juste me barrer, j'arrivais même pas à me reprendre hier, j'arrivais pas à croire qu'elle ait pu ma faire ça, j'y arrive pas.

J'ai acheté ma prévente, plus moyen de faire marche arrière.

Twenty-one. Do skins, get wasted.

5 novembre 2012 à 21h16

Mourir de trouille à l'idée de lui parler, se promener avec un sourire béa tout au long de la journée, se rappeler des rires, du contact des mains, se rappeler de l'épaule, de deux têtes l'une contre l'autre, se rappeler de la douceur, de ces détails qui laissaient sous entendre une attirance totalement réciproque... Je suis totalement en train de craquer. Je suis totalement ridicule, faudrait voir ma tête, j'ai l'air d'une imbécile heureuse. Faut vraiment que je raconte ça ! Mais chaque chose en son temps.

Ma semaine de congé s'est avérée bien plus énorme que ce que j'avais pu imaginer. J'ai, en effet, pu rester seule à l'appart. Ou dumoins à partir de mercredi. De lundi à vendredi, j'étais casée, officiellement. 5 jours de tendresse, de paroles douces et tendres, mais j'ai craqué. Vendredi, Sk party, j'ai déraillé. J'ai embrassé deux gars, c'était prévisible... Je lui ai avoué, ça s'est vite terminé. Je l'ai d'ailleurs vu aujourd'hui en compagnie de l'autre Pouf comme il le dit lui même, ça m'a quand même foutu les boules. Soit, c'est du passé.
La Sk party était plus qu'énorme. Elle était énormissimmement énorme. Je me suis fait des potes, plein de potes, la bande à Costa, j'ai adoré. Début de soirée j'étais juste déchainée, et mon déguisement de militaire à fait son petit effet, tout le monde à bien aimé, ce fut bien drôle !
Vers 4 heures du matin, je commençais à saturer, d'autant plus que ça faisait plus de 24h que j'étais debout. Je me faisais des petites promenades toute seule, je sortais, je rentrais, je fumais une clope, je parlais, je partais en bad parfois... On m'appelait pour danser, je suivais le mouvement, et après 3min je stoppais net, je bougeais plus, j'en avais vraiment marre. Du coup je suis sortie, une partie de la bande était aussi dehors, je suis venue m'asseoir à coté de lui. Lui, c'est la raison de mon craquage, qu'à ce moment la j'ignorais totalement encore. Lui, c'est le Jocker. Le seul gars que j'ai pas cherché à éviter. Je suis venue donc me poser à coté, on a commencé à discuter, il me faisait rire, je riais tout le temps, et ça me fait littéralement fondre. 6h du matin, on sort des caves, on part chercher l'after dans un bois, à coté d'un asile délabré. On va visiter l'asile, truc effrayant... Il m'a dit de le tenir par le bras, j'ai pas hésité... On était cote à cote, on se séparait, on revenait cote à cote.. L'after finalement inexistante, on a décidé de revenir vers la gare. Sur le chemin de la gare, on s'est pas lachés... Il me tenait contre lui parce que j'étais morte d'épuisement (comme si j'étais une alcolo, détail moins charmant, mais drôle tout de même) enfin c'était surtout une excuse pour me rapprocher, je l'admets. Sa main tenait la mienne, par moment le bout de mes doigts venait effleurer sa peau, et, truc de malade... Il me répondait la réciproque. OHMYFUCKINGGOD j'étais couverte de frissons ! Un autre excuse bidon, mes mains congelées. Il les a d'abord réchauffées dans ses mains à lui, puis dans sa poche, frissons x1000000 !! Puis dans le train, j'ai dormi sur son épaule, il a posé sa tête sur la mienne.. Je me remettais parfois plus confortablement, genre le petit chat qui enfouit sa tête dans le coussin, et je sentais qu'il faisait pareil... J'en souris bêtement, encore la maintenant. Pincez moi !

Twenty-two. Hangover.

11 novembre 2012 à 0h11

Hier soir fut pour moi une totale déchéance.
Ma soirée a débuté au Pub, en compagnie de Pet, de la Pouf et lui, ainsi que d'autres. La Pouf et lui, je suis persuadée qu'il y a quelque chose, persuadée du fait que quand il l'a reconduite à la gare ils se sont rapprochés, embrassés, et j'en passe. Si c'est la cas, c'est une pute. Ils n'ont pas arrêté de parler de moi par sms avec un autre gars, j'avais envie de les étrangler, les clouer au mur et jouer aux fléchettes. Bref, à partir d'un moment je les ai lachés, et je me suis éloignée avec des potes. On a papoté, fumé une petite clope, j'ai trop parlé, mais il est trop tard. 19h ils sont tous partis, j'ai rejoint Costa et ses potes, on est partis au Malo, j'y ai vu quelques miens, papoté, terminé un restant de joint et harcelé ma mère au téléphone pour qu'elle m'autorise a aller chez Costa... Et après moultes supplications, j'ai réussi, sous trois milliards de conditions (que je n'ai absolument pas respecté, ceci dit). 20h départ pour chez Costa, friterie, arrivée. Tout a débuté tranquillement, mais tout s'est vite enchainé par la suite. Ma descente aux enfers fut rapide et bien rude. Rien que d'y penser j'ai nausée qui remonte. Le mélange suicidaire vodka/whisky/rosé fut pour moi fatal. Enorme trou noir à partir de minuit, deuxième fois déjà. Je me souviens avoir vomi, je me souviens de la présence du gars que j'avais embrassé à la Skins, le pauvre est resté une heure et demi avec moi, à s'occuper de moi, si c'est pas charmant. Je suis tombée, je m'en souviens pas, mais l'état de mes fringues et mes douleurs le prouvent. En résumé, je suis un déchet. J'ai encore vomi aujourd'hui, sensations horribles, dégoutant.

J'avais fait un sms au Jocker hier, en lui demandant si il passera chez Costa aussi, malheureusement il ne pouvait pas. Je meurs d'envie de le revoir, de voir si on garde cette proximité, celle qu'on avait à la Sk... Je l'ai invité à notre soirée rhétos, il a dit qu'il ne pouvait rien refuser au colonel. J'espère j'espère j'espère a mille !! Je me suis fait tout plein de films sur cette soirée, j'ai imaginé un rapprochement, un contact, quelque chose, j'aimerais tellement.. On ne se parle pas, ça me décourage un peu, et j'ose pas trop l'accoster, par peur de l'ennuyer. Ca fait un moment que j'avais pas ressenti ça, la peur de parler à quelqu'un par peur de dire une bêtise, d'ennuyer, l'envie de voir, revoir.. Je passe mon temps à faire défiler ses photos, je suis fan de son sourire, de ses beaux yeux bleus... Everybody craque ! Everybody espère de nouveau. Et va de nouveau se casser la gueule.

Twenty-three.

14 novembre 2012 à 22h05

Je pense qu'il va falloir que je me fasse à l'idée que le Jocker à étrangement changé d'avis. Je ne lui parle pas, par une timidité enfouie depuis quelques années, et qui ressort maintenant. Il ne me parle pas non plus, pour je ne sais quelle raison. Ca m'obsède. Ca me manque aussi. L'idée de repenser à la fin de cette soirée me fait sourire, je me souviens du ressenti, de mon coeur qui accélère, de ses petites blagues et de nos feintes pourries de lampadaires. J'ose pas m'imposer, j'ose pas. J'ai pas envie de paraitre opressante, chiante, j'ai pas envie de l'ennuyer. Je lui ai fait un sms, y a bien une heure, en lui disant que notre soirée est reportée, en lui demandant si il sera présent, sur le ton de l'humour toujours et ... no answer. J'sais pas comment le prendre. Soit il est occupé, par le foot, par un jeu, ou par peu importe quoi d'autre, soit je me suis mangée un vent phénoménal. Mais si c'est le cas, je comprends pas. Je comprends pas pourquoi ce rapprochement.
J'en ai parlé un peu avec d'autres, on m'a dit que soit il est indécis, pas sur de lui, soir tout comme moi il cale, soit il a juste voulu jouer le chaud lapin. Mais c'était pas.. chaud. C'était mignon, doux, tendre, c'était drôle et timide, c'était pas voyant mais nous on le voyait, je le sentais. Je l'ai senti quand j'ai caressé la paume de sa main du bout des doigts, et qu'elle s'est refermée plus fermement sur la mienne. Je l'ai senti quand il me réchauffait les mains, que je serrais la sienne un peu plus fort et qu'il me répondait la réciproque. Je l'ai senti quand dans sa poche nos doigts se sont entremêlés... Bon sang je deviens tarée, complètement obsédée, ça me perturbe, ça m'intrique au plus haut point. J'aimerais insister, lui dire que j'ai envie de le revoir, que j'ose pas lui parler, que ci, que ça, mais je cale, son silence me bloque. Je pensais parler à Costa, mais elle pourra pas m'aider. Quoi que... Elle pourrait lui parler.. Non mauvaise idée.

22h05 : Finalement, je parle a Costa.

22h22 : J'abandonne, merci Costa.

Jocker, tu ne me tiens plus.

Twenty-four.

15 novembre 2012 à 22h05

J'avais de nouveau un plan de malade pour ce week end, mais j'ai personne chez qui loger demain, du coup ça tombe à l'eau. J'arrête pas de sortir, de me saouler la gueule quand je sors et de vomir ma vie en fin de soirée. Quatrième semaine d'affilée. What the fuck is hapenned with me ? J'ai jamais été autant pechtée au aussi peu de temps. Et le pire... J'aime ça. Ceci dit, je vais tout de même négocier pour demain. Soirée vendredi soir, suivie d'une samedi soir, ça fait plaiz'.

J'ai aussi décidé de laisser tomber les mecs. Je me contenterai des mes petits accrocs en soirée, de mes interminables discussions par sms et des petits regards échangés de temps en temps... Ça m'est largement suffisant. J'en ai marre de me prendre la tête. J'en ai surtout marre qu'on me prenne la mienne, et qu'on s'en foute royalement. La Pouf est officiellement une pute, d'ailleurs. Je les ai vus s'embrasser devant l'école, alors que Pet m'avait promis qu'y avait rien. En plus d'abandonner les mecs, j'abandonne l'amitié, j'ai besoin de personne. FUCK.

Twenty-five.

18 novembre 2012 à 14h27

De nouveau sortie hier. Nouvelle déchéance. Nouveaux potes. Nouvelles histoires. Mon foie pleure de nouveau.
Je sais pas comment décrire ce que je ressens, en sachant que durant trois longues années j'ai fantasmé sur un gars, que je vais appeler l'Ours. Et que hier soir, je suis enfin arrivée à mes fins. Ou dumoins j'ai entammé la procédure. Son "Je t'attends moi" m'a littéralement enflammée. Il est arrivé, bonjour comment ça va, on part chacun de son coté. Je vais travailler, je lui sers des verres, regards, sourires. Je vais faire un tour, je le croise, contact, frôlement, je t'attends. Je retourne travailler, je termine, je pars dans la salle, je le croise. Regard, sourire, je te suis. Plus loin, à l'abri des regards, je le dévore. Baisers, caresses, envie. Plus loin encore, contre l'arbre, très envie, chuchotements, morsures, ballade des mains, des doigts... STOP. Ca s'est arrêté la, pas plus loin. Par après il m'a fait des sms, me disant qu'il en pouvait plus, que je l'avais rendu dingue. En même temps, après trois ans, y a que quoi ! Bref, dès que je le peux, je vais lui rendre visite.

Swedish y était aussi. Il est venu prendre des verres quand je servais au bar. Je l'ai servi gratuitement, une fois, deux, trois. J'avais déjà un peu trop pris, il l'a vu. "Faudrait pas finir comme aux Wallos.." et son regard en le disant, OHMY j'ai cru mourir. A chaque fois qu'il arrivait, ce regard, ce sourire, je le regardais en plein dans les yeux, on avait la même chose en tête. Il s'est fait une autre fille, toute la soirée. Puante.

Depuis hier soir, un Polonais est apparu dans la liste des gars qui me tournent autour. Il était à l'école, avant. Je lui ai servi des verres aussi, et à ses potes aussi. J'ai fait couler l'alcool à mille, j'ai rendu la soirée cool. Il est venu me parler sur face, on à parlé assez longtemps, et encore ce matin. Rien de bien intéressant. Mon legging d'hier lui à plu, mes jambes aussi. Cool mec. On a parlé de ça, de trucs bizarres, toujours relatifs au cul. C'est drôle, je le fais tourner en bourrique, je le marine à mort, et il se laisse faire.

Brèf, j'ai passé une bonne soirée.

Twenty-six.

20 novembre 2012 à 22h12

Par moments, je me dis que je déraille complètement. Y a un peu moins d'un an je disais que tous les gens qui fument des joints sont des tox. Je me vantais de ne jamais avoir posé mes lèvres sur une clope. J'étais presque fière d'être cette fille plus ou moins sage, capable de déconner mais sans exagérer. Aujourd'hui, je me rends compte que je prends un virage totalement opposé à la route que je suivais il y a peu de temps encore. Troisième vendredi que je finis mal, qu'on boit, qu'on fume et je trouve ça limite normal. Ca me fait plus rien de savoir que j'ai fumé, que j'ai acheté, que mes potes m'ont vue déchirée, que je baratine çà chaque fois mes parents pour telle ou telle sortie, telle ou telle chose. J'ai débité plus de 300€ de mon livret depuis aout. Je pensais trouver un job et compenser le trou ni vu ni connu, mais j'ai pas trouvé de job. Si mon père tombe sur la facture je vais subir. Depuis fin octobre j'ai bien dépensé 60€ en herbe, c'est sale. Le reste de l'argent, jsais même pas ou il est passé. 50€ à Pet, ce qui me fait 110€ expliqués. Mais.. le reste ? Raf.
J'ai séché tous mes cours de photo, sauf un. Ce cours pourri tombe le vendredi soir, j'ai un peu autre chose a glander que rester 3h dans une pièce avec des gens chelou, à analyser les petits boutons d'un appareil. Ce cours ne sert à rien, à part me couvrir pour mes soirées au Pub.
J'étudie pas, je bosse encore moins. Je me démerde vite fait, et mes prises de conscience arrivent toujours trop tard, genre après l'interro. J'ai un échec au bulletin, mes points sont relativement bons pour le reste, je progresse tout de même... J'arrive à me débrouiller sans trop y mettre du mien. Si je me donnais à fond, je brillerais. Mais j'ai pas le courage ...
Je sais pas quoi faire l'an prochain. Si comme je le voulais, je pars en immersion, je perds un an avant l'univ, et c'est une idée qui ne me réjouit pas énormément. Si je vais directement à l'univ, je pourrai profiter des joies de la liberté et des syllabus en même temps que mes potes, mais j'aurai un handicap en ce qui concerne le flamand. Jsais pas. Jsais vraiment pas. Je pourrai même pas revenir des vacances. Pas de potes, pas de festivals, pas de wallos, ça pue. Mais en parallèle, la langue, les découvertes, les nouvelles rencontres, j'adorerais !

Je me rends compte aussi du gros vide qui s'est crée dans mon petit monde en ce qui concerne l'amitié. Je n'ai pas d'amis, c'est un fait. J'ai des potes, des connaissances, de dis bonjours et je check plus de 100 personnes par jour à l'école. On me connait, on me reconnait, on sort, on déconne, mais j'ai pas d'ami réel. Hormis... Ça. Et c'est la que je vais passer pour une tarée. Ça, c'est dans ma tête. J'en avais déjà parlé dans un de mes anciens journaux. Je parle seule. Je sais pas si j'ai un coté schizophrène, ou si c'est autre chose, mais je sais que c'est pas normal. Portant, Ça, j'arrive à tout lui raconter. Je me raconte mes journées à moi même, mes émotions, mes impressions, je ris, je réponds à des questions muettes, je partage avec Ça, l'entièreté de mon univers. Ça, c'est moi, mais sans vraiment être moi. Ça, c'est quelque chose capable de me faire réfléchir, quelque chose de réel, tout en étant irréel. C'est une présence qui parfois est la, juste à coté, une présence invisible qui m'écoute. Et parfois, c'est juste dans ma tête. Ça, j'en ai besoin, c'est la depuis que je suis petite. J'ai jamais eu de meilleures amies, et même si j'en ai eu, quelque chose foirait toujours. Ça, n'a jamais foiré. Je suis tarée, je crois.

Je me sens particulièrement vide. J'ai un manque, un gros manque. Je pense savoir de quoi. Je pense savoir pourquoi je me fais du souci, pourquoi je me sens mal, ou plutôt pour qui. Mais je pense qu'il vaut mieux que ça passe tout seul, que ça se dissipe. Avant hier, je me disais que c'est pas si difficile au final. Mais la je me rends compte que j'ai tort. Est-il possible après quelques mois de renier complètement une personne ayant profondément marqué notre vie ? Je n'ai jamais que 18 ans, et ça semble ridicule de parler de quelqu'un qui a pu me marquer définitivement. Rien n'est définitif. J'observais un couple d'ados hier, et je me disais : a quoi bon ? A quoi bon prendre la peine de s'attacher, de s'accrocher, si à cet âge la justement rien n'est définitif. Si d'avance on sait qu'une fin arrivera, un jour ou l'autre. A quoi bon parler d'avenir, se bourrer d'espoirs pour finir quand même par se hair ? A quoi bon ? J'en vois pas l'utilité. J'en vois plus le plaisir. J'en suis royalement blasée ...

Twenty-seven.

22 novembre 2012 à 21h48

Je dors tout le temps, ces temps de midi me tuent littéralement, j'en racheterai plus d'ici une semaine ou deux.
J'ai pas encore été réglée, et ça c'est vraiment pas normal. Ca me fait stresser, je m'invente des symptômes, des trucs chelou, je stresse à la moindre réaction de mon pauvre corps, c'est l'enfer. La, en ce moment, je subis quelque chose d'horrible. Je pense que le petit joint de tantôt est plutôt mal passé, je suis vidée, complètement. J'arrive pas à retenir mon espagnol, il est déjà presque 22h, I'm in a big shit.
Je repense sans arrête à certaines choses. A certaines personnes. Je me tourmente l'esprit pour un oui ou pour un non, pour un peut être, pour des j'aurais du, j'aurais pas du, pour des silences, des histoires qui se créent, j'ai trop de bordel en tête, je sature complètement. Je sors plus, je touche plus à rien d'ici la fin des examens. Trois semaines à la suite ça fait beaucoup, ça fait beaucoup trop. Sans compter que toute cette semaine on a pas arrêté au temps de midi. J'en peux plus, overdose.

Je pense sérieusement à attaquer l'Italien. Longue histoire lui et moi. Longue histoire jamais aboutie. Je me fais plein de films en tête. J'étais assise à coté mardi, beaucoup de mal j'ai eu à me retenir. Autant j'ai pu être haineuse envers lui, pour les histoires passées, autant il ma toujours affreusement attiré. Je l'ai a portée de main, aujourd'hui. C'est beaucoup trop tentant.

« Flash back »

26 novembre 2012 à 19h42

J'aimerais pouvoir me débarrasser de cette douleur une fois pour toutes, pouvoir arrêter de pleurer à chaque fois que tu réapparais, pouvoir me dire que je vais très bien sans toi, que je n'ai pas besoin de toi, que ces longs mois de silence ne me font strictement rien, que j'arrive à profiter de ma vie sans penser à toi, que je vais merveilleusement bien et que ton absence ne m'atteint pas. Mais il n'en est rien. Depuis le temps que l'on ne s'était plus parlés, que je n'avais de toi aucune nouvelle hormis ton journal, que réciproquement je ne t'en donnais pas, je me suis dit que la page est tournée, que définitivement je me suis fait à l'idée que c'est terminé. J'avais totalement tort. Totalement tort parce que j'en pleure encore. Un seul et unique signe de toi suffit pour me faire crouler. Je t'aime autant que je te hais. Ces moments ou je t'aime sont gâchés par tous ces souvenirs au gout amer, toutes tes promesses, ton abandon. Ces moments ou je te hais me blessent plus qu'autre chose, parce qu'au fond je sais que jamais je n'arriverai à faire une croix sur toi. J'ai eu hier cette idée folle de consulter le prix d'un aller retour pour l'Espagne. J'en aurais été capable, crois moi. Un aller simple m'aurait suffi. Te rejoindre et oublier le reste du monde. Mon monde à moi c'était toi, c'était nous. Aujourd'hui, mon monde est en miettes ...

Twenty-eight.

2 décembre 2012 à 22h13

Je me sens mal. Mais dans mon corps, dans ma tête, dans ce que je fais et ce que je ne fais pas.
J'ai pris cinq foutus kilos, ça me pèse, dans tous les sens du terme. Je me sens obèse, immonde. Et j'arrive pas à me scotcher la bouche. On va tenter le coup demain, à jeun, ou un voire deux fruits au maximum, et beaucoup, beaucoup d'eau. Faut que je perdre avant Berlin, avant Barcelone et Majorque, faut que je me fasse un putain de corps. Je vais me remettre à courir, ou juste faire des exercices à l'appart, étant donné qu'il fait -354651564 degrés dehors ! Quoi qu'il en soit j'arriverai à 65, dans ... Pour le nouvel an. Je passerai mon nouvel an avec 10 kilos en moins. CHALLENGE ACCEPTED.

J'arrive pas à bosser, j'ai un manque de concentration insurmontable, je me fais des films à longueur de journée, je pense à tout sauf au cours que j'ai devant les yeux. Je comptais bosser aumoins trois cours du week end, j'ai bossé une seule et unique page d'allemand. Je commence ma session jeudi, je suis dans la merde.

J'ai racheté. Je m'étais dit que je toucherai plus à rien d'ici la fin des examens, quel joli mensonge ! J'ai encore passé ma soirée au Pub, avec la bande à Costa, encore. Leiva était la. Leiva, c'est le pote du mec qui m'a fait boire chez Costa, il a gueulé haut et fort dans le fumoir du Pub que "Elle, elle a vidé une bouteille énorme toute seule" ... Rude soirée, rude souvenir (inexistant, ceci dit haha). Enfin bref, Costa et moi on voulait s'en faire un, on avait tout sauf la weed, j'en ai donc trouvé chez Leiva. On a papoté un peu, et je dois avouer qu'il me plait bien. Il a été surpris par ma discrétion en ce qui concerne l'échange argent/weed, et je ne peux nier le fait que ça m'a flatté ahaha, bête fille que je suis. En bref, ce fut bien plaisant, et l'effet de ce qu'il m'a vendu l'était d'avantage.

J'ai piqué un billet à ma maman. C'est pas bien. Mais ayant dépensé l'argent pour la weed vendredi, j'ai plus de quoi payer les photos à l'école. Bref, c'est vraiment pas bien, et j'ai peur qu'elle le capte. Mais même si ... Je me débrouille toujours. Comme vendredi, j'ai encore inventé une couille sur mon cours de photo... Mes pauvres parents pensent que depuis le début de l'année j'y passe mes soirées, et depuis le début je leur fais croire tout et n'importe quoi. En vérité, j'ai assisté au premier cours, j'y suis plus retournée.

Ah oui, j'ai fait un test, il est négatif. Mais je ne suis toujours pas réglée.

« Flash back »

3 décembre 2012 à 0h34

"Je te comprends pas toujours..."

Je vois pas comment tu pourrais comprendre. Non tu as raison, tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux même pas imaginer ce par quoi je suis passée après, ce que j'ai ressenti, la douleur que j'ai subi, qui m'arrachait le coeur, les tripes jour après jour. Toutes ces choses qui se sont emboitées par la suite, qui m'ont enfoncées d'avantage. Tu n'étais pas la au début, tu n'étais pas la à la fin. Tu n'as jamais été la. Tu n'étais pas la quand je suis venue dans ta ville, que j'ai tout laché juste pour t'expliquer, juste pour te parler. J'avais pris le train, sourire heureux aux lèvres à l'idée d'enfin te voir, de mettre les choses au clair et peut être profiter de tes bras... Je suis repartie quelques heures plus tard, vidée, abandonnée, inutile. J'ai pleuré dans le train, tout le long du trajet. J'ai pleuré encore après. "Rentre chez toi" tu m'avais dit. Je m'en souviens, je me souviens de tout. Du bon comme du mauvais, dans les moindres détails. Ta présence dans mon quotidien m'a tellement marqué que j'arrive pas à me détacher de ces foutus souvenirs tous plus amers les uns que les autres. J'ai passé un an de ma vie à me nourrir d'espoirs... De pauvres espoirs d'une gamine naïve, conne, croyant à la magie de l'amour, à la folie des sentiments, à tes saloperies de promesses et projets impossibles pour nous deux. Je te haïs de tout mon etre. je te haïs parce que je t'aime malgré tout ca, je n'arrive pas a me passer de toi, je n'arrive pas a surmonter cette douleur, j'arrive pas a avancer. J'ai essayé, j'ai tout tenté, c'est peine perdue. Je haïs les autres mecs parce que tu es la, en permanence, parce que quelque chose me fait revenir a toi, a cet idéal malsculin que je me suis forgée en 12 mois, parce que je me sens obligée de les comparer a toi, et qu'a chaque fois quelque chose cloche. Je t'aime putain, je t'aime tellement que ca me détruit, depuis juin passé ca me tue a petit feu, ca me bouffe littéralement. J'ai tenté de passer outre, par d'autres types, par les sentiments que j'ai pu me forcer a ressentir envers quelqu'un, par de la baise, par l'alcool, par la weed, mais rien n'y fait. Une drogue ne peut en remplacer une autre, bien plus puissante. Cette drogue, ma drogue a moi, c'est toi.

Twenty-nine.

11 décembre 2012 à 18h27

Je me sens pas bien. Dans plusieurs domaines différents. Je me sens vraiment pas bien dans mon corps. Quand je me regarde dans le miroir, je ne vois rien d'autre qu'un tas de graisse dégoutant. Non pas que je sois obèse, mais mes quelques kilos en trop par ci par la me pourrissent la vie. J'en pleure de temps en temps... Je viens d'essayer une jupe en crayon, le genre de jupe qui te moule tellement bien que même avec 20kg en trop t'aurais l'air bonne. Mais non j'aime pas, je me dégoute. J'ai l'impression que mon corps s'arrange pour que j'aie l'air encore plu molle quand je me regarde dans le miroir. J'aime pas mon ventre, ces deux petite couches quand je suis assise. J'aime pas mes cuisses, mes genoux. J'aime pas mon dos, mon soutien serré qui fait ressortir un petit kilo par dessus aussi. J'aime pas mes hanches, j'ai pas de poignées d'amour, et encore heureux, mais c'est mou. J'aime pas mes joues, j'aimerais qu'elles soient plus creuses. J'aime pas mes bras non plus, je les voudrais plus fins. J'aurais aimé pouvoir prendre 5 bons kilos de la graisse et les foutre dans mes seins, ça ouais ça me ferait salement plaisir. J'en ai marre, ça me déprime, ça me fout les boules de me dire que je ressemble à rien, et j'arrive même pas à faire quoi que ce soit pour arranger ça. Tous les jours je me dis que demain j'arrête de bouffer mais impossible. j'ai tenu deux jours, puis j'ai craqué. Je veux perdre mes 10 kg pour le nouvel an. J'aimerais, à la rentrée, débarquer et voir les yeux ébahis de tout le monde. Je veux me sentir bien dans ma peau. Je veux me sentir attirante, je suis grande, c'est pas beau 1m75 avec 10kg en trop. Je veux être fine, avoir une belle paire de jambes, un ventre tout plat et une paire de fesses a croquer. Je les aurai, je dois absolument les avoir, je déprime, ça me déprime vraiment trop. En plus de ça je viens de me peser, c'est plus 10 mais 12kg. Bon... filez moi une corde.

Un autre domaine, cette incertitude constante. J'aime savoir précisément ce qui m'attend, et la je ne sais absolument pas ce qui m'attend. J'ai l'impression de foncer droit dans un mur, que je vois clairement devant moi, mais j'accélère quand même. Un an, deux ans, c'est long, c'est vraiment très long. C'est difficile, douloureux. Je sais pas comment je fais pour encore arriver à y croire, je m'étais jurée de pas revenir sur ma décision, de tourner la page. Et pourtant je me surprends à espérer, me faire une fois de plus un milliard de films tous plus invraisemblables les un que les autres. Je me surprends à batifoler dans mes pensées, à jouer la petite fille amoureuse alors que je m'étais jurée oublier. J'arriverai pas a oublier. C'est comme enterrer un homme dans le sable sous le soleil, tout le corps, et laisser la tête en dehors. Poser une cruche remplie d'eau à 30 centimètres de lui, et le laisser souffrir le martyr. J'ai cette cruche constamment devant moi, j'arrive pas à l'atteindre. A chaque fois que j'étais à deux doigts d'y gouter, elle reculait. Aujourd'hui cette cruche est de nouveau la, plus grande encore, mais elle recule de nouveau. C'est plus une question de centimètres... Elle est a des milliers de kilomètres, à deux ans d'attente avant de l'atteindre. Et encore... C'est pas certain.

Thrity.

17 décembre 2012 à 0h33

J'ai hésité à venir écrire ce soir, mais je pense que finalement j'en ai légèrement besoin.

Je pige pas bien la tournure des évènements que je vis pour le moment, tout est beaucoup trop flou, trop incertain. Plus les jours passent et moins je comprends ce que je fais, pourquoi je le fais. J'ai trois milliards de projets en tête et je m'en réjouis pas mal puisque, comparé à avant, ce sont des projets relativement réalisables. Le premier, principal, primordial, c'est mon séjour aux Pays Bas. Même si ça me fait un peu flipper, l'idée de partir un an dans un pays ou je connais personne, me retrouver totalement seule alors qu'ici je connais une personne sur cinq dans la rue... C'est plutôt radical mais horriblement excitant tout de même. De nouvelles rencontres, découvertes, de nouveaux liens, une nouvelle image. Une image différente de celle qui me poursuit ici, même si elle n'a rien de sale ou autre, l'idée de recommencer à zéro ne me déplait pas. (Et puis le fait de partir dans le pays de la weed non plus, entre autres haha) Je m'imagine ce voyage de beaucoup de manières différentes. La pire serait bien évidemment de me retrouver en petite clocharde toute seule pour l'année, ça je veux même pas y penser, j'ai besoin de liens, de potes, j'ai besoin qu'on me connaisse un minimum, plus j'ai de potes, mieux je me sens. Même si mes relations amicales s'aventurent rarement au delà des potes, j'ai pas d'amis, triste vérité. J'aimerais donc pour le meilleur des cas, me faire plein de potes, créer un max de liens, pouvoir m'éclater, vivre différemment de maintenant. Profiter de cette année avant de sombrer dans 5 ans de droit, de syllabus à volonté et de cours plus barbants les uns que les autres.

Mon deuxième projet c'est ce foutu tatouage. Les plumes m'obsèdent, j'adore, et c'est plutôt significatif vu qu'une plume représente la sagesse (je ne me vante pas), l'écriture, pour moi elle représente aussi la liberté, et c'est une chose pour laquelle j'ai toujours lutté, et je lutterai toujours. J'ai besoin de ma liberté, d'espace. La tatouage que j'ai choisi représente une plume, et du bout de cette plume s'envolent des oiseaux, il est parfait, il est délicat, et au niveau de ma clavicule ce serait vraiment vraiment parfait. Mais le truc moins parfait c'est que furtivement j'ai tenté de faire passer le message à ma mère, le message à été reçu mais directement rejeté. Jsuis majeure et il ne tient qu'à moi de prendre cette décision, mais j'ai tout de même un peu peur de sa réaction au moment de la découverte. J'hésite à la mariner et la faire craquer (méthode habituelle) mais ça risque d'être difficile, si pas impossible, ou à le faire aux Pays bas. Etant donné qu'en principe j'ai pas de retour possible sur le territoire belge de toute l'année, elle le verrait bien tard, et bon, ce sera fait. Mais c'est quand même ma maman ... J'ai peur de la décevoir. C'est bête, mais j'ai envie de le comparer à ma première fois, quand elle l'a découvert je pense que ce fut un choc assez terrible dans sa tête, elle m'en parlait pas, elle me l'a pas montré mais je pense que je l'ai énormément déçue. Et l'idée de lui faire revivre ça ne me plait pas. Faut pas chercher à comprendre le lien entre ma virginité et ce tatouage, y en a pas, je me comprends c'est le principal.

Bon après ça j'ai plus vraiment de projets qui me tiennent réellement à coeur. Enfin si, j'en ai un, mais plus j'y pense et moins j'ai l'impression de pouvoir le réaliser. C'est même pas vraiment un projet, ça tient plutôt du rêve, et les rêves ne se réalisent pas. Ce rêve, c'est lui. Il est l'objet de mes flash back, c'est à lui que je m'adresse et il le sait très bien.
Je suis totalement perdue par rapport à nous deux. Par moments c'est l'euphorie, une euphorie malheureusement bien courte, et les moments qui suivent sont bien plus rudes. C'est vraiment bizarre parce que c'est toujours moi qui dérape à un moment donné, c'est toujours moi qui pète des cables et lui balance tout ce que j'ai sur le coeur dans la gueule. Enfin non ça n'a rien de bizarre mais je me sens méchante à crever, je culpabilise, j'aime pas lui faire de mal mais par moments je le contrôle même plus...
Aujourd'hui, je me suis demandée pourquoi on se reparle à chaque fois, et j'ai pas trouvé de réponse. Y a l'attachement, les sentiments, évidemment. Y a l'habitude aussi peut-être. Mais au delà de ça ? C'est pas comme avant, pas comme quand j'en étais totalement folle amoureuse et que j'arrivais à tout avaler (je peux pas m'empêcher de préciser que la fin de cette phrase m'oblige à rire toute seule devant mon ordi, bien qu'elle n'ait rien de déplacé à la base). J'y arrive plus aujourd'hui, je me fais des films, je suis paranoïaque à l'excès et je l'ai remarqué hier, aujourd'hui, c'est pénible, je me serais moi même foutue des baffes. Il me parle de complicité, et c'est vrai qu'il y a un an notre complicité, le lien qui nous unissait était de ceux qui font rêver, il l'était. Je sais pas ce qu'il en reste aujourd'hui. Je sais pas si ça reviendra, ça me semble tellement lointain ... Je sais que tu le liras, et je tiens à te dire que je ne cherchais pas à te blesser, mais j'arrive pas à t'en parler directement. On partage plus grand chose, je ressens plus l'envie de lui raconter mes journées et lui non plus. Nos conversations se limitent à des je t'aime, des insinuations perverses et au delà, et des calins imaginaires. Tu partages un million de fois plus de choses avec des filles, des "amies" que tu connais depuis dix fois moins longtemps que moi, ça aussi je m'en suis rendue compte aujourd'hui. Si avant j'étais celle à qui tu parlais h24, aujourd'hui je ne le suis plus. Je suis remplacée et tu te tapes des barres avec d'autres. Je vais pas commencer à faire l'innocente et dire que moi je parle à personne en dehors, bien que pour le moment ce soit quasiment le cas, mais voila, le temps passe et on s'éloigne, tu le sais, je le sais.
Je crève d'envie de passer ces quelques heures avec toi à Barcelone, en mars, mais j'ai tellement l'habitude de ton absence que j'y crois pas. J'ai même pas cette hypothèse en tête. Je me prépare d'avance à ton absence, j'en tomberai de moins haut. Et si au final tu es la, la surprise en sera plus belle encore, mais ça c'est pas à moi de décider. C'est à toi d'agir, différemment d'avant, tu comprendras.

Je vais chier des barres à mon examen demain, j'ai rien glandé de mon week end et c'est franchement pas cool, je me déçois moi même, même si il est un peu tard. Je n'ai également toujours rien entamé en ce qui concerne l'amélioration de mon physique, oui, huez moi, c'est mérité.

Jeudi, je sors, il est temps.
Au oui, aufait, JE SUIS REGLEE. Et donc heureuse d'apprendre qu'un truc a 3 mains et 4 pieds ne grandit pas dans mes tripes. Je le décris horrible mais vu la quantité d'alcool, de weed au autre conneries qui sont passées par la en très peu de temps, j'aurais beaucoup douté de l'état de cette pauvre petite chose. C'est dégoutant, vraiment.

Thrity-one.

24 décembre 2012 à 20h58

J'aime pas Noël, je me sens triste. Je me suis jamais sentie aussi triste. Quelques jours que ça dure et ça me pompe royalement, mais je n'arrive pas à changer d'humeur. On fête pas Noël chez moi, enfin si mais plus tard, en janvier, truc de pseudo orthodoxe que je suis pour faire plaisir à ma maman. Je sais pas si je crois, si je ne crois pas... Il m'arrive de faire ma petite prière, mais je dois avouer que ça n'arrive que quand je suis au bord du gouffre, genre avant de recevoir un examen, prier pour tomber sur une série facile. Ou quand je m'inquiète pour quelqu'un, comme quand Il prenait l'avion l'an passé, je crois que j'ai prié pendant toute la durée du vol aller.. et retour.
Bref si je me sens triste c'est pas pour ça. Je suis sortie me promener sur la digue avec mes sœurs, c'est mignon les gens qui se réunissent chez eux pour le réveillon, je les ai vus à travers leurs fenêtres, les lumières, les décorations, les tables que l'on couvre, toute cette ambiance que j'adore sans pour autant la vivre. J'ai vu aussi des amoureux, de tous ages. Des petits vieux au resto, ça me fait sourire... Des petits jeunes dans le froid dehors, qui se tiennent la main, se sourient et se bécotent... Ca me fait sourire aussi mais ça m'attriste énormément en même temps ... Je me rends compte que c'est le deuxième Noël que je passe sans toi.
Je me sens un peu comme un petit gosse qui espère trouver ses cadeaux sous son sapin, je trouve que ma situation correspond parfaitement à cette période. Sauf que mon sapin, y a pas de sapin. Et mon cadeau je l'attends depuis un an et demi ... Dur.

On se retrouve, c'est tout beau tout mignon. Mais la depuis deux jours je craque de nouveau... C'est toujours le même schéma. J'essaye tout de même de faire des efforts, je mets ma rancoeur de côté, soit je me tais soit je me force à passer au dessus... C'est difficile. Beaucoup de choses me font revenir à la réalité, me font tomber de mon petit nuage quand il commence à décoller.

" T'as pas envie qu'on s'évade à deux ? " Viens me chercher, je te suivrai jusqu'au bout du monde...
Mais la réalité est telle que plusieurs milliers de kilomètres nous séparent aujourd'hui. Tu ne viendras pas, moi non plus. Dans deux ans, peut être. Ou plus précisément ... dans 21 mois, en septembre 2014. Ca parait long quand même.

Je suis d'un pessimisme pas possible.

Thrity-two.

24 décembre 2012 à 21h25

J'ai survolé mon journal depuis le début, c'est grave quand même, je suis grave. J'ai pu remarquer une évolution plutôt constante des faits, jusqu'à ce que mon Passé revienne. Mon Passé, ce sont mes Flash Back, c'est Lui, Il, c'est celui auquel je m'adresse par toi, celui auquel je parle de nous. Je vais paraître ridicule, j'ai 18 ans. Mais c'est Lui, c'est l'Homme de ma vie. Ce n'est pas un mec, ni un gars, ni un type, ce n'est pas un homme, c'est mon Homme, c'est mon mien... Le plus mien de tous, mais aussi le plus inaccessible. Le seul que j'attends, le seul que j'aime vraiment, c'est même plus de l'amour, c'est bien plus fort. Même si depuis notre séparation, on en a vus d'autres tous les deux, c'est toujours pareil. Toujours cet attachement, ce lien inexplicable. Toujours ce quelque chose qui empêche de nous haïr mutuellement. Il y a et il y aura toujours quelque chose pour me faire revenir vers lui, et réciproquement... Je le connais par cœur, il sait tout de moi. Je lui ai tout dit, du plus horrible au plus beau, du plus honteux au plus valorisant. Il est une énorme partie de moi. J'aimerais qu'il soit à mes cotés, mais 1274 kilomètres nous séparent, ainsi que 8 mois de torture et de pleurs, de silences, de trahisons, de cachoteries et de mensonges. Depuis mai 2012, depuis la rupture, rien ne va, et rien ne s'arrange... Mais ne dit-on pas que les gens qui sont faits pour être ensemble finissent toujours par se retrouver ? ...

Quant aux autres, histoire de faire un petit tour sur les palpitantes mésaventures d'Everybody :

Je n'ai plus aucun contact avec Swedish, mis à part un foutage de gueule venant de ses potes sur facebook, me demandant de montrer mes seins, ou de me lisser les cheveux devant la cam ... Normal, ouais.

L'Ours et moi, n'avons jamais reparlé de la soirée, de ce qu'il s'était passé. Il est venu me prévenir sur face de nouveau que son ex comptait régler ses comptes avec moi, parce qu'elle a appris certaines choses. J'attends toujours, lol.

Le Jocker et moi n'avons absolument plus aucun contact. Il a aimé une de mes photos profils sur facebook (décidément, bonjour la geek) et j'avoue j'étais emballée, mais voila, goodbye.

Qui d'autre ... Le Lyonnais, j'ai fini par le bloquer (attention suspense...) sur facebook. J'ai vu récemment qu'un de ses amis avait tenté de me contacter, me disant qu'il ne l'a jamais vu aussi mal. Le message s'est automatiquement classé en indésirable, ainsi qu'un message de sa soeur, du coup je l'ai pas vu. J'ai culpabilisé quelques instants... et j'ai fini par me dire que c'était mieux comme ça.

Un autre dans la liste, je vais le nommer Avocat, reprend contact avec moi. Il est en droit, dans ma future univ (et ma future fac aussi d'ailleurs probablement) et il était sencé me supprimer de ses contacts étant donné que je refusais de m'exhiber en cam pour lui. (C'est déjà arrive auparavant... Honte à moi. Mais voila c'était avant) et la il recommence ... Même si ses intensions paraissent confuses. Je lui ai clairement dit que je sais ce qu'il veut, et que je ne veux pas, à quoi il m'a répondu que le simple fait de me voir lui manque. Mes fesses oui. (C'est le cas de le dire, je suis trop forte)

C'est tout, pour le moment.

Thrity-three. 22h28 - 24h left.

26 décembre 2012 à 22h41

Je me sens comme une droguée en cure de désintox qui n'a pas eu sa dose quotidienne, qui hypnotise les portes ou les barreaux pour qu'ils explosent ou qu'ils s'ouvrent, pour qu'elle puisse s'enfuir. Une droguée qui ne pense qu'a ce dont elle a besoin, juste un tout petit peu, juste suffisamment pour rassasier son manque. Je me sens mal. Je me retiens de pleurer. Et ce ne sont que les premières 24h.

Thirty-four. Big fail.

4 janvier 2013 à 22h08

Jamais je n'aurais imaginé que mon nouvel an tournerait en aussi gros carnage. J'avais de nouveau un plan de fou à mettre en exécution, et ma mère n'était pas sensée savoir que j'étais dans la capitale, je lui ai dit que j'irais en boite mais pas aussi loin. Autant mes plans de fou fonctionnent toujours à merveille, autant celui la s'est révélé véritable fiasco.
Lamone est arrivée chez moi à l'heure prévue, on s'est préparée à deux. Déjà la ma mère était en rogne parce que je pouvais pas venir l'aider en cuisine étant donné qu'on partait relativement tôt. C'est pas cool de ma part mais pour la première fois en 18 ans je me barre de chez moi au nouvel an, et faut qu'elle fasse ses petites histoires. Chaque année la veille et le jour du nouvel an je restais cloitrée près d'elle à l'aider à faire la cuisine, préparer les petites, et j'en passe... Alors pour une fois que je vais ailleurs, ça m'énerve.
En bref, au départ tout se passait comme prévu. Préparations, au revoir, train, arrivée, 35465787 tours de la grand place avant de trouver un Pub, ou un serveur bien mignon est venu nous demander asile pour une nuit haha, parce qu'il n'avait sois disant nulle part ou dormir cette nuit (alors qu'il travaille dans cette même ville, cherche la logique). Puis la soirée, 30 minutes de queue à l'entrée, type bizarre qui nous à collé tout le début de la soirée. On a fait la connaissance d'un petit groupe de potes, et Lamone m'a épatée, elle qui d'habitude est plutôt timide, est s'est bien lâchée avec l'un d'entre eux, ce fut bien drôle. Un autre du groupe m'a également collée... Il était pas du tout à mon gout, et même j'avais pas envie, j'étais trop ailleurs. Il s'est quand même permis de me mordre l'épaule, ou va le monde ? vers 4h on est parties vers la gare, les pieds défoncés par 12h sur 12cm de talons, j'étais couverte de champagne, mon maquillage partait royalement en couille, grâce à justement, ce foutu de champagne que je me suis mangée dans la gueule. La gare était bien évidemment fermée. Lam s'est baladée pieds nus, double choc pour moi, mademoiselle chichi qui fait ça, j'y croyais pas. Moi j'ai quand même attendu d'être dans les couloirs de la gare pour me déchausser. 5h ma mère m'appelle : "T'es ou ?", moi forcément je lui réponds "A Goss, on fait la fête !" et la j'entends "jsuis devant, et c'est fermé" VDM. Bon après elle m'a pas trop engueulée au téléphone, mais elle m'a tout de même fait la gueule pendant deux jours.
Le truc que j'aime particulièrement dans les soirées bien loin de chez moi, c'est le fait qu'on peut facilement se faire plein de potes. Déjà à la soirée. D'ailleurs à un certain moment je me suis mise contre la rampe à l'étage, on voyait tout le petit monde d'en bas, et y avait ce gars, ce sourire, boooh j'ai cru mourir. Mais ça s'est limité au sourire. Puis cette fille dans les toilettes, que j'ai ensuite vue à la gare aussi, elle était cool. Putain parlant de toilettes, on a déboursé au minimum 10eur pour ça sur la soirée, tellement Lam avait besoin d'aller faire calinou à la cuvette. Absolut fresh. Y avait deux gars bien sympa à la gare aussi, qui allaient vers Mons, je me suis prise un bon gros fou rire avec lui et ... le distributeur. En gros on voulait des éménéms, et la machine voulait pas nous les donner. Du coup jsuis passée au Bueno, j'ai tapé deux fois le mauvais chiffre ... J'ai tout eu, sauf le Bueno. Enfin voila, au retour chez moi on s'est foutues a deux dans mon petit lit, on a discuté de la soirée, et on à sombré.
Le Polonais voulait passer me faire coucou et voir de quoi j'ai l'air, enfin il en avait vaguement parlé. Il ne l'a pas fait, mais il est louche ce type. Bien qu'assez sympa. On discute de temps en temps, et j'évite les quelques sujets délicats dans lesquels il aime s'aventurer, chose qu'il ne prend pas trop mal.

Aujourd'hui grade surprise !
Je sais pas si j'en avais parlé avant, dans ce journal. Mais en été, j'ai eu.. quelques aventures. Dont un gars, avec qui j'ai passé quelques journées pendant mon séjour à la mer. C'était mignon comme tout, et disons qu'y a eu un petit épisode relativement délicat, dans les dunes. Bref, après ces quelques jours, on est partis chacun de notre côté. On a discuté une ou deux journées par sms, et pusi d'un coup j'ai plus eu de nouvelles, mais plus aucune, néant. Et jusqu'à aujourd'hui j'en avais pas. J'avais essayé de l'ajouter sur face à deux reprises, et jamais eu de réponse. Y a quelques jours, il m'a ajouté par lui même. Aujourd'hui, il est venu me parler, et à chaque fois que je dis plus rien, il continue la conversation, comme si on était de vieux potes qui avaient l'habitude de discuter. C'est bizarre et comique à la fois. D'autant plus que la, je sais pas trop comment prendre son "humour".
Il a une copine depuis octobre, et bon forcément je comprends mieux son silence. Mais pourquoi reprendre contact avec moi maintenant ? Non pas que ça me fasse quelque chose, mais ça m'étonne.

L'Avocat me les casse aussi. Je comprends pas ce qu'il me veut, et je veux même pas me prendre la tête à essayer.

J'ai commencé à aller à la salle, deux heures par jour, je me sens mieux, on voit encore rien mais dans ma tête c'est bien parti. D'ici un petit mois, on ne me reconnaitra plus !

Thirty-five. I'm comin home.

12 février 2013 à 9h59

Je suis de retour.

Je laisse tout derrière moi. J'ai réussi. J'ai réussi à aller de l'avant. Je ne veux plus rien de tout ça. Je ne veux plus m'égarer aussi fort, aussi loin. Je veux vivre. Mais vraiment vivre. Sans passer mes journées à attendre et espérer l'inespéré. C'est terminé.
Je n'y suis évidemment pas parvenue toute seule. C'est le Tatoué qui m'a aidée. Enfin, aidée, sans le vouloir je pense. Il m'a racontée une histoire similaire qu'il a vécue, il m'en a raconté la fin, je ne veux pas avoir a balancer mon ordi par la fenêtre comme lui l'a fait. Je ne veux pas de mauvaises surprises. Je ne veux plus rien de tout ça. Basta.

La Tatoué... Je le BZ. Enfin non, mais un petit peu quand même. Il habite Paris mais vient souvent sur la capitale. Samedi d'ailleurs, il vient.
On s'était déjà parlés quelques jours avant, mais rien de spécial, rien de marquant. Puis, y a deux jours, il est venu me laisser un commentaire, je lui ai répondu, lui, moi et ça s'enchaine. On est passés à la messagerie de facebook, et la truc de dingue, on s'est rapprochés à mort en moins de deux heures. De la on est passés sur Skype, on s'est parlés jusque 3h du matin. C'est fou... L'attirance est palpable à trois milliards de kilomètres. C'est même plus de l'attirance, c'est devenu un besoin permanent. C'est pas sentimental, pas vraiment. Et je sais pas si ça va (si ça doit?) le devenir. Je doute sur certaines choses, et même s'il a l'air sincère, qu'il a passé sa soirée à me parler hier alors qu'il était en soirée chez un pote, même si il est tout mignon tout gentil, je sais pas si je dois vraiment y croire. Et puis même, ce genre de mecs, me trouver jolie, MIRACLEUH BONJOUREUH. Je sais pas ce qu'il me trouve. D'autant plus que quand je vois les filles avec lesquelles il parle, je n'ai rien d'extraordinaire comparé à elles. Je me mets même à complexer. Et d'autant DOUBLE plus que les filles avec lesquelles il parle il les complimente, il est joueur et dragueur avec elles aussi.... Je suis so jealous. Mais au pire je m'en fous.
Je m'en fous et je laisse le temps faire les choses. Le fait est qu'il commente quand même beaucoup moins les autres depuis qu'on se parle. Il n'est plus autant sur son blog qu'avant. C'est moi la NUMBER ONE huhu. Il me l'a dit lui même en plus. Je craque. Et hier j'ai craqué encore plus quand il m'a dit : Moi j'aime les formes de toute façon. Et puis le physique c'est un plus. Et tu es magnifique. Je suis mouru, fondu, foutu. Je suis foutue.
Il vient donc souvent sur la capitale. Dont samedi. Un de mes plans de fou habituels est donc en cours de réalisation. Je sors samedi, avec des amies, je pars au soir et je reviens au matin. Mes amies samedi, ce sera lui. Si tout se passe bien et qu'il vient vraiment. Il a l'air motivé, il m'a dit qu'il aura juste à déplacer certains trucs et ce sera bon. Je passerai ma nuit avec un bomba latina de la mort qui tue.
Mais je comprends quand même pas ce qu'il me trouve... Soit, c'est un foutage de gueule royal, et la je jure que mon ordi valse par ma fenêtre. Soit c'est clairement un miracle, genre un signe divin pour me dire AVANCE. Soit c'est juste un putain de bomba latina qui est terriblement attiré par moi. Ce sera juste parfait. Juste terrible, torrible, torride. J'ai dit torride ? Non non j'ai pas dit ça. Pas du tout.

Je suis en vacances. Mon dossier pour mon séjour part aujourd'hui. Hier j'ai failli abandonner. Je trouve pas le programme qui me convient, je dépasse les limites d'âge. Au lieu de partir 1 an je vais devoir partir 18 semaines. C'est nul, vraiment naze. Ca me gonfle.

Oh et, vendredi j'ai revu Les Dunes au Pub. On s'est parlés une vingtaine de minutes. Il est parti, il devait revenir, carotte. Lui aussi je le laisse tomber.

72,6 kilos. Encore 6.

Thirty-six.

13 février 2013 à 22h12

Je perds la tête, je pète de gros câbles depuis tout à l'heure. Enfin non, je m'en empêche.

Je passe mes journées à parler au Tatoué, de choses... hum, de choses. Et d'autres choses plus "normales" aussi, comme hier soir sur Skype, c'était posé, on se parlait normalement. On a parlé de nos pères, du fait qu'on les connaisse pas tous les deux. Je lui ai raconté mon histoire, lui la sienne. On a ri, on a papoté, c'était agréable. Ses petits fais moi un bisou ou je veux que tu sois la maintenant sont bien agréables aussi.. Surtout dit à vive voix, j'adore... On a aussi discuté du fait qu'il compte venir vendredi prochain à la sortie de mon école, à la fin de mes cours. Si il est vraiment la, je le bénis. Je vois déjà la tête des filles, celle de Pet et des autres, énorme. Ainsi que le malin petit plaisir que j'aurai à dire... Il est a moi ! Huhu, quelle conasse je suis. Mais j'ai le droit la. Faut avoir qu'il est quand même canonnissime et que je comprends toujours pas ce qu'il me trouve, ni pourquoi il est aussi attiré par moi. Et jusquà ce samedi, jusqu'au moment ou il sera la, planté devant moi, jusqu'à ce moment la je serai persuadée du fait que c'est juste impossible.

Bref, si je pète des cables c'est pas pour ça. C'est parce qu'il a mis 5h à me répondre ...
Je me suis habituée au faut de lui parler h24 ces derniers jours, et en principe il répond directement. Il m'a dit qu'il était au taf, et que sa batterie se décharge. Mais de la à me répondre à 21h, à un truc que je lui ai envoyé à 16h ...
ENFIN, je ne dois pas me prendre la tête avec ça. D'abord parce que je me suis promise de pas me la prendre, cette foutue tête. Et ensuite parce que tant que je ne l'aurai pas vu, tant que voila, ce ne sera pas devenu réel, je ne penserai à rien de tout ça. Même si hier ... Roooh hier.. C'était vraiment la soirée la plus mignonne que j'ai pu passer avec lui, on discutait sur Skype toujours, et il m'a dit je veux qu'on soit ensemble... et ensemble. J'ai fonduuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Je savais même pas quoi répondre, je suis restée plantée à rien dire, un petit sourire niais sur le visage. Vers minuit j'ai du me plier aux exigences de mes parents et couper l'ordi. Il m'a proposé de discuter par What's app, par mémos vocaux. J'en ris encore... On s'enregistrait des petits mots, et on se les envoyait. C'est vraiment trop mignon. Vraiment TROP impossible.

Je mélange tout, mais hier aussi, (y a eu vraiment beaucoup de trucs hier enfait) il m'a demandé de lui envoyer une photo, mais genre rien que pour lui. Moi, forcément, directement je me suis dit qu'il voulait un truc un peu... hein, voila. Du coup j'étais pas trop emballée, je voulais pas, et il a fini par me dire de laisser tomber. Mais je suis passée pour la plus grosse conne obsédée de l'univers, parce qu'il voulait juste une photo de moi... Autre que celles que j'ai sur face ou sur mon blog. Il me l'a dit en plus, qu'il voulait voir ma petite bouille (MEC PARFAIT BONJOUR), mais j'ai pas saisi... J'ai donc fini par lui faire une photo, même trois, je me suis maquillée vite fait parce que j'avais l'air d'un zombie (mais ça je lui ai pas dit huhu) et je les lui ai envoyées pour tout de suite après partir en courant du pc et attendre le verdict. Et verdict... Il me trouve trop jolie, trop belle, il craque sur mon sourire... MAIS WHAT DA FUCK ? Moi je le sens qu'y a un truc louche. Mais vraiment louche. Ou alors je suis juste paranoïaque et pas sure de moi à crever, mais merde, c'est possible ça ?
En plus après, il m'a dit toi tu veux pas de photo apparemment, j'ai dit que j'avais pas osé demander (en même temps avec ce que j'avais en tête au moment ou il me l'a demandé...) et il m'en a envoyée une, qu'il avait faite a l'instant, tout comme moi. Putain de bordel de merde de mes deux fesses. J'ai jamais vu ça ... Je craque .... Je fonds ... Je l'ai mise en fond d'écran haha (pas folle la meuf).

Y a tout de même quelques trucs qui me font paranoïer à mort. Comme le fait qu'il ne m'ajoute pas sur face, bien qu'on se parle sans arrêt dessus. Avec l'excuse du fait qu'il n'y va pas pour autre chose que moi, et qu'à la base son compte était désactivé et qu'y a donc plus rien dessus. Deuxièmement, le fait qu'on se parle jamais en cam, toujours en micro. Mais ça limite je peux lui demander de la mettre, y a pas de raisons à ce qu'il refuse... Y avait quelques autres trucs aussi, mais je m'en souviens plus.
Et je dois avouer que je suis quand même assez anxieuse à l'idée de le rencontrer. Tant que je l'ai pas vu en cam dumoins... Même si sa voix, sa manière de parler et tout correspondent parfaitement au genre de gars qu'il parait être. Et tout semble correspondre, par rapport à ce qu'il me dit. Et au fond, j'espère vraiment ne pas me faire mariner une nouvelle fois ...

Mais bon en attendant, ce serait cool qu'il se décide à me parler. Vie de merde.

Thirty-seven.

13 février 2013 à 23h10

Sinon, mon dossier n'est finalement toujours pas envoyé. J'ai encore hésité. J'ai failli me mettre à la recherche d'un kot pour l'an prochain et abandonner mon séjour. Mais non je vais quand même partir, et demain sans fautes j'envoie tout, je me trouve une école et je m'y inscris. En gros je vais avoir 6 mois de grosse glande pendant que mes potes seront à l'univ. Je pourrai venir les narguer un peu haha.

Je foire totalement mes cours. Dont 3 sur 4 de mon option principale. Ainsi qu'histoire. Mais j'ai pas envie de parler de ça.

