manque d'imagination ou " le droit m'a tuer "

Comme spécifié, il est deja 22:07 (il passe vite le temps quand meme) et j'ai toujours rien fouttu en anglais.
Pff, c'est facheux me direz vous, mais ce n'est pas de ma faute !
Et oui, la moitié des sources intérrogées prétendent que demain nous avons un simple cours normal, alors que l'autre (les mauvais, les vils, les fourbes et les traitres) prétendent que nous avons un controle.
Face à ces oppositions souvent brutales, véhémentes, mon ésprit se refuse de prendre position. Donc du coup j'en profite pour ne rien faire depuis deux apres midi, enfin si, j'ai quand meme lu ce que j'ai entendu.

Quand on y pense bien, la vie d'un étudiant n'est pas enviable.

Qu'on soit bien clair, arretons avec les préjugés du genre nous passons notre temps à sortir, à faire la fete et que nos doigts ne nous sérvent qu'à des pratiques séxuelles.
L'étudiant est une espece exploitée, maltraitée, affamée, battue... Et encore, si nous arrivons à survivre à tant de maltraitances, ce n'est que pour mieux nous taper la tete contre les murs lorsque notre année n'est pas acquise car il nous manque un ou deux points (d'ailleurs je remercie monsieur H. de ma lointaine premiere année, mes meilleurs voeux d'obésité).

Enfin bref. C'est pas tres glorieux.

Alors certes, j'aurais pu commencer par raconter un truc marrant et drole histoire de faire trepider votre coeur impatient. Mais genre non ! Tout le monde dans la meme galere (et noooon ! je ne suis pas socialiste !).

Lundi matin, le reveil sonne dans le vide. Rapide coup d'oeil à l'horloge numerique, grognement incomprehensible et la couette sur les oreilles. Tant pis, ça peut bien sonner, mon reveil est reglé sur une station de musique classique.

Quelques dizaines de minutes plus tard, de visites de ma moman et de " HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA " de la radio toujours reglée sur l'opéra classique, je me dis à travers les buées de songes qu'il faudrait peut etre se lever histoire de se rendre en cours.

Douche, ptit dej, clope, train, marche. Et voila, ma chere fac cherie adorée d'amour que jaime. Avec tes cours passionnants, ton personnel accueillant, tes étudiants fraternels.
Ce qui est bien dans cette fac c'est que c'est chacun pour sa gueule.

ahh je me souviens encore de mon arrivée, moi pauvre naive, sociable, ouverte au monde. Tu parles. Ouverture d'ésprit de merde. Les gens ne sont meme pas fouttus de te dire bonjour à partir du moment ou tu rentre pas dans le clan des petits branleurs à papa et maman, bourges de merde.

Comment reconnait on un bourge ?
Il y a quelques regles elementaires à respecter si tu veux pouvoir te la peter et dire que tu vaux mieux que les autres parceque t'es fashhhhhiiiooooooooooone.
Tout d'abord, il ne faut jamais, au grand dieu jamais, oublier tes convers. Chaussure indemodable, indemodée (ca c'est sur, je portais ça quand j'avais 8 ans pour aller jardiner), et surtout à la pointe de la mode avec la petite couleur rosy, les lacets noars et la bande blanche. Yeahh
Ensuite, l'element suivant de la panoplie du parfait c...étudiant, c'est le slim. Et ouais, le jean slim. Je dois avouer que c'est assez laid. Non mais là je n'irais meme pas chercher d'excuses. Perso j'obtiens le meme resultat quand les fringues retressissent. Enfin, moi de toute façon, la mode hein...

Et puis la veste rayée ou à carreaux, voire en cuir. Ca c'est indispensable.
Les cheveux en negligé (le tout sur un brushing impec), le maquillage inegistant (c'est pas pour rien qu'on paye ça une fortune chez marionnaud !), encadrent parfaitement bien une moue hautaine, et auto satisfaite.

Enfin, ça c'est le look, quant à ce qui se passe en cours mieux vaut ne pas en parler...

Apres les fashion à la fac on a les gens que tout le monde connait, que tout le monde aime bien mais qui bavent sur le dos de tout le monde.
Eux souvent sont des pouilleux, fringués comme des clodo, ils sont aussi generalement laids.

Vive la fac quand meme...