Ce Périple vers Toi

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Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Vide Sac

11 septembre 2008 à 13h48

Voilà nous y sommes.

Septembre est arrivé.

J'ai traversé cinq bons mois d'été..
Cinq mois et quelques semaines depuis le mot de la fin : Au revoir

Une rupture sentimentale douloureuse..

J'en ai bavé.

Une, deux ..oui une bonne fois, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'était un dimanche matin.

Je devais accompagner mon grand père à la gare de lyon :

Il pleuvait, le temps était gris, le ciel couvert.
J'ai rabattu le col de ma veste..mon lecteur mp3 jouait une chanson italienne lyrique de Gino Vannelli.
Une chanson incroyable où.. il pleure son père.
Un truc qui te retourne le bide parce que c'est la plus belle mélodie du siècle.

Je me suis effondré..30 minutes entre chez moi et la gare du nord.
Ca ne m'était jamais arrivé de pleurer vraiment comme ca...

Avant je m'exteriorisais par le texte.. j'avais de la peine de ne pouvoir me vider par les yeux.
Mais ..et bien ..oui c'est arrivé ce matin là.

Je dois dire que tout le monde s'en fout ..quand tu pleures.
Personne ne te tend un mouchoir. Non.
Pleurer, gigoter des épaules involontairement et rester de dos surtout.

Le nez qui coule, le désarroi de baisser la garde..tout ca.

Hmm hmm...


Combien de temps le chagrin va t il happer mon souffle ?
Combien de jours, de mois et d'heures vais je encore penser à elle ?
Combien d'années vais je l'aimer comme je le fais en ce moment même ?

Son MySpace ? ohh je n'y suis plus retourné depuis un siècle.. ca me ferait trop de mal ..Trop dur.
Hier sa photo m'est apparue dans les commentaires du passé..une nouvelle photo d'elle..elle apparaît amaigrie..neutre..j'ai pas su determiner d'aprés le petit "avatar" si il y avait du bohneur là dessous. Il y a de la solitude dans l'air.


Pas la moindre tentation de cliquer et de me rendre sur son profil ...
je n'en ai pas eu la force..ni l'envie.

Avec le temps, on devient fou d'une tout autre facon.

Aprés le choc, la tristesse

Aprés la peine, la colère

Mon tout beigne dans l'indignation constante ...
Rien n'évolue sur ce plan.

Je me suis masturbé le cerveau sans relâche. Essayant divers points de vue..étudiant cette histoire sous tous les angles possibles.

Jonasz, le chante bien '' Séparation nécessaire entre nous.. Impossible d' sauver l'affaire un point c'est tout ".

Accabler les autres de ma souffrance continue..de mon chagrin - est quelque chose de profondément insupportable pour moi.
J'essaie de me taire et d'ingurgiter le mal en silence.

Tergiverser ne sert à rien ..c'est sans appel.

Je crois que ce dont on ne parle pas nous les hommes ( femmes confondues..je ne ferai pas de différence hein )
C'est bien du traumatisme.

Voilà je suis traumatisé.
Mon amour tu m'as traumatisé.

Traumatisé par ta beauté, par ce bohneur que nous avons eu..par ces images traumatisantes de splendeur de ton corps, de ton sexe..de nous faisant l'amour ..

Traumatisé par ces images, ces souvenirs ..le premier rendez vous ..la première étreinte ..les premières déclarations ..

Traumatisé par mon impuissance à te retenir malgré les trésors que j'ai en moi pour toi, ta vie et ta fille ..

Traumatisé par cet abandon, cette lâcheté féminine...cruauté ..plaquée sans vergogne.

Je te prends, je te séduis, je te demande de t'impliquer, je t'explique que moi je ne joue pas car j'ai des responsabilités de maman.
Je te présente à mes proches, je te fais rentrer dans" notre vie", nous rentrons dans la tienne, je te glisse à l'oreille que je suis heureuse avec toi ..que je me sens bien ..que j'aimerai vivre avec toi ..que ta facon de voir les choses je les trouve sensées, originales, touchantes et intelligentes.

