Bon. J'avais envie que mon journal soit en public, again
Je ne sais pas si je me sens forte pour tenir cette résolution du journal public, que j'ai déjà prise 36 fois... Mais je vais le tenter.
Alors nouveau journal
Nouvel écrit
Nouvelles résolutions
Et je ferais mieux de dormir.
Je passe mon temps à vérifier s'il est sur msn ou pas. En général il n'y est pas.
D'ailleurs à chaque fois qu'il se connecte, j'ai un coup au coeur, je regarde son pseudo, et puis je me déconnecte. Parce que je ne veux pas lui parler.
Ce n'est plus à moi de le faire, j'ai assez donné. Tout ça pour récolter de l'agressivité... Donc non, merci.
Après-midi avec C. aujourd'hui. C'était sympa.
Le dimanche, c'est toujours un peu bizarre. J'ai plein de trucs passionnants à faire (lessive, remplir un dossier de M2, aspirateur, rangement, courrier pour la CAF, repassage urgent pour demain...), et je ne les fais pas. Tout ce que j'ai fait de constructif depuis ce matin se résume à bidouiller la feuille CSS.
En tout cas, j'espère que Nadal va perdre parce que je ne les supporte pas, lui et son pantacourt.
Du coup, j'ai pris Roger en affection, je lui trouve un certain charme.
Mais pourquoi passer toutes ces journées en talons à se bousiller les pieds? mais... avec le sourire!
Que des merdes qui me tombent dessus en ce moment. Après le célibat (qui s'une certaine façon peut se concevoir comme une délivrance), l'administration.
J'essaie de garder le moral. Je ne peux pas me permettre de glisser vers le néant comme j'ai pu le faire il y a quelques semaines.
Mais tout n'est pas si noir, le stage se passe bien, j'ai assez de fringues pour composer diverses tenues sans avoir l'air de m'habiller toujours pareil, et puis le M1 c'est dans la poche. Donc j'espère être prise en M2.
Mais faut que je remplisse ce dossier. J'ai vraiment l'impression de faire que remplir des papiers en ce moment.
Une grosse embrouille que ce dossier de M2.
Et cette putain de lettre de motivation... J'attends les critiques de P. et A. là dessus.
Le stage est toujours aussi bien, mais je suis en stress perpétuel. J'ai toujours peur de mal faire, de dire un truc qui vexe, de faire quelque chose de nul, de dire une connerie...
En plus, malgré le fait que j'aie validé ma quatrième année de droit, on peut finalement dire que je n'y connais rien.
Eh oui, les connaissances dispensées à la fac étant pour le moins théoriques, quand on arrive en stage, on a l'impression de ne rien savoir et d'être débile. Et comme je suis loin d'être Einstein, je n'échappe pas à la règle...
Et comme on ne me dit pas ce qu'on pense de moi, j'ai super peur d'être mal vue.
Alors je suis pas très détendue, je extrêmement coincée, limite obséquieuse quand je parle aux gens, limite "mes hommages chère madame" le matin, et ça ne me ressemble pas, mais alors pas du tout...
Le seul point positif, c'est que je fais de mon mieux dans les dossiers qu'on me donne à traiter, et que j'essaie d'être efficace...
Oui.
Oui, mais.
Oui, mais les autres stagiaires, avant
Ils étaient comment, eux?
Finalement, j'ai eu des échos du travail que je fournissais au bureau, et apparemment, je fais plutôt bien l'affaire...
Donc c'est bien. Je serais presque fière de moi, si ce n'était pas politiquement incorrect.
Faut que je refasse ma lettre de motivation, apparemment, je suis trop honnête et c'est pas ça qu'on me demande.
Il faut mentir.
Voilà, vive les temps modernes, mentir parce que quand t'es honnête, c'est trop suspect...
Bon, les élections ce n'est pas aussi catastrophique que ce que je craignais.
Il veut me voir. Mais je ne veux pas. J'ai pas envie de lui parler. Il va être agressif avec moi, j'ai vraiment pas besoin de ça.
Je suis ni une salope, ni une connasse.
Ce soir, il y a une seule étoile dans le ciel.
Elle se situe à droite, quand on se penche un peu pour fermer les volets.
