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. i n a u g u r a t i o n .

13 avril 2009 à 18h40

Première note. Dépucelage de ce journal. J'ignore où ça va me mener, de toute façon je n'attend rien de lui : par conséquent, je ne peux pas être déçue.
Pour l'occasion, j'allume une cigarette. Je fais ça quand un instant me parait important, comme pour le marquer d'un croix rouge sur un calendrier imaginaire. J'en allume une aussi quand la lecture aléatoire de mon ordinateur choisi une chanson qui se trouve être en parfaite adéquation avec le moment présent. Tout bien réfléchi, les deux cas se valent, c'est un peu le même concept. Il me semble que si je rester assise à ne rien faire, ni même a écouter de la musique, je pourrai facilement arrêter de fumer.
Le ciel est sale, grisé de nuages indésirables. Ce midi pourtant, le soleil brulé gentiment mon dos et mes bras, pendant le repas. Nous parlions de notre voyage aux États-Unis prévu pour cet été. Personne n'est d'accord sur le choix de la ville. Ma sœur veut faire un échange de maison, mon père aspire à une escale a Cuba, ma mère souhaite visiter New York. Moi je m'en fou, a partir du moment où nous quittons le territoire Français : tout m'intéresse.
Je viens de prendre conscience qu'il reste tout juste un mois de cours. Mes notes ont un peu baissées il me semble. Je n'ai pas beaucoup de temps pour me rattraper, le moi de mais est parsemées de jours fériés, de ponts, et les professeurs seront souvent absents à cause de la correction du Bac. J'ai une quantité de travail absolument démentiel pour la rentrée, et j'ignore où je vais trouver le temps de travailler car il est hors de question que j'emporte mon boulot dans les bagages pour aller en Crète. J'ai prévu de me prélasser au bord d'une piscine dix jours durant, de parfaire mon bronzage, et de visiter de jolies ruelles, faire de beaux dessins, et écrire des choses mignonnes. Mais certainement pas de travailler.
Il me reste 7 jours pour finir mes devoirs, sachant que de Mercredi à Vendredi, je serai à Biscarosse, et qu'il est, encore une fois, hors de question que je travaille. La teneur de mon sang en THC ne me le permettra, de toutes façon, pas.
J'ai laissée la porte du bureau ouverte, j'entends a peine le Jazz que la chaine hifi du salon diffuse, couvert par Sayulita de Megapuss; les sons de trompettes jaillissent des enceintes de mon ordinateur comme des appels au secours, des cris de nostalgies.
Je viens de prendre conscience que mes parents sont partis se balader sur les quais. J'allume une cigarette, du coup.
Je suis dégoutée de l'amour. Je sais que ca ne durera pas, mais pour le moment, je me bloque et me ferme a tout support traitant de ce sujet. Je choisissait des bouquins pour avoir de la lecture en Crète, et quand le résumé, au dos du livre, parler d'amour, je le reposer immédiatement. J'ai trop peur de me retrouver entre ces lignes, de reconnaitre mon histoire si banal au détour d'une page. Trop peur de souffrir, de me souvenir.
Tiens, c'est Pâques aujourd'hui, j'avais oublié.