"Presque" minuit et toujours pas couchée...
Je n'ai absolument aucune idée de comment commencer ce journal qui en fait n'en ai pas vraiment un au sens commun du terme parce qu'on ne peut pas vraiment le tenir entre ses mains, non ? En tout cas je ne sais pas comment débuter.
Commencer les choses ce n'est pas mon truc, vraiment pas, les finir n'ont plus d'ailleurs !
Autant quand quelque chose commence je ressens une certaine appréhension, autant quand elle se termine c'est de la tristesse puis de la mélancolie losque j'y repense plus tard.
Ca me fait ça quasiment pour tout.
De toute façon je pense qu'on pourrait me décrire comme une "dépendante affective", enfin une sorte de...
Pour tout dire (oh mon dieu, oui, je dirai tout (mais oui, c'est ça, et la marmotte elle met du LSD dans les tablettes) ! Ou presque (c'est déjà mieux ma petite grande)) le dernier journal que j'avais débuté (mon premier sur ordinateur, nettement plus rapide pour transmettre les idées et pensées du cerveau vers la "réalité") était pour me défaire d'un garçon dont j'étais tombé... Bon, pas amoureuse, c'est un bien grand mot pour être dit au hasard comme ça, surtout venant de moi (j'a bien regardé toutes les séries américaines, ça doit être reciproque pour pouvoir dire "amoureux", sisi ! Hollywood aura ma peau...).
Pathétique, moi qui était plutôt fière du fait de sortir quelque peu du lot de toute ces filles qui gloussent (il n'y a pas d'autre mot) par mon caractère et le fait que (justement) je ne glousse pas à chaque fois qu'un garçon m'adresse la parole ou fait une blague vaseuse (une bonne blague je dis pas) juste parce que (Hiiiiiiiiiiii !) il n'a pas de poitrine mais que lui ça fait une bosse sous son jean. Et bah moi aussi je me suis mis à avoir un comportement bizarre.
Bien que quelque part j'ai quand même continué à ne pas être tout à fait pareil que les autres car bizarrement au lieu de tout faire pour lui parler, j'ai tout fait pour l'éviter, pour qu'il ne se rende compte de rien, pour m'éloigner. Et j'y suis arrivée !
Malheureusement avant d'y arriver il a fallu passer par 10 mois de calvaire atroce, car il était dans ma classe en plus.
Oui, classe, je suis encore jeune, je fais ma dernière année de lycée en ce moment.
Bref, il était à moins de 5m de moi en permanence, et pour ceux qui ont déjà eu des sentiments à l'égard de quelqu'un qui les ignorait vous savez combien c'est dur.
Arf ! Un calvaire, parole de moi.
Bref, écrire ma réellement libéré cette fois là et me faisais du bien car m'aidait à libérer ma tête d'un trop plein de pensées quasi-perpétuel.
J'ai donc décidé de réhitérer.
Je verrai bien, si ça m'aide à avoir moins de tumultes dans ma tête et à me sortir de l'esprit certaines pensées désagréables, tant mieux.
J.
23h47