Je l'ai vu. Cet après midi, autour d'un verre. Qu'il a payé.
On ne s'est pas fait la bise, ni pour dire bonjour, ni pour dire au revoir.
Je ne sais pas si je le reverrai, ni quand.
C'est bizarre comme moment. On ne sait pas très bien comment interpréter les paroles de l'autre. Parfois, il a dit des choses et je l'ai senti un peu... aigri. Car nostalgique, je ne pense pas que cela soit approprié.
Je ne sais pas si on pourra être amis... peut-être...
J'ai peur qu'il veuille plus que ça.
A partir de combien de temps peut-on légitimement "passer à autre chose"?
Après avoir vécu un petit moment de sa courte vie avec quelqu'un, quelle est la période de "deuil" légale pour changer de garçon?
J'ai l'impression d'être déjà passée à autre chose. Je me fiche presque de ce qui pourrait lui arriver. Même si pas complètement.
Mais l'autre, je ne veux pas gâcher mes chances avec "New Guy". C'est tellement rare d'avoir cette impression de tomber sur un mec vraiment bien...
Peur de m'emballer aussi. Et de me ramasser après. Forcément.
Alors je me retiens... Même si ça me fait vraiment chier...
Et il rappelle... Je me suis retenue autant que j'ai pu, c'est lui qui rappelle...
Du coup, je me dis légitimement que je lui plais vraiment, et j'ai un peu plus envie de me laisser aller.
Non parce que c'est tellement simple de tomber sur un connard et de ne s'en rendre compte que trop tard que je préfère me méfier.
Mais tout est question de dosage : la méfiance oui, mais pas à outrance. Parce que Charmant a un coeur sensible aussi, et peut disparaître à force d'attaques en règle et infondées.
Et voilà, je me sens bête, à tout recommencer sans vouloir avancer. Avec lui qui est plus vieux, un peu.
Peur de passer pour une gamine... Moi et mes mails, mes textos à la con.
A quoi est-ce que je ressemble franchement?
Et à quel moment de ma vie je vais cesser de me prendre moi-même pour une grosse conne? (que je suis)
On a l'impression d'être vide après, et puis de rien vouloir faire de plus. A quoi bon de toutes façons, l'amour c'est de la merde.
Et puis ça te tombe dessus, et puis t'as rien demandé, et puis tu l'enverrais bien se faire foutre à essayer de te reprendre au piège. Mais tu ne le fais pas parce que t'es polie, que t'es curieuse, et qu'il te plait, au fond.
Et que tu gardes espoir, en secret. Même si tu fanfaronnes, tout haut, ouais je maîtrise la situation, t'inquiète.
En fait non. Envie de se perdre dedans. De plonger. Nue.
Nue.
L'oeil rivé (le coin seulement) sur l'écran du téléphone.
Quelques jours hors de chez moi...
J'espère que tout le monde sera dans un bon karma mais ça risque d'être bien sympathique...
La suite au prochain numéro!
Etre rongée par le doute, vocation de toute une vie.
Peur de mal faire.
Pourquoi avoir peur de mal faire? Pourquoi ne pas réussir à être soi, tout bêtement?
Comment font ceux qui savent où ils vont... Je les envie. Je les envie, non de ne pas se poser de questions, car je sais que c'est humainement impossible.
Je les envie, simplement, parce qu'ils réussissent à ne pas le montrer.
Il faudrait que je puisse arrêter de me poser tant de questions, de regarder en arrière avec regret, et de regarder vers l'avant avec crainte.
Réussir à regarder en arrière avec assurance, et en avant avec détermination.
Mais, c'est vraiment possible de tatonner avec détermination?
Finalement, la confiance me regagne peu à peu. Il a suffi d'une escapade solitaire pour me faire réfléchir sur mon pas si triste sort.
Demain, je vais retourner voir "New Guy".
NG m'a appelée tous les jours depuis que nous nous sommes quittés il y a une dizaine de jours.
Ce simple fait m'a permis de reprendre confiance en la gente masculine.
Je n'y peux rien, j'ai du mal à croire qu'un garçon puisse tomber amoureux. Enfin, je sais que ça existe, mais au fond de moi, je n'en suis pas intimement persuadée. Comme si tout n'était que mascarade masculine.