Et puis ..
je te raconte un autre jour que ..je suis une coquille vide.
"Une hollow woman".

Qui doit peut être manquer de passionnel ..plus que d'amour.

Je passe rapidement à autre chose.
Les sentiments s'en vont.

Femme varie.

Mais ...Ca ne passe pas..mon coeur.
Je suis toujours malade..voilà.

Et je t'ecrirai stupidement un texto pour ton anniversaire.

Et tu pourras te gausser de moi, ca ne changera rien.

Ceci est mon vide sac.

La vie active

11 septembre 2008 à 23h43

Demain je retourne à la boutique.

Ca m'ennuie déjà ..trés franchement.

Vendre des fringues en veux tu en voilà... voir toujours ces gros cons de bobos d'adolescents me demander des tailles S.

C'est assez désolant..la mode.
J'ai toujours préféré développer mon propre style ..

Je crois que je ne supporte plus ces nanas qui veulent ressembler à leur voisine.
La chemise rouge à carreaux sur le legging noir..c'est l'usine.

La mode c'est juste stupide ..bon sang, mais à quel moment commençons nous, participons nous, nous même - parce que c'est humain - à cette "machine de l'apparât" implaccable ?

Tiens ...j'ai changé de ton, de style dans mon écriture - je te le dis au passage..lecteur

Mais ma spécifique touche d'auteur sensible, dont le seul trait poétique anti - gainsbourrien pourrait être l'admission d'une certaine inclinaison émotionelle faite de mélancolique loositude face à " l'ennemi potentiel féminin" qu'il m'arrive de célébrer, reviendra parfois - qui a suivi ?

La stylistique écriture de gainsbourg n'etait elle pas construite sur " l'art du rejet "?

Je me permets de le souligner ici :
Depuis la rupture ..je me fais plus cynique..

Mes collègues sont mal barrés lorsqu'ils me parlent de clientes :
je fuis en courant.

Femmes qui me lisent, sachez que j'ai su et pu être heureux au prés de vous. Malheureusement aucun adjectif ne correspond à la cruauté dont vous êtes capables quand vous vous lassez ./

Le magasin où je travaille est assez vaste.

Je croise de tout.

Je suis parfois plus dans ma musique que sur le flore.

Vous comprenez ma vie c'est la musique, et je dois malheureusement commencer un peu à faire rentrer la monnaie comme je le peux, à côté.

Les regrets d'avoir perdu 5 ans de ma vie sur les bancs de l'amphi de la fac..en cinéma - reviennent me traquer.
C'etait une planque voilà tout..même si j'apprécie le 7 art et que j'ai fait plusieurs années de théatre..combien déjà 13 ? ..

Ca m'exaspère sévère d'avoir mon projet dans les mains depuis tellement de temps...et de ne pas savoir comment faire décoller l'affaire.
C'est du super concret ..et je me débrouille pourtant trés bien avec mes démos.
Ca se compte en années...
En ce moment, je suis même arrêté dans la rue ..on me reconnait déjà parfois ..on se retourne, on parle à son voisin : tiens il me dit vaguement quelque chose lui ?

Et tous ces messages des internautes pour me féliciter ?

Que faire de ces potes que je recroise et qui me disent qu'au lycée, je les mettais déjà tous à l'amande ?

Que devrais je éprouver ? 

Devrais - je m'inquiéter que Sinclair et manoeuvre m'aient dit oui ..être désolé que Lio et Manoukian m'aient recalé ?

Devrais - je vous confier que ce n'est de toute façon pas ma tasse de thé ..ce système fait pour de faux artistes ..à peine créatifs ou disons...créateurs ?

Non...je ne suis pas un mouton.

Demain encore, me répeter 20 fois par jour : " Mec, t'as réussi à rentrer dans cette putain de boite..c'etait ton objectif pour mettre tes sous de côté ..c'est pas ton metier .."

