*le fils du pauvre*

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Extraits de mes précédents écrits et lettres !

22 mars 2008 à 19h15

Cela fait trois années et deux jours que je tiens un journal intime. Depuis quelques temps, je l'ai mis sur mon blog d'un autre site. Mais j'avoue que "Journal en ligne" me parait beaucoup plus approprié. Donc c'est avec un air tout frais que j'entame mon nouveau journal sous le titre de "Le fils du pauvre", qui est aussi le titre d'un roman de l'un de mes auteurs préférés, en espérant plus de "succès".
J'attends des lecteurs des critiques et des commentaires sur les sujets que j'aurai à aborder mais aussi sur mon style d'écriture.

Comme je suis en vacances (pour 6jours encore) et que je n'ai pas ni le temps ni la tête à l'écriture, j'ai décidé de vous faire part de quelques extraits que j'ai jugé beaux de mes précédents écrits et lettres :

...Je vois que tout cela ne ressemble à rien. J’ai cherché dans les romans et les poèmes, les films et les chansons, les contes de fées et les blagues, la vie de chacun et de n’importe qui et je n’ai rien trouvé de semblable...

...je me dis qu'elle pense comme moi, qu'elle veut qu'on se donne le temps qu'il faut pour nous connaître, qu'on donne du temps à notre relation de s'épanouir, qu'on donne du temps au temps de faire les choses et de ne pas accélérer les évènements. De laisser le feeling s'installer entre nous en douceur, de ne pas aller le chercher systématiquement, de ne pas brûler les étapes. De laisser la nature et nos hormones nous guider l'un vers l'autre...

...la prudence n'aura pas à gérer ma vie...

...Ce pays est celui de ceux qui vénèrent la mort, non pas la vie. Ce pays est celui d'une société qui ne pense qu'au « bonheur éternel », qui ne vit que pour le « paradis ». Mon paradis à moi je le chercherai sur terre, debout et non pas à genoux, il ne peut-être ailleurs que sur terre, et les moyens de l'atteindre, j'en ai et je ferai en sorte d'en avoir d'avantage. Ce pays est celui d'une société qui ne jalouse pas le développement, qui n'aime pas les belles bagnoles et les grandes jolies villas et la bonne bouffe. Moi tout cela me fait rêver...

...elle me fait venir juste pour me faire partir ensuite...

...Mais l'amour à ce que je sache, plus on l'a connu dans notre passé plus on l'appréhende dans notre avenir. Si cela est vrai, alors j'aurai plus de raisons d'appréhender notre relation, moi qui ai affreusement souffert en amour et qui ai sentit le plaisir que pourrais donner une corde qui entoure ton cou et qui te serre atrocement la gorge !
Mais n'est ce pas qu'il me faut, malgré cela, poursuivre ma route ? Ai-je le droit de rester à genoux à cause d'un chagrin d'amour et de ne pas essayer de me relever et de poursuivre mon chemin ? Ai-je le droit de ne pas donner autant de chances qu'il le faudra à l'amour pour me rendre, un jour, heureux ?...

... Mais reste-t-il de nos jours des hommes qui ont pitié de leurs prochains ?...
...je voyais ces montagnes rocheuses enneigées, éclairées par un soleil suspendu dans un ciel sans trace d'un nuage. Elles formaient un arrière plan sans égal pour ces vingtaines de villages qui couvraient des collines parfaitement alignées, vertes foncé, couleur du chêne et du genêt...

...Aussi concentré que pour appeler ton esprit mais c’est ton image qui apparaît que je retouche à mon aise, et mon image vient la rejoindre aussitôt comme dans un théâtre où je suis spectateur, comédien, metteur en scène et scénariste. Puis je plonge dans le sommeil pour continuer à estimer une pièce où je ne suis que spectateur et comédien. Ainsi tu es entrée dans ma vie et mes habitudes d’un bon pas, car ma liberté de penser me permettent de sentir l’odeur d’un plat que tu ne veux pas partager avec moi et qui perd son goût sans toi...

...Mais n'est ce pas que les autorités ont voulu cette situation de perturbation ? N'est ce pas qu'ils cherchent à faire de notre université un enfer à faire subir à l'étudiant kabyle ? N'est ce pas qu'ils veulent donner des kabyles une image de perturbateurs et de non civilisés ? N'est ce pas leur but ultime est de faire de cette université la honte de la Kabylie et de l'étudiant kabyle la honte de l'Algérie? Vous pouvez toujours courir...Cela ne sera le cas tant qu'elle s'appelle « Université de Mouloud Mammeri »...

...aimer c’est partager, donner sans compter et recevoir, parler et écouter, c’est courir après avoir marcher, apprécier la beauté des fleurs fanées, ne plus craindre l’enfer et ne plus croire au paradis...

...triste car je suis persuadé qu’une amitié aussi sincère et innocente n’habitera plus mon cœur, que l’égoïsme et les intérêts l’envahiront prochainement pour réduire ses flammes à des étincelles momentanées qui ne seront plus capables d’accélérer les battements de mon cœur et de le réchauffer, de me faire provoquer des frissons pour une émotion enragée, de me donner envie de serrer un(e) ami(e) dans mes bras et de ne plus jamais le (la) lâcher...

***je m'arrête là, pour d'autres extraits revenez demain !!! lol***

Extraits de mes précedents écrits et lettres ! (suite)

24 mars 2008 à 11h46

...18 pages dans lesquelles j'ai versé tant de larmes. Les larmes d'un gars naïf de 18 ans qui croyait plus que tout en amour mais qui a vu tous ses espoirs, toutes ses attentes, tous ses projets dont il croyait malgré qu'ils soient utopiques s'effondrer à cause d'un tout petit geste. A cause d'une main, qui n'était pas la sienne, et qu'il a vu caresser les cheveux de celle dont il faisait sa raison de vivre et celle de mourir s'il le fallait. Un séisme s'est abattu sur sa vie et il tomba du haut de la pyramide, une pyramide faite d'illusions. Des illusions dont il ne se rendit compte qu'à ce moment là, après deux années d'ascension...

...On ne connaît la valeur de la lumière que quand on perd pied dans le noir...

...Un matin, contrairement au silence funèbre qui s'est abattu sur la région (**à cause de la neige**), des voix d'hommes et des bruits de pelles furent monté jusqu'à nous de la route qui était juste à 50 mètres en bas de chez nous. Ce fut une trentaine de jeunes hommes d'un village voisin qui transportaient à l'hôpital une femme enceinte, allongée et attachée sur une planche et portée sur les épaules. Ce fut en même temps un beau et malheureux spectacle...

...quand on est jeune, le bonheur est source de ce que l’on reçoit, et quand on grandit et qu’on eu fondé une famille, le bonheur est source de ce que l’on donne...

...Tout au long de son discours elle n’a pas arrêté de se lever pour partir, je la retenais, j’essayais de la faire comprendre, elle ne m’a pas laissé parler. Elle a explosé, elle parlait sans arrêt comme si elle attendait ce moment là pour tout me dire, je fus surpris, j’ai compris que j’étais à coté de la plaque...

...Depuis toujours, mon père n’a pas fini de se relever après des chutes et des chutes. Combien de fois lui a été fallu refaire sa vie presque à zéro. De lui, j’apprends beaucoup, et à chaque fois qu’on me dit que je lui ressemble, mes yeux scintillent...

...On ne saura vivre avant de respecter sa propre vie ! ...