Quoi qu'il en soit, je suis bien décidée à prendre la vie du bon côté. Je l'ai trop subie, cette vie, jusqu'à présent. Il m'a fallu attendre des années pour comprendre qu'il faut agir pour être en paix.
Malheureusement, le passé finissant toujours par rattraper celui (ou celle) qui tente de fuir, il faudra bien que je me décide à lui répondre...
Et j'écris ce petit mot comme on jette une bouteille à la mer. Sur cette enveloppe.
Et j'attends de voir si la réaction que j'espère viendra bientôt...
Ca m'embête d'attendre.
Je voudrais tout, là, maintenant. Et ça ne vient pas.
L'amour est difficile à préserver quand il se déroule à distance la majeure partie du temps.
Mais quand l'Amour n'a pas encore réellement pris place, avec tout ce qu'il comporte de marques d'affection, voire de démonstration d'affection... Lorsque tout n'est encore que suggeré?
Là où les mots n'ont pas encore posé cette empreinte solennelle, que l'on croit indélébile...?
Pourtant, les gestes, les regards, les caresses.
Oui, mais pas les mots. Pas les promesses. Donc on ne peut pas être sûr.
Pour avoir moi-même dit, en matière d'amour, des choses que j'ai cessé de penser par la suite, je sais pourtant que les mots n'ont pas grande importance. C'est vrai. C'est bête, mais ça rassure, les mots. Les promesses aussi, bien qu'elles soient rarement tenues.
Peut-on dire que l'on démarre une histoire d'affection avec quelqu'un? Tant qu'il n'y a pas de je t'aime, y'a t-il de l'amour?
Serait-il victime d'une peur plus grande que la mienne de s'engager, parce que ce serait dommageable. D'une part, ça risque de compromettre notre relation (pas d'effort de chaque côté), d'autre part, c'est vraiment vraiment un jeune homme plein de qualités (je commence à cerner ses quelques défauts) et que je ne voudrais en aucun cas laisser dans les bras d'une autre... Chasse gardée.
Envie d'oublier mais envie d'être heureuse.
J'ai préparé le repas avec la musique en fond sonore... Sonore étant vraiment le mot.
Mes parents, peu habitués à tant de vacarme, l'ont pris comme un affront que je leur faisais. Comme d'habitude, cela finit par des piques désagréables à mon endroit, et moi qui leur renvoie des choses encore plus désagréables car je ne voudrais pas perdre la face.
Une relation somme toute classique.
Je crois que je vais me résoudre à ne pas avoir de réponse appropriée à ce petit mot. Je vais essayer de me persuader qu'il ne l'a pas lu, ça sera plus facile. Même si au fond de moi, je sais que ce n'est pas possible.
Départ en vacances dans deux petits jours. Et quinze jours de repos véritable - j'entends par repos véritable une absence de contact réel avec la société (téléphone réduit au strict minimum, pas d'internet, pas ma mère dans les parages...)
Sea and sun... (omission volontaire)
Je bascule tantôt dans la certitude, tantôt dans l'incertitude.
Mon esprit fait de la balançoire.
Ces quinze jours de vacances vont passer rapidement je le sens. J'espère que cela va me permettre de prendre du recul sur tout ça et d'en sortir calmée et plus sûre de moi.
Je suis enfin de retour dans ma petite vie de "l'année".
Dernière année de cours, en principe, puis le diplôme. Puis, la vie active (ou le chômage, c'est selon...).
Avec NG, ça va, mais on ne s'appelle que rarement, je trouve. Enfin, si, souvent, mais pas longtemps. Du coup, on ne parle que très superficiellement. Ca m'énerve.
Et puis, le revoir, oui je veux bien moi, mais quand???
J'ai fini par gagner...
A force de persuation, de léger harcèlement mais subtil, manipulation sans en avoir l'air...
J'ai profité de cette petite faille masculine pour arriver à mes fins. Une fois n'est pas coutume. Encore qu'une fille bien motivée arrive souvent à avoir ce qu'elle veut.
Donc je crie victoire intérieurement, et je la savoure bien comme il faut.
Bilan de ces 10 jours post rupure.
J'ai cru l'avoir acceptée mais ce n'était qu'une façade.