J'oublie ce satané et inénarrable, collègue quinquagénaire - mon responsable - qui me prends pour un bleu.

Je ne souhaîte pas devenir ce que je ne suis pas de toute évidence..
un mec prétentieux - et surtout pas pour sa tronche de vieux loup de mer à la con.

Je ne dirai donc plus..je ferai.

Au lit .. je n'ai plus de temps pour moi ni pour savourer la douceur de mes draps blancs.

Si j'etais toi je...

15 septembre 2008 à 1h18

Les jours passent, et je comprends combien je suis stupide.

Combien la réalité des choses est différente, de ma réalité.

Elle s'est foutue de moi..elle a jouée son final de manière aisée, à domicile en plus.

J'ai tellement été moi..c'est à dire gentil ..adorable..exemplaire..prévenant..attachant ..

Quel con.

Et pourtant, dieu sait que je me tenais un peu sur mes gardes de temps à autre.
Voilà que je retrouve un peu mieux la vue..que mon coeur retrouve la vue..et mon cerveau aussi.
Je me sens mal, je vais peut être commencer à boire.
Je vais peut être passer à l'acte, me faire du mal.
Je ne peux regagner son amour, je ne peux pas la sublimer et en faire quelqu'un d'honnête.
Je ne peux pas lui ôter ses souffrances intimes, lui imposer la joie et tout l'amour que j'avais à lui donner.

Elle était mon trophée, mon or, mon oxygène.
J'aimais sentir le parfum de ses pieds lorsque nous faisions l'amour.
Je suis juste un mec amoureux bléssé, abandonné, trahi, fusillé...
Demain, ce lundi 15 septembre à 13h 15, je déambulerais encore le long de la rue etienne marcel, et j'irai avaler mon plat de pâtes chez viaggo.
Je serai éteint, seul, triste et celà depuis 5 mois.
Car je saigne pour cette conne, qui de son bureau à boulogne ne s'en doute pas une minute, que je l'aime toujours à en crever.
Que je ferai tout pour regagner son amour.
Même si ce serait plutôt à elle ..de ramper.
Un de mes amis me dit que j'ai été génial dans cette histoire.

J'aimerai qu'elle se le dise un jour.

Reviens

22 septembre 2008 à 0h20

Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie
Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie Sophie

Je t'aime

Noyade

25 septembre 2008 à 0h01

Toute la journée, il souffre
Ses yeux se perdent dans le brouillard de la vie de monsieur tout le monde.
Il a fallu encore une fois fouler d'un pas pressé les couloirs d'un quotidien néfaste pour le moral.

Toute la journée, il va penser à elle et goûter à la tendresse d'un souvenir. Tomber pour un regret, avec Amertume.

Le vol de ses cils vers la vitre de son train de banlieue est un résumé de son indéfectible tristesse.
C'est une bête blessée que nous avons là.
Pauvre homme.
Pauvre homme qui aime, aime vraiment

Toute la journée, il faudra mentir, jouer, ravaler le coup de poignard.
Nettoyer au propre et au figuré les traînées de sang.

Une paire de cerises en boucles d'oreilles, une coupe de cheveux particulière, un détail analogue..et la mémoire viendra rechercher son coeur pour le pincer trés fort.
Là où il l'avait juste posé un temps, dans ce fameux écrin.

Existe t- il un monde plus absurde que le notre ?
Au fond.. n'est ce pas superbement injuste et illogique de laisser se noyer un être qui vous ouvre son coeur ?...au moment où dans une véracité qui ne trompe pas, il vous donne absolument TOUT.

