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Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Joyeuse Saint-Valentin!

14 février 2007 à 22h59

Bah oui, aujourd'hui ce n'est ni plus ni moins que le jour de la Saint-Valentin. Pour souligner cette célébration de l'amour, ou plutôt cette grande fête de la consommation et des petits cadeaux cul-culs, moi et mon homme irons probablement au restaurant. Qu'elle joie : je devrai me mettre belle, attendre 8h du soir pour aller manger dans un restaurant avec du monde qui petent au dessus du trou (ok peut-être pas ce soir vu que c'est la fête des amoureux), déguster des plats dont le nom me parait être écrit en chinois du genre "Le câlin de flétan enrobé de proscuito sur coulis de poivrons rouges au raifort", me tenir droite et boire avec le petit doigt levé tout en restant sérieuse. Que de plaisir.

Et oui, notre réservation est dans un resto chic. Pourtant je n'aurais pas demandé mieu que d'aller engloutir un bon steak en companie de mes amis et de mon amoureux. Il faut que je vous le dise : ça m'enmerde de manger devant quelqu'un. Je deteste qu'on me regarde couper ma nourriture, avaler, machouiller, ouvrir ma bouche pour entrer mon ustencile, échaper de la nourriture, etc. À vrai dire, je me sens un peu comme l'homme du couple : cette journée me donne envie de chialer plus qu'autre chose.

Aujourd'hui, je m'interroge sur ce qu'est la Saint-Valentin, sur sa signification. À chaque année, c'est du pareil au même : les couples célèbrent librement leur amour en se donnant de petits cadeaux, de gros cadeaux, de gigantesques cadeaux, tous les uns plus inutiles que les autres, alors que les célibataires se morfondent dans leur coin, pleurant leur état civil qui ne semble les importuner spécialement qu'à ce moment de l'année.

Enfin bref, c'est ma premiere fête en couple. Je vous reparlerai de ma soirée plus tard. Qui sait, peut-être qu'avec cette sortie je prendrai plaisir à chérir cette horrible fête...

C'était pas si mal!

16 février 2007 à 22h33

J'ai survécu à la Saint-Valentin! J'y ai même... prit plaisir. En fait, comment aurais-je pu ne pas apprécier une soirée avec mon amoureux. Au lieu d'aller au resto, moi et Hugo avons simplement souper chez moi, dans l'intimité de mon sous-sol. Rien de mieux qu'une bonne vielle fondue chinoise suivie d'une majestueuse fondue au chocolat! Hmm, des fraises, des bananes, du chocolat... C'est l'extase. Et en plus, ça n'a coûté que 55$ d'épicerie. Ç'aurait été le prix d'un plat seulement si nous aurions mangé au restaurant, alors je suis bien contente de ne pas trop avoir fait dépenser mon chéri. Moi et son porte-feuille, on se sent beaucoup mieu.

Mais vous savez quoi? Je n'ai rien trouvé de vraiment spécial à cette soirée. Peut-être parce que c'était un soir de semaine et que nous n'avons donc pas pu continuer notre soirée très tard. Enfin, j'ai quand même apprécier.

Et après mure reflexion, j'ai réalisé que la Saint-Valentin, ça n'signifie pas grand chose à mes yeux.

Je... je...

27 février 2007 à 23h17

Je sais plus quoi penser, quoi faire. Voici un message d'un de mes anciens amis ou ami enfin je sais plus ce qu'il est pour moi...

Non, je ne dis pas non au fait que j'ai fait du mal à du monde
...et à toi...
Mais je regrette les choses que je t'ai dit. J'avoue que j'ai pu dire des choses méchantes : je ne suis pas parfait. Tout le monde dit ou fait des choses méchantes à des gens. Mais bon, je tenais à m'excuser de tout ça avant de quitter pour Montréal, peut-être qu'une fois après avoir changé de ville et de situation je vais réaliser à quel point j'ai fait du mal au monde que j'aime ou que j'aimais. Et oui je trouve ça dommage que ç'aille finit comme ça entre nous... Alors bon...
Encore une fois je m'excuse, et je n'ai aucun regret de t'avoir connu. Au contraire, cette expérience m'a fait découvrir des choses et m'a amené du bonheur durant ce temps.