Se faire larguer n'est jamais une partie de plaisir, mais (si je m'en sors indemne) j'en sortirai grandie.
On peut aimer quelqu'un plus fort en trois mois qu'en deux ans.
Ca fait tout de même plaisir de se sentir soutenue par ses amis, qui, tous, ont été complètement surpris de cette nouvelle.
Et il existe des personnes qui ont des problèmes plus graves...
Le fait qu'il rappelle fait plaisir, mais déchire le coeur une fois qu'on a raccroché. Eh oui, il n'a pas appelé par regret de sa décision, mais juste pour savoir si tu n'es pas en train d'inventer un moyen de disparaître de la surface de la Terre.
Je lui trouverai toujours des excuses, bien qu'il soit parvenu à me briser le coeur.
Aujourd'hui, plus que jamais, love really sucks.
Je lui ai envoyé un texto tout à l'heure. Un texto de reprise de contact, pour demander des nouvelles, montrer que je suis pas fâchée.
Il m'a appelée. Ca m'a fait plaisir. Pendant tout le coup de fil, j'ai fait bien attention de me dire que je lui parlais comme à un pote. J'ai du coup fait beaucoup moins gaffe à ce que je disais, et j'ai eu un coup de fil sans heurt, sans regret d'avoir dit telle chose de telle façon...
Un coup de fil agréable qui ne s'est pas terminé sur une note amère, contrairement à de nombreux autres à l'époque où nous étions encore...
Finalement, ce mec n'était pas pour moi. C'est un mec super bien. Mais pas pour moi, c'est tout.
De retour dans ma grande ville.
Autour de moi, les couples se défont beaucoup en ce moment. Je ne sais pas s'il s'agit d'une période particulièrement foisonnante, ou simplement que j'y prête un peu plus attention, avec mes deux ruptures à trois mois d'intervalle.
Cette semaine risque d'être agitée, j'ai du boulot.
Pendant mes vacances, j'ai lu le dernier Harry Potter. Pas mal. J'ai encore eu beaucoup de difficultés à en sortir, une fois le livre définitivement refermé. Je suis un peu déçue que ce soit le dernier d'ailleurs, je me sentais particulièrement à l'aise dans ce monde.
C'est fou comme j'ai cette faculté de m'identifier aux héros dont je lis l'histoire. C'est bien, parce que ça me permet de m'évader sans partir trop loin. En revanche, j'ai cette facheuse tendance à vivre ma vie par procuration, à vivre des émotions qui ne sont pas à moi. Et, par conséquent, ne pas chercher à vivre de réelles émotions.
Je vais bien, alors qu'autour de moi, ça ne va pas forcément fort. Dispenser des conseils, c'est bien. Mais savoir vraiment quoi faire pour que les autres aillent mieux, c'est difficile. Surtout que quand on ne va pas bien, on sait déjà mal ce qu'on peut faire pour soi pour aller ne serait-ce qu'un peu mieux. Alors, pour les autres...
Quoi qu'il en soi, niveau coeur, c'est le calme plat. J'ai eu besoin de cibles pour me sentir vivante après la rupture avec NG. Mais maintenant, je ne sais pas.
Les cibles ne répondent pas comme je le voudrais, pour être honnête.
Je crois qu'il faut que je réapprenne à vivre pour moi, en égoïste. Non pas que quand on est en couple, on cesse d'être égoïste, car je suis persuadée que c'est une caractéristique humaine : même les gens altruiste agissent pour eux-mêmes.
Mais on arrête de réfléchir qu'à soi, et on pense au bien-être de l'autre.
C'est ça qui me manque et c'est ce côté du célibat que je n'assume pas. C'est peut-être pour ça aussi que j'ai tendance à vouloir endosser les problèmes des autres, ça permet de ne pas être tout le temps centrée sur soi.
Et puis la fac me prend pas mal de temps... Donc finalement, pas de mec, pas de problème.
*auto-persuasion, again*
Je n'y arrive pas. Je ne l'oublie pas. Je rêve de lui, la nuit. Je me perds dans mes songes, le jour.
Je revois sa peau, ses yeux. Pas vraiment une image précise, mais des bribes non liées entre elles en un tout.
