Cela fait trois années et deux jours que je tiens un journal intime. Depuis quelques temps, je l'ai mis sur mon blog d'un autre site. Mais j'avoue que "Journal en ligne" me parait beaucoup plus approprié. Donc c'est avec un air tout frais que j'entame mon nouveau journal sous le titre de "Le fils du pauvre", qui est aussi le titre d'un roman de l'un de mes auteurs préférés, en espérant plus de "succès".
J'attends des lecteurs des critiques et des commentaires sur les sujets que j'aurai à aborder mais aussi sur mon style d'écriture.
Comme je suis en vacances (pour 6jours encore) et que je n'ai pas ni le temps ni la tête à l'écriture, j'ai décidé de vous faire part de quelques extraits que j'ai jugé beaux de mes précédents écrits et lettres :
...Je vois que tout cela ne ressemble à rien. J’ai cherché dans les romans et les poèmes, les films et les chansons, les contes de fées et les blagues, la vie de chacun et de n’importe qui et je n’ai rien trouvé de semblable...
...je me dis qu'elle pense comme moi, qu'elle veut qu'on se donne le temps qu'il faut pour nous connaître, qu'on donne du temps à notre relation de s'épanouir, qu'on donne du temps au temps de faire les choses et de ne pas accélérer les évènements. De laisser le feeling s'installer entre nous en douceur, de ne pas aller le chercher systématiquement, de ne pas brûler les étapes. De laisser la nature et nos hormones nous guider l'un vers l'autre...
...la prudence n'aura pas à gérer ma vie...
...Ce pays est celui de ceux qui vénèrent la mort, non pas la vie. Ce pays est celui d'une société qui ne pense qu'au « bonheur éternel », qui ne vit que pour le « paradis ». Mon paradis à moi je le chercherai sur terre, debout et non pas à genoux, il ne peut-être ailleurs que sur terre, et les moyens de l'atteindre, j'en ai et je ferai en sorte d'en avoir d'avantage. Ce pays est celui d'une société qui ne jalouse pas le développement, qui n'aime pas les belles bagnoles et les grandes jolies villas et la bonne bouffe. Moi tout cela me fait rêver...
...elle me fait venir juste pour me faire partir ensuite...
...Mais l'amour à ce que je sache, plus on l'a connu dans notre passé plus on l'appréhende dans notre avenir. Si cela est vrai, alors j'aurai plus de raisons d'appréhender notre relation, moi qui ai affreusement souffert en amour et qui ai sentit le plaisir que pourrais donner une corde qui entoure ton cou et qui te serre atrocement la gorge !
Mais n'est ce pas qu'il me faut, malgré cela, poursuivre ma route ? Ai-je le droit de rester à genoux à cause d'un chagrin d'amour et de ne pas essayer de me relever et de poursuivre mon chemin ? Ai-je le droit de ne pas donner autant de chances qu'il le faudra à l'amour pour me rendre, un jour, heureux ?...
... Mais reste-t-il de nos jours des hommes qui ont pitié de leurs prochains ?...
...je voyais ces montagnes rocheuses enneigées, éclairées par un soleil suspendu dans un ciel sans trace d'un nuage. Elles formaient un arrière plan sans égal pour ces vingtaines de villages qui couvraient des collines parfaitement alignées, vertes foncé, couleur du chêne et du genêt...
...Aussi concentré que pour appeler ton esprit mais c’est ton image qui apparaît que je retouche à mon aise, et mon image vient la rejoindre aussitôt comme dans un théâtre où je suis spectateur, comédien, metteur en scène et scénariste. Puis je plonge dans le sommeil pour continuer à estimer une pièce où je ne suis que spectateur et comédien. Ainsi tu es entrée dans ma vie et mes habitudes d’un bon pas, car ma liberté de penser me permettent de sentir l’odeur d’un plat que tu ne veux pas partager avec moi et qui perd son goût sans toi...
...Mais n'est ce pas que les autorités ont voulu cette situation de perturbation ? N'est ce pas qu'ils cherchent à faire de notre université un enfer à faire subir à l'étudiant kabyle ? N'est ce pas qu'ils veulent donner des kabyles une image de perturbateurs et de non civilisés ? N'est ce pas leur but ultime est de faire de cette université la honte de la Kabylie et de l'étudiant kabyle la honte de l'Algérie? Vous pouvez toujours courir...Cela ne sera le cas tant qu'elle s'appelle « Université de Mouloud Mammeri »...
...aimer c’est partager, donner sans compter et recevoir, parler et écouter, c’est courir après avoir marcher, apprécier la beauté des fleurs fanées, ne plus craindre l’enfer et ne plus croire au paradis...
...triste car je suis persuadé qu’une amitié aussi sincère et innocente n’habitera plus mon cœur, que l’égoïsme et les intérêts l’envahiront prochainement pour réduire ses flammes à des étincelles momentanées qui ne seront plus capables d’accélérer les battements de mon cœur et de le réchauffer, de me faire provoquer des frissons pour une émotion enragée, de me donner envie de serrer un(e) ami(e) dans mes bras et de ne plus jamais le (la) lâcher...
***je m'arrête là, pour d'autres extraits revenez demain !!! lol***