Ciao ciao, Mille pensées envers notre amitié (Enfin celle qu'on a eu, ou les sentiments qu'on a pu ressentir)
P.S.: Si tu veux faire qqch avec moi ou Matté avant qu'on parte pour Montréal et bien on part dans 20 jours...

Voilà, je me retrouve entre plein de choses. De bons souvenirs, de mauvais, des principes, des envies qui sont contre mes principes, des mensonges, des faits.

Devrais-je lui pardonner? Ou plutôt tout oublier? Ou ne pas revenir sur ce que j'ai dit de lui et fait? Ne serais-ce pas hypocrite de lui parler? Est-ce que ça vaut la peine de piler sur ces principes? Est-ce que ça sera un peu comme avant? Pas du tout? Est-ce qu'on aura encore du plaisir en ce voyant? Alons-nous pouvoir parler et rire normalement?

Encore un paquet de questions... Mais je pense sérieusement à lui reparler. J'ai envie, j'ai le goût que pour une derniere fois on ravive tous nos souvenirs comme si rien ne c'étais passé, même si c'est évident que tout à tellement changé en si peu de temps...

Quatre piastres

12 avril 2007 à 3h26

Ça vous arrive de rêver? Oui, evidemment... Moi aussi. Souvent même. On a tous déjà imaginer ce que notre vie pourrait être si elle était comme ci, comme ça. Hier, après 5 minutes de solitude en attendant ma mère dans l'auto, je me suis mise à fantasmer sur ma vie fictive de millionnaire. J'imaginais des millions de dollars tombant du ciel, fleurissant dans mes mains pour y faire éclore de beaux cadeaux. Une grosse maison, une auto sport, plein de linge, plein de voyages, des tonnes de cadeaux à donner... Bref plein d'argent quoi.

Et pendant que mon cerveau s'amusait à dessiner tout les beaux joujoux luxueux auquels je rêvais, ma mère est revenue à mes côtés. Brisant mon apaisant silence, elle me dit :

Bon là il te manque deux livres, pis à cause du retard faut j'paye une amande. C'est rendu à quatre piastres que j'vais devoir payer!

BANG! Back on earth. Mon sea-doo imaginaire pis mon frigidaire plein de sushis venaient de prendre le bord. Quatre piastres. Dans ma vie de rêve, c'est juste une couple de loonies. Des cennes noires géantes. Le tip pour ta servante quand elle t'apporte tes pantoufles en poil de hamster. Mais malheureusement, j'habite la terre, pas la planète mars ou jupiter, ou en tout cas, n'importe quelle planète qui ressemble pas à notre grosse poubelle bleu verte avec un peu de gris. Ce rêve-là ne s'est pas réalisé, et y'a peu de chances qu'un jour il le soit.

Déçue, j'étais? Non. C'est pas le genre de rêve auquel mon cerveau s'accroche pour ensuite tomber de haut et se faire mal. C'est plutôt mon coeur qui s'occupe de faire ça...

Chaudes larmes

3 mai 2007 à 5h09

Une larme s'est mise à couler, puis deux, puis trois, et s'en suivirent d'autres, toutes aussi chaudes les unes que les autres. Larmes de peur et de douleur, de joie, peut-être, mais certainement pas de tristesse. Car la douceur de ma souffrance n'eut aucun égal, et bien que se fut physiquement très désagréable, je ne saurais décrire tout le bien que ça m'a fait. Je n'aurais voulu être ailleurs que dans ce lit de tendresse avec lui, flottant dans ses bras, me noyant dans mon trop plein d'émotions. Ce soir, tel un fleuve qui rencontre l'océan, nos deux corps se sont réunis pour créer une véritable tempête d'amour. L'orage créé en fut étonnement calme et sa pluie ne fut pas froide mais rafraîchissante. Et comme le vent de la terre mêlé au son de ta voix soufflait doucement mes peurs, je me sentit bien. Tellement bien. Si toutes nos nuits sont aussi passionnées, j'en mourrai d'émotion. La mort n'aura jamais été aussi douce...

Cette nuit, il n'était pas question de laisser de côté mon intimité pour lui. Il était plutôt question de l'oublier complètement pour laisser place à une bien meilleure : celle qu'on partagerait à deux.

Mon livre lui a été ouvert. Ah! comme il a su le lire...