...On associe le bonheur aux moyens, à l’argent, au développement économique, et à n’importe quoi. Et on s’amuse à nous considérer comme « des victimes innocentes » dans ce qui nous arrive et ainsi faire porter le chapeau lâchement aux parents, aux grands parents, à l’administration, à l’état, etc. Sur ce point, il faut savoir assumer ces échecs et se relever tout seul après les chutes, se battre et garder espoir. Finalement, quand on perd, l’essentiel c’est de ne pas perdre la leçon !...

...On ne saura réussir tant qu’on cherche la récompense, on ne sera heureux tant qu’on attend un sourire, on ne saura vivre tant qu’on n’est pas sincère...

...Nous descendîmes, moi premier, voir le lieu où s’est tenu le congrès de la Soummam. Je marchais à grands pas bourré d’émotions, je pensais que ce lieu devait être la mosquée de toutes les âmes rebelles et révoltées de la Kabylie, leur lieu de pèlerinage...

...Ceci n’est peut-être qu’un réflexe qui est dû à mes habitudes d’il y a un an, mais c’est peut-être aussi dû à un espoir, un espoir naïf de revivre le beau vieux temps. Car aujourd’hui, malgré tout ce qui s'est passé, je me demande si notre histoire est bel et bien finie...

ma honte !

31 mars 2008 à 23h05

Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai pu ouvrir mon journal. Les 15 journées de vacances je les ai passées à travailler la journée puis à surfer sur le Net la nuit, souvent jusqu’à une heure très tard. Je n’ai mis le pied en dehors de la maison qu’une seule fois ; Allé voir Hakim, un ami cher qui repasse son BAC. A part celle-là, toutes mes autres sorties furent nocturnes, accompagnant ma famille chez mon oncle, où on passait des soirées sereines et gaies.
Ainsi furent mes vacances, des plus calmes et reposantes, mais loin d’être solitaires avec tout ce temps que je passais sur les sites de « chat » à dialoguer, de préférence avec des « nanas » de 16 à 18ans habitant un pays du « monde qui vit » ou bien de prés de chez moi. N’est ce pas que mon père a dit à ma mère de me conseiller de trouver une émigrée qui puisse me faire quitter ce pays ? Oui, drôle et malheureux, mais pas bête car cela a bien réussit pour quelques uns !
Mais c’est vachement plus facile à dire qu’à faire ! On mit une éternité pour enfin avoir une réponse à ton « slt, tu vas bien ? » et dés qu’on sache qu’on est algérien, on nous bloque ou, au mieux, on ne nous répond pas. Alors je n’avouais mon appartenance algérienne qu’après avoir convaincu la nana que je suis loin d’être kamikaze, ni intégriste, ni même…musulman et je leur chantais que je vis dans une société arriérée qui vénère la mort et non pas la vie, dans laquelle je ne m’y plais pas du tout…blablabla, juste pour leur dire que je ne suis pas comme les miens, peut-être ainsi vais-je devenir plus intéressant et moins algérien dans leurs pensées ! Ou bien je leur racontai que beaucoup de people français sont d’origine kabyle _pour les soutenir à ce faire une autre idée de nous_ Je leur longeai une longue liste, en commençant par Zizou bien sûr puis en faisant un long pas vers le passé je nommais Saint Augustin et le pape Gélase 1er. Je reviens à un passé plus proche pour écrire « Edith Piaf » _dont la mère est kabyle_ puis je remonte au présent pour parler de Dany Boon, Jaques Villeret, Daniel Prevost, Isabelle Adjani ou encore Fadila Amara, Sinik, Kenza Farah, Kamal Ouali, Sherifa Luna, le chanteur principal du groupe 113…blablabla.

     Avec le temps, cela est devenu une routine…Puis je me suis aperçu combien je pouvais être mauvais envers les miens, combien je pouvais dire de conneries et exagérer dans mes propos juste pour avoir le MSN d’une nana…ma honte ! 

     Elle est 00:07, demain je me lève à 06:30. Je vais plonger dans mon lit et bouquiner un peu _« L’opium et le Bâton » de Mouloud Mammeri_ cela m’aidera à trouver le sommeil…

L'opium et le batôn

3 avril 2008 à 20h25

Après « La colline oubliée », c’est « L’opium et le bâton » que je me suis vu achever cet après-midi. Et comme le premier, je fus envahis d’une grande émotion à la fin du roman…Il raconta, entre autre, l’histoire d’un village kabyle « Tala » qui a finit par être détruit par l’armée coloniale française durant la guerre d’Algérie :
« Un deuxième obus passa au dessus de leurs têtes. Les derniers qui n’étaient pas encore sortis du village eurent le temps de voir voler en éclats le minaret …».
Le minaret d’une mosquée qui a vécu 5siècles fut rasé d’un seul coup d’obus, ce qui rejoint ce qu’a dit Da Mouhand, un vieux villageois, lors d’une assemblée du village alors qu’il faisait ses adieux à tout le monde pour repartir en France, et s’adressant aux jeunes qui étaient présents _ils n’avaient guère plus de 16ans : « Ce village s’est fait lentement. Les ans et les générations, les soleils et les pluies, les guerres et la paix, les larmes, les retours du printemps, les rires, les douleurs secrètes, les ambitions folles, les folles joies, les rêves enfouis, le cal des mains, la sueur des fronts et les pieds raclant nus sur les pierres ont modelé ce village qui ne ressemble à nul autre. Ce que des siècles ont fait il suffit _ ffffff (il souffla sur ses doigts) _ du vent d’une nuit pour le détruire, que ça soit la nuit du soleil ou celle de vos esprits… »

     Dans les premières pages du roman, voilà ce qui a été écrit : « Depuis trois ans, nous sommes recherchés, emprisonnés, battus, torturés, accommodés à toutes les sauces, tués de toutes les manières, pour que nous nous rendions… à la raison ou à la force. Séduire ou réduire, mystifier ou punir, depuis que le monde est monde, aucun pouvoir n’a jamais su sortir de la glu de ce dilemme ; tous n’ont jamais eu à choisir qu’entre ces deux pauvres termes : l’opium et le bâton. »

     Où encore ce discours de Tasadit pour son amant, Ali, un chef à l’armée de libération, alors qu’elle serrait son cadavre dans ses bras : « …Tout le monde dit que je suis belle. Tu ne me l’as jamais dit. Tu n’en avais pas le temps. Peut-être aussi que tes yeux, braqués sur d’autres visions, ne le voyaient pas. Comme je regretterai, ah ! que ce ne soit pas sous le baiser de tes lèvres que mes yeux ternissent, sous les caresses de tes mains que mes seins tombent, sous le poids des mêmes ans que mes cheveux blanchissent juste après les tiens.

Ceux furent quelques extraits pleins de sens et d’émotion, parmi tant d’autres, qui vous font tant sentir revivre les évènements relatés, tant les mots et les expressions furent bien choisis…C’est pour cela qu’on frissonne quand les youyous ont jaillit d’un groupe de femmes après que le Chef Ali fut fusillé dans la place du village, devant tous les villageois. Et c’est pour cela qu’on ressent une haine démesurée pour le harki du village « Tayeb » et c’est pour cela aussi qu’on a le cœur qui bat plus fort et plus vite quand on apprit la mort du grand chef de guerre Amirouche.