J'aimerais passer à autre chose, mais je ne suis pas prête. Je crois aussi que je n'en ai pas vraiment envie. Parce que ça me permet un peu de prolonger mon histoire, seule c'est vrai, mais quand même. Puisqu'après tout j'étais seule aussi, pendant.
Il faudrait que quelque chose me tombe dessus, parce que je crois que je n'irai pas vers autre chose de moi même.
Je n'y arrive pas, mais il le faut. J'en ai marre.
I don't want a lot for Christmas
There is just one thing I need
I don't care about the presents
Underneath the Christmas tree
I just want you for my own
More than you could ever know
Make my wish come true...
All I want for Christmas is
You ...
J'ai trop mangé, comme tous les ans, et j'ai le ventre en vrac.
Quoi qu'il en soit, j'essaie tant bien que mal de réviser mes cours pour les oraux, et ce n'est pas brillant. Cette année, j'ai quand même pris la sage décision (s'il en est) d'attaquer par les cours les plus compliqués...
Je pars dans quelques jours pour mon réveillon prolongé à la montagne. J'espère que ça va être rigolo. J'ai besoin de rigoler un peu.
Je pense à NG sans arrêt.
Et puis, le garçon de ma classe qui me tourne un peu autour, ça n'arrange rien. J'ai bien compris que je lui plaisais, je ne suis pas débile. Mais je n'arrive pas à tourner la page sur NG.
J'ai repris les quelques kilos sans lesquels je ressemblais à une morue dessèchée où on voit les arrêtes. Eh bien je ne peux pas m'empêcher de penser mais si NG me voyais maintenant, je lui plairais, c'est sûr, lui qui trouvait tout le temps que j'étais trop maigre.
Si seulement...
Mais avec des si...
Oh et puis merde.
C'est demain que je pars quelques jours chez S. pour le jour de l'an. Ca risque d'être plutôt pas mal...
Je pense à NG, car je me dis que comme il est avec ses parents, ils l'ont peut-être convaincu de me reprendre... No comment.
Sinon, j'avance à rien dans mes révisions...
Marrant cette capacité que maman possède en matière de harcèlement. Avec mon frère, il est bon de rire des différentes manières selon lesquelles elle peut t'obliger à lui refiler le numéro de téléphone d'un copain ou d'une copine, au cas où...
Je ne sais pas si je vais me fâcher avec toutes mes copines, je n'ai envie de voir personne, et évidemment, c'est ces moment-là que choisissent les gens pour avoir envie de te voir.
Je ne sais pas vraiment si NG me manque, ou si c'est l'image que j'en garde qui me manque.
Mais il me manque.
Et le Garçon de ma Classe (GC) qui me plaît... oui, mais. Ouais mais le problème, c'est qu'il est dans ma classe pour commencer. Et ça c'est un super gros défaut. Car on s'entend tous bien, et ça risquerait de plomber l'ambiance, que ça se passe bien ou pas bien entre nous d'ailleurs. En plus j'ai horreur qu'on m'observe, et dans un groupe de 20 personnes, je ne vais pas me sentir observée, mais carrément espionnée. Donc je ne suis pas tranquille vis-à-vis de ça. Sinon, il me fait rire, il a de l'humour, il est bourré de qualités.
Soit je me pose trop de questions, soit je ne suis pas mûre pour aller de l'avant et tourner la page NG.
J'en sais trop rien. J'ai peur de perdre du temps à réfléchir trop, comme toujours...
Love is blind
Hâte de recommencer les cours. Pas facile de (re)trouver sa place, être chez soi, ou chez les parents?
A chaque vacances, ça se passe bien, mais pourtant, je suis toujours sur le départ.
2008 ne sera certainement pas l'année de la b... car j'ai peur d'avoir toujours une attitude de fidélité envers NG. Et oui, j'ai beau avoir tenté de passer à autre chose sur les 12 coups de minuit, il se trouve que je ne suis toujours pas prête. Je m'en doutais un peu, mais là, j'en suis sûre.
C'est pas grave, j'attendrai encore un peu.
Pendant les vacances de Noël, je suis retournée sur les lieux de notre premier rendez-vous avec NG. Ca m'a bien foutu les boules, j'avais la vue qui se brouillait en marchant.
Et puis, finalement, ça s'est passé.