La barette

14 mai 2007 à 2h44

Elle est brune rayée de beige et elle brille. Cette petite pièce de métal et de plastique, bien qu'elle ne soit pas mienne et qu'elle ne démontre aucune caractéristique bien spéciale, me fait réagir intérieurement. Elle évoque en moi des souvenirs qui ne sont pas miens, le genre de mémoire qu'on s'amuse et qu'on se désole à imaginer, faute de ne pas avoir été présent au moment ou c'est arrivé.

Elle est tellement belle, tellement délicate et inoffensive, mais je la deteste. C'est celle de l'autre. Cette autre qui a passé avant moi, qui m'enlève le droit de penser que je suis la seule dans sa vie et que je l'ai toujours été. Je ne suis pas de nature jalouse, mais parfois, c'est plus fort que moi. Parce que bien que je me dise que ce n'est que du passé, une partie de mon moi-meme persiste à se poser une question : pense-t-il encore à elle.

Elle me regarde cette barrette, elle rit de moi. Je l'ai trouvé sous son lit, propablement échapée par l'autre et faute d'avoir fait le ménage, elle y était resté. Elle était ici comme moi, à la meme place, avec le meme homme. Il lui a dit ces memes mots qu'il me dit, peut-être même. Il lui a même fait l'amour plusieurs fois, à cette fille que je deteste.

Mais bon, il faut savoir s'y faire, au fait que tout le monde aime plusieurs personnes dans une vie.

17 novembre

18 novembre 2007 à 16h49

Bon Voilà, il y a longtemps que j'ai écrit. Manque d'inspiration, manque de temps, manque de volonté.

Il y a maintenant environ 10 mois que je suis avec Hugo, mon amoureux. Je l'aime, je suis très bien avec lui et je nous vois même ensemble pour très longtemps. Mais hier, c'était un jour spécial pour moi. Bien que j'aille oublié de lui rapeller, le 17 novembre est la date où nos coeurs ont chavirés de l'amitié au désir, où nos mains se sont touchées et où toute l'histoire à chavirée. Je me souviens encore très bien de se moment ou nous étions seulement raprochés et où il a pris ma main pour la mettre dans la sienne. Nous ne savons tous deux toujours pas d'où le désir venait, mais il s'est véritablement manifesté ce soir là et en est résulté toute l'histoire.

Voici le texte que j'ai écrit l'année passée à la suite de ces événements :

''17 novembre...
Ça me fait tellement de bien, de l'affection comme ça. J'avoue qu'il y a longtemps que je rêvais d'un geste de la sorte de la part d'Hugo. Enfin rêver c'est un grand mot, mais il faut savoir que j'ai toujours été attirée par cet homme. Suite à cette soirée, j'ai encore des frissons et des petits papillons dans le ventre. C'est pas trop bon signe, mais j'espère que ça va passer. Nous étions sur le divan, moi accotée sur lui, rien de gros, mais tout de même tout d’énorme. Ensuite, ses doigts sur le côté de mon ventre ont commencé à frôler ma peau. J'en fut surprise. Rien qu'un effleurement, mais quand même. Il m'a même mis sa bague dans le doigt. Je l'ai encore. J'aurais pu lui redonner au matin mais je voulais la garder encore une journée. Je sais même pas s'il va se souvenir de ça. Ensuite il a mis sa main dans la mienne. Sans que je ne le pousse à le faire. C'était son choix, chose qui me touche et qui me perd un peu. Était-ce parce qu'il manque d'affection avec Val? Parce que je l'avais charmé ou encore parce qu'il me trouve de son goût? Aucune idée. Je ne m'attends aucunement à une histoire d'amour, mais j'espère, aussi égocentrique puisse cela paraître puisqu'il a une blonde, une histoire d'affection. Un peu plus tard dans la soirée, je suis allée le rejoindre sur le petit divan. Il ouvrait et fermait sa main en me regardant pour que je lui donne la mienne. Jamais j'aurais cru. Jamais. Je vois encore dans ma tête l'expression de ses yeux me disant que ses doigts veulent s'emmêler aux miens. Cette expression tellement inhabituelle et déboussolante mais oh! combien agréable. Et je ne me fit pas prier pour nouer mes doigts dans les siens, pour toucher sa peau encore une fois. Dans la salle de lavage, il était assis sur la laveuse, et quand je suis arrivée, il m'a rapprochée avec ses jambes en accrochant mes cuisses. J'avais envie de me coller encore plus à lui et de fondre dans ses bras, mais j'ai résisté à mon envie. Il pouvait en redemander mais je ne pouvais pas, ça c'était clair dans ma tête. S'il voulait faire des choses dans le dos de sa blonde, c'est certainement pas moi qui le pousserais. Et quand nous étions couchés par terre, prêts à nous endormir, il revendiqua encore le contact fébrile de nos douces paumes. Serait-ce encore le début d'une fin comme avec tous les autres? Qu'est-ce que sa signifiait? Bref, je devrais me sentir mal d'avoir participé à une tromperie. Pourtant, je me sens mieux que jamais ce matin...''