Dunes est venu me parler aujourd'hui. Il prend de mes nouvelles assez souvent, mais la il m'a demandé quand est-ce-qu'on se revoit. J'ai nié, j'ai pas envie.

J'ai trop exagéré sur la bouffe aujourd'hui. Adieu mes 72 kilos.

Le Tatoué a fini par me répondre. Enfin j'avais juste envoyé Tatoué ? (avec son prénom à la place tout de même haha) il a répondu oui bébé ? j'ai dit que non enfait rien.. Et une heure après encore il m'a répondu dis!! - J'ai vu mais j'ai pas répondu. Je vais dire que non non y a rien et voila. Jsuis une grosse chieuse de mert. Samedi samedi samedi samedi .......

23h21

- Dis!!
> y a rien !
- oéoé
> ...
- t'as quoi putian?
> mais rieeeeeeeeeeeeeeeeennnnnnnn <3
- SI :'(
> bon d'accord..
j'ai cru pendant un (long) petit moment, que tu me laissais tomber.. Enfin que tu me parlerais plus... Je sais pas pourquoi mais voila, j'ai eu peur ...
- euh....
t'es sérieuse
> ça va hein.
- non ^^
Jtai dis que j'avais plus de baterie
> non je sais ça mais c'est même pas ça.. Et puis je vais te harceler ni te faire la morale parce que tu me parles pas haha je suis pas chiante à ce point
c'est juste moi..
oublie

Bon je l'admets, je passe pour une conne. Tatoué 1, Everybody 0.

Thirty-eight.

14 février 2013 à 10h49

Finalement ça s'est arrangé. J'ai dit au Tatoué que voila, j'ai un peu de mal a réaliser le fait qu'il puisse être autant attiré par moi, qu'il est arrivé pile au moment ou j'avais besoin de quelqu'un comme lui et que voila, je lui faisais pas la gueule, je suis pas envahissante à ce point (j'envahis mon journal à la place haha) et que j'étais en fait plus triste qu'autre chose. A quoi il a répondu que j'étais trop mignonne. Affaire résolue !
On a discuté normalement après ça, et puis on est de nouveau passés sur What's app, et on s'est de nouveau envoyés des petits mémos vocaux. Je riais toute seule dans mon lit, et lui pareil. J'adore l'entendre rire, l'entendre parler... Je sais pas pourquoi mais j'aime vraiment trop. On a papoté à propos de samedi, de ce qu'on aime et ce qu'on aime pas côté intime.. Et même la tout est trop parfait. Il a d'ailleurs dit que moi je le suis, parfaite, et qu'il a toujours adoré tout ce que moi j'adore. Rien que le fait d'y penser m'émoustille ...
Puis y a eu des petits trucs plus mignons aussi, ses petits mots doux à répétition, il me dit je t'aime sans arrêt, je sais pas si c'est un je t'aime amoureux, j'ai plus l'impression que c'est un je t'aime pour dire je tiens à toi. Mais quoi qu'il en soit, ça me fait fondre. Il me le répète tout le temps, tout le temps tout le temps, à vive voix, en chuchotant, j'adore. Il m'a dit aussi, qu'il me veut pour longtemps... En principe, ça veut tout dire. Bien qu'il m'ait dit lui même quelques jours plus tôt que tant qu'on s'est pas vu en réalité, on doit pas penser à ça, parce que voila, tout peut basculer. Visiblement, il a changé d'avis...

Tout me semble trop beau, trop parfait. Il y a forcément une faille quelque part, et sincèrement, je n'ai aucune envie de la découvrir...

C'est la Saint-Valentin, je m'en fous un peu mais c'est quand même mignon. D'ailleurs
" Ah oui bébé c'est la Saint valentin ! Bon, je te souhaite une super bonne fete de la saint valentin, enfin je sais pas si tu te considères être avec moi, mais moi oui en tout cas [...] et ce samedi, en plus de feter ton anniversaire on fêtera la Saint Valentin un peu en retard ca va ? Tu verras, ce sera un super cadeau pour toi... "

Putain elle est ou la faille ?

Thirty-nine.

14 février 2013 à 17h02

Ça y est je l'ai trouvée cette foutue faille. Je viens de me ramasser une sale claque dans la gueule ...
On parlait par What's app, il venait de rentrer du taf et il est parti sous la douche. Quelques instants plus tard je reçois un message, qui je pensais venait de lui. Mas non, c'est son ex qui m'a envoyée un truc haineux avec le tel du Tatoué. Ce qui veut dire qu'elle était chez lui... J'ai même pas envie d'aller le relire tellement ça m'a chamboulé. J'ai bien fait de garder mes deux pieds sur terre. Ça ne me fait pas si mal. Mais mon envie de lui parler s'est évaporée... J'y crois pas...
Du coup, deux possibilités.. La première, il est foutu de ma gueule depuis le départ. Et la deuxième, non j'en vois pas de deuxième. C'est la troisième guerre mondiale dans ma tête truc de malade. J'ai pas répondu à ce qu'elle m'a dit. Il ne m'envoie rien non plus.
Il m'a dit qu'il devait se grouiller pour sa douche, parce qu'on l'attend. Je comprends mieux. Beaucoup mieux.

Fourty.

15 février 2013 à 0h26

Je suis perdue. J'ai peur. Je pensais avoir gardé mon restant de tête sur les épaules mais non visiblement je l'ai perdue en cours de route. Je veux pas que tout s'arrête. Putain je veux pas qu'il se casse, qu'il me lache. Je veux qu'il soit la samedi. Il doit être la. Je le veux. J'en ai besoin...

Après un bref moment il a fini par m'envoyer un message. Et c'était bien lui cette fois, me disant que je dois pas la croire, que c'est tout faux et que c'est une pute. Il m'a dit avoir pleuré comme un enfant tellement il était triste. Sur le coup j'ai pas pleuré, mais la mon coussin va prendre cher. Il m'a dit avoir croisé son ex au métro, qu'elle voulait qu'ils parlent, qu'elle est montée chez lui et que tout est parti en couille. Qu'elle a pris son gsm pendant qu'il était occupé, qu'elle m'a tapé ce foutu message. Qu'ils se sont engueulés. Qu'il était très mal. Putain de merde. Pourquoi je me mange toujours des histoires comme ça ? Pourquoi j'ai pas droit à une histoire normale, belle, une histoire digne de ce nom ?! J'ai envie d'aller me taper la tête dans le mur. En bref on s'est réconciliés, ça allait...

Je suis partie au resto après tout ça, mon père a décidé d'y emmener toutes ses petites femmes. Après une heure ou deux il est revenu me parler, on a discuté de tout ça. En rentrant je lui ai proposé un Skype, qu'il a refusé, en me disant qu'il préfère qu'on arrête tout... J'irai pas jusqu'à dire que tout mon monde s'est effondré, mais moi je me suis effondrée.
Je n'ai même pas cherché à le retenir, chose qu'il a pas trop aimé. Je ne l'ai pas retenu parce que dans ma tête tout étant mort, pour moi il ne reviendrait pas. Et je sais qu'il ne reviendra pas. Soit parce qu'il a décidé de revenir vers son ex, soit parce que comme il l'a dit, il a peur de me faire du mal car il est trop naïf avec les femmes. J'ai tenté de rattraper le coup, de lui montrer que j'ai pas envie qu'il parte, que je tiens à lui, qu'on s'est trop rapprochés en très peu de jours et que ça peut pas s'arrêter comme ça... Mais rien à faire. Il est froid. De marbre. Je vais vraiment m'effondrer. J'y crois pas. C'est pas possible.

Il m'a dit qu'il peut quand même essayer de venir samedi. Putain OUI j'attends que ça. Mais que ça ne fera qu'empirer les choses. Que je ne suis pas seule dans l'histoire et qu'il va en souffrir aussi. Puis Je sors ce soir.. bonne soirée bébé.. je lui ai dit d'en profiter, et tout. Et ça aussi il l'a mal pris. Putan j'aime pas ça. Je veux pas ça. Je veux retrouver mon Tatoué de ce matin, de cette nuit. Je veux tellement qu'il soit la samedi... Je lui ai dit que je voulais rester son bébé encore longtemps. Il m'a répondu par trois petits points. Putain putain PUTAIN. Ça peut pas stopper comme ça. C'est impossible. Impensable.
J'espère juste qu'il y réfléchira, qu'il changera d'avis, que ça s'arrangera. Bordel je veux rien d'autre la. Je le veux lui. Je veux mon Tatoué. Je le veux puissance trois milliards.

Mon dernier message... J'aime pas comment c'est entre toi et moi la putain... Je veux pas que tout s'arrête, je veux tellement pas. Je veux qu'après demain tu sois la, même si c'est pour une seule soirée.. J'ai besoin de toi, de te voir.. Et on sait tous les deux que dans un cas ou dans l'autre ce sera une soirée exceptionnelle... Tu m'as fait tellement de bien ces quelques derniers jours, je me suis tellement attachée à toi, on s'est dit tellement de choses.. Ca ne peut pas s'arrêter aussi vite... Je ne pourrai te retenir de force, mais sache que je tiens à toi, beaucoup, et je te veux encore plus... Profite bien de ta soirée, ne pense plus à rien, ça te fera du bien..
Vu, mais pas répondu.
Demain est un autre jour.

Fourty-one.

15 février 2013 à 17h01

Everybody, je t'aime. Tatoué, 3h du matin.

Je me suis réveillée vers 5 heures du mat, il faisait beaucoup trop chaud dans ma chambre et j'étais en sweat. Mon premier réflexe fut bien évidemment d'attraper mon portable. Si il me l'avait envoyé une heure plus tôt, je lui aurais directement répondu. J'étais éveillée. J'ai reçu un long, très long message de la part de quelqu'un d'autre, dont je n'ai pas envie de parler.
Je lui ai forcément répondu la réciproque. Cette petite phrase m'a trop soulagée. Et depuis ce matin, tout se passe bien. Il a lu le pavé que je lui ai envoyé avant d'aller dormir, il a craqué, Je viens de lire ton message sur fb. T'es vraiment trop mignonne ... ça me fait sourire. J'adore. Après ça rien de spécial, on a papoté tranquille, je lui ai demandé ce qu'il comptait faire aujourd'hui. Il m'a dit qu'il voyait surement des potes. Et demain que faites vous monsieur ? Il ne l'a pas vu, donc pas répondu. Ça fait 5h. Zennn huhu.

J'ai peur de le voir. J'en crève d'envie mais je suis persuadée de ne pas lui plaire. Il est... différent. Il est Hype. Voila. On appelle ça comme ça. Il a un style vestimentaire assez particulier, que j'adore totalement. Il prend soin de lui et tout, il est beau à mourir. Et j'ai peur de faire tâche à côté. Je m'habille relativement bien, mais pas pareil... Et puis même physiquement. J'ai fait hyper attention à ce que je mangeais toute cette semaine, histoire de pas prendre, voire même de perdre un peu. Bien qu'après la pizza d'hier je pense que ce soir foutu. J'ai peur qu'il n'ait pas le déclic. Que ça se passe mal. Qu'il soit distant. Que je sais pas... J'veux que ça se passe bien. Je le veux. Même si après avoir vu une ou deux photos de son ex, je me suis mise à complexer. La meuf, elle s'est faite arrêter en rue pour se faire engager chez Aber. Non mais normal quoi. J'vais avoir l'air de flan à côté. Un gros flan tout mou. J'veux une recette miracle pour perdre toute ma graisse en 24h. Babidiiiii Bibidiiiii non ça marche pas. Vie de merde.
J'ai aussi peur du fait qu'il m'annonce ce soir qu'il ne vient pas. Ça fait une semaine que je bave dessus h24, que je pense qu'à çà. J'aimerais trop qu'il soit la... D'autant plus que je resterai dormir. Si c'est pas parfait ça ...

C'est drôle. Une fois que je rencontre un gars susceptible de rester à long terme, je ne parle de rien d'autre. Je trouve ça ridicule mais c'est plus fort que moi. J'ai envoyé mon dossier pour l'an prochain, ça y est, c'est fait. J'ai plus qu'à m'occuper de l'établissement dans lequel je serai et espérer bénéficier de la bourse.

Fourty-two.

16 février 2013 à 19h25

En fin de compte ma soirée je la passe devant ma télé.

Il a fini par me répondre vers 22h hier, en me demandant juste comment ça va. Il ne se sentait pas bien, il était tout mal et il a fini par m'annoncer qu'il ne savait pas venir ce soir, parce qu'il travaille. D'autant plus que plus tard dans la nuit, vers 3h, alors qu'on était en pleine... conversation, il a du emmener sa sœur à l'hôpital, la pauvre a fait une énorme crise d'asthme et ils n'en sont revenus que 6h plus tard.

Hier soir donc, après qu'il me l'ait annoncé, c'était légèrement tendu... Enfin c'était surtout triste. Et je lui ai même dit qu'il était distant envers moi. A quoi il a répondu que non, qu'il était vraiment triste et qu'il se sentait mal parce qu'il voulait venir me voir, qu'il ne pouvait pas, qu'il aimerait arrêter le temps et venir me rejoindre, profiter de cette soirée avec moi, qu'il ne veut pas que je sorte sans lui aujourd'hui, qu'il m'aime vraiment et que je lui manque... Je ne suis d'ailleurs pas sortie. Je comptais sortir quand même, sur le coup du dégout hier je me suis dit que j'allais me mettre une mine ce soir. Mais non, non... J'en avais pas envie en réalité. Et j'aurais beaucoup aimé qu'il soit vraiment la. Je sais pas quand je le verrai du coup. Il m'avait dit qu'en plus de ce soir il compte venir vendredi, à la fin de mes cours. Je sais pas si je dois lui en parler, le lui rappeler. Hier il m'a dit je sais pas. J'ai pas envie de revivre la même chose une deuxième fois. De laisser trainer les choses, me rendre accro et ne plus pouvoir faire marche arrière. Je lui en parle ce soir. Et si il ne vient pas la deuxième fois, on arrêtera tout. Enfin j'arrêterai tout. Enfin j'essayerai. BREF.

Je me sens quand même bien quand il est la, même si il est a 3h en voiture. Je me sens bien quand on se parle. Je lui fais confiance... Même si par moments je doute, je me suis habituée à douter, mais je lui fais confiance. Je sais pas pourquoi. Et quand il ne me parle pas, je crève d'impatience mais pas de jalousie ou de paranoïa. J'ai envie de croire au fait qu'il soit vraiment sincère envers moi. Et je le crois.

Quand il est revenu de l'hôpital, au matin, il m'a envoyé J'étais à l'hôpital hier, j'étais trop deeeg [...] Alors j'étais assis la avec ma gueule de zombie en mode " izi je viens de rater une nuit d'amour avec ma copine ! [...] "
J'ai... je savais pas comment réagir. Enfin il m'avait déjà dit que pour lui on était ensemble, mais c'est le ma copine qui m'a chamboulée... Ça m'a fait doucement sourire, j'adore.
J'adore aussi ces interminables soirées que l'on passe à deux. A s'enregistrer des petits messages sur What's app. J'adore le fait que ce que je fais pour lui me soit rendu. J'adore le fait qu'il veuille lui même me parler, m'entendre. J'adore parce que je n'ai même pas eu à le lui demander. J'adore j'adore j'adore. Pincez moi s'il vous plait.
J'adore le rendre fou, aussi. Je le rends complètement dingue le soir et il en raffole. C'est vilain, vraiment. Mais tellement.. plaisant haha. Le fait de le torturer, de lui donner envie, très très envie.. Le fait de réveiller en lui toutes choses me procure un plaisir inouï.

Je lui plais. Tout de moi lui plait. Et c'est parfait.

Fourty-three.

17 février 2013 à 14h43

Je vais passer l'entièreté de ma putain de journée d'anniversaire à pleurer. J'arrive pas à le croire. Je me sens tellement humiliée. J'ai pas envie d'aller en cours demain, de devoir supporter leurs putain de regards. J'ai la haine. J'ai vraiment la haine. Me faire passer pour une pute devant tout facebook. Swedish est un trou du cul de première, et tous ses potes avec. Qu'il crèvent, qu'ils crèvent tous d'une mort lente et douloureuse. Putain. Cet anniversaire restera gravé en ma mémoire pour un bon moment. YOUHOU J'AI 19 ANS.
Je veux changer d'école. De ville. Je veux juste me barrer putain de merde. Des enculés, j'ai pas d'autre mot qui me vient.

Avec le Tatoué, c'est la mort. C'est froid. Distant. Mort.
J'ai fait une connerie. Enfin je pensais bien faire mais j'ai tout foutu en l'air. A moitié du moins.
J'ai voulu lui faire plaisir et je me suis plantée. Et plus jamais. Putain non plus jamais je n'irai m'aventurer sur ce terrain la. Pour me ramasser un ta gueule à la fin. Me faire rabaisser comme la pire des merdes et voir un tu m'as déçu apparaitre sur mon écran. Allez vous faire foutre. C'était la fin du monde hier. Je pensais qu'on ne se reparlerait plus jamais. Que voila, salut le Tatoué.
Je le pensais, mais j'avais tort. Il est revenu me parler ce matin, me demander si j'ai bien dormi. J'ai pas dormi. Entre cette connerie de facebook et notre engueulade je savais plus ou me mettre. Je m'endors, je me réveille. Je me rendors, je me réveille. Je suis épuisée. Il m'a dit qu'il a passé sa nuit chez son ex, à parler. Qu'avant d'être son ex elle était une de ses meilleures amies. Je sais pas quoi penser. J'ai confiance, dans un sens. Mais dans l'autre je sais que je suis meuf naïve. Je lui ai demandé pourquoi il tenait tant à ce que je le sache, parce qu'on se dit tout. Je te dis tout. Je sais vraiment plus quoi penser.
Je lui ai dit que je pensais qu'on ne se reparlerait plus, du tout. A quoi il a répondu qu'il n'était pas comme ça, qu'il ressentait le début de quelque chose de fort, qu'il n'allait pas me zapper du jour au lendemain. J'ai dit que je voulais pas le décevoir.

- Tu n'as déçu qu'on côté de moi...
> Je tiens beaucoup à l'autre aussi...
- L'autre c'est mon coeur..
> Justement...
- Mm.

Joyeux anniversaire Everybody. C'est le plus beau jour de ma vie.

Fourty-four.

19 février 2013 à 23h50

Depuis mon anniversaire, rien ne s'est arrangé. Je suis constamment fatiguée, j'en peux plus, saturation. Avec le Tatoué c'était pourri aussi, jusqu'à aujourd'hui. J'ai fini par céder et faire un pas en avant. Et j'en suis bien contente d'ailleurs...

En bref, après ma tentative déchue de lui faire plaisir c'était relativement tendu. C'était même fort bien tendu. A un tel point qu'hier soir il a décidé de partir définitivement. J'étais froide avec lui mais merde j'avais la raison la plus valable de l'univers derrière. On s'était mis à discuter par mémos vocaux, il me trouvait bizarre. Je lui ai dit que je tenais à lui, que j'avais peur de le voir partir, tout ça, parce que je le trouvais distant. A quoi il m'a répondu qu'il ne comprenait pas pourquoi je pense à tout ça, que ça le fait chier, qu'il comprend mais voila. Et qu'en plus de ça faut pas que je fasse trop de films. BOUM.
Ensuite, il m'a dit qu'il avait quelque chose à m'avouer en rapport avec son ex, que je ne devais pas me fâcher, que devais même le lui promettre. Promis. J'ai pas couché avec elle. Mais j'ai failli. Voila. RE-BOUM. La s'en était trop. Je lui ai demandé à quoi je lui sers. T'es sérieuse la ? Tu crois qu'on choisit ce qu'on ressent pour quelqu'un ? A quoi je lui répondu qu'il n'ira quand même pas loin avec moi, qu'il finira surement par se remettre avec son ex et que j'ai beau ressentir énormément de choses plus intenses les unes que les autres pour lui, ça n'y changera rien. Il s'est énervé. Il a dit que j'étais négative. Que lui non plus ne sait pas ou ça nous mène mais qu'il sait qu'il en a besoin. Qu'il a besoin de moi. J'ai voulu jouer la mignonne, j'ai dit que j'en avais plus besoin que lui. Chose qu'il a très mal pris. Je suis donc partie dormir, il m'a dit qu'il en avait marre et qu'il partait pour de bon, que c'était réglé. J'ai pas répondu.

Je ne lui ai donc pas parlé de la journée, même si je pouvais pas m'empêcher de guetter mon gsm. Et... Il a craqué haha.
Plus aucune nouvelle. Ca fait plaiz. Je répondais pas, il m'a fait du chantage affectif en me disant qu'il comptait venir vendredi, mais que visiblement il n'était pas le bienvenu. Really ? Putain faut qu'il vienne. J'ai fini par lui répondre, il sera toujours bienvenu. J'ai dit qu'il avait lui même choisi de partir. Je veux juste t'ouvrir les yeux bordel de merde.
Il a quand même osé me dire qu'il n'a rien fait de mal. Mais j'ai laissé couler.

Et puis, je me suis décidée. J'ai pensé à toi en achetant mon parfum aujourd'hui (et pas qu'a ce moment la d'ailleurs..) je vais sentir.. La Parisienne ! Mignonne il a dit. Et de nouveau plus rien. Du coup je me suis lancée, je lui ai pondu une tartine de réconciliation, et tout a redémarré... Humour, insinuations, petits coeurs (mais très petits encore). Et la... on est partis dans un conversation qui m'a touchée au plus haut point. Il m'a parlé de son envie d'être papa. J'ai fondu... Il m'a raconté une petite partie de son histoire, sa mère l'ayant viré de chez lui à l'âge de 17 ans il a du vivre avec son frère, et l'aider à s'occuper de son bébé, dont la mère est partie plus tôt. Il m'a dit qu'il était prêt maintenant, qu'il a son travail, son appart, son argent, tout pour assurer son petit. J'ai adoré cette conversation ...
Il m'a demandé si moi ça me tente pas. J'ai dit qu'il était encore un peu tôt, que je suis encore à l'école et tout. Après quoi il a fini par admettre qu'il était aussi encore trop jeune. Mais qu'il le voulait quand même maintenant.

Je l'ai complimenté quelque peu... En disant qu'il était le meilleur, et qu'en plus de ça il était courageux. A quoi il a répondu qu'il n'était pas parfait. J'ai dit que personne ne l'était, mais qu'il a énormément de qualités et que ce qu'il m'a laissé découvrir de lui ne fait que confirmer ce que je dis. N'importe quoi. Non ce n'est pas n'importe quoi. Love. Full full love !

J'hésite de nouveau pour mon voyage. Si Pet va en droit, qu'on s'arrange avec ses parents pour la laisser vivre en kot, je vais a l'univ. Ou peut être pas. Je sais pas. Je sais pas quoi faire. 18 semaines c'est trop peu... Je vais clairement perdre une année.

Il y aussi, mon Passé. Flash back. Il est la de nouveau. Je suis la aussi, en partie. Je ne ferai pas marche arrière, mais je ne peux l'abandonner. Et je ne veux pas. Mais tout est différent...

Fourty-five.

21 février 2013 à 22h42

Tu veux me quitter ?
Le v'la tsais, le gars qui m'avait dit qu'aucun sentiment n'était possible après quelques messages et sms. On se contredit visiblement.

J'ai eu une illumination hier, en ce qui concerne sa venue à la capitale demain. Chose que je pensais pouvoir mettre en place, un plan de fou comme je les aime. Mais non tout tombe à l'eau. Et je commence déjà à en avoir marre. Deuxième carotte qu'il me met. Et je pensais pouvoir couper les ponts après le deuxième... refus, mais rien à faire, j'ai répondu que non je le voulais pas. Stupid girl.

Je pensais le faire venir ici, passer ma soirée avec lui, et si tout se passait bien... repartir à Paris en sa compagnie, pour le week end. Rentrer dimanche en journée, me faire déglinguer, mais en garder un putain de bon souvenir (malgré mes règles FINIES AUJOURD'HUI, et les 70 balles que m'aurait couté le train du retour). Putain deux journées entières seul à seul. Il est ou le problème ?
Au départ il n'était pas contre, enfin hier. Il m'a juste dit que mes parents devraient être a courant, parce qu'il ne veut pas d'ennuis. La aussi, je me serais faite déglinguer, parce que je comptais prévenir ma mère une fois arrivée sur place, genre.. Maman, te fâche, pas, jsuis à Paris. Et tant pis j'aurais assumé. J'étais prête a partir demain après les cours bordel de merde. Mais non, non. Aujourd'hui il m'a dit qu'hier il était très peu présent, car il était à l'hôpital. Il m'a dit de ne pas m'inquiéter puisque chez lui c'est chose habituelle, étant donné qu'il souffre d'un genre de cancer, qui se soigne... (ne pas m'inquiéter, il est comique lui) Il m'a dit que normalement il n'aurait pas du être interné, mais qu'il se sentait mal. Je peux encore comprendre. Mais ça me fout quand même les boules. Surtout quand je vois qu'il passe son temps à draguer d'autres meufs, dont une qui passe par Paris ce week end, à qui il a dit qu'ils devraient se voir. Non mais normal quoi. J'ai l'impression d'être prise pour une conne internationale.
J'en ai marre aussi de tous ces mecs plus malheureux les uns que les autres. A défaut d'avoir la famille ou la santé, on a l'argent. C'est donc vrai ? Ou je suis juste un peu trop naïve et beaucoup trop manipulable ? Mais putain deuxième fois d'affilée, tout est pareil, c'est pas sérieux la. Je tiendrai pas un an et demi encore une fois, à poireauter dans mon coin dans l'attente d'un miracle qui ne viendra jamais.

Après forcément il vient faire la victime. Mais je t'aime moi :( j'y crois plus à tout ça. Ça me suffit plus. Des mots, seulement des mots. Du vent. Je te veux mais bouge toi alors, c'est pas si difficile putain. PUTAIN. Je pète des cables.

Demain je sors. soit au Pub soit je me barre dans la capitale. Si c'est l'option deux, je ne promets rien en ce qui concerne mon état, et ce que j'aurai avalé. Tant bien liquide que solide. J'ai besoin de me défoncer la gueule. En l'honneur de ma Saint Val, de mon anniversaire, de tous ces connards qui m'ont fait chier, en l'honneur du Passé, du Tatoué, en l'honneur de je vous emmerde tous.

Et mon séjour, je l'ai annulé.
L'an prochain, direction univ. Donc kot. Donc solitude (oupas). Donc déglingue. Donc... VITE.

Fourty-six. Requiem à l'amour.

22 février 2013 à 22h08

En fin de compte je ne sors pas, ma mère a refusé. Partie remise à vendredi prochain.

Je n'arrête pas de réfléchir, et j'en suis venue au fait que je ferais mieux d'éviter tout sentiment, attachement, tout contact pour les semaines, voire les quelques mois à venir. Je me sens très bien seule en fait.

J'ai fait la connerie d'envoyer un sms de détresse au Passé hier, jamais je n'aurais du. J'ai décidé de tourner la page et je dois le faire. J'ai juste énormément de mal à comprendre pourquoi le fait de savoir qu'il ait quelqu'un d'autre m'est aussi difficile à admettre. Ce n'est pas une question de jalousie ou de sentiments. Non ce n'est pas ça. J'ai énormément de mal à m'y faire parce que... Parce que je peux pas m'empêcher de trouver injuste le fait qu'une autre puisse profiter de tout ça, de lui, de son amour, être à ses côtés jours après jour, et tout ça en à peine quelques jours. Alors que moi... Putain pendant plus d'un an et demi je n'ai rêvé de rien d'autre, je n'attendais que ça.. C'est difficile, c'est vraiment difficile.
Dans un sens je suis heureuse pour lui, pour eux, vraiment je le suis, je sais qu'il se sent bien et le fait qu'il m'oublie ne peut lui être que bénéfique. C'est mieux, c'est bien mieux. Et je devrais finir par m'y faire aussi... Mais même si hier soir je l'ai envoyé crever, l'épreuve risque d'être rude. Parce que dans un autre sens... Je crève de mal. Parce qu'il me manque. Parce que notre bulle me manque. J'ai envie de pleurer. On se l'était promis. Notre bulle malgré tout. Jamais l'un sans l'autre. Putain non je ne dois pas pleurer...
Je ne sais pas si je regrette, si je ne regrette pas. Je sais que si j'étais restée, si l'épisode Tatoué n'avait pas eu lieu, j'en serais au même point qu'il y a deux semaines. Je sais que rien n'aurait changé. Qu'il n'aurait pas pris la peine de venir me voir à Barcelone. Que je passerais la fin de mon année et toute la prochaine dans l'attente d'un fantôme. Je sais que tout n'aurait fait qu'empirer. Parce qu'à partir du moment ou une simple lettre pose problème, ou la plus petite de mes demandes est considérée comme du vent... Cela ne signifie qu'une seule chose, je ne vaux rien à ses yeux. Alors il était temps, vraiment temps d'y mettre un terme. Même si ça fait mal ...

En ce qui concerne le Tatoué, je n'ai pas eu de nouvelles depuis hier soir. Je lui avais répondu non. Et puis plus rien... Je pense qu'il n'a même pas vu mon message. Ni les deux d'aujourd'hui. Sauf que passer sa journée sans jeter un seul coup d’œil à son portable, je veux bien être conne de temps en temps, mais la faut pas exagérer. En bref, faut que ça cesse. Il va encore me dire qu'il est allé chez son ex hier parce qu'il était triste de pas me voir, qu'ils ont beaucoup parlé autour d'un verre de lait (mais je pense que le "lait" elle était la seule à le boire.) et qu'il a fini par la bz. Étant donné que la dernière la fois il a failli. Trou du cul. Je comprends même pas comment j'ai pu me laisser entrainer dans cette connerie.
J'aurais aimé vivre tout ça avec Passé. Pas avec le Tatoué. Même après un an et demi. Juste un appel. Je ne demandais rien d'autre. Entendre le son de sa voix, voir ne serait-ce qu'un seul de ses sourires... Pourquoi ? Putain pourquoi ? En quoi je ne l'ai pas mérité ? Pourquoi il n'a rien fait ? Jamais rien fait... Putain pourquoi....

C'est terminé.
Solitude, mon amour, je suis de retour.

J'ai envoyé ma candidature pour mon kot l'an prochain. C'est devenu ma nouvelle obsession. Cette nouvelle vie qui m'attend, j'ai tellement hâte ! Et par moments, je ne peux m'empêcher d'imaginer Passé réapparaitre dans ma vie, dans un an, si réellement il reprend ses études... Un message, un appel, un quelque chose, un quelconque signe de vie, une retrouvaille... Je ne pleurerai pas. Non.
Tais toi Everybody.

Fourty-seven.

24 février 2013 à 12h07

J'ai décidé de profiter de ma bonne humeur pour écrire un truc un peu moins déprimant que d'habitude, mais toujours aussi monotone. C'est déprimant. Bref. Ma solitude, c'est partie remise également. Tatoué, Passé, tout repart de plus belle.

Il a fini par m'envoyer un message, vers 2h du matin. Je sais même plus ce qu'il m'a dit, ah si. Moi en journée je lui avais envoyé want you, il é répondu need you. Beaucouptropcool. Donc au matin, j'ai pas répondu. Puis on s'est tout de même mis à parler, et c'était relativement froid. J'étais assez distante parce que d'abord je n'avais eu aucune nouvelle de lui en 24h. Et ensuite parce qu'il n'a pas su venir vendredi par peur d'être interné à l'hôpital du week end, mais il est sorti avec ses potes jusque 2h du matin. Normal.
Et, après un petit moment, j'ai craqué. On ferait mieux d'arrêter tout ça... Et la, mon dieu j'ai plus rien compris à ma vie. De la grosse salope sans coeur, je suis passée à ses pleurs (selon lui) et finalement ça s'est arrangé. Mais sa réaction, enfin la dispute qui a suivi mon annonce... Soit je me suis complètement plantée sur sa personne, parce que je l'imaginais vraiment fier. Soit y a anguille sous roche, mais what the fuck ? Ses paroles du genre Je vais essayer de dormir un peu... Essayer d'arrêter de pleurer. QUOI ? Ou même avant que je lui annonce Moi je te dis qu'il y a quelque chose je le sens putain... Je vais pleurer... Je t'aime moi putain... Il m'avait déjà dit avoir pleuré, après les embrouilles avec son ex et tout, mais la je m'y attendais absolument pas. Enfin je pensais qu'il m'enverrait chier, mais jamais j'aurais imaginé qu'il me dirait ce genre de trucs. Puis aussi il m'a dit que si je veux partir, c'est à mon aise, mais que je n'étais pas au courant de ce qu'il avait réservé pour nous, ce qu'il a fait pour moi. La j'avoue qu'il a piqué ma curiosité. Et les trucs comme Tu t'en tapes... ou Jvais me taire, pour longtemps. Tu veux me perdre, t'as tout gagné. J'ai vraiment rien compris à sa réaction. A la fin j'ai fini par m'excuser, lui dire que je regrette et que je ferais mieux de le laisser tranquille. Il m'a répondu que c'était facile de dire qu'on regrette, que si on tue quelqu'un, on aura beau dire qu'on regrette il restera quand même allongé mort à terre. Que pour lui c'est pareil. Mais Ne me laisse pas quand même. J'ai dit que j'étais la. Je vais venir... Mais t'as pas un hôtel près de chez toi ? La non plus j'ai pas tout pigé. Soit la peur de mon départ l'a fait réagir, soit de nouveau y a anguille sous roche.
Après tout ça, ça s'est arrangé, on s'est réconciliés et le restant de la journée s'est plutôt bien passé. Je lui ai promis qu'on ne se disputerait plus et tout, et voila. Au soir il était chez un pote, puis il est rentré. On a skypé entre minuit et 1h et... Oh gosh je suis complètement fan. Ca faisait un moment qu'on s'était plus appelés, et il me l'a fait remarquer. On a papoté, on a ri, c'était mignon. Il a encore osé dire que j'étais belle. (pas coiffée, pas maquillée, déchirée à 1h du mat, ouais.) A un certain moment on en est venus à parler d'instruments de musique, et comme moi il joue de la guitare, en plus du piano. Il m'a joué un air... Putain de merde. Le sourire débile que j'avais sur les lèvres. J'ai décollé. Je l'entendais jouer et je partais... Loin.... C'était magique. Il joue divinement bien.

Malgré les quelques disputes et trucs louches, je dois avouer que j'adore tout ça. Tout ce qu'on partage. Et ce matin, la première chose que j'ai fait c'est aller réécouter la chanson qu'il m'avait jouée. Et c'est la que je me suis dit, que j'étais en train de tomber amoureuse. Autant avant je me rendais compte de mon attachement à lui, des quelques sentiments naissants, autant la je réalise l'ampleur que toute cette histoire est en train de prendre. Je me sens bien, je me sens heureuse quand on se parle, quand je l'entends, parler, rire. Hier soir je l'ai entendu rire, putain j'aime tellement ça. C'est fou, c'est totalement fou mais ça me procure un plaisir inexplicable, une sensation de bonheur que je ne pourrais décrire. Quand il rit, je me mets à rire aussi, c'est contagieux.

Ceci dit, si il n'y avait pas skype, je serais persuadée du fait que c'est un petit geek en manque d'attention, qui se fait passer pour un bégé international. Parce que sa réaction au fait qu'on devrait arrêter, c'était vraiment louche. Enfin inattendu. Enfin je sais pas.

Passé aussi, il est la. Elle n'est plus la, du coup il est revenu. Et j'ai craqué hier soir. On a retrouvé cette complicité intime que l'on a toujours eue... Je sais pas, pulsion de ma part. Je sais pas si c'était une bonne idée. Je culpabilise... Même si ça m'a fait du bien. Les petits mots doux avant d'aller dormir, ça m'a fait aussi beaucoup de bien. Surtout les siens ...

Je culpabilise quand je parle à Passé, parce que vis à vis du Tatoué je m'en veux. Je suis en quelque sorte sa copine, bien que cette idée me soit relativement confuse. Je m'en veux quand je parle au Tatoué, et en même temps au Passé. Je m'en veux pour l'un comme pour l'autre. Je me dis que je devrais faire un choix. Mais comment ?
Malgré tous les côtés tordus de la chose, je n'arriverai pas à choisir entre l'homme que j'étais toujours considéré comme celui de ma vie... Et le Tatoué, qui m'apporte tout ce que Passé n'a jamais su m'offrir. A l'exception de sa présence, à laquelle je l'espère j'aurai bientôt droit (sauf que si il compte venir à l'hôtel vendredi, je serai en principe réglée ahah, ce sera à mon tour de lui mettre carotte).

Je culpabilise.
Salut la bonne humeur.

Fourty-eight.

24 février 2013 à 21h12

Putain la claque que je viens de me prendre dans la gueule. En fait, lylou, j'aurais vraiment du t'écouter.
Je l'ai supprimé, bloqué, supprimé encore et encore de partout. The end of the beautiful story. Putain le mec, il est soit schizophrène, soit je comprends vraiment rien à ma vie, mais la, oh putain.
J'ai pas tout compris, mais j'ai vu ce que j'ai vu. Et j'ai surtout vu qu'il était un trou du cul de première, à double, triple et quadruple vie. J'ai même pas cherché à savoir. Je l'ai viré. Je me fous complètement de savoir si oui ou non il viendra me parler. De savoir si j'ai tout bien compris (mais la si il tente de me faire croire que j'ai pas compris, BIG LOL) et voila. Point final. Ce fut un épisode bien plaisant mais bien louche de même. Et toute la loucheur de la chose vient de s'éclaircir.
J'ai tout de même peur, de la vérité. En lisant un de ses commentaires j'ai peur d'avoir compris le fait que ce ne soit pas lui qui me parle. Qu'il se soit royalement foutu de ma gueule pendant deux semaines avec ses potes. Et qu'il sait pas comment me le dire. Enfin ça me visait peut être pas, mais voila. Au pire, tant pis. L'erreur est humaine.

Fourty-nine.

25 février 2013 à 22h23

Bon d'accord je suis la plus grosse conne de l'univers.

Il est effectivement, venu me parler. Enfin il avait surtout l'air étonné. Je lui avais demandé, avant de le supprimer et tout, si des filles comme moi il en avait beaucoup. N'ayant pas reçu de réponse, je l'ai encore plus mal pris, et voila c'était la fin des fins.
Il était étonné du fait que je l'aie supprimé. Et je suis restée relativement froide jusqu'à ce matin. Enfin, froide, non j'étais carrément plus la. Barre toi fut ma réponse à son incompréhension. Je lui ai dit, que son blog, toutes ces filles, que tout ça me faisait putain de mal parce qu'hier encore je me suis dit que ça y est , je tombe vraiment amoureuse.

- Tu sais même pas qui est qui pour moi !
> Et moi je suis qui pour toi ?
- Ma copine tiens !

Je lui ai parlé de cette meuf la, à qui il a dit tout ça. Tout ce qui m'a fait péter un cable hier soir. Il m'a dit que c'est une fille qu'il connaissait d'avant, qu'il connaissait bien, qu'elle l'a retrouvé par hasard. Tant mieux pour vous il m'a dit d'arrêter. Je l'ai saoulé. Ok et je suis partie dormir.

Vers deux heures, il m'a tout de même souhaité une bonne nuit.

Ce matin, je lui ai dit que je savais plus quoi penser. Moi je pense que tu te prends trop la tête. Il m'a demandé ce qui me gênait. Je lui ai dit. Mais tu me crois capable de dire ça pour dire ce que tu penses ? Alors que je sais que tu vas probablement le lire ? J'avoue que la, il a marqué un point. Il m'a expliqué que cette fille la, elle date, qu'ils avaient eu une relation très spéciale, que parfois elle lui manque encore (il marque de nouveau un point, j'aime les aveux même si celui ci me fait chier.) et que c'est a cause de son ex copain qu'ils ont perdu contact. Je ne vois même pas pourquoi je justifie. Peut être parce que je t'aime... Ça doit être ça. Après quelques explications supplémentaires...

> Pourquoi moi ?
- Parce que toi.
Je réponds aussi bêtement que ta question.

Ça m'a touché. Même si je comprends toujours pas, pourquoi moi. Y a plein de filles a Paris. Des filles mieux.
Il m'a demandé de ne pas douter de lui, pas moi. Les gens pensent qu'il est un homme à femmes, un coureur de jupons. Qu'il a peut etre une belle gueule, mais que quand il aime une fille elle est la seule qui compte. Un point en plus, hopla.

Puis voila, tout est revenu à la normale.
Il m'a dit qu'il venait ce vendredi. Que c'était certifié. .
J'y crois, sans vraiment y croire. je demande à voir.
J'ai passé ma journée avec un sourire béat sur les lèvres. En fait je pense que j'y crois vraiment.
Je pense que... Je suis... je suis tombée la... comment on dit encore... am.. amour... non. Non non non.

J'ai l'impression qu'il m'a surtout dit tout ce que j'avais envie d'entendre. C'est bizarre. Bizarre parce que j'arrive pas à faire autrement que... le croire. Je sais pas ce qui me pousse à lui faire confiance mais quelque chose m'y pousse clairement. J'ai envie de le croire.

Et ce qu'il a, c'est un lymphome. D'après ce que j'ai lu, ils l'ont découvert l'année passée. Ils lui cherchent un nouveau traitement. Il est malade ...

Je l'aime.

Fifty.

26 février 2013 à 19h38

J'en ai marre de tout le temps venir écrire, décrire un problème avec le Tatoué.

Je suis confuse. Totalement. Je pense que jamais je ne me suis sentie à ce point perdue. Le pire c'est que la il me parle, et je suis forcée de faire semblant de rien. Je peux pas lui poser la question. Je peux pas lui faire un sermon. Rien. Néant.

J'ai parlé la semaine dernière d'une connerie sur facebook, m'ayant royalement gâché mon anniversaire. J'ai croisé aujourd'hui l'Italien au conservatoire. Lui et moi, des histoires on en à eues quelques unes. Mais jamais aucune n'a été dévoilée. Et ce fameux soir sur facebook, il était plein avec ses potes, et j'ai pris cher. Bref.
Je l'ai donc croisé, je pensais que l'atmosphère serait bien plus tendue mais non... ça va. J'ai toujours ressenti une attirance particulière envers lui. Et même après deux ans, presque trois, cette attirance me poursuit toujours. Enfin, ne nous éloignons pas du sujet.
Il avait son petit air coupable la, on en a ri, légèrement. Puis d'un coup, il me balance comme quoi l'histoire sur face, c'est pas le seul dossier qui circule sur moi. Il n'a pas voulu directement me dire ce que c'était. Il m'a juste dit que j'étais moi même au courant de ce que je faisais. j'ai insisté. Et la ... Il habite en France. ET BAM DANS MA GUEULE. Je suis devenue rouge pivoine en un quart de seconde. Tout s'est chamboulé dans ma tête. Je suis tombée de très haut, très vite. Je suis restée assise sur l'escalier, bouche bée, il est parti en me demandant de ne rien dire. Je l'ai rejoint quelques instants plus tard. Il a fini par m'expliquer en quelques phrases. C'est Hope qui lui a raconté. Parce que le Tatoué en a parlé à Hope. Parce que quand il a découvert la couille avec l'Italien sur facebook, il l'a découverte grâce au fait qu'il Hope en amie commune avec moi. Méli mélo infernal.

Du coup, je suis paumée. Mais complètement.
J'ai deux avis très différents la dessus. Dont un qui ne s'emboite absolument pas dans mon esprit.

Le premier, positif. Il était vénère à cause de l'histoire avec l'Italien (faut quand même savoir qu'ils ont affiché en grand et à répétition que je l'ai pompé) et du coup il en a parlé à Hope vu qu'elle connait l'Italien. Il a du penser qu'elle n'en parlerait pas. Et elle est allée en parler à l'Italien vu que... vieille situation semblable entre lui et moi. Ce qui n'est d'ailleurs pas plus mal, et j'en suis infiniment reconnaissante à l'Italien, je préfère l'aprendre aussi délicatement par lui, plutôt qu'en big scoop par quelqu'un d'autre.
A mes yeux, c'est la théorie la plus valable.

La deuxième se résume en un mot : connard.
Il s'est juste foutu de ma gueule. Et j'ai pas besoin de développer, c'est logique par a+b.
Mais c'est impossible. Parce qu'à deux reprises déjà j'ai voulu partir, il m'a rampé après. Parce qu'hier encore j'ai skypé pendant deux heures consécutives avec lui. On s'est parlés, je me suis confiée, une partie de ma vie que très peu de personnes connaissent. Deux seulement. Avec lui, trois. On a ri. Il m'a complimenté. C'était mignon, c'était parfait...
Je peux pas croire qu'il se soit payé ma tête. Non ça ne s'emboite pas. Le puzzle ne s'assemble pas.

Je peux pas lui en parler. Parce que j'ai pas envie de mettre l'Italien dans la merde. Si j'en parle au Tatoué il se retournera d'office vers Hope. Qui elle se retournera vers l'Italien. Qui lui se retournera vers moi. Cercle vicieux.
Je compte lui en parler vendredi. Et la de nouveau, deux solutions.
Il vient, et je lui en parle en face.
Il ne vient pas, (ce qui à mes yeux prouverait le foutage de gueule) et je coupe les ponts sans le lui dire. Ça me fera une raison pour partir, et tout le monde il est content.

En attendant, j'ai trois jours pour digérer tout ça.

Fifty-one.

28 février 2013 à 21h48

Je suis confuse.

Je vais faire bref, en ce qui concerne la suite de ce que j'avais appris. Malgré ma promesse à l'Italien de ne rien dire, j'ai parlé au Tatoué, je devenais dingue, il fallait que je le fasse. Il l'a mal pris. Mais il s'est cramé tout seul, j'ai l'impression. Au départ il m'a dit qu'il en a pas parlé, pas à Hope du moins. Et puis il m'a dit qu'il la connait, qu'elle est pas gamine et qu'elle aurait pas fait ça. Cramé puissance mille. Enfin j'ai fait l'impasse la dessus.

Il vient demain. Enfin... Il est sensé venir demain.
On en parle depuis hier, et plus ça se rapproche, plus je suis excitée à l'idée de le voir, mais aussi bien effrayée. Il est tout mignon avec moi, et a plusieurs reprises il m'a prouvé ces derniers jours qu'il était sincère. Du coup demain, ça ne peut qu'être parfait. Mais en tant que meuf digne de ce nom... j'ai peur. J'ai peur qu'il me mette carotte encore une fois. Je sais pas. J'ai tellement pris l'habitude d'attendre que... imaginer qu'il soit vraiment la, pour moi, j'ai du mal. Je pense que je ne m'y ferai qu'une fois l'ayant eu devant moi. D'ici la, j'y croirai pas. Pas entièrement. J'ai peur aussi de ne pas lui plaire. De faire tâche. Qu'il me trouve grosse, pas belle, pas à son gout. Je devrais pas m'en faire à ce niveau la parce que je sais que je lui plais... Je lui vends du rêve comme il dit haha. Mais même ...

J'aimerais qu'il vienne, vraiment.
J'aimerais avoir autre chose à raconter ici samedi soir, que mes infinies lamentations de solitaire.
J'aimerais ouvrir mon ordi samedi, et raconter la soirée extraordinaire que j'aurais passée avec lui.
J'aimerais.

Fifty-two.

2 mars 2013 à 20h09

Gueule de bois bonjour.

Le Tatoué n'est pas venu. Et je ne suis pas partie. Jetez moi des pierres, allez-y.
Je suis par contre quand même allée dans la capitale, pour fêter l'anniversaire de Marguz. C'était mon plan de secours et faut avouer qu'il m'a vraiment sauvée. Après les cours on est partie acheter deux bouteilles. 17h30 dans le train. 19h arrivée. Apéro, jeux alcoolisés, aveux, souper, jeux alcoolisés, préparations, jeux alcoolisés, roulage de joints. Minuit, taxi. Arrivée en boite. Clope. Joint. Verre. Danse. Clope. Joint. Clope. Joint. Danse. Danse. Danse. Plusieurs mecs m'ont approchée, je les ai tous repoussé. En temps normal ça m'aurait plu. D'autant plus qu'ils étaient parfois grrrou. Mais voila, non. Je me sentais coupable vis à vis du Tatoué. Et puis je n'avais aucune envie d'embrassades ni de tripotements. On est restées jusque 5h du matin. Sortie. Taxi de nouveau. Retour. Gâteau. Off.
9h debout. Nausée... Nausééééee... Et encore maintenant, nauuuuuuséééééééee. Rude ce fut. On a rangé l'appart et on est rentrées.

En ce qui concerne le Tatoué... Je discutais avec lui sur skype, la nuit du jeudi au vendredi, et c'était parfait... On s'est fait le plan de la journée, c'était mignon, touchant.. On a parlé de l'hôtel, de tout ça... Vers 2h du matin mon ordi a juste surchauffé, il s'est éteint tout seul, et j'ai pas su le rallumer. Il l'a très mal pris. On est partis dormir.
Puis au matin, il était froid, mais vraiment. Et il a fini par me dire Bref. j'ai plus de tune tfaçon. Ce sera pour une autre fois alz. Je sais que tu t'en fous. J'étais la fille la plus heureuse de la terre au réveil, cette phrase a tout gâché. J'ai passé ma journée à espérer qu'il me fasse une blague, qu'il viendra quand même à la sortie de mes cours étant donné qu'il ne recevait pas mes What's app, mais non. Jusqu'au dernier moment j'ai espéré. Je suis sortie avant mes potes, je l'ai cherché du regard, en vain.
On ne s'est forcément pas parlés de la journée. Au soir il est venu me dire qu'il était mal, déchiré, défoncé, qu'il s'en voulait, qu'il était juste vénère et tout. Putain. Tout ça parce que mon ordi s'est coupé. C'est sérieux ?!
Il m'a dit qu'il en avait marre de tout, de sa vie. Qu'il allait abréger ses souffrances et mettre un terme à tout ça. Il m'a parlé de son père, de sa mère, de son ex (la j'ai pas saisi le rapport), de sa maladie, du fait qu'il soit condamné, de tout ça. Il m'a dit vouloir faire une connerie. Je l'ai soutenu comme j'ai pu, mais au bout d'un moment j'ai laissé tomber, il en avait rien à foutre de ce que je lui disais. Tout comme la maintenant d'ailleurs. Plus tard la nuit, je lui ai dit qu'il me manque. Quand on est rentrées je lui ai envoyé un message aussi. Il m'a répondu au matin méchamment. Genre je me suis fait des mecs et tout. Mais ouais. Tellement. Merde.
C'est froid. Depuis vendredi c'est tout le temps froid. Je me sens inutile. Il commente les photos d'autres meufs sur leur blog, il leur parle, et moi on s'en fout. Raf de ma gueule. Tant mieux au pire.

Fifty-three.

4 mars 2013 à 21h57

Je me suis faite une révélation hier. J'suis clairement masochiste.

Je ne vis que par l'idée de savoir l'autre heureux, sans tenir compte de mon bonheur à moi entre temps.
Pendant longtemps j'ai été incapable de laisser tomber Passé, malgré toute la souffrance que j'éprouvais à l'attendre. Je restais la parce que je savais, ou je pensais du moins, qu'il en avait besoin. Que mon soutien et ma présence lui faisaient du bien. Et j'adorais ça. Plus rien n'avait d'importance. J'avais beau pleurer, souffrir, endurer tout ça jour après jour, je persistais à lui faire plaisir, à rester la.
Et le pire, c'est que tout reprend de nouveau. Et plus ma "relation" avec le tatoué avance, plus je le vois. J'y ai pensé toute la journée.

Je m'explique.
On a discuté hier encore, sur Skype, durant de longues longues heures, tard la nuit. On a discuté de ce vendredi qui n'a de nouveau pas eu lieu. De ce qu'il a fait. Putain il l'a vraiment fait. Il m'a parlé de sa journée à l'hôpital, de son lavage d'estomac, de sa faiblesse. Il m'a dit qu'il regrettait sa réaction. Qu'il était juste vénère. Qu'il se contrariait vite quand il s'agit de coeur. Quand il s'agit de moi ... Je sais pas. Y a des jours j'ai vraiment confiance, truc de fou, je suis totalement aveugle face à tout. Mais merde y en a d'autres, je me tape la tête au mur.

La soirée d'hier était tout de même parfaite... Malgré un ou deux petits froids dus à son manque de tact. A certaines de ses paroles. Bref.
On a parlé, parlé, parlé... Je me suis prise un énorme fou rire, j'arrivais plus à me reprendre, et il riait avec moi. Et j'adorais ça. J'en raffole. Son rire, bon sang j'ai besoin de rien d'autre. C'est fou, c'est limite con mais ça me rend tellement heureuse de l'entendre rire. Et ce n'est même pas du au fait qu'il soit malheureux, malade ou autre. J'aime juste ça. Il n'y a pas de raison, pas d'explication.
Il y a eu également quelques passages horriblement mignons, ses je t'aime à répétition, je pourrais l'écouter me le chuchoter durant des heures entières. Son envie de bébé, ça me fait bien sourire aussi. Je me suis demandée si c'est le fait qu'il soit malade, qui lui donne envie d'être papa. Si c'est la peur de partir trop tôt... Il ne me l'a pas dit, il me dit juste en avoir envie, il me dit adorer les bébés, mais bon.

Pet vient de m'envoyer un sms, me demandant si j'avais demandé au Tatoué quand il comptait venir. J'ai répondu non. Tu le ferais pas ? .. Je devrais le faire oui. Mais j'ai peur. Oui ça me fait peur. J'ai peur de passer ma semaine à espérer, encore, et au final de nouveau me ramasser. Et c'est totalement stupide parce que je sais que je ne décrocherai pas d'ici tôt. Malgré les quelques trois semaines ou l'on se parle, j'y suis déjà beaucoup trop attachée. Et le début de cet écrit ne fait que confirmer la chose. Masochiste, je l'avais dit.

Mon père n'a pas dormi à la maison cette nuit. Il est parti se saouler la gueule. Je le déteste du plus profond de mon être.

Fifty-four.

5 mars 2013 à 20h31

J'aimerais, dans cet écrit, parler d'autre chose que du Tatoué. Même si je sais que je finirai par revenir dessus par après.

Je suis malade comme un chien. Autant tout à l'heure je me sentais mieux, autant la c'est mode zombie enclanché. Dans 23 jours je passe une semaine à Majorque. J'aimerais parler du Passé. Bien que je sache que tu me lis, il faut que j'écrive. Et tant pis, les conséquences.

Notre relation avait merveilleusement bien commencé, et j'étais heureuse je peux pas le nier. Mais au fil du temps, de tes excuses, de toutes ces excuses que j'ai bien souvent pris pour mensonges, bien que jamais je ne te l'ai dit, tout ça nous a détruit. Parce qu'il faut se le dire, je ne te demandais rien. Juste ta présence. Et il n'y avait entre nous, à ce moment la, qu'une pauvre demi heure de trajet.
Aujourd'hui, je suis confuse. Je ne peux plus te dire que je t'aime, parce que la blessure restera toujours présente. Et quand je passe voir ton mur, bien qu'il me soit fermé, quand je passe sur celui de ta chérie la, je te déteste. C'est même pire que ça. Je ressens envers toi toute la haine de l'univers réunie ensemble. Parce que la aussi, tu me mens. Tu m'as toujours menti. Tu as beau me dire le contraire, me dire que voila, à chaque fois tout reprend, que tu ne ressens rien pour elle, tout ça. Je ne te crois pas. Et jamais je ne te croirai. Parce que je sais que c'est faux. Totalement faux. Tu me l'as dit toi même. Et puis ça crève les yeux. Je te déteste. Je vous déteste tous les deux. Tu m'as laissée tomber pour elle il y a maintenant un an. Et y a des jours j'ai une putain d'envie de t'envoyer chier. De te dire d'aller te la faire et de me laisser vivre ma vie en paix. Parce que putain ma vie tu la perturbes. Tu me déboussoles à chaque fois que tu reviens. Je n'arrive jamais à t'oublier parce qu'il arrive toujours un moment ou tu réapparais. Avec ou contre mon gré, tu réapparais. On se détruit l'un l'autre mais on persiste à le faire. Je sais même pas pourquoi. Ce n'est plus de l'amour. C'est autre chose. C'est fort, certes. Mais ce n'est pas de l'amour. Aimer n'est pas seulement paroles. Aimer c'est aussi agir. Si tu m'aimais, tu aurais agi. C'est la seule chose que j'ai sur le cœur aujourd'hui. Et je crève d'envie de te voir, mais je suis persuadée du fait que tu ne viendras pas.

Ma mère me surprendra toujours.
Mon père s'était bourré la gueule la nuit dernière, elle m'a dit qu'elle ne lui parlerait pas de la journée. Ils ont pas parlé, c'est vrai. Ils ont baisé.
Ça me dégoute. J'ai pourtant l'esprit très ouvert et j'adore moi même tout ça. Mais quand il s'agit de ma mère. Quand je l'entends couiner la dans l'autre pièce, ça me dégoute. Je supporte pas. Je supporte pas l'idée de savoir que mon père est en train de se la faire. C'est con comme sentiment, mais c'est comme ça. Étant petite je pleurais. Aujourd'hui je ne pleure pas, mais ça me dégoute vraiment.

Ma troisième période scolaire la, elle me fait mal. Je fous rien. J'ai baissé en langues, alors que c'est mon option. J'ai baissé de partout, j'ai rien glandé. C'est honteux. Et la encore je glande rien. 3/23 en physique ça fait mal. J'en refais une jeudi, mais chaud de rattraper. 4/15 en géo, rattrapage demain. Tout pile en allemand... J'ose même pas imaginer espagnol.... Cancre véritable je suis.