Demain je vais entamer la lecture d’un nouveau livre, qui va peut-être me confirmer d’avantage mes pensées, me donner de l’assurance en conséquence et mettre fin à mes quelques doute sur le sujet. C’est « Question Kabylie » de Ferhat M’henni, le fondateur et président du MAK (Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie)…J’en attends énormément de ce livre et j’espère ne pas en « sortir » déçu.

Conférence/Débat de Ali Yahia Abdenour

7 avril 2008 à 17h16

Ce matin j’ai eu trois heures de cours. A midi et demi, je quittai l’amphi et me dépêchai au resto où j’ai servi des lentilles que j’ai mangé avec du pain et sans…cuillère. Dix minutes plus tard, je sortis du resto et me hâtai vers Hesnaoua, alors que j’étais à Bastos.
A 12:55 je fus à La salle de conférence, assis dans la troisième rangée et attendais impatiemment l’apparition du Maitre Ali Yahia Abdenour, fondateur en 1985 _et longtemps président_ de la ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH) et actuellement président d’honneur de la ligue, qui fut sensé aborder le thème : «Les droits de l’Homme au sein de la crise algérienne ».
A 13:30, enfin, il « sortit des coulisses » accueillit par d’intenses et corrects applaudissements jaillis d’une salle archicomble où des étudiants se sont vus s’asseoir à même le sol. Il a été accompagné par le président actuel de la LADDH ainsi qu’un membre de la ligue.
Il prit, naturellement, en premier la parole, et ce pendant une quarantaine de minutes. Une courte intervention, certes ! Mais dans laquelle il nous a « envoyé » un tas de messages pleins de « morale », de vives suggestions et de mises en gardes. Des messages que l’assistance n’a certainement pas complètement reçus par manque d’approfondissement et d’étalage des sujets abordés…on aurait cru assister à un cours accéléré.
Très souvent, il lançait à l’assistance « Retenez cette phrase :… » Une phrase qu’il répétera deux ou trois fois :

   Il commença par « retenez ceci : Un militant des droits de l’Homme doit défendre toute personne privée de sa liberté et de ses droits, quelque soit son parti politique ou son idéologie ». Il faisait surement référence au fait qu’il fut avocat de Ali Belhadj en 1991, l’un des fondateurs acharnés du FIS. Un fait que beaucoup de gens lui ont reproché. Puis il dit, en abordant le sujet de Tamazight : «retenez bien cette phrase : Tamazight c’est sur trois plans : identitaire, linguistique et culturel » et qu'ils sont indéssociables.

     Il parla de la femme algérienne et lui rendit, exagérément, à mon avis, hommage en disant que « si l’homme est la tête du foyer, la femme en est le cou » ou encore « Le don de la femme algérienne c’est qu’elle entend sans forcement écouter, ce qui lui a permit de supporter les hommes algériens toute leur vie car un homme algérien ça raconte des histoires ! » puis il ajouta : « Pourquoi la femme en Algérie réussit mieux que l’homme ? C’est parce que le temps qu’il passe dans les cafés et les divers sorties, la femme le passe à travailler à la maison (étudier notamment) ».

Sur ce dernier point je me suis dis qu’il n’est pas vraiment à jour puisque les chances pour un homme et une femme de réussir à l’école sont exactement les mêmes mais rien n’empêche que cela fait deux années que je me suis promis d’adresser la parole à une fille à chaque fois que je la vois lire un journal (sans prendre en compte l’Horoscope) et cela n’ai arrivé que…deux fois ! Et c’est vrai !

     Pour finir, il parla de Bouteflika, ne mâcha pas ses mots quand il s’agit d’évoquer ladite réconciliation nationale qui s’est faite d’une manière superficielle, sans réelle étude de la situation…il parla brièvement de comment s’est faite la réconciliation dans des pays comme le Chili, l’Argentine et l’Afrique du sud. Il condamna le fait qu’on ne sait toujours rien au sujet des disparus de « la décennie noire » et demanda à ce que « leurs corps soient rendues à leurs familles  pour qu’elles fassent le deuil s’ils sont morts et qu’on les fasse réapparaitre s’ils sont toujours en vie ».

    Au sujet du troisième mandat de Bouteflika, il dit que ce dernier « est malade » et qu’il « ne pourra pas se présenter aux prochaines élections car il n’est pas en mesure de parcourir les Wilaya du pays pour sa compagne électorale et de subir toute la pression de cette dernière» mais il précisa que ce n’est pas pour cela que le président lâchera prise, il dit : « A mon avis, le président procédera prochainement à une révision de la constitution afin, notamment, de modifier la durée du mandat présidentiel, en le passant de cinq à sept ans. Ainsi, il ne verra la fin de son mandat qu’en 2011 et non en 2009 »

      Le plus beau passage, celui qui a fait le plus de plaisir à l’assistance en tout cas, c’est surement lorsqu’il a demandé aux étudiantes, présentes dans la salle, de « choisir elles-mêmes leurs futurs maris » et aux étudiants de « se marier aux étudiantes car ils ont la même vision des choses » et puis nous lança : « aimez-vous entre vous étudiantes et étudiants! » et cela après qu’il ait déploré le fait que sa femme à lui c’est ses parents qui la lui ont choisit.

Le président de la LADDH a ensuite prit la parole en kabyle puis soudain balança dans l’arabe "classique" (celui de l’école) et non algérien. L’assistance fut ébahit un moment et un bruit de commentaires à peine chuchotés s’y souleva…Un quart d’heure plus tard, je me levai et rentrai à grand pas vers Bastos, une fois de plus sous une grande émotion. Arrivé là, je me rendis à l’amphi F tout essoufflé pour assister au cours de l’architecture des ordinateurs.

Réunion sans précedent au département Informatique

16 avril 2008 à 22h17

Cela fait neuf jours que je n’ai pas ouvert mon journal. Mon frère passe tout son temps sur le micro à bosser sur son projet de fin d’étude, et puis ces dernières journées sont exceptionnellement chargée pour moi. Dans à peine 20 jours c’est les examens et je compte bien refaire le même coup que le premier semestre, c'est-à-dire éviter le rattrapage.
Il y a deux journées, à l’occasion du double printemps amazigh et printemps noir qui sont fêtés le 20 Avril de chaque année, Mr Ferhat Mehenni a tenu une conférence de presse autant que président du MAK (Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie) à l’auditorium de Hesnaoua. Jamais je n’aurai pensé avoir à rater un événement pareil. J’ai eu plusieurs fois le plaisir de le voir chanter, dans les galas organisés jusqu’à récemment dans les villages voisins au mien. Je l’ai aussi vu parler autant qu’homme politique en 2002 je crois, alors qu’il venait juste de créer le MAK.

