Désirs des jours

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Sagesse

19 juin 2009 à 11h49

Il paraît qu'elle se nomme Sagesse. Et j'ai parfois l'impression que Sophie n'est que son pseudo, comme on dit ici... C'est pourtant son prénom réel, celui qu'elle ne révèle que lorsque la confiance est bien installée.

Elle est ma première escapade torride, ma première aventure extra-conjugale... Je l'ai rencontrée pour la première fois en novembre 2008. J'avais alors commencé à ressentir cet assèchement du désir auquel nous étions parvenu, ma compagne et moi.

C'est sur internet, dans les petites annonces de rencontres que j'ai eu l'idée du massage. Je suis tombé sur son annonce, quelques lignes, un numéro de téléphone, une indication de localisation qui la situait à quelques rues de distance de l'endroit où j'habitais.

Car Sophie est masseuse.

C'est étrange comme mon coeur battait au moment de composer le numéro. Je n'avais jamais eu recours à ce genre de service. Je ne suis pas particulièrement pudique et je pense avoir un rapport sain à mon corps, mais la perspective de me trouver allongé nu, caressé par les mains d'une inconnu me troublait profondément...

Mais c'est exactement ce que je recherchais. Ce trouble me m'attirait comme un aimant surpuissant...

Je la revois mardi...

Demain...

22 juin 2009 à 9h17

J'imagine à peu près ce qui se passera demain. Les mains de sophie exploreront mon corps. Elle soulagera les tensions, les fatigues musculaires. Elle m'alimentera de sensations, de douceurs, de chaleurs.
Comme toujours, je ne banderai pas tout de suite, mais l'érection viendra, grandissante, durcissant jusqu'à sa plénitude, presque douloureuse... Le désir prendra possession de mon corps, il n'y aura plus de place pour la pensée, les souvenirs, le monde extérieur.
Il n'y aura que cette immense jouissance lente, mouvante, entière. Moi nu allongé, elle agenouillée tout près, tournant autour de moi, palpant, caressant, soulevant mes jambes, mes bras, ne laissant aucune zone de mon corps intouchée; me laissant dans un état d'abandon et d'excitation sexuelle intense...

Le massage de Sophie

25 juin 2009 à 15h09

Avant hier, mardi 16 juin, en fin de matinée, Sophie s'est occupée de moi... Je ne pense pas avoir jamais connu de meilleure masseuse qu'elle. Les expériences sensuelles qu'elle me procure sont parmi les plus fortes qu'il m'ait été donné de vivre.
Depuis l'instant où elle pose ses mains chaudes sur ma peau, dans le creux des reins, jusqu'à la dernière caresse qu'elle me donne, j'ai l'impression de traverser une sorte de symphonie du plaisir. Elle devient chef d'orchestre de mon corps et des terminaisons nerveuses de la volupté. C'est encore ce qui s'est passé avant hier.

Sophie est une petite femme, légèrement dodue, souriante et affectueuse. Je ne sais pas grand chose d'elle, en dehors de cette virtuosité qu'elle a de caresser, d'étreindre, de faire venir la chaleur dans le corps... Nous avons échangé quelques propos sans importance, et quelques sourires qui avaient bien plus de sens que les mots. Puis je me suis dévêtu.

Elle commence toujours par poser ses deux mains à plat au bas du dos. Comme pour prendre contact avec la peau, pour accorder nos souffles, nos pulsations. Je suis alors envahi par une décharge de chaleur. Une grande bouffée de plaisir qui me parcourt entièrement... C'est un de ces instants dont on sait au moment de le vivre qu'il restera dans la mémoire très, très longtemps...

D'abord, elle n'a pas mis d'huile. Elle se contentait de caresser doucement mon dos, de la nuque jusqu'aux fesses, sans appuyer, sans insister... C'était comme une manière de saluer mon intimité avec ses mains, d'installer la confiance, la détente par la douceur de ces mouvements à la fois lents et légers...

Je me sentais partir, petit à petit. Les muscles relâchaient leur tension les uns après les autres, d'une région à l'autre. J'étais allongé sur le ventre et je sentais mon sexe grandir doucement.

C'est quand elle a commencé à appliquer l'huile que la sensualité de cette relation est devenue véritablement torride. Je fermai alors les yeux. Elle défaisait les noeuds de mes organes fatigués, de mes muscles encore tendus, et cette énergie semblait quitter ces endroits d'où elle les chassait pour rejoindre mon centre de gravité, le coeur de ma jouissance...