J'étais si bien à ses côtés, infestée subtilement par le regard de certains s'en m'en rendre compte, ce soir là de la fête de mon amie Chanelle. Je me rapelle de la musique qui jouais. C'était Hey ho des Red Hot Chilli Peppers. Mais comment j'aurais pu l'oublier, ils l'ont fait jouer au moins 10 fois de suite! Bref, je l'écoute ce matin. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je m'ennuie de ce temps, et combien toutes les odeurs et les chansons qu'on partageais l'année passée me ramènent dans le temps et me rendent nostalgique...

Emmanuelle Beaudry

28 novembre 2007 à 5h30

Emmanuelle Beaudry; c'est son nom, a cette belle qui m'est inconnue.

Il me parlait d'elle, me disant qu'il l'avait aimée.
Il me disait qu'il était gêné en sa présence, qu'il n'arrivait pas à lui parler, a lui dire tout ce dont il avait envie. Qu'il la désirait vraiment. Je n'ai rien contre le fait qu'il ait aimé d'autres filles, c'est bien normal. Mais la facon dont il en parlait m'a un peu prise au coeur. Je n'aurais jamais osé lui parler de mes anciens amours comme il l'a fait, parce que je sais que je l'aurais ébranlé. Le sait-il, qu'il m'a rendu jalouse, qu'il a créé une crainte en dedans de moi? Que j'ai peur?

C'est quand il m'a parlé qu'il regrette de ne pas de lui avoir avoué son amour que mon coeur s'est retourné sur lui même. Est-ce qu'on dit ca a son amoureuse? N'est-ce pas insultant, n'est-ce pas comme dire qu'on aurais carrément aimé mieux l'autre? Et il parlait d'elle comme ne fille qu'il avait tant aimé mais qui était partie tout d'un coup. Peut-être serait-elle comme une flamme qui s'était éteinte, mais dont la braise brûle encore...

Je n'ai pas vraiment peur qu'il la retrouve, mais s'il la revoit, j'ai peur qu'elle me le vole, ou plutôt que le coeur de mon amoureux aille vers elle. Ce n'est pas parce qu'il l'aimerait encore qu'ils se mettraient en couple, mais le seul fait que sa tête pense à une autre femme que moi comme amour me tuerais, me détruirais.

Et je la cherche, celle fille, mais j'ignore pourquoi. Pour me faire peur? Pour lui la montrer comme pour lui faire passer un test? Pour me rassurer?

Expérimentation de la virgule, car la virgule est un art.

15 avril 2009 à 2h34

Qui aurais cru ? Je suis là, avec toi, dans ce lit, que je n'avais vu, jusqu'ici, que comme celui des autres, mais cette nuit, c'est notre lit, notre temple, mais surtout, surtout, mon paradis, où je ne vis rien de moins qu'une soirée en compagnie du seul homme, qu'à date, j'ai vraiment aimé à la folie, et je suis fatiguée de ce trop plein d'émotion, mais, quand même, prête à rester éveillée des jours durant si tu es avec moi, je ferme mes yeux, n'espère plus rien, car je suis déjà rendue plus haut que tout ce dont j'ai pu rêver, et c'est alors que, quand j'ouvre mes yeux, seulement pour vérifier si mon imagination ne me joue pas des tours en me faisant croire que tu es près de moi, je te vois, chose qui n'a rien d'exceptionnel, vu de cette façon, puisque je savais déjà que tu étais avec moi, mais ce qui me fait fondre, en te voyant, c'est que ton regard est posé sur moi, moi, et qu'il l'était, probablement, même avant que je n'ai eu l'idée de te regarder, même si, ça me parait impossible, que tu veuilles me regarder pendant que je dort, impossible, et pourant, ton sourire, la conséquence de la rencontre de nos yeux, me fait douter de mon hypothèse pessimiste, et me décourage de m'attarder, une seconde de plus, à cette situation paradisiaque, car tout ce que je devait faire, c'était la vivre, profiter de chaque seconde , car je sais que ce n'était pas que la première, mais, surement, malheureusement, aussi la dernière.