Il s’est trouvé que la conférence de Ferhat s’est débutée à 13:00. ہ ce moment là je venais juste d’entrer dans la salle de lecture du département informatique et m’installer sur une chaise autour d’un ensemble de tables ordonnées dans le but de constituer une grande table autour de laquelle se sont réunis une vingtaine d’étudiants, une dizaine d’enseignants, le chef du département qui a eu à présider la réunion et le doyen de la faculté génie électrique et informatique. On a eu à répondre à une note ministérielle qui a demandé à ce que se tienne une réunion du genre afin de parler globalement du système LMD.
J’ai eu à intervenir deux fois, assisté d’une feuille où j’ai écris mot par mot ce que j’avais à dire. Dans ma première intervention j’ai déploré l’absence de tout renseignement sur le fonctionnement et l’application du système LMD pour les étudiants de première année et j’ai accusé en conséquence « les dirigeants du département d’informatique comme étant responsables de l’échec de beaucoup d’étudiants » puis j’ai demandé « des explications venant des responsables de notre département » et je leur ai dis qu’on « veut savoir ce qui a été fait par ces derniers dans le but de nous informer du « comment ça marche » du LMD ».
Et ma proposition sur ce point a été de « mettre à la disposition de chaque étudiant arrivant au département un guide détaillé des plus explicites portant sur la mise en œuvre, l’organisation , la méthodologie et les objectifs du système LMD ».
Et ma deuxième intervention avait comme objet de demander « de mettre en place des emplois de temps avec moins de légèreté et plus d’implication et faire en sorte que chaque séance perdue puisse être récupérée », des séances qui sont perdues à cause des grèves où des absences de profs, qui sont toutes les deux spécialement fréquentes à l’UMMTO.
Beaucoup de mes camarades qui furent présents à la réunion n’ont pas hésité, à la fin de celle-ci, de m’exprimer leur satisfaction par rapport à mes interventions et aux fins de cycle de me répéter que la relève est désormais assurée et qu’ils pouvaient partir maintenant sans se faire de soucis. Et ce grâce aussi aux interventions d’autres « jeunes » étudiants qui se sont montrés en confiance et intelligents dans leurs dires.
D’ailleurs, il est très probable qu’un renforcement du comité soit effectué afin de nous y faire intégrer.

Viva l'autonomie de ma Kabylie chèrie

17 avril 2008 à 16h40

C’est la fin de la semaine. Aujourd’hui je n’ai eu que trois heures de cours. J’ai pensé à faire un peu de footing ce soir mais depuis ce matin je suis victime d’une légère toux mais que je sens me promettre de s’aggraver.

      Dans trois jours cela sera le 20 Avril qui est une date symbole et repère dans la lutte pour le droit des peuples amazigh _et particulièrement kabyle_  à l’existence avec toute leur dignité et à l’épanouissement avec toute leur personnalité et leur spécificité culturelle, spirituelle, linguistique, identitaire et même et tout simplement morale. Le 20 Avril, il y aura une marche à laquelle a appelé le MAK (Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie), un appel que je n’ai pas eu l’occasion de lire, arraché probablement par des militants du RCD ou du FFS. Mais ceux qui y seront présents, le seront aussi et principalement dans le but de crier tout haut leur souhait d’une autonomie pour la Kabylie. Et mon Dieu sait combien je suis pour cette autonomie, combien j’en suis convaincu par un Salem Chaker qui dit dans tous ses écrits que le peuple kabyle a depuis toujours été indépendant au pouvoir central, notamment ottoman, avant l’arrivée des français. Il n’y a que ces derniers qui ont pu y accéder  41 ans après la tombée d’Alger en 1830. Et c’est depuis que la Kabylie s’est vu vivre sous le joug d’un colonisateur, ainsi que d’autres régions. C’est tout un grand territoire dont la Kabylie ne faisait qu’une partie qui s’est retrouvée face au même ennemi français, et qui s’appelait l’Algérie. C’est tout naturel qu’un nationalisme algérien voit le jour chez les kabyles, d’autant plus qu’avec sa politique de « diviser pour régner » la France nourrissait un anti-kabylisme chez les peuples des autres régions de l’Algérie.

    Il aurait été de l’ordre des choses que la Kabylie demande de retrouver son autonomie  régionale juste après l’indépendance de l’Algérie, mais cela n’a pu être le cas à cause d’un peuple kabyle nourrit depuis prés d’un siècle d’un nationalisme algérien. Mais bientôt ce nationalisme perdait de son intensité car cette Kabylie qui, en 1956, avait plus d’imjouhad, de combattants dans l’armée algérienne que toutes les autres régions du pays rassemblées, et qui s’est donnée cœur et âme dans la libération du pays, s’est vu opprimé dés 1963, et aujourd’hui encore. N’est ce pas une trahison ?

Oui une trahison des dirigeants du pays algérien qui sont les mêmes depuis l’indépendance mais aussi une trahison des autres régions du pays. Combien de fois la Kabylie s’est soulevée tel un seul homme afin d’appeler à sa reconnaissance avec ses spécificités mais aussi à la démocratie, la liberté d’expression et les libertés individuelles allant jusqu’à des émeutes et des boycotts scolaires, allant jusqu’à voir des centaines de ses élites et de ses combattants pour la démocratie condamnés (notamment Ferhat Mehhenni qui fut condamné douze (12) fois), torturés et aussi assassinés. Et dire que la Kabylie s’est toujours retrouvée seule dans son combat, un combat qu’elle a depuis toujours mené pour l’Algérie entière. Jamais une autre région ne l’a soutenue d’un geste aussi petit soit-il alors que la majorité d’entre eux sont prés à aller se battre auprès de leurs frères palestiniens et irakiens.

      C’est en 2001 après le massacre de plus de 125 de jeunes émeutiers kabyles par la gendarmerie nationale algérienne que la Kabylie a enfin constaté qu’elle est seule dans son combat et dans ses aspirations. Et c’est depuis que le MAK a vu le jour.

Quand le coeur cherche des prétextes

18 avril 2008 à 20h59

Ces derniers jours, je sens quelque chose de très spécial. C’est le printemps, et au printemps les cœurs n’attendent que des prétextes pour chambouler et le mien un prétexte, il en a et la tâche ne s’avère pas du tout évidente.
Depuis quelques semaines, je suis en contact par MSN avec une fille de 17 ans, kabyle mais qui vit au Canada.
A peine on s’est dit quelques mots lors de notre première discussion qu’elle me lâcha : « t pas intéressant, bonne continuation »
Malgré cela, on a reprit discussion _je ne sais plus comment_ mais cela ne durait pas et finissait toujours par des impolitesses et des grossièretés.
Mais avec le temps, je la découvrais et son caractère se dégageait de plus en plus. Quelque chose m’attirait en elle. Elle aussi s’intéressait d‘avantage à qui je suis et à ma vie.
Bientôt elle me dit qu’elle me considérait comme son frère et moi je lui avouai que cela m’enchantais beaucoup. Puis on passait jusqu’à deux heures à parler de la Kabylie qu’elle aimait de plus en plus et qu’elle disait avant détester, de « ce foutu bled », des études, des filles et des garçons mais aussi on faisait des trucs originaux notamment quand je lui donnais des équations mathématiques qu’elle résolvait.

La dernière fois qu’on ait discutée fut très spéciale. Ce fut il y a une semaine, un Vendredi soir, alors que j’étais chez moi et le lendemain j’étais sensé revenir à l’université.

J’ai passé la journée sur le net, dés l’après midi elle s’est connectée, alors on a commencé à discuter. Mais à chaque fois j’étais obligé de quitter afin d’aller servir à un client qui arrivait. Cela nous gênait tous les deux et la rendait impatiente.

   Le soir venu, j’étais tout disponible. On parla de ses parents ; de son père, architecte, qui aimait les « anciens » chanteurs kabyles _à l’exemple d’Ait Menguellet_ qui était pro-FFS _et qu’elle était aussi en conséquence_ et qui n’aimait pas trop tout ce qui avait référence avec l’orient. On parla aussi de sa mère, enseignante des mathématiques, qui est originaire de pas loin de chez moi, qui se disait être berbériste, qui aimait l’unique Lounes Matoub plus que tous les autres et  qui m’a trouvé beau en voyant ma photo. On a parlé avec toute transparence et toute sincérité, sans prise de tête, que du joyeux. Je n’ai pas manqué de la faire rire et elle fut de très bonne humeur.