Elle caressa mes fesses... D'abord, sans trop appuyer... Tournant, suivant les courbes, me faisant perdre un peu plus mes esprits... Elle redescendit sur les jambes, les mollets, les chevilles, puis remonta... Au fur et à mesure que ces mouvements se répétaient, remontant et redescendant entre les jambes et le bas du dos, ses mains entraient de plus en plus profondément à l'intérieur des cuisses, remontant sur les fesses, s'écartant sur les rondeurs charnues pour redescendre sur l'extérieur des cuisses...

Glissant sur la peau recouverte d'huile, elle remontait le long de mes jambes jusqu'aux fesses, s'insinuant à l'intérieur de mes cuisses, frôlant le scrotum, faisant trembler tout mon être à chaque passage... Je ne pouvais contrôler ces secousses de plaisirs ni les petits gémissements que je poussais à chaque expiration...

Elle écarta encore un peu plus mes jambes. Je me laissa faire. Je la senti s'agenouillant dans cet espace libéré, avançant ses genoux contre la peau de mes jambes. Ses caresses se faisaient plus insistantes, Elle se permettait de palper un peu plus encore mes fesses, écartant doucement la chair, laissant l'air (ou peut-être était-ce son souffle) passer sur l'anus… Parfois, ses doigts glissaient sur la ligne reliant les testicules à l'anus, appuyant au passage sur le périnée… Je ne pouvais que trembler plus encore, appréciant sans limite cette ivresse qu'elle me donnait…

Je l'imaginais penchée sur moi, me caressant du souffle, laissant aller sur moi un pinceau d'air chaud… J'imaginais sa bouche tentée de m'embrasser là, de goûter au fruit défendu, de laisser passer plus que de l'air, sa langue entre mes jambes!…

Mais elle a remonté ses mains sur mes fesses une dernière fois, en me proposant de me retourner pour qu'elle puisse masser l'autre côté…

Voilà qu'elle me faisait face. Nous pouvions maintenant échanger des regards, voir le trouble de l'autre sur son visage… Je me souviens m'être senti léger tout d'un coup !… Il y avait ce désir animal, vorace, qui prenait toute la place en moi, mais en même temps, cette complicité entre nous, cet échange libre et simple ! Nous étions dans le plaisir, et rien d'autre ne dictait ce que nous avions à faire. Tout pouvait très bien en rester là, ou aller plus loin, beaucoup plus loin…

Elle a commencé par masser mon ventre, puis elle est remontée sur la poitrine. Par des mouvements concentriques, ses mains se sont rapprochées des tétons… J'ai fermé les yeux.

Elle s'est agenouillée derrière moi, caressé mon visage, passé les doigts dans mes cheveux… Sa tendresse m'a ému. Puis ses mains sont descendue sur mon torse, mon ventre, vers mon sexe maintenant dressé en totale érection.

À nouveau, j'ai senti mon désir affluer, un désir pleinement sexuel, localisé, tendu… Elle a repris le flacon d'huile, et s'est occupée de mes jambes. De haut en bas, sur toute la longueur, elle ne laissait pas un centimètre carré intouché… Tirant doucement sur mes chevilles, soulevant mes jambes puis les reposant, elle les écartait un peu plus pour que ses deux mains puissent y entrer, s'introduire au cœur du plaisir, au cœur de la palpitation brûlante… Elle s'insinuait par l'intérieur des cuisses, glissant un doigt sur l'anus palpitant et huilé, avant de remonter enserrer les testicules dans une main et un sexe au bord de l'explosion dans l'autre...

La sensualité devenait pure sexualité… Mon souffle s'accélérerait. Je me cambrais sous ses caresses brûlantes… Elle me maintint dans cet état, à la limite de l'orgasme, ou peut-être même dans une sorte d'orgasme continu pendant une durée impossible à évaluer, tant ces instants semblaient appartenir à une autre dimension, à une autre espace-temps que nous n'avons que trop rarement l'occasion de traverser...

Puis lentement, tendrement, elle a transformé ses palpations explosives en de longues caresses semblant tisser un cocon de chaleur sur mon corps, sa main venant régulièrement saisir ma verge et la serrant comme pour faire refluer le sang, sans doute pour que je retrouve un état plus convenable avant de retrouver la rue et les pudiques humains de la ville...