Quand le présent devient l'éternel

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

mon premier journal

13 février 2007 à 1h36

Regardes-en haut, juste deux petites secondes. Pers-toi dans l'univers, je t'en pris n'essaie pas de te retrouver. La fleur de ta peau s'impreigne de ma couleur et je ne trouve plus l'expression de mon visage qui s'y rattache.

N'arrête pas de bouger dans ton immobilité, quand tu souris comme ça j'ai l'impression d'embrasser les nuages. C'est froid, mais c'est doux... s'il te plait, reste.

Regardes, ne pers pas ce qui n'est pas en vue.

des fois...

21 février 2007 à 1h31

J'ai comme une once de mal qui prend le dessu sur ma perfection inexistante.

Ce sont les griffes du chat ado qui lacère ce qui ne se nomme pas, une conscience, une envie d'être plus que ce qu'on pense être. Le vent te soufflera la masse de haine qui parcourt trop intimement la fleur de ce qui est trop sensible.

Recrache-la, jète-la ailleur...laisse-la mourrir jusqu'à son retour.

Un cours de français trop long à mon goût

1 mars 2007 à 0h36

Quand dans l'air je ne sens plus la fébrilité de mon crayon, quand mes idées n'existent pas assez pour être palpables, l'inconscient se réveille et écrit à ma place. Il peut tout traduire, la fragilité de l'équation de ma vie, le gout amer de ce qui se passe trop souvent quand je baisse les yeux, le souffle qui entraîne ma lassitude loin loin... L'inconscient est partout en moi, et comme je suis le monde et le monde m'est, le monde est inconscient aussi.

Lâchez-moi ce papillon qui batifolle trop longtemps dans ma tête avant de sortir, emporté par les chauves-souris qui d'un coup éteingnent la lumière de ses ailes. Tout mini, mini comme moi le bruit de ses ailes...

respire

12 mars 2007 à 22h20

Aujourd'hui c'est des frissons dans ma peau, sous ma peau... Certes c'est descriptible, mais tellement abstraitement! Si seulement je pouvais vous inviter tous à faire un tour dans mon corps. C'est comme une lumière, mais semblable à la musique. Le temps ne te rattrappe plus, il ne te devance plus, rien n'est en retard ni à l'avance, le temps marche avec toi.

Rien n'arrête ni ne continue, je vous plains tout ceux qui parlent de contes de fée, je vous parle de la vie, et cela est encore mieux. Regardez le ciel, mettez votre place ou elle tombe et n'essayez pas de corriger l'inspiration, ca tue... ça me tue.