Bientôt une heure trente du matin, on passait un moment extraordinaire. Je fus transporté ailleurs, dans un lieu exceptionnel où tout fut réunit pour qu’on garde le sourire des heures entières, je ne me suis pas rendu compte qu’il n’y avait que moi qui ne dormais pas encore, je ne faisais rien d’autre sur le net que d’attendre ses messages et lui répondre. Ce fut un moment de pure extase.
C’est quand elle me dit qu’elle devait quitter que j’ai ressentis ce quelque chose de spécial, un battement de plus de mon cœur, un petit mal profond dans le ventre et aussi un éclair de douleur qui passa par une veine de mon cou.
Elle m’a souhaité bon courage pour le lendemain, elle me dit qu’elle était très ravie d’avoir parlé avec moi. Je lui ai dit : « bisous à toute la famille sauf à toi » car autrefois quand je lui ai fais des bisous, elle ne les a pas accepté. Puis elle m’envoya deux animations du MSN ; un grand cœur qui battait et quelques petit cœurs qui sortaient d’une enveloppe. Je n’y suis pas resté indifférent. Alors je lui ai écris le mot « bisous » une dizaine de fois.
Depuis ce soir là, il n’eut passé une journée sans que j’eusse une petite pensée pour elle, sans que je prononce son prénom.
J’ai passé la nuit de Mardi passé chez Dada Bouhou. Le soir venu, j’ai fait un tour par le cyber, en espérant qu’elle se connecte pour qu’on parle un peu. Elle m’a manqué. J’ai attendu pendant deux heures, en vain. J’étais un peu malheureux et désorienté. Je lui ai laissé un petit message juste pour lui dire que j’étais passé et que c’était dommage qu’elle ne soit pas là. Un message auquel elle ne donna aucune suite. Cela na fait qu’accentuer mon embarras.
Je meurs d’envie de faire un tour au cyber...

Désormais je suis MAKiste

22 avril 2008 à 14h48

Je viens de rentrer de la marche organisée par la cellule estudiantine du MAK (Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie) à l'occasion de la double commémoration du printemps amazigh et du printemps noir. Comme il y a eu une autre marche du RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie) et une autre de la CLE (Coordination locale des étudiants). Je dirai qu'il y eu beaucoup plus d'étudiants derrière les banderoles de la CLE que celles du RCD et encore moins du MAK.
Ce que je retiens de meilleur dans cette marche, c'est qu'elle a été l'élément essentiel qui a servit à me détromper à propos de la conscience, des convictions et de la maturité politique de nos filles.
Elles ont constitué plus de 40% des rangs du MAK, toutes vêtues de jolies robes kabyles, toutes n'ont pas arrêté de clamer haut les slogans de toujours et aussi les nouveaux, de « pouvoir assassin » à « Kabylie autonome » en passant par « Nekni maci d-aâraben, Tamazight di-lakul » (On n'est pas des arabes, Tamazight à l'école).
Ce matin, avant la marche, je me suis dis qu'il n'y aura que quelques filles, à compter sur le bout des doigts, qui assisterons à cette marche, agrippées aux bras de leurs petits amis. Que ce que j'ai pu me tromper !

J'ai du mal à me concentrer sur ce que j'écris, je suis entrain d'écouter les chansons du nouvel album de Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK), sur le marché depuis hier. Je suis crevé, le mieux pour moi serait de faire une petite sieste.

23:57
Je n'arrive pas à dormir. Ce n'est pas évident de fermer les paupières la nuit d'une telle journée avec une émotion et une rage pareilles qui n'ont atteint leurs apogées qu'aujourd'hui, qui ont recommencé à se nourrir et à s'expliciter lorsque j'ai eu à lire « Algérie : Question Kabylie » de Ferhat Mehenni, président du MAK. Depuis, n'est passée une seule journée sans que je pense intensément à ce que Dda-Ferhat nous dit. Avec la marche de ce matin, avec toutes ces interviews réalisées par « La dépêche de Kabylie » pour des acteurs et témoins du Printemps Amazigh et du printemps noir, avec ce nouvel album de Ferhat Mehenni et plus particulièrement cette « lettre » de 16 min 26 sec, s'adressant aux jeunes kabyles et à la fin de laquelle il dit : « comme nos prédécesseurs, nous avons fait notre devoir. A vous de faire le votre, d'aller plus loin. ». Puis il crie avec une voix si forte si enthousiasmée et si révoltée, pourtant d'un homme de 57ans, avec un effet d'écho qui fait passer un long et dense frisson tout le long de mon corps, allant jusqu'à la douleur : « Vive la Kabylie ! »
Désormais, je suis « MAKiste ».

Pauvre Khali...Merci Gaziz

3 mai 2008 à 9h45

C'est demain que débuteront mes examens, qui s'étaleront sur une période de 15 jours. Je ne me sens pas spécialement prêt. Je dirais que je suis moyen sur toute la ligne.
Cet après midi, je vais faire un tour chez Khalti pour voir comment va mon oncle. Il aura bientôt 38ans. Il est resté 15 ans en France, perdant tout contact avec « le bled ». Une longue période pendant laquelle il a été victime de la sorcellerie kabyle, et dont les séquelles sont toujours présentes aujourd'hui ; des tics, une peau qui s'irrite étrangement au visage et qui laisse les médecins ébahis et désarmés, la lèvre inférieure qui se gonfle légèrement et mystérieusement dés qu'il la touche avec de l'eau.
« Risa » est le nom du « djin » qui l'a « habité » et qui est toujours en lui d'après ses dires. Risa est une « femelle ». D'ailleurs, les rares filles que mon oncle a eu à contacter, il a eu le malheur de les perdre toutes d'une façon brusque, victimes d'accidents divers ou éloignement soudain et sans raison apparente. Bientôt il rentrera en France et rencontrera un exorciste chrétien qui fera où bien « guérir » mon oncle où bien lui faire perdre la vie. D'ailleurs mes grands-parents sont appelés à approuver la séance d'exorcisme en signant un papier contenant les risques fatals du fait.
Aujourd'hui que mon oncle va mieux, qu'il a réussit à reprendre sa vie en main, l'âge l'a carrément écrasé. Il dit que ce n'est pas à 40ans qu'on commence sa vie.
Je n'ose écrire d'avantage sur cela.
Et puis merde alors !!!

J'ai passé deux journées du week-end vraiment bien. Pour se préparer aux examens de demain, on se réunissait, moi, Aziz et Menad et étudions ensemble. On n'arrêtait pas de parler des filles, je me retrouvais souvent entrain de leur narrer mes histoires passées qu'ils disaient très belles mais toujours avec des fins brusques et tristes. A cause du stress des examens mais aussi de la « saison des amours », on n'arrête pas de nous imaginer avec des filles, et chacun monte son scénario. Menad a un atroce désire à la tendresse. Pour lui le rêve serait : « je m'allongeai sur un matelas, elle s'approcha de moi, très légèrement habillée, s'allongea à mes cotés, posa sa tête sur ma poitrine. Puis naturellement je caressais ses cheveux, sa peau, puis on se regarda longuement et ses lèvres écrasèrent les miennes... » Et puis Aziz prend le relai du scénario. Tel un obsédé sexuel il raconte son rêve : « Puis elle commença à devenir chaude, ses angles qui me griffent atrocement les épaules, puis je la déshabillai tout d'un coup et complètement et...la suite est bien évidente.»
Moi je suis plus proche du rêve de Menad mais ce qu'Aziz raconte n'est que sa suite naturelle.

