Michaelle, parle moi

Le monde va et vient autour de nous.
En mouvement, comme entrainer dans une danse folle qui l'oblige a tourner sur lui même.

nous sommes là au milieu de la multitude, immobile et heureux, figé car le temps pour nous c'est arrête.
Malgré des bonheurs , les larmes les surpasses bien souvent.
Michaelle, écoute le vent qui souffle dans ces cheveux, car elle a décidé de s'arrêter. En plein milieu du chemin qu'elle n'avait pas choisis.

Michaelle est douée, oui peut être. C'est vrai qu'elle dessine pas mal depuis qu'elle est petite. En travail dur pour se surpassé, enfin, dur, elle trouve. En vrai, elle ne fait rien. Elle se laisse porter par ce que certains appelle "don". Elle entre dans une bonne école, elle en sort un an après, à cause d'un manque de niveau. Pas de dessin, évidemment.. Enfin bon, il faut dire qu'elle est un peux stupide, Michaelle. Regarde, elle fait encore 18 fautes aux code de la route.

Elle descend ensuite au plus bas, tombe, tombe sans s'arrêter, et sans vouloir se raccrocher au bord du gouffre.
Elle s'empatouille dans la boue, se dépatouille de son don, et s'arrache du lot. Mais bon. Michaelle est en CAP. Et elle déteste ce mot. Par ce que pour tout le monde, ça signifie cas socio. En même temps dans sa classe y'a des cas. Mais c'est juste des gens sans motivation. Michaelle l'enlise dans la masse.
Elle le rencontre, elle est heureuse, heureuse, .. et elle pleure.
Par ce que ce n'est pas quelqu'un qu'on pourrait qualifier de bien. Mais elle voit du bien en lui. Plus que dans n'importe qui. De la sensibilité, de la douceur, de la tristesse et de la mélancolie. De la beauté. Un ciel tourmenté, après l'orage, traversé par un arc en ciel qui perse parmi les nuages.

Les larmes coulent toute seule. Plus le temps s'éclaircit, plus elle pleure. De désespoir, elle l'aime, il l'aime aussi. Pourtant ils ne se comprennent pas. Elle renferme, Michaelle, et pleure de toutes ses erreurs, par ce qu'elle ne connait pas la vie.
Elle bloque. En pleine rue, sur un lampadaire. En plein cours sur un bout de plafond particulièrement intéressant. Elle se détache du monde, comme si rien n'avait d'importance.

Michaelle. Elle vient de refuser de sortir; Par ce que Michaelle n'aime pas les gens.

Alors elle pleure elle pleure. De son malheureux accident, qui l'oblige a évolué là ou elle est. et de voir a quelle point, en réalité, Michaelle elle ne vaut rien.
Meme si c'est la meilleure, qu'elle a de l'amour, et un toit.
Michaelle pleure de ce qu'elle est, et voudrait ne jamais, avoir mis la main sur un crayon.
Qui lui pose tant de problème.
Qui fait qu'on la déteste. Qu'on l'envie, qu'on la délaisse.
par ce que les premiers n'ont jamais le droit de se plaindre.
On ne se dit jamais, qu'ils souffrent eux aussi.

Et que de se taire, de ne rien dire quand on les dit les meilleurs, alors qu'ils se savent bien en dessous du niveau, de prendre sur sois quand on les humilie sans le vouloir, par ce que évidemment c'est la meilleure alors elle peut bien supporter ça.

Enfin bon, de toute façon Michaelle n'a pas le droit de se plaindre hein?

Michaelle se noie. Ne sais plus ou elle en est.

mais quoi, elle a toujours pas de stage !! et pourquoi la donzelle rappelle pas? un coup de file pour une réponse, positive ou non peu importe !

en plus elle se dispute par ce qu'elle a raison. Par ce que Michaelle dit juste la vérité, par ce qu'elle a su pardonner l'impardonnable, et supporté tous les écarts.
C'est pas de sa faute, ça non. Mais elle prend tout sur elle. Les remarques blessantes, et autre reproches.
Mais elle pardonne.
Même si ça la tue de garder le silence.
Par ce que quand elle se réveille, elle bouscule tout.
Aujourd'hui Michaelle se sent un peu faible, remarque c'est une bonne nouvelle, son ventre n'est pas occupé.

Mais quand même. Elle a décidé de partir vite de la maison, et peu être de travailler pour gagner de l'argent cet été.

aujourd'hui c'est l'anniversaire à Michaelle.
et bien ça a failli etre la fin.
on finis par croire que le destin n'est pas avec nous, du moins pas pour nous envoyer là ou on veut être.
michaelle, aujourd'hui c'est ton coeur que tu a presque perdu
ça se tien à un rire de trop.

Les longs tourments d'hivers, se mêles et se démêlent au rythme fou d'une batterie un peu trop bien.
Michaelle s'endore paisiblement sur elle même, sur celui qu'elle aime, et plonge malgré elle dans les ténèbre. Pourtant elle sait qu'il l'aime mais parfois certaine chose ne passent pas. Alors elle saturent, elle essaye de s'enfuir sans y arrivé, dérape et glisse quand elle marche vers ce qu'elle veut vraiment. C'est un drole de sentiment qui l'envahit quand elle se rend compte à quel point on l'a manipulé. A quel point Michaelle à été réduite en poupée. Qu'on trimbale, qu'on manipule sans précaution, qu'on bris et qu'on ne prète pas. Le simple jouet d'un enfant simple.

Alors Michaelle ne pleure plus, elle s'arrête et se retourne vers ce finalement immense champs de bataille qui à été sa vie depuis qu'il y est entré. Elle voit tout ce qu'elle à perdu, ses amis, ses pensée..
Quelle est la chose la plus importante finalement dans ce chemin délabré? Qui à raison? Michaelle finit par douter d'elle même, ne sachant quelle nouveau chemin emprunter, ne sachant comment changer les choses.
Alors elle tourne et danse comme un soleil craché, sur le son déchiré d'un accordéon rance ...
Et c'est le nez dans la peinture qu'elle soigne sa peine. Car Michaelle à beau aimé, elle n'est pas heureuse.
Bien qu'en ce jour elle à pu trouver quelqu'un pour la délivré de sa tour, peut être est-ce pour ça que ses cheveux ne s'arrêtent plus ces derniers temps. Elle attends un noble chevalier pour la délivré du maléfice, de celui qu'elle aime. Michaelle espère et regarde à l'horizon, cherchant un signe de bienveillance, un endroit ou se réfugier ou elle ne sera pas vu coupable a chaque pas. Elle espère qu'on lui dise que tout est finis, qu'elle ne souffrira plus, qu'il à compris tout le mal qu'il lui infligeait, et que tout est finis.

La pluie tombera t elle demain? et à quand cette neige pure tant attendus, pouvant apaiser ses longs tourments, et les emporter dans une grande bourrasque blanche.