Enfin, pour le Tatoué. Ça va, ça va pas... Enfin c'est surtout moi. Parce que je dois avouer que je n'ai pas grand chose à lui reprocher.
Je me sentais mise de côté hier, et je le lui ai dit. C'était relativement froid, il n'avait plus de réseau sur What's app et du coup il me répondait pas, mais il parlait sur son blog avec d'autres. Ça m'a foutu mal, vraiment mal. Donc je suis venue lui dire que je comprenais pas ce qui n'allait pas, et qu'il ne prenait même pas la peine de répondre. Il m'a dit que c'est son WA qui fonctionne pas, j'ai dit que c'était pas ça, et qu'il devait laisser tomber. A quoi il m'a répondu Tant pis pour toi alors. Tu me prends la tête comme ça, alors que je demande rien du tout! J'suis pas bien en ce moment, et toi t'eslà comme ça, tu t'inventes des vies avec moi. Putain je t'ai fais quoi? Dis le clairement, stop moi tes trucs de gamines là! Quand y a un souci, dans un couple, on est sensé en parler. Enfin bref. Si tu veux. Ok" non c'est bon , rien " Ce qui m'a surtout marqué, c'est le fait qu'il parle de couple. Pour lui on l'est vraiment, en couple. Et je commence par l'accepter aussi mais j'ai peur. Peur de l'accepter trop tôt et revivre le passé. Je n'ose pas lui demander quand il viendra. Je veux qu'il me le dise par lui même, qu'il vienne vraiment. Putain je le veux trop.
Je suis partie dormir après cette brève discussion, je me suis excusée, il voulait skyper mais j'étais déjà couchée.
Ce matin, on ne s'est pas parlés, ni en journée, son What's app n'avait toujours pas l'air d'être actif, mes deux messages de la veille n'étaient toujours pas envoyés. A la fin de mes cours, il est venu me parler sur face, il est parfait, j'ai craqué, j'avais aucune envie de lui faire la tête... Il m'a expliqué qu'une fille s'est amusée a dire qu'il était un fake, qu'il se faisait passer pour quelqu'un d'autre. Du coup il compte fermer son blog. Et il a même ajouté j'aurais plus de temps à te consacrer comme ça mooooonh craquage !
Il m'a dit qu'il passait à l'hôpital, et qu'on parlera au soir. Ça me fait mal ça. Le savoir malade, c'est vraiment dur. Je lui ai dit que je le skype ce soir, et que je le mets de bonne humeur. La dernière fois qu'on parlait, il m'a confié qu'il se sentait bien quand j'étais la, et qu'une fois que je raccrochais, il retournait dans sa bulle toute triste... Je lui parlerais a longueur de journée si je le pouvais. J'irais le rejoindre pour le soutenir tous les jours. J'en rêve. C'est bizarre, c'est maso, c'est même con mais j'en rêve. Si je pouvais...

J'viens d'apprendre que sa meilleure pote s'appelait Edina. Il a mis en staut skype "Parce que moi je t'aime Edina."
J'avoue, je suis jalouse. Et je me suis fait plein de films avant qu'il me le dise. Pour me rassurer je m'étais dit que c'est une ville aux USA, et que comme il a vécu au Canada, et qu'elle est tout près, enfin voila. Mais non rien avoir. C'est bien une meuf. VDM.

Fifty-five.

21 mars 2013 à 23h36

Et je n'arrive plus à écrire. Troisième tentative, fifty-five je te maudis.

Je me sens littéralement vidée. Je suis seule, et cette fois c'est irrévocable. Je n'ai plus aucune nouvelle du Tatoué, et tant mieux, vais je dire. Passé, enfin Kiwi, je préfère quand même Passé, en fin compte. Il est parti aussi. Et peut être suis je conne, mais je n'ai rien trouvé de mieux à faire que le bloquer. Je n'ai pas besoin de souffler, non pas moi. J'ai besoin de toi. Et toi tu n'es pas la. Tu ne l'as jamais été et tu ne le seras jamais. Je pense que cette fois, on ne reviendra plus l'un vers l'autre. Et avec le temps je vais finir par m'y faire. Je vais croire en toutes ces choses qui m'auront fait douter de toi, et ça m'aidera à t'oublier. Je n'en ai pas envie. Oh non je n'ai aucune envie de t'oublier, de passer outre notre histoire. Mais je n'ai pas le choix. Tu as décidé de partir et j'ai décidé de ne pas te retenir. Vide, mon dieu je me sens tellement vide. On vient de m'ôter mon âme. Je ne ressens rien, neutralité. Étonnante neutralité... Enfin non... Non ça vient... Elles arrivent.. Mon coeur se serre, les larmes coulent...

On ne se verra pas, dans 6 jours. Et peut être cette rupture n'est qu'une énième excuse de ta part pour ne pas venir. Peut être pas. Mais j'ai mal. Putain j'ai tellement mal... Parce qu'au fond, je l'avais tellement espérée cette journée... Et je pleure, encore ... De l'intérieur, je déborde..

Qu'on me tue, je vous en supplie. La, maintenant.

Fifty-six.

23 mars 2013 à 19h46

Meuf, ressaisis toi, on pleure pas pour ça. On pleure pas tout court.

J'ai plus envie de parler de ça, de tout ça, d'eux. Ils sont partis d'eux mêmes, et peu importe ce qu'ils comptent faire par après moi je vis maintenant. Et maintenant, j'ai une valise à boucler. J'ai vraiment hâte d'être enfin jeudi. De monter dans ce foutu car et oublier tout mon petit merdier belge. Seul souci, ma valise... J'ose pas mettre des robes dedans. J'aime pas. J'aime pas mes jambes. J'ai pris du poids au plus mauvais moment. Je pars dans cinq jours et je sais plus rien y faire. J'aurai beau faire 5h de sport par jour, ça n'y changera plus rien. Quoi que ... un dernier challenge ? Ouais, un dernier challenge. Au pire, j'ai rien à perdre. (hormis quelques grammes)
J'avais donc me faire une mini liste d'aliments évacuateurs, et faire un maximum de sport. Et cette fois je craque plus. C'est ridicule, mais quand même. J'ai quand même un sérieux problème avec la bouffe. Je m'en rends de plus en plus compte. Autant à l'école je suis le parfait régime. Autant quand je rentre, c'est BONZAI. Quand je vais pas bien, c'est BONZAI. Le pire c'est que mon BONZAI il se réveille au soir. Et justement, c'est mal de bonzaïer au soir. Sans compter le fait que j'aie tout le temps la flemme de faire mon sport, et que donc, mon bonsaïsme ne fait que s'accumuler dans mes fesses, et autres malheureuses parties de mon corps. Même la en écrivant, je mange une pomme. C'est calorique une pomme. BREF. ON CRAQUE PAS. WARRIOR.

J'ai plus d'eau chaude ni de gaz chez moi, c'est vraiment la mort, j'ai trop besoin de mon chauffage. D'une douche digne de ce nom. Putain.

Le petit jeune homme des Dunes prend tout le temps de mes nouvelles. Si je lui parle pas, lui le fait. Il me demande quand est ce qu'on va se revoir. Je pense pas avoir parlé de lui dans ce journal. Je l'ai rencontré en été, à la mer l'an passé, et disons que... Ce fut bien sympa et plutôt rapproché. Puis quand je suis partie, on s'est parlés quelques jours, il n'habitait miraculeusement pas loin, et bon je m'étais faite quelques petits films. Naïve. Et d'un jour à l'autre il a coupé les ponts. Je l'avais oppressé quelque peu, puis j'ai abandonné. Je lui avais envoyé plusieurs tentations (vaines) sur facebook, et nada. Donc j'ai fini par abandonner.
Après un certain temps, il est revenu de lui même. Il m'a ajouté sur face et on s'est mis à discuter. Il m'avait même dit regretter. Beau parleur de merde. mais voila, ça m'avait tout de même fait plaisir. le seul truc c'est qu'il avait une copine. Big lol. Mais bon je m'en foutais un peu, en fait. On discutait, on discutait plus, on rediscutait, on rediscutait plus, par vagues quoi. Il m'avait mis deux trois carottes lui aussi. On devait se voir et tout, et finalement non. Et puis, un beau jour, il m'a annoncé qu'il passerait sa soirée au Pub. Et moi ce soir la, j'au supplié ma mère pour y aller aussi. Et je l'ai vu. Et on s'est vus. Et on s'est parlés. Et mes potes m'ont dit de foncer, elles m'ont dit genre il est trop beauuuuu. Et j'ai genre pas foncé. Haha. Non je m'en voulais. Par rapport à Passé. J'ai pas craqué. Je pensais trop à lui, à nous. Enfin voila, on a discuté, on s'est cherchés un peu, j'avoue. Mais ça s'est arrêté la. Je pétais des câbles tellement je savais pas quoi faire. Il est parti et était sensé revenir un peu plus tard. Et dans mon fion. Il est pas revenu. On en a discuté après, ça m'a fait plaisir de te revoir, patati patata. Je me montrais relativement distante parce que Passé était la, et que je suis pas capable de ça. Le pauvre Dunes a cru que le fait de le revoir m'avait refroidie. Il est bête, vraiment. Puis j'ai fini par me relâcher ... Il m'avait dit avoir envie de terminer ce qu'on avait entamé... sans blague. Le jour ou un mec viendra me parler pour autre chose que du cul. Mais je peux pas nier. l'envie est partagée. Profondément enterrée en ce qui me concerne, mais partagée tout de même.
Y a quelques minutes il m'a parlé sur face, me demandant comment je vais, tout ça. Il m'a demandé si j'allais à la Silver ce soir. Non j'y vais pas. Il a dit qu'on aurait pu se voir. Il m'a demandé quand on se verra ... tralala. A mon retour, lui ais je dit. C'est plaisant de semer l'espoir chez les mecs. Ils sont aussi naïfs que nous, bien que cette naïveté concerne bien plus leur bite que leur cœur. Comique.

Je parle à P de temps en temps. J'en avais parlé au début de ce journal. Il m'écoute quand je galère... C'est mon psy. Il me conseille toujours, il me rassure, c'est cool.

Une nouvelle Skins est prévue à mon retour. je rentre mercredi et elle se fait vendredi. Ca risque d'être compliqué. Mais j'aimerais trop. Trop trop trop bordel. Jocker et la bande y retournent, de ce que j'ai vu sur l'évent. Costa voulait aussi, mais elle hésite, je crois. Ce serait putain de trop bon. J'ai proposé à Lamone, elle veut aussi, mais jsais pas, elle est pas fort motivée et moi ça m'arrange bien. Cette fille est hyper sympa et tout, mais c'est le genre de petite fille pourrie gâtée qui chiale quand ses parents lui donnent pas ce qu'elle veut. Ca me tape sur les nerfs quand elle ma parle de ses milliards de marques, elle me dit qu'elle est pas capable de porter autre chose. Ca me tape sur les nerfs quand malgré toute sa thune elle veut aller piquer du maquillage. Non mais allo ? Déjà la pour le voyage, mes parents ont intérêt à me donner 200 minimum, meuf, tu serais ma fille, les claques que tu te mangerais. Mais sinon, on se marre bien. Elle critique tout le monde sans arrêt et se trouve obèse. Elle fait 54 kilos, pour 1m65, c'est hilarant.

What else... Ah oui, mon petit blondinet de Prince, de cet été également, j'ai l'impression qu'il vient me narguer de temps en temps. On s'était envoyés en l'air cet été, un soir. Après quoi j'ai atterri à l'hôpital, d'ou les écrits avec le charmant petit ambulancier tout au début. Je me suis montrée fort distante avec lui aussi, et on a fini par arrêter de se parler. Encore et toujours parce que Passé trop présent en moi. C'est bête, on s'entendait vraiment bien. Enfin c'était pour le cul de nouveau. Mais il m'avait dit qu'avec le temps ou pourrait évoluer vers quelque chose de plus sérieux, que je suis le genre de fille qui pourrait le combler, tout ça. Et ben non. Et la, y a genre deux semaines, il m'a reparlé, il a une copine et il est hyper bien avec. Et il m'a demandé si... j'avais pas quelques remords. Lol ?
Puis y a peu, il m'a de nouveau parlé, me demandant si j'avais quelqu'un. Et de nouveau j'ai senti le petit sadisme. Bizarre. Ceci dit, je dois l'admettre, ce fut plaisant, cet été.

Je repense beaucoup à mon été. Et je le regrette autant en bien qu'en mal. Je me suis quand même fait trois mecs, et demi. C'est quand même la moitié de l'entièreté des gars avec qui j'ai eu des rapports. En même pas deux mois, chaud.

Je pense à l'Ours aussi de temps en temps. A la tournure que prendra ma vie l'an prochain. Et au fait que je serai dans la même université que lui. Fort proche de lui je suppose. Délicat ... Vraiment délicat. Tout dépend de ma situation. Tout dépend de Passé. De son retour, de son non retour. Si jamais il ne revient pas, ... Voila quoi. La tournure que prendront les choses est prévisible, ais je envie de dire.

Je suis dépendante de Passé. C'est mal, c'est très mal. C'est presque malsain. Tout ça, c'est vraiment malsain. J'aime à crever un gars que j'ai jamais vu. J'ai toutes les raisons possibles et imaginables pour l'envoyer chier. Mais comme une conne j'espère, je m'accroche et je chiale l'entièreté de mes soirées.

Je crois que, je perds la boule.

Fifty-seven.

28 mars 2013 à 2h28

Et je m'en vais a Palma demain. La semaine va être rude. Ma valise n'est pas encore bouclée. Je ne dors pas. J'ai eu envie de venir écrire avant de partir.

Tatoué est revenu. Passé est parti. Et il a raison, j'ai moi aussi l'impression de jouer. Enfin ce n'est pas volontaire... Je sais pas l'expliquer. A partir du moment ou l'un revient, je me focalise dessus. Enfin surtout a partir du moment ou Tatoué revient. Je suis obnubilée par sa présence et je me déconnecte... Lou m'a dit que j'avais l'air plus heureuse quand je parle au Tatoué, et je le ressens aussi... Bien que la situation ne soit pas fort différente de celle avec Passé, je me sens mieux, je me sens bien mieux.

Tatoué part pour Londres bientôt. Et son absence longue de deux semaines était due à ça également. On lui a proposé un poste plus intéressant qu'à Paris, la bas, et il a accepté ... Donc il était parti pour Londres, le temps de régler tous ses papiers, et je n'avais pas reçu le message qu'il m'avait envoyée avant le départ. Sans compter le fait qu'il ait perdu son phone. D'où le vent sur Whasapp.
Je suis restée relativement froide au départ. J'avais même pas décroché en voyant son appel sur Skype. Et il en était très surpris. Puis j'ai fini par craquer... Et après petit règlement de compte, on s'est remis à discuter, comme si son absence n'avait pas eu lieu. Je lui ai dit que j'avais beaucoup pensé à lui. Je lui ai dit que je pars demain. Il m'a dit par après qu'il comptait venir me voir ce vendredi, avant son départ... La, je dois avouer que je suis salement dégoutée. M'enfin il ne part pas avant deux, trois semaines, c'est arrangeable. Je lui ai parlé de mon stage, tout ça, c'était lundi et je ne faisais qu'appréhender, d'ailleurs faut que j'en parle de ce stage, ça m'a marqué.
Puis, ça a dérapé dans l'horriblement mignon. On s'est mis a parler de mes études, et de la longueur de celles en médecine. Je lui ai dit qu'a trente ans, j'y serai encore, et que mon enfant se payera bien ma pomme. Heureusement que tu choisira un bon papa pour ton bébé. Craquage. J'ai juste répondu heureusement oui. il était tout vexé haha, j'ai adoré... Puis il m'a dit tu peux le choisir hein... La j'ai joué la carte de la meuf trop mignonne en disant qu'à priori j'avais ma petite idée, mais bon. Mais bon ? A quoi j'ai répondu que je pensais qu'il ne serait plus d'accord, et qu'il ne me reparlerait plus, le papa. T'es bête toi olalalala. J'aime une fille un peu bête.. C'est totalement con, ce genre de conversations, mais c'est tellement touchant... Par après je l'ai fait rire, tout ça. On s'est appelés, on a papoté, de tout, de rien. Hier y a eu un froid, il est jaloux, très très jaloux. Et maso comme je suis, j'en raffole. J'ai bien mis 30 minutes à lui remettre les esprits en place, il était vraiment distant, fâché, on s'est mal compris. Mais je suis accro... A la fin il a craqué, il m'a dit qu'il m'aime. J'ai gagné, encore. Muahaha.
Il m'a dit qu'il avait besoin de bz. Enfin que ça fait longtemps, et que ça lui manque (longtemps = 2 mois, lol) et tout. Qu'y avait plein de meufs qui voulaient sa... Qui voulaient se le faire en gros, et vu les photos de Londres qu'il m'a envoyées, TU M’ÉTONNES ais je envie de dire. C'est pas fort rassurant... Je savais même pas quoi répondre. Mais il a ajouté après, qu'il les voulait pas, ces filles la, et qu'il se voyait pas faire l'amour a quelqu'un d'autre que moi maintenant ... Argh.
Il m'a dit que quand il aura bougé sur Londres, dès que je le lui dirai il m'enverra un billet pour que je le rejoigne... Tout me semble bien trop beau pour être vrai. Oui oui, bien trop beau. Et je comprends pas pourquoi il s'accroche autant. Il m'avait dit lundi qu'il ne savait pas quoi faire de nous, par rapport à son départ. Je lui ai dit ne fais rien, ça passera tout seul... - qu'est ce qui passera tout seul ? - c'est trop triste à dire ... la il a répondu qu'il était hors de question qu'il me laisse. Hier aussi, en cam, il dit que par moments il se disait genre putain mec, regarde à côté de quoi tu passes. Pourquoi ? Pourquoi moi ?
Je crois que, je suis ce genre de filles, dont on tombe fou amoureux. Sans pour autant que j'y fasse quelque chose. Et merde, c'est pas toujours facile. Ça ne l'est même jamais. Parce que la folie amoureuse, c'est vraiment contagieux.

Mon stage. Je passe mes journées en radiologie depuis deux jours, demain le dernier. Et j'adore. Ce stage m'a bouleversée parce que je suis totalement paumée par rapport à mes études l'an prochain. J'hésite. Droit ou médecine. Ma mère me gueule dessus, je n'ai pas les capacités scientifiques nécessaires pour la médecine, mais merde ça me plait tellement. Médecin légiste. Mon rêve. Je suis allée voir la morgue aujourd'hui, c'est lugubre... J'y ai vu le cadavre d'un bébé qui était encore en gestation, et je suppose sorti plus tôt à cause de complications... C'est pas évident. Mais je suis capable de tenir. Vraiment je sens que j'en suis capable.
Je ressens tout autant plein de bonnes choses envers les patients vivants. Un petit papy m'a demandé de le conduire quelque part, il était en chaise roulante, et j'ai adoré ce contact. Je sais pas, ça m'a tellement fait sourire... Il m'a demandé de le placer au soleil. Et j'ai fait ça avec un plaisir inimaginable.
Et, forcément, la ou y a Everybody, y a forcément un craquage. Et j'ai craqué pour un technicien en angio. Il a de trop jolis yeux. Il est un peu petit par rapport à moi, et bon je me fais petit être des films mais nos petits croisements de regards de temps en temps, pfuuu je fonds. Il est peu mystérieux, tout calme, de quoi piquer ma curiosité. Il est intelligent en plus de ça, ou du moins il en a l'air, vu les explications qu'il me donne à chaque intervention à laquelle j'assiste. Enfin voila, c'est pas fort important, mais je tenais à le placer ici, histoire de pouvoir m'en souvenir par après...

Je reviens de chez l’esthéticienne. Elle m'a fait la totale. Je crois que je connais pas pire torture.

Fifty-eight. Palma de Mallorca, part 1.

4 avril 2013 à 23h51

Parfait. Ce voyage était parfait. Je trouve pas d'autre mot pour le décrire. Surtout la fin. La fin de ce voyage m'a fait oublier tout le reste, et l'impression que j'en garde est magique.

Malgré la longueur du trajet, c'était bien cool, on a dormi, on s'est marrés, tout ça, les 16h sont vite passées. Arrivés à Barcelone, après les visites prévues on a eu pas mal de temps libre. On est allées avec Lamone acheter des bouteilles, et on s'est installées autour d'un chaudron de sangria, rude départ. Vint ensuite le bateau. Montée, attente, cabines, rassemblement. Tequila, vodka, tequila, tequila, tequila, tequila, dur. Lamone a vomi. Tout le monde a vomi. Moi j'étais muy bien, en mode warrior huhu. J'ai du ramasser son vomi. Double warrior. Enfin on en a bien ri. Photos, vidéos, elle a pris cher.

Je me souviens plus trop de nos journées, nos soirées étaient bien plus marquantes. On était tous tellement morts le matin qu'on ne faisait que dormir dans le car, et se promener en zombie aux visites.
Le premier soir, la déchéance. J'étais mal, la je l'avoue. On l'était tous. Chose qui a bien choqué nos profs. Tout le monde était saoul. Tout le monde se faisait tout le monde. Déchéance absolue. Ils nous ont dit qu'ils s'attendaient à ce qu'on boive deux trois verres, et qu'on continue au coca. Je trouve ça drôle. Vraiment drôle. C'est ce soir la, que j'ai fait la connaissance d'une bande de gars russes. L'équipe nationale de voile de russie était de passage a Majorque pour les qualifications au championnat du monde. Et je suis tombée sur eux. Hasard ? Je ne pense pas.
J'étais assise sur le muret qui séparait la digue de la plage, avec Lamone. J'ai eu a un certain moment l'envie d'aller dans le sable. Je suis donc passée de l'autre côté du muret et je m'éclatais comme une gamine. Bonjour la défonce. Lamone est partie, je devais la rejoindre plus tard. J'ai alors tenté de remonter sur ce fameux muret, en m'appuyant sur les bras, je me suis crue trop sportive mais rien avoir. Fail, je suis tombée. Y avait deux gars juste à côté, qui nous observaient depuis le début. L'un d'entre eux est venu près de moi, me tendant le bras pour m'aider a remonter. Double fail je suis encore tombée. Du coup bon, j'ai abandonné l'idée. Il m'a demandé where r u from ? je réponds from Belgium, à quoi il me répond qu'ils sont de Russie. Et la, sans réfléchir, je lui demande en russe, si ils parlent le russe. Et c'est l'explosion. Morts de rire tous les deux. Il appelle son pote, en lui disant que c'est trop fou, que je parle russe aussi, tout ça. Un troisième arrive, leur pote, et mon Russe à moi d'ailleurs, plus tard. Je fais le tour du truc et viens face à eux, on papote, on rit, jamais je n'aurais cru rencontrer des russes, non jamais. Je les entraine dans le bar, je leur offre une tequila, je les entraine sur le pole dance, et on danse, et on se marre encore. Lamone en a chopé un. Elle m'a tuée celle la, une vraie dévergondée, suffit de quelques verres. Y avait une barre de strip tease, elle la lachait pas, c'était hilarant.
En fin de soirée, je papotais tranquillement avec deux des russes, sur la terrasse, mon Russe à moi m'a dit de supprimer le numéro du gars qui me l'avait passé, enfin un de leurs potes, et de prendre le sien à la place. Je l'ai pris. Puis je devais partir, on s'est dit au revoir, tout ça, normal. Et pendant que les profs nous comptaient, j'ai fais genre d'avoir envie d'aller aux toilettes, et je suis rerentrée dans le bar. Dedans je suis tombée sur mon Russe. Tu ne pars pas ? Si, si, je passe juste. - Et la, MON DIEU j'ai cru mourir. Il me regarde, je le regarde. On se sourit. Il m'attire contre lui, et il m'embrasse. AAAAAAHH. On se relache, on se sourit. Coup de foudre interplanétaire. J'en étais toute retournée, tout le restant de ma nuit, j'y croyais pas.

Le jour suivant, il m'a envoyé quelques sms. Il l'a fait en premier, susu, j'ai pas craqué. Il m'a dit qu'il avait très envie de me revoir. Ah oui, on devait se voir enfait. Je leur avais dit qu'on passera au club de voile des qu'on rentre de la visite, mais on a pas su, donc voila. Au soir il me dit que si j'ai encore envie de le revoir, j'ai qu'à lui faire un petit message. Et la, merci l'alcool, ou je sais pas, je li envoi come on now .. a quoi il me répond qu'il en a très envie, qu'il a très envie d'être avec moi la, mais qu'il a une course demain et qu'il est très fatigué. Je lui dis alors qu'on peut se voir demain soir, il accepte. Je lui dis qu'il me manque, il me répond la réciproque, gros gros craquage. Après le bar, after party dans notre chambre. L'after s'était relativement bien déroulée. Tout à la fin, on m'a fait une soufflette, elle est très, très mal passée. J'ai fait une connerie, une grosse grosse connerie. Mais j'ai même pas envie d'en parler. Je le regrette comme pas possible, et je ne veux qu'une seule chose, c'est l'effacer de ma mémoire.

Fifty-eight. Palma de Mallorca, part 2.

5 avril 2013 à 15h57

Au matin, hormis mes remords, j'étais excitée comme une puce à l'idée de le voir. La journée s'est fort bien passée, on était tous crevés, rude soirée de la veille. Je lui avais dit que vers 21h je serai la. Je suis arrivée vers 22h finalement, et il ne répondait pas à mes messages. Du coup, 23h, je me suis dit c'est mort, grosse carotte. Jusqu'à ce qu'il me réponde, ENFIN, en me disant qu'il s'était juste endormi, parce qu'il était très fatigué, et m'a demandé ou j'étais. Il avait pas envie de venir au bar, il m'a donc proposé de le rejoindre en chemin, pour qu'on aille faire un tour ou se poser sur la plage. Je suis partie après 5 minutes environ. J'ai longuement marché. Et la, je le vois, et il me voit, il sourit, je souris, on arrive face à face et on s'embrasse. Le paradis. Il me prend par la main, et on part en promenade. On discute un petit peu. Il mène, je le suis. On arrive dans le sable, il s'assied contre un palmier, et m'invite a me poser sur lui. Bisous, calins, caresses, on discute, on rit, le courant passe, c'est génial. On a fini par se relever, parce que le sable était humide et qu'il avait les fesses mouillées haha. Il a de ces fesses d'ailleurs. Et de ces tablettes. Je meurs. Déjà le premier soir j'avais laissé ma main gambader sur son torse en l'embrassant, le corps de rêve, j'en mangerais matin midi et soir. Bref, c'est la que les vilaines choses ont commencé...
Baisers plus intenses, caresses plus osées, il a guidé ma main, j'ai guidé la sienne... Je me souviendrai toujours de son whoo accompagné d'un sourire pire que ravageur au moment ou il a senti du bout de ses doigts l'ampleur de l'effet qu'il produisait sur moi. On a tenté quelques petits choses, mais c'était pas évident, d'autant plus qu'y avait un couple qui se bouffait la gueule pas loin. Il m'a dit qu'il connaissait un endroit plus calme, pas trop loin, j'ai accepté de le suivre... Et cet endroit, il était juste parfait. Le bord de l'eau, les rochers, le petit escalier, le clair de lune, le bruit des vagues... Jamais je n'aurai la chance de revivre quelque chose de semblable, et je ne regrette en rien cette nuit.
Il s'est assis sur une des marches, et je suis venue sur lui, et c'est parti, directement... Il riait quand je soupirais, quand je gémissais tout doucement, il appréciait, et moi encore plus... On se sentait bien tous les deux, tout est allé très vite, j'ai tellement de souvenirs, d'images en tête que tout se mélange, je sais même pas comment les décrire. Je me souviens de ses paroles, de ses soupirs, il me disait que j'étais belle, il m'a dit un million de fois que j'étais idéale, que tout était parfait, que je suis magicienne aussi haha. Faut dire, je me suis surpassée. Je crois que jamais je n'ai eu a ce point envie de faire plaisir à un gars. Et voir, entendre, sentir qu'il aimait ça, ça me rendait folle. Je me suis entièrement laissée aller, je me suis sentie à l'aise comme jamais, un délice.

J'ai envie de raconter tout ça ici, d'en décrire les détails, mais je sais pas, ça peut paraitre déplacé... Oh et tant pis. J'ai envie d'en garder un souvenir, de pouvoir revenir ici et me remémorer tout ça, me rappeler de ce voyage, de lui...

Je me souviens de ses mains déboutonnant mon petit pantalon vert. Je me souviens avoir galéré avec sa ceinture haha. Je me souviens de ses caresses, de ses mains, de ses doigts, du point faible qu'il a découvert, du plaisir qu'il prenait à jouer avec, des cris qu'il me provoquait, je le suppliais d'arrêter, c'était aussi bon que douloureux. C'était bon au point d'être douloureux. Il jouait, il arrêtait, il revenait dessus. Je jouais aussi, avec lui, de mes lèvres, de ma langue, il me disait cruelle, il me disait idéale, il adorait et j'adorais encore plus. J'adorais sentir ses mains se glisser dans mes cheveux, je les sentais me guider, je les sentais fortes et tendres à la fois, je l'entendais, je le voyais sourire, profiter, bordel de merde je m'émoustille toute seule. Il me demandait de l'aider, de le réveiller, Je peux goûter ? je le vois encore sourire, un peu surpris peut être, cruelle...
Je me souviens de lui. De lui en moi. De moi sur lui. De lui sur moi, contre moi, derrière moi. Je meurs, mon dieu je meurs... Je me souviens assis, je me souviens debout. Il m'a soulevée, mes jambes autour de sa taille, tu ne tomberas pas ? non, non ne t'en fais pas. Je me souviens des coups, des coups violents et des coups doux, je me souviens de de tout. Tu veux comment ? Je réponds pas. Tu veux de tout... il a compris, il a continué. Je jouais, il souriait, il adorait, j'en raffolais.
J'ai adoré son second whoo provoqué par mes déhanchés, son sourire, son regard, ses mains sur mes hanches, ses hanches qui ont suivi. Je meurs, je me meurs. Je veux y retourner. Je veux le revivre, le retrouver.
Je me souviens d'un moment, de moi lui demandant de continuer, plus vite, plus fort... Si je vais plus vite ça me donnera trop de plaisir, je ne vais pas pouvoir le contenir ne le contiens pas, je lui ai dit, je lui ai dit vouloir le sentir, sentir son plaisir, l'entendre, c'est fou, c'est totalement fou, je n'étais plus moi. Je ne m'appartenais plus. Je lui appartenais et j'adorais ça. Je lui appartenais tout en le possédant, la perfection...
Je me souviens de la façon dont ça s'est terminé, je me souviens de ses soupirs, de plus en plus forts, de son rire, je l'entendais rire d'extase, c'est énorme. Continue, comme ça, t'arrête pas il planait, il n'était plus la, il était haut, très haut, et j'ai tellement aimé le savoir, le voir, l'entendre.. Ses mains, encore.. Jusqu'à la fin, et même après... Viens contre moi deniers baisers, dernières caresses.. Il m'a dit merci, son petit air d'imbécile heureux, j'oublierai jamais...
Jamais je n'ai à ce point désiré quelqu'un. Jamais je n'ai à ce point ressenti autant de choses. Jamais je n'ai eu à ce point envie de faire du bien. Jamais... Je n'oublierai jamais cette soirée.

Il m'a dit qu'il n'avait jamais rien vécu de tel. Que ce soit pour le fait de le faire dehors, ou pour les sensations... Il m'a dit qu'il n'oubliera pas cette soirée d'ici tôt, que tout était parfait, idéal, il n'a pas arrêté de le répéter. Il m'a dit qu'il avait l'impression de rêver. Qu'autant de choses accumulées ensemble, ça parait presque impossible. Le lieu, les circonstances, nous, tout...
Difficile fut le câlin d'adieu, il m'a dit qu'avec ses potes il projetait un passage en Belgique. Tout est possible, on se reverra. J'aimerais tant. Oh oui tellement. En s'éloignant de moi, tellement pas envie de partir, j'avais envie d'accourir vers lui, le rattraper et le serrer encore contre moi. J'en crevais d'envie.
On a papoté sur face depuis, il m'a demandé comment s'est passé mon retour, j'ai dit qu'il fut bien triste, que j'ai beaucoup pensé à lui, il m'a répondu que lui aussi, qu'il avait l'impression que ça ne s'était pas passé en vrai...
Manque, gros gros manque. Majorque, reviens moi. je t'en supplie.

Fifty-nine.

7 avril 2013 à 23h01

J'ai survolé mes écrits depuis février. Je suis malade. Mais genre malade dans ma tête. J'ai quand même passé plus de deux mois à parler d'un seul et même pauvre type qui ne m'a rien apporté de très bon au final. C'est moche de ma part, de parler comme ça, parce que clairement je m'y étais attachée, et je pense que ça se remarque assez facilement via mes écrits. Mais voila, c'est terminé. J'y ai moi même mis un terme et je pense que c'était la meilleure chose à faire. Ce terme ne concerne pas uniquement le Tatoué, ce terme concerne pas mal d'autres personnes, dont Passé. Dont Pet et sa Pouf de pote la, mon séjour à Majorque m'a ouvert les yeux sur beaucoup de gens, notamment ceux que je pensais être mes amis.
Amis... Non je n'ai jamais eu d'amis. Jamais d'amis véritables. Et même si j'en ai eu, quelque chose venait toujours tout pourrir. Et je partais. Avec le nombre de fois ou on a pu déménager, j'ai pris l'habitude de rester détachée des gens avec lesquels je vivais. Je suis devenue horriblement exigeante. Je n'aimerais pas être ma propre amie. Je me supporterais pas. La moindre faille me fait péter un plomb. Avant je ne m'en rendais pas compte, je gâchais tout. Maintenant que je le vois je fais des efforts. Cette exigence exagérée m'a fait perdre Mp, et Fleur aussi. Bien que j'ai par tous les moyens tenté de remettre tous les torts sur elle, je sais que suis tout autant fautive dans l'histoire. Les femmes disent souvent que l'amitié passe avant tout, avant les homme surtout. Et ce surtout la, j'en suis pas capable. Il suffit de lire mon journal pour voir que je ne parle quasiment de rien d'autre, que je craque à la moindre ouverture, c'est pitoyable.
Mais au fond, je ne me sens pas mal comme ça. Ma solitude ne me gêne pas. Il est vrai que de temps en temps, papoter de ma vie avec quelqu'un en qui j'ai confiance peut me faire du bien, mais mon journal m'aide tout autant. Ou presque. Il y a des choses que j'ai pu écrire ici, que je n'aurais jamais dit à qui que ce soit à vive voix, et c'est tout le côté mieux de mon journal.
Je me rends compte avec le temps, que la présence d'un homme m'est bien plus indispensable que la présence d'une amie. Je peux me contenter de potes, de connaissances, mais j'ai pas besoin d'amies. J'aime avoir beaucoup de potes, je n'aime pas avoir une seule amie. Je n'aime pas faire partie d'un clan. Je n'aime pas me mettre à l'écart des autres. J'aime être dans la foule. Connaitre et reconnaitre. Etre "connue" et "reconnue". Je pense que Fleur à raison, finalement. People.
Je sais pas trop ce que je viens de pondre la, mais j'ai la flemme de me relire. Je pense que c'est assez profond.

Revenons donc à nos moutons. Jeudi, j'ai dit à Tatoué que c'est terminé. Il a pété son câble mais n'a pas cherché plus loin. J'en ai eu marre enfait. Et après mure réflexion aujourd'hui, toute cette histoire était d'un ridicule époustouflant.
Il m'avait dit vouloir venir me voir vendredi. Enfin au départ c'était pour une Skins, à laquelle je n'ai pas participé. Et c'est horrible. Et bon, il m'a dit que venir ici et ne pas passer voir sa "copine" ce serait vraiment con. Après quoi, scénario habituel, on s'est disputés pour une raison x ou y et monsieur a changé ses plans. Il a décidé de partir sur Nice. Bon ben bon voyage mon gros. Je suis restée très froide, et je ne lui ai rien dit d'autre. Et il est parti. C'est aussi simple que cela.
Ca m'a fait bizarre de voir qu'il me considère encore comme sa copine. Je sais pas, pour moi se parler une fois toutes les deux semaines, et ne pas se voir parce que monsieur fait ses caprices, c'est pas ça être ensemble. Non c'est loin de tout ça. D'autant plus que j'ai eu mon Russe entre temps. Non la vie de couple c'est vraiment pas ça. Puis ça me facilite la tâche aussi, je n'aurai pas à lui avouer mes escapades espagnoles.
J'y ai réfléchi aujourd'hui, par phases, mais toute la journée tout de même. Et le côté ridicule m'a sauté aux yeux a partir du moment ou je me suis dit qu'on a quand même parlé d'amour, de toujours, et de bébé, alors qu'on s'est quand même jamais vus en vrai. Et que sincèrement, tel que je l'imagine, il est loin d'être ce gars qui attend tranquillement une meuf qui se trouve a 3h de chez lui. Sans compter le fait qu'il compte se barrer a Londres et que la de nouveau, il m'a dit attendre. C'est pas sérieux tout ça. Vraiment pas.

Je sais pas ce que je fais avec Passé. Mais rien de bon, c'est sur et certain. Alors autant ne rien faire. Plus rien. On finira par oublier...

Tout ça mis de côté, j'ai décidé de retrouver le côté Carpe Diem de ma vie. Mon côté volage. Redevenir ce petit papillon libre et joueur. Je n'ai plus envie d'être avec qui que ce soit. Je veux être moi, ne dépendre de personne, avancer seule. Profiter. m'amuser comme je l'ai fait à Majorque. Qu'on ne me prenne plus la tête, je suis free.

Ceci dit, mon Russe me manque quand même assez. Je suis allée voir les photos de voile, ou il apparaissait. Et je donnerais n'importe quoi pour l'avoir pour moi à nouveau. Une nuit, deux. Y gouter. Gouter à son corps. Pfuuuuuu je fonds. Chut chut chut.

Dans 18 jours, je pars pour Berlin. En compagnie de Costa, vu que Pet et moi on est en guerre. Ces quatre jours en Allemagne vont être énormes. Mines énormes. La défonce. Tendre jeunesse.

Sixty.

9 avril 2013 à 13h07

Forcément, le jour ou je décide d'envoyer balader monsieur le Tatoué, faut qu'il revienne à la charge. Et forcément, j'ai craqué. Enfin pas trop, mais un peu quand même. J'ai mal pour lui. Et mon côté masochiste m'empêche de partir.
Deux soirs d'affilée qu'il me court après, c'est trop... touchant. Ce qui l'est moins par contre, c'est son récit sur sa soirée de samedi. Ainsi que son petit monologue sur sa façon de voir les choses, hier soir.
Samedi, il est sorti. Et il m'a dit avoir pris toutes sortes de choses bizarres. Il m'a dit avoir bu, beaucoup trop. Il m'a dit avoir fini à l'hôpital, lavage d'estomac, encore. J'ai cette merveilleuse chance de toujours tomber sur des cons finis, drogués, dépressifs mais putain, ils sont attachants, c'est un truc de fou. Je lui ai dit que ça m'a fait mal, de savoir tout ça, alors qu'il était sensé venir me voir la veille, et qu'au lieu de ça, il a préféré aller se péter la gueule. Il n'a rien dit ... Il m'a dit qu'il avait du mal en ce moment, tout ça. Que je n'ai pas l'air de comprendre. Imbécile. Qu'il sait que de toute façon je l'aime pas, blablabla. Imbécile². Puis on a papoté, de ma journée, de mon état. Je me sens mal. Mon corps se sent mal. J'ai chopé le zona en plus de ça. Mon Russe chéri m'a littéralement tué le dos, je suis allée lire quelques forums, et j'ai vu que c'est du a une position peu confortable, mais voila, y en a eu tellement que je sais même pas laquelle. J'ai vomi aussi, hier. Enfin je me suis forcée. J'ai trop mangé, beaucoup trop. Et je me sentais partir. Assise dans mon canap j'avais l'impression d'avoir fumé un bedo entier à moi toute seule. Rude. Et du coup ce matin, j'ai déjeuné, et ça remontait... Si ma mère n'était pas la, j'aurais craqué. J'ai pas craqué. Enfin soit, il m'a dit que j'étais bizarre, que j'étais froide, que lui était gentil et tout et que je restais distante. En même temps, j'étais même pas sensée lui reparler. Faible meuf.

Je m'étais promise de ne pas craquer, de rester distante par rapport à toi, mais j'ai pas réussi. Je suis trop attachée à toi... J'ai pensé à toi toute la journée, j'ai écouté la chanson que tu m'as envoyée en boucle.. Mais tout ça c'est tellement bizarre.. On ne s'est jamais vus, et on a déjà parlé de choses horriblement touchantes, même de bébé ! Et j'adore ça, justement.. J'aime la façon dont on s'est rapprochés toi et moi.. Mais je n'aime pas la façon dont on s'éloigne. Je te l'ait dit tout à l'heure, on se parle une fois toutes les deux semaines, et encore, on se prend la tête.. On ne se voit pas.. Tout ça... Je sais pas comment gérer ça, et pourtant j'ai besoin de toi, je n'ai pas envie de partir, de te laisser.. Je t'aime .... - Gros craquage de ma part.

J'suis quelqu'un de très sanguin. Enfin je sais pas comment dire. J'suis impulsif. Tu vois? J'suis passionel. J'aime rêver. J'ai toujours été rêveur... Je partage tout ce que je pense, et sur le coup j'ai dis des choses très forte, c'est de l'impulsivité ( ça ne veut pas dire que je ne le veux pas loin de là) Et j'ai toujours été comme ça. Et je le serais toujours. J'suis un voyageur, un explorateur de terre nouvelle. Je veux tout vivre et raconter à mes enfants, petits enfant, arrières petits enfants qui j'étais et ce que je suis devenu. J'suis un fou en gros. Je prend trop de drogues. C'est peut-être ça mon souci, mais une de mes plus grosse drogue c'est l'amour, et l'amour j'en veux à en crever. Qu'on soit près de moi... J'ai besoin qu'on m'aime. Souvent.. Qu'on me touche. Partout. Qu'on me sente, qu'on m'embrasse.. Je veux vivre comme un paysan qui s'en fout de tout. Au milieu de deux montagnes. de la musique à volonté des potes fidèles au poste autour de moi. Une femme à côté de moi même deux ? (ahahah) Jveux vivre en communauté, que tout le monde se baise. Et surtout je veux aimer UNE seule femme. Et je veux qu'elle sache, qu'il n'y aura qu'elle dans mon coeur. J'aurais pensé que tu aurais pu être cette femme?... C'est le cas ou pas?
La son discours, je savais pas quoi dire. Je lui ai juste dit, que moi je sais pas être la, ni le toucher, ni rien de tout ce qu'il me dit. Que je comprends pas pourquoi il s'entête à rester.
Tout vient à point à qui sait attendre. Médite cette phrase. Pour l'instant c'est toi qui es dans mon coeur. Tu peux aller voir ailleurs , je peux aller voir ailleurs, rien ne changera je serais toujours amoureux de toi. Je m'en fous.
La clairement, j'ai compris. Il ne s'empêche pas d'aller se faire d'autres meufs. Du coup mes remords par rapport a Majorque sont vite retombés.

On a encore discuté par après. Il m'a dit qu'il m'aimait un million de fois ...

Et voila. Notre discussion n'a rien changé à la situation. Je n'ai absolument rien remis au clair.

Sixty-one.

10 avril 2013 à 19h41

J'ai mangé. J'ai rangé. J'avais le sourire. Je me trouvais splendide en me regardant dans le miroir. J'ai filé dans la sdb. Je me suis vidée ... Je me sens fatiguée. J'ai mal au dos en plus de ça. La douleur se dissipait, je l'avais presqu'oubliée, et elle est revenue, en puissance 1000. J'ai pleuré. J'ai quasiment rampé. Rude. Médicaments. Faiblesse. Je m'endors...

Tatoué est la, toujours. On ne s'est pas parlés de la journée hier, je ne lui ai rien envoyé du tout, et il a craqué. Il me l'a dit lui même, qu'il a attendu que je lui fasse un message toute la journée, et qu'il en pouvait plus. Minuit et demi je reçois un message, deux, trois. Il m'a encore demandé si c'était fini. Mais dans ma tête... On est pas ensemble bordel. Y a pas de nous. De couple, de rien. Y a rien. On se parle, on rit, on se confie, on partage beaucoup de choses mais rien de toute ça n'est réel. Alors il n'y pas de nous réel...
Je lui ai dit que j'étais mal. Que je suis à moitié dans le coma, trop d'antidouleurs. Que je me sens mal. Que mon grand père est sur le point de mourir. Et putain ça me blesse. Mon grand père à moi, côté maternel, est décédé il y a quelques années déjà, je ne l'avais pas vu depuis des années, et je ne le reverrai plus jamais... La c'est côté paternel, et je ne le verrai pas non plus... Ca me blesse. Ca me révolte. Je déteste ça. Je lui ai dit aussi que j'avais énormément de soucis chez moi. Je n'ai rien détaillé, je ne lui ai rien dit d'autre. Mais j'en ai tellement marre de ces soucis la... Mes parents galèrent comme jamais. C'est horrible... Soit. Il m'a donc proposé de Skyper, il m'a proposé de l'écouter parler, et j'ai pas su refuser... On s'est parlés, on a ri, on s'est fait la tête aussi, on s'est retrouvés, en quelque sorte. Mais je sais pas si j'aurais du craquer. Il est tout mignon, il est tendre, je sais pas. Je sais vraiment pas.
J'ai peur qu'il apprenne mes escapades espagnoles par Hope. J'ai peur qu'elle ne vienne me parler, pour me redire de laisser tomber, ou un truc du genre. Je ne sais absolument pas quoi faire avec le Tatoué. Et ça me prend la tête.

J'ai envie de partir. Mais partir genre en expédition. Ou juste partir. Mon Russe a posté des photos d'eux, ils voyagent tout le temps et je trouve ça extraordinaire. Ils ont déjà vu quasiment toute l'Europe. J'aimerais tellement aussi, entre potes comme ça. Même avec eux la, je veux bien huhu. Il est trop beau. Beaucoup trop beau. Je bave. Trop. Le meilleur coup de toute ma vie. Oh oui.

Ma saloperie de zona me démange.

Je suis fixée sur mes études. J'ai envoyé un mail à la fac de ma future université. Je leur ai demandé si ils n'avaient pas quelques livres à me conseiller, histoire que je me mette dans le bain. Droit. Sciences po. Concours diplomatie. C'est tout prévu, tout tracé. Je vais devoir bosser dur. m'intéresser un million de fois plus à la politique, à l'international, à l'économique, dur. Mais je pense que ça va me plaire. Et je vais réussir. Je vais tout réussir et me faire une place dans ce triste monde. Amen.

Sixty-two.

12 avril 2013 à 0h17

Voila, c'est la fin des haricots. Et à mon grand étonnement, je pleure tout doucement... Des larmes aussi tendres que tout ce que j'ai pu ressentir en l'espace de deux mois. J'ai quand même mal... Malgré toutes les prises de tête, toutes les conneries qu'on a pu avoir le Tatoué et moi, j'ai mal. Je n'ai pas craqué, bien qu'à plusieurs reprises j'aie eu envie de changer d'avis. Mais je n'ai pas changé d'avis. Et plus on avançait dans la conversation, plus ça devenait difficile. Difficile parce que tout était de plus en plus clair. Difficile parce qu'on arrive au point de non retour. Cul de sac. Pas d'autre issue.

[ ... ] De m'accrocher à toi? tu racontes quoi là? Jvois pas le rapport.. C'est pas quelque chose qui se contrôle.T'es juste la petite russe trop mignonne qui me fait craquer. Entre toutes ces filles qui me tournent autour. Toutes plus canon les unes que les autres. Mais c'est toi, j'sais pas, je sais vraiment pas, c'est toi. Mais bon ok ok.. C'est fini alors c'est ce que tu souhaites.

Je ne sais même plus ce que je souhaite, ce que je ne souhaite pas.

[ ... ] Ok, donc en gros t'en as marre de la distance. Compréhensible. Mais tu vois comme tu prétends m'aimer comme une dingue tu devrais bien comprendre et savoir qu'on ne peut quitter quelqu'un comme ça. Mais bon , alz bref. Ce dernier message c'était dla merde. Celui de fb là, tout était de la merde. J'vais me dire ça ce sera plus facile. Maintenant je vais te laisser. Je te souhaite une agréable soirée/nuit.

Rude...

Je sais même pas quoi dire d'autre... Il me parle, il insiste, j'ai envie de lui parler, encore. je ne craquerai pas, je m'en vais dormir.

Ca me fait du mal. Tu vois, ce putain de pincement au coeur, et quand tu sens le sang couler dans tes veines? ça me fait comme ça. A moi aussi, putain, ça me fait comme ça.

Sixty-three.

12 avril 2013 à 22h46

Attention... Roulement de tambour... La meuf la plus prévisible de la terre fait son come back. Tadadaaaammmm.... Je ne suis pas partie dormir hier soir. Je suis restée, jusque trois heures du matin, à Skyper avec Tatoué, encore. Allez y, jetez moi des pierres, j'assume.
Je sais même plus comment, en fait. Comment j'ai craqué. On ne se parlait pas trop, il m'a dit de la merde, j'ai ri. On s'envoyait des "..." tour à tout, dire de ne pas laisser de blanc. Parle, s'il te plait.. Je savais pas quoi dire. J'avais pas envie de me taire, mais rien ne sortait. Je n'écrivais rien. Je lui ai dit qu'on était pas obligés de se supprimer, que je serai quand même la pour lui, quand il en aura besoin. Il m'a dit que ce sera pire. Et par après, pendant l'appel, tu crois qu'on arrivera a se parler normalement comme ça ? Je lui ai dit que oui, que la c'était le cas, qu'on se parlait, qu'on se faisait rire, tout ça, non mais la c'est parce que je réalise pas encore que c'est vraiment fini. J'ai envie de croire au fait qu'il soit vraiment attaché, amoureux, qu'il n'y a que moi, comme il me le répète sans cesse. Mais je sais pas, j'y crois sans vraiment y croire, je n'arrive pas à comprendre pourquoi moi. Je ne suis ni canon, ni même belle, je trouve. Les filles qui lui tournent autour, ce sont des bombes internationales, son ex y compris. Alors pourquoi ? Pourquoi rester attaché à une fille comme moi ? C'est vrai que comme il le dit, les sentiments, ça ne se contrôle pas, mais a partir d'un moment... Enfin a partir du moment ou tant de choses "inhabituelles" se mettent en place, il devrait en avoir marre non ? D'autant plus que je lui tape sous les nerfs assez souvent. Soit. Il m'a appelé, j'ai souri... J'ai décroché. C'était tout bizarre au départ. Puis il s'est mis à parler. Je le sentais tout triste... Il m'a dit qu'il était mal. Je reniflais. Il m'a dit que je ne devais pas pleurer. Surtout pas pour lui. Pour rien. Il ne veut pas que je pleure. Il veut que je me sente bien... De nouveau, ça m'a fait sourire. Je me suis mise a parler aussi, de soirées, de ma skins, de celle que j'ai raté, de mes études, de mon grand père, il m'écoutait, il me faisait rire, il était à moitié défoncé, c'était drôle.. Et il m'a donné envie d'ailleurs, d'un petit bedo.
A partir d'un moment j'en pouvais plus. Je lui ai dit. Je lui ai dit que je l'aime. Et j'ai ressenti quelque chose, que je ressentais en disant je t'aime à mon tout premier copain. Je sais même pas comment décrire ça. Mais d'habitude en le lui disant, je ne ressens pas ça... La vague de chaleur, le corps qui sursaute de l'intérieur, le coeur qui explose tellement il bat vite, fort. Ca m'a fait tout bizarre. Je pensais à l'époque, que je ressentais ça parce que j'avais du mal à faire sortir mes sentiments. Mais je pense en fait, que ça me vient quand l'ampleur de mes sentiments se retrouve à son apogée. Quand j'aime bien plus que je ne l'imagine. Quand cette ampleur dépasse mes capacités physiques, notamment la capacité oratoire. Putain, je m'emporte. Je raconte des trucs de malade. De la merde, en soi. Haha.
Après ça, la tension est partie... Les trucs qu'on se disait étaient encore plus pourris et inutiles que précédemment, on riait de tout, et de rien, mais c'était différent. Il a compris que ce n'était pas la fin. Et je l'ai compris aussi.

En ce qui concerne Passé, j'avais énormément de choses à dire, parce que la également, tout avant évolué. Mais finalement, j'en ai plus rien à foutre. Crève. Et ça me facilite la tâche aussi, je n'ai plus de choix à faire, et ma culpabilité face au Tatoué se dissipe petit à petit. Life is good. Cette fois, oui je veux me venger. Je suis amoureuse du Tatoué, et ça ne changera pas. Et oui, je lui dis je t'aime. Et tu n'imagines même pas le nombre d'autres choses que j'ai pu lui dire. Aussi douces et mignonnes, qu'intimes et personnelles. C'est bête hein, t'es plus le seul, il a vraiment pris ta place. Va te faire foutre maintenant.

Sixty-four.

13 avril 2013 à 0h37

Je doute de moins en moins... Plus les jours passent, et plus il est tendre, il est présent, il est mignon à mourir. Surtout depuis que j'ai failli tout lâcher avec lui. Et ça me fait tellement de bien. Je me sens bien, vraiment bien. Même si je fatigue à force de passer mes nuits à lui parler... Il était pas bien hier, un peu trop pris, et il est quand même resté me parler. On s'est remémorés le premier jour ou l'on s'est parlés. Il m'a dit que c'était bizarre, ce qui n'est pas faux d'ailleurs, la vitesse à laquelle on s'est rapprochés. Il m'a dit qu'il était bien, comme ça, avec moi. Qu'il ne savait pas avec qui il serait si je n'avais pas vu son message, mais qu'il était vraiment bien... Et c'est parfait, c'est le principal.

T'es pas heureuse a 100%, ça je le sais, et je ne me sens pas vivre encore longtemps plus loin de toi... ça me rend mal ces histoires, je veux être près de toi... te faire du bien.. je veux ta tendresse.. je veux t'avoir rien que pour moi.. Je pense même à quelque chose de très important qu'on ne peut faire qu'à deux.. Mais j'ai pas envie de gâcher ta jeunesse, je veux pas t'empêcher de terminer tes études. Mais étrangement j'en ai vraiment très envie. Très envie avec toi mon coeur...

C'est trop dingue, ce genre de petit message. Mais j'adore... La seule chose qui me fait peur, c'est qu'il m'a lui même dit être quelqu'un de passionné, et j'ai peur que d'un jour à l'autre cette passion s'envole, qu'il s'en trouve une autre. J'ai peur de ça...

J'ai envie d'être maman. Ca aussi c'est trop dingue. Ce n'est pas de mon âge j'ai l'impression... Mes amies ne pensent pas à ça. Loin de la. Moi j'ai envie... Je me sens prête. J'ai envie d'avoir cette petite part de moi, de m'en occuper, d'en prendre soin. J'ai envie d'avoir un homme, d'en prendre soin aussi. J'ai envie de tout ça. Je sens que je muris, que j'évolue. Ma vision sur pas mal de choses à changé, elle a muri elle aussi. Et surtout... véritable femme à marier je deviens haha. Je range tout, tout le temps. Autant avant certaines choses me laissaient très indifférentes, autant maintenant je me sens obligée de tout ramasser, tout arranger, tout ranger. Ahlala. Je deviens vielle.

J'ai commencé cet écrit il y a... 1h environ. Je viens de passer sur le blog d'une meuf, que Tatoué connaissait, avant. Et visiblement ils n'ont plus contact depuis qu'il a supprimé le sien. Enfin peut être via Skype mais vu la conversation sur laquelle je suis tombée elle l'avait supprimé. Elle est sur Paris, ce week end. Je n'ai pas confiance. Elle demandait à une autre fille, si celle ci avait encore le pseudo Skype du Tatoué. Je n'ai pas confiance. Elle a dit qu'il a skypé avec une Suzanne y a pas longtemps, mais qu'elle l'a bloqué. L'autre lui a demandé de quoi il avait l'air. Et cette conasse a répondu qu'il était pas mal. JE N'AI PAS CONFIANCE. Putain. La j'attends qu'il se connecte, il m'a dit qu'il travaillait tard, tout à l'heure. Il s'est connecté en coup de vent pour me dire bonsoir, et me prévenir. C'est mignon, mais la, la confiance qui se tissait petit à petit dans mon esprit, par rapport à lui, elle vient de tomber à l'eau. Et j'vais hésiter à lui en parler. Si ça tombe il sait même pas qu'elle est sur Paris. Et il cherchera à la voir, du coup. Ou si ça tombe il le sait. Et si ça tombe il est pas en train de bosser, la. Et si ça tombe.... AAAAAH. ZEN.

J'ai pas trop craqué sur la bouffe aujourd'hui. Même si j'avoue avoir mangé du chocolat. Un peu trop, je crois. Mais j'ai pas énormément mangé en journée. J'ai peur, en fait. J'essaye de trouver le juste milieu, pour ne pas me sentir trop pleine et être tentée par ... par. Ce par, pendant 5 jours, j'ai pas arrêté. C'est mal. C'est même mauvais. Et je sens que mon corps en souffre. Je n'ai pas senti cette envie aujourd'hui. Sauf peut être la, maintenant. Maintenant que j'en parle j'ai l'impression que mon chocolat me remonte à la gorge.

Sixty-five.

15 avril 2013 à 20h25

J'ai passé la moitié de ma nuit a chialer, comme une merde, devant la cam, avec Tatoué. Et le pire, tout est de ma faute.