Hier soir, quand nous sortîmes du resto, nous rentrâmes, moi et Aziz, dans ma chambre. Je m'assis à table et poursuivis mes révisions. Aziz, lui, passa à l'ordinateur et travaillait avec le langage HTML...puis une demi-heure plus tard il m'appela et me demanda de lire ce qu'il a écrit, le voici :

entre amour et espoir
mouloud et silia je vous souhaite bonne chance car s'est pas facile de tomber amoureux mais une fois on la trouvè il faut s'acrocher et s'emprofiter car la vie est courte et bref et ne donne qu'une seul chance .
il faut au moin esseyez vous n'allez rien a perdre en donnant a votre vie un sens
comme il a dit paulo coelo (qu'on cherche quelque chose c'est tout l'univer qui conspire por vous empèchez )a ce moment la c'est la plupartdes gens qui renonce mais il faut rèsister.
j'ai beaucoup de choses a vous dire mal je ne peut pas car l'univer a conspirè contre moi .
...........vive l'amour ............

Bien que le français ne soit pas son point fort, il a réussit à me faire vraiment plaisir et surtout à me toucher. Je ne m'y attendais pas du tout à quelque chose de pareil. Je fus très ému. Je lui ai sauté dessus et le frappait à l'épaule tant son geste m'a plut.
Ce soir je passerai la nuit chez mon oncle paternel. Je passerai au cyber espérant trouver Sylia connectée. Peut-être que si elle se montre bien, je lui enverrai le truc.

Encore merci Gaziz...Soirée au cyber tourmentée

4 mai 2008 à 20h08

Je suis vraiment bien aujourd'hui. Aziz vient juste de sortir de ma chambre. Il a vu une photo de Sylia avec 3 autres copines. Dés qu'il l'a vu, sans que je lui dise qui était Sylia, il a dit qu'elle était la plus belle parmi les quatre. Quand je lui ai dis que c'était justement elle Sylia, il est resté cloué et tout ce qu'il a trouvé à dire c'est : « Si tu la perds celle-là, je te tuerai, c'est vraiment la chance de ta vie. En plus qu'elle soit canon, elle vit au Canada.»

Hier, comme prévu, j'ai passé la nuit chez Dada Bouhou. La maison était regorgée de monde. Il y avait notamment, en plus de ceux à qui je m'y attendais, les deux filles de mon oncle, venues rendre visite à leur parents, l'une d'elle qui accouchera dans quelque jours et l'autre avec son bébé. J'en ai profité de l'occasion pour reparler avec tout ce bon monde que je ne vois que rarement.

Le soir venu, je suis passé au cyber. Sylia y était connecté, mais il y avait aussi Océane et Sana. A Sana, à qui je répondais sans y porter vraiment intérêt, j'ai dis après qu'elle m'ait demandé pourquoi je ne lui disais rien : « je suis avec d'autres contacts, si tu vois ce que je veux dire ». Elle a tout de suite comprit, elle m'a souhaité bonne nuit et partit sans que j'eusse le temps de lui répondre... Elle fut surement fâchée.
Puis resta Sylia et Océane. Cette dernière n'a que 13 ans mais elle est d'une telle beauté, si mure pour son âge. Elle porte un intérêt particulier pour moi. Elle n'arrête pas de me dire que je suis beau, qu'elle veut me revoir et même plus que cela. Jusque là je ne savais pas comment me comporter devant ses approches infinies, mais hier je lui ai avoué, victime de ma sincérité, que là où elle habite, il y a des mecs plus beaux que moi, avec qui elle pourra s'amuser.
J'ai essayé de lui expliquer, malgré que je sois crevé, que là où je vis si je ferme mes yeux un instant, je vais crever, que je doute pas mal du fait qu'elle soit sérieuse, qu'une relation avec elle me parait des plus utopiques et que cela ne primait pas spécialement mes intérêts. Eh oui ! L'amour c'est beau, mais à un moment donné notre égoïsme, et pour mon cas mon instinct de survie, réagit et nos intérêts personnels deviennent plus prioritaires. Je lui ai expliqué que j'ai mis le cap ailleurs, que cela me faisait du mal de lui donner de faux espoirs et que je ne pouvais pas me permettre de « lutter sur deux fronts » en même temps.
Son visage se métamorphosa, tout ce qu'elle su dire c'est : « En tout cas, moi je ferai tout pour te convaincre que je ne rigolais pas et que je t'aimais vraiment». Je lui ai promis de lui écrire plus tard pour mieux m'expliquer mais cela ne sera pas d'aussitôt, faute d'inspiration mais aussi de temps.

Bientôt, il n'y avait plus que Sylia. Je lui ai montré ce qu'Aziz m'a écrit. Elle dit :
_ C'est un conseil qu'il nous donne.
_oui...tu en penses quoi ?
_On essaye
_Tu es sérieuse ?
_Oui.
Mais la suite ne fut pas très admirable :
_je ne sais plus quoi dire, lol
_ À propos de quoi ?
_de ce que tu viens de dire (C'est vrai que je ne m'y attendais pas du tout.)
_Yelha, c'est bien.
...
_Tu as voulu dire quoi par « on essaye » ?
_Je ne sais pas.
_En gros tu te moques toujours de moi.
_non.
_Tu as un numéro de téléphone ?
_ Non.
...
En relisant cet extrait de notre conversation, je me dis que je ne vis que d'illusions. Je ne suis vraiment pas rassuré. Et aux illusions, je m'y connais. J'ai construit de hauts beaux châteaux, mais bientôt ils se sont rabattu brusquement, car fait d'illusions.
Bref, je ne me déconnectai que lorsque l'heure de la fermeture du cyber fut arrivée. J'y ai laissé 190 DA, soit de quoi acheter un roman de Paulo Coelho.
Je sens que je suis à la veille de l'engagement sans retenue et à fond, car je suis de plus en plus hanté par elle, et de plus en plus impatient. Espérons seulement que je n'aurai pas à le regretter.

Tu fous quoi Mouloud? réveilles toi bon sang !

5 mai 2008 à 20h01

Je profite de cet instant d'absence de mon frère, partit faire la queue au resto afin de manger, pour écrire un peu (oups il vient de rentrer avec du pain à la main, la queue fut surement trop langue).

C'est hier qu'ont débuté mes examens. J'ai eu à peine le temps de traiter un exercice sur les deux proposés hier à l'examen d'Analyse. Un exercice basé à 90% sur la vitesse et la justesse de calcul.
Aujourd'hui, j'ai réussis à traiter presque la totalité du sujet de Structure Machine (Architecture des ordinateurs) mais cela ne veut pas dire pour autant que cela fut un échec pour le premier ou un succès pour le deuxième. Cela dépend plus de « la souplesse » de la main des profs.

