A cette rencontre "métisse"...

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Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Il faut que je vous dise...

12 janvier 2008 à 15h05

Ceci est devenu indispensable, je ressens le besoin urgent, oppressant, inévitable de partager mon histoire.
Une histoire banale et commune comme moi...
Une relation "compliquément" simple comme tant d'autres...
Rien de bien exceptionnel sauf que c'est la mienne alors forcément elle est différente!

Une rencontre récente, des sentiments sincères, une situation inconfortable : il est avec une autre, elle vient de partir, il est tombé dans mes bras pour combler son manque d'elle, je l'aime, il l'aime, elle l'aime, nous nous aimons...

Vous voyez rien de plus que çà et pourtant ce résumé n'explique pas tout, alors chaque jour depuis que je le connais j'écris, ma joie, ma peine, nos étapes, mes incompréhensions...enfin tout ce que je vis au quotidien.

Ceci étant dit...me voilà!

J'y vais...01 nov 2007

12 janvier 2008 à 15h36

Pour répondre à une de tes questions : « Que pourrais-tu faire pour moi ? ».

Reste honnête, envers tes sentiments, envers moi, envers toi…
Il faut être fidèle à soi-même pour avancer, ne pas vivre dans le mensonge, ne pas se laisser envahir parce que les autres aimeraient que l’on soit, parce que l’on souhaiterait devenir…
S’accepter avec ses peurs, ses angoisses, ses doutes, ses questions, ses imperfections, ses contradictions…
Tout n’est qu’illusion, tout est éphémère, tout peut basculer à tout moment.
Il ne faut jamais perdre de vue l’essentiel et l’essentiel c’est d’être heureux peut importe la souffrance que cela peut engendrer ou réveiller.

Tout change, bouge, évolue…les gens, les sentiments, les projets…
La vie pour être vécue pleinement doit elle-même être vivante.
Ne pas croire que nous sommes prisonniers de nos choix, de nos engagements…chacun est libre de prendre à un moment donnée la direction qui lui convient à l’instant T, juste parce qu’il en ressent le besoin.
Pas de mauvais choix, ne pas oublier qu’au moment où nous les faisons c’est que nous en avions l’envie.
S’écouter, être à l’écoute des avertissements du corps, de l’âme, tenter de résister contre soi est une course sans fin…

« La solution est là évidente et simple. Il suffit pour la trouver de changer de regard », j’ai lu cette citation dans les « Nouveaux Contes Zen »…

Le contraste de nos sentiments, la peur de ce qu’il nous attend, les déceptions antérieures, le risque d’oser…autant de choses qui font que nous nous croyons prisonniers alors que nous nous croyons prisonniers alors que nous avons toujours été libre.
Nous sommes libre et heureux ensemble, il suffit, pour le savoir, pour le vivre de changer notre regard !

Je ne dois plus voir çà comme une « catastrophe », je dois accepter la sincérité et l’intensité des sentiments, accepter un homme qui en aime un autre, accepter que mon engagement et mes désirs ne soient pas partager, accepter de vivre les souffrances liées à l’amour, accepter ce bonheur éphémère sans regretter de s’y complaire , accepter d’avoir trouver en une seule personne tout ce que j’attends d’un homme sans savoir si cette relation existera, accepter que le temps apporte des réponses, accepter que ce soit lui pour moi et peut être jamais moi pour lui.

La lettre. 06 nov 2007

12 janvier 2008 à 16h48

Plusieurs questions se posent aujourd’hui.

Il va commencer par où, par quoi, par qui, par elle, par moi…
Sûrement par elle, par leur histoire avortée par son départ, mais elle n’en est pas moins amoindrie, terminée, comprise…
Cette histoire est selon moi, « suspendue », en apesanteur, impalpable, intouchable mais omniprésente entre lui et moi…l’espoir et la détermination font de cet amour leur relation.