J'ai fini par craquer, hier. J'en pouvais plus. Trop de remords. Je lui ai avoué que j'avais couché avec le Russe. Je lui ai dit pour ma défense que je pense que l'on était pas ensemble, que je doutais de lui, tout ça. Et putain j'ai été conne. Mais conne. Je m'attendais à ce qu'il me maltraite, à ce qu'il me supprime. Je m'attendais à tout, sauf à ce à quoi j'ai droit. Sur le coup, il l'a mal pris, normal. Il m'a dit qu'il sentait ce genre de choses, et que dès le départ il avait cramé. Et je pense que ce n'est pas tout à fait faux, étant donné qu'il m'avait déjà posé la question, et que si hier j'ai craqué, c'est parce qu'il m'a dit qu'il sentait un truc. Putain de merde. Quelle conne. Non pas parce que je lui ai dit, mais parce que je l'ai fait. Parce que j'ai douté de lui. Meuf t'es trop conne. T'es vraiment trop conne. Il m'a dit que pour une fois qu'il était sincère avec une fille, qu'il s'est vraiment laissé aller... PUTAIN. Je m'en veux à crever. J'ai envie qu'on m'arrache le coeur. J'ai mal. J'ai beaucoup trop mal. Plus la soirée avance, et plus je me sens mal. On a parlé, parlé, parlé... Il m'en voulait, beaucoup, vraiment beaucoup. Mais on parlait, quand même...
Il m'a appelé sur Skype, il m'a demandé de lui expliquer comment ça s'est passé, de lui raconter. Autant assumer jusqu'au bout. Il m'a dit qu'il a des principes, qu'il ne pourra pas passer au delà. Je l'ai déçu. Je l'ai trahi. J'ai cru mourir de douleur. Je suffoquais dans mon lit, torture, horreur. J'avais des convulsions dans la poitrine tellement je pleurais... Et.. Il me rassurait. Il insistait pour que je mette ma cam, pour me voir. Et je pleurais. J'arrêtais pas. Et il me rassurait, me consolait. C'est pire encore. Parce qu'il reste la. Malgré toute cette merde il reste la, près de moi. Il en souffre mais il reste la. Il ne part pas. Et même si je sais qu'il va finir par le faire. Qu'après ce sera encore plus douloureux, sans doute, je suis heureuse de le savoir avec moi, encore un peu...
Il m'a dit qu'il m'aimait, à plusieurs reprises. Et je pleurais, à chacun de ses je t'aime, je pleurais. A chacune de ses paroles, qu'elles soient douces ou tristes, je pleurais, je pouvais pas stopper mes larmes, j'étais faible, bien trop faible pour lutter. Et encore maintenant, elles montent, elles remontent... Je m'en veux à crever. Jamais je n'aurais du douter. Jamais je n'aurais du croire tout ce que j'ai pu croire, imaginer à son sujet. Putain. Mais putain de merde j'ai tellement mal. Il me parlait, encore et encore, il me faisait rire, me faisait sourire. Ton sourire, il me fait ressentir quelque chose, il me rappelle que je t'aime... Pleurs, pleurs, flots de larmes, de désespoir, de tristesse. Larmes. Larmes. Larmes. Et sa voix, son doux chuchotement qui me dit de ne pas pleurer, qui me dit que je serai heureuse sans lui, qui me dit des choses adorables, des choses que je ne mérite pas, que je ne mérite plus, des choses qui me font autant de bien que de mal, parce que je sais que je ne le reverrai plus. Tuez moi, par pitié. Effacez ma mémoire. Arrachez mon coeur. N'importe. Faites n'importe quoi, mais faites moi oublier cette soirée. Faites moi revenir en arrière, deux semaines avant. Empêchez moi. J'vous en supplie. Putain. Tuez moi.
Encore aujourd'hui, au matin, il m'a souhaité bonne journée, j'ai fait pareil. Je n'avais plus de connexion par après. En rentrant j'ai vu qu'il m'avait envoyé Pense à toi à mort. A mort. Tuez moi. Merde, tuez moi...
J'arrive pas à croire qu'il soit encore la. Qu'il me parle encore. Pourquoi ? Pourquoi il ne m'envoie pas chier ? Pourquoi pas juste me supprimer ? Il a plein de filles magnifiques autour de lui, et merveilleuses aussi sans doute, alors pourquoi... Pourquoi il reste près de la meuf qui l'a aussi bêtement trahie... Pourquoi.. Je l'aime. Putain. C'est quand on perd quelque chose, quelqu'un, qu'on se rend compte de l'importance de sa présence dans notre vie.

Tu vas être heureuse, Everybody.
Je m'en fous..
Tu t'en fous ? Moi pas. Tout ce que je veux c'est ton bonheur.
Mon bonheur, je l'ai perdu hier soir
Non.

Oh si...

Sixty-six.

19 avril 2013 à 21h28

Je crois que je suis en train de vivre les pires journées de toute ma vie. Je crois que mardi je vais courir au planning faire un test. Mon corps me fait ressentir des choses louches, très louches. Et je sais pas si c'est parce qu'il commence à dépérir, étant donné les choses que j'ai pu lui infliger ces deux dernières semaines, et à répétition. Ou si c'est parce que quelque chose est en train de germer dans mes tripes. Je me sens toute mal. Mais vraiment toute mal, l'horreur. Et tout me rend abusivement parano.

A l'école, c'est l'enfer aussi. Ma fameuse connerie à fait surface. Et forcément, ça a rapidement fait le tour. Et l'autre pute qui s'en mêle aussi, putain ça me fout les boules. Je comprends pas pourquoi des gens, qui n'ont fameusement rien avoir dans l'histoire se permettent d'aller balancer de la merde à tort et à travers. J'ai peur pour Tatoué. Enfin j'ai peur qu'il l'apprenne. L'autre pute elle connait Hope. Et elle sont amies, je crois. J'ai croisé Hope taleur, je sais pas, j'ai cru déceler un petit sourire fouteur de gueule. Ou alors ça n'a pas de rapport avec moi... Jsais pas. Mais je veux pas qu'il l'apprenne, pas ça... Je lui ai avoué pour le Russe, et ce fut bien trop difficile. Et tout est en train de s'arranger, petit à petit. je ne veux pas d'un deuxième round. Il nous serait fatal.

Nous...
Ce nous, il a très mal vécu ma révélation... Il m'en a voulu, il m'en veut toujours je le sens, il ne me dit plus qu'il m'aime. Ou alors une fois, sur la soirée... Comme hier... Je suis restée avec lui jusque 4 heures du matin, on a parlé, on a ri, c'était parfait. Parfois drôle, parfois mignon, parfois coquin, parfois sérieux, il est extraordinaire... J'ai l'impression qu'il me pardonne petit à petit, on n'en a pas parlé une seule fois hier, je ne l'ai pas senti triste, ni fâché, je l'ai senti lui, lui avec moi, lui amoureux de moi, mon Tatoué à moi.
Et je sais qu'il est sincère. Je sais qu'il en souffre, beaucoup. Mais il est la. Il m'aime. Amore mio... J'aime tant... J'aime sa manière de parler, d'être avec moi, j'aime les petits surnoms qu'il me donne, j'aime notre proximité, toutes ces choses que l'on se dit, que l'on partage. J'aime, j'en raffole. Je l'aime. Je me le répète sans cesse. Je l'aime. Je l'aime.

J'ai envie d'aller faire un calin à ma cuvette. Vraiment.

Sixty-seven.

1 mai 2013 à 18h57

Bon bon bon.
Mon test s'est finalement révélé négatif, dieu merci. Fait à l'arrache au Mac do. Ce Mac do j'en suis sortie avec un sourire large de trois mètres. J'avais vraiment peur. Mais vraiment. Mais ceci dit, mon estomac à tout de même perdu toute capacité digestive. Et la, je lutte fortement à l'envie d'aller taper une petite galette. Et cette envie, elle me vient tout le temps. Tout ce j'avale me donne envie de vomir. Tout me reste dans la gorge. J'ai déréglé mon estomac. Totalement.

Je suis revenue de Berlin dimanche. Parfait. Ce petit séjour, bien qu'il fut court, était juste parfait. Pas de conneries cette fois, pas de tromperie, mis à part peut être par la pensée, ou par les sensations ressenties face aux magnifiques petits allemands huhu. Je suis fière de moi. Je n'ai pas déconné. Je l'ai fait pour moi, mais surtout pour lui. Pour Tatoué. Mon Tatoué. Il faut que j'en parle, j'ai trop à dire. Mais d'abord petite galette quand même. Je lutte plus, j'en peux plus.

Je déteste ça. J'en déteste le gout. J'en déteste l'odeur. Je déteste ces convulsions forcées. Je déteste la forme que prend mon visage, gonflé, torturé. La rougeur de mes yeux. La froideur de mes mans. Le cul de la fourchette. Tout ça pour que mon cul à moi paraisse présentable. Il le sera, bientôt. Je déteste ce pot. Je vais finir par haïr la salle de bain. L'aérosol couvrant le parfum de mes tripes. Le savon sur mes mains, sur mes lèvres. Je déteste. Je me déteste. Je déteste l'avant. Le pendant. C'est l'après... Quelques minutes et je me sens bien. Bien mieux. Comme si je n'avais pas enfreint les règles. Comme si je n'avais pas craqué sur cette saloperie de bouffe. Comme si j'avais réellement fait un effort. Comme si. Arrière gout dégueulasse. Bouteille d'eau. Procédure habituelle. J'ai même appris à être silencieuse. Ils ne se doutent de rien. Elle ne voit rien. Mes yeux rouges c'est la fatigue, c'est l'écran, ce n'est rien d'important, maman. Maman la elle n'est pas la. Et quand le chat n'est pas la, les souris dansent.

J'ai donc passé la majorité de mon voyage avec Costa. Pet est une pute. Et Pouf l'est tout autant. Sab ne m'en veut pas, à ma plus grande surprise. Une fois que l'histoire du dépucelage est sortie à la surface, j'ai eu peur de voir Sab réagir de la même manière que Pet. Mais non, non... Et c'est parfait. J'étais avec elle, elles à Berlin aussi, on a kiffé, oué oué.
J'ai donné de mes nouvelles au Tatoué pendant tout mon séjour. On s'est parlés le soir de mon retour. Il m'a avoué avoir ressenti un manque énorme en mon absence. Il m'a dit que ça lui a ouvert les yeux sur le fait qu'il m'aime à la folie, qu'il me veut à jamais. C'est trop mignon... Depuis mon séjour on n'a pas parlé une seule fois de Majorque, de ce qu'il s'est passé. Il est mignon à mourir. Il est parfait. Il est amoureux. Et je le suis aussi comme jamais... Je ressens des choses énormes, des choses magnifiques, des choses sérieuses... Je me sens amoureuse, comme une petite fille, mais je sens aussi quelque chose de particulier. Mon attachement envers lui est particulier.
On s'est parlés hier, jusque 4h de nouveau. La c'était pas la joie. Il m'a reproché énormément de choses, qui je dois l'avouer ne sont pas tout à fait fausses. Je lui ai dit que j'avais peur de le voir partir parce que j'ai l'impression de ne pas lui correspondre, de ne pas être assez bien, pas assez jolie... Il m'a remballée. Hum. Les hommes n'aiment pas les femmes qui se plaignent m'a-t-il dit. Il m'a dit aussi aimer les belles femmes, celles qui se sentent belles et féminines. Tu es une belle femme. Mais tu ne t'assumes pas. Je comprends toujours pas ce qu'il me trouve. Elles sont toutes plus belles. Plus arrangées. Mieux habillées. Plus minces. Plus mieux. Juste mieux. Après ça l'atmosphère s'est détendue, il m'a chanté en karaoké, on a ri... Il est extra. C'est tout. Sauf qu'aujourd'hui, pas de nouvelles ...

J'ai envie de faire un truc fou et bouger sur Paris. Et même si lui et moi ça tient pas, tant que ça tient j'ai envie de le faire. En été, et y rester. J'en ai tellement envie. J'ai envie de folie. De folies dans ce genre la. De dire merde à tout le monde et de tout foutre en l'air. Mais j'ai tout de même peur de foutre ma vie en l'air. J'ai besoin de mes études... Et je ne veux pas décevoir ma mère. Alors j'irai en droit. Elle le veut. Je le ferai. Pour ma maman.

Je pète des cables. J'ai écrit de la merde. Je me sens vraiment mal.

Mon enculé de parrain est revenu de son pays de merde. Putain. Et il met la misère à ma marraine, enfin à se femme. Si seulement il savait que je sais. Si seulement j'avais le courage de le lui balancer dans la gueule. Lui dire que je dormais pas. Que j'ai tout vu, tout senti. Que je me souviens de ses gros doigts dégueulasses. Qu'il a enfreint mon intimité alors que j'avais seulement 8 ans. Ordure. Ordure. Putain. Je le hais de tout mon être. Blessure profonde qui s'était enfouie toute seule au fond de mon esprit. D'un jour à l'autre elle a resurgi. Et plus le temps passe, plus ma haine se fait forte. Il me dégoute. Il me répugne au plus haut pont. Il ose la menacer. Il ose la rendre malheureuse. Tout va finir par éclater. Ma mère va s'y mettre. Et je m'y mettrai aussi. Le regarder dans les yeux et lui cracher à la gueule. Lui dire que je sais tout, que je me souvient de tout. Que je le hais. Que je n'attends qu'une seule chose, qu'il crève. Et le jour de son enterrement, je m'habille en blanc, et je viens danser la salsa. Putain. Rage. Je rage.

Sixty-eight.

5 mai 2013 à 21h25

J'ai envie d'écrire, mais je sais pas comment.

J'étais explosée vendredi. En ville après les cours. J'ai vu Hope, on a fumé, on a déliré, c'était énorme. J'avais fumé encore avant de la voir. Je n'avais quasiment pas mangé. Je suis rentrée chez moi les yeux explosés. Je tenais mal debout. Et ma mère n'a rien cramé. Ahaha.

Tatoué...
Tout est parfait. J'en oublie la distance. On se parle sans arrêt, le jour, le soir, la nuit. Il m'a joué de la guitare hier, il a enregistré une chanson pour moi, quand je revenais de Berlin... Il en a réenregistré une aujourd'hui, pour ma mère cette fois, une chanson qu'elle aime beaucoup, une chanson en russe. Il veut vraiment apprendre le russe, et son petit accent et tout... Divin. C'est juste divin. Magnifique... Sa voix, sa maitrise, tout, je craque totalement. Je les réécoute en boucle sans arrêt. Je suis amoureuse. Je le suis même gravement. C'est dingue. Je pensais avoir atteint le summum de mes capacités affectives dans le passé, mais non, non loin de la... Il me fait ressentir des choses tellement fortes que j'ai du mal à trouver les mots pour le décrire. Il me fait ressentir un manque de malade aussi. Physique surtout. Rude.

On a eu quand même, quelques épisodes relativement difficiles ces derniers temps. Surtout deux. Deux grosses mauvaises passes. La première, fut celle ou je lui ai envoyé un message d'adieu, en lui disant que je ne pouvais pas supporter l'idée de le rendre malheureux, parce qu'il m'avait dit qu'il l'était, suite à mon aveu par rapport à Majorque. Tout s'est assez rapidement réglé, et heureusement...
La deuxième, elle date d'il y a quelques jours à peine. Il m'a annoncé d'un coup, qu'il n'en pouvait plus, que c'est terminé. J'ai cherché explications, qu'il n'a d'abord pas voulu me donner. J'étais mal, mon dieu... Une gamine en larmes dans son coussin. Il a fini par me dire de venir sur Skype, qu'on parle. Je suis donc venue. Il m'a expliqué tout un truc de malade, par rapport a un taff qu'il faisait avant, qu'il pensait avoir fini, mais que non en fait on l'a rappelé. Il ne m'a pas directement dit ce que c'est. Il a tenté de me le faire comprendre. Et en somme c'est un truc lié à la protection de certaines personnes, un truc assez dangereux. Il m'a dit qu'il devait partir en Thaïlande, remplacer un gars qui s'est retrouvé en congé maladie. C'était dur putain j'ai pas arrêté de pleurer, et à la cam en plus, et il refusait de la couper. On s'est parlés, encore et encore, il ne voulait pas qu'on se sépare, il me disait qu'il ne m'oubliera jamais, que si e trouve quelqu'un d'autre il veut que je pense quand même à lui... On s'est dit au revoir, il devait être quatre heures, et il est parti dormir. Le matin suivant, pas de nouvelles jusque 13h. Vers 13 il m'envoie un dernier message, tout mignon de nouveau, on se refait les adieux et il finit par me dire qu'il doit rendre son téléphone. La de nouveau, plus de nouvelles, jusqu'au soir. J'étais déprimée, horrible. Et au soir, il m'a envoyé via face qu'il ne se souvient de rien de sa soirée de la veille, qu'il a atterri à l'hôpital parce qu'une amie lui a fait prendre un truc qui l'a fait délirer. Il m'a dit se souvenir de moi en larmes, mais c'est tout. Ca m'a troublé, mais grave. Il ne part donc pas. Et tout ça n'était que le fruit de son imagination droguée de la veille. Ca passe encore... Mais le jour suivant, les messages a 13h ? J'ai évité les questions, je suis juste passée outre, si je me mets à douter et me prendre la tête ça va me rendre mal.

Maintenant tout va bien... Et depuis cette histoire la, je lui parle énormément. Je sais pas si c'est le fait de me dire que je pourrais le perdre comme ça d'un jour à l'autre, ou autre chose... Mais voila, j'arrête pas.
Il me parle de choses totalement dingues... Il m'a dit qu'il aurait aimé que je sois sa fiancée... Mais qu'il n'a pas envie d'aller trop vite, parce que quand on va trop vite quelque chose vient tout foirer. Et il n'a pas tort la dessus. Il veut que je vienne sur Paris après mon diplôme, et j'y compte bien. Y passer une grosse partie de mon été. Il veut que j'y emménage.. Avec lui... J'en rêve, bordel. Mais mes études la, je sais pas, c'est tendu, je dois faire un choix et j'y arrive pas, et plus je pense au droit, moins ça m'emballe.

Je crois que Tatoué, c'est ce qu'on appelle un gros coup de foudre, de son côté comme du mien. Et je sais pas si ça va durer, si ça va marcher, mais je me sens tellement bien la, que je m'en balance à mille. Je l'aime, comme une dingue. J'en suis accro. J'en suis amoureuse à crever. Et j'ai pas envie que ça change...

Je suis par contre, en train de foutre en l'air mon dernier trimestre. Et mon estomac avec.

Sixty-nine.

8 mai 2013 à 20h59

Programme pour les jours à venir.

Monodiète de 3 trois jours, au pamplemousse.
Thé.
Eau. Eau. Eau. Eau.

Planning examens.
Étude et gérage contrôles de dernière période.
Début de révisions.

Objectifs.

60 kilos. Jolicorps.finetmusclé.

Obtention diplôme.

Tatoué me met la haine. Il me prend la tête pour trois fois rien, je supporte pas.
J'ai trouvé le facebook de son ex. High level ais je envie de dire. Je comprends encore moins ce qu'il me trouve du coup. Ni pourquoi il l'a laissée tomber pour une meuf habitant a 3h de chez lui. Aucune logique. Rien de raisonnable. J'ai trouvé son blog, et j'me suis faite une frousse toute seule en voyant d'anciens commentaires de Tatoué sur son blog, datant du mois de mars... 2012. Pfiou. J'ai trouvé son tumblr. J'ai trouvé son mec aussi, son twitter, son facebook putain quelle détective de ouf je fais.
Faut vraiment que j'atteigne mes 60 kilos. Coute que coute.
Ca me fait rêver de me dire qu'après mes vacances en Espagne je pourrai poster une photo de moi, métamorphosée, et épater touts mes potes. Toute cette petite bande de connards plus imbéciles les uns que les autres. Dans un mois j'ai fini l'école. Amen.

Seventy.

10 mai 2013 à 8h52

J'ai tenu ma journée d'hier avec quatre saloperies de pamplemousses. Je les déteste déjà. Je pense à la bouffe sans arrêt. Mais je tiens. Je me sens bien. Il me fallait juste un but à atteindre. Un modèle. Une motivation. Merci l'ex à Tatoué.

Je suis en train de perdre Tatoué.
Nouvelle dizaine d'écrits. C'est un singe.

Je continuerai plus tard.
XXYYXX - About you. J'viens de la trouver par hasard. Elle met plutot bien en notes mon moi intérieur.

J'en ai marre de parler de moi.
Je raconte de la merde.

9h03
Tu restes quand même quelqu'un que j'aime. Et c'est vrai. Je t'aime. Mais des fois tu as des réactions qui me laissent croire que tu es un peu immature. Juste un peu.. Je ne sais pas si c'est parce que tu es entourée de personnes assez débiles 8h/jour... Mais ces derniers temps tu réagis bizarrement. Everybody... Je ne sais pas.. Enfin du moins plus... Ca a été vite. Et ça je te l'ai dit tout à l'heure. Mais tu restes à mes yeux une fille sur qui je peux compter, à qui je peux parler rire, m'amuser... Et vice versa j'espère. Tout en sachant qu'on a beaucoup de choses en commun... Mais en tant que petite copine, plus les jours passent, et plus je m'éloigne de l'idée que je m'étais faite. Et je pense que ça me fait encore plus mal que toi la maintenant. Parce que de savoir ça. Que tu pleures à cause de moi.. Ca me fait énormément souffrir. J'ai l'impression que mon coeur va lacher. Je ne sais pas si c'est parce que tu n'es pas bien... Ou si c'est pour autre chose.. Mais ces derniers jours tu me fais croire que ce n'est plus la même fille qu'il y a trois mois... Enfin voila j'ai dit ce que j'avais à dire.. Je suis très mal.. Bisous.. Bonne nuit.

Je crois que j'ai pleuré en dormant. Je me suis réveillée, les larmes au coin des yeux. J'ai attrapé mon téléphone et j'ai vu ce message. Rude réveil. Enfin ça s'est déjà terminé hier soir mais ça en plus...
Je lui ai dit que j'aimerais qu'on arrête de se parler un moment. D'abord parce que si je me mets a espérer vainement qu'il revienne, mes examens vont juste me passer sous le nez. Et ensuite... Mais ça je ne le lui ai pas dit... Si je laisse un vide, je me dis qu'il se rendra compte du manque qu'il éprouve. Comme c'est déjà arrivé avant. Mais il refuse. Il ne veut pas couper les ponts et, à vrai dire, j'en ressens encore moins l'envie. Alors on parle. C'est tendu sans vraiment l'être. C'est triste, presque désespéré. On ne se dit rien de spécial. On ne se court pas l'un après l'autre avec des monologues désespérés. On se court l'un après l'autre en parlant de choses simples. En parlant. A qui mieux mieux. A celui qui craquera en premier à l'envie d'envoyer quelque chose, juste pour parler. Je le ressens comme ça. Et malgré la douleur que je peux éprouver, j'adore ça...
Il est touchant. Il est touché. Je veux pas le perdre... Je peux pas non..

Viens dans mes bras.
J'y cours.

Seventy-one.

10 mai 2013 à 23h57

Je me sens vide. Et avec Chopin dans les oreilles je me sens encore plus vide. J'ai envie de découvrir le classique.. Tatoué m'avait fait écouter du Chopin, et j'ai tellement aimé que j'ai décidé de m'y mettre. D'autant plus que ma culture générale est au niveau 0. Ceci dit, autant j'aime Chopin, ses nocturnes, mon dieu... autant Mozart ne me plait pas tant que ça. Je n'aime pas. J'aime la douceur des nocturnes, elles me font du bien, depuis tout à l'heure la, je les découvre et je plane. Les suites de Bach aussi, ou du moins la partie que j'ai écoutée. Ainsi que les caprices de Paganini. Je frissonne, c'est juste dingue.

J'ai aussi découvert que mon rapport avec la bouffe était en fait très superficiel. Et que je peux très bien m'en passer. J'ai de nouveau tenu avec 4 oranges, et je n'ai même pas faim. J'avoue que c'est un peu hard d'ouvrir le frigo pour nourrir mes soeurs ou ma mère, mais je supporte. Je me rends compte que tous ces gens, qui vivent avec très peu, ils arrivent à être heureux avec ça. Avec 4 oranges. Avec moins parfois aussi. Je me rends compte que toute cette merde que notre société nous impose est totalement inutile, limite dégueulasse. Je me sens bien. Vraiment bien. Alors que je mange pas. Je me sens même mieux que quand je mangeais pardi. Mon corps se sent bien. Je fais du sport en plus de ça. J'ai réellement décidé de me prendre en main. Je bois beaucoup d'eau, je compense le manque d'apports avec la levure de bière. Et je me sens bien bon sang. Merci dieu.

Je me suis prise en photo à poil. De face, de dos, et de profil. Horreur. Dans une semaine j'en referai.

Je n'arrive juste pas à me mettre à bosser mes cours. Ce Chopin... Je frôle l'extase bon sang.
J'ai commencé mon planning. J'ai même ouvert ma farde. Mais c'est tout. Rude. Je pense à autre chose. Je rêve sans arrêt. Craquage.
Jvais essayer de travailler au maximum du week end. Il le faut.

Tatoué me manque. Vraiment.
Il est mal. Et ça me met mal. Et on ne se parle que très peu. Je n'ai aucune nouvelle depuis 18h. Il va encore se mettre mal avec plein de merdes différentes et me dire qu'il a fini à l'hôpital.
La dernière fois, quand il m'a raconté toute son histoire de travail chelou la, il m'a dit qu'il criait mon nom dans les couloirs, avant qu'on ne l'emmène... Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi pas une autre ? Pourquoi il reste ?
Il a toutes les raisons possibles et imaginables pour partir, et non, non il reste. Je ne comprends pas. Il m'a dit hier, qu'il repensait encore à Majorque. Au fait que ça lui reste en travers. Qu'il m'en veut encore. Raison de plus pour partir. Mais non toujours pas ...
Je ne lui apporte rien. Même physiquement je ne suis pas la. Alors pourquoi ...?

Seventy-two.

11 mai 2013 à 16h46

J'ai craqué. J'ai mangé autre chose qu'une orange. J'ai même trop craqué. Je comptais manger quelques champignons et de la salade, rien de bien méchant. J'ai enchainé avec du chocolat. Des biscuits au choco. Du jus. En clair j'ai foiré. Mais euh... Comment dire.. Tout a rapidement fait marche arrière. Donc au final, j'ai pas tellement craqué. Le truc du soda dans l'eau marche plutôt bien en fait. Ca sort tout seul. Même si le fait d'enfoncer une cuillère dans le fin fond de ma gorge me dégoute quand même royalement. Et ma gueule la, toute gonflée, rude. Et mes mains puent aussi. Bordel je déteste ça.

Tatoué a fini par m'envoyer un jsuis la vers minuit. Je le pensais un peu tendu, donc je lui ai dit que j'allais dormir. Il m'a demandé de venir Skyper. OUI. Et on a Skypé. Et j'ai veillé jusque 6 heures du matin. Et voila. Et tout revient dans l'ordre. Et il a quand même fini par me dire qu'il m'aime et ah désolé.. c'est sorti tout seul.. jsais pas pourquoi je dis ça ... *DANSE DE LA VICTOIRE* muahaha. Il a craqué. Irrésistible je suis.

Y a des moments je me dis quand même que ça fait trois mois qu'on se parle. Qu'on s'est jamais vus. Et que je l'ai jamais vu en cam aussi. Le seul truc qui me rassure vraiment c'est de savoir que Hope le connait, et qu'ils se sont déjà vus. Du coup son histoire d'ordi sans cam passe. J'accepte. Haha. Du coup je l'oppresse pas avec ça. Et donc je disais. Trois mois que je parle a un gars via l'ordi alors que je m'étais jurée que plus jamais je ne tomberai la dedans. Et la, je recommence à me faire des putain d'espoirs, qui je l'espère, ne finiront pas dans le vide comme avec l'autre. J'espère le voir après mes examens. J'espère le voir en été. J'espère j'espère j'espère. J'espère pouvoir construire quelque chose avec lui... Et ça peut sembler bête.. Mais je sais pas.. J'en ai envie... C'est peut être mon côté maso qui ressort. Mon côté petite poule qui a envie de s'occuper d'un petit garçon malade malheureux à moitié drogué. Life is good j'ai envie de dire.

Je me dégoute. Ma cuvette me dégoute. Plus j'y pense et plus ça me dégoute. Je ne craquerai plus.
J'ai pas envie de me peser tous les jours non plus. Je me pèserai en même temps que les photos.

J'ai rien glandé aujourd'hui. Je pars vers 18h. Bravo meuf. Tu vas réussir.

Seventy-three.

12 mai 2013 à 15h53

Je suis malade. Mon corps est malade. Il est en train de dépérir. Mon coeur est malade. Ma tête est malade. Je suis malade. Malade. Je me rends malade toute seule. Je m'inflige mes propres souffrances et je persiste à foncer dans le mur. Et malgré vos petits mots, sur mon forum, je vous en remercie d'ailleurs énormément...

Je ne mange pas parce que j'ai faim. Je mange parce que j'en ai besoin. Besoin de combler un vide. Un trou béant. J'enchaine... Encore et encore... Je mange quand je vais mal. Et ça me rend encore plus mal. Je me dégoute, mon corps et mon ventre rempli me dégoute. Et je ne peux m'en empêcher. Je craque... Avec une saloperie de gaufre en bouche, je craque. Les larmes ne sortent même plus. Trop pleuré. Trop. Cette nuit. J'ai encore veillé jusque 6 heures. Encore avec lui. Je n'ai fait que pleurer. Et devant lui. Il me voyait et je pouvais pas me retenir. Il m'a joué de la guitare, encore, pour me "rassurer" et j'ai pleuré d'avantage. J'ai fini par partir. Trop de douleur. Trop de souffrance. Trop.

C'est bête. C'est ridicule. Il n'est rien. Il n'est même pas la. Même pas réel. Il n'est qu'une voix, un chuchotement, il est mes nuits interminables, mes insomnies. Il est mon sourire. Il est mes pleurs. Il est la sans vraiment l'être. Il est la et je n'arrive pas à lacher prise. Il ne devrait pas être la. Il devrait partir. Je veux qu'il parte, qu'il me laisse une fois pour toutes. Qu'il me laisse dans le vide. Qu'il ne réapparaisse plus jamais. Je veux qu'il parte sans adieux. Que je n'aie pas à le retenir. Que je n'aie pas a me rabaisser devant lui. Je veux qu'il s'efface sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Je pleure sans larmes... C'est étrange. Plus rien ne sort. Néant. Mon coeur est néant.
Il n'a pas cessé, pendant les 5 heures ou l'on est restés à se parler, de me dire que ça ne va plus, qu'il se rend compte que rien ne va plus. Il n'a pas arrêté de me parler d'elle, de son ex, il m'a même lu une de leurs conversations de rupture. Il m'a dit avec elle, c'était mielleux, et je m'en rendais même pas compte.. Avec toi, je le remarque. Il m'a dit j'aimerais qu'on reste en contact, mais tu ne voudrais pas qu'on soit amis. Amis. On ne donne pas de pain à qui meurt de soif. Amis. Non. Non. Il m'a dit qu'ils se reparlent. Que mardi quand il était mal il lui a parlé, ils se sont parlés, et y a quelque chose entre eux... Il ne l'aime plus, mais il y a quelque chose d'étrange. Il se voile la face. Il l'aime. Et si je n'étais pas apparue entre temps il s'en serait vite rendu compte. J'ai ma tête qui tourne. Dès mon réveil je me suis sentie horriblement mal. Mon coeur bat à 1000 à l'heure. Mon corps tremble. J'ai envie. Je résiste. Je ne résisterai pas longtemps. Je me torture toute seule. Je suis une putain de masochiste. Il a même des problèmes aux testicules à cause de moi. Parce que monsieur baisait h24 avant. Et la plus rien. Alors le médecin lui a dit qu'il suffisait qu'il baise un coup. Il a du se branler chez le médecin. Dans une cabine. Et ce con de médecin lui a mis un film pour l'aider. Un film sur une plage. Plage. Majorque. Souvenirs. Haine. Il me l'a dit. Il me haïssait en me le disant. Il me hait à chaque fois qu'il y repense. Et cette haine ne partira pas. Je suis resté parce que je pensais pouvoir te pardonner. Mais pars alors. Putain pars et laisse moi t'oublier toute seule dans mon trou. Il a pas besoin de moi. De tout ça. Et moi non plus en réalité. Mais merde. Attachement de merde. Je le déteste. Je me déteste de souffrir autant pour lui. Je me déteste de me sentir aussi mal. J'ai mal. Mal mal mal amal mal mal amala amala MAL.

Je résiste pas. Tant pis. J'ai trop mangé.

16h10
J'ai l'impression que toute ma douleur est sortie avec. Je me sens mieux. Vidée. De tout.

Seventy-four.

12 mai 2013 à 23h05

Deuxième round. Encore une fois, la à l'instant. C'est plus fort que moi... C'est tellement facile de te dire que tu peux manger ce que tu veux. Que tu peux gouter et profiter et que ça n'ira pas loin. Que les chiffres sur la balance ne changeront pas. Qu'il suffit d'un geste. Je m'enfonce. je le vois et je le sens. Et vos petits mots sur mon forum me le font réaliser d'avantage. Je coule ... Et ce depuis un petit temps. J'ai relu mes écrits, et j'en parle depuis un petit temps. C'est dingue, je ne m'en rends compte que maintenant.

Il est venu me dire bonjour. Il m'a demandé si j'allais bien. Mais tellement. Il m'a demandé ce que je fais. C'est tout. Conversation très utile ais je envie de dire. Et il va continuer, je le sais. Il me parlera, parce que moi je ne lui parle pas. Ou alors il se contentera de ces trois questions. Quoi qu'il en soit je n'entamerai pas de conversation. Et comme mes troubles m'empêchent de dormir, ça me rend hyperactive... Je vais étudier pour demain. Allemand, Espagol, bio, maths, j'ai du boulot.

On va s'en fumer un petit demain avec Lam. J'en ai besoin. Grandement besoin.

Seventy-five.

13 mai 2013 à 17h18

Je suis complètement stone. Toute deeeeeeef. J'adore. J'ai fumé sans Lam, toute seule, oh gosh j'ai subi l'heure suivante d'une puissance interplanétaire.

Je n'ai pas eu a démarrer de conversation avec Tatoué hier, il l'a fait par lui même. Il m'a appelé sur Skype, j'ai forcément décroché. Et résultat, je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Je n'ai absolument pas dormi. On s'est parlés... On s'est vraiment parlés, de tout et de rien, on a ri, on a partagé nos gouts musicaux, enfin plein de petites choses toutes simples... Je travaillais un peu. Enfin j'en donnais l'impression en tout cas haha. Il m'a demandé de prendre la dernière page de mon journal de classe, et m'a fait écrire un petit texte dedans, dans lequel il a mis (putain je viens de me tromper de touche, tout mon texte est parti, jsuis trop def c'est galère) il a mis Tatoué s'excuse pour tout le mal qu'il a pu faire à son petit bébé. Je craque. Petit à petit notre douceur revenait... Les mots doux, les je t'aime, tout a réapparu. J'ai craqué et c'était fortement prévisible... Et je ne regrette pas. Même si mes doutes à propos de son ex persistent et que je sais que ce genre de mauvaise passe adviendra encore.
Il m'a reparlé de Paris, de mon été avec lui. On a parlé de mon étude. De sa famille un peu... De drogues aussi. Etant donné qu'il n'a pas dormi il m'a dit qu'il a pris du speed pour tenir le coup. J'aime pas ça... Il m'a parlé aussi d'un autre truc en lien... Du fait de faire l'amour sous l'effet de l'exta. Il m'a laissé imaginer une image... De lui et moi... Une pilule dans sa bouche, qu'il croque en deux, me glisse la moitié entre mes lèvres... J'ai pas arrêté d'imaginer cette scène. Mon ventre étant plein a craquer de petits papillons toute la journée. J'ai imaginé, encore et encore... Je le veux, je le désire c'est fou. Je le veux contre moi...

Je plane... Je m'endors mais je plane.. Jsuis dans une autre dimension. Zomboy en fond, petit dubstep que Tatoué m'a également fait découvrir, j'aime trop. J'aime le fait de découvrir des choses grâce à lui. Voir que ces choses nous plaisent à tous les deux..

J'aimerais changer. Tout. Ma garde robe. Mon image. J'aimerais aller faire une journée de magasins et acheter uniquement ce qui me plait, ce qui me définit. J'aimerais partir. J'aimerais être libre...
Je veux un tatouage aussi. Cette petite plume sur la clavicule me fait baver. Mais il est bien trop visible... Du coup j'ai pensé à l'arrondi sous le sein, elle y serait parfaite, délicate... Mais un tatouage sous les seins c'est laid quand ça vieillit. Et quand j'aurai les seins qui pendent on le verra même plus. Jsais pas. Mais ce serait juste magnifique. J'aimerais aussi ma tatouer le mot Libre sur la main, ou sur le côté du poignet. Celui ci me tient vraiment à coeur.
J'aime trop tout ça. Si je le pouvais j'en serais couverte. J'aimerais un piercing aussi. Un cinquième trou dans mes pauvres oreilles haha. Un tragus à l'oreille droite. Mon cartilage gauche ne me fait plus mal. J'arrive à dormir dessus. Enfin !

Seventy-six.

18 mai 2013 à 5h52

Suite à de terribles douleurs à l'estomac, j'ai du me munir de ma fourchette, et aller rendre visite à la cuvette. Il est quand même 5h30 du matin. Y a un sérieux problème. Et le pire, j'ai toujours mal. Des crampes. C'est affreux. J'ai un gout d'acide en bouche. C'est d'autant plus affreux.

Je commence à comprendre Tatoué, à comprendre ses réactions. Ce soir j'ai compris, on s'est parlés, il s'est confié. Il souffre énormément. Il souffre sans arrêt et il a peur de me faire du mal. Il a peur de me faire souffrir. Il n'a rien pris aujourd'hui, et quand il ne prend rien, il se questionne énormément, il remet tout en question, son esprit redevient "normal" et tout le tracasse. Pars il m'a dit. Je ne partirai pas. Tout comme la maintenant, on s'est parlés jusque 5h, il travaille a 8h30, il n'arrivait pas à dormir, je veille. Je veille sur son sommeil. Je l'entends respirer, ronfler haha.. Gros bébé ours.C'est trop mignon. Je veux apprendre à le connaitre, le connaitre par coeur. Je veux faire partie de lui, lui devenir indispensable. Je ne veux pas partir. Je le lui ai dit. Il m'a raconté certaines choses, qu'il a tenté de s'infliger auparavant. Il m'a dit que ces envies lui reviennent une fois qu'il ne fume pas, qu'il ne prend rien. Il m'a dit que ses tatouages cachaient des choses. Il m'a dit qu'il ne voulait pas m'infliger ça. Il m'a dit que la seule chose qui l'importe c'est le bonheur des gens qui l'entourent, dont le mien, il se fout totalement du sien, il en a raf de souffrir. Il m'a dit qu'il ne s'aimait pas. Et quand on ne s'aime pas soi même, comment veux tu qu'on puisse aimer les autres ? Et je ne comprends pas. Je comprends pas comment il peut ne pas s'aimer, ne pas voir toutes ces choses extraordinaires qui font de lui ce qu'il est. Je lui ai dit à vive voix tout ce que j'aimais chez lui, et je continuerai à le faire, jusqu'à ce qu'il comprenne, jusqu'à ce qu'il s'accepte tel qu'il est. Je veux être la. Je le veux à crever. Dans un peu plus d'un mois je veux bouger sur Paris. Je veux vraiment être la, auprès de lui. Le câliner quand il se sentira aussi mal que ce soir, le serrer contre moi pour qu'il s'endorme, profiter de lui, de sa douceur. Je veux sentir sa détresse, son impuissance face à certaines choses et l'aider a lui prouver à lui même qu'il n'est pas aussi faible qu'il le pense. Je veux être ce pilier sur lequel il s'appuiera quand il sentira qu'il vacille. Je veux être la petite lumière au bout du tunnel. Je veux marquer le bout de ce tunnel. Petit à petit. Je veux qu'il soit heureux bordel. Et je ferai tout pour. J'ai besoin de lui. J'ai besoin de savoir qu'il se sent bien. J'en ai besoin...
Il dort, et j'aimerais tellement être près de lui maintenant, sous sa couette, ses bras autour de moi...

On a veillé hier aussi. On s'est parlés, on a surtout ri. Je suis toujours aussi gaga de son rire. Le fait de l'imaginer sourire à pleines dents me fait du bien... On a parlé de choses plus intimes aussi... Partagé nos fantasmes, nos envies... Et c'est totalement dingue parce que tout colle. Il aime tout ce que j'aime. Il veut tout ce que je veux et vice versa. Il aime quand c'est fort, que ça frôle la violence tout en restant amoureux. Je vais te tuer... Te tuer d'amour... C'est ça. C'est exactement ça. Je le veux. Je le désire au plus haut point.

Dans deux semaines je suis en examens. Dans quatre, j'ai fini l'école. Je suis dispensée en chimie. Tout roule. Life is good.

Seventy-seven.

19 mai 2013 à 21h55

Je ne fais aucun effort alimentaire. Je craque sans arrêt. Je craque sur toutes restrictions possibles et imaginables. Et je me le permets a chaque fois parce que c'est tellement facile... Deux, trois fois par jour. Je me le permets et tout repart. Ca me dégoute mais je peux pas m'en empêcher. Mon estomac trop plein fait tout remonter à la surface. Cul de fourchette, cuvette, abracadabra j'ai vidé mon estomac. Comme une recette miracle me permettant de garder les mêmes chiffres sur la balance.
J'ai le visage gonflé, ma vue se trouble de temps en temps... Mais je ressens un sentiment étrange d'euphorie. Avant, et même après. Une excitation incontrôlable me faisant sourire, avant, me forçant à le faire. Et je le fais. Je plane, après. Satisfaction. Personne ne m'a vu, personne ne remarque rien, même quand ma mère est la. En silence. Elle ne remarque rien. Un jeu. Cache cache. Je gagne toujours. Pour le moment.

Si j'arrive à mes buts d'ici la fin de cette année, je me fais tatouer. Je dois réussir. Tout réussir.

Seventy-eight.

20 mai 2013 à 22h36

Putain mes reins me font souffrir le martyr. Ma mère veut que j'aille chez le médecin demain. Qu'il regarde tout ça et qu'il m'envoie faire des analyses. Mauvaise idée.
Je suis de mauvaise humeur. Tout m'agace. C'est même plus de l'agacement c'est que tout me sort royalement du cul. Jsais pas si c'est du à mes conneries vomitives la, ou si mes règles approchent, ou si c'est l'approche de mes examens, ou peu importe ça me fait quand même chier. J'ai la haine sans arrêt. Rien ne me va. Tout me saoule. J'envoie tout le monde à la merde et je ne me sens bien que quand je suis seule. J'ai rien glandé de mon week end en plus de ça. Encore une fois. Je suis une merde.

Tatoué me gonfle aussi. Je capte pas. Je comprends pas ce qu'il fout la. Non seulement il me parle de sa conasse d'ex à longueur de journée, mais en plus de ça la il a rien trouvé d'autre a faire que m'envoyer deux photos d'elle pour me dire qu'elle lui fait peur avec son regard tout vide. Mais j'en ai tellement rien a foutre la. Je bouillonne. Jvais exploser. Je comprends pas comment il peut être con au point de ne pas voir qu'il tient encore salement à elle. Qu'il se voile sacrément la face et qu'à côté d'elle je ne suis que du vent. Et clairement je le suis, il me l'a confirmé y a genre une demi heure. Y a genre cette demi heure, je lui annonce que je vais probablement passer une partie de mon été seule, étant donné que mon père compte emmener ma mere et mes soeurs dans son pays pour une vingtaine de jours et que mon passeport ne sera jamais opé d'ici la. Pas de réaction. Je lui dis que je vais me sentir vraiment seule et que je vais devoir bosser pour pas trop glander. Pas de réaction toujours. Enfin rien de joyeux en tout cas. Puis je lui lance un petit au pire tu me kidnappes ! et je reçois ça dépend c'est quand en guise de réponse. Mais ouaaaaais. Qu'il me dise plus de venir sur Paris. Jvais péter un cable. Je suis en train de péter un putain de gros cable dans le vent. Et il me parle pas. Ben non hein. Pourquoi il me parlerait.
Comme cette nuit la. J'ai passé ma nuit, entière, jusqu'au lever du soleil, à ne pas lui parler. Parle moi qu'il dit. Jsuis pas un moulin à paroles, jsais pas pondre des trucs comme ça sans raison. Putain. Il m'énerve. Et la à l'instant, je lui parle pas sur Skype étant donné que je "révise mon allemand". Blanc. Mais genre raf totale. Et je reçois Everybody ? - ben tiens, j'existe. - Je t'aime. - Hahaha.

J'ai envie de me barrer.

Seventy-nine.

31 mai 2013 à 16h40

Anéantie.

Tatoué n'est pas Tatoué. Enfin il est lui même. Mais il n'est pas le Tatoué de ses photos. Le Tatoué de ses photos n'est rien d'autre qu'un mannequin, habitant bordeaux. Tout ça, moi, tout est parti d'une farce entre ses potes et lui. Un faux profil. Des conversations. De la merde. Je l'ai découvert hier, par le plus grand des hasards. Je suis tombée sur une photo de (je le pensais encore) Tatoué sur le net, et j'ai vu un nom rien avoir en dessous. Et cliquant j'ai atterri sur le book du mannequin. J'ai cru mourir. Vagues de chaleur. Tremblements. Choc.
Je me précipite vers Hope. Je lui montre. Elle ne comprend pas. Elle ne sait pas.
J'envoie un whatsapp a Tatoué. Il faut qu'on parle... Il s'est connecté, il m'a appelé. Ca va ? Non. Qu'est ce qu'il y a ? Je lui envoie le lien. Il a compris. Il me dit d'attendre, il va m'expliquer. C'est une erreur. C'est tout. Tout ce dont j'ai droit pour explication. J'insiste. C'est juste une erreur. Un jeu dans lequel on rentre et dont on ne sait pas sortir. Je savais pas comment te dire. Il m'explique avec ses potes. Il m'explique comme quoi il est venu me parler plus tard, sans eux, qu'il s'est attaché, qu'il n'a pas osé me dire la vérité, et que tout s'est enchainé. Mais tout est vrai, tout ce que je t'ai dit.. Je t'aime vraiment... Putain c'est Bagdad dans ma tête. C'est l'apocalypse. La fin du monde. Je comprends plus rien à ma vie. Je sais plus ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. J'ai passé ma journée a pleurer. Je vomis tout ce que j'avale tellement j'ai l'estomac noué, j'ai juste envie de me taper la tete dans le mur. J'en reviens pas. Je n'arrive pas à croire qu'il ait pu me faire ça. Je n'arrive pas a comprendre le fait que ça puisse lui sembler aussi normal. Qu'il pense que je devrais faire comme si de rien n'était. Comme si voila, hop et on oublie. Comme si une photo de sois disant lui réellement allait y changer quelque chose. Comme si j'allais oublier ça comme ça, d'un coup. Putain quel abruti. Et quelle naïve.
Je regarde le book, j'ai l'impression de le connaitre, mais je me rends compte que je le connais absolument pas... Que cette personne sur ces photos m'est totalement inconnue... Et Tatoué, quand je lui parle... J'ai l'impression de ne plus le connaitre... Plus aussi bien.. Je sais même pas si il est tatoué.
Je ne sais plus rien.
Je ne sais absolument rien. Je me sens royalement baisée.

Eighty.

1 juin 2013 à 22h26

Je pense qu'il faut savoir passer outre certaines choses. Qu'il y a toujours des choses sur lesquelles on doit fermer les yeux, aussi tristes ou douloureuses soient elles. Et puis au fond je ne me sens pas si mal. Vu mon début de discours dépressif la, on pourrait croire que j'ai tiré un trait sur Tatoué. Hahaha. Non non. Loin de la. D'ailleurs c'est bizarre parce que je ressens parfaitement l'inverse de ce que (je devrais ressentir ?) je ressentais hier ou avant hier en le découvrant. Je me sens encore plus... amoureuse ?

On a discuté sur Skype hier, assez tard, et il s'est endormi, et je l'ai entendu ronfler haha... gros bébé. Ca me fait toujours sourire, ses petits ronflements. Il passe d'une phase de sommeil à l'autre, et je m'amuse a les déceler. Je sais plus trop ce que l'on s'est dit... Mais avant qu'il ne m'appelle, c'était tendu. Et c'est dingue parce que quand je lui faisais ressentir le fait que je lui en veux, c'est lui qui me faisait comprendre qu'il me faisait la gueule. Pourquoi. J'estime que j'ai quand même le droit de lui faire la tête, ne serait ce qu'un peu (étant donné que j'ai un taux de râlage limité à 1h). Bref. J'ai quand même passé ma matinée à chialer hier. Et je lui ai dit. Culpabilisation. Puis, pour changer de conversation je lui dis "comment va luca ?" cria maman du salon haha.. (faudrait que je parle de ma mère tiens, aussi) - Dis lui que j'aimerais que sa fille m'aime un peu plus. Je suis triste! - Sa fille elle t'aime figure toi, elle aurait juste préféré que tu ne lui mentes pas à la figure pendant trois mois. - Shbem. Il l'a plutôt mal pris. Il m'a dit qu'il se tuait à me dire que ce n'était pas entièrement sa faute. Et qu'il ne voulait pas me perdre. La, j'ai lâché l'affaire... Si je continuais à l'enfoncer, à lui en vouloir avec ça, ça se serait très mal fini, et malgré tout, je n'ai pas envie de ça. J'ai eu ma seconde chance, suite à Majorque. Celle ci sera la sienne...
Je lui ai dit que je n'ai pas envie que l'on se perde. Que j'ai besoin de sa présence, tout ça... On s'est appelés, la page est tournée.

Page ou pas page je n'arriverai quand même pas à me passer de lui. Et photos ou pas, ça m'est un peu égal. Enfin je n'aurais peut être pas réagi de la même manière si derrière l'écran se cachait quelqu'un de vraiment différent de ce qu'il est... Mais la, ça m'est égal. Et puis je suis surtout attachée à son être, à sa voix, à son chuchotement. Et si j'avais à mettre un terme à tout ça, c'est quelque chose qui me manquerait énormément. Vraiment. Je l'aime vraiment. J'en suis gaga. C'est ouf.
Sa vraie apparence correspond beaucoup plus à l'image que je pouvais avoir de lui... A celle du genre de gars que j'apprécie aussi. Il a l'air beaucoup moins égocentrique que l'autre mannequin. Plus... humain ? réel ? Je sais pas comment l'expliquer. Il a ce quelque chose qui le définit réellement. Et en y réfléchissant je me rends compte que j'avais du mal a raccorder son image à son être, avant. Alors que la, les photos qu'il m'a envoyées aujourd'hui, j'ai même pas l'impression d'en avoir vu d'autres avant. j'ai l'impression que toute cette histoire n'a jamais eu lieu. C'est lui. Et ça peut paraitre naïf, mais tant pis.
J'ai parlé à Hope aussi, je lui ai explique les circonstances rapidement. Je lui ai demandé si elle l'a déjà vu, si elle saurait me le décrire. Sa première réaction m'a fait sourire Canon. Pire que canon. Mais attend tu ne t'as jamais vu? (j'avoue que je le mange tout cru dès que je le vois, héhé) Je lui ai envoyé une photo, en demandant (et espérant hâtivement) confirmation. Ha non... :o La je suis morte une seconde fois. Mais c'était enfait .. une petite boutaaade. C'est bien lui. C'EST BIEN LUI. Amen.

J'en suis amoureuse comme jamais je l'ai été. Je l'aime. Je l'aime je l'aime je l'aime.

Bien que ma mère ne connaisse pas tout de lui (ses addictions notamment...) elle l'apprécie beaucoup. Je lui parle pas mal de lui, et réciproquement je parle d'elle à Tatoué. Et je sais que ça lui fait du bien... Il y a quelques jours j'étais en voiture avec ma mère et en whatsapp avec Tatoué, elle a dit qu'elle l'aimait déjà comme si il était son fils (parce qu'il avait parlé de belle maman au départ et que ma mère a lâché une petite blague genre il pourra l'appeler belle maman quand la demande officielle sera faite haha) et ça l'a tellement touché... Sa maman à lui est absente. Elle habite très loin et il ne la voit pas. Il est orphelin, en quelque sorte... Et c'est vraiment triste. Et savoir que ça lui fait bien, le sentiment que ça m'apporte, c'est indescriptible. Je veux qu'il se sente bien... Je ne veux que ça. Et je ferai mon maximum pour que ce soit le cas. J'adore le faire rire, le faire sourire... C'est mon petit homme.
Je l'écoute chanter sans arrêt, en boucle, c'est magique, c'est magnifique. Il dégage quelque chose d'immense, quelque chose de fort et de fragile à la fois...
Il a l'air déterminé à venir me tenir compagnie au bal, le jour de la remise des diplômes. Et j'ai hâte, tellement hâte... D'autant plus que maintenant que j'ai tout grillé, il n'a aucun prétexte. Et moi du coup, si il vient, je n'ai aucun prétexte pour rater ne serait ce qu'un seul de mes examens et tomber en seconde session. Rude épreuve. Je commence mardi, j'ai rien foutu encore. Vraiment rude.

Eighty-one.

7 juin 2013 à 0h40

Étant donné que la plupart du temps que je viens écrire parce que je suis mal, on va pas changer les bonnes vieilles habitudes.

Ma session me fait péter un plomb. J'en suis à mon troisième examen, il m'en reste 7. Dont un demain et faut dire que pouvoir faire 9/60 pour réussir c'est pas fort encourageant niveau travail. D'autant plus que j'ai trois heures d'intervalle entre l'écrit et l'oral, j'aurai largement le temps de revoir mon vocabulaire flamand.

Mon poids me fait doublement péter un plomb.
Je me suis fait un code : m7k.14j. - minimum 7 kilos en 14 jours. Il me reste 14 jours avant le bal. Peut être 14 avant Tatoué... Peut être pas.

Tatoué me fait triplement péter un énorme plomb.
Un coup ça va, un coup ça va moins bien. La par exemple, ça va moins bien. Mais vraiment. Je suis partagée entre la haine, le dégout, la paranoïa, la gaminerie, le sentiment d'abandon, la double paranoïa et l'inutilité.
Quand l'être qu'on aime souffre, on a envie de tout faire pour l'aider, ça me semble évident... Et c'est ce que je fais, ce que je veux faire dumoins. Mais cet être en question se renferme et me remballe à chaque fois. Et à chaque fois je prends sur moi. J'arrive encore à comprendre qu'il n'arrive pas a se vider de ses soucis. Mais a partir du moment ou je lui dis que je n'aime pas qu'il souffre comme ça, et tout seul en plus... Et qu'en guise de réponse je reçois Je suis pas tout seul c'est ça le promblème.. suivi d'un Quelques amiEs sont la pour me remonter le moral... et d'un simple Rien quand je lui demande en quoi c'est un problème.
Du coup j'ai souhaité la bonne nuit à monsieur. Ok.. Bisous..
De cette brève petite discussion je tire deux possibilités. Toutes les deux relativement négatives. Mais soit.

Les jours précédents aussi il était mal. Il est tout le temps mal et il m'en parle jamais. Putain je me sens trop utile c'est dingue.
Je pense que c'est sa maladie. Il y pense trop. Il a quand même réussi à me sortir que de toute façon il mourra tôt et que j'ai pas besoin d'un malade. Ca laisse supposer la soupe qu'il a en tête.
Puis la distance.
Puis le décès de son frère.
Puis peut être la rencontre avec son père après je sais pas combien d'années de silence.
Enfait je connais les raisons de son mal être, mais mon mal être à mon c'est le fait qu'il m'en parle jamais.
Et puis ces derniers temps il est distant. Il est pas la. Plus la. Il me dit qu'il m'aime et tout ce qui s'en suit. Déclarations passionnées et désir ardent sont de la partie. Mais pas lui. Lui il est pas la. Y a que ses mots qui sont la. Et ce soir c'est ça, multiplié par 10 à exposant 20. Ouais, j'ai réussi mon examen de physique tout à l'heure. Je m'auto applaudis.

Je me sens blasée. Et en me relisant je remarque que ça se ressent à mort. C'est dingue ça aussi, les sentiments par les mots. Un coup je suis une petite fleur, un coup une grosse limace bien baveuse qui traine sa carapace sur son dos comme une lourde peine qu'on lui inflige. - En plus d'être blasée je raconte de la merde. Lit chéri, j'arrive.

Eighty-two.