En rentrant du resto, Menad m'a accompagné dans ma chambre. J'ai allumé le micro, en oubliant que c'est la photo de Sylia avec ses copines que j'ai mis comme arrière plan. Dés qu'il l'a vu, il lâcha un cri d'extase et dirigea son doigt vers la tête de Sylia et dit :
_C'est la plus belle.
_Et c'est qui Sylia à ton avis ?
_c'est elle ! (comme si cela était une évidence)
Il me regarda espérant confirmation de ma part, mais il l'a comprit d'après mon sourire plein de contentement. Il éclata de rire et donnait des coups de poing appuyés à la paume de sa main. Puis dit : « Zzin del-Canada » (beauté et Canada).
Puis un ami à mon frère entra dans la chambre. Celui-ci s'est montré, contrairement aux autres, plus hésitant, avant de mettre les deux filles au milieu en première place, dont fait partie Sylia bien sûr.
Je commence à en faire un sondage ! Sur les quatre qui ont vu la photo, trois ont jugés sans hésitation aucune que c'est Sylia la plus belle.
Tous n'arrêtent pas de me mettre la pression, de me dire que je n'ai pas le droit de la perdre. Je sais que si cela arrive, ils seront tous plus ou moins déçus, à commencer par mon frère et...ma mère. Alors que cela ne sera pas d'aussitôt, si cela doit avoir lieu, que je vivrais la moindre histoire avec elle.
Avec cette pression, j'ai bien peur d'avoir une trop grande longueur d'avance pour ce qu'est de ce qu'on ressent l'un pour l'autre.
Elle est 20:42. Chez elle cela doit être environ 15:30. Si cela se trouve, en ce moment, elle passe peut-être un beau moment avec Lyes, celui qu'elle prétend être son petit-copain. Et n'en fait de moi que le dernier de ses soucis. Cette pensée me tue.
Je ferai mieux de me donner une bonne gifle pour me réveiller et devenir réaliste.

Je vais lâcher ce clavier et changer de chaise, afin de réviser un peu le module Statistiques, sur lequel je serai examiné demain à 10:30.

journée décevante sur toute la ligne

6 mai 2008 à 13h55

Ce matin je n'ai vraiment pas été génial à l'examen de Statistique. Je n'ai répondu que sur deux exercices. Autrement dit, j'aurai une note de 10/20 si je n'ai fais aucune erreur. Et des erreurs, j'en ai pas mal fais. Ma note se situera à mon avis entre 5 et 8.
Je ne me sens pas vraiment accusable à cause de la mauvaise note. On n'avait pas le temps de réviser et de faire assez d'exercices. Et savoir que les secrets des statistiques se cachent derrières ses exercices.

Avant d'entrer à l'université ce matin, je suis passé au cyber pour mettre mon dernier article sur mon blog et aussi pour voir si j'ai une réponse d'Antonella, la sœur à Océane. Hier je lui ai demandé de me faire savoir comment sa sœur s'est comportée après l'épisode de l'autre soir, si elle était vraiment blessée comme elle me l'a avoué. Elle m'a dit notamment qu'elle avait pleuré, qu'elle a cru que c'était à cause de son père mais que c'était en fait à cause de moi.
Jusque là, je me disais qu'elle ne tenait pas vraiment à moi, que même si elle n'arrêtait pas de me dire que c'était le cas, je prenais ceci pour des gamineries d'une « petite fille » de 13ans. Ce que j'ai cru vérifier quand j'ai été avec elle sur MSN et que je lui ai dis qu'un ami très beau était à mes cotés à ce moment là. Alors elle me suppliait de mettre la Cam et de lui donner son MSN. C'est après cela que je me suis dis, qu'elle me trouvait peut-être beau, mais qu'elle me lâchera du jour au lendemain pour « partir » avec un autre sans que, à son âge, sa conscience ne la juge.
Je ne sais pas trop quoi faire. Mais je crois que c'est plutôt à elle de faire quelque chose. Si elle « baisse les bras » juste parce que je lui ai dis que j'ai mis le cap ailleurs, cela veut bien dire que ce qu'elle ressentait n'est qu'éphémère, comme je l'ai toujours pensé. Et si elle fait quelque chose pour me « convaincre qu'elle m'aimait vraiment », comme elle me l'a lancé la dernière fois, alors cela sera à moi de poser un autre regard sur elle, celui qu'on pose sur une personne responsable et assez mûre pour qu'elle soit consciente de ses dires et de ses actes.

A midi, je suis passé au resto de la cité. Tout ce qu'on m'a servi, ce sont deux œufs cuits, du riz, ou plus précisément de la colle, une salade pourrie, et des abricots troués partout. J'ai à peine gouté à ce riz que je n'avais plus faim. N'est ce pas le comble pour une journée merdique ?
Je vais faire une sieste et plus tard réviser un peu l'Algorithmique. Au premier semestre, j'ai eu la meilleure note de la section, et j'ai l'impression que cela ne va plus durer.

ça roule aux exams...je remets les commandes à Sylia

10 mai 2008 à 20h14

Il ne reste plus que la journée de demain comme journée d'examens. Au lendemain de l'examen de Statistique ce fut le tour du module de l'Algorithmique. Ce dernier a su me redonner un peu le sourire que les Statistiques m'ont fait perdre, même si j'ai fais une bêtise qui me coutera surement un petit point. Jeudi après-midi ce fut l'examen de Programmation Fonctionnelle. Sur les quatre exercices proposés, je n'ai répondu réellement que sur deux. L'un des deux autres abordait les fonctions primitives récursives, que la prof a pourtant dit ne pas intégrer dans l'examen. Sur l'autre j'ai répondu mais j'ai été à coté de la plaque. Au lieu de réaliser une machine de Turing qui calcule la fonction (x mod 2), j'ai réalisé celle qui calcule la fonction (x div 2) et il parait que je sui loin d'être le seul à avoir fauté.
Aujourd'hui, j'ai très bien travaillé à l'examen d'Algèbre, ce à quoi je ne m'y attendais pas du tout. Ce qui m'a fait très plaisir car cela me permettra de couvrir mon échec à l'examen de Statistiques.

Cela fait maintenant quinze jours que je suis loin de chez moi. J'ai l'impression que cela fait une éternité. Je ne rentre que Jeudi prochain. J'ai vraiment hâte que l'année finisse, que les vacances arrivent, même si je sais qu'elles ne promettent que l'ennui.
La dernière fois que je me suis connecté avec Sylia ce fut il y a six jours. Que ce qu'elle me manque. C'est déroutant combien les journées peuvent paraitre longues et notre dernière conversation lointaine. C'est pour cela, entre autre, que je sais que je tiens infiniment à elle. Mais elle fait tout pour me décourager. Je lui ai déjà laissé des messages dans sa boite, des messages auxquels elle ne donna aucune suite. Je lui ai demandé à plusieurs reprises son numéro de téléphone et elle refusait de me le donner.
Jusque là, sa sœur et sa copine me donnaient une belle image d'elle que je ne voyais que rarement jusque là, alors je me suis dis qu'il fallait peut-être se montrer patient. Mais cela va trop loin, je ne peux plus tenir, je ne peux plus faire l'aveugle et ne pas me dire qu'elle ne veut tout simplement pas de moi.
Je ne vais pas m'éloigner d'elle mais je ne vais pas non plus m'en approcher d'avantage. Je lui laisse les commandes, à elle de prendre la direction qui l'arrange.