Le Savon

11 octobre 2008 à 23h17

Ce n'est pas une façon de se tirer vers le haut.
Je le sais...
J'arrive sans peine à faire des choses qui me rapprochent de mon ex.
J'arrive sans surprise à faire tout comme elle.
Me voici un peu comme Jean baptiste Grenouille, ce désastreux et monstrueux protagoniste du livre de Suskind, "Le Parfum".
Pour me rappeler d'elle, pour la retrouver...pour rejoindre ce passé.
Ce passé où elle m'aimait encore..pour retrouver sa peau..son parfum...
Et bien je me suis acheté le savon Cléopatra.
Je me souviens que dans les derniers mois, on s'en servait de ce savon.
J'avais adoré son choix. C'est vrai qu'il sent bon et qu'il me rappelait un parfum de mon enfance
un parfum jusqu'ici oublié...
Elle passait des heures sous la douche, à se rotir la peau avec l'eau chaude.
Son corps devenait presque rouge sous l'eau brûlante.
Et ce savon blanc caressait vigoureusement toutes ses courbes soyeuses de femme de 27 ans.
J'aimais tellement la regarder dans ces instants.
Elle avec son jet brûlant à me parler ou me regarder droit dans les yeux..
Moi, face à sa belle toison noire balayée par les cascades d'eau savonneuse..à ses pommes ébouillantées.

J'avais tant d'amour qu'il inondait mon désir...

A mon tour, dés le réveil..me voici extirpé du lit, et à présent dans ma salle de bain. Son Savon est là ...il est à présent le mien.

Je me savonne et je la retrouve.
J'ai mal de me laver avec.
Parce que j'aimerais me laver à la mode d'aujourd'hui...et non celle d'hier..du passé.

Je me savonne le corps à sa recherche désespérément et cela est d'une profonde mélancolie..d'une tristesse absolue.

Mais ce serait bien si je m'arrêtais au savon ..ce qui n'est pas le cas.

J'ai aussi acheté son huile sèche d'argan..celle en spray.
D'ailleurs c'est tellement pitoyable ce que je deviens, que j'en finis par aussi acheter les disques qu'elle aime.
Et je crois que ma folie va bien au delà de tout ce qu'on peut imaginer..je pourrais même un jour prochain, devenir elle ...
Je veux dire ...vraiment changer et m'abandonner à son vide d'innocence, et m'approprier ses douleurs ... sa vision de la vie.

J'irai prendre son propre passé et m'infliger ses blessures pour devenir mon ex.
C'est à dire froide, frivole
Devenir cette personne qui ressent mais qui ne sent pas.
Une personne qui s'implique dans la passion mais peut être juste incapable d'aimer à nouveau..incapable de ne pas se lasser si vite et de se débarraser de ceux qui lui tende une main en or.
Elle n'est pourtant pas un monstre..elle ne l'était pas..et je ne l'ai à aucun moment pensé..à présent je ne sais plus quoi penser..alors

Alors je me savonne bien comme un con..je m'hydrate avec sa putain d'huile d'argan..j'écoute Eryka Badu...et je me sens une dernière fois avant d'aller travailler.
Ca fera bientôt 7 mois qu'elle m'a quitté..et un an depuis notre rencontre...

Je n'ai jamais voulu aimer quelqu'un de cette façon et je ne le souhaîte à personne.

Premiers réflexes cérébraux vers 11h 35

12 octobre 2008 à 12h25

- Il fait un temps superbe dehors

- On est dimanche aujourd'hui

- Que fait elle en ce moment

- J'aurais tellement voulu me réveiller avec elle

- J'aimerais être à Boulogne : aller lui chercher des croissants..lui faire l'amour..qu'on aille encore se balader à Odéon/ St germain /Mabillon.. ou bien rester au lit...discuter..la contempler..sentir sa présence..

- Il a peut être dormi avec elle...elle s'est peut être réveillé avec lui..
Qui lui ?
Son nouveau mec...Elle doit en avoir un nouveau..
Un, deux, trois peut être depuis ces longs mois..qui sait

Je hais ce type, je lui pète la gueule, je le casse en deux..
Et dire que..enfin ..vous voyez bien ce que je veux écrire ..il doivent ...s'aimer.

Génial...