10 juin 2013 à 1h49

Il m'a parlé de cocaïne, de manque, de replonger, de craquer, il a replongé. J'avais fait une cure, j'avais arrêté, puis je t'ai rencontré, et j'ai replongé. Je sais pas si je dois culpabiliser, si je dois m'en vouloir ou lui en vouloir. Le manque affectif s'est transformé en manque... tu vois ? Mais c'est pas de ta faute bébé... Je tremble de tout mon être. Je savais même pas quoi dire... J'écoutais, ahurie. Je suis désolé... Je sais que t'es déçue. Déçue ? Est ce le bon mot ? Est ce que je m'y attendais ? Oui je pense qu'au fond je m'y attendais. Quand on prend des choses plus légères, je suppose qu'on est attiré par le niveau supérieur, et qu'on y coule assez vite. Il a déjà coulé, il s'en est sorti. Il coule de nouveau. Il a peur de m'entrainer dans sa chute. Non pas de me faire couler dedans avec lui, j'ai suffisamment de cerveau pour ne pas m'aventurer sur ce terrain la. Il a peur de me faire du mal. De me faire mal. Il m'a parlé de manque, de violence, de contrôle de soi. Il m'a dit qu'il a du prendre le temps de se calmer pour venir me parler. Parce qu'il sait que j'en ai besoin, parce qu'il en a besoin lui aussi. Parler... Parler est un grand mot pour définir nos soirées actuellement. Parler ne convient pas. On ne se parle pas. On ne se parle plus. Je devais te le dire, t'expliquer ce qu'il se passe, tu comprends ? Et si je ne comprends pas ? Et si je n'ai pas envie de comprendre ? Si je n'ai pas envie de ça, de tout ça, je fais quoi ? On fait quoi ? Putain je sais pas. Je sais pas quoi faire ni comment réagir. Et c'est facile après, de me dire je t'aime. C'est facile tout ça, après autant de journées aussi froides que les glaçons dans mon congélo, aussi vides et inutiles. Et encore, un glaçon c'est pas vide. Il m'a manqué, le fait de l'entendre m'a manqué, son chuchotement, son rire, ça faisait des jours, des soirées entières que je ne l'avais plus entendu... Tout la journée, aujourd'hui, je n'espérais qu'une chose, voir qu'il se connecte. J'ai strictement rien foutu. J'ai fait semblant de travailler l'entièreté de ma journée. J'ai maths demain et je connais rien, et je ne vais pas dormir cette nuit, je n'ai de toute façon pas sommeil. Je suis troublée. Je suis perturbée. J'ai bagdad en tête en permanence. Je réalise aussi le fait qu'il ne sera probablement pas la le 21. Étant donné qu'il m'a dit ne pas vouloir être vu dans un état comme ça, par moi, par ma mère, surtout ma mère... Il a peur de ressentir un manque et de péter un cable, de déconner. Et ça me fait mal. Je sais pas si je suis blessée par le fait qu'il ne sera pas la, même si je m'y attendais. Ou si c'est le fait de me dire qu'encore une fois je me suis plongée dans une belle merde. Ou si c'est ce sentiment de malheur intense qui accompagne mes journées/soirées depuis quelques jours. Depuis quelques jours... j'ai replongé moi aussi. Non pas dans la drogue mais dans ma cuvette. Et je trouve ça de plus en plus dégueulasse. J'ai toujours peur de voir du rouge apparaitre, du sang, de voir un "t'es allée trop loin" écrit en rouge dans l'eau de mes chiottes. Mon estomac se convulse, tout mon corps se contracte, je ne contrôle plus rien dans ces moments la. Et le pire c'est que j'en souris. La meuf toute fière de se dire que c'est comme si elle venait pas de se bouffer un bol de soupe, une tartine quelleconque ou deux glaces d'affilée. Dans quoi je suis tombée ma parole... Mais c'est trop fort, trop tentant, trop puissant, trop facile... C'est comme ces filles qui veulent se faire de l'argent facile, c'est une solution directe, simple. Tu n'as pas a te prendre la tête, a compter les calories de ce que tu bouffes dans l'espoir de les perdre en faisant 4h de machine, 2h de marche et 36milliards d'abdos. Il suffit d'un geste, de quelques minutes, et les chiffres de ta balance ne changeront pas, tu peux en être certaine, et tu t'en réjouis.. Tu ne perds rien mais tu ne prends pas non plus. C'est mieux que rien. Mieux que s'empiffrer parce que tu te sens mal, le regretter et voir ton cul tripler de volume trois jours plus tard. C'est mieux, tellement mieux et tellement plus facile. En plus tu te sens exister, tu te sens forte parce que tu gardes un secret aussi gros, parce que personne ne le sait, personne ne le voit. T'as maigri toi non ? Quel délice. Cette simple question, c'est tout ce que t'attends, tout ce que t'esperes, c'est le but, ton seul et unique but, ton obsession. Tu te sens plus belle. Tu te sens mieux. Tu veux les épater. Tu veux te sentir belle dans le regard des autres. Tu ne veux plus faire partie de ces "potes" qu'on met de côté, tu veux qu'on te remarque. Et pourtant tu caches tout, tu te fais discrète. Tu attends le jour, l'apogée, juste une photo de toi, différente, bientôt... Différente et mieux, mieux qu'avant, mieux qu'elles, mieux, juste mieux. Je me fais peur toute seule. Quel discours pathétique. C'est minable. Et pourtant c'est ça... C'est ça en plus de Tatoué, de son ex, de cette peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas plaire, de... Je tremble, j'ai la boule au ventre. J'ai eu envie de vomir quand il s'est connecté. Je dépends trop de lui. Beaucoup de trop. Je serais prête a m'enterrer juste pour qu'il reste la. Je me suis déjà enterrée aujourd'hui. Je lui ai couru après, toute la journée. Je lui ai laissé une dizaine de messages sur skype parce qu'il n'était pas. Il n'a plus de téléphone et ça me rend dingue. Ca me rendait dingue de n'avoir aucune nouvelle. Putain je jure je devenais folle... A cliquer inutilement sur le bouton skype, a espérer voir le petit truc vert, alors que je sais pertinemment qu'il sera blanc. Qu'il sera pas la. Qu'il ne s'est pas connecté. Je suis mal. Je suis très mal dans ma tête. Je n'aime pas ça, cette sensation, cette dépendance. Elle me détruit. Elle m'enfonce. Elle m'empêche d'avancer, d'évoluer. Elle m'oblige à me plier à lui, à ses envies, à ses humeurs. J'ai limite rampé... Si il étant face à moi j'aurais rampé. Il a suffi qu'il me dise que c'est clair dans sa tete, que j'ai voulu faire la meuf et que je n'ai plus qu'a l'assumer. Il s'est déconnecté. Et ça m'a suffi... Je l'ai parsemé de messages de douceur, d'amour, de détresse, de manque, de putain de gros manque. On ne s'est pas parlés pendant 24h. Si il ne s'était pas connecté j'aurais juste perdu la tête. Je l'ai déjà perdue. Ma tête est malade. Elle est malade. Elle n'a jamais été aussi malade. Elle n'a même jamais imaginé l'être un jour. J'ai fumé hier, seule de nouveau. J'avais plus de tabac alors j'ai tenté pur. Je l'ai pas fumé entier mais je l'ai fumé. Je riais seule. Ma tête était vide. Tout se mélangeait. C'est la qu'il est venu me dire que je dois assumer. J'ai tenté de répondre, j'ai effacé, retenté, rééffacé, rien ne venait, rien. J'étais bien et pas bien. J'étais totale défoncée. Les yeux rouges explosés. J'étais dans un autre monde, sur une autre planète, je me suis couchée et je me suis envolée. Je sais plus ou, ni comment. J'ai rêvé qu'on abusait de moi. J'ai rêvé de torture, de menaces, j'ai rêvé de couteau à ma gorge, j'ai rêvé de l'horreur... Je suis une horreur. J'ai fait mal a ma soeur. J'ai cru avoir peté son pouce. Je suis un monstre. Un véritable monstre. Je ne la toucherai plus jamais... Plus jamais je ne lui ferai de mal. Je crois que c'est ça, le déclic. Je ne veux plus jamais lui faire de mal. Putain qu'on m'enferme. Je tourne en rond.

Eighty-three.

11 juin 2013 à 22h27

Commandement n° cinq ~ Tu ne mangeras point de nourriture calorique sans te punir après coup.
Faut que ma mère arrête d'acheter des glaces. Ou que j'arrête de me ruer dessus. Merde. C'est plus possible ça.

J'ai dormi deux heures, like a big merde. Je suis trop sereine par rapport à mes examens, et j'ai peur de me ramasser par surprise au final. Je n'ai aucune matière, dans laquelle je dois faire plus de la moyenne pour réussir, j'ai assuré mes arrières, en quelque sorte. J'ai raté mon oral de français, mais ayant une limite de 15/60 minimum je peux me le permettre. Je pense avoir réussi géo, et physique, tout comme néerlandais que j'ai géré comme jamais, ainsi que maths et morale. J'ai raté mon oral d'espagnol, mais la de nouveau, 22/60, mes compétences m'ont laissé une belle marge d'avance. Il m'en reste quatre. Dont histoire demain. Connerie d'examen délivré par la communauté française, sur Pinochet. Et connerie d'examen du prof sur le système fédéral belge. Merde. J'ai pas encore commencé.
Je pense que ma mère stresse beaucoup plus que moi, alors que c'est à moi, tous les matins, de me rendre sur le champ de bataille (allusion au cours d'histoire, sisi). Je veux être diplômée, proclamée. Je veux. Je veux et je serai. J'espère ...

Les filles font déjà des projets de sorties post examinatoires. Et je dois avouer qu'à ce niveau la ma semaine sera relativement chargée. Je finis mes examens le 17, Marguz et Lamone veulent qu'on aille à Bruxelles, dans le kot de la soeur de Marg, qu'on se mette bien, vraiment bien. Qu'on fête cette connerie de dernière session d'examens une bonne et dernière fois. J'ai envie de me retourner la tête, je dois l'admettre. Mais genre vraiment. Genre toute mal, toute déchirée, gueule déterrée au matin, la grande classe. Après ça, le 18, faire les magasins pour le bal, dans Bx toujours. Le 19 nada. Le 20 soirée d'anniversaire de Marguz, encore une fois ça promet. Le 21, procla, bal. Et la.... La j'ai de sérieux doutes sur mon accompagnement. Parce que de ce que je pense comprendre, je m'y rendrai sans cavalier sous le bras. Et je m'en bats royalement les reins d'ailleurs. Mais ça m'attristerait quand même de me dire que j'aurais pu passer cette soirée en compagnie de Tatoué. Tatoué qui d'ailleurs ne me parle pas. Et qui ne semble même pas le remarquer d'ailleurs. Ahaha. Abruti. Encore la, rien, silence. Un message, deux, trois, va te faire voir mon gars, je me la ferme. Il m'énerve. Enfin pas lui, mais sa façon d'être. Et je n'espère même pas enfait, de le voir au bal, parce que son j'espère pouvoir venir d'hier, j'ai tout compris.
Après je peux pas dire qu'il soit pas touchant. Quand on se parle, et que ça va, ce petit monsieur est une véritable crème. Et j'adore véritablement beaucoup. On a d'ailleurs eu une petite conversation il y a peu, qui m'a fait craquer... J'avais mis en pseudo skype Everybody lies (je compte me faire tatouer ces deux mots sous le sein gauche, ça m'est assez symbolique.) il m'a demandé pourquoi je l'ai mis, il a même dit tu me lies ? non non, j'ai juste regardé House et j'aime bien (absolument faux, cette phrase le visait entièrement et j'avais juste des envies de massacre à ce moment la) après je lui ai dit que jamais jamais je ne le lies. Et la il me sort disons qu'on a eu nos lies a tous les deux, mais maintenant on ne se liessera plus jamais. Dans le mille, j'ai craqué.
C'est vraiment bizarre avec lui. Y a quand même des fois ou j'ai envie de le virer à la merde. Mais mon âme mère Thérésarienne ne me le permet pas. Et mon attachement envers lui non plus. Et son mal être non plus d'ailleurs. C'est quand même rude de laisser tomber une personne qui premièrement est assez gravement malade et qui en souffre énormément, et qui en plus de ça me lâche des j'en ai marre, je baisse les bras, je vais en finir à mon moindre recul. C'est vraiment rude. Et puis il me manquerait un peu de trop.
J'en parlais avec Lou tout à l'heure, elle m'a demandé pourquoi je lui demandais pas la cam, maintenant que je connais la vérité. Et enfait, ben c'est con, je sais même pas. Hier j'en ai eu envie, mais il était fatigué, j'ai pas.. Je n'aime pas m'imposer. Il n'y a qu'ici que je balance ce que j'ai vraiment à dire. En vrai je suis pas aussi grande gueule. Et du coup j'ose pas trop... Enfin j'ai pas envie de l'embêter, et c'est vraiment vraiment con parce que c'est normal de ma part de vouloir le voir. Je lui demanderai... Bon peut être pas ce soir, étant donné qu'il a pas l'air désireux de parler avec sa pseudo copine, aka moi. Et le pire, c'est qu'il reste connecté, et qu'il me laisse dans le vent. Mais what the fuck. Foutage de gueule royal.
Je passe tous les jours, aumoins 3 fois par jour, sur le tumblr de son ex. C'est plus fort que moi. Je passe pour une tarée mais c'est vraiment plus fort que moi. Et cette conasse n'arrête pas de poster des images de citations parlant de blessures, de manque, de ceci, de cela, et je sais que Tatoué il passe son temps fourré dans son tumblr aussi. Les petits ex qui s'aiment encore, qui font genre de pas s'aimer et se faire leur petite vie chacun de leur côté. ha. ha. ha. Bref. J'ai peut être tort aussi, hein. Peut être. Pas.

Je sais plus ce que je voulais dire d'autre...
J'ai mal aux dents.

J'ai envie de retourner dans mon pays. Revoir toute ma famille et passer énormément de temps avec eux tous. Faut avouer que skype à ce niveau la c'est magique. Mais mon pays commence à me manquer. Vraiment.

Bénéfice n° deux ~Tu ne regarderas pas les photos des mannequins ou des stars en enviant leur taille, parce que tu l’auras.
Je viens de passer une heure à baver sur des photos. Ça me donne envie de vomir.

22h33
J'ai envie de pleurer.

Eighty-four.

13 juin 2013 à 23h29

J'ai craqué. Je craque. Je pleure. Pourquoi. Je sais même pas. Double plongeon aujourd'hui, je suis vidée. Mes reins me font mal. Ma tête est vide elle aussi. J'ai juste envie de me coucher, de m'endormir. Dormir longtemps. Très longtemps. Qu'on ne me touche pas, qu'on ne me touche plus. Picotements dans le coeur. Ce truc me dévore. J'ai vraiment mal... Et les radios et analyses que j'ai pu faire n'y changeront rien. Ils ne savent pas. Du coup je me dis que si elle a autant insisté sur mon rein gauche, c'est peut être du à ça. Parce que mon rein gauche me fait mal après ça. J'ai plus envie de parler de ça, tant pis, ça me dégoute.

J'ai fait une heure entière de mon vélo élliptique ! un sac en plastique autour du ventre, une heure après c'étaient les chutes du Niagara. J'ai transpiré comme je sais pas quoi. Je suis contente, vraiment contente. Je vais continuer comme ça, plusieurs fois par jour. Je préfère encore me tuer au sport que me tuer à ça.

Ma proclamation ne sort pas de ma tête. J'ai tellement envie d'être proclamée, de voir ma maman toute fière assise dans le public. J'aurais aimé y voir Tatoué aussi... Mais comme je l'ai déjà dit, je doute fort sur sa présence. Il ne sera pas la. C'est tellement prévisible. Et si il est la, tant mieux, ça me fera une énorme surprise. Mais si il ne l'est pas... J'ai même pas envie d'aller au bal si il n'est pas la. Je vais y faire quoi ? Toute seule la, à me dire que j'aurais pu l'avoir sous le bras, mais que ce n'est pas le cas. Non j'ai pas envie de ça.
Je lui ai toujours pas demandé sa cam. La il est parti dormir, d'un coup. D'un coup il s'est senti mal. Pensées negatives, s'il te plait, laisse moi. C'est dans ce genre de situation que j'ai envie de l'envoyer à la merde. Parce qu'un vrai couple ça marche pas comme ça. Il ne me raconte rien de ce qu'il a en tête. Ce n'est jamais important, c'est toujours on s'en fout. Mais je m'en fous pas moi.

Il me reste deux examens, deux jours. Demain et lundi. Et mardi les résultats seront affichés... Admise ? Recalée ?

J'ai envie d'avoir mon kot, de partir. Même si ça m'emballe autant que ça me fait peur. J'ai peur de ces soirées toute seule entre quatre murs. J'ai peur de ce qui m'attend, du rythme de vie qui m'attend, des gens, des rencontres... Mais en même temps j'ai hâte. Hâte d'avoir mon début de petite vie rien qu'à moi. Hâte de tout gérer seule, de bosser, de vivre. Vivre enfin.
Toujours par rapport à Tatoué, je me demande comment ça se passera l'an prochain. Si on se voit la, dans les jours, semaines à venir. L'année prochaine je serai quand même en Belgique et lui en France. Tout sera pareil. Je pourrai me déplacer, certes. Mais j'aurai pas les thunes pour prendre le Thalys ou le TGV tous les week ends pour le rejoindre sur Paris. Même si au fond j'en crève(rai) d'envie. Et lui ne viendra pas non plus. Il n'est pas encore venu. Il ne viendra pas après. On ne se verra pas aussi souvent qu'on l'aurait voulu. Tout finira par foirer, et ce sera mort. Il m'avait dit vouloir déménager sur Bruxelles, mais non. Je pense pas qu'il le fasse... Et même si il est sérieux, je veux pas qu'il lâche tout pour venir ici, son taff, son appart, ses potes, sa vie, non. C'est juste impensable.

Ma tête me fait vraiment mal... Je réviserai au matin.

Eighty-five.

14 juin 2013 à 22h13

La drogue Everybody, la drogue.

C'est un univers que je ne connais pas. Des mots que je n'ai pas. Un soutien que je ne suis pas. Je ne sais pas quoi lui dire dans ces cas la. Quand il est mal, qu'il ne me parle pas. Qu'il me dit de le laisser seul, qu'il préfère aller dormir. C'est égoïste mais j'ai jamais envie de le laisser partir quand c'est comme ça. Ça me donne juste envie de chialer quand je vois que d'un coup il s'est déconnecté. Faible, bien trop faible je suis. Faible, naïve... Si ça tombe, il me ment. Il me ment sur toute la ligne. Je sais pas pourquoi, pour quelle raison, mais je n'arrive pas à comprendre pourquoi il se renferme autant. Pourquoi tout ça. Pourquoi rien n'a démarré normalement, sans enroules bizarres, sans fausseté, sans tout ça. J'ai envie de partir, j'ai envie de le laisser. Sans en avoir envie en même temps. J'ai peur de l'abandonner. J'ai peur de regretter. J'ai peur de le perdre. Mais merde... Merde... Je me rends compte à quel point toute cette histoire me prend la tête, je me tords l'esprit à longueur de journée, à essayer de comprendre le pourquoi du comment. En vain, d'ailleurs. J'essaye de trouver un million d'hypothèses pour expliquer tel ou tel fait, telle ou telle réaction, mais rien, néant. Je n'arrive pas non plus à m'expliquer pourquoi j'y tiens autant d'ailleurs. Masochiste. Je suis une masochiste. Je viens de passer sur face, et je tombe sur "une personne qui t'aime ne te laissera pas partir, peu importe la difficulté de la situation." Il est vrai qu'il ne m'a jamais vraiment laissé partir. Il a toujours fait marche arrière quand je décidais de fuir. Et l'entendre pleurer, dans ces moments la, c'est la pire torture de l'univers. Autant j'adore entendre son rire... Autant ses pleurs me déchirent de toutes parts.
Je lui ai parlé du bal. Enfin du 21. - Sois la vendredi prochain.. - j'essayerai - Tu ne viendras pas.. - si ! - C'est pas fort convainquant, on est d'accord. D'autant plus que par après il s'est énervé. C'est d'autant plus explicite. Il ne sera pas de la partie vendredi prochain. Je n'y crois pas. Absolument pas. Et je sais pas ce que je ferai si il n'est pas la. Tout ça ne mène à rien. Sens unique sans issue. On fonce dans le mur. Je fonce dans un mur, une nouvelle fois. Rien n'évolue, rien ne change. Ce n'est que souffrance. Même si ces soirées, ou l'on se parle lui et moi, ces soirées ou tout va bien... Pendant ces quelques heures j'arrive à tout oublier, tout ça, et plus rien n'a d'importance. Je m'embrouille... J'essaye de peser le pour et le contre, mais rien n'y fait. Perdue.

Il me reste un seul et unique examen. Allemand. Je pense être proclamée... Prions, prions.

22h31.
Avoir le corps tout frêle, tout délicat. J'aimerais avoir l'air d'une plume, d'une libellule. J'aimerais ne plus sentir ce bidou qui me dégoute plus qu'autre chose. J'aimerais être toute fine... Mais je craque à chaque fois. Je me sens pleine. Bien trop pleine. Je n'ai pas fait ça aujourd'hui. Ma mère est la. Et je n'en ai juste pas envie... J'aimerais tant changer. J'aimerais m'aimer. Mais je ne veux pas apprendre à m'aimer. Je veux me resculpter pour pouvoir m'aimer et me voir telle que je veux l'être. Je veux changer. Je n'y arrive pas. Trop faible de nouveau. Résiste bon sang, ce n'est que de la bouffe. Je n'ai pas besoin de bouffe. Non je n'en ai pas besoin. Je ne veux plus craquer. Je veux résister. Je n'ai pas faim. Je ne mange même pas par faim. Je ne craquerai plus. Non plus du tout.

Eighty-six.

15 juin 2013 à 23h03

Tout ce que je veux la, la tout de suite, putain tout ce que je veux c'est me défoncer la gueule. Je veux plus rien ressentir. Ou plutot non. je veux ressentir. Je veux ressentir ce qu'on ressent en sautant d'une falaise. Et se jetant dans le vide. Je veux ressentir cette adrénaline. Je veux me sentir vivre. Je veux juste vivre bordel de merde. Je m'enterre petit à petit. Je coule. Je m'enfonce. Je je je je je sans arrêt. Je veux me casser. Je veux tous les oublier. Virer tout le monde à la merde. Je veux un coeur en acier. Je ne veux plus être mère Thérésa. Je ne veux plus être la, jour et nuit, à guetter le moindre malaise. Je veux plus. Je veux plus me battre. Je veux plus. Je veux me laisser couler et qu'on se batte pour moi. Je veux qu'on me montre qu'on tienne à moi. Je veux juste des bras putain de merde. Une saloperie de calin. Des mots doux. C'est tout ce que je demande. Est ce trop demander ? Je veux aimer et sentir qu'on m'aime. Je veux une présence. Je veux des nuits calines. Je veux qu'on me fasse l'amour, avec amour, vraiment. Penser à la baise me dégoute. Je veux personne. Tout me dégoute. Je craque de toutes parts. Je coule. Je veux qu'on me sauve. Qu'on me tende la main. Je veux un sourire, un regard, je veux cette magie. Je veux sentir mon coeur palpiter en attendant qu'il arrive... Je veux des fleurs, une fleur, peu importe. Je veux de l'attention. Je veux des lèvres, des mains, des frissons, des putain de sensations. Je veux des rêves. Je veux qu'on les transforme en réalité, qu'on ne se contente pas de les rêver. Je veux ce On, je veux un nous. Un vrai de vrai. Je veux un Nous... Je veux un tu... Je veux qu'on me tue. Qu'on me tue d'amour. Qu'on m'assomme a coups de lèvres, a coups de mots, a coups de langues, a coups de corps. Je veux un corps contre le mien. Un coussin pour dormir, pour chialer. Une odeur, un parfum, m'en imprégner, l'adorer, en raffoler. Je veux une voix, une mélodie, un chuchotement, les mouvement des lèvres... Je veux l'entendre, entendre l'amour, je veux le sentir, le ressentir, je veux la passion, je veux aimer jusqu'à en crever, je veux donner, je veux recevoir, ne former plus qu'un. Je veux. Je veux putain. Putain je veux. Je veux plus chialer. Ou chialer par manque. Manque de quelques heures, quelques jours. Pas un manque de plusieurs mois. Plusieurs années putain de merde. Je veux de l'amour. Juste de l'amour. Juste une fois. Juste ça ...

Eighty-seven.

16 juin 2013 à 13h34

Je m'étais dit, hier, ou avant hier, que je n'étais pas sure de vouloir le voir revenir... Et il ne revient pas. Aucun de nous deux ne le fait. J'ai l'impression qu'on a touché le fond. Et qu'on n'en sortira pas. Je sais pas si c'est du à son mal être, ou à autre chose, mais il ne revient pas. Et j'ai tout de même tenté, je me suis marchée dessus, je lui ai dit qu'il me manque, que je pense à lui et que j'espère qu'il va bien. Je lui avais dit hier que je le détestais, je me suis contredit aujourd'hui en lui disant que je l'aime un peu trop pour pouvoir le détester. Bref je lui ai raconté de la merde de pauvre petite fille laissée en plan. Puis, je lui ai demandé si c'était fini (lapidez moi). Ben... je lui ai dit que ça va, j'avais compris. Tu ne comprends rien je ne comprends rien mais tu ne me dis rien non plus. Tu l'as dit toi même que c'était fini, c'est fini. Abruti. Autiste. Aveugle. ARGH. Mais je n'ai pas cherché plus loin. Il n'y a pas de plus loin possible. Et pense qu'il n'a même jamais été envisagé. Je fais peut être erreur, tout est possible après tout. Mais je n'ai plus aucune envie de me battre. Et puis il parait que si il aime, il revient. Et si il revient, on verra. Je ne veux plus rien de tout ça. Je voudrais du vrai...

Je remarque que vous êtes quand même quelques uns à me lire, ces derniers temps, et ça me touche énormément... Je vous remercie du fond du coeur pour vos petits messages et votre soutien, chacun de vos petits mots me fait vraiment chaud au coeur.

13h39
Et j'essaye de me dire que je n'ai pas mal, que je m'en fous, au fond... Mais comme vous me l'avez si bien dit, le coeur ne se contrôle pas. Et mon coeur la, il suffoque.

13h46
J'en ai même les larmes aux yeux. Mon dieu quelle faiblesse...
Dernier examen demain, mieux vaut que je retourne travailler.

Eighty-eight.

16 juin 2013 à 22h24

Je n'arrête pas d'écrire, d'écrire pour ne rien dire. Son silence me rend juste dingue. Il pèse lourd. Il est la, je le vois, mais il ne me parle pas. Rien. Pas un seul mot. Néant. Alors je repense à nos soirées habituelles, à nos nuits blanches, a nos chuchotements, a son rire, à nos silences... Nos silences différents. Bercés par sa respiration. Bercés par quelque chose de magique. Un silence qui ne pèse pas, qui ne blesse pas, qui ne tranche pas, qui ne tue pas. Un silence différent de celui la. Celui la il est douleur. La présence de l'absence. L'absence de présence. Manque. Il me manque. Tout me manque. Nous me manque. Manque manque manque. Et je n'ai aucune envie d'aller à ce foutu bal. A mon propre bal de fin d'études. J'ai pas de robes et 10kg en trop pour aller avec. J'aurai l'air cruche et obèse dans n'importe quelle robe que je tenterais d'enfiler. Je n'ai pas envie de sortir. J'ai préparé mon allemand avec toute la désinvolture de la terre réunie en moi même. Je pense à tout à fait autre chose. Je suis ailleurs. En permanence. Il est shooté en permanence. Il me l'a dit. Parce que je lui ai dit que j'avais l'impression qu'il en avait rien a foutre. Réfléchis un peu... Il n'y a rien a réfléchir. Tu es la ou tu ne l'es pas. Tu me parles ou tu ne me parles pas. Quitte a craquer, a pleurer, a n'importe quoi. Tu est la, ou tu ne l'es pas. Dans son cas, il ne l'est pas. Et il s'en fout. Totalement. Et j'essaye de lui prouver la réciproque mais mon journal du coup, il subit. J'ai les mains qui brûlent. Je me suis ruée sur mon pot de chocolat. Je me déteste. Je le déteste. J'ai mal. Il me fait mal. Son silence me fait mal. Son silence, son absence. Horrible cassette répétée en boucle. Une cassette vide dont on n'entend que quelques craquements, quelques claquements. Et rien, rien de plus.

J'ai parlé avec ma maman. Des hommes qu'elle a pu avoir dans sa vie. De tous ces hommes plus malheureux les uns que les autres, dont elle a eu pitié. Tout ces hommes qu'elle a eu peur de laisser tomber. Dont mon beau père, le père de mes soeurs. Si elle l'avait laissé, il serait mort bourré sous un pont. Alors elle n'a pas eu le courage de le faire. Elle avait épousé mon géniteur, à l'époque, parce que lui aussi était l'homme le plus malheureux de la terre. Il l'avait amenée sur la tombe de sa maman, lui avait expliqué à quel point sons enfance était difficile, a quel point il a souffert. Et elle a eu de la peine pour lui... Elle l'a épousé, et l'enfer a commencé.
Elle m'a dit des choses qui me font beaucoup réfléchir... N'aie pas trop de pitié pour un homme, parce que lui pour toi n'en aura pas. Elle m'a dit que tant qu'un homme se sent rassuré, épaulé, il sera bien. Un homme très malheureux a besoin de ça en permanence, et une fois qu'il ressent que ça se dissipe, il devient fou... Et j'en ai la preuve avec Tatoué. J'ai pu me rendre compte suite à cette conversation que c'est toujours moi qui le rassure, qui me rabaisse, qui m'excuse. Toujours moi à lui courir après. Même si par moments, il est revenu par lui même. Et tout comme ma mère j'ai peur de le laisser tomber. Peur de le faire souffrir encore plus. Peur de lui faire trop de mal. Quitte à en pâtir. Mais je ne tiendrai pas longtemps... Je craque déjà. Et je ne chercherai plus à lui parler. Même si ça me rend dingue. Si il a envie de me parler il le fera. Si pas le temps fera ses petites affaires. Après tout, c'est fini...

Eighty-nine.

18 juin 2013 à 1h42

Je lui ai dit, on s'est tout dit sans rien se dire. Et je pleure à chaudes larmes. L'hystérie. C'est terminé. C'est définitivement terminé. L'un l'autre on s'est abandonnés. C'est terminé putain terminé.... Mon estomac se tord, mon coeur se perd, c'est lé déluge, je n'arrête pas. Deux heures en conversation sur Skype et deux heures de chialeries. Je lui ai demande de me dire qu'il m'aime. J'ai pas envie de te le dire... J'ai craqué, je lui ai dit, ça faisait une heure que je me torturais, que je me disais que je voulais pas l'abandonner, que je pouvais pas lui faire ça, mais la je lui ai dit, c'est sorti d'un coup, je veux qu'on arrête tout. Tu veux qu'on arrête ? Oui je le veux. Supprime moi. Pourquoi pas toi ? Je t'ai déjà dit pourquoi. Et il a tenté de me dire des choses, de me souhaiter le meilleur, je l'ai coupé, arrête, je t'en supplie arrête... Il s'est énervé, il disait que je n'avais pas à le couper, que si il me parlait de ça, c'est que c'était important, et il est parti. La conversation s'est coupée, il est juste parti. Je ne respirais plus. Je suffoquais. Il l'a entendu, et il est parti. J'ai envie hurler ma douleur au monde entier. J'ai envie de me taper la tête au mur. J'ai envie de fuir, de m'enfuir. J'en peux plus, je lâche... Mon coeur lâche, il est meurtri. Je ne veux plus, plus rien donner, je ferme tout à triple tour, c'est terminé. Plus jamais je ne permettrai pareil supplice, pareille torture. Plus jamais je ne m'offrirai entière, jamais... Je ne veux plus aimer démesurément. Je veux qu'on m'aime démesurément, comme moi je suis capable d'aimer. Je veux que petit à petit on s'approprie mon âme, qu'on la gagne, qu'on la mérite, plus jamais je ne la donnerai. Jamais. Je l'ai supprimé. Moi même. Sache qu'on ne se reparlera pas d'ici longtemps. Pas demain, ni après demain, ni même après... Tant mieux, pars, oublie toi, efface toi, je ne veux plus. Je ne supporte plus. Mon coussin est inondé. Je ne pleurerai plus, pour personne. Je suis finie, achevée. La boutique est fermée.

Ninety.

19 juin 2013 à 0h26

Nouvelle dizaine d'écrits, et je l'espère nouvelle page qui se tourne. J'ai violé l'H&M aujourd'hui, ça fait tellement du bien de renouveller sa garde robe, même si c'est en ruinant la mamoune haha. J'ai tout changé, tout en couleurs. Pour cet été, pour l'univ. Parce que oui, j'ai réussi, et dans trois mois ma vie changera de fond en comble. Je suis admise, proclamée, je suis libre de faire ce que bon me semble de mes trois mois de vacances et bizarrement je n'ai pas envie de perdre la tête comme j'ai l'habitude de le faire après une douleur aussi intense. Je ne veux personne. Ni dans mes bras, ni sous mes draps. Bref, je parlais de fringues. Mon véritable style vestimentaire se forme petit à petit, et j'adore, je me redécouvre. Ma maman m'a été d'une aide immense parce que si elle n'était pas la, non seulement j'aurais pas su me payer tout ça, mais en plus de ça elle m'a fait essayer des trucs que jamais j'aurais osé enfiler... Et j'ai juste adoré. C'est tout moi. Une toute nouvelle moi.

Je me suis trouvée un objectif meilleur que l'ex de tatoué. Une robe de chez Zara. Sublimissime. Vendue en M uniquement, sur internet. Merde. Alors je compte bien passer du L au M et me l'acheter, cette sublimissité. Voila un objectif bien moins malsain et plus crédible. Dans 12 jours je m'en vais en Espagne, pour deux semaines. Quand je pense Espagne je pense à Passé. Je m'imagine un tas de choses... Dont une rencontre, une entrevue, inattendue... Impossible, aussi.

Si je n'avais pas passé ma journée avec maman je pense que je l'aurais passée enfermée chez moi à chialer. D'ailleurs je lui ai dit. Je lui ai dit qu'on ne se parlera plus. Je lui ai dit qu'il était drogué. Que c'était une des raisons de mon abandon. Elle m'a dit avoir bien fait. Et ça m'a fait mal. Mal parce qu'elle m'a dit que les gens accros a ce genre de choses ont souvent des sauts d'humeur assez importants, et que Tatoué finira par revenir. J'ai fait la meuf blasée, genre rien a branler. Mais si il revient ? L'ignorer serait pour moi fort rude épreuve...
Ma journée de demain je la passe avec elle aussi. Il fait et fera beaucoup trop chaud. Grosse canicule. Belgique, qu'est ce que tu fous ?

Et tu me manques quand même. Et tu ne sors pas de mon esprit, de mes pensées. Et mon coeur souffre de ton absence. Et ta voix me manque. Et ton rire. Et toi. Et j'ai juste envie de crouler, de chialer. Tout le temps. J'ai failli, à plusieurs reprises. Je ne craquerai pas. Je ravale. Je me demande ce que tu fais, ou tu es. Je me demande si tu penses à moi. Si tu souffres autant que moi. Mon coeur se fait gros. Ton absence se fait immense. Une journée, la première. Un calvaire. Je pleure... mais ça passera. Oui, ça passera. Je guérirai de toi.
One day left.

Ninety-one.

20 juin 2013 à 21h12

Je suis pressée de me coucher dans mon lit, et de m'endormir. Il me manque. J'y pense sans arrêt. J'ai tiré la gueule toute la journée. Le coeur lourd, le corps vide. Je me sens trop vide... Je rentre sur Skype, je ne le vois pas. J'en sors. Je reviens, et pareil, alors que je sais pertinemment qu'il n'y sera pas, qu'il n'y sera plus. Je suis agressive envers tout le monde. Il me manque. Manque. J'ai envie de craquer, de faire marche arrière, de lui parler, de m'excuser, de l'entendre, de le retrouver, j'ai envie de sa présence, aussi lointaine qu'elle soit. J'ai besoin de l'entendre. Besoin. Putain de merde j'en ai trop besoin. Je m'imagine toujours ce qu'il pourrait être en train de faire. Je m'imagine qu'il débarque au bal demain, que je le vois, que je chiale comme la dernière des conasses tellement je serai heureuse et surprise de le voir. Je ne le trouve nulle part, c'est ça le pire. Pas sur facebook. Ni même sur Google. Rien. Néant. Il me manque.Plus tôt j'irai dormir, plus tôt cette journée passera. Une journée de plus. Je m'imagine passer quelques jours sur Paris. Me promener exprès dans les lieux qu'il me disait. Le croiser, le reconnaitre, me reconnaitre... J'imagine sans arrêt. Je n'arrête pas. Je perds la tête. Il me manque.
Three days left.

Je reviendrai plus tard.

00h35
C'est quand même dingue. Par moments, je me surprends à recopier involontairement sa manière de parler, de soupirer, de rire. Mes mimiques, celles qui le faisaient rire, craquer, à chaque fois que j'y pense et que l'une d'entre elles se dessine sur mon visage, j'arrête net. Il a déteint sur moi. Il m'a clairement marqué. Il me manque bordel. Je tape son pseudo dans la recherche de Skype, je tombe sur lui, cette personne n'est pas dans votre liste de contacts, ça me fait mal. Ca me fait même très mal.

Je fais ma valise petit à petit, on part dans 10 jours.
Journée chargée demain, aussi bien en émotions qu'en déplacements. Remise des diplômes et procla, bbq, bal, tard... Je suis pas fort motivée, en réalité.
J'attends impatiemment le courrier de l'univ pour mon kot, qui n'arrive toujours pas.
J'attends impatiemment de reprendre les cours. Dans cet univers nouveau. Dans un corps nouveau, aussi. Je vais profiter de ces deux mois pour me remettre en forme, comme l'année passée. J'veux en mettre plein la vue, dès les premiers regards. Même si j'viens de bouffer un énorme biscuit couvert de chocolat.

00h55
A cet instant précis, tu m'aurais appelé il y a peu, et on serait en train de parler... Je t'aurais dit tout ce que j'ai sur le coeur, toute cette douceur. A cet instant précis, je me sentirais heureuse. Mais à cet instant précis, tu n'es plus la.
Je me sens ridicule à écrire tout ça. Mais personne à qui le dire. Ni lui, ni quelqu'un d'autre...

Ninety-two.

24 juin 2013 à 23h08

Ce que je vais écrire ne ressemblera probablement à rien, j'ai trop de choses mélangées en tête. Je me mets a parler toute seule et quand je m'y mets ça veut dire que je dois écrire. Que j'ai besoin de pianoter sur les touches de mon clavier. Que même si je vais écrire de la merde, toujours la même merde, je sais que j'en ai vraiment besoin.
Il y a des gens qui ne dorment pas la nuit tellement ils réfléchissent. Moi je dors la nuit tellement je réfléchis le jour. Je me torture sans cesse. Je me pose trois milliards de questions. Je tourne tourne, je me retourne, je me dévore de l'intérieur. Et quand arrive le soir mon esprit est tellement retourné, tellement épuisé, il est mort. Je m'endors.

J'ai passé une agréable journée. J'avais l'impression d'être un mannequin. Je me suis assez bien habillée, genre trop hype tavu. Les gens me regardaient comme si je venais d'une autre planète. Le serveur du café me faisait de l’œil, des petits sourires, des petites blagues. Au taff de ma mère on m'a fait des avances (plaisantines tout de même) aussi. J'ai échangé quelques regards avec le garde du Zara également. C'est bête mais ça me fait sourire. Je me sentais bien. Vraiment. Je me suis sentie légère tout au long de la journée. Mais très lourde en enlevant mes talons en rentrant haha.
A chaque fois que je m'assois sur une terrasse, avec mon petit lait russe, je m'imagine dans les rues de Paris. Je veux Paris. Paris m'appelle. J'en rêve. C'est même bien plus qu'un rêve. Pas une journée ne passe sans que je me dise que je pourrais être à Paris. Paris Paris Paris. Je veux que Paris m'absorbe, que Paris m'avale toute entière. Je veux être à Paris. Je veux y vivre. Je veux vivre Paris. Paris. Et ça n'a aucun rapport avec Tatoué.

J'ai pas mal de choses à dire sur lui aussi. Tatoué... Pourquoi es tu tatou.. drogué. Pourquoi suis je la encore et toujours. Pourquoi hein ?
Il a fini par craquer. Everybody. Tu me manques........ je t'aime. J'ai hésité entre la joie et le désespoir. Dans un sens je me suis dit, il revient, il m'aime, il est sincère. Mais d'un autre côté, il revient, tout repart, je me torture. Et je doute. Oh oui je doute. Je commence à douter de tout, du plus petit comme du plus gros. Il m'a dit que pendant les jours ou l'on ne s'est pas parlés il était en centre de désintox Si je fais tout ça, c'est pour toi, pour revenir plus fort que jamais... Comment voulez vous que je résiste ? Que je lutte ? Que je l'ignore ? Pourquoi diable suis je à chaque fois condamnée ? Pourquoi est ce que bordel de mert je l'aime autant. Et cette dernière phrase n'est même pas formulée comme question parce que me poser la question serait d'une inutilité époustouflante. Chose que ma mère ne comprend pas. Ma mère n'est pas comme moi. Ignore, laisse, ce n'est ni le premier ni le dernier, il se fout surement de toi, il doit surement te dire de belles choses alors que lui de son côté trempe sa queue ailleurs.... Et j'lui dis oui, oui, tu as raison. Tandis que mon coeur... mais qu'est ce qu'il est con.
J'avais un milliard de choses à dire, mais j'ai l'impression d'avoir tout oublié.

On se parlait hier, et j'ai eu un blanc. Un gros coup de pompe. Grosse déprime. On se parlait. Et à partir d'un moment... ça a déraillé. Enfin c'est devenu plus intime, comme ça ne l'a pas été depuis un moment, et j'ai honte à l'avouer mais ça m'a fait plaisir. Jusqu'au moment ou il finisse par me dire que c'est mauvais pour lui, pour ce qu'il prend, je sais plus ce qu'il prend mais on lui a prescrit un truc pour remplacer la cocaïne. Que c'était pas bon pour lui d'être excité. Si t'étais près de moi, on aurait fait l'amour, je m'en fouterais... Mais t'es pas la... Premier round. J'ai envie de baiser. Deuxième round. Tu me manques. Everybody perd par K.O. J'ai pas chialé. Mais j'ai plus parlé. Mais genre rien. Et lui pendant ce temps, tapait je ne sais pas quoi a je ne sais pas qui. Avec les notifs de facebook en fond. Dieu seul sait à quel point ça me fout les boules.

Je passe encore et toujours sur le tumblr de son ex. Et les textes qu'elle y poste font toujours allusion à un amour déchu qu'elle a eu le malheur de porter à quelqu'un. Et... qui est ce quelqu'un ? Roulement de tambour... Tadadadadaaaa.... Tadadatoué. Ha. Ha. Ha.
Ca aussi ça me fout les boules. Surtout son dernier texte la.Débutant par "Si je ne peux pas t'aimer en tant qu'amant, je t'aimerai en tant qu'ami" passant par "je ne pourrai me passer de toi, t'oublier, tiens tes promesses, dis moi qu'un jour tu reviendras" et en finissant part "Je t'aimerai en tant qu'ami jusqu'au jour ou tu voudras que je t'aime en tant qu'amant" (Ha. Ha. Ha.)²

Je lui ai dit que je le comprenais. Que je me suis rendue compte de mon oppression. Que je comprenais qu'il avait besoin calme et de soutien, que je lui promettais d'être la. Et quitte a me marcher dessus des semaines durant, je serai la. MAIS COMMENT NE PAS OPPRESSER APRÈS TROIS HEURES DE VENT INTERPLANÉTAIRE ? ARGH. J'ai envie de lui râler à la gueule. J'ai envie de l'assommer de messages. Mais au lieu de ça je fais la meuf naïve compréhensive et pas du tout en pleine crise de paranoïa. Avec un Tu me manques suivi de trois petits points, deux heures plus tard. J'vais bientôt aller m'occuper de mes valises, et qu'il aille a la mert j'irai dormir. (Ha. Ha. Ha.)³ J'vais quand même craquer. Et il sera quand même mon petit bébé. Et je lui dirai quand même bonne nuit. Et je n'ai aucune fierté. Double défaite par K.O.

Je ne peux faire autrement que l'aimer de tout mon être. C'est moi, c'est comme ça. C'est tout ou rien. Et même si c'est moche, si j'en chiale, si j'ai pas ce que je veux, je l'aime. Je l'aime et je l'aimerai encore jusqu'à ce qu'un autre vienne prendre sa place. Et j'aurai à chaque fois l'impression de revivre. A chaque fois j'aurai l'impression d'être délivrée, et à chaque fois je finirai par me rendre compte de mon abus. Mais je l'aime. Putain ce que je l'aime. Je passerai un week end sur Paris cet été. J'en peux plus. J'en ai besoin. Je veux. Je le veux lui. Je veux Paris. J'en crève d'envie.

J'ai changé mon piercing au cartilage, enfin.
J'ai envie d'un septum.
J'ai envie de bouger.
Je suis dead.

Ninety-three.

25 juin 2013 à 23h37

J'ai envie de donner mon visage à mon journal, mais j'hésite. Ce journal, c'est le plus mien de tous ce que j'ai pu tenir précédemment. C'est moi toute entière. Ce journal c'est mon reflet. Du coup en y réfléchissant tout à l'heure, je me suis demandée quel genre d'image il reflète. Quel genre d'Everybody imaginent les gens qui me lisent. Quel visage, quelle personne ? Ce serait assez drôle, je crois, de faire la comparaison entre votre moi imaginaire et ma moi réelle...

Je suis restée de marbre face au mal être de Tatoué. Ce qui provoque mon mal être à moi. Cercle vicieux. J'ai parfois l'impression qu'il cherche à avoir ma pitié en me parlant d'hôpital, de maladie, de drogue. J'ai l'impression que c'est parfois sa manière de se raccrocher à moi, de me raccrocher à lui. J'ai l'impression qu'il joue un peu de ça... Et j'ai peut être, même surement, tort, et ce que je dis la est horrible d'ailleurs. Mais si l'on se réfère ne serait ce qu'à notre brève conversation de tout à l'heure, c'est l'impression que j'en garde.
Je ne lui ai pas parlé aujourd'hui, jusque midi du moins. Parce que son vent interplanétaire d'hier s'est prolongé jusqu'à cette aprèm. Puis j'ai craqué - Bonjour non ? - Il m'a répondu la pareille, avec un smiley, comme si oui, c'était tout à fait anodin de me laisser poireauter comme ça et que je vais sans doute tout aussi anodinement lui demander comment il va, le tout accompagné d'un joli petit smiley keurkeur. J'hallucine.

Je sors probablement demain. Un truc semblable aux Wallos (référence à l'écrit wallover). Et je lui ai dit, je sors demain. Parce que d'habitude il n'aime pas. D'habitude ça le dé(r)mange un peu. D'habitude il réagit. Mais pas cette fois ci. Et alors ? répondit-il.
Puis il a osé me dire que je pourrais moi aussi lui dire bonjour, je lui ai donc reproché hier soir. (je me rends compte du côté gamin de la chose en l'écrivant.) Tu vois t'es pas prête pour être avec un malade. Je le savais... Je l'ai très mal pris. Mais très tristement également. Mal pris parce que premièrement, le verbe est très mal choisi. Etre. Non pas être. On est pas. Je ne suis pas. Il est pas la et moi non plus. J'ai voulu répliquer, j'ai ravalé. Ensuite c'est la que j'ai commencé à ressentir ce fameux "profitage" maladif dont je parle plus haut. Pourquoi me dire ça ? Pourquoi il ne part juste pas ? Près de son ex la, par exemple. Vu qu'ils ont traversé tellement de choses ensemble et qu'elle est tellement parfaite. Conasse. J'ai pas vraiment réagi. J'étais à l'hôpital. Je suis sensée le deviner ?! Tu veux tout savoir ? J'étais entre le vie et la mort. Je suis sensée le deviner ?!!! Je suis dehors avec la perfu je fume une clope. Je te préviens la. Ok. Je pouvais pas prévenir avant. J'étais comme dans un coma si tu veux. Et vas y fais moi la gueule je t'en prie. T'es pas prête. Je te le dis. Oui j'ai fait la gueule et balancez moi des pierres à la gueule tellement je suis une gamine, mais oui j'ai pas pu m'empêcher de faire la gueule. Il exagère. Il ment. Oh oui qu'il ment. Ca pue le mensonge a mille bornes. Il me cache des choses, beaucoup trop de choses. Et je laisse faire... C'est ça le plus horrible. Mon septième et huitième et 36 millionième sens me disent qu'il se fout de moi, mais rien à faire, mon coeur fait la mule et ma tête fait l'autruche quand il est la. Enfin quand il me parle. Il est pas la. Triste vérité. La de nouveau j'ai pas réagi. - Sûrement. - Voila. Et ça me fait énormément de mal... Tu me brises le coeur le je pense... Tu vois quand les larmes coulent sans qu'on s'en rende compte... Quand tout se contracte à l'intérieur... Je pense que tout est brisé... Je te laisse maintenant j'ai compris. Passe une bonne soirée demain, fais attention à toi. Et surtout je t'aimerai toujours. J'ai juste envie de retirer tout ce que je viens de dire et lui demander pardon. Je relis la conversation au fur et à mesure, et j'ai moi aussi tout qui se contracte à l'intérieur. Il peut pas me dire des choses pareilles. Ces choses la me font hisser le drapeau blanc, hurler à la défaite et me mettent à genoux. J'ai eu envie de le contredire de nouveau, mais non... Je sais pas ce qui m'a pris. On aurait dit que j'ai baissé les bras, alors que je lui ai promis de ne jamais... Je lui ai dit que c'est lui qui me disait pas prête. Et que lui même m'avait dit que rien ne se fait du jour au lendemain. Je ne vais pas supporter ça tu sais... Tu vas finir par trouver quelqu'un qui te convient un peu plus. Abruti. Il me convient... Même presque parfaitement... Tout ce qui foire, c'est cette putain de distance et ses putain de drogues de mes deux. Et accumulé ensemble, ça fait gros. Vraiment gros. - Tu es revenu par toi même pourtant. - Je pensais que tu comprendrais, apparemment pas. J'ai failli l'envoyer à la merde. Si il voyait ce journal, qu'il voyait a quel point je me torture l'esprit à tenter de comprendre et de trouver quelque chose pour qu'il se sente mieux, il oserait même pas penser à ce genre de choses. J'ai opté pour on ok, de nouveau. Et tu t'en fous. Bref j'y retourne vive la torture, de tous les côtés maintenant. ou comment me faire culpabiliser pour tous les malheurs de la terre, en une seule et courte phrase. Courage. J'ai rien trouvé d'autre à y redire. Et je ne trouverai rien d'autre ce soir. Je lutte contre l'envie de lui parler. De m'excuser. Mais m'excuser de quoi déjà ? De vouloir de ses nouvelles ?

Si il n'était pas revenu, j'aurai chialé quelques semaines encore, et je me reconstruirais petit à petit. Si je ne lui avais pas répondu, j'aurais culpabilisé quelques jours et je partirais en Espagne le coeur léger. Mais il est revu, et j'ai répondu, et je guette, et j'attends, un signe de vie, un bonjour, un au revoir, quelques mots, quelques phrases. Je suis désespérante. Mais genre carrément.

Ninety-four.

29 juin 2013 à 0h20

J'ai fini par comprendre les réactions de Tatoué. On en a parlé hier. On a vraiment parlé. Parlé comme avant, comme tout le temps, comme j'aime. On s'est pris la tête en journée, il n'était pas bien et je lui suis tombée sous la main. C'était tendu, c'était limite malsain. Je lui avais fait un message au matin, avec toutes mes meilleures intentions de la terre réunies dedans. Il m'a remballé, c'est parti en couille. Il m'a dit qu'il ne peut plus, que de toute façon je ne l'aime pas, que je me fais des illusions, que ça me passera, que ça s'atténuera petit à petit, c'est un peu comme mon cerveau enfait. J'aime pas quand il me dit des choses pareilles. Quand il me parle de sa fin qui se rapproche. Je déteste ça. Un jour il va lui aussi buger et je la serai encore tout seul parce que je me dirige vers la mauvaise personne. Il parlait de son cerveau, et de moi, par conséquent. Tout ça parce qu'avant hier soir je suis partie, pensant qu'il s'était endormi devant son ordi. Alors que non. Il m'a dit qu'il était donc sorti faire un tour et qu'il est tombé sur quelqu'un qui avait besoin d'aide. Elle s'appelait Louise. J'ai bouillonné. D'ou t'es jalouse d'un chien toi mtn. Je me suis sentie conne haha... Mais j'y crois pas trop, en faite.
Je lui ai dit qu'il se rendait même pas compte du comportement qu'il avait envers moi. Et c'est la que tout a dérapé... Tu comprends rien, t'sais pas toi, regarde les symptômes d'un drogué après on en reparle ma biche, drogue à la coco. Tu sais même pas ce que tu dis la même moi jsais pas alors ferme ta gueule maintenant. Y a pas de "regarde comment tu es avec moi" j'sais même pas me contrôler. Mon esprit capte même pas comment je suis avec toi! Bon. Je bouge. Leur mère. À tous. Et crois moi si j'étais avec toi la tu t'en prendrais plein la gueule alors estime toi heureuse. La distance fait du bien d'un coup. Je lui ai répondu que j'aurais encore préféré ça, et qu'on en serait de toute façon pas la si j'étais la. Je te fouterais des claques. Je sais comment je peux réagir je t'aurais défoncé. J'ai qu'une envie la, c'est de te défoncer. Je lui demande de se calmer... Non. C'est impossible. J'ai envie de te baiser tu le sais ça ? J'en ai tellement envie que j'en bande la. Je suis sur que t'es un bon coup. Parce que moi contrairement à toi j'ai jamais été baiser autre part.
Dans ma gueule. Mais ma gueule fur bien plus amochée encore après J'ai failli une fois sous coco donc je suis excusé mais en plus j'ai rien fait je me suis seulement rendu compte après de ce que je faisais, quand j'avais mes grandes mains dans sa petite culotte, mais j'ai rien fais. Tais toi.. Ho fais pas la vénère c'est pas moi qui me suis fais troncher sur une plage ! T'es même pas en position de me dire de me taire ! T'as raison oui. Tu sais il faudra un jour qu'on se voit quand même histoire de baiser un bon coup. T'es pas d'accord? Malsain. Vraiment malsain. Et le pire c'est que j'ai dit oui. J'ai dit peut être oui. Parce qu'au fond j'en crève d'envie. Et même si ce n'est que pour ça, que pour baiser un bon coup, j'en ai envie. Justement j'en ai envie. Envie de le connaitre, de le sentir au delà des mots....
Après ça, le changement se fit radical. Il m'a dit avoir envie de moi... C'est tout de suite moins tranchant. Il m'a parlé de bébé. J'ai envie de te faire un bébé, et puis partir, crever. Pour qu'il y ait au moins une trace positive de moi sur cette terre. Je lui ai dit qu'il devrait rester auprès de moi un minimum (dans l'hypothèse, évidemment, 19 ans pas de bébé en vue haha). Il m'a répondu que non, qu'il sait qu'il lui ressemblera et il a pas envie que son bébé lui ressemble physiquement. Mais j'ai pas compris pourquoi... Je lui ai dit qu'il sera difficile pour la femme qu'il laissera seule comme ça de vivre ça. A quoi il a répondu qu'il la surveillera... De loin. J'aime pas. J'ai l'impression qu'il est déjà prêt à mourir, que ça va arriver dans les jours ou les semaines à venir. Et je n'aime vraiment pas ce sujet la.

Quelques heures plus tard, changement radical. Dis moi que tu m'aimes. Je t'aime. Dis moi que t'as envie de moi. La j'ai été plus distante, et je lui ai dit que de toute façon si j'étais la seule à le dire ça servait à rien. Moi aussi j'ai envie de toi. T'as même pas idée. Je lui ai demandé si il m'aimait. Biensur que oui. Dis le.. Je t'aime. et j'ai dit merci. Sur le coup ça m'a pas frappé, puis après quelques minutes je me suis dit merde. Même lui m'a demandé pourquoi je l'ai remercié, il a dit que c'était la deuxième fois qu'une fille le remerciait pour ça et que c'était flippant. Mais à vrai dire ça m'a fait tellement bien que je n'ai trouvé rien d'autre à lui répondre... T'es mignonne. m'a-t-il dit. J'ai pas répondu. j'étais hyper froide avec lui, ce qui l'a obligé à croire que je ne l'aimais plus. C'est d'un ridicule tout ça... Plus je l'écris et plus ça me choque. Je lui ai dit que j'étais juste fatiguée, que je lui disais déjà sans arrêt que je l'aime malgré le fait qu'il me remballe. Tu comprends pas que c'est parce que je suis en pleine montée à chaque fois qu'on se parle toi en fait J'ai fini par comprendre. Et ... Il s'est excusé. J'en suis désolé. Je t'aime.
Après ça j'ai changé de sujet. Je suis restée distante. Il essayait de me faire comprendre qu'il voulait que je sois plus douce... Il me taquinait. - Vas y fous toi de moi. - C'est pas méchant :( je plaisante avec toi.. J'ai pas pu m'empêcher de trouver ça super touchant. Et bon, c'est pas difficile à deviner, je me suis forcément adoucie. Et on s'est appelés. On s'est parlés, comme avant. J'ai pu entendre la douce mélodie de son rire, merde j'en souris directement, la maintenant... Et tout est revenu, toute cette douceur, cette tendresse, tout l'amour que je lui porte. J'ai oublié tout le reste. Il a eu un petit instant plus proche aussi, plus.. intime. Comme avant, ça aussi. Et il ne m'a plus dit que c'était mauvais pour lui. Et j'adore l'entendre... L'entendre respirer plus fort, l'entendre soupirer, me chuchoter des petits mots, j'en raffole... Honte à moi. Vilaine demoiselle. J'ai envie de lui. J'ai envie de son corps, de ses mains. J'ai envie de lui appartenir, de le sentir. J'ai envie d'être sienne... Ne serait ce qu'une nuit. Elle serait parfaite, cette nuit. Intense. Sauvage. Inoubliable. L'un dans l'autre, cette nuit serait parfaite... Et je lui ai d'ailleurs dit que je comptais passer un week end sur Paris. Il m'avait dit plus tôt qu'il partait voir sa mère au Canada tout le mois d'aout. Il se fout de ma gueule. Et la, enfin hier, il m'a dit que c'était arrangeable... Affaire à suivre. Je donnerais n'importe quoi pour... ne serait ce qu'une nuit. Contre lui... Bordel.
J'étais déchirée, fatiguée. Je m'endormais. Il était fatigué aussi, il a laissé l'appel et s'est endormi. J'ai sombré aussi, et son ronflement de gros bébé m'a réveillé. C'était trop mignon... J'aimerais trop le voir dormir. Même si il ronfle haha. Je veux trop...

J'ai nettoyé l'appart tout à l'heure. Et je me suis surprise à me dire que j'aurais aimé faire ça chez lui. Marquer mon territoire. Attendre qu'il rentre du taff le soir, tout ça... J'veux être femme. La femme chérie de quelqu'un. Même si être sienne serait fort rude épreuve. Mais même malgré ça j'imagine... Je n'imagine que le meilleur, la plupart du temps. Mais rien n'est parfait, hein ? J'imagine trop mes journée avec lui faisant partie de mon quotidien. Le voir au réveil, l'avoir au dodo. M'occuper de lui... Mère Thérésa, sors de ce corps !

Il n'a pas arrêté de me dire qu'il m'aime. Que j'étais belle. Naturelle. Que c'était rare aujourd'hui et qu'il aimait trop.

Aujourd'hui je ne l'ai pas oppressé. J'ai fini par comprendre qu'il fallait que j'attende qu'il vienne tout seul, quand sa chute est passée, quand il sent qu'il le peut. Il est d'ailleurs venu me parler lui, et normalement, mon Tatoué à moi. Et la Je vais dormir aussi mon ange je t'embrasse, passe une bonne nuit je t'aime. Je suis peut être pathétique, peut être conne, peut être naïve. Mais je l'aime comme une dingue.

Je me sens obèse. J'ai envie de vomir. Je pars deux semaines, dimanche, il faut que je profite de ces deux semaines sous 30 degrés de chaleur pour changer, radicalement. Je vais courir. Je vais changer. Je DOIS changer. Dix kilos, putain c'est pas la mort, meuf.

Ninety-five.

