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Mercredi 19 Novembe 2008; 23h27

19 novembre 2008 à 23h27

"Presque" minuit et toujours pas couchée...
Je n'ai absolument aucune idée de comment commencer ce journal qui en fait n'en ai pas vraiment un au sens commun du terme parce qu'on ne peut pas vraiment le tenir entre ses mains, non ? En tout cas je ne sais pas comment débuter.
Commencer les choses ce n'est pas mon truc, vraiment pas, les finir n'ont plus d'ailleurs !
Autant quand quelque chose commence je ressens une certaine appréhension, autant quand elle se termine c'est de la tristesse puis de la mélancolie losque j'y repense plus tard.
Ca me fait ça quasiment pour tout.

De toute façon je pense qu'on pourrait me décrire comme une "dépendante affective", enfin une sorte de...

Pour tout dire (oh mon dieu, oui, je dirai tout (mais oui, c'est ça, et la marmotte elle met du LSD dans les tablettes) ! Ou presque (c'est déjà mieux ma petite grande)) le dernier journal que j'avais débuté (mon premier sur ordinateur, nettement plus rapide pour transmettre les idées et pensées du cerveau vers la "réalité") était pour me défaire d'un garçon dont j'étais tombé... Bon, pas amoureuse, c'est un bien grand mot pour être dit au hasard comme ça, surtout venant de moi (j'a bien regardé toutes les séries américaines, ça doit être reciproque pour pouvoir dire "amoureux", sisi ! Hollywood aura ma peau...).
Pathétique, moi qui était plutôt fière du fait de sortir quelque peu du lot de toute ces filles qui gloussent (il n'y a pas d'autre mot) par mon caractère et le fait que (justement) je ne glousse pas à chaque fois qu'un garçon m'adresse la parole ou fait une blague vaseuse (une bonne blague je dis pas) juste parce que (Hiiiiiiiiiiii !) il n'a pas de poitrine mais que lui ça fait une bosse sous son jean. Et bah moi aussi je me suis mis à avoir un comportement bizarre.
Bien que quelque part j'ai quand même continué à ne pas être tout à fait pareil que les autres car bizarrement au lieu de tout faire pour lui parler, j'ai tout fait pour l'éviter, pour qu'il ne se rende compte de rien, pour m'éloigner. Et j'y suis arrivée !
Malheureusement avant d'y arriver il a fallu passer par 10 mois de calvaire atroce, car il était dans ma classe en plus.
Oui, classe, je suis encore jeune, je fais ma dernière année de lycée en ce moment.
Bref, il était à moins de 5m de moi en permanence, et pour ceux qui ont déjà eu des sentiments à l'égard de quelqu'un qui les ignorait vous savez combien c'est dur.
Arf ! Un calvaire, parole de moi.

Bref, écrire ma réellement libéré cette fois là et me faisais du bien car m'aidait à libérer ma tête d'un trop plein de pensées quasi-perpétuel.

J'ai donc décidé de réhitérer.
Je verrai bien, si ça m'aide à avoir moins de tumultes dans ma tête et à me sortir de l'esprit certaines pensées désagréables, tant mieux.

J.

23h47

#2 00h05 Musique et fardeau.

20 novembre 2008 à 0h25

Je crois que je pourrai dificilement passer le temps sans ma musique.
Il est cependant à noter que beaucoup d'autres personnes pourrait passer du temps sans ma musique, c'est vrai, je l'avoue, j'écoute un peu de tout et parfois c'est un peu (franchement) nunuche ou plan plan ou gnangnan ou ringard ce que j'écoute...
J'ai donc toujours cette hésitation lorsque quelqu'un me demande "Je peux vois ton Ipod ?", va-t-il aimer ou non ? Rire et se moquer de moi ?
Car malgré le fait de vouloir être différente tout le monde vit au travers du regard des autres, et je n'échappe pas à la règle.

Quel boulot ! Sans cesse essayer de trouver le bon compromis entre 'moi-même et les autres' entre 'université et diversité'.
Oui parce que, j'ai beau ne pas être une victime de la mode, je ne pourrai pas venir au lycée habillée n'importe comment.
Le mieux c'est quand je me sens fondre dans cette foule au visage morose le matin, c'est làun merveilleux sentiment.

En revanche, en dehors du lycée, j'aime être remarqué, que l'on me voit.
Ce qui n'est pas un réel problème lorsqu'on est une fille d'1m80 !
J'ai toujours était plus grande que les autres mais ce n'est que très récemment que j'ai appris ou plutôt compris combien ç'a pouvait être agréable et que le sentiment que les gens vous voients vous et non pas une 'énième lycéenne brune en jean' est agréable.

Par contre, durant la journée, lorsque je vais en cours ou lorsque je suis en pause dehors là j'aimerai ne mesurer qu'1m70 car les regards deviennent pus gênants, plus fixes, plus inquisiteurs "mais qui c'est elle ? T'as vu comment elle est grande ? C'est horrible ! Aha ! Encore un peu et elle passera plus par la porte, elle doit être la première à savoir lorsqu'il pleut, on dirait une girafe" et souvent l'envie de rentrer en classe pour m'asseoir et être tranquille prend le dessus sur celle d'aller expliquer ma façon de pensée au petit demeuré qui a sorti autant de conneries en un minimum de temps (inscrit au Guiness dude !) et pas forcèment de la manière la plus pacifique qui soit.

Dans ces deux cas et dans bien d'autres la musique m'emporte vers d'autres pensées, je laisse aller mon imagination et j'arrive à m'inventer des histoires 'rien qu'à moi' et qui me rendent la vie plus agréable car je suis de meilleur humeur pour le coup et je ne suis pas désagréable avec les autres.
Rien n'est plus chiant que quelqu'un qui vous parle méchament parce qu'il chercher n'importe qui pour y passer ses nerfs.

Dans ces instants une seule phrase me vient à l'esprit ;
"Chacun son fardeau ! Ne balance pas le tien aux autres !"
ou, exprimer de manière moins politiquement correcte ;
"Si t'arrêtes pas de m'emmerder je vais te dire tes 4 vérités et appuyer là où ça fait mal au sens figuré bien entendu...".

Il est minuit passé, je n'ai toujours pas révisé mon contrôle de maths, pourquoi ?
J'ai du mal à me comprendre.
Mais je comprends très bien les autres.

J.

00h25