Le poème

15 avril 2009 à 2h36

Et quand j'ai lu ton nom

En bas de ce poème

J'aurais voulu l'oublier,

Mais il était déjà trop tard.

Il résonnait dans ma tête

Et ma mémoire savait

Qu'elle ne pourrait point effacer

L'unique son de ces lettres rassemblées

J'ai donc continué à lire tes mots,

Si mal disposés,

Et tellement vites lancés,

Qu'ils en perdaient tout leur sens

C'est alors j'ai vu le chiffre deux,

Bien assit entre un mot et une menterie.

J'ai conclu que soit tu ne sais pas compter,

Soit tu n'as jamais su aimer.

Et malgré tous mes reproches

J'ai bu tes mots avec ma soif

Celle même qui me donne faim de ton amour

Depuis trop de temps, déjà.

Le sourire

15 avril 2009 à 2h37

Jamais je ne pourrai effacer

Ce sourire que tu m'as donné

Comme un cadeau

C’tait tellement beau…

On vieillit

15 avril 2009 à 2h40

On passe des partys chips and coke aux partys un peu alcoolisés, qui deviennent ensuite beaucoup alcoolisés. Et on en a tellement de partys, que sa devient du pareil au même. Aucune chance d'avoir un frisson d'exitation parce qu'on a un party qui s'en vient. En fait, j'ai l'impression que plus rien ne nous donne de frissons. A part l'amour, peut-être! Enfin, je ne sais plus, le mien c'est rangé dans le garde robe avec ma vielle mope. Et en plus, plus on boit, plus on s'habitue, et plus on en a besoin. Sa fini par couter cher d'avoir du fun.
On passait des soirées a parler des gars quon aime et a marcher. Et on demandait pas plus. Un tour de l'ado nous satisfaisait amplement. Maintenant, on aura beau en faire 40, on aurait pas de fun. A moins d'avoir un joint ou une biere, bien sur! Des soirées à se promener en char, à jouer au bowling, à aller dans des bars, à boire, encore une fois... Sa coute de plus en plus d'argent. Et qui dit argent dit travail, donc moins de temps.
On en avait tellement de fun, mais on en a demandé plus. Maintenant, on en voudrait moins. Ou plutot, on voudrais qu'il soit différent, notre fun, qu'il soit aussi simple qu'avant.
Mais dans l'fond, on se plaint parce qu'on s'ennuie du passé, ou on se plaint pour rien? On en a encore du fun, mais vu qu'on est jamais contents, on se remet a vouloir ce qu'on n'peut pas revivre. Décidément, la vie est belle, mais on ne la voit pas, aveuglés par la peur de l'erreur et le desir d'être trop parfait, convaincus que le passé était meilleur, que le présent ne vaut rien et que le futur est inateignable.

Hiden in your arms

15 avril 2009 à 2h46

Kissed my hand, my neck, my lips. Touch my back passionately. I could feel the hot water on my skin. I could feel his skin.

Bien que j'étais accotée sur le mur froid, rien n’aurait pu me refroidir. On s’est embrassé souvent. Dans le lit, dans la douche, respectueusement. Il me demandait toujours si je voulais arrêter. Comment aurais-je pu vouloir ? Mes ongles dans son dos on probablement laissé des marques. Mais je ne pouvais m’empêcher, moi qui voulais tellement m’accrocher à lui pour ne plus jamais pouvoir m’en séparer… Ses baisers étaient tendres et chauds, un peu comme ceux que je n’osaient même pas imaginer. Dans ce moment tellement intense, il me serait fort, me faisait toucher la plus privée de toutes ses peaux pendant que l’eau dansait sur nos corps chauds. Il ne cessait de chanter les chansons de Rammstein lorsqu’elles jouaient. Mais tout ça, c’est de sa faute. Il m’a approché vers lui sur le divan. C’est là que tout à commencé… J’ai l’impression d’être indifférente, mais sa me brise le cœur au fond…