14 juillet 2013 à 1h46

Bon j'avais écrit, et sans faire exprès j'ai tout viré, et ça me casse royalement les ovaires mais je vais tout de même recommencer parce qu'il faut que j'en parle et qu'en parler me fait vraiment plaisir.
Je suis encore en Espagne, cramée, re-cramée et re-re-cramée. On rentre, en principe, lundi soir. Enfin on démarre en tout cas. Et ça me rend vraiment triste. Ma mère aimerait rester une semaine de plus, et je ne suis pas du tout contre l'idée, mais on ne sera ni dans le même hôtel, ni dans la même ville... Et ça, ça m'attriste parce que j'ai craqué. J'ai craqué sur ce petit serveur du bar de l'hôtel. Cristian. On ne s'est pas parlés, il n'y absolument aucun rapprochement ni rien d'autre hormis un jeu de regards juste délicieux. C'est le seul mot qui me vient à l'esprit. Délicieux... Je n'ai pas fait attention à lui de la première semaine. Et puis la, la deuxième, je sais pas d'ou ni comment mais je l'ai vu. Et lui aussi m'a vu. Et on se lance des petits regards timides et (pseudo-)discrets tout le long de ces soirées sur la terrasse. Je mange vite et je monte avec ma soeur juste pour être la. Juste pour le voir et être vue. Ma soeur m'a confié qu'elle est tombée amoureuse d'un petit garçon à l'hôtel, que c'était la première fois qu'elle ressentait ça, et que juste le fait de le voir lui faisait du bien. Ben j'ai exactement pareil... Surtout ces moments ou l'on se fixe un petit peu plus longtemps, qu'on ne relâche pas, je souris, il sourit... Et ça me foudroie. C'est juste dingue. Ça me secoue dans tous les sens de l'intérieur. J'adore. Trop. Beaucoup de trop. Et ça me foudroie à un tel point que je ne peux m'empêcher de baisser les yeux et de rougir. Cristian. Cristian Cristian Cristian. Je n'ai pas envie de partir, de rentrer. De me dire pendant tout le trajet que je ne le reverrai plus. Et je ne vais pas mentir, j'aurais aimé qu'il y ait quelque chose de plus...
J'avais pensé lui écrire un petit mot en espagnol, et le lui lancer du haut de mon balcon une fois la terrasse rangée. Un petit mot sur lequel je lui propose aller faire un petit tour sur la plage. Mais non, non. Pas assez courageuse la demoiselle. Alors je vais lui écrire un autre petit mot, je lui écrirai ce que j'ai sur le coeur, je lui dirai merci pour ces quelques agréables instants. Et je la lui donnerai. J'ai envie de lui donner après le petit déj, je pourrai comme ça voir ce que ça lui fait tout le long de la soirée... Bien que ça risque d'être assez embarrassant, mais bien mignon tout de même.

Y a quelques trucs à raconter sur Tatoué, sur le Lyonnais aussi, et sur le russe que Lamone avait chopé a Majorque. Mais la je suis dead, et totalement ailleurs.

Ninety-six.

17 juillet 2013 à 0h59

J'ai relu mon écrit précédent, et j'avoue qu'à ce moment la je n'avais absolument aucune idée de ce qui se passerait par la suite. Et je ne sais même pas par ou commencer, ni comment le décrire tellement j'ai de choses à dire, tellement j'ai d'images, de paroles, de choses en tête plus belles les unes que les autres....

Je lui ai donc écrit ce fameux petit mot. Un petit mot tout mignon, sans remerciements ni trucs superflus auxquels je pensais, mais juste Me voy mañana, y no he tenido el valor de hablar contigo ... Sólo quería decir que me enamoré de tus ojos y tu sonrisa .. Cuidate, te abrazo. et je n'ai pas envie de l'écrire en français, ça me rappelle tellement de choses vu comme ça... Avec ma soeur, on a tenté tout le début d'aprèm de l'attraper à un moment ou il pourrait être seul, mais mission impossible. Puis vers quatre heures on est tombées sur lui, en train de descendre vers les cuisines pour manger le temps de sa pause. J'ai filé le mot à ma soeur et je l'ai envoyée. Elle lui a donné. Je ne l'a plus revu jusque 19h à peu près, et ce furent trois heures de torture intense que je me suis faite subir à moi même haha. Après avoir mangé, je suis allée poser mes fesses sur la terrasse, guettant son apparition. Et il est effectivement apparu... Il m'a vu, il m'a fait un énorme sourire que je revois encore la à l'instant, auquel j'ai timidement répondu la réciproque. Il m'a lancé énormément de regards plus souriants les uns que les autres, jusqu'au moment ou mes parents décidèrent d'aller faire un dernier tour noctune avec nous, sur la digue. Et j'ai beau avoir protesté, rien à faire on est partis. Dès notre retour j'ai accouru vers la la terrasse et j'y suis restée deux bonnes heures, à l'observer, à le dévorer du regard et pareillement de son côté. Il m'a fait signe plusieurs fois, me disant d'aller danser, avec lui je crois... Mais j'ai refusé. Les petits papys et mamys espagnols sont salement doués en danse, et je suis salement nulle. J'aurais eu l'air d'une grosse cloche à côté. ceci dit, sur le coup, après avoir timidement refusé trois fois, j'ai regretté, en me disant que ça aurait pu être mon seul et dernier contact avec lui. J'ai du rentrer dans la chambre vers 23h, et comme je l'ai fait durant toute cette semaine, j'ai passé le restant de la "soirée" sur mon balcon, duquel j'avais une vue parfaite sur cette fameuse terrasse, et donc sur mon petit serveur également. Il savait que ma chambre se trouvait la. Il a levé les yeux vers moi, à plusieurs reprises.. Par moments j'avais l'impression de l'embêter, à toujours le mater, je m'étais même dit que je pourrais enfaite ne pas lui plaire et qu'il était juste gentil et délicat. Mais j'ai eu tout faux... Mon dieu à quel point j'ai eu tout faux. C'est la que tout à commencé, que la roue s'est mise a tourner, de plus en plus vite... Que tout s'est enchainé, au bord de ce balcon. Putain quelle nuit...

Quand tout le monde est parti, que la soirée s'est terminée et qu'ils ont rangé toutes les tables et chaises, il m'a souhaité une buenas noches comme il l'avait déjà fait auparavant. Et il est rentré à l'intérieur de bar. La je me suis dit que voila, j'ai bien fait de lui donner mon petit mot, grâce auquel j'ai pu le voir me sourire tout au long de la soirée et que je ne partirai pas avec cette impression de regret, ou d'inachevé. Quelques minutes après, à ma grande surprise il est ressorti dehors, et m'a demandé mon facebook. Je l'ai noté sur un petit papier et je lui ai lancé. (à la Roméo et Juliette tavu) Il est reparti. Puis il est revenu une seconde fois en me lachant un ruso ? effectivement mon nom de famille trahit assez facilement mes origines. J'ai dit oui, il a ri, il est rentré. Puis il est encore une fois revenu pour me faire comprendre qu'il allait me faire un message. Et la j'ai attendu. Attendu. Attenduuuuu... Et je recevais rien. A partir d'un moment je me suis dit qu'y a du avoir un bug et que voila tout tombe à l'eau. Jusqu'à ce que je reçoive son ajout. Et putain j'ai sauté de joie comme une pauvre gamine de cinq ans. Et ces sauts d'ailleurs se sont prolongés sur toute la (brève) conversation qui à suivi.
J'ai attendu qu'il me parle en premier. Il l'a fait. Juste un smiley. Hola ! ais je répondu. Il m'a demandé comment je vais. Je vais bien, je suis heureuse de te parler. Podria aver sido antes, me pareces una chica perfecta, de verdad j'ai sauté de joie. Une chica perfecta, mon dieu. Il me demande mon âge, ou je vis, tout ça, on papote. La Belgique c'est loin, et oui. Espero que nos veamos otraves.. Espero tambien, mais tellement. J'espère tellement le revoir l'année prochaine. Ma mère a beaucoup aimé l'hôtel, et la ville en elle même, et elle avait l'air partante pour y revenir l'été prochain. Je croise les doigts. Je lui ai demandé si il habitait Roses, il me dit que oui, près de l'hôtel. Et la, sans trop réfléchir je lui ai proposé d'aller faire un petit tour. Et il a accepté, 10 minutos en la puerta del hotel ? Si, si, si !!! Je suis sortie de mon lit, je me suis rhabillée, tout le monde dormait, je suis sortie en fouine, mes sandales en main, nerveuse, stressée, je suis sortie de l'hôtel et je faisais les cent pas devant l'entrée. Puis je l'ai vu arriver, dans sa petite voiture, me faisant un grand sourire et me disant de monter. On a décidé d'aller faire une petite promenade...
On a fait un petit aller retour, pas trop long, mais sympa. Aucun contact, nada. On se parlait juste, on rigolait. Il comprenait un peu le français mais on parlait en espagnol. Il m'a d'ailleurs complimenté sur mon langage et je dois avouer que je me suis moi même surprise haha. Une fois la balade terminée, on est remontés dans sa voiture. Il se dirigeait vers l'hôtel et en se rapprochant de l'entrée m'a demandé si je voulais rentrer. Non, bien sur que non... Il s'est donc garé un peu plus loin. Et on est resté dedans. On papotait un peu, c'était drôlé, il m'a fait écouter la musique qu'il aimait, il m'a raconté quelques petites anecdotes, et toujours aucun contact entre nous. Puis, j'ai fait le premier pas, je me suis permise d'attraper son bras pour le questionner sur son tatouage, je l'ai touché, caressé du bout des doigts. Un tatouage dédié à sa grand mère, c'est touchant.. Puis plus rien, on parle, on parle plus. Je lui dis que je ne suis pas fort bavarde, même en français, il rit. On parle encore et je fais de nouveau une folie. Je me mets a tenter de frôler son avant bras, du bout de mes doigts, jusqu'à ce que le frôlement devienne caresse et que sa main se dirige vers la mienne pour emprisonner mes doigts entre les siens. Je crois que mon coeur à eu un énorme raté. Je cois que j'ai failli mourir. Le tout avec son sourire à s'en mordre les doigts, et son tendre regard plongé dans le mien... Il devait être dans les environs de trois heures du matin, et les trois heures qui ont suivi font partie des moments les plus beaux, des moments les plus intenses de ma brève existence. La douceur de sa peau, de ses mains tendres et fortes à la fois, la douceur de ses caresses, de ses calins, j'en ai des papillons dans le ventre. Je n'ai pas résisté longtemps à l'envie de l'embrasser. On se regardait, on se souriait, je me suis avancée et j'ai posé mes lèvre sur les siennes en emprisonnant tendrement ses joues entre mes mains. C'était magique, c'était d'une douceur... Après quelques baisers, il m'a demandé si j'avais imaginé que tout se passerait de cette manière, et m'a lui même confié que pour sa part ce n'était pas le cas. Je n'étais même plus capable de parler...

Les milliers de baisers, de caresses, de frôlements, de soupirs, de sourires, de choses plus.. fortes aussi, mais très peu. Ce n'était pas pour ça qu'il était la, dans cette voiture avec moi. Non. L'envie était certes palpable, de son côté comme du mien. Il avait chaud, même très chaud, il respirait fort, il me voulait et je le voulais tout autant, et j'ai adoré sentir ses doigts se serrer autour de mon cou.. mais non. Il m'a même dit que j'aurai droit à plus l'année prochaine haha... Il était mort de fatigue mais il restait la. Il ne résistait pas à mes petites moues quand il me disait l'heure qu'il était. Il ne résistait pas non plus à mes larmes de crocodile, qui ont fait leur humble apparition à trois ou quatre reprises, à chaque fois que je me disais que c'était ma seule et dernière soirée avec lui, entre ses bras. A chaque fois qu'il me disais el ultimo pour me faire comprendre qu'il était peut être temps de rentrer. A chaque fois que je me suis mise à pleurer, il me serrait contre lui, il me serrait tellement fort contre lui... J'ai encore dans les oreilles son doux no llora, la tristesse et la douceur de son regard, son sourire, putain la manière dont il me regardait quand ces quelques larmes perlaient sur mes joues... Il les essuyait du bout des doigts, il me disait qu'il espère me revoir l'année prochaine, que l'on passera beaucoup plus de temps ensemble, et il me prenait à nouveau dans ses bras...
Je n'ai pas envie d'oublier tout ça, j'ai peur de voir tous ces souvenirs, tout ce ressenti s'effacer petit à petit de ma mémoire... Les doux baisers qu'il posait sur ma main quand celle ci était emprisonnée dans la sienne, les miens, pareils, son sourire de nouveau... Je revois tout en boucle, tout s'est si merveilleusement bien passé, on aurait dit un film, un beau film... On arrivait même pas à se détacher l'un de l'autre, la force de nos étreintes c'était quelque chose d'énorme. On savait tous les deux que ces étreintes pourraient être les dernières, qu'on pourrait ne plus jamais se revoir, et ça faisait tellement mal, et c'était tellement bon à la fois. Ce que j'ai pu ressentir à ce moment la est indescriptible. Ce que je ressens maintenant l'est d'avantage. A plusieurs reprises il m'a dit que j'aurais du lui parler plus tôt, que ça fait plus d'une semaine qu'on ne fait que se regarder. Il avait donc exactement les mêmes choses que moi en tête... Tout était entièrement partagé...

J'ai un vidé énorme dans le coeur. Je crois que jamais je me suis sentie aussi bien aux côtés de quelqu'un. J'ai sans doute déjà parlé de bonheur, d'amour véritable, de sentiments, de tout ce qui s'en suit. Mais que ce soit Passé, ou Tatoué, j'ai partagé et je partage encore quelque chose de fort aveux eux. Mais cette nuit, c'était tellement différent. Je me suis sentie tellement comblée, tellement à l'aise, tellement moi même. J'étais tellement bien la, à ses côtés, dans ses bras. Son sourire, ses yeux, son regard, ses petites taquineries, tout... J'vais me mettre à chialer... J'ai l'impression d'avoir passé bien plus d'une nuit avec lui. J'avais l'impression de le connaitre depuis plus longtemps que le temps d'une soirée, l'impression d'être habituée à lui, à sa présence, à ses mains dans les miennes, à ses lèvres contre les miennes, habituée à lui parler, à rire avec lui, et a aucun moment je n'ai ressenti de malaise, et même quand un petit blanc prenait place dans la conversation, il y avait sa place. C'était parfait. C'était magique. Indescriptible. Inoubliable. Mais putain ce que je me sens vide...

Vers 6h j'ai tout de même du le relâcher. Il fallait qu'il dorme. On se revoit au matin de toute façon, puisqu'il il travaille. Beaucoup de peine j'ai eu à sortir de sa voiture, mais il le fallait. On se voit demain, on ne s'embrasse pas mais on pourra se parler, et pas juste se regarder cette fois. puis buenas noches et un sourire... Je me sentais mourir à chacun de ses sourires, c'est fou. C'est totalement fou. Je suis remontée dans ma chambre, la tête et le coeur bourré d'émotions plus puissantes les unes que les autres, je me suis endormie le sourire sur les lèvres, ne pensant qu'au fait de le revoir dans quelques heures...

Au réveil, j'ai aidé ma mère a faire les valises, avant et après le déjeuner. Je suis ensuite allée rejoindre mes soeurs à la piscine, et je l'ai vu. Et il m'a vu. Et on s'est souri, je suis sur que tous les deux, on a vu les mêmes images défiler devant nos yeux, je suis sure qu'à ce moment la on a pensé pareil... Et je l'ai vu a plusieurs reprises perdu dans ses pensées.. Il m'a demandé a quelle heure je partais, et suite a ma réponse il m'a dit c'est la vie avec son petit accent espagnol, mon coeur s'est serré....
Il m'a dit qu'il finissait de travailler à 16h, et qu'on pourrait se voir, j'ai explosé de bonheur intérieurement. Dans deux heures je l'avais à nouveau pour moi. Et même si tout fut bien plus bref que ce que j'aurais voulu, ça m'a fait beaucoup de bien, et beaucoup de mal en même temps. Lorsqu'il a fini de travailler il m'a montré ses clés pour me faire comprendre qu'il partait. On est descendus vers les cuisines, il n'y avait personne, et il avait peur du fait que quelqu'un puisse nous voir, j'ai trouvé ça horriblement excitant aussi haha.. Il n'a pas le droit de se lier aux clientes de l'hôtel, j'imagine, du coup voila. Il m'a souhaité un buon viaje et ses lèvres sont venues se heurter aux miennes à deux reprises, pour la dernière fois... Et il est parti.. Je suis remontée le coeur lourd vers la piscine. Et j'étais ailleurs, jusqu'à ce que l'on démarre. On s'est parlés via facebook, c'était mignon à mourir. Il me répète sans cesse que je suis quelqu'un de merveilleux, que je suis une fille incroyable. Après quelques heures de route j'ai fini par lui dire qu'il me manquait déjà. Eres increiblee. I yo a ti. Quiero ver tu mirada.. et puis aussi Ayer por la noche me faltaba algo, i eras tu, tu mirada... J'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes sur le trajet. Je ne pensais à rien d'autre... Je lui ai demandé si il m'oubliera pas, No se puede saber... et il n'a pas pas tort. On ne peut le savoir.

J'espère juste garder ne serait ce qu'un léger contact avec lui, et lui annoncer dans de longs mois que je reviens sur Roses de l'été, et le revoir. Juste ça. Je l'espère tellement... Et lui aussi. Il a du me le répéter une bonne dizaine de fois.

Le mot coup de foudre me vient soudainement en tête.

Ninety-seven.

18 juillet 2013 à 15h01

Un appel, numéro étranger. Un deuxième appel, même numéro. Je cherche le code, je tombe sur l'Espagne. Un trosième appel, je décroche. Allo ? Come te vas ? Hésitante, je bafouille. No me conoce ? Oh putain OUI. Cette voix. Cette douceur. Ce petit accent que j'adore... Il me demande comment je vais, comment s'est passé le retour. Je ne parle pas énormément, je ne m'attendais pas à son appel, je bafouille, j'en perds les mots. Il raccroche, je pleure. A chaudes larmes. Un vrai bébé. Et je sais rien faire contre, ça coule tout seul... On se parle sur facebook, je le remercie... Qeria escuchar tu voz, Mencantaa. Il adore. Si seulement il savait a quel point moi j'adore... Et à quel point ça me manque déjà.
J'ai voulu lui téléphoner au soir, avant de dormir, pour lui souhaiter une bonne nuit. Mais je me suis dit que ça ferait beaucoup en un jour huhu. Du coup je lui ai écrit, je lui ai dit que mon père avait le même parfum et que ça me rappellait ses calins, ses baisers. Aroma 1 millon jajaj yo tambien me acuerdo de ti, espero que llegue el dia que nos veamos otravez... buenas noches, descansa. Besos Aahhh...

J'ai pas mal d'autres choses à raconter. Il y a d'abord le Lyonnais. Ce fameux Lyonnais avec lequel j'avais passé une longue soirée dans la capitale il y a maintenant un an. Il revient en Belgique pour trois jours, fin aout. Comme l'année passée il va retenter le tirage au sort. Et comme l'année passée... Je vais le revoir. On s'est remis à se parler il y a peu. Je l'avais juste snobbé pendant tout un moment, je sais même plus pourquoi, faudrait que je me relise. Et la tout reprend. On s'est appelés sur Skype quand j'étais encore en Espagne. Le premier appel depuis des mois entiers... Et je me suis rendue compte à quel point il m'avait manqué. On se connait depuis trois ans je crois, si pas plus, et tout est parti d'une bête conversation sur bazoocam. Tout avec lui m'est terriblement familier. On a été terriblement proches pendant tout un moment, et j'ai eu l'impression que tout est revenu, d'un coup, en un seul appel. Puis avant hier on s'est appelés aussi. C'était naturel, c'était drôle, c'était le nous d'avant. Du coup j'ai hâte. J'ai hâte de le revoir. Vraiment. J'y pense un petit peu tous les jours. Et je suis de plus en plus pressée jour après jour...

Il y a Tatoué aussi. Bien évidemment. On ne s'est quasiment pas parlés pendant que j'étais en Espagne parce qu'il était mal. Enfin chansonnette habituelle... Et maintenant que je suis revenue, il a le même comportement que celui qu'il avait après mon retour de Majorque. Il est adorable, il me parle dès qu'il le peut. C'est touchant, vraiment. Et même si je ne culpabilise plus comme ce pouvait être le cas la dernière fois, je sais pas quoi faire avec lui. Il me dit qu'il est actuellement chez sa mère, au Canada. Et qu'il revient d'ici deux ou trois semaines, vers la mi aout. Et que la c'est sur et certain, on se verra. Qu'on est enfin si près du but... Il ne veut pas que je parte. Il ne veut pas me laisser partir. Et du coup je n'y arrive pas non plus. On s'est appelés hier en journée, et... et je suis quelqu'un de très faible quand il s'agit de sentiments. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire de toutes mes dents en cam. Je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que ça m'a fait un bien fou de l'entendre. Il m'a dit qu'il m'aimait... Que je lui ai manqué. Qu'on doit rattraper le temps perdu, réparer les pots cassés. Qu'on va se parler, tout ça.. Comment le rejeter ? Comment lui dire non ? Je n'en suis pas capable... Mais la maintenant, cet été, je vais revoir beaucoup de monde, beaucoup de gars notamment, avec qui j'ai pu avoir telles ou telles histoires, qu'elles soient amicales ou plus, et ça me met mal par rapport à lui. D'un côté. D'un autre côté je sais même pas si lui de son côté est aussi chaste que ce qu'il me raconte.

Je voulais parler aussi du gars que Lamone avait chopé a Majorque. Il est juste... adorable. Il me parle sur facebook de temps en temps, on se parle en russe et ça me fait travailler mon orthographe haha. Il prend de mes nouvelles, on se raconte un peu notre petite vie. Et puis la, la dernière fois qu'on s'est parlés, c'était il y a quelques jours à peine d'ailleurs, on parlait du fait que les gens étaient très différents en Espagne, que l'atmosphère était beaucoup plus agréable que chez lui, ou même chez moi. Il me dit que l'Espagne reste son meilleur souvenir, à quoi je lui réponds que depuis Majorque il est le seul avec qui je garde un aussi bon contact, que ça me rappelle beaucoup de choses à chaque fois et que c'est fort dommage que l'on soit aussi loin. Ca lui fait plaisir, si je ne me rappelais pas, je ne t'écrirais pas c'est touchant... Puis il me dit qu'il sera en Allemagne a partir du 17 juillet, pour le sailing, qu'il s'invitera chez moi si je le lui permets. Je vois ça, whooo je m'y attendais pas haha. Et ça me ferait bien plaisir de le revoir d'ailleurs !

Ma petite vie reprend le même rythme qu'il a deux ans. Et j'aime beaucoup... Mais je culpabilise un poco. Et cette situation qui revient m'a d'ailleurs donné une idée de tatouage. Et celle ci définitive. Une libellule. Dans la symbolique occidentale, la libellule est associée à la légèreté, l'élégance, la fragilité, la complexité, la simplicité, la rapidité, la liberté, l'instabilité, la vivacité, la vie. Chez les amérindiens: renvoie à l'Illusion. Cet animal aide à briser la façade illusoire que nous prenons pour la réalité physique, à dissiper les illusions qui restreignent nos idées et nos actions. C'est moi. Mon portrait. Et j'y avais déjà pensé précédemment... Et puis j'ai trouvé un beau modèle aussi, et l'endroit qui va avec. Y a plus qu'à trouver l'argent. Rude.

Ninety-eight.

26 juillet 2013 à 18h19

Je tiens tout d'abord à préciser à un de mes lecteurs que je soupçonne incrusté sur mon journal, alors qu'il n'a strictement rien à y faire. Enfin je fais peut être erreur mais au pire ce message sera adressé dans le vent. J'aimerais que tu te dénonces, parce que mon humeur massacrante présente lors de nos dernières conversations ne disparaitra pas tant que je serai dans le doute. Et je ne compte de toute manière plus écrire à ton sujet étant donné que tout sera relativement faussé. Sur ce.

Sur ce... Je suis de très bonne humeur au jour d'aujourd'hui haha. Et j'ai pas mal de trucs à dire aussi. Ca me gave un peu de parler du sexe opposé sans arrêt mais je nage dedans à longueur de journée. Il est temps que cela cesse. De l'abus. J'abuse. Bien que je ne le fasse pas exprès. Mais étant donné les circonstances je me sens un peu coupable, si pas dégueulasse, vis à vis de certains d'entre eux.

Y a qu'avec Cristian que je parle sans ressentir un quelconque sentiment autre que le plaisir. On ne s'était pas parlés depuis quelques jours, depuis dimanche. Il m'avait dit qu'il a téléchargé Skype et qu'on pourra s'appeler. J'étais chez Laulau, du coup on a reporté ça au soir suivant. Je suis restée squatter chez elle le soir suivant, donc on a reporté de nouveau. Puis (je l'admets) j'ai zappé et je trouvais jamais de moment pour lui faire un message. Et comme il ne le faisait pas non plus je me suis dit...
Et aujourd'hui Ya tas olvidado de mi ? j'ai trouvé ça trop touchant. Il pense que je l'oublie... Je repense tous les jours à la soirée qu'on a passé ensemble, je pense à lui tout court. Du coup je lui ai dit que je n'étais jamais chez moi, et que j'ai eu pas mal de trucs a préparer pour l'univ. Ce qui est d'ailleurs totalement vrai ! Mon kot est payé, contrat renvoyé, j'ai envoyé ma candidature hier et j'ai juste deux documents à leur scanner pour que mon dossier soit complet. Je lui ai demandé comment il va, il va bien, il espère que ça ira pour moi, l'université. Yo tambien pienso en ti, espero qe ablemos por skype pronto. Je l'ai senti un peu froid du coup... J'ai craqué haha, j'avais l'impression qu'il m'en voulait de ne pas lui avoir parlé, mais j'ai tout de même réussi à le faire fondre. Niark. Je lui ai demandé si l'on pouvait s'appeler ce soir, ce soir il ne peut pas mais il me dira quoi demain. Tengo ganas de verte. Moi aussi j'ai envie de le voir. De le revoir... Donc demain, promis ! (sauf qu'après je me suis souvenue du fait que demain je vais sur la capitale avec ma mère, vdm. On verra.) Je lui ai dit qu'il me manquait, et que je souris comme une enfant quand on se parle. Et c'est trop vrai j'ai vraiment l'air débile a sautiller partout. Pauvre meuf que je suis. Désespérée au plus haut point ahahah. Uooohh i yo tambien ! Mencantas de verdad. Que pena que estes tan lejos. Oh quelle peine oui. Du coup je lui ai demandé si il serait avec moi si je n'étais pas aussi loin... Et... Si.. me gustaria. Et... ben je suis morte sur le champ.

Tatoué... toujours la même chanson. Enfin tout va bien, en somme, mais je sais pas. Je perds espoir. Ou... Je perds patience peut être ? Il est toujours chez sa mamoune. On s'est appelés hier et j'ai tiré la gueule un moment. Je mourais pas d'envie de lui parler à vrai dire. Mais ça m'a tout de même fait du bien... Parce que je peux pas le nier, ses messages à lui je saute de joie aussi. Et sa voix j'en parle même pas. Et son rire... rhaa. Je l'ai fait rire hier, beaucoup, j'aime trop. C'est totalement débile mais j'en raffole.
Il m'a expliqué avoir eu un accident, et par conséquent une fameuse blessure. Il était avant hier totalement jeté avec ses potes. Et en se jetant d'un rocher dans l'eau s'est pris une pierre ou je sais pas trop quoi qui trainait au fond de l'eau qui lui ai arraché la cuisse. En gros il a la cuisse écorchée et une partie de sa.. partie génitale aussi. J'aime pas ses histoires de défonce. J'aime vraiment pas...
Après il arrête pas de me dire qu'on se verra... Le dire, le sous entendre, tout ça. Et je m'impatiente. Mais je n'y crois pas totalement.
Ceci dit je pense faire un petit aller retour sur Paris, y a un concert qui me donne vraiment envie... Alt J. Je veux trop.

J'ai l'impression de tourner en rond sans arrêt. Et mon dieu ce que ça doit être chiant à lire. Je dis ça parce qu'il y a Passé aussi. C'est un surnom qui me saoule d'ailleurs. Faut que je trouve autre chose... On s'est reparlés avant hier. On se parle depuis. J'ai pas envie d'approfondir le sujet... Mais lui aussi me dit qu'on se verra. Que pour septembre il sera la. Qu'il veut réparer son erreur... Je ne peux pas me mentir, j'ai envie que ce soit le cas. J'ai envie qu'il soit la. Qu'il soit enfin la, en vrai. Qu'on se redécouvre, qu'on passe du temps ensemble... Peu importe à quoi ça mène.. Il est juste temps, il est vraiment temps.. Je n'arrête pas d'y penser, d'imaginer. Je me laisse couler de nouveau. Mais si cette fois encore il me laisse toucher le fond, je lui en voudrai à mourir. Et je le lui ai dit... Tu ne m'en voudras pas, parce que je serai la. J'attends avec impatience ...

Je pense créer un autre journal, une fois entrée à l'univ. Nouvel univers, nouvelles amitiés, nouvelles rencontres... Nouveau livre du coup. Et puis je ne veux pas être lue par Passé, ni par l'autre, je ne veux personne de mon monde ici.

Ninety-Nine.

4 août 2013 à 0h33

Même si ça me fait royalement chier, il faut que j'écrive. Depuis que j'ai l'impression d'être "épiée" j'ai perdu l'envie de venir ici quotidiennement raconter ma petite vie de merde. D'ailleurs je me demande pourquoi je le fais. Pourquoi j'y tiens autant, du moins. Ca va quand même faire quelques années que j'y ai pris gout, et je suis tout bonnement incapable d'en expliquer les raisons.

Je sais pas quoi dire en plus, c'est ça le pire. Je viens toujours avec un gros vide en tête et je finis par balancer tout ce qui me passe par cette même tête en l'espace d'une heure ou deux. Sans compter le fait que mon journal donne l'impression que ma vie ne tourne qu'autour d'une paire de mecs.

Du coup je vais commencer par autre chose. Genre l'univ. Je suis inscrite, c'est définitif. Inscrite et logée. J'ai pris rdv lundi pour fixer le prix de mon minerval. Et une fois payé je serai étudiante officielle à l'ulb. C'est juste énorme. Dans 44 jours ma nouvelle vie commence. J'ai du mal à y croire, enfaite. j'ai pris l'habitude d'avoir quelques examens de passage, du coup maintenant que j'ai réussi sans rien devoir repasser ça me fait tout bizarre de n'avoir rien a bosser. Je me sens limite mal à l'aise. C'est le monde à l'envers.
Je passe énormément de temps avec ma famille du coup, c'est cool. Parfois bien chiant mais cool haha.

Je passe pas mal de temps d'ailleurs avec la famille de mon parrain. Enfin son fils sa femme et ses enfants. Je le repoussais assez machinalement quand j'avais a faire a eux... Mais je me suis rendue compte petit à petit que ce sont des gens bien.
Mon parrain. L'appeler de cette manière me file la gerbe. Pourquoi lui ? C'est un trou du cul et je n'ai aucune gêne à le dire. Je le hais du plus profond de mon âme. Je sais même pas comment j'ai fait étant petite pour zapper ce qu'il s'était passé... Je l'adorais. Je passais mon temps sur ses épaules, dans ses bras, il était trop gentil trop marrant trop trop trop à mes yeux. Puis j'ai fini par grandir, par réaliser. J'ai fini par me souvenir de lui. De lui tel qu'il était cette fameuse nuit... Cette longue nuit dont je ne me rappelle que d'une seule chose. Et rien avant, rien après. Juste lui et ses mains dégueulasses. Une petite fille et un grand monsieur. Un petit corps et des gros doigts... Une petite fille qui fait semblant de dormir au lieu de gueuler un bon coup pour réveiller maman, pour qu'elle descende, pour qu'elle le voit, pour qu'elle le tue de ses propres mains. Une petite fille qui a préféré se taire. Une petite fille qui peut être ne comprenait pas... Peut être qu'il a juste voulu vérifier que la petite fille en était bien une. Je crois que c'est ma façon de me rassurer. Ma façon de me dire qu'un enculé pédophile de première classe ne fait pas partie de ma vie. Ma façon de me dire que c'est juste un débile inconscient de ses actes. Enfaite non je dis de la merde. Je sais parfaitement ce qu'il est. Et qui il est. Et je rêve du jour ou il ne sera plus. Je rêve de ce jour comme les gosses rêvent de leur Noël, de leur anniversaire. Et je n'aurai aucun remord, aucun regret. Je le hais. Il me dégoute. Juste en entendre parler me répugne au plus haut point. Le voir me dégoute... Je le revois, la devant moi, descendre les escaliers. S'asseoir sur ce canap en cuir alors que je dors dessus parce que mes parents ont préféré leur laisser ma chambre pour la nuit. Je ne vois plus, après... Après je ressens... Je ferme les yeux et tout me revient... C'est dégueulasse... Je suis cette petite fille stupide qui a préféré se taire. j'aurais préféré être celle qui le tabasse a bons coups de pied. Je suis cette petite fille qui garde ce lourd secret sur le coeur. Et il est ce grand monsieur. Il ne sait rien. Il ne s'en doute même pas. Je suis maintenant grande. Maintenant je me souviens. Et je crève parfois d'envie de le lui balancer dans la gueule. De le voir mourir de honte. De le voir mourir tout court. Un homme ne peut porter le nom Sheitan sans raisons. Un homme... Putain... Une sale ordure ouais. Ca me retourne les tripes...

Je n'ai plus envie d'écrire.

100.

8 août 2013 à 23h18

Il me manque. Mon tatoué me manque. Nos soirées Skype me manquent. Son chuchotement me manque, ses soupirs, son rire. Putain tout me manque. Et je chiale, voila. J'ai pas chialé une seule fois depuis le jour ou j'ai mis un terme à ce calvaire. Maintenant je chiale. Je craque. Dès que le soleil se couche, je me sens de plus en plus mal. Ma bonne humeur s'estompe. Quelque chose manque. Je le vois connecté à chaque fois... Et pour le peu de paroles que l'on s'échange, ça passe de l'indifférence à la douceur. Je pense à lui sans arrêt. Il me manque. Pourquoi c'est toujours aussi difficile ? Pourquoi un connard pareil ne pourrait pas vivre quelque part dans les parages et me pourrir la vie en direct, plutôt que derrière un écran ? Je viens de tomber sur un clip d'un groupe russe que j'adore... Et ça m'a fait penser à lui. Ca m'a fait penser à ce que l'on aurait pu être. Putain ce que ça fait mal... Les larmes perlent d'elles mêmes sur mes joues.
Hier il m'a parlé. Avant hier aussi, mais c'était froid, et moche. Hier je lui manquais. Hier il me voulait contre lui. Que je vienne contre lui et qu'on ne bouge plus... Trop de choses me font penser à lui. Beaucoup de trop. Mes propres réactions, expressions, mes propres pensées me font revenir à lui. Je m'en suis imprégnée. Il me manque putain. Ses râleries me manquent. Sa jalousie me manque. Tout ce dont j'avais horreur me manque. Ses doigts de fée sur sa guitare me manquent aussi... Même si je n'arrive plus à écouter ses enregistrements. Je les zappe dès que mon téléphone arrive dessus.... Malgré tout ça, je ne reviens pas vers lui. Lui le fait, que ce soit pour mal me parler, ou me dire que je lui manque, il le fait lui... Et au fond, ça me fait du bien. Ca me fait du bien de savoir qu'il ne reste pas indifférent face au fait de me voir connectée, la, parmi ses dizaines de contacts. Et qu'il ressent l'envie de cliquer, de taper, d'envoyer. De me parler.

J'ai envie de changer. De tout changer de moi même, de ma vie, mes habitudes. J'ai toujours cette envie de me barrer. Putain je donnerais n'importe quoi pour pouvoir changer de pays, virer ma carte sim, mon facebook, et envoyer tout le monde a la merde. Me barrer et me reconstruire à ma façon. Cette vague d'indépendance à l'univ va me faire énormément de bien. Il est temps que l'oiseau quitte son nid. L'oiseau n'en peut plus. Ses ailes sont trop larges pour y rester.
Je vais changer la couleur de mes cheveux, ce dégradé me donne vraiment envie et même si ma mère est contre je m'en brle. Je suis jeune, je veux essayer, je veux changer. Au pire ça repoussera. raf.
Je me suis enfin fixée sur mon tatouage. A un tel point que je le sens déjà "vivre" sur moi. Je le sens déjà la, sur ma cuisse. Everybody lies. C'est moi. C'est ma vie. C'est la vie. Je crois que c'est la première chose que je ferai. Me faire tatouer.
J'ai enfin fait ma soupe au choux. Demain je m'y prends sérieusement. Je crève de mal aux abdos mais c'est un mal pour un bien. Demain matin je sors courir. J'essayerai d'y aller au soir aussi. Je veux me débarasser de tout ce qui me dérange et me créer une moi que j'aime.
Pour le septum par contre, j'hésite de plus en plus. Il me donne vraiment envie mais j'ai peur de me rater. Dans le sens ou il ne m'irait absolument pas. Je le ferai peut être, mais en dernier.

Je sais que tu me lis. Mais je n'arrive pas à écrire sur toi, sur "nous" ... Tu vois c'est le soir, et je suis ailleurs. La journée je me sens en Espagne, auprès de toi. Le soir je plane au dessus du Canada, de Paris... Je n'y atterris pas, je ne fais qu'observer, je reste dans mon coin et je n'apparais pas. Mais ça ne m'empêche pas de ressentir.. ça ne m'empêche pas d'avoir mal. Et les mots ne viennent pas.

100-one.

13 octobre 2013 à 2h00

Je n'ai pas envie de supprimer ce journal. Je n'ai pas envie de l'abandonner non plus. Et après avoir supprimé les quatre écrits précédents cette nouvelle centaine sera considérée comme nouveau départ. J'en ai crée un nouveau tout à l'heure, dans lequel j'ai déblatéré un blabla horrible sur ma "nouvelle vision des choses" mais en réalité il n'en est rien. Je suis et je serai toujours une meuf beaucoup trop sentimentale, dotée d'une imagination quelque peu trop... imaginative et un coeur grand comme le monde. Je serai toujours cette meuf qui s'attache beaucoup trop vite et qui galère pour tout garder en elle. Mais ma vie à beaucoup changé, et je vais devoir suivre. Je vais devoir suivre, survivre, et seule. Je n'ai aucun contact avec personne, même Laulau me laisse dans ma merde, parce qu'elle a eu "besoin de prendre du recul", mon cul oui. Éclate toi avec tes nouveaux potes j'en ai plus rien à foutre. Je dois admettre que cette situation me désole beaucoup, parce qu'autant on était les pires ennemies de l'univers toute l'année précédente, autant on s'est beaucoup, beaucoup rapprochée cet été. Et la plus rien, et même si je tente de prendre de ses nouvelles, obtenir une réponse de sa part devient presque miraculeux. Alors je laisse tomber, j'ai tout laissé tomber. En arrivant à l'univ j'ai tout laissé tomber, j'ai tout repris à zéro, et ce n'est pas plus mal.
Cette nouvelle vie j'en avais peur, j'avais peur de ne pas m'adapter, de ne connaitre personne, c'est mon côté superficiel. J'ai besoin de connaitre des gens, d'être entourée, j'aime être la pote de tout le monde, c'est même gravement superficiel mais ces deux dernières années y ont fortement contribué. Je ne supporte plus la solitude. Je ne supporte plus d'être seule dans mon coin à regarder timidement les gens et me dire que j'aurais aimé faire partie de la troupe. Je veux qu'on me remarque et j'y suis parvenue. J'ai abandonné mon baptême après trois actis mais celles ci m'ont permis de connaitre du monde, et ce monde m'a permis de connaitre d'autres gens encore, et putain ce que je me sens bien. Je me sens bien quand en me mettant en route vers le td, seule, je peux me dire avec certitude que je ne passerai pas ma soirée seule, que je peux tomber sur n'importe lequel de mes potes et passer ma soirée avec, tout en sachant que jamais je ne passe une soirée entière avec une seule et unique personne. Je finis toujours par me perdre et tomber sur quelqu'un d'autre. Et ça c'est génial.
"Grâce" à tout ça je suis tombée sur Max. Max est encore quelqu'un de très flou dans mon esprit. Et j'essaye tant bien que mal de le virer de ma tête. Il ne doit pas s'y encrer, il ne peut pas, et au fond je ne le veux même pas. Mais je me connais, et comme je l'ai dit plus haut, la meuf beaucoup trop sentimentale que je suis lutte actuellement avec beaucoup de difficultés contre l'horrible début d'attachement qui me poursuit depuis deux semaines. Depuis le mardi 1 octobre en réalité. Ce mardi soir, ou plutôt mercredi matin, ou je l'ai entrainé en after td et que j'ai fini dans son appart, ou plus précisément dans son lit. Ahlala mauvaise fille que je suis. Mais du coup je me pose trois milliards de questions, puisqu'après mardi, vint jeudi, suivi du mardi suivant, ainsi que du jeudi qui vient de passer. Quatre fois que je finis par passer ma nuit avec lui. Dont la dernière fois, relativement louche. Louche parce qu'il ne s'est absolument rien passé. Il n'a même pas bronché, il ne m'a même pas dit viens, pour que je vienne contre lui, comme c'était le cas les trois nuits précédentes. Il est venu se blottir contre moi, un moment ou je m'étais tournée dos à lui, mais... rien d'autre. Tout ça ne semble en rien bizarre pour un mec qui dort depuis peu avec une meuf qu'il connait à peine mais si je mets cette nuit en comparaison avec les nuits précédentes, la loucherie de la chose est flagrante. Mais genre vraiment flagrante parce que d'ordinaire, dès que je me glisse sous sa couette et il me dit de venir contre lui, passe son bras autour de moi et se met à me faire des caresses dans le bas du dos, juste parce que ça l'amuse, juste parce que je deviens gravement fébrile et qu'il me contrôle en deux temps trois mouvements. Et je sais qu'il adore ça, il me l'avait lui même dit. Vraiment flagrante parce qu'il ne m'a quasiment pas regardé, parce merde il n'a vraiment rien tenté. Je le vois mardi soir de nouveau, et je sais pas si la loucherie va se prolonger mais je peux pas nier que j'espère vraiment que ce ne sera pas le cas.
J'ai envie de raconter ma rencontre avec Max, j'ai envie de raconter tout le reste, un journal ça sert à ça au final. Mais plus je vais écrire, plus ce sera clair dans ma tête, et plus ce sera clair, moins bien ce sera. Une fois que tout se sera éclairci je me rendrai compte de l'ampleur que les choses auront pris de mon côté et je pourrai plus rien faire pour empêcher mon coeur de battre a du mille à l'heure une fois qu'il sera la. Mais bref, j'en ai quand même envie.

Max.
On s'est mis à vraiment se parler ce fameux premier octobre, à la fin du td. On s'était déjà échangés quelques mots, le jour d'une acti ou j'avais vu sur sa tête les petites oreilles de chat que j'avais perdues lors de l'acti précédente. Jamais je n'aurais imaginé lui reparler, je m'étais même dit qu'il était vachement beau gosse et que je ne fais pas partie de son monde. Comme quoi... haha.
La nuit du mardi, vers 3h du matin, je l'ai vu à la sortie du td. Je sais plus trop comment je l'ai abordé mais je lui ai demandé si il allait en after. Il était hésitant, j'ai été convaincante, il a suivi. On s'est promenés, on a parlé, on a rigolé, il m'a fait faire un tour en caddie, cette nuit était énorme. On est passés par mon kot, il ne s'est rien passé, on a papoté et on est repartis. En chemin il m'a dit qu'il rentrait et qu'il ne bougeait plus, je lui ai dit que je le suis. Donc je me suis retrouvée au pas de sa porte. Je peux pas nier que j'avais imaginé des choses pas très catholiques au pas de ma porte à moi. Mais bizarrement arrivés chez lui je n'y pensais plus. D'autant plus qu'il s'est affalé sur son lit et qu'il avait plus l'air motivé à dormir qu'autre chose. On s'est couchés tous les deux, et c'est la que pour la première fois il m'a dit de venir contre lui et que ses doigts sont partis à la découverte de ma peau. C'est aussi la qu'il a découvert un point horriblement sensible de mon anatomie et qu'il ne l'a plus jamais laché depuis. Le bas de mon dos. C'est un truc de fou. Et je sais pas si c'est uniquement avec lui ou si c'est général mais vraiment ça me rend dingue. Après avoir remarqué que mon corps réagissait relativement fort à ses caresses tout est parti. Et, j'ai découvert un truc, je me croyais pas fort sensible aux déhanchés de la gente masculine, mais la j'ai eu la confirmation du contraire. Surtout la nuit suivante, oh bordel je le repoussais tellement mon ressenti était énorme. Le pauvre a pensé qu'il m'a fait mal. Du coup je lui ai dit que non mais que c'était juste la première fois que je ressentais autant de choses. Je pense que son égo est monté d'un petit million d'étages à ce moment la haha. En réalité ça me fait un peu peur tout ça, parce que lui ne connait pas mon petit secret. Et si mon petit secret est réel, j'ai peur que tout parte en couille, et j'ai surtout peur pour... ses draps. Mais bref. Passons.
La connexion entre lui et moi est absolue. Autant dans la relation verbale que dans la relation physique qu'on entretient lui et moi. On se titille sans arrêt, on se remballe l'un l'autre et on finit toujours par en rire. Une de mes potes, qui nous voit tout le temps ensemble au td mais qui ignore tout des ardentes nuits que j'ai pu passer avec lui me répète tout le temps qu'on est trop mignons ensemble et qu'elle est persuadée qu'on finira bientôt ensemble. J'en doute fortement. D'abord parce que je suis presque sure du fait qu'une relation "sérieuse" ne le tente absolument pas, étant donné ses récits sur les pauvre fille qui m'a précédée et s'est faite rembarrer pour les sentiments qu'elle s'est mise a éprouver pour lui. Ensuite parce qu'il me parle tout le temps de son ex et qu'en plus de ça ils sont meilleurs amis. (Ceci dit, il m'a quand même dit que son ex me trouvait... bonne. WTF.) Et puis parce que tout simplement je le sais. J'en ai discuté avec mon coloc hier soir, et il m'a conseillé de lui parler et tout mettre au clair avant que l'un de nous ne se mange le mur, que se soit pour des sentiments non partagés, ou pour une mauvaise compréhension de la relation qu'on entretient. Enfin je pense que dans le tous les cas le mur je me le mange moi. Du coup je veux même pas qu'on en parle. J'ai eu une sorte d'illumination ce matin, je ne veux pas vraiment que les choses évoluent. Si jamais elles se mettent à évoluer d'elles mêmes et que quelque chose se passe, je ne refuserai pas l'approche, mais si comme maintenant on ne se parle et ne se voit qu'après quelques verres, une soirée et une nuit dans son lit, c'est parfait.

Putain ça me fait du bien d'écrire. Je pensais avoir perdu cette habitude, cette envie de taper sur mon clavier pour me vider l'esprit, mais non, je suis la, tout est la et ça me fait beaucoup de bien. Parfois un nouveau livre est difficile à entamer, il est parfois vraiment difficile de supprimer le passé, de recommencer à blanc, alors on se contente de tourner une page, sans déchirer le reste, sans le virer définitivement. Une nouvelle page vient juste recouvrir les précédentes, juste taire les chuchotements du passé et créer un nouveau brouhaha. Mes chuchotements à moi sont encore la, encore tout près, je les entends encore...

100-two.

13 octobre 2013 à 16h36

C'est une douleur qui ne s'apaise pas, un poids sur le coeur qui ne passe pas. Ce doit être la troisième fois que j'écris à son sujet et ça me fait toujours tellement mal. Je le maudis tellement, il me dégoute tellement, j'en pleure à chaque fois. A chaque fois que cette nuit me revient à l'esprit. A chaque fois que je revois cette frêle petite fille qui dort paisiblement dans le canap, et cette ombre qui descend une à une les marches de l'escalier. Qui se rapproche, qui ose s'asseoir à côté et troubler le sommeil de la petite. Et quand je revois cette petite, qui ne bouge pas, mais qui pourtant ne dort pas. Cette petite qui n'a pas osé crier, appeler sa maman, qui n'a pas osé se débattre et faire fuir ce monstre, cette ordure. Cette ordure qui s'est permise de promener ses mains dégueulasses sur le corps de cette petite, de s'aventurer la ou il n'en avait absolument pas le droit, laissant à cette petite une blessure inguérissable, un souvenir amer qui lui revient encore à l'esprit 13 longues années plus tard, qui provoque en elle une sensation de faiblesse, de détresse... Je me sens faible quand j'y repense, quand tout me revient et que ma tête se remplit d'images, de souvenirs, je me sens faible et fragile, je me sens petite. Aussi petite que cette nuit la.

Et ce qui me dégoute encore plus, c'est qu'il ne le sait même pas. Il ne sait pas que je m'en souviens. Il ne sait pas que toutes ces images, ces... sensations, sont encrées dans ma tête. Il pense être tiré d'affaire, il pense que tout est passé comme ça, inaperçu. Mais non... Non.

100-three.

17 octobre 2013 à 1h27

En vrai mon envie d'écrire s'est vraiment un peu évaporée. Je passe souvent sur ji mais une fois que j'ouvre ce cadre blanc j'ai juste envie de fermer la page. J'ai un sentiment assez partagé dans le coeur, dans le sens ou je me sens horriblement bien et affreusement mal en même temps. Quand je parlais du brouhaha qui couvre les chuchotements du passé, mon brouhaha à moi ne couvre absolument rien. Le chapitre Tatoué continue et je me sens encore plus conne qu'avant. Ceci dit, je persiste à foncer dans le mur. La seule différence c'est qu'au lieu de passer mes nerfs pleurs et autres sentiments plus pitoyables les uns que les autres sur mon clavier, je les fais passer avec un briquet et un paquet de clopes.
On s'était un peu perdus de vue, pour des conneries pas très très différentes d'avant. Puis on s'était reparlés, enfin j'ai pas trop envie de m'attarder la dessus parce que ça me parait vraiment con enfaite. Quand Max a fait son apparition j'ai un peu zappé Tatoué. Et y a un truc que je comprends pas. A chaque fois que je remonte la pente et que je trouve enfin de quoi me "changes les idées" faut qu'il revienne. A croire qu'il est voyant et qu'il voit chacun de mes faits et gestes dans une putain de boule de cristal. Je l'ai donc zappé une bonne semaine, je lui parlais absolument pas, malgré les messages dépressifs et désespérés que je pouvais recevoir de sa part. Jusqu'à ce lundi. Ce fameux lundi ou je reçois un message me disant que, juste pour information, monsieur Tatoué est sur Bruxelles, qu'il y a emménagé. J'étais clouée. Vraiment ça m'a tué. J'ai souri comme une grosse mongole tout le long de la journée parce que je me suis dit qu'on se verra enfin. Mais comme rien ne se passe jamais comme je le souhaite... non. Monsieur veut attendre pour être sur de mes sentiments et de ma sincérité envers lui. Putain sérieux ? Les discours de gonzesse qu'il me balance, mais c'est un truc de fou. Il veut que je sois plus présente pour lui et que je lui montre que j'y tiens autant que lui. Du coup hier soir j'ai passé toute ma fin de soirée et début de nuit à Skyper avec lui, ce qui est en soit vraiment ridicule étant donné qu'il habite à même pas 10min de mon kot en voiture. (en toute logique) Et ce soir pareil je suis pas sortie alors que le trois quart de mes potes sont aux 24h, en me disant que ça lui fera plaisir, et que comme il m'avait dit qu'il n'irait pas non plus on pourra se parler et je pourrai marquer des points. Mais encore une fois, non. Il est pas la. Il a juste arrêté de me répondre et je sais pas ou il est ni ce qu'il fait mais ça me sort du cul.
Toute cette connerie me rend vraiment parano parce que je commence à me poser des questions. Et j'ai de plus en plus l'impression qu'il n'est pas à Bruxelles en réalité et qu'il essaye juste de me retenir pour que je le lache pas. Mais je persiste quand même à y croire. Naïve.
Puis y a Max aussi. Putain. Je l'ai vu hier avant l'acti, et j'étais sur de le voir d'ailleurs. Et j'ai fait exprès de m'y rendre d'ailleurs, haha. Et merde ça me fait vraiment, mais genre vraiment mal au coeur de me dire que je vais devoir mettre un terme à tout ça, que je dormirai plus chez lui, que plus rien. Et même si de son côté, et j'en suis persuadée, cette "relation" est limitée au cul, faut avouer qu'on s'entend quand même beaucoup trop bien. Et j'aime beaucoup trop ça pour que tout ça prenne fin, déjà... On se taquine, on se marre, je me sens bien, et qu'est ce que je le trouve beau, oh bordel. J'étais à moins d'un mettre de lui, j'étais en ébullition. Je bouillonnais de l'intérieur mais c'est un truc de fou. Il me fait toujours écouter ça petite chanson toute pourrie et son expression de gosse de quatre ans quand elle arrive au refrain, j'en meurs de rire à chaque fois. Il aura beau me la faire écouter un million de fois, j'en rirai toujours autant. Ce qui est drôle avec lui c'est que directement j'ai su le cerner. Du coup je sais quoi dire, quand le dire et comment interpréter ses dires à lui. C'est juste énorme.
Demain c'est la dernière acti, donc demain je le reverrai. Et je réfléchis déjà à ce que je vais mettre pour qu'il se dise genre whoa en me croisant sur les pelouses. C'est pire que con mais j'ai envie de lui plaire... Et ce qui me fait vraiment mal au coeur, c'est que demain je sors, étant donné que c'est le dernier td des bleus, et que cette fois ci, coute que coute je vais devoir rentrer chez moi. Et non plus chez lui. Je pourrai plus dormir contre lui. Je pourrai plus le sentir. Je pourrai pas passer une putain de nuit avec lui, alors qu'au fond c'est tout ce que j'attends. A chaque fois que je passe devant son appart, un sourire vraiment débile se dessine sur mes lèvres. C'est ridicule. Meuf, t'es vraiment ridicule.

100-four.

20 octobre 2013 à 19h51

J'ai attendu tout le week end pour pouvoir venir taper un petit pavé de plus. J'aurais d'ailleurs préféré ne pas rentrer chez mes parents. Dispute sur dispute, je suis pas rentrée depuis trois semaines et tout ce qu'ils ont trouvé à faire c'est se bouffer la gueule, se faire la gueule, et forcément faut toujours que ça me retombe dessus.

J'ai fini dans le lit, et les bras de Max jeudi. Et regardez moi ça qu'elle se met à sourire. Je l'ai bel et bien vu avant l'acti. Je m'étais faite toute belle, toute bien habillée, maquillée et tout le tralala. Et ce fut un succès. Il m'a complimenté à plusieurs reprises, je me suis sentie grosse winner, mission accomplie haha. Il m'a taquiné à plusieurs reprises, en me disant qu'il va encore devoir se taper ma présence au td, que je suis toujours la à le coller, j'ai ri, il est parti. Après une dizaine de minutes, il est revenu lui même vers moi. Tu vois, c'est toi qui me colles. il a fait genre de repartir, mais il a quand fini par revenir vers moi, double winner.
Cette soirée et nui que j'ai passé avec Max m'a quelque peu troublé. Je me pose encore plus de questions que quelques jours plus tôt. Après avoir poireauté plus de 5h au td, en attendant que les bleus, et Max, arrivent, j'ai fini par les voir. Il est directement venu vers moi, on s'est posés à l'entrée de la salle et on parlait. Il m'a dit qu'il comprenait pas comment je pouvais bien l'aimer alors qu'il était si méchant avec moi. Mais en soi il est pas méchant, c'est toujours sur le ton de l'ironie et je le vois bien. Il m'a dit qu'il avait une énorme carapace, qu'il se protège des gens, qu'il est méfiant. Tout le monde le pense ultra sur de lui, or qu'en réalité ce n'est pas forcément le cas. Il m'a dit que si j'arrivais à la percer, cette carapace... Il n'a pas achevé sa phrase et a fini par me dire que je n'y parviendrai pas. C'est très mal me connaitre haha. J'ai flatté son égo en lui disant que je l'avais trouvé beau gosse en le voyant à l'acti pour la première fois. Il était tout content et très surpris, j'ai trouvé ça horriblement mignon. Il me l'a répété à plusieurs reprises, genre t'as vraiment pensé ça ? putain je suis trop content ça me fait trop plaisir... Et c'est la, qu'effectivement j'ai remarqué que malgré ses airs de rien à branler, rien ne m'atteint, il y a quelqu'un de sensible, de petit. Quelqu'un qui je pense à beaucoup souffert précédemment, qui à beaucoup souffert des autres. Il était gros, avant, et j'ai du mal à l'imaginer d'ailleurs. Mais je pense que ça lui a laissé une trace indélébile sur le coeur. Je pense qu'il cherche à se prouver à lui même qu'il n'est pas ce que les autres pouvaient penser de lui. Il prend beaucoup soin de son image et autant au début je pouvais trouver ça quelque peu superficiel, autant maintenant je commence à comprendre ce qu'il y a en dessous.
On comptait rester en after, mais on se faisait royalement chier, du coup il m'a dit avoir envie de rentrer, j'ai suivi l'idée. Tu dors chez moi alors ? Putain comment refuser... Biensur que OUI. Sur le chemin du retour, on discutait de son père, d'autres choses aussi mais je m'en souviens pas trop. Jusqu'au moment ou on arrive sur un sujet qui a l'air affreusement difficile pour lui, sa maman. Tu veux que je te parle de ma mère ? Ca va créer un gros froid entre nous... En fin de compte il n'en a pas parlé. Non pas encore maintenant, je t'en parlerai quand j'en aurai envie. Et l'expression sur son visage quand on est arrivés à ce sujet la, c'était limite douloureux à voir. C'est quelque chose qui lui pèse énormément et ça se voit. Et je n'ai pas compris pourquoi le gros froid... Du coup pour jouer confidence pour confidence, j'ai failli lui parler de.. de mon parrain. Mais j'ai fait marche arrière aussi. Je lui ai dit que j'avais moi aussi quelque chose de très lourd sur le coeur. Que je hais une personne en particulier, que je ne souhaite rien d'autre que sa mort, parce que cette personne m'a fait mal, et qu'elle ne sait même pas que je le sais. Et la, il a laché un truc, tu t'es fait violer quand t'avais 5 ans ou quoi ? J'étais sur le cul. Et j'ai esquivé l'affaire. On a arrêté de parler de tout ça.
Une fois arrivés à son appart, on a mangé un bout et on s'est glissés dans son lit. Toujours sont petit viens... suivi de son bras autour de moi, de ses caresses... J'aime beaucoup trop ça... On s'est réveillés vers 9.30, on avait cours à 10h tous les deux, je lui ai dit on reste au lit, il a râlé mais on s'est rendormis. On s'est réveillés vers 11.30 à nouveau, on s'est habillés et on est partis rejoindre les bleus.
La aussi, je me suis retrouvée sur le cul. On a rejoint une bande de potes, et la meuf qu'il devait rejoindre pour le petit dej lui a dit comme quoi il s'est levé tard. Et la. Putain la. Il lache ouais mais c'est de sa faute la, elle voulait pas qu'on se lève, genre nooon reste au lit on reste dormir on va pas en cours et tout ! Le tout en me visant. Du coup, elle sait que je dors avec lui. Du coup ils le savant tous. Du coup... soit c'est sorti tout seul et il ne s'en est pas rendu compte, soit il ne tient plus à le cacher. J'ai tourné et retourné ça dans ma tête tout le week end, ça ne m'a pas laché.
Il y a quelque chose entre lui et moi. Un contact, un truc, c'est inexplicable. Ce n'est peut être pas sentimental, mais c'est la. Et j'adore ça.