Pourtant malgré cela je suis là, tantôt invisible, tantôt trop présente.
Mon amour le dérange, le perturbe, le gêne dans sa quête envers elle. Comme un obstacle imprévisible qui change sa trajectoire, un bouleversement, un tremblement de terre, de chair…
A ce propos, que faire contre cette envie charnelle qui risque de nous ronger, qui accélère les sens, qui sensibilise le « tout », ce « tout » si fragile et naissant.

« Rester sur sa fin ou sa faim… »
La fin d’une certitude, ces deux mots ne cohabite ni dans mon coeur, ni dans ma tête, cette certitude subsistera envers et contre tout, elle est mon évidence, la cause de « tout ».
Et cette autre faim, celle qui ne s’assouvie pas, elle se calme, elle s’apaise quand je suis avec lui dans ses bras, dans son regard, quand je me vois comme celle que je n’ai jamais été.
Remplie de joie, de tendresse, d’affection.

J’aimerai faire partie de sa vie comme il est intégrée dans la mienne.
J’ai oublié, j’oublie, celle que j’étais avant de savoir, avant de me voir aussi vivante, aussi belle, aussi femme…
Il me dit que je devrais écrire, que cela me ferait sans doute du bien et il a raison, poser mes sentiments si grands sur cette feuille blanche si petite pour contenir mes mots, mes peurs, ce bonheur.
Un bien-être que j’ai connu, pourtant aujourd’hui il est différent, il me correspond plus, il a mûri avec le temps, il s’intensifie avec l’âge.
De savoir qu’auprès de lui tout me paraît envisageable, possible, limpide. Encore faudrait-il assumer, accepter, cette contradiction de sentiments, de faits, de gestes… Un jour je suis sienne et le lendemain une autre.

Il a utilisé le mot « pression », je partage son sentiment.
La pression des mots, la pression physique, la pression du désir, de l’attente, de la peur, du temps qui passe et me rappelle à chaque instant que ma vie a changé.
Que je l’admette ou non, que je le veuille ou non, que je me le cache ou non, je ne me sens plus la même.
J’aimerai l’aider, juste être à ses côtés et partager sa peine, son ressentie, sa culpabilité…même si j’ai l’impression de lui faire du mal en lui faisant du bien.

Il ne faut pas forcer certaines portes quand tu n’es pas invité à y entrer.

Frustration. Patience. Angoisse…
La liste est longue, riche de mots que je ne connaissais pas, qui ne m’atteignais pas. Et pourtant je ne peux que les ressasser en ce moment.
Il a besoin de recul pour mieux analyser la situation et faire le tri. Réaction normale quand le choc est tel. Besoin de trouver des explications où souvent il n’y en a pas.

La justesse des mots. La sincérité des sentiments. La véracité des choix. L’harmonie de l’ensemble.

J’ai ouvert les yeux et maintenant que faire. Attendre que çà passe, que çà se passe, se préparer à un rejet, défier une illusion.
Nous n’étions pas prêt. Je n’étais pas prête.
Pourtant il m’a fallut le devenir en si peu de temps, partager entre colère et fuite, entre compassion et incompréhension, entre souffrance et affection.
J’aime quand la vie me bouscule, me surprend, me donne pour mieux me reprendre et m’offrir d’autres choses…
Il est la moitié d’une autre. Voici ma réalité. Aussi dur et simple.
Mon regard vacille, mes yeux pleurent et mon sourire demeure.

Je ne sais pas où je vais mais cela me mènera forcément à savoir si cette rencontre « métisse » sera un acte manqué ou l’histoire de ma vie.
Et puis après tout, on a plusieurs vies dans une vie. Non ?
Il vaudrait mieux pour m’aider à continuer d’avancer.

Faut-il lui dire tout çà ? Je ne sais pas.
De toute façon je fais confiance à son intuition.
Le meilleur reste toujours à venir.

Le tsunami épargne quelques chanceux, il laisse des traces et rappelle à ceux qui restent que nous sommes heureux.