Finalement, ça passe toujours.
J'en ai marre, j'aimerais bien être quelqu'un d'autre pour souffler un peu.
En ce moment, ma préoccupation principale, ce sont mes cheveux. Je ne sais plus comment les coiffer.
Entre le shampoing lissant, le spray anti-épi, la mousse volume, le séche-cheveux et la brosse ronde, je ne sais même pas moi-même ce que je cherche à obtenir...
Et puis de toutes façons ça ne tient pas. Il n'y a que les bigoudis que je n'ai pas essayés.
NG m'a rappelée, et depuis je rêve de lui toutes les nuits. Je commence à avoir l'habitude! Je sais même pas pourquoi je l'écris tellement il n'y a rien qui change de ce côté-là de ma vide vie.
Entre hier et aujourd'hui j'ai mangé 11 muffins que j'ai confectionnés. Du coup j'en ai plus. Heureusement que je n'ai pas de balance à portée de pieds ici, mais je sens bien dans mes affaires que quelque chose est en train de changer... Something wicked this way comes!
Sinon, ben sinon, j'attends la cata de mes partiels. J'attends de voir les mines contrites de mes camarades de classe à chaque fois qu'on se croisera, quand mes résultats, affichés au milieu des autres, auront fait l'objet d'une moyenne soigneusement et mentalement calculée par chacun d'entre eux...
Un peu envie d'envoyer chier tout le monde. J'en ai marre de tout le monde. De certains plus que d'autres.
J'en ai marre d'être amoureuse d'un mec qui n'a jamais vraiment existé, et surtout qui n'existait qu'à travers la représentation que je m'en faisais.
J'en ai marre tout court.
J'ai presque envie d'avoir un bébé, c'est pas bon signe.
S'il ne restait plus qu'une seule chose à manger sur Terre, j'aimerais que ce soit des paquets de Prince Granola.
Un week end qui s'annonce studieux et reposant. Enfin je l'espère.
S'il pouvait être froid et ensoleillé, ça ne serait pas de refus non plus.
Difficile de savoir quoi faire.
F. me plaît.
Je lui plaisais...
Est-ce que profiter du fait qu'il a des problèmes et que j'ai connu les mêmes peut être considéré comme une mauvaise raison de se rapprocher de lui ?
Est-ce que c'est possible que je ne lui plaise plus depuis le temps ? (j'ai pas trop changé pourtant)
Peut-être s'est-il lassé de notre petit jeu.
Ca me fait trop de peine de le savoir malheureux. J'ai envie de l'aider. C'est parce qu'il compte un peu pour moi, même si je ne le connais pas bien.
C'est du domaine de l'instinct. Juste envie de le protéger un peu.
Oui, pas seulement love, but life sucks too.
Les mauvaises nouvelles, ça doit être par rafales je pense.
Je m'étais déjà aperçue que certaines personnes faisaient office de para-tonnerre pour leurs proches.
En regardant autour de soi, il y a toujours une personne qui accumule les pires merdes, et puis les autres qui n'ont jamais rien de sérieux, ou pas trop sérieux.
Des para-tonnerres, j'en connais plusieurs. Mais là, quand le para-tonnerre a mon âge, ça fait peur.
Mal, peur, pitié (on ne peut jamais s'empêcher)...
Je me demande ce que cette personne va devenir. Comment croire encore à la vie après tout ça.
Et pourtant, même si life sucks, life goes on.
Se reconstruire, doucement.
Ne te décourage jamais.
Retomber amoureuse. Je ne pensais pas que j'en serais capable.
En plus, tellement persuadée que les garçons ne tombent pas amoureux.
Déjà qu'ils ont peur de l'eau
Je ne sais pas d'où me vient cette idée que seules les filles sont assez faibles pour laisser leur coeur à un garçon.
Le laisser s'en servir comme d'un jouet qu'on casse, ou qu'on laisse une fois qu'on a plus envie.
Ben oui, c'est bien connu, les garçons ça ne pense qu'à faire l'amour. Tout ce qu'ils peuvent dire de gentil, c'est parce qu'ils ont une
idée derrière la tête.
Evidemment que ce jugement est à la fois trop simpliste et trop hâtif.
Les garçons ne sont pas comme ça.