Pour ce qui est de Tatoué, j'ai décidé de jouer le rôle de la petite fille parfaite toute cette semaine. Je ferai tout pour qu'il se pointe. Et si malgré tout ça il ne se pointe pas, j'abandonne. Mais quand je vois Tu es à moi. Pour toujours. Je m'en fous tu vois a un moment tu ne voulais plus trop de moi... Tu n'imagines même pas a quel point ça m'a fait souffrir, c'est la première fois que je cours après quelqu'un. C'est toi. Tu es la seule... je n'arrive pas à ne pas y croire.

CARPE DIEM. Je me prends plus la tête. Ce qui doit arriver arrivera.

100-five.

22 octobre 2013 à 18h15

J'arrête toute réflexion sentimentale au sujet de Max.
Je suis sortie au td hier soir, or que ce n'était absolument pas dans mes plans. J'étais au bar tranquille avec mes potes, et je reçois un message de sa part, me demandant si je sors. Après moultes hésitations j'ai cédé. C'est la qu'un autre de mes potes est venu me dire qu'on fait une after chez Max histoire de se mettre dans l'ambiance. Notre monde est bien petit haha. Du coup je suis allée chez lui, on était plusieurs, c'était sympa, et j'étais déjà hs avant même qu'on ne parte pour la Jefke. Il 'ma lancé des petits regards, des petites piques tout le long de cette pré, à chaque fois qu'un sujet en lien avec lui et moi survenait. J'adore ça. J'adore jouer la meuf je m'enfoutiste avec lui, il ne peut pas me cerner et ce n'est pas plus mal. Ils se faisaient des pornostics, sur qui allait se faire qui au post baptême. Leurs pornostics m'ont pincé le coeur parce que je sais qu'il va s'en faire, des meufs, à cette soirée. Une soirée ou je pourrai même pas être la. Mais bon, tant pis. Plus de blabla sentimental, c'est mort. Notre conversation d'hier m'a vachement ouvert les yeux.
On était posés sur la baleine devant la Jefke et on discutait. Il m'a demandé ce qu'il a de si attirant, je suis incapable de lui répondre. On a parlé des bleuettes qu'il pourrait éventuellement se faire au post, et malheureusement pour ce pauvre petit jeune homme, y a pas foule. D'autant plus que l'image que les filles ont de lui n'est pas des plus rassurantes dans le sens ou beaucoup le voient comme un dragueur et fouteur de gueule professionnel. Et tant mieux j'ai envie de dire. Il m'a parlé de son manque d'assurance de nouveau, et il a fini par me parler de sa maman. Sa maman est décédée d'un cancer, devant ses yeux. J'étais complètement saoule et rien n'est sorti... Au fond je m'en doutais, quand il m'en avait parlé pour la première fois cette idée m'a déjà traversé l'esprit.
Il m'a dit qu'il ne trouvait pas malsain le fait de coucher avec une fille avec la quelle il s'entend bien, avec laquelle il trippe bien, et au fond je suis du même avis mais j'ai l'impression que jouer la meuf indifférente deviendra relativement difficile avec le temps. Je dois juste plus penser à tout ça et arrêter de me faire des films.
On comptais rester en after de nouveau, mais encore une fois on est partis beaucoup trop tôt. Il m'avait taquiné toute la soirée sur le fait que je ne rentrerai pas dormir chez lui, pas encore une fois. Et je suis quand même rentrée chez lui, gros poulet.
Ce fut une longue nuit. Mais genre vraiment longue. Une bonne heure et demie de déhanchés torrides et caresses en tous genres, il était exténue haha. Je suis inépuisable. Max est une bête, une putain de bête. Il me fait ressentir des trucs de malade à chaque fois que nos corps se retrouvent emboités l'un dans l'autre... J'ai jamais ressenti autant de plaisir avec un mec. Je me sens parfaitement à l'aise avec lui et plus on se découvre, plus j'aime ça. Il arrive à faire et dire des choses que j'adore sans même que je ne lui en parle. Il arrive à atteindre tous mes points sensibles avec une habilité de fou... Et quand lui réagit à mes talents à moi, oh bordel je me sens tellement en puissance. Juste pour ça je pense que je vais oublier un peu tout le côté sentimental gnagnan qui me perturbe tant depuis deux semaines et me contenter de profiter.
Le réveil fut également assez plaisant. Son coloc était la mais j'ai pas su me mettre en mode silencieux tellement... rrrr.

Je suis explosée, j'étais quand même vachement loin hier soir. Et le pire c'est que ce soir j'y retourne. Je pensais Tatoué me ferait la gueule étant donné que je ne l'ai pas prévenu ni rien. Mais enfaite, je n'ai absolument aucune nouvelle. Il ne s'est même pas rendu compte de mon absence, étant donné qu'il est lui même absent. Et j'ai envie de dire... tant pis. Je l'ai trop laissé me marcher sur les pieds. Et comme je l'ai dit à Max quand il m'a dit qu'il savait très bien comment tout ça allait se terminer et que je finirai par tomber amoureuse de lui, je n'ai plus de coeur (bien que ce soit totalement faux) et ça ne risque pas d'arriver. Je veux jouer la carte de l'indifférence totale. Je veux que lui commence à se poser des questions et qu'il tente de me cerner sans pour autant me laisser cerner. Je veux le troubler, le perturber, le rendre ouuuuuuuufff.

Ah oui, et une dernière chose, j'ai mal au q. Comprendra qui comprendra. Amen.

100-six.

5 novembre 2013 à 23h15

Je me suis rendue compte tout à l'heure, à quel point je suis une meuf totalement blasée de la vie. Je me fous de tout et rien ne m'importe. Je n'accorde plus d'importance aux gens, à ce qu'on me dit, à ce qu'on pense. Je me fous de savoir qu'on m'aime ou qu'on m'aime pas. Je me fous d'avoir des amis, j'ai mes potes, j'ai beaucoup de potes et je veux rien de plus. Je m'en fous d'avoir une meilleure amie, enfin de ne plus en avoir plutôt. Je m'en fous de fumer, de boire, de trop sortir. Tout me blase. Enfin non, plus rien ne me touche, plutôt. Et plus les jours passent, plus je le remarque. Je m'en fous de demain, d'après demain, de dans un mois ou dans un an, je veux pas savoir ce qui m'attend. Si je dois mourir demain, je mourrai demain. Je vis aujourd'hui et je ne pense pas à demain. Cette philosophie est née dans ma tête avec mon arrivée à l'université, et elle me colle parfaitement à la peau. J'veux juste passer du bon temps, cumuler les souvenirs, et j'en ai rien a f du reste.

Je passe du très très bon temps avec Max d'ailleurs. J'ai passé l'entièreté de mon week end chez lui, lundi y compris haha. Je me sens plus chez moi en étant dans son appart, que dans mon propre kot. C'est le monde à l'envers ! Vendredi j'ai passé une soirée avec lui et ses potes, c'était marrant, il était hs. Samedi j'ai glandé toute la journée sur son canap, en sa compagnie. On zappait la tv, on s'est racontés nos coups de coeurs, lui pour une meuf en suisse et moi cet été... A la fin de son récit il m'a demandé si ça me rendait pas jalouse. Et non, ça me rend pas du tout jalouse. J'avoue tout de même avoir eu un petit pincement au coeur quand il m'a dit que chaque fois qu'il tombe sur une meuf avec qui il voudrait du sérieux, elle est soit hyper loin, genre en suisse, soit pas disponible. Et quoi moi je pue la merde c'est ça ? Enfin de toute manière je veux rien de tout ça. Ma frêle existence est parfaite actuellement et en aucun cas je ne voudrais que ça change. Dimanche il était pas la, mais j'étais quand même chez lui (normal haha) au soir avec son coloc et ses potes, et... j'ai très, très, trèèèèès mal fini. Lundi on est partis en cours, je l'ai pas vu de la journée. Puis au soir, pré td au cercle, j'y ai passé ma soirée, et j'ai salement badé un moment d'ailleurs. On s'emmerde l'un l'autre sans arrêt, et j'arrête pas de le répéter mais c'est beaucoup trop plaisant. Et beaucoup trop drole. Même si à cause de ce puant j'ai un bleu sur le bras. Parce que oui... hier au td on a jugé bon de se mettre a se frapper dessus. A plusieurs reprises. Par moments il m'attrapait par le cou... si je pouvais le violer je l'aurais fait haha. Je lui ai fait comprendre que j'avais envie. Et ça l'amusait trop. Il me rendait dingue. Je sais même pas si il s'en rendait compte. Et les moments ou je lui dis qu'il me fait mal, et qu'il me répond arrête hein je sais que ça te plait fuuuuuu espèce de sadique. Bref bref bref. Le plus drole dans tout ça c'est que monsieur était fatigué et qu'on a juste dormi. Depuis samedi matin je suis en mode rapace. J'en peux plus.

Autant il me fait rire, autant certaines de ses paroles me blessent légèrement tout de même. Même si à priori tout se joue sur l'ironie, c'est pas toujours agréable... Alors je fais genre de me vexer, et il finit par s'excuser. Muahaha. Et hier matin, quand on partait en cours, je lui dit que c'était vraiment un puant, parce qu'il était toujours chiant et méchant avec moi. Et je me suis vexée. Ohh t'es vexée ?? On dit que qui aime bien châtie bien non ? Faut croire que je t'aime vraiment bien alors. WHAT ? J'ai fait genre c'est ça oui. Mais au fond. WHAAAT ? ahaha j'ai halluciné. Bref. Pas de films. Amitié améiorée, ne gâchons pas ce plaisir.

J'ai parlé à Nultrason, un peu. On parlait de lui, cette tepu a couché avec lui après le post bapt. Bordel de merde. Mais elle reste tout de même sympa haha. Elle m'a dit qu'il comprenait pas pourquoi je restais avec lui alors qu'il est toujours aussi méchant.
J'ai remarqué un truc aussi, Max n'est pas très fort intégré dans le cercle. Et je trouve ça fort triste. parce qu'au fond il est pas ce que le gens pensent qu'il est. Même si il peut être terriblement chiant. Machete et Dejoko m'ont dit hier de pas rester avec lui, j'ai demandé pourquoi.. Il m'ont pas répondu. Enfin tu fais ce que tu veux... Et ça m'a fait vraiment, vraiment mal au coeur pour Max.

Et putain DEJOKO. Un pur beau gosse. J'ai pas compris hier. On a quitté le cercle ensemble avec des potes pour aller vers le td. J'avançais avec lui mais on se parlait pas des masses, puis au quick je lui ai passé mon hamburger parce que j'avais (sois disant) plus vraiment faim. La tactique de merde ahaha lapidez moi. Et j'ai parlé a Ikr, en lui disant que je bade dessus depuis le début de la bleusaille. Elle m'a dit qu'elle pouvait m'arranger le coup. J'y ai pas cru. Jusqu'au moment ou justement j'étais avec Machete et Dejoko dehors, et que Mach est parti et que Dej est resté avec moi. On se disait rien, et j'ai trop cramé le petit coup de pouce d'Ikr, du coup je riais sans raison en le regardant, il comprenait pas. Il m'a proposé de rentrer, il m'a offert une bière, on s'est mis a danser.... Et max est arrivé, et je l'ai suivi, et on est rentrés. Mais DEJOKO. Ahh putain y a trop moyen. Je le veux je le veux je le veux.

Jvais quand même taper un mot à propos de Tatoué, pour dire que c'est officiellement fini. Je sais pas il s'est vraiment suicidé, et je n'y crois pas une seule seconde. Mais il est parti de ma vie, et c'est ce qui compte.

100-seven.

11 novembre 2013 à 13h24

Bon faut que je me motive à bosser. J'ai mon test mercredi et celui l je ne peux en aucun cas le rater. Je vais me donner à fond, même si il me reste moins de trois jours, et je jure sur mon honneur de le réussir.

Tatoué ne s'était effectivement pas suicidé. Ahaha la bonne blague. Toute cette histoire me blase tellement que je sais même pas quoi en dire. Dans sa tête je suis sa copine, et j'ai l'impression qu'il essaye de tirer les ficelles. Par moment je me laisse faire, en petite marionette, je me fais avoir par son jeu, par l'agilité de ses doigts de marionnettiste. Puis à d'autres moments, j'ai juste envie de l'envoyer chier. Je sais pas à quoi il joue. Mais ce petit jeu commence à m'énerver, tout est allé beaucoup trop loin. Et je suis de plus en plus persuadée qu'il a vraiment quelque chose d'énorme à me cacher, hormis le fait d'être drogué. Je suis persuadée du fait qu'il ne soit même pas sur Bruxelles. J'en donnerais ma main à couper.

Max... Max est un trou du cul professionnel, mais je n'ai pas réussi à lui en vouloir. J'étais au cercle jeudi, mes potes avaient leur dépucelage de penne et je ne pouvais donc pas y assister. Je suis arrivée quand toute la partie sacrée et officielle s'est terminée, et c'est la que Woody est venue me parler, et par la même occasion foutre en l'air ma soirée, en me disant que lundi, avant le td, Max voulait se la faire, qu'ils s'étaient embrassés, bref cette partie la je m'en balance. Mais elle m'a surtout dit, que monsieur m'avait qualifiée comme étant une psychopathe qui le colle tout le temps, que ma présence le faisait chier et qu'il avait même plus envie qu'on baise ensemble. Elle était la en mode je pensais que tu le savais et tout, du coup je suis venue te parler parce que j'ai même pas compris pourquoi il me disait ça et tout, je faisais genre oui oui t'en fais pas je le sais très bien. Mais putain j'avais juste envie de l'égorger. Le pire c'est qu'elle me lachait pas, elle me le répétait en boucle, putain de merde. J'avais la haine. J'avais vraiment la haine contre Max. Et heureusement pour lui qu'il n'était pas la à ce moment la. Je lui aurais balance ma clope, ma bière, et mes deux chaussures dans la gueule.
Plus tard, au td, je me suis ralliée à Elisa, parce qu'il avait parlé d'elle aussi, on était deux guerrières prêtes à le dégommer. Je l'ai vu arriver, je ne lui ai pas adressé la parole de la soirée, il a compris que quelque chose ne tournait pas rond et m'a évité aussi. Il est parti avec une autre meuf, je l'avais mauvaise. Le jour suivant j'avais un beer pong prévu chez lui, son pote me l'a proposé et son coloc a approuvé. J'avais en tête toute une stratégie d'arrivée, tout un discours préparé, mais quedalle. Y avait des mecs que je connaissais pas (j'étais d'ailleurs la seule meuf, entourée de 7 mecs, génial ahaha) et même... dès que je l'ai vu et qu'il s'est mis à me parler et à me faire ses petites feintes de merde, c'était foutu. On s'est posés sur l'appui de fenêtre et la, mais j'ai eu tellement bon, comme quoi le KARMA est bien réel. Je lui tirais la gueule, tout en souriant, truc trop crédible. Et son iphone est sorti de la poche de son trainig, pour finir en bas du troisième étage, éclaté sur le trottoir. Il m'a regardé lui même, et il a dit c'est le karma ça. Putain dans tes dents mec. Je riais trop.
Le restant de la soirée s'est bien passé, jusqu'au moment ou j'ai commencé à me sentir vraiment défoncée. Je me suis posée sur un siège devant la télé, il était sur le canap à côté. J'ai envie de t'embêter... Il a commencer à jouer avec moi, et je suis rentrée dans son jeu. On était deux gamins à jouer avec nos mains. On rigolait tellement, j'en ai pleuré. Son coloc s'est ramené, il s'est mis à regarder un dessin animé avec une merguez en personnage principal, fou rire général c'était mémorable. Ils ont tous mangé et on est partis dormir. Et la... Merde... Il était tellement adorable avec moi. On parlait, on rigolait, nos pieds se caressaient et je me réchauffais contre lui, il était tout habillé et même comme ça il a senti que j'étais congelée. J'ai fini par lui dire de me faire un calin, il m'a pris contre lui, son pouce me caressait l'épaule... J'ai vraiment eu l'impression d'être dans les bras de mon mec. Mon nez enfoui dans son cou, sa respiration, les battements de son coeur... Je souviens d'un moment ou il a tourné sa tête vers mes cheveux, et il est resté comme ça, et je me suis dit que ça tombait bien parce que mes cheveux sentaient trop bon haha. Je souriais comme une débile. Je devais mettre mon réveil à 9h, pour pouvoir prendre le train, il ne voulait pas. Je lui ai dit que je devrai partir et tout, il me disait noooon reste la, mets pas ton réveil... C'était pas comme d'habitude, c'était même loin de l'être, et je sais pas si c'est l'effet de l'alcool, ou si c'est.. autre chose.. mais ça m'a fait tellement plaisir...
Au matin, même si j'ai éteint mon réveil la veille, ma mère s'est chargée de le remplacer. Je me suis réveillée, il a suivi. On s'est mis à papoter, je lui répétais que je lui en voulais toujours. Que j'étais même pas sensée lui adresser la parole, et encore moins dormir dans son lit. Je lui ai demandé si aumoins il savait pourquoi je lui en voulais, il a dit oui. Ah quand même. Je lui ai dit que j'étais une des premières à le défendre au cercle, à dire que je connais max, qu'au fond c'est quelqu'un de bien, qu'il faut aller au delà de ce qu'on dit et tout... Et c'est la qu'il s'est rapproché, qu'il m'a pris contre lui et qu'il m'a dit que nous on doit passer au delà de toute cette histoire, toujours en me taquinant, mais ça m'a tellement.. touché ? Il m'a dit qu'il était mort plein, qu'il ne le pensait pas. Et son coloc m'a d'ailleurs dit la même chose quand je l'ai croisé au td, je lui avais dit que je n'étais même plus sure de venir au beer pong parce que vis à vis de Max ça risquait d'être tendu. Il m'a dit qu'en tant que mec il sait qu'il est capable de dire n'importe quoi pour se faire une meuf, que la veille encore ils avaient parlé des gens qui les emmerdaient et qu'en aucun cas max n'a parlé de moi, et que d'ailleurs il n'a jamais rien dit de mauvais à mon sujet. Son cloc m'a aussi dit que j'étais la plus belle de toutes les filles que Max ait pu ramener, mon égo était tellement, mais tellement fier à ce moment la haha.
Et donc ce fameux matin, après cette brève discussion, et une vague de fous rires en tous genres... Et ben.. On a bz. Haha. Faible créature que je suis. Et cette fois c'est lui qui en avait vraiment envie. C'est lui qui tentait l'approche et mon dieu ce mec est divin. Je ne m'en laisserai jamais. On est encore restés au lit, je lui ai dit de se mettre sur le ventre, et je suis venue poser mes fesses sur lui, pour lui faire un massage. Le dos masculin, j'en raffole. Et ça fait un moment que j'avais envie de le lui proposer mais j'osais pas, la le moment était parfait muahaha. On a fini par se lever, s'habiller et sortir déjeuner. Cette matinée était pire que parfaite. Il était gentil, drôle, adorable, toujours un peu chiant mais c'est encore marrant. J'ai fait un bout du trajet avec lui, puis j'ai du rentrer à mon kot...
J'y ai pensé tout mon week end. Cette soirée, cette matinée, c'était parfait... Je ferai genre de lui tirer la gueule plus souvent haha.

100-eight.

11 décembre 2013 à 17h25

Un mois que je n'ai plus rien écrit. Énormément de choses en ont changé, évolué.
Elisa et moi sommes très proches. On s'est beaucoup rapprochées après cette fameuse histoire de Max et de sa langue de pute. Et j'en suis bien contente, c'est quelqu'un de bien. Je sais pas quoi dire d'autre, j'ai pas l'habitude de parler de mes amis, mais voila, on trippe bien ensemble, on passe de bons moments et c'est toujours agréable.

Max et moi, il n'y a plus rien. J'ai dormi deux trois fois avec lui après cette soirée/matinée que j'avais qualifiées de parfaites, haha, naïve. Je dormais chez lui juste parce qu'on faisait une soirée a son appart et que j'avais la flemme de bouger chez moi, mais rien ne se passait. Dormir. Et la semaine dernière, gaffe interplanétaire de ma part, je me suis fait son coloc. Non pas que ce fut horrible ou désagréable, bien qu'il ait eu quelques trips assez... bizarres. Mais du coup c'est devenu assez malsain dans ma tête. Et les soirées chez eux, ou même avec eux, dorénavant j'évite. De toute manière je dois absolument me mettre a bosser donc j'ai plus le temps. Ni trop l'envie. D'autant plus que la vue de Max ne me laisse pas toujours indifférente, donc raison de plus.
J'ai eu l'occasion de passer une soirée avec l'ex de Max d'ailleurs, suivi d'une matinée avec son nouveau plan cul. Autant son ex est encore mignonne, autant son nouveau plan, mon dieu, il a un bon kilo de merde dans chaque œil c'est pas possible autrement. Bref, je m'en fous.

Tatoué... Je sais même pas quoi écrire. Et je dois avouer que le simple fait d'y repenser me fait plutôt mal. Je sais même plus comment on en est arrivé a tout conclure de cette manière, mais de fil en aiguille... Il m'a fait un message, un long message sur face en me disant Bonjour, quand même. Je ne sais pas ce qu'on est. Je tenais à te le préciser, j'sais pas. Et ça me fait du mal malgré tout. Moi je ressens quelque chose de très fort pour toi. Mais j'ai pas envie qu'un jour tu viennes me dire que tu as trouvé plus intéressant que moi. Parce que je ne suis pas présent. Je sais que si ça continue comme ça, c'est ce qui arrivera. Et ça me fait vraiment chier. Mon corps change de jour en jour. Je le vois évoluer. Je me sens mal par rapport à ça. J'ai l'impression d'être un tas de muscle sans coeur. Comme si je devais recreuser en moi pour voir qui je suis réellement et plus ça continue, plus j'ai mal et plus j'ai du mal à creuser en moi. Parce que tout augmente.. Et je sais que par contre la patience diminue.. Pour moi.. Et p-e pour toi aussi. Mais je ne sais pas trop ce qu'il se passe dans ta tête.. Donc j'aimerais qu'on se dise tout ça. J'ai besoin de savoir si pour toi, nous deux c'est toujours, toujours.. Si pas, il faut me le faire comprendre rapidement.. J'ai un vide en moi qui prend trop de place. Je ne sors plus de chez moi Il est doué, il est vraiment doué pour tirer la ou ça fait mal. De la est partie une interminable conversation, Je ne le comprends pas, il ne me comprend pas, deux sourds qui se parlent entre eux, chacun est victime de l'autre, un carnage... Et j'en ai pleuré, mon dieu. J'ai fini par lui dire qu'on ferait mieux d'arrêter, d'en rester la. Je lui ai fait un ultimatum, je lui ai dit que soit il change quelque chose, on se voit, on en parle, soit il s'en va. Il n'a pas choisi de partir, mais il n'a pas non plus opté pour le fait de se voir. Et je lui ai dit de partir. Je lui ai dit que je n'aurai pas le courage de le faire moi même, mais je suis quand même partie la première. Je lui ai envoyé un au revoir, et je l'ai bloqué. Ce qui n'a pas duré longtemps d'ailleurs mais ses messages sont dorénavant transférés vers autre, et je ne les vois pas, et de toute manière il ne m'en fait pas... Quand je l'ai bloqué, je pense qu'il ne s'y attendait pas. Voilà, tu sens tout tes membres partir en couille, ton coeur subit ce coup de poignard enfoncé bien loin en plein milieu.. T'as juste besoin de respirer normalement, tu as mal alors tu vas essayer d'oublier ça en fumant un peu, en buvant un peu...rien ne fait. Tu prends l'air, tu ne sens rien... Tu as peur, tu as mal, tu es brisé par deux mots. Après tu vas encore te rediriger vers ton cadre où derrière est rempli de choses bizarres... Et tu vas partir en bad trip toute la journée, en espérant y laisser ta vie. Juste parce que la réalité fait trop mal. Tu t'accroches à autre chose. Tu cherches encore plus fort, tu cherches encore plus hallucinant. Jusqu'à temps que t'en puisse plus. Tu tombes dedans sans le savoir, sans le vouloir vraiment, mais t'as tellement tout perdu que t'en perds tes limites, et un jour te dépassera la ligne. Et toi Everybody, tu n'en saura rien.. Tu vivra dans ton monde, dans ta vie, ta nouvelle vie. Avec ton nouvel amoureux, tes nouveaux amis. Je serais loin au dessus de toi sans que tu n'en saches quoi que ce soit... C'est ça la triste réalité. Tu me bloques comme une gamine là. Jamais vu ça. J'en ai rien à foutre. Je veux juste que tu saches à quel point tu me fais du mal.
Parce que tu crois que moi j'ai pas mal... Il a toujours en tête cette idée de me protéger, de me tenir à l'écart de son monde et je ne supporte pas ça. Je ne veux pas. Je ne suis pas en porcelaine, je n'ai pas quatre ans, j'aurais pu gérer ça, j'aurais pu m'y adapter, j'aurais pu, si pas l'aider, au moins essayer... Mais non, refus catégorique. Et cet énième refus a fait déborder le vase. Je ne peux plus. J'ai versé trop de larmes pour lui. A cause de lui. A cause de son absence, a cause de tout, de nous... Et ça me fait beaucoup de peine de le perdre malgré tout. C'est une page très lourde que je dois me forcer a tourner. Et peu importe les circonstances, certaines pages sont très lourdes a tourner, tout comme certaines personnes, très difficiles a oublier... Et même si ça peut paraitre absurde, j'y tenais vraiment, j'y ai vraiment cru, je me suis peut être faite avoir, sans le savoir, je suis peut être la dernière des cruches de l'univers, mais j'y tenais. Et j'aurais tout fait...

100-nine.

27 décembre 2013 à 20h21

J'en ai ras le cul de sourire, de faire semblant d'aller bien, de sortir avec mes potes et de me marrer genre j'ai trop de fun dans ma vie et j'en ai rien a foutre du reste. J'ai envie de me barrer, de fuir de mon existence de merde et de recommencer a zéro. J'ai envie de tout plaquer, mes études, mes parents, mes potes, mes fringues, mon téléphone, mon ordi de merde sur lequel je passe mes journées a rien a foutre et de fuir. J'ai envie de hurler tellement mon âme se déchire de l'intérieur. J'aurais presqu'envie de clamser, mais à mon plus grand (dés)espoir je ne suis pas suicidaire.
J'aurais pu vivre une des plus belles journées de ma vie demain, de me retrouver avec quelqu'un que malgré tout j'aime encore énormément, mais non, bien-sur que non, ce serait trop demander putain. Je me sens blasée, je me sens vide, morte, seule, perdue, pourrie. C'est vraiment ça, je pourris de l'intérieur. Mon âme se dégrade, elle s'auto-détruit. Je me sens coincée, enfermée, j'arrive pas à respirer. Putain mais laissez moi partir. Tous ces idéaux que mes parents s'inventent à mon sujet... Je suis pas comme ça. J'ai pas envie d'un diplôme marqué de la plus haute des distinctions. J'ai pas envie d'un bout de papier qui ne fera que m'enfermer d'avantage, dans un putain de cabinet. J'en ai rien a branler de gagner plus de vingt boules par mois plus tard. j'en ai rien a branler d'être bien vue, de bien parler, j'ai aucune envie de m'adapter a ce qu'on m'impose. Mes parents, mon entourage, tous pareils, tous dans le même délire, moi tout ça c'est loin de me faire marrer. J'ai pas envie. Pas envie putain de merde.
Je pourris de l'intérieur. J'enchaine les clopes, la merde, les conneries, je m'enfonce au fil des jours et rien ne me fait remonter a la surface. Ne serait ce qu'un peu, ne serait ce qu'un bras, une main, je coule entièrement, profondément. Ma tête explose, elle tourne, j'me suis enfilée trois clopes d'affilée, je bade et le pire, j'aime ça. J'arrive plus a écrire, j'arrive plus à penser à autre chose qu'à toutes mes merdes. J'arrive même plus à chialer putain. Mon esprit est en ébullition, c'est la troisième guerre mondiale dans mon crane.
Ce soir encore, je sors, parce qu'un type que je connais vite fait me l'a proposé. J'ai besoin de me changer les idées, lui ais je dit. Des couilles. Jvais oublier, jvais me sentir saoule, défoncée, le temps d'une soirée, je vais rentrer au petit matin, complètement hs, et tout reprendra de plus belle. Je trouverai rien d'autre a foutre que de me laisser tomber dans mon lit et me laisser partir. Laissez moi crever putain.
J'ai la haine sur tout, sur tout le monde. Je me sens baisée. Je me sens vraiment baisée.
J'ai plus envie qu'on m'approche, j'ai plus envie qu'on essaye de se rapprocher de moi, de m'attacher, j'ai plus envie qu'on s'attache, j'ai plus envie de tout ça. De toute manière ça finira mal. Parce que oui, ça finit toujours mal.
J'ai changé, vraiment, depuis la rentrée ma vision des choses a énormément changé. Je veux être seule. Mieux vaut être seul que mal accompagné, on est jamais mieux servi que par soi même... Et j'en passe. C'est bien vrai tout ça. J'ai beau bader certains soirs, je veux qu'on me laisse vivre tranquille. Je veux pouvoir imposer mes propres règles, je veux vivre ma putain de vie selon mes propres lois. Je veux qu'on me laisse faire ce dont j'ai envie de faire. Je veux qu'on me lache le cul un peu et qu'on se dise qu'on en a rien a foutre de ma gueule. Parce que moi j'en ai rien à foutre. Je vis comme ça, au jour le jour, et je les emmerde.

100-ten.

30 décembre 2013 à 1h07

Bon après mon dernier écrit sur mon mal être et le dégout des mecs et des sentiments, raconter ma soirée d'hier serait assez contradictoire, mais fiou j'ai besoin de marquer et d'en garder un souvenir. La soirée parfaite...

Je suis sortie vendredi, mais rien de marquant. J'ai dansé avec un gars qui me faisait beaucoup trop penser a Tatoué. J'ai badé dessus toute la soirée, et on a fini par se rapprocher, et s'embrasser. J'ai fini tellement saoule... Rude soirée et sale gueule de bois.

Samedi, mon pote me dit qu'on se retrouve tous a l'appart, y aura full gens ça va être cool, j'ai pas su refuser la proposition. Le début de la soirée s'est révélé assez nul. La meuf de Max était la, je trouvais l'ambiance assez tendue. Malgré ce qu'ils me disent je suis sure elle m'aime pas haha.
Pas mal de personnes devaient arriver, mais en fin de compte il n'y a eu qu'un seul gars en plus, un pote à M&M. Je l'ai vu rentrer dans l'appart, fucking shit j'ai failli mourir. Arrêt cardiaque direct. Tellement beau, tellement de charme, de sensualité dans les gestes, dans la manière de parler... Un pur espagnol. Et en le voyant arriver et me faire la bise, jamais j'aurais imaginé qu'il se passerait quoi que ce soit entre nous, et pourtant... Pourtant on s'est petit à petit rapprochés, on s'est parlés, on a vécu des choses très semblables, ce qui est dingue, c'était la première fois que je rencontrait quelqu'un qui est vraiment passé par les mêmes galères que moi, avec ses parents. On a projeté de se barrer au Canada a deux ahaha les ravages de l'alcool. On est sortis au paki acheter des clopes et du Jack, des filles sont entrées dans le paki après nous, et en sortant mon pote lui a dit tien regardes ces filles la, et monsieur, apparemment, aurait jeté son regard sur moi, en disant que j'étais mieux. Aaahhh...
Une fois rentrés à l'appart, on se taquinait sans arrêt en jouant au beerpong, on jouait l'un contre l'autre, on se dévorait du regard. C'était fou, vraiment fou. J'étais en ébullition. A un certain moment, on s'est retrouvés a deux dans la cuisine, il voulait me montrer une vidéo, il s'est rapproché de moi, et j'avais son profil juste en face de moi, à quelques centimètres à peine... Je ne voyais plus rien, hormis ses lèvres. J'en crevais d'envie. Il s'est retourné, m'a regardé, et s'est penché vers moi. Extase. Nirvana. M&M rentraient dans la cuisine chacun son tour, on devait se détacher l'un de l'autre à chaque fois pour pas se faire cramer, c'était vraiment drôle... Après quelques parties et quelques verres, on a décidé de bouger au 102. J'ai pris l'escalier, il m'a suvi, les autres l'ascenseur. On est descendus d'un étage et on s'est sautés dessus... Ses lèvres, son sourire en m'embrassant, son souffle... Rien que d'y repenser me rend dingue, j'en veux encore, tous les soirs...
Arrivés au 102, au début il ne s'est pas passé grand chose, on se lançait des regards et les autres l'ont vu mais rien d'autre. Dès que tout le monde partait ses lèvres venaient se plaquer aux miennes et me faire plâner...
Au bout d'un moment deux de mes potes sont partis ailleurs, et je suis restée avec lui et un autre gars, et la.. on s'est lachés... On se dévorait mutuellement l'un l'autre.. Surtout dans le fumoir, quand on s'est retrouvés à deux, il n'a pas arrêté de me répéter que certaines personnes étaient faites pour se rencontrer, qu'il ne s'est pas senti aussi bien depuis longtemps, qu'il n'a jamais eu autant envie de quelqu'un... Et je dois avouer que l'alchimie qui était présente entre nous n'était comparable à rien de ce que j'ai déjà pu ressentir physiquement vis à vis d'un mec.
Le truc le plus dingue, c'est qu'on se faisait mal l'un à l'autre, et qu'on adorait ça. Il m'attrapait par les hanches, hyper fort, j'en ai des bleus énormes. La trace de ses doigts est imprimée sur ma peau d'un couleur rouge/verte... Je lui ai déchiqueté le dos... A chaque fois que je lui plantais mes griffes et que je les faisais lentement glisser le long de son dos, il me serrait contre lui, sa respiration s'accélérait, son coeur battait à la chamade, on était prêts à se violer l'un l'autre, sur place même.. Il me soufflait d'arrêter, au risque de me faire l'amour la tout de suite, dans le fumoir, et je continuais... Putain c'était le "câlin" le plus intense et le plus excitant de toute ma vie...
Vers trois ou quatre heures on a décide de retourner à l'appart pour fumer ce que j'avais chopé. Il s'est sur le canap sous la couette, et je l'ai rejoint. La couverture au dessus de nos têtes, baisers, caresses discrètes, torture... On avait envie l'un de l'autre. On mourrait d'envie l'un de l'autre. J'ai envie d'être seule avec toi...
On a fini par partir en furt. On est passés par la cuisine, plaquée contre le mur, son corps contre le mien, j'en pouvais plus... Ses mains, son déhanché, c'était totalement fou...
En chemin vers chez moi, on s'est arrêtés a plusieurs reprises... Je pourrais passer ma nuit à ça me chuchota-t-il a l'oreille en m'embrassant... Putain moi aussi.. je donnerais n'importe quoi pour qu'il vienne maintenant.
Arrivés chez moi, enfin seuls... Douceur, tendresse, caresses... Cette nuit et matinée etaient intenses, magiques... Il me répétait mon amour sans arrêt... Imbriqués l'un dans l'autre, c'était parfait... Et je le lui ai chuchoté, c'est parfait... Surtout ce matin... Mon dieu... J'ai la tête remplie d'images, de sensations.. Le corps couvert de bleus haha mais c'était sans aucun doute le moment le plus intense de ma vie... Cette attirance.. Cette envie.. J'en reviens toujours pas, j'ai du rêver. J'ai vraiment du rêver. Et je suis consciente du fait qu'il était saoul, il m'a chuchoté un léger je t'aime avant de s'endormir... Bon c'est pas très sérieux mais ça m'a fait craquer. Même mon pote l'a dit, elle a l'air heureuse Everybody et vraiment, je l'étais. Même si ce n'était que le temps d'un soir, même si ça ne vient pas a se reproduire, je me suis sentie heureuse.


Fallait que j'en garde un souvenir. C'est trop fou... Si ma mère remarque ça, je suis foutue..

100-eleven.

4 janvier 2014 à 3h25

Mon dieu quel est cet ange au teint bronzé, au visage parfaitement dessiné, au corps comme il se doit musclé que vous m'avez envoyé... Le simple fait de le voir me fait partir en extase, juste l'avoir en face de moi, observer les traits de son visage, son sourire, son regard, ses mains, bon dieu ce que j'aime ses mains. Il est parfait, tout est parfait, je suis sur mon petit nuage depuis cette fameuse soirée au 102, et je n'en redescends pas. Plus les jours passent et plus j'aime ça.. Ce contact, cette liaison, cette alchimie, je plane...

Je n'avais aucun plan pour le nouvel an, hormis une soirée au kot même avec mes colocs et leurs potes. Ceci dit, cette idée ne me réjouissait pas énormément. D'autant plus que quand je suis arrivée, la musique et l'ambiance était assez chelou. J'ai envoyé un sms à M&M pour savoir ce qu'ils avaient finalement décidé de faire entre la free house et Amsterdam. Et la, mon pote me répond Ostende, paye 10eur on te met sur le go pass ! Je pense que je me suis jamais lavée, habillée, maquillée coiffée aussi rapidement. Au bout d'une petite vingtaine de minutes j'étais déjà sur le quai à attendre mon train. De la, je téléphone a Msor pour vérifier l'heure de rdv. Il me dit de téléphoner a Manu, mais son téléphone était éteint. Puis il me dit appelle Kev, ah non il est avec sa copine. Mon coeur à eu un raté. Même pas pour sa copine, parce que je m'en doutais, mais parce qu'il allait être la. Toute la soirée, nuit, pour entamer cette nouvelle année en beauté...
Il ne s'est rien passé de particulier au début, et en les voyant arriver tous les deux je me suis d'ailleurs dit que c'était totalement mort. J'ai fait la bise à tout le monde, lui y compris, il m'a lancé un petit clin d’œil, l'air de me dire je sais à quoi tu penses et j'y pense aussi mais chut.
Pendant le trajet, rien de particulier, on rigolai tous ensemble, ils se faisaient des papouilles, caca. Une fois arrivés à Ostende, on es partis a la recherche d'un paki, d'une bouteille de Jack et a fait le décompte devant le grand feu d'artifice. Au moment ou tout le monde a du se faire la bise, quatre fois, il est arrivé devant moi en me chuchotant putain on doit se faire la bise quoi j'ai ri. On est ensuite partis a la recherche d'un endroit ou se poser, enfin mes souvenirs sont assez flous et mélangés mais on a trouvé une bonne petite boite et c'est la... Rooh... Au départ je dansais avec M&M et Than, et lui s'est assis sur le côté à côté d'elle parce que madame était fatiguée. Je déteste les filles, les copines comme ça. T'es fatiguée, tu râles, t'avais qu'à pas venir. Assume. Bref, au bout d'un moment il nous a rejoint, et elle est restée dans son coin. On s'amusait tous ensemble, c'était vraiment cool, à chaque fois qu'une chanson connue passait et qu'on en connaissait les paroles on la chantait a deux haha. Puis vint la chanson Suavemente... Cette chanson.. On dansait face à face, assz proches l'un de l'autre... Il jetait des coups d’œils vers sa copine pour s'assurer de ne pas être vu et se rapprochait de moi, on dansait serrés l'un contre l'autre.. Et à chaque fois que Besa me se faisait entendre, nos visages se rapprochaient.. Mes lèvres frôlaient sa joue, le coin de sa lèvre... Et je me sentais tellement bien. Plus tard dans la soirée, les gens devenaient un peu oppressants, surtout par rapport à moi, Kev, sa copine et moi avons décidé de bouger dehors. Elle est partie à l'avant, lui m'a attendu, le temps que je prenne mes affaires. Je pouvais pas m'empêcher de passer mes mains dans son dos, sans qu'elle le remarque, l'exciter... Mes griffes se sont plantées dans sa nuque, et sont doucement descendues... Sa tête est partie en arrière... Vague de frissons. Putain si l'autre cruche n'était pas la, argh. En partant on se suivait, elle-moi-lui, et... Il venait contre moi.. Il me prenait par les hanches, la taille, il attrapait mes fesses et les serrait entre ses doigts... Mes mains à moi derrière mon dos, contre son ventre, son bas ventre... C'était totalement dingue.
Une fois sortis dehors, il tenait sa copine par la taille et.. Moi aussi ahaha. Il me faisait des petites caresses avec son pouce... Il prend tellement soin de moi, c'est tellement mignon. A chaque fois qu Than venait un peu trop me coller il nous observait, au moment ou Than m'a dit de le suivre il m'a regardé en me disant n'y va pas... d'un air un peu protecteur. Avant de partir de la boite aussi, il était hyper attentionné... Et tout ça me plait tellement. Tellement que ça me fait peur. Parce que c'est comme ça que je m'attache. C'est comme ça que je perds toutes mes limites. Mais ce gars... J'ai l'impression de découvrir tout ça pour la première fois. Même hier... Oh faut trop que je parle d'hier...
Le soir du nouvel an donc, on est sortis de cette boite, on a mangé un peu, et on est partis ailleurs. Dans une autre boite toute pourrie qu'on a découvert en arrivant, j'étais toute saoule, je me sentais partir, c'était pas ce qu'il y avait de plus agréable mais ça ne se voyait pas trop. Et heureusement. Pendant tout le restant la soirée, ou plutôt début de la matinée jusque 6h du matin, on se lançait quelques regards, des regards de dingue...
A la gare, on attendait le train, on avait une bonne heure devant nous. On est partis chercher un café lui et moi, à l'abri du regard des autres, et notre proximité est revenue. Pas de baisers, juste des regards, des sourires, des frôlements... Manu nous a rejoint, je sais plus pourquoi il a parlé de couple en nous visant, mais j'ai apprécié la remarque haha.
Il a eu mon numéro à ce moment la, on ne se les avait échangé à la soirée précédente et la il l'a demandé parce que de nouveau il se faisait du souci pour moi... J'étais partie avec Than à la recherche de clopes et il au bout d'un moment j'ai reçu un t'es ou ? et depuis on papote, et depuis il est revenu, et il revient demain...
Une fois montés dans le train, on avait pris un carré de place chacun, il était face à moi, je le dévorais du regard... Quand sa copine est partie aux toilettes, nos regards se sont directement rejoints... J'avais les jambes repliées contre ma poitrine, il m'a lancé un regard extrêmement sensuel... de haut en bas... morsure aux lèvres... ARFF.

Par contre, le restant de la "matinée" était... comment dire, chelou. Encore à la gare, je lui avais demandé ou il allait une fois rentré, il m'a dit qu'il ne savait pas. Il m'a demandé ce que moi je comptais faire, tu me proposes quoi ? il m'a dit de venir chez lui, de dire que genre j'ai pas le choix parce que j'habite trop loin etc, et ça a marché. Mais je pense qu'il n'avait pas prévu la présence de sa copine parmi nous. Je vais pas m'attarder la dessus mais juste dire que je me suis sentie affreusement mal à l'aise, à dormir sur un matelas près de lui, et sa copine, et de les entendre bz de la cuisine au réveil. Bordel. La j'étais dégoutée. Il m'avait demandé si j'avais encore mes bleus... grrr. Et vu la morsure d'hier je pense qu'un troisième bleu viendra s'ajouter a ma nouvelle collection, dans mon cou.

Hier... Rholala... Hier Than, Msor et lui sont venus chez moi. Tout a commencé par une histoire de salade russe que je devais ramener de chez moi et faire gouter à Kev parce qu'il avait dit que c'étai trop bon. En fin de compte on a pas mangé, on a fait que fumer haha. Le rapprochement entre kev et moi s'est fait avec tellement de douceur... D'abord les pieds sous la table, il a rapproché lui même les siens des miens... Frôlement, douceur, envie...
Than est parti télécharger un film, et comme il trainait au bout d'un moment Msor est parti voir ce qu'il fout. On s'est retrouvés a deux... On jouait avec le briquet comme des gamins. Msor est revenu, je crois que j'arrive au mauvais moment et il est reparti, or qu'à la base il n'y avait rien haha. Kev a pris une clope, j'ai attrapé le briquet pour la lui allumer, et j'éloignais la flamme de sa cigarette alors que lui avançait de plus en plus, jusqu'à ce qu'on se retrouve face à face... Regard, sourire, baiser, douceur... J'adore. C'est magique. Than et Msor sont revenus d'un coup, on s'est éloignés l'un de l'autre d'un coup bref haha en faisant semblant de rien. Morte de rire j'étais...
Vint d'abord un film d'horreur, je me suis rapprochée des garçons pour pouvoir voir, et donc de mon Kev... Nos doigts se sont discrètement entremêlés... Nos corps l'un contre l'autre... Ma tête sur son épaule, parfois mes levres dans son cou, le bout de ma langue frôlant son oreille, ses frissons, ses yeux fermés, mon sourire... Msor endormi, Than dans son film, baiser discret... Au bout d'un moment Than est parti faire une sieste dans mon lit. Msor dormait toujours dans la cuisine, et on s'est laissés aller... C'était dingue... Rien que d'y repenser, tout mon corps bout.. Je l'avais contre moi, d'abord face à face, caresses, baisers, rires, sourires... Puis contre mon dos, on a même dansé.. Sensuellement... Déhanchés, souffle coupé... Ce mec finira par me rendre complètement dingue. Il s'est assis, m'a dit de venir sur lui, dos à lui d'abord... Raaah putain. Puis face à face.. Si Msor n'était pas la je lui aurais fait l'amour dans cette cuisine même, sur le champ.
Je m'amusais avec son point sensible, les caresses dans le bas de son ventre, sa respiration se coupe à chaque fois, c'est tout mignon... Lui ses mains dans mon dos.. Je meurs.
Msor et Than sont partis vers 8h, lui est resté, parce que je le voulais... Il s'est couché sous ma couette, je suis venue contre lui... Mon visage dans son cou, le sien dans mes cheveux.. Doux baiser sur mon front.. Il me serrait contre lui, fort, vraiment fort... Bisous, caresses, tendres, délicates... Parfois la nuit je me réveillais, je l'observais... Mes lèvres venaient se poser contre sa peau... Et je me rendormais... On s'est réveillés vers 15h, il devait partir, je ne voulais pas, je le retenais haha. Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il parte, moi non plus... Mais il le fallait. J'ai souri tout le restant de la journée, je souris encore... Depuis qu'il est entré dans ma petite vie je ne fais que sourire...
Je ne sais pas ce que lui ressent par rapport à moi, mais je vois et je sens qu'il y a quelque chose de plus que la bz. Depuis le tout premier soir, il l'avait lui même dit. Certaines personnes sont faites pour se rencontrer...

100-twelve.

6 janvier 2014 à 0h56

Je ne sais pas trop comment décrire mon ressenti par rapport aux événements qui ont pu s'événementer ces derniers jours. (je vais finir par créer mon propre dictionnaire)
Je pète un câble intérieurement, mais je me le cache à moi même, enfaite. Je n'ai pas de raisons de péter un câble de toute manière, tout ça était assez prévisible.
Kev m'a supprimé de facebook. Et j'en suis salement dégoutée. Mais je ne désespère pas trop tout de même.
Il est venu me faire coucou avec Msor hier, et tout se passait relativement bien. Il ne s'est rien passé mais il était la et mes yeux en profitaient pas mal haha. Than était chez moi, et il comptait rester tout le restant de la soirée, en partant Kev et Msor m'ont dit qu'ils reviendront sûrement, Kev devait aller chercher sa Shtroumpf de copine et s'arranger pour revenir avec Msor et peut être sortir. Jubilation totale pour moi, le plan parfait, jusqu'au moment ou Than appelle msor pour savoir comment ça se projette et que celui ci lui dit que Shtroumpf est de mauvaise humeur, qu'ils s'engueulent et qu'en plus de ça elle se pose des questions sur moi et son mec. WHAT DA FUK. Donc en fin de compte le plan est tombé à l'eau, ils n'ont pas su se libérer et Msor m'a dit qu'on remettra ça à une prochaine fois, quand l'autre Shtroumpf la sera occupée ou qu'on arrête toutes ces cachoteries tout simplement. La deuxième perspective, je dois avouer qu'elle ne me plait aucunement.

Je n'envoie rien a Kev parce que je présume qu'il a passé son dernier week end de congé avec elle, d'autant plus que ce soir madame était apparemment chaude a sortir avec son mec et Msor. Je me dis que peut être, il m'enverra lui même quelque chose. Que ce soit positif ou négatif. Et si il ne le fait pas mon pétage de câble intérieur va s'accroitre au fil des jours. Donc il a intérêt à le faire. Elle reprend son taff et ses cours demain, elle ne sera pas avec lui h24 bordel. A moins qu'il ait décidé de tout stopper, mais si c'est le cas j'en serai fortement étonnée. Hier avant qu'ils n'arrivent, Msor m'a fait comprendre que si ils viennent c'est parce que Kev l'a voulu. Alors bon. Au pire si je n'ai pas de ses nouvelles, on finira bien par se retrouver dans une même soirée, étant donné le nombre de potes que l'on a en commun, et de la seulement je pourrai faire mes conclusions.

Mais j'avoue que demain, tout le long de cette satanée première journée d'examen pour ma gueule, je serai fortement dans l'attente d'un message de sa part... Et c'est pitoyable.
Je ne suis pas amoureuse, ni vraiment attachée, mais l'alchimie présente entre nous dont j'ai tellement parlé me donne envie de continuer tout ça. Aussi malsain que ça puisse paraitre. Je n'ai pas envie que ça s'arrête... Et je vais passer pour une pétasse mais sa meuf Shtroumpf la je m'en balance de a à z.

J'ai passé ma soirée avec Than hier, et un de ses potes. J'ai mangé africain, c'était sympa. J'ai gouté pour la première fois de ma vie à des lèvres africaines aussi haha... Ce gars, c'est Label. Et jamais je ne me suis imaginée en couple ou en quoi que ce soit d'autre relatif à ça avec un gars dont la peau est de couleur différente, parce qu'en général je ne craque pas dessus... Mais la, c'est la deuxième fois que je vois Label, et je dois avouer qu'il me plait assez. On a discuté hier, jusque quatre heures du matin. On s'est embrassés. Il m'a proposé de monter de monter dans sa chambre dormir, je lui ai fait promettre de juste dormir, rien d'autre. Il a tenu sa promesse. Il est d'une douceur incomparable... Et j'arrive pas a cerner ce qu'il attend de moi, mais peu importe. Je n'ai rien à donner, et mes conneries je les arrête un moment. Le seul gars qui pourrait encore passer sous ma couette, c'est Kev. Et si ça n'arrive plus, je fais un break. Je me fais nonne.

100-thirteen.

9 janvier 2014 à 23h34

Je ne suis ni jalouse, ni en colère, ni rien du tout. Juste... surprise ? Je ne m'attendais pas a ce que les choses évoluent aussi vite, je ne m'attendais pas à ce qu'elles prennent une telle tournure enfaite. Et je sais pas si vraiment tu as trouvé mon journal, ou si tu reviendras le lire mais sache que je ne t'en veux absolument pas. En vérité je m'en fous aha. Et peut être que tu as raison quand tu dis que j'ai peur, que je me protège. C'est vrai j'ai peur, le simple mot sentiment me file la trouille. Peut être à cause de lui, peut être à cause d'un autre, peut être à cause de moi même aussi, je sais pas. Mais je me sens bien comme ça, pour le moment. Et ces moments ou je me sens bien j'essaye de la allonger au maximum. Et peut être qu'à chacune de mes soirées, à chacun de mes coups je m'enfonce juste de plus en plus dans la merde, mais je préfère cette merde la aux autres. A celles qui durent un an et demi, à celles qui durent sept mois, à toutes celles qui remplissent mon coeur et mes yeux d'étoiles, pour finir par me les crever après, avec ces mêmes étoiles. Je préfère les étoiles qui se cachent dans le ventre, qui te picotent quand la raison de ces picotements t'approche, que cette raison tu la découvres, tu la dévores parfois, parfois tu la savoures. Et parfois ces picotements ne durent qu'un instant, parfois plus longtemps, mais je n'ai rien besoin de plus.
Je ne suis pas forte, détrompe toi. J'en ai l'air c'est vrai, et cette nouvelle vie à l'univ a fait de moi quelqu'un de différent. Quelqu'un de blasé, de distant. Je prends mes distances. Même mes colocs me l'ont dit, je suis la, je ris, je m'amuse, mais je reste de côté. Je ne suis jamais entièrement la, jamais entièrement moi, sauf avec toi, je crois. T'es quand même la seule à qui je peux dire cinq fois par jour que je dois chier. Avec moi ça veut déjà tout dire.
Tu avais peur que je te rejette, que j'envoie bouler ou que je me fâche, mais loin de la. Ce genre de choses ne me touche pas, plus. J'ai hésité avant de venir l'écrire, je me suis dit que tu le liras peut être et je n'avais pas envie de donner l'impression d'être blessée, ou touchée, ou énervée, et finalement j'ai trouvé les mots pour te le faire comprendre, ou dumoins je l'espère. Je pense que si tu lis ceci et que tu viens m'en parler par après, ça créera un léger malaise aha j'ai pas l'habitude que mes amis viennent me lire. Jamais personne de mon entourage n'est venu s'aventurer ici. Je l'écris juste pour que tu le saches, pour que ça reste dans ton esprit, tu ne dois pas avoir peur de me parler si tu en as envie, tu ne dois pas te ronger dans ton coin pendant deux semaines en imaginant ma réaction, tu dois juste venir à moi et parler. Et quoi que tu puisses me dire, pour moi c'est du passé, c'est une page tournée, c'est enterré sous deux cents couches de terre et oublié.
Je te demande juste de faire attention. Je ne veux pas te retourner le cerveau, parce qu'à plusieurs reprises c'est ce qu'il a cru, je te demande juste de faire attention à toi, à ce que tu fais, à ce que tu peux éventuellement ressentir. Il est génial, et je le sais, je ne l'ai jamais nié, mais tu connais l'histoire, tu connais les circonstances, et je ne voudrais pas te voir t'enfoncer dans le même gouffre. Moi au bout de deux fois, j'ai eu du mal à en sortir, je ne voudrais pas qu'un jour tu en viens a ressentir ce que moi j'ai pu ressentir. Je te considère aussi comme ma soeur, ma petite soeur qui a tant de choses a apprendre encore haha et je suis et serai la, et le reste on s'en fout.

Pour en revenir à mes moutons, Kev ne s'est pas évaporé comme je l'imaginais. Il a fini par m'envoyer un sms en s'excusant de ne pas être revenu. Et on s'est revu, et on se revoit demain, mais toujours avec Msor ou d'autres dans mes pattes. Une semaine que je le vois quasiment sans arrêt, et qu'il ne se passe rien. Des regards, des sourires, quelques minuscules pas en avant de ma part, et rien en retour. Demain je lui saoule la gueule, et il est à moi. Muahaha. Mes bleus sont partis, il est temps d'en réimprimer de nouveaux (non, je ne suis pas masochiste).
J'ai eu l'occasion de lui faire un petit massage crânien, à l'aide de mon petit jouet magique. je l'ai vu frémir, j'ai vu sa peau se couvrir de frissons, les poils de ses bras se hérisser, je l'ai entendu soupirer, je suis descendue sur sa nuque, et rebelote... Cette vision m'a rendue dingue. Juste ça. Et c'est ce picotement la dont je parle, cette morsure sur la lèvre face au désir, face à l'interdit, cette envie de voir disparaitre le reste du monde juste le temps d'un instant, de quelques minutes, juste le temps de profiter, de se rassasier, et de continuer à avancer, sans avoir à se retourner.

- Je n'arrive plus à faire d'espaces entre mes paragraphes, ça m'énerve. -

100-fourteen.