Quand je pense à cette Océane qui ne fait rien pour cacher ce qu'elle ressent pour moi, qui s'est énervée l'autre soir juste parce que je n'ai pas pu me connecter et qui m'a dit, en sachant qu'il y a des agresseurs tout autour de la cité la nuit : « ne tardes pas, je ne veux pas que tu te fasses embarquer » avec une allure et un visage qui exprimaient tant son inquiétude. Cette Océane qui n'hésita pas de m'envoyer une photo d'elle parce que je l'ai trouvé très belle et qui me donna l'adresse de son blog où je pouvais en trouver plein d'autres. Cette Océane qui je respecte de plus en plus et qui me séduit d'avantage avec sa sincérité, son calme, son innocence et son naturel mais aussi et surtout son intelligence et sa maturité d'esprit.

Puis penser à cette Sylia qui m'avoue une chose et qui renonce juste l'instant d'après en la contredisant, qui ne m'adresse jamais la parole la première quand on se connecte, qui fait tout pour me montrer qu'elle fait de moi le dernier de ses soucis et que c'est son petit ami le meilleur de tous. Cette Sylia dont je n'aurai pu avoir la photo si je n'ai pas eu le culot, sinon la lâcheté, de la piquer sur le blog de sa copine et que je supplie, en vain, de me donner son numéro de telephone. Cette Sylia que je me suis vu souvent blâmer à cause de ses changements d'humeur infinis, qui me lance un « hhhhhhhhhh » dés que je lui fais savoir, d'une manière ou d'une autre, que je tiens à elle.
Je sais que si elle me parle de son petit ami, c'est entre autre et principalement pour me rendre jaloux, que si elle ne veut faire aucun pas de plus vers moi c'est juste parce qu'elle appréhende et que la distance n'est pas toujours un avantage. Je sais aussi qu'il y a tant de belles choses qui se cachent derrière cette dure carapace qu'elle se fait, de très belles choses que je réussissais à voir les rares fois où elle se permettait d'arracher cette carapace. Mais tout cela me complique tant la tâche que je préfère renoncer, ne plus chercher à aller plus loin, ne plus me casser la tête d'avantage.

Ce qui est sûr, c'est qu'elle pouvait se montrer toute autre, assez confiante et décidée pour savoir ce qu'elle veut, assez sincère pour ne pas me faire autant douter, assez pensive et intelligente pour savoir que je n'aurai rien à gagner « en me foutant de sa gueule », assez consciente pour savoir que son comportement actuel me fait souffrir, assez spontanée pour savoir que celui qui ne tente rien n'aura rien, que la sagesse ne promet rien de spécial, si ce n'est l'ennui et la routine dans la vie.

Océane a mit le cap vers moi, moi vers Sylia et cette dernière vers Lyes. Des changements de cap, y en aura surement ces jours-ci, plusieurs scénarios peuvent être envisagés et tous aussi plausibles les uns que les autres. Ce qui est sûr, c'est que je ne vais être l'acteur d'aucun d'eux. Je ne mettrai plus d'obstacles à Océane si elle veut me conquérir et je ne chercherai plus à conquérir Sylia, je serai là à attendre « le cœur dans la main » inoffensif et innocent.

repos !!!...c'est tout simplement la fin avec Sylia

24 mai 2008 à 20h35

Cela fait un bail que je n’ai pas ouvert mon journal. Cela est dut au fait que mon frère passe tout son temps sur le micro, à préparer son projet de fin d’étude. Sa soutenance, en public, se tiendra approximativement dans un mois. Et puis ces derniers temps je ne suis que rarement à la cité. Sur ces quinze derniers jours, j’en ai passé six chez moi, une première je crois, et j’ai été deux fois chez ma tante et une fois chez mon oncle paternel.
Je ne fais que le minimum sur le plan révision et études ces derniers jours car j’ai besoin de repos et aussi d’élan pour affronter les examens de la mi-juin. Des examens dont je dois me rattraper car les derniers partiels se sont, souvent, avérés plus ou moins un échec. J’ai le devoir d’un dernier sacrifice si je tiens à éviter les rattrapages du mois de septembre et ainsi passer des vacances d’été toutes méritées, la conscience tranquille !

       Dans le souci d’aller au bout de la narration de mon histoire, aussi médiocre fut-elle, avec Sylia, je dois écrire que j’ai finit par la supprimer dans mes contacts.

Alors qu’un soir on dialoguait et on essayait tant bien que mal de créer une ambiance sereine et amicale et ainsi ne pas retomber dans l’éternel question qui était ce qu’on représentait l’un pour l’autre, on se retrouva entrain, justement, de l’aborder et avec une franchise sans précédent. Ce fut surement moi qui en parlai le premier car je tenais à mettre les choses au clair.
Alors, elle me déclara qu’elle n’avait pas le droit « d’être avec un non-musulman » et que cela a été la seule chose qui la tracassait. Cela a faillit me faire rire ; à 17 ans, vivant au Canada et en plein essor du deuxième millénaire, elle ose encore prendre la religion comme premier critère de jugement d’une personne. Mais ce fut son choix. Peut-être que par un lointain hasard on s’amènera à nous « recroiser » car je suis curieux de savoir ce que son musulman lui a apporté de plus par son « musulmanité ». J’ai trouvé cela raciste comme vision…je n’insistai pas.
A mon tour je lui dis que je ne croyais pas que nous puissions rester juste des amis, car cela ne fut pas le chemin qu’on a prit jusqu’ici et que de toute façon on a souvent essayé mais à chaque fois cela échouait.
Je lui proposai alors qu’on rompit tout contacte pour que chacun puisse passer à autre chose. Je lui donnai l’honneur de me supprimer la première car je ne voulais pas le faire puis avoir à le regretter par la suite. Mais elle refusait. J’entrai dans son jeu en lui disant que si elle ne le fit pas j’insulterais Mohammed le prophète. Mais elle ne voulait toujours pas.
Cela avait assez duré, je supprimai le contact de sa sœur et celui de sa copine puis lui lançai « je tenais à toi malgré que tu sois conne » et supprimai le sien _on appuyant sur « OK pour la suppression » j’avais l’impression d’appuyer sur la détente en ayant une personne sur la ligne de mire, car je ne savais pas comment j’allais me comporter par la suite_ mais j’ai eu à recevoir un dernier message qui me dit « on ne pourra plus parler ? »
Sur le moment j’ai été triste de la tournure qu’ont prit les choses et aussi je savais que j’allais vraiment décevoir mes amis qui ont été au courant de chaque détail de nos dialogues _et ce fut effectivement le cas_ et qui voyait en cette « nana » une chance pour moi de quitter ce bled.
On y repensant maintenant, je crois que le fait qu’elle vit au Canada fut l’élément principal qui a fait que je tenais à elle. Autrement dit, c’est au Canada que je tenais !
Je crois que cette histoire en valait la peine d’être vécue. Même si j’en ai souffert à des moments de l’embrouillement de la situation et aussi de la pression venant de mon entourage amical, j’ai eu à apprendre à ne plus me presser et garder les pieds sur terre, à ne plus me poser trop de questions et attendre le déclic, à ne plus faire de mes relations de longues discutions avec mes amis et faire preuve de plus de discrétion, à ne plus écouter mon égoïsme autrement dit à ne plus voir en les filles des moyens d’atteindre des objectifs cachés ( quitter le bled !) mais plutôt écouter mon cœur et penser loin et à ce qui dure.

De cette histoire, je n’en sors pas spécialement fière de mes « prouesses » mais je tiens vivement à les améliorer dans l’avenir.