Enfin, quelle est la règle et qui sont les exceptions ?
La réponse, moi je m'en fiche. Règle ou exception, on dirait bien que j'ai trouvé un garçon.
Un vrai.
Capable de tomber...
Je suis addicted à lui.
Je ne l'avais pas vu pendant 24 heures et quand je l'ai retrouvé, ça m'avait paru une éternité...
Plus que quelques jours et j'ai fini ma cinquième année d'études. Plus que quelques jours et je bifurque pour tenter le truc le plus ouf de ma vie.
Peut-être que je n'ai pas envie d'arrêter d'être étudiante. Peut-être que je me trouve de nouveaux challenges pour ne pas sauter à pieds joints dans la vie active.
Ouais mais non. Mon diplôme ne me permettra pas de faire ce que je veux.
Allez, haut les coeurs, on y va.
Je sais que j'en suis capable.
L'autre jour, j'écoutais parler deux de mes collègues dont le sujet de conversation était leur progéniture (pour changer).
Quand l'une attaque sur ce que fait son fils, l'autre rétorque par ce que fait sa fille. Un vrai match de ping-pong. Mais pas de véritable échange, en fait. Aucune des deux n'a réellement rebondi sur ce que disait l'autre pour alimenter la conversation, se contentant d'ajouter des données personnelles ayant vaguement un rapport avec ce que venait de dire l'autre maman. Finalement, elles ne s'écoutaient pas vraiment ?!
J'ai trouvé ça bizarre et je me suis demandé si je faisais la même chose. Tout bien réfléchi, je pense que oui, mais j'aimerais bien arrêter parce que ça paraît irréel de l'extérieur.
Ce phénomène ne touche pas uniquement la population féminine parlant de ses rejetons, j'ai vécu la même situation à la fin de cette même journée, dans le train en rentrant du bureau. Un homme et une femme, parlant d'une chute à vélo. Ou plutôt non, de deux chutes, chacun la sienne...
*soupir*
L'amour à distance n'est pas une mince affaire.
L'autre appelle rarement lorsqu'on est disponible pour parler.
Quand on appelle, l'autre est en pleine soirée, avec des potes et des copines (que l'on classe illico dans la catégorie hystéro) qui gueulent, ça ne capte pas, et il s'amuse sans moi, et il n'entend rien et moi j'entends surtout ceux qui gueulent. Et ça m'énerve.
Parce que pendant ce temps je bosse, en tout cas je suis moins entourée que lui, et qu'à ce moment-là je le réalise...
Parce qu'il est loin de moi et qu'il me manque beaucoup.
Parce que cette année sera difficile car remplie de travail de mon côté, et qu'il ne faut pas que mes humeurs négatives se reportent sur lui juste parce qu'il est loin,
trop loin.
Quitte à ne pas réussir à me connecter aux journaux que je lis d'habitude, je me fends d'un petit article perso, ça faisait longtemps.
Je n'ai plus le temps de passer par ici, et ça m'embête. J'aimais bien le temps où je passais mes journées sur ce site. Il est vrai que depuis que je ne le fais plus, j'ai beaucoup plus de temps pour faire autre chose.
Avec mon amour à distance, c'est toujours aussi amour et toujours aussi à distance. On essaie de se voir au maximum, mais certaines périodes sont plus lonely. Dont en ce moment par exemple. Je ne sais pas si c'est l'homme de ma vie, mais ça y ressemble. On dira que c'est l'homme de ma vie d'en ce moment, j'aime pas les grandes phrases définitives.
J'ai du mal à réviser, comme toujours. Je suis crevée en plus, je ne me suis toujours pas remise du mariage de la semaine dernière... Une vraie mémé ! Même Robbie Williams ne m'a même pas aidée à me concentrer.
Mais cette année, c'est mon année. J'ai la rage, je vais réussir. Je le sens.
Retour sur mon petit journal que j'avais délaissé ces derniers mois...
Eh bien ma foi, finalement je n'ai pas grand chose à raconter ! C'est le problème quand on va bien d'ailleurs.
J'ai un chéri merveilleux, avec qui je m'entends parfaitement.
Point noir sur le tableau coloré : les exams, toujours ces foutus examens. Ca commence aujourd'hui. Bof, on verra bien.