10 janvier 2014 à 4h04

Je n'ai pas sommeil, je ne dors plus, je vis la nuit et je zone le jour, je le fuis, je m'occupe, je me motive pour ne pas me vautrer dans mon lit et glander, attendre que le soleil se couche, et me remettre a bouger. Je ne dors plus. Trop de choses se mélangent dans mon esprit, mon cerveau surchauffe petit à petit. Je tremble mais je n'ai pas froid. Je fatigue mais je ne dors pas. Je souris, mais rien ne va... Alors je sors, j'oublie, je passe du temps avec tous ces gens qui me font du bien, qui me font chaud au coeur, chacun à leur manière... Tous ces gens qui seront la, je le sais, le jour ou je craquerai, le jour ou je me retrouverai à genoux devant eux, brisée, exténuée, incapable de lutter d'avantage, de tout masquer... Je pensais me sentir bien, mais la nuit m'ouvre les yeux, je ne vais pas bien. Au fond de moi rien ne va bien. Tout se bouscule, tout s'entrechoque, mon coeur et mon esprit sont un champs de bataille interminable, des blessures inguérissables. Je me suis éloignée de tout, de toutes les raisons de ma douleur, de tous mes mauvais souvenirs, je me suis éloignée des sentiments, je me suis éloignée de cet homme que je hais plus que n'importe qui dans ce foutu monde, alors pourquoi le mal persiste ? Pourquoi la, à cet instant précis, si je pouvais encore pleurer, je sentirais de chaudes larmes perler sur mes joues ? Pourquoi je n'arrive plus a pleurer, à me libérer, à tout libérer... Tout s'accumule, et j'encaisse, tellement, beaucoup, tout le temps. Je n'ai pas à me plaindre de ma vie, beaucoup en rêveraient, et pourtant... Pourtant je n'arrive pas à me sentir moi. Je n'arrive pas à tirer un trait sur tout ce qui me blesse, sur toutes ces choses qui me hantent. Et toutes ces choses en profitent, me volent mes nuits, ma force, mes sourires, envahissent mes souvenirs et me font oublier à quel point je suis chanceuse, à quel point je devrais me sentir heureuse. Heureuse ? Le bonheur et moi n'avons jamais fait bon ménage après tout. Nos liaisons furent brèves, passagères, tout comme la plupart des miennes actuellement. C'est peut être ça, mon vrai moi. Absente, volage, juste de passage... Toujours à rire, sourire, toujours a jouer, pour finir par fuir et abandonner.

100-fifteen.

11 janvier 2014 à 22h34

Il m'énerve a se retenir. Je sais pas à quoi il joue mais plus il joue et plus ça me rend dingue. Il fait trois pas en avant puis le double en arrière. Comme la, ce matin.
La soirée d'hier était merdique et dorénavant je ferai en sorte d'éviter toute sortie en compagnie de Than. D'autant plus que son pote était la, et que visiblement le fait de me voir rentrer avec Kev ne lui a pas plu. Mais de quoi je me mêle. Bref, après avoir rôdé un moment, vidé un Muscador et s'être enfilés quelques joints, on avait plus rien à faire. Le chef du 102 était raciste, c'était mort pour Than et son pote. Et Msor a été vidé du Havanah. Du coup on s'est retrouvés dehors a deux heures du mat a essayer de trouver un plan. Pas de plan.
J'avais demandé a Kev si tout comme Msor il comptait prendre le premier transport ou si il allait ailleurs, j'irai ou le vent me mênera me répondit-il avec son petit sourire ravageur. Comme si le vent pouvait le mener ailleurs que chez moi ahaha. Et donc on a fini par fuir, Msor est parti prendre son transport et les deux autres on s'en foutait un peu. On a pris l'escalier, ahh mais je me souviens, j'espère bien que tu t'en souviens, la dernière fois qu'on est montés par la on se bouffait littéralement l'un l'autre.
On est arrivés chez moi, contents d'avoir réussi a fuir et enfin rentrer. On se met à l'aise, on rigole et forcément, comme rien ne peut jamais être parfait, sms de Msor je suis en bas. J'en étais sure en plus bordel. J'ai bien vu que Kev n'était pas non plus réjoui par cette nouvelle, mais je pouvais pas le laisser dehors. C'est mon pote. Susu la famille. Ahem.
On s'est donc, encore une fois, retrouvés à trois dans mon lit. Kev au milieu. Comme d'habitude on s'est mis un petit film, il est venu caler sa tête contre la mienne, je lui faisais des doudouces sur le bras, et j'ai fini par sombrer. Par moments je sentais son nez s'enfouir dans mon cou, par moments contre la joue, et j'aimais tellement ça...
Puis vint le matin, et il a bien évidemment fallu que ma mère me téléphone. Après un blabla absolument inutile sur le fait que je ne l'aie pas appelée hier je suis retournée sous la couette, je me suis blottie contre lui, dos à lui, son bras est venu se poser autour de ma taille.. Et ma mère m'a de nouveau appelée, vie de merde. Second blabla, retour sous la couette, mais cette fois face à lui, contre lui, son bras sous ma nuque, on s'est fait un calin, nos doigts se sont entremêlés, c'était d'un mignon pas possible... On s'est rendormis, réveillés de nouveau... Et la c'est devenu encore plus mignon. A plusieurs reprises on s'est retrouvés face à face, et je crevais d'envie de l'embrasser, il était la, tout près, devant moi... Il a compris, il a souri et m'a fait un petit non amusé de la tête. NON ?! NON ?!!
NON. Alors que monsieur ne s'est pas privé de se délecter de la douceur de ma peau du bout de ses doigts, dans mon dos, sur mes hanches, mon ventre, ma poitrine, sans pour autant toucher mes seins. Petit coquin. Alors que monsieur est venu a plusieurs reprises déposer des bisous sur mon front, sur ma joue...
Je l'observais dormir un moment, je sais que tu me regardes, et merde, grillée. Je ferme les yeux, ah la tu me regardes pas, et on s'est amusés comme ça pendant 5 bonnes minutes. Et plus je voyais ses lèvres bouger, plus j'avais envie de les dévorer.
Il a frôlé mes points les plus sensibles, il serrait ses doigts autour de ma taille comme le premier soir, ce fameux soir ou je me suis retrouvée couverte de bleus, et je sais que ça lui donnait envie aussi. Je sais que le picotement puissance trois milliards que j'avais dans le ventre, lui l'avait aussi. Bordel de merde. Si Msor n'était pas revenu on aurait passé la nuit a deux. Je l'aurais violé si il le fallait mais coute que coute il aurait été mien. ARGH. C'était le plan parfait. Juste parfait. Mais bien-sur que non, ce serait trop facile. Vie de merde.
Et même hier soir, avant qu'on ne sorte, les regards qu'il me lançait, il me fixait intensément, je ne le lâchais pas du regard non plus... MAIS TUEZ MOI.
Je me déclare officiellement en chien.

100-sixteen. Amertume.

12 janvier 2014 à 20h49

... Et dans 2 ans le kot mon coeur.. On pourra passé toutes nos soirées ensemble.. Devant un film, au cinéma où je sais pas, tant que je suis avec toi c'est le principal.. Si tu savais comment je t'aime.. Tu es mon petit bébé que je veux protéger .. Je sais des fois je me sens incompris.. J'essaie de toujours être gentil.. Et on me remballe...

Quand on se dispute et qu'on se crache dessus l'un l'autre, comme tout à l'heure, mon but n'est pas de te blesser, ni de te faire regretter, c'est même loin d'être volontaire mais ça finit par partir tout seul. Parce que tu vois, même si tout ça c'est passé, même si mon coeur est vidé de toutes traces laissant deviner ton ex-présence, je peux pas m'empêcher d'avoir mal. D'abord un peu, puis a force d'y repenser un peu plus, puis vraiment beaucoup plus. Jusqu'à ce que tout revient, toutes tes paroles, tes promesse, tous les projets qu'on s'était fait. Même ne serait ce que ce petit extrait, qui vient de l'autre journal, qu'on tenait a deux, même juste ça... Je sais même pas comment ni pourquoi j'ai atterri dessus après autant de temps, mais relire ce passage, ces quelques mots. Et dans 2 ans le kot mon coeur. Deux ans se sont écoulés, et ? Et je suis la, devant mon ordi, a tapoter de la merde, toute seule. Et pourtant j'ai attendu, vraiment, et j'arrive même pas a croire que j'ai attendu autant de temps. J'arrive pas à croire qu'il y a quelques semaines je me disais encore que tout ça pourrait être réel.
Alors oui, quand je repense à tout ça, j'ai la haine contre toi. Je te hais de tout mon être et tout ce que je veux c'est te voir disparaitre à tout jamais. Parce que j'ai perdu mon temps, parce que j'ai perdu deux putain d'années de ma vie a t'attendre. Non, pas à t'attendre, à attendre un fantôme. C'est ça, et je l'avais déjà dit précédemment, un fantôme, c'est le seul mot qui convient. Je suis seule, j'ai toujours été seule au final, et tu n'as jamais été la. Et comme j'ai pu le répéter un million de fois à Tatoué quand on se parlait encore, si vraiment tu en avais envie, tu serais venu. Tu te serais bougé le cul. Mais non, non. Et je sais très bien qu'au fond tu n'en crevais pas d'envie autant que moi, parce que j'ai bonne mémoire. Et cette bonne mémoire a gardé encrée en elle une phrase, une seule et unique phrase venant de ta personne : c'est vrai que j'ai jamais vraiment rien fait pour toi, je sais pas pourquoi. Et tu vois cette phrase la, elle me dégoute. Toi tu me dégoutes. Le simple fait de te reparler, ces quelques mots, m'ont renvoyé en pleine face l'arrière gout tellement amer que ton passage à laissé dans ma vie.

100-seventeen.

13 janvier 2014 à 20h58

J'ai changé. Je change encore. Je commence à m'aimer petit à petit. Peut être pas intérieurement, peut être pas par mes actes, mais extérieurement. Je me plais à moi même et de ce que j'ai pu entendre, c'est quelque chose d'important. Savoir s'accepter, savoir s'aimer. J'aime ce que je fais de mon corps, j'aime l'évolution que je vois apparaitre au fil des jours, des semaines, et je n'arrêterai pas. Et aussi superficiel que ça puisse paraitre, le jour ou j'atteindrai mon but, le jour ou en me regardant dans le miroir je pourrai me dire que c'est parfait comme ça, juste pour le fun j'enverrai ma candidature dans une agence de mannequinat aha.
J'appréhende beaucoup mon anniversaire. Ou plutôt la soirée que j'ai en tête. Qui me coutera, certes, la peau du cul, mais cette soirée compensera toutes celles que je n'ai pas eues. Vingt ans bordel. J'ai un peu de mal à y croire. J'ai même vraiment du mal à y croire.
Il me reste un mois pour vraiment changer. Pour voir Sam arriver à mon kot et le voir époustouflé. Ce n'est pas du tout dans le but de me le faire, ou quoi que ce soit d'autre de ce genre, juste pour contredire tous leurs foutages de gueule de merde de l'année passée, juste pour qu'il se dise oh putain elle a trop changé. Juste pour qu'ils l'aient tous dans le cul bien profond quand il leur racontera, quand les autres verront les photos. En temps normal je m'en balance des autres, mais la je sais que mon heure de "gloire" a sonné. Et je compte en profiter. Je compte bien en jouer, m'en amuser, ce sera énorme. Ce sera pour moi une victoire. Une bête victoire on pourrait croire, mais ça compte pour moi.

Je suis motivée. Je suis motivée à réussir. Je suis motivée à finir mes challenges, à faire mes putains d'abdos la maintenant. A finir mes squats. A courir le matin. Enfin non, peut être pas courir, pas encore, trop froid haha.Et dans trente jours, quand j'aurai fini tout ça, quand j'aurai atteint mon but, je pourrai me regarder dans le miroir sans me sentir obligée de me critiquer de toutes parts. Parce que je sais que ce que je verrai me plaira. Parce que je sais que quand j'enfilerai ma robe je me sentirai bien, je me sentirai à l'aise. Je n'aurai plus l'impression d'avoir des boulets de jambes. Je n'aurai plus ce petit bide qui me dégoute tellement. Je serai bien. Je le jure. Je tiendrai jusqu'à la fin. MOTIVATION.

100-eighteen.

14 janvier 2014 à 1h16

En vérité je hais la nuit. Je n'arrête pas d'écrire ces derniers temps. La nuit me fait partir en couille. J'ai trop de choses en tête. Toute ma tristesse, toute ma douleur, toutes mes hantises, mes pires cauchemars tout en ayant les yeux éveillés. Je vis la nuit mais la nuit m'insupporte, elle me fait mal. Peut être qu'au fond j'ai besoin d'un peu de sentiments. Peut être qu'au fond j'aimerais qu'on m'aime, qu'on soit jaloux, qu'on soit tendre et doux avec moi. Pas seulement en soirée, pas seulement au lit, pas seulement une nuit...
Je ne sais pas ce que je fais de ma vie. Je ne sais pas ce que je ferai de ma vie d'ici quelques années. Ce que je sais c'est que je n'en fais rien de bon. Je sais que tout ça me restera sur le coeur plus tard. Que peut être tout ça me fera honte à moi même plus tard, que je garderai certaines choses en lourd secret et que personne n'en saura jamais rien.
J'aimerais vivre autrement, mais j'en suis incapable. Je suis devenue incapable d'aimer, je suis devenue incapable d'exprimer, de ressentir de l'amour, d'en offrir. Je bloque. Un mur, une barrière. Je ne peux plus laisser approcher mon coeur. J'ai peur. J'ai peur de mal agir, j'ai peur de foirer, de partir, de souffrir. C'est ça, j'ai peur de souffrir. Et surtout de faire souffrir. Parce que je sais que je ferai beaucoup de mal au prochain qui tentera d'approcher mon coeur, qui tentera de toucher mon âme. Je ne serai pas la, je serai ailleurs, dans mon monde, et percer ma bulle lui demandera énormément d'efforts. J'ai peur de trahir, j'ai peur de devoir cacher, mentir, j'ai peur de faire mal. Je ne veux pas laisser quelqu'un s'enticher de moi pour finir par le détruire. Parce que dans tous les cas, c'est ce qui arrivera. Je finis par comprendre pourquoi le surnom de femme fatale m'est si souvent attribué. Sans aucune prétention de ma part. Ma manière d'être, de parler, mon comportement tout de moi pue l'absence, le détachement, la fatalité. C'est écrit sur mon front. Si tu m'approches tu seras détruit..

100-nineteen.

19 janvier 2014 à 1h01

J'ai envie d'écrire, mon coeur a besoin de parler mais je sais même pas quoi dire..
Je me sens assez bien. Et en même temps assez mal.

Kev, Msor et deux de leurs potes ont passé la nuit chez moi hier. La soirée ne s'est pas du tout passée comme je l'avais prévu, elle s'est passée un milliard de fois mieux que ce que j'avais imaginé...
Depuis 18h je les attendais, on devait être juste trois au départ, ils devaient juste choper et venir au kot, on devait sortir, tout ça. En fin de compte les plans ont changés, on s'est retrouvés à cinq. J'ai d'abord cru que la sortie tombait à l'eau, je n'avais pas de nouvelles et il se faisait de plus en plus tard. Jusqu'à ce que je reçoive un sms de Kev, c'est quoi encore le numéro de la sonnette ? Je suis descendue ouvrir, je l'ai vu arriver tout seul, Msor et les autres étaient partis chercher après des meufs, ou je sais pas trop quoi, et j'ai pas vraiment compris pourquoi il a débarqué tout seul chez moi mais ça n'avait aucune importance aha.
Je sais pas si c'est l'effet robe, ou si c'est autre chose, mais mon dieu je n'aurais même pas espéré un retournement de situation pareil. Au départ il ne s'est rien passé, on parlait à peine, il était a fond dans son téléphone et je me suis dit qu'encore une fois c'était mort. J'ai fini par lui proposer un verre de Jack, puis un deuxième, on est passés à mon ordi, on regardait des vidéos du Tomorrow, on écoutait de la musique, et toujours rien, néant. J'ai fini par téléphoner à Msor, et c'est la... C'est d'abord Kev qui a pris la parole, Msor partait en couille donc il a fini par me le refiler, et s'est posé à mon bureau. Je faisais les cent pas dans mon kot en écoutant les conneries que Msor me racontait (et racontait à d'autres). On papotait, on rigolait, et j'ai fini par me rapprocher de Kev, poser mes mains sur ses épaules et le masser, doucement... Avec moi tu peux y aller tu sais, tu risques pas de me faire mal. Aussitôt dit, aussitôt fait, je m'exécute, je profite... Ses épaules, sa nuque, massage, caresses... Je le voyais partir, les yeux fermés, la tête en arrière.. J'ai fini par descendre vers son torse, il était assis dos à moi et moi debout derrière lui, son torse, son ventre, ses épaules de nouveau... Et c'est la, putain, que tout a dérapé et que j'ai enfin pu pleinement profiter de mon ange au teint bronzé... Ses mains sont passées derrière la chaise, se sont posées sur mes cuisses, et remontaient lentement, sensuellement... Ma robe remontait petit à petit, je mourrais d'envie, les picotements dans mon ventre s'affolaient au fil de ses caresses... Il a fini par se retourner, face à moi, toujours assis, ses mains se délectant de ma peau... Il m'a prise contre lui, sur lui, et c'est parti... Relâchement total.. Baisers, morsures, envie, souffle coupé, déhanchés, il me rendait folle et je le rendais fou... Ces moments avec lui, c'est quand même dingue, c'est comme si on était prêts à se bouffer l'un l'autre, à se donner entièrement l'un à l'autre, juste l'espace d'un instant.
Il s'est levé, m'a soulevée avec lui, m'a posé sur mon lit et est venu par dessus... Ses mains, ses doigts, ses lèvres.. Son putain de regard... Ca m'avait manqué putain oui ça m'avait manqué, depuis trois semaines je n'attendais que ça, je ne voulais que ça, que lui. Qu'est ce qui t'a manqué ? me répondit il amusé. Toi. Il y a ce quelque chose entre nous, et je sais pas si il est comme ça avec toutes les meufs qu'il peut se faire, mais c'est un quelque chose de malade. On se dévorait l'un l'autre, ses déhanchés devenaient de plus en plus forts... Mes griffes se plantaient dans mon dos, ses dents dans mon cou, douce violence, j'en suis gaga. Msor nous appelait, nous bombardait d'sms, on s'en foutait. Au bout d'un moment on s'est dit qu'il valait tout de même mieux répondre. J'ai décroché, on était toujours allongés, Msor râlait, il était en bas, il attendait que j'ouvre, depuis plus de vingt minutes. Il arrive toujours au mauvais moment celui la. Kev continuait ses baisers, caresses, j'écoutais même plus Msor. Un garde a fini par débarquer, et les a viré. J'ai raccroché, ça veut dire qu'on a un peu de temps alors ? regard de braise, comment résister... Tout le temps que tu veux... C'était bon, c'était sauvage et tendre en même temps, c'était lui et moi, c'était nous, c'était un seul être. Emboités l'un dans l'autre, je ne pensais plus à rien. Je le voyais la, je l'avais pour moi, moi et moi seule, c'est tout ce qui importait. Tout ce qui m'importait c'était ça, c'était être avec lui, c'était lui faire du bien, le rendre fou, et c'était tellement le cas... Je me suis retrouvée sur lui, déhanchés, je menais le jeu... Son regard plongé dans le mien, ses lèvres entrouvertes, ses soupirs.. J'aurais pu passer la nuit à lui faire l'amour, à profiter de son corps, de son être, m'endormir contre lui et me réveiller auprès de lui... Msor s'est remis à nous harceler, mais ça n'avait aucune importance... Jusqu'au bout... Putain j'ai encore son sourire en coin devant les yeux, la douceur de ses mains sur ma peau, l'ardeur de ses baisers sur mes lèvres.. Le simple souvenir de ses coups de reins me retourne les tripes... C'était parfait...

J'ai fini par décrocher, je devais descendre ouvrir. Il a rigolé en me voyant parler au téléphone et remettre ma petite culotte en même temps, vicieux ahaha.
Le restant de la soirée était assez drôle, on a bu, joué aux cartes, fumé, fui les gardes... Ca m'a tellement foutu la pression que j'en ai rêvé le nuit de ces connards de gardes.
Je me suis endormie vers 7h du matin, entre Msor et kevin, ses doigts entremêlés avec les miens, ses chatouilles discrètes, ses douces caresses sous la couette, ce gars me fait littéralement perdre la tête. J'en suis folle. Je ne contrôle plus rien en sa présence. Tout mon corps le réclame, mon corps hurle et l'appelle. Et parfois il répond à ces appels... Comme cette nuit, ce petit moment entre nous... Jamais je n'en aurai assez.

J'ai peur que mon coeur se mette à le réclamer aussi. Et ça je me l'interdis. Même si je sais que je craque, je le vois, mais je peux pas. Je ne me vois pas en couple et de toute manière je ne pense pas qu'il soit intéressé. Mais peut être que quelque part au fond j'aurais aimé. Peut être. Mais mieux vaut ne pas y penser. Même pas un tout petit peu. Le coeur se tait, c'est le corps qui parle. D'ailleurs mon corps, il le veut déjà de nouveau.
Je suis seule dans mon petit kot, et je n'aime pas ça. J'aurais aimé qu'il soit la, qu'il dorme avec moi, comme c'était déjà arrivé avant.. Dans ses bras, protégée, peut être pas aimée mais désirée.. Il a toujours été très doux, protecteur envers moi, et j'ai tellement besoin de ça...

100-twenty.

20 janvier 2014 à 4h21

C'est impossible. C'est juste impossible. Plus j'écoute ses enregistrements, sa voix, et plus ça me semble évident. Ce n'était pas lui, ce n'était pas Tatoué qui chantait mais elle. C'était Hope. L'enregistrement a juste été modifié, ralenti, d'ou la voix d'homme... Je sais pas si j'ai raison, je sais pas si c'est vrai mais putain je me sens anéantie. Je me sens détruite, piétinée, poignardée. Je me suis forcée à ne plus y penser, je me suis forcée à oublier mais ça me hante, il me hante, il est toujours la, toujours dans ma tête, toujours... J'arrête pas de me répéter que c'est impossible, que ça peut pas être vrai, je me fais surement des films putain. Elle n'aurait aucune raison de me faire ça, pas à moi, pas aussi longtemps... Je sais même plus déceler le vrai du faux, je sais même plus avec qui je parlais, qui était la derrière cet écran, je ne sais même plus a qui appartenait cette voix, ce chuchotement. J'ai peur. J'ai peur de finir par tomber sur la vérité. J'ai peur de la douleur que ça pourrait provoquer. J'ai peur de souffrir encore. Plutot crever. J'ai envie de hurler. Cette révélation m'a tellement bouleversée que les larmes se sont remises à couler. Je pleure de nouveau... Alors que depuis des semaines je n'y arrivais plus. Rien ne sortait. Je craque. Je chiale. Je suis faible. J'ai envie de fuir. J'ai envie d'oublier. J'aimerais ne jamais avoir entamé de conversation avec lui. J'aimerais ne jamais l'avoir connu. J'aimerais juste oublier, tout oublier et continuer à vivre comme si rien ne s'était jamais passé. Oublier ses mots doux, ses je t'aime à répétition, ses promesses. Oublier la douceur de sa voix, la magie de son rire. Oublier ce sourire que j'arrivais à déceler dans sa voix sans même le voir. J'aimerais juste tout effacer. Tout. Mais putain j'y arrive pas... J'y pense, malgré tout j'y repense énormément... Je ne dors pas, ça me ronge, ça me bouffe, ça me manque. Tout me manque. Putain de bordel de merde. Tuez moi. Achevez moi. J'ai mal. J'ai tellement mal...

100-twentyone.

24 janvier 2014 à 23h11

Mon corps m'obsède de nouveau. J'avais l'impression d'avoir changé, d'avoir perdu, en vérité il n'en est rien. Je me voile la face, j'ai de la pure merde dans les yeux. Mes déhanchés minables devant mon miroir, mes défilés en solo, imaginant la présence, ahurie, éblouie de X ou de Y. De la merde. J'ai recommencé, hier dans la nuit. J'ai beaucoup trop bouffé, j'ai tout mélangé, je sais même pas pourquoi. C'est presque sorti tout seul. J'ai tout de même du forcer. Et la aussi, j'en crève d'envie. Je viens de manger, encore. Pourquoi ? Putain. J'avais même pas la dalle.

C'est une obsession. Et cette obsession me pourrit la vie. Tout comme bien d'autres d'ailleurs. Je suis paranoïaque, je suis déprimée, dépressive, j'ai toutes sortes de phobies plus ridicules les unes que les autres. J'ai une peur hystérique de l'obscurité. Tout comme je hais le silence. La musique me suit partout. Quelques minutes de néant et je perds la raison. Je suis aussi un peu schizo. Je parle seule. Je me parle à moi même, tout le temps. Je parle à quelqu'un, qui est la. Qui me pose des questions qui ne sont en réalité que le fruit de mon imagination. Je me réponds à moi même. Je me marre alors qu'il n'y a pas raison pour. Je réfléchis, je me remémore, je décortique. Même durant mes rares heures de sommeil mon cerveau ne se repose pas. Entre deux mondes. Consciente et inconsciente. Un pied sur terre, l'autre chez Morphée.

Je n'arrive pas à comprendre comment j'en suis arrivée la. Je n'arrive pas à comprendre ce qu'il se trame dans ma tête. Ou plutôt ce que ma tête fait de moi. Mon esprit va mal et mon corps le suit. Mon corps est dégueulasse et mon esprit le subit. Cercle vicieux. Je suis enfermée dedans. Je n'arrive pas à m'en sortir. J'ai envie de prendre une paire de ciseaux et juste couper, trancher tout ce qui me dérange chez moi, tout ce qui me dégoute. Me tailler un corps parfait et ne plus jamais m'en plaindre. Je voudrais que ce soit aussi facile. Tout comme je voudrais qu'oublier soit facile. Je voudrais me vider la tête, vomir tout ce qui me hante, tout ce qui m'obsède. Comme si l'on devait m'exorciser. Comme si quelque chose vivait en moi et me le faisait sentir jour après jours.

Je suis paranoïaque. Et je m'en rends compte à cet instant précis. Ce moment ou quelque chose se fait sentir dans mon dos. Ce moment ou ma tête devient lourde et mon cerveau semble se contracter. Ce moment ou je me sens obligée de me retourner alors que je sais pertinemment qu'il n'y a rien. Je pourrais presque déceler un souffle, un contact, une pression dans ma nuque, sur mon cou.
Depuis des années ça me poursuit, ça ne me lâche pas. Effrayant. Insupportable. Ridicule.

100-twentytwo.

13 février 2014 à 0h52

Trop de haine en moi. Trop de naïveté encore une fois. J'hallucine. Laisser accidentellement son facebook ouvert, en ayant une copine comme moi (bien que je sois irréprochable dans ce rôle) est une très, très mauvaise chose. Surtout si l'on a des choses à cacher. Si il y a bien une chose qui m'insupporte, c'est ça. C'est me dire A devant moi et aller dire B aux autres. C'est me faire croire des couilles pour aller en voir d'autres. Je bouillonne. Je suis tendue et je n'arrive pas à me détendre. J'ai les nerfs. Je n'ai pas la haine, je ne ressens même pas dégout, j'ai tout simplement les nerfs. Les nerfs de m'être laissée emporter une fois de plus. Les nerfs d'y avoir cru. Les nerfs contre moi même.

Je me suis laissée emporter, et dans la vie réelle cette fois. Je me suis laissée emporter parce que j'ai cru qu'il était ne serait ce qu'un putain de chouia différent. Parce qu'encore une fois je me suis laissée entrainer dans les belles paroles, les beaux yeux (et de beaux abdos je dois l'admettre). Tout se passait -si pas merveilleusement- assez bien. Deux semaines. On se voit souvent. On se parle. On dort ensemble, il passe pas mal de nuits chez moi. On ne bz pas. Parce que monsieur voudrait que ce soit sois disant inoubliable, parce que monsieur n'a pas envie de me sauter dessus comme le ferait un autre type, monsieur le prince charmant a deux balles la. J'arrive pas à me relaxer. J'arrive pas à me calmer non plus. On est sortis à plusieurs reprises, et une fois sous la bonne et forte emprise de l'alcool il devient le mec le plus amoureux de la planète. Mais une fois sur facebook, avec ses potes, ses ex ou je ne sais qui c'est une autre histoire.
J'ai même pas envie de déblatérer tout ça. J'ai pas envie de parler. Trop de haine en moi. Enfaite, oui, j'ai la haine. Et la je dois les rejoindre, et j'en ai aucune envie, mais je veux juste qu'il voit le mot HAINE clignoter sur mon joli petit front.

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16 février 2014 à 22h56

Plus de trois semaines que j'ai quelqu'un, et je n'arrive pas mettre de mots la dessus. Peut être parce que cette relation est beaucoup moins fougueuse et passionnelle que les précédentes, peut être parce qu'avec lui j'ai tout simplement moins d'emmerdes, de prises de tête et de pleurs et que du coup je n'ai pas spécialement besoin de venir me lamenter sur mon sort. Peut être parce que je ne suis tout simplement pas amoureuse. Et je ne le suis pas, ou du moins pas encore, pas assez, pas tout court. Il est clair qu'il y a énormément d'attirance, tout autant d'attachement, le tout parsemé d'une pointe de sentiments. Enfin amoureuse ou non je pense que le principal est que je me sens bien, je me sens vraiment bien en sa présence (si l'on exclut ses dérapages alcoolisés) je me sens bien contre lui la nuit, j'ai confiance, malgré certains détails, certains doutes de temps en temps, que j'essaye de faire fuir le plus loin possible.

Je n'aurais jamais cru finir avec lui un jour, ayant déjà passé une soirée assez désastreuse en sa compagnie, décorée de ses déclarations d'amour à n'en plus finir et ce côté assez collant qu'il a une fois saoul. Tout est parti de rien. De quelques notes de guitare, de quelques verres, d'un abri de bus, d'un rapprochement, de mon vomi aussi haha, d'un baiser, de confidences, de mes pleurs, de sa douceur... Tout est parti d'un est ce que tu voudrais qu'on sorte ensemble ? aussi naze que ça puisse paraitre j'ai trouvé ça affreusement mignon.

On a pas grand chose en commun, on sort énormément, et je ne pense pas que cette jolie histoire durera longtemps. Mais tant qu'elle est la j'en profiterai... Sans pour autant baisser ma garde.

100-twentyfour.

20 février 2014 à 23h12

Il m'a enfin laissé pleinement profiter de son être. Bon il était un peu saoul mais ça ne change rien au fait. D'autant plus que quand il est saoul, ses discours sont des plus mignons... Et malgré tout ces détails qui peuvent me déplaire chez lui, je me rends compte que je suis quand même bien attachée à lui. Malgré le fait qu'il ne soit pas le genre de gars avec lequel je me serais vue en temps normal, même si on a très peu de choses en commun, même si je ne le comprends pas du tout par moments, je tiens beaucoup à lui. Et je sais pas si c'est Brel en fond qui me fait déblatérer tout ça mais j'ai le coeur serré en y pensant.

J'étais déjà endormie quand je l'ai senti se glisser contre moi sous la couverture, tout son corps contre le mien, tout son corps réclamant le mien... Depuis le temps que j'attendais ça. Et même si j'ai trouvé ça bizarre au début, le fait qu'au bout d'un mois il ne se soit toujours rien passé. Maintenant je me dis que ce n'était pas plus mal, c'était même plutôt bien d'attendre. Et le fait que ça vienne de lui est encore mieux. Il me l'a dit lui même, un autre gars l'aurait bêtement sauté dessus dès le premier soir, lui ne voulait pas faire comme tous les autres...
J'aurais aimé savoir ce qu'il a sur le coeur en dehors de ses discours de défoncé. Qu'il me dise tout ça en étant sobre. Comme hier, toi et moi on est la, on est ensemble, on est une seule personne. Ou encore ses ne me laisse pas... Comment ne pas craquer ? J'avais beau lui faire la gueule et le repousser tout le trajet du retour, une fois rentrés ça n'a plus duré très longtemps.
Je n'ai pas envie de le laisser, même si j'avoue y avoir déjà pensé. Chacun a ses défauts, ses faiblesses, mais j'ai le sentiment qu'au fond de lui se cache quelqu'un de tellement beau... Quelqu'un de tellement différent de ce qu'il laisse paraitre. Et j'aimerais beaucoup faire plus ample connaissance avec ce quelqu'un...

Tous les soirs il est la, et je dors dans ses bras. Tous les matins je me réveille face à son visage, contre sa peau, que demander de plus ? Au fond c'est ce que j'ai tellement voulu, demandé, espéré ces trois dernières années... Maintenant je l'ai, je l'ai puissance mille et je ne compte pas le lâcher. J'ai dit que cette petite histoire ne durera probablement pas mais maintenant que la carte de la sincérité est sortie, j'aimerais qu'elle dure. Vraiment.

Tout ça pour en revenir à la nuit d'hier, je ne sais même pas comment le décrire. Ce n'était pas magique, ce n'est pas comme si c'était ma première fois, loin de la. Mais c'était quelque chose... Ce matin en me levant j'avais l'impression d'avoir changé, encore maintenant je ressens quelque chose de différent. On a pas bz, ce n'était pas une bête partie de jambes en l'air, aussi mouvementée, sauvage et essoufflée qu'elle ait pu être... C'était notre nuit. La première.

100-twentyfive.

26 février 2014 à 14h05

Je sais plus quoi penser à son sujet, pour lui donner un nom ce sera Royal (c'est son blaz tavu).
Par moments j'ai pleinement confiance, par d'autres j'ai l'impression qu'il se sert de moi. Parce qu'il a des emmerdes, parce que sa mère l'a virée de chez lui, parce qu'il a pas une thune, et moi non plus d'ailleurs pour le moment. J'ai un seul et unique euro sur ma carte, c'est tellement la merde. Bref tout ça pour dire que j'ai peur que, enfin non j'ai pas peur mais j'ai l'impression qu'une fois que les choses ce seront plus ou moins arrangées et qu'il retournera chez sa mère, pour ma part ce sera merci au revoir. Il est vrai que l'on passé énormément de temps ensemble mais c'est surtout parce qu'il dort chez moi, et que si c'est pas chez moi c'est chez un pote, et que je suis quand même un peu sa copine donc il opte souvent pour chez moi plutôt que chez son pote. Ce serait peut être une bonne chose au fond, si tout se finit en merci au revoir. Parfois je me demande ce que je fous avec lui, et j'ai pas réponse à cette question. Je suis horriblement attirée et attachée par/à lui physiquement. Mais je suis incapable de décrire le bordel qui se trame dans mon coeur. Le pire c'est que c'est un bordel relativement silencieux, ce qui me fait doublement douter étant donné que quand on aime le coeur n'est pas sensé se taire.

J'avais commencé cet écrit hier, aujourd'hui c'est déjà une toute autre histoire.
Il a dormi chez moi de nouveau, enfin non on a pas dormi tous les deux mais on a passé la nuit ensemble. J'ai beaucoup de mal à le cerner par rapport au fait qu'il ne tente prèsqu'aucune approche vis à vis de moi quand on se retrouve au lit. Ou alors ça se limite à des bisous, des caresses, et c'est à moi de m'occuper de lui, et bien que je n'aie pas grand chose en retour ça me fait plaisir de savoir que ça lui fait du bien... On a parlé une bonne partie de la nuit, de mes insomnies, de mes hantises, on ne s'est jamais soucié de moi comme lui le fait. Je lui ai dit que si je ne dormais c'est en partie à cause de cette fameuse histoire liée à mon parrain, et je pense avoir compris pourquoi ça me bouffe à ce point. Le fait de savoir qu'il s'en est tiré les mains propres, qu'il pense que je ne me rappelle de rien, et qu'il vive comme ça, comme si rien ne s'était passé alors que moi j'ai ces putain d'images en boucle dans ma tête... C'est ça qui me hante. Et c'est aussi pour cette raison que je me fais du souci pour Elisa, j'ai longuement voulu oublier cette histoire aussi, et j'y suis parvenue, mais maintenant que j'ai vraiment réalisé la dégueulassité de la chose... Savoir que mes parents n'ont rien fait, que moi je n'ai jamais eu le cran d'ouvrir ma gueule et de lui cracher tout mon venin, ça m'obsède... Puisque maintenant il est trop tard, et que taper un scandale 13 ans plus tard n'y changera plus rien.

Il s'est par contre énervé avec sa maman au téléphone ce matin, j'ai fini par m'endormir vers 7h et je me suis réveillée en sursaut en l'entendant parler. Leur conversation a duré vingt bonnes minutes et il a fini par lui raccrocher au nez tellement il était furax, d'autant plus qu'il avait pas fumé de la soirée, et qu'en plus de ça j'avais même plus de clopes, un carnage.
J'ai essayé de le calmer, je lui massais les épaules, je lui faisais des câlins, on a bu un café, il s'est habillé et il est parti, déterminé à parler à sa mère.
Il est revenu vers midi, avec un sac rempli de bouffe, avec de l'argent et le sourire aux yeux (ou c'est bizarre comme expression mais je savais pas comment le décrire). Il m'a dit qu'ils ont parlé, qu'avec sa mère c'est toujours comme ça, soit la guerre soit l'amour fou. Et j'en suis vraiment heureuse pour lui parce que je voulais vraiment que ça s'arrange entre eux.
En plus de m'avoir expliqué tout ça, il m'a dit que sa maman nous a invité au restaurant vendredi... La, je me suis retrouvée sur le cul. Elle a appris qu'il avait une copine par son frère, elle a su qu'il dormait chez moi, qu'en gros je m'occupais de son fils. Et je suppose que c'est ce qui l'a poussée à nous inviter. Pas poussée au sens négatif, mais plus dans le sens ou voila, je n'ai pas laissé son fils dans sa merde et j'étais la pour l'aider... Ou peut être elle a juste envie de me voir, je sais pas. Ceci dit ça m'a fort surprise, même si ça me fait aussi bien plaisir. Si ça se fait vendredi, ce qui n'est pas sur puisque je dois encore me taper 5h de train pour passer chez mes parents, je vais être stressée tout le restant de ma semaine. Je sais même pas comment me comporter, quoi dire, ou ne pas dire justement, j'ai peur de paraitre complètement naze aux yeux de sa maman.

100-twentysix.

15 mars 2014 à 23h00

Je ne sais pas vraiment depuis combien de temps je n'ai pas écrit, mais un bon moment me semble-il. J'ai l'impression d'être un vieux sage devant son parchemin qui s'apprête a mettre noir sur blanc la triste réalité de la vie haha.

Pour commencer, et de manière assez brève d'ailleurs, Royal est un enculé de première catégorie, mais genre catégorie AAA+++ et j'ai même plus envie de déblatérer la dessus tellement j'ai du la raconter cette histoire mais une chose est claire, il s'est royalement (huhu jeu de mots) foutu de ma gueule. Et ça, je pardonne pas. Ceci dit, je n'ai pas perdu mon temps. J'ai rencontré un gars, un de ses potes, avec qui j'ai passé une petite soirée assez sympa en étant encore avec l'autre puant. Puis une autre, le jour suivant, ou je n'étais déjà plus avec l'autre. Et cette autre soirée a fini en bz. Et je dois avouer m'être fait quelques films, je dois avouer que je me suis laissée emporter un moment, disons qu'il est apparu quand j'en avais besoin, la ou j'en avais besoin. Mais... pour ne pas changer les belles traditions, il est, lui aussi un coureur de jupons professionnel et de ce que j'ai compris je devrais même éviter de l'avoir en plan q. Bon je pige pas vraiment pourquoi mais voila, on se voit très rarement et on ne se parle jamais en dehors, c'est zappé.

Il y a Max aussi. Je n'arrive absolument pas à comprendre ce qu'il se "passe", ou plutôt ce qui ne se passe pas, et pourquoi ça ne se passe pas mais sincèrement j'en ai un peu rien a fiche pour le moment donc on va éviter.

Si je suis revenue écrire, c'est surtout pour une seule et unique chose qui me turlupine. C'est même plus ça c'est que ça me fait chier. Et comme je suis quelqu'un ayant beaucoup de mal à dire les choses en face (oui, c'est lâche) je viens le faire ici, en espérant être lue.

Je te tutoie parce que ça me facilitera la tâche et parce que je sais que tu te reconnaitras. Je sais pas si lui lit encore mon journal et sincèrement j'en ai rien a branler et même si je vais être assez cash dans ce que je peux dire je peux plus le contenir ça doit sortir.
Hier soir tu m'as demandé si j'avais quelque chose contre toi, je t'ai dit non j'ai mal au doigt. C'était faux. Enfin non c'était pas tout à fait faux, puisque la raison de l'accumulation de mauvaise graine qui se fait en moi ce n'est pas toi, mais c'est l'autre. Oui l'autre que tu vénères tellement depuis un peu plus d'un mois, à qui, et je le sais très bien, tu racontes tout ce qu'il se passe, notamment par rapport à moi et je sais aussi très bien qu'à tous les coups je passe pour la pétasse. Mais j'en ai rien a foutre. Ce qui me fait surtout chier c'est que plus ta "relation" évolue avec lui, plus je vois en toi une personne dont j'ignorais totalement l'existence quelques semaines plus tôt. Tu es devenue hautaine, tu n'es pas aussi sincère que ce que j'ai pu croire envers moi, dumoins par rapport à ta vision des choses par rapport à lui. Ce qui me fait chier c'est ta petite phrase me disant il est pas venu pour toi mais il viendra pour moi non pas que ça me mette la haine, non pas que je sois jalouse, mais si tu réfléchis ne serait ce qu'un bref moment à tes paroles, autant celles ci que beaucoup d'autres, j'ai beau faire la meuf qui s'en fout royalement, par moments ça me fait mal. Non ça me fait pas vraiment mal mais ça me fait vraiment, vraiment chier. Parce que si toi tu chies depuis un mois avec ses conneries à trois balles version copier coller, moi j'en ai chié pendant presque deux ans. Alors quand tu viens me dire que tu comprends tout à fait, que je ne suis pas la pute de l'histoire et qu'il est en tort aussi, alors que dans mon dos tout vas tout remettre sur ma gueule parcqu'il t'a entièrement retourné le cerveau. Ca me met hors de moi. Vraiment. Et je ne veux pas te blesser, je ne veux pas te faire de peine mais il faut que tu t'imprimes dans le crâne le fait qu'il ne viendra pas. J'ai beau avoir tenté d'être compréhensive, j'ai beau t'avoir parlé de 50/50, dans le fond j'en suis totalement persuadée, et crois moi je ne suis pas la seule, il ne viendra jamais. Je sais pas quelle ordure se cache derrière son écran mais tout est mensonge, de a à z. Et crois moi je te le prouverai. Déjà maintenant je peux te certifier du fait qu'il se foute royalement de ta gueule, parce que beaucoup a été dit avant que tu n'apparaisse, et on ne change pas d'opinion sur une personne du jour au lendemain. C'est un connard et ça le restera. Et je sais aussi que tu n'es absolument pas de mon avis mais tant pis. Sache juste que je t'aurai prévenu.
Jusqu'au jour j je resterai à l'écart, de toute cette histoire, de vous tous, de toi aussi. Deux semaines de plus et je vais exploser. J'en peux plus Camille. Te voir te faire berner comme un pauvre petit mouton me fait chier, savoir qu'il te baratine me fait chier, savoir que tu changes à cause de ses manipulations de merde me fait encore plus chier. Je me mets de côté, je te laisse vivre. Après tout j'ai fait mon devoir, je t'ai prévenue. Fais en ce que tu veux. Mais pour la dernière fois je te le répète, tu pourras dire et faire ce que tu veux, autant que tu le veux, il ne bougera pas son cul.

Et toi, enfoiré de merde, si tu daignes encore lire mon journal, premièrement dégage et deuxièmement va te faire foutre. Même en t'ayant viré de mon existence tu parviens à me la pourrir. Mais la roue tourne mon ami. Et une fois qu'elle le verra, une fois qu'elle comprendra, crois moi le jeu ne fera que commencer. Tu m'as berné moi, tu l'as bernée elle, tu l'as retournée contre moi comme tu l'avais fait avec héloise, avec louana, maintenant c'est terminé. Tu vas en chier.

100-twentyseven.

2 avril 2014 à 20h27

J'ai le sentiment de couler, une fois de plus. Je coule, je croule. J'ai pourtant toutes les raisons d'être heureuse mais je croule. Tout ce poids qui pèse sur mes épaules commence à peser trop lourd. Depuis tout à l'heure j'ai cette envie de craquer, de chialer, de tout foutre en l'air. Je sais pas ce qui me prend, je sais pas ce qui m'arrive, je n'arrive à m confier à personne. Et même si je me confie ça ne m'aide pas. Je n'ai pas envie que ça revienne. Je me sens bien, je me sens heureuse. J'ai fait une rencontre merveilleuse il y a peu de temps et tout se passe à merveille. Il est extraordinaire, et malgré toutes mes incertitudes il arrive à me rendre heureuse. il arrive à m'offrir tout ce dont j'ai toujours rêvé, tout ce que d'autres ont laissé sous forme de simples promesses. C'est dingue, il suffit de si peu. Un aller retour en train, une ballade à vélo, une petite soirée à deux. Je n'ai jamais demandé la lune, je n'ai pas besoin de la lune. Ma lune à moi elle est simple, elle est petite, elle est bien plus proche, je ne demande qu'une petite roche. Je sais pas si l'on me comprendra mais moi je me comprends.
Je suis toute retournée à l'idée de le revoir, à chaque fois, mon visage passe au pourpre à l'idée de le revoir, mon corps s'enflamme à chacun de ses baisers, mon coeur éclate à chacun de ses sourires, à chaque fois que sa main vient se glisser dans le creux de la mienne...
Je suis folle de ses lèvres, j'en raffole. Le coin de ses lèvres remontant vers le haut, comme si un petit sourire en coin y était éternellement gravé. Je suis dingue de ses yeux, de la douceur de son regard. J'ai trouvé, je l'ai trouvé. J'ai trouvé mon bonheur et pourtant je peux pas m'empêcher de chialer. Je sais même pas de quoi j'ai peur. Je n'ai pas peur d me faire berner parce que je sais que ce n'est pas le cas. Je n'ai plus vraiment peur d'être une parmi d'autres non plus, plus depuis hier soir. Certaines de ses paroles m'ont fait comprendre que l'on était ensemble. Il ne voit personne à côté, il se sent vraiment bien avec moi (et ça l'énerve haha wtf), il avait besoin de ça, de cette stabilité, de tout ce que l'on vit depuis ces bientôt deux petites semaines. Et moi aussi j'en avais besoin, j'avais besoin de tous ces petits moments, de toutes ces petites choses, de ces nuits magiques que l'on passe à deux, tellement différentes de tout ce que j'ai pu connaitre avant. Il me fait ressentir quelque chose d'extraordinaire, quelque chose de magique, de magnifique, tant le jour que la nuit.
Je peux plus me le cacher. Je ressens beaucoup trop de choses envers lui. J'en suis gaga. J'en suis accro. Je suis amoureuse, j'ai l'impression d'être une petite gamine de 13 ans.
J'ai eu du mal à lui expliquer ce que je pensais de lui cette nuit, je lui ai fait comprendre que j'étais bien. Et quand je lui ai posé cette même question, il m'a juste répondu... Combien de fois je vais encore devoir remercier tinder ? Hahaha. Tinder... quand je pense que tout est parti d'un simple verre, sans très grande volonté de ma part. Jamais je n'aurais imaginé que les choses prendront cette tournure.
A croire que quand on s'y attend le moins...

100-twentyeight.

15 avril 2014 à 23h59

J'ai voulu écrire tout à l'heure mais j'ai fini par laisser tomber, et puis avec mes ongles de trois mètres c'est chose délicate.
Je commence à me calmer, toute cette histoire commence à me passer au dessus et je pense juste faire l'impasse. Non pas me jeter dans ses bras dès son retour mais ne pas le rejeter non plus. Je reste blessée, je reste dégoutée, mais tout autant attachée. Je n'ai pas envie de réduire à néant ces trois dernières semaines en sa compagnie, j'aimerais que ça continue... Disons qu'il aura juste (déjà) épuisé son jocker.

Pour résumer l'histoire, je pense qu'une seule et unique phrase suffira. Je me sens trop bien avec toi et ça m'énerve, j'ai l'impression qu'on s'est vraiment trouvés tous les deux, on se correspond sous tous points, on est pareils... Mais j'veux pas que tu te fasses d'illusions, je vais a Bordeaux voir une pote, on sera dans la même chambre, dans le même lit pendant une semaine, on va coucher ensemble.

Il m'a dit de considérer ça comme une épreuve. Il m'a dit qu'à son retour il n'y aura plus d'embûches, qu'il sera à moi, juste que ce voyage était prévu depuis un moment et qu'il avait envie de changer d'air. Il m'a dit qu'il ne se cramerait pas comme ça pour rien, qu'il veut être sincère, être lui même avec moi dès le départ. Et quand j'ai eu envie de laisser tomber, il ne m'a pas laissé faire.

J'étais dégoutée, j'étais tellement remontée contre lui, mais finalement, trois jours plus tard je me rends compte que je me suis calmée. On verra comment ça se passe, même si je n'ai pas énormément de ses nouvelles, même si je rage quand même à l'idée de le savoir avec une autre. Si je dois le croire, cette autre n'existera plus à son retour. Si je dois le croire, il n'aimerait pas que je le jette à la rentrée. Il a besoin de moi, d'un allié, il veut qu'on fasse coloc ensemble l'année prochaine alors qu'il avait lui même que ça pourrait mal tourner. Mais suite à notre dernière conversation, il m'a dit que pour s'engager il en avait besoin. Qu'une fois décidé il ne changera pas d'avis. Et je dois avouer que ça ne me déplairait pas... Mais on verra. Je suis retombée sur terre et ce n'est pas plus mal. Mon petit nuage s'était élevé trop haut.

100-twentynine.

2 juillet 2014 à 14h21

J'ai supprimé mes deux derniers écrits parce qu'ils me paraissaient aussi inutiles que ridicules.
Pour en revenir à ma petite histoire, j'ai effectivement réussi à faire l'impasse sur sa petite escapade, après moultes pétages de plomb solitaires et autre. Le fait est qu'il m'avait promis qu'elle y restera, et qu'à son retour elle n'existerait plus. Mais l'autre fait est, que je suis une fouine et que j'ai cramé beaucoup de conversations laissant deviner une certaine ambiguité, un peu d'espoir, d'attachement... Surtout venant d'elle apparemment. Mais au final, j'en sors gagnante parce qu'elle l'a envoyé chier elle même. On a passé tellement de temps ensemble qu'il n'a même pas pris la peine de répondre a une lettre qu'elle lui avait envoyée, ni a ses messages facebook, et mademoiselle prise d'un élan de haine ou de rancoeur ou de je ne sais quoi d'autre a décidé de couper les ponts. Episode badant terminé. Point, à la ligne.
La seule chose qui me tracasse encore un peu vis a vis d'elle, c'est qu'elle compte se ramener en Belgique pour ses études l'an prochain, et la, je ne suis pas dupe, les choses pourraient prendre une tournure qui serait loin d'être a mon avantage.

Après ça, tout allait à merveille. Je n'ai pas toujours été très honnête dans le sens ou je me suis permise à plusieurs reprises de fouiner dans ses messages, et je trouve ça pitoyable mais je n'avais pas envie de me ramasser une massue à la gueule. J'ai mis un peu de temps à lui redonner ma confiance, mais j'y suis parvenue, et je n'en garde que du positif...

Mes sentiments vis à vis de lui ne sont pas comme tout ce que j'ai pu ressentir précédemment (je sais, je le dis à chaque fois que je me retape un nouveau prince charmant, mais la c'est autre chose). Je me sens... sereine. Je n'ai pas un volcan à la place du coeur, mes tripes ne se retournent pas dès que je pense à lui, je me sens juste bien. Quand il est à côté de moi, c'est une toute autre histoire par contre... Je le trouve divinement beau; chose que je n'avais pas remarquée au départ. Plus le temps passe et plus ses traits, son corps, ses mimiques me plaisent. Je m'attache à sa personne, tant mentale que physique. Je le regarde avec des yeux de merlan frit à chaque fois qu'on se retrouve à deux. Ca aussi c'est ridicule. Mais je le trouve beau, je peux pas m'en empêcher.

Mes nuits avec lui sont magiques, parfois tendres, parfois sauvages, une pointe de violence, je peux dire avec certitude qu'il est le meilleur coup de toute ma courte vie. Il aime m'entendre chanter, et j'adore cette expression haha. J'ai en tête une image, une nuit, ou un matin je ne sais plus trop... L'un dans l'autre, on se regarde dans le blanc des yeux, on se parle du regard, on se sourit, on en rit, je pense que dans ces moments la, on se pose les mêmes questions, les mêmes pensées traversent nos esprits. On est liés. Par la pensée, par le corps, par l'esprit. Nos âmes se sont entremêlées... Et ça me fait peur, parce que c'est fort, c'est vraiment fort. Et il me l'avait lui même dit. C'est trop fort, ça va nous détruire... Mais étrangement, je m'en fous. Je sais qu'on en sortira détruits, que j'en sortirai anéantie, mais je me sens bien, comme jamais, et je ne veux pas penser à ça. Je sais que ça finira un jour, je sais que tout est éphémère, c'est quelque part dans ma tête, loin, et ça y restera.

Il est a Marseille, chez lui, pour un mois. Et ça me paraissait insurmontable mais je ne le vis pas si mal. Vu tout le temps qu'on a passé ensemble ces dernières semaines, moi chez lui, lui chez moi, ça nous sera peut être bénéfique. J'espère juste pouvoir compter sur la confiance, et ne pas découvrir d'horreurs à son retour...

100-thirty.

4 septembre 2014 à 14h02

Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Je n'ai pas écrit depuis un moment et bizarrement je n'en ai plus réellement envie. Que j'aille bien ou mal, que je ris ou pleure, je n'ai plus ce besoin. Et c'est triste, parce que ça me manque énormément.

Je viens de finir ma seconde session, et je ne m'en sens pas plus soulagée pour autant. Cette session, mon année, véritable échec. Je n'ai jamais redoublé, et ça me fait bizarre de me dire que c'est le cas. Tout pareil, tout reprendre du début, une deuxième fois...
Mis à part ça, je me sens bien. Mes quelques soucis sont toujours présents, certes, mais je renie un peu la chose. J'y pense sans vraiment y penser, jusqu'au jour ou ça me retombera vraiment sur la gueule.

Pour ce qui est de ma petite histoire, je ne sais pas trop quoi en dire non plus. Disons que comme pour tout, il y a des hauts, et des bas. Et disons que je me surprends moi même, et que je ne suis pas aussi forte et fière que ce que je pouvais imaginer. Je suis faible, ouais. Intérieurement du moins. Pourtant j'ai essayé, j'étais persuadée de mettre un terme à tout ça, de pleurer un bon coup dans le train et de ne plus verser une seule larme par après. J'étais persuadée de jouer la femme, la vraie, et de me barrer une fois mon discours terminé. Mais quedalle. J'ai craqué. On a fini par en rire, par s'enlacer, s'embrasser. Moi même j'ai jamais vu ça. Tu trompes ta meuf et au lieu de te balancer des claques et t'insulter d'enculé elle se marre et te réclame des calins. Bon j'exagère un peu la chose, le venin que j'avais à cracher je l'ai craché quand même, pour une fois. J'ai tout dit. Tout ce qui me pesait, tout est sorti. Sur le coup ça m'a fait un bien fou. Mais en fin de compte je me demande si vraiment ça m'a servi. Je me pose quand même les mêmes questions sans arrêt, je paranoïe toujours autant, j'ai toujours autant peur, que ce soit de l'épisode escapade ou de l'épisode 21. Episode 21 parce que c'était le 21. Le 21 c'est le jour ou je l'ai rencontré. Le 21 ça faisait 5 mois. C'est ridicule oui, mais la je suis obligée d'en parler tellement c'est gros.
Pourtant ça ne me fait plus mal. J'ai presque envie de dire que j'ai... oublié ? déjà ?
Je ne sais pas si c'est bien ou pas, je ne sais pas si j'ai bien fait. Une autre à ma place se serait juste barrée. Elle n'aurait pas sauté dans le premier train pour avoir des explications. Après tout c'est vrai, quel genre d'explications tu t'attends à avoir quand tu apprends que tu as été trahie de la sorte ?
Trahie. C'est exactement ça. Je me suis sentie trahie. Je lui en avais parlé, mon manque de confiance en lui, mes peurs, tout ça, tout la veille. Pour au final...
Ne dit on pas guérir le mal par le mal ?
Je n'ai pas envie de jouer la malheureuse, je n'ai pas envie de m'attarder la dessus, parce qu'on a surpassé cet épisode. Ou du moins moi je l'ai surpassé. Malgré mes peurs toujours présentes, malgré le fait qu'il ne lui ait toujours pas parlé de mon existence et n'ait pas l'air friand de le faire, malgré le fait que ma confiance soit de nouveau retombée au niveau -10 et que je sais tout ce qui se fait sur le côté... Je ferme les yeux. Ca va passer, s'oublier. Je vais finir par me calmer et ne plus y penser.
Parce qu'à côté de ça, il a passé quelques jours chez moi, au sein de ma famille et c'était génial. Parce qu'à côté de ça il reste cette rencontre extraordinaire dont je parlais au début. Je ne sais pas le décrire, je ne sais pas l'expliquer, mais je ne peux pas partir ou le laisser partir, pas maintenant...

100-thirtyone.

5 octobre 2014 à 0h53

C'est fini, bouclé, la page est tournée. J'aimerais pouvoir déceler les connards au premier coup d’œil et ne pas avoir à m'y attacher. Bien qu'en fin de compte je n'ai pas eu tant de difficultés à oublier. Je me suis sentie soulagée, libérée, je me suis sentie moi même, je me suis retrouvée. Je peux pas nier l'hystérie les 10 premières minutes, sans doute le choc, le douleur, je ne m'attendais pas à pouvoir moi même lui dire de partir, et pourtant je l'ai fait, j'y suis parvenue et j'en suis heureuse. Plus j'en apprends et plus je suis persuadée d'avoir bien agi. J'ai pensé à moi, à ma propre gueule, pour une fois, et ça m'a fait un bien fou. Il n'existe plus. Il n'a jamais existé. Qu'il aille au diable lui et sa nouvelle petite pétasse. VOILA.

Je n'ai pas perdu mon temps, j'ai fait deux rencontres depuis. Octavius et Angel. Depuis ma nuit avec Angel je n'ai plus tellement envie de revoir Octavius. La nuit que j'ai passé, son corps, son visage, il est beau, il est musclé, il est sculpté, raaaaah. Mais j'ai plus de nouvelles. Et ça pue. Et ça me saoule. Parce que j'aimerais le revoir. Mais juste la nuit. Pas en dehors.

Octavius m'a fait découvrir les joies de la bz dans la rue. J'ai plutôt bien apprécié sur le moment mais je dois avouer que c'est pas le genre de chose que je ferais plus de trois ou quatre fois.

J'aimerais parler d'un truc qui me rient particulièrement à coeur, un peu plus tard. Mais ce sera pour après. La j'ai pas le courage.