Hier soir, j'étais avec mon amie et ma fille chez des nouvelles connaissances.
Cette soirée a été ponctuée de différentes sensations.
J'ai eu peur qu'on vienne à parler de soi :
De mon adolescence de jeune complêtement paumé et enfermé sur moi, de mon coupure au monde : culture & connaissances du monde, musique, expériences sexuelles, virées entre copains, etc.
De ce que je crois émotionnellement être une târe, une erreur de parcours, une source de moquerie possible.
J'ai été ému aussi (une montée de larmes discrête je pense) quand j'ai exprimé la joie de pouvoir être seul avec ma fille (sa maman l'allaitant de manière exclusive) : une heure avec elle au parc, moi pieds-nus dans l'herbe (un petit moment de bonheur)
Je suis content de moi aussi : je n'ai pas essayé d'aller sur des chemins trops faciles : parler de choses extérieures (le travail, certaines théories et autres sur le monde)
Cela m'a affecté un peu ce matin mais pas trop ; en tout cas, moins qu'il y a quelques mois ou années...
J'apprends à mieux m'aimer je crois et notamment mes émotions messagères : en tout cas, j'ai envie de les écouter.
Merci ma fille de m'aider à cela.
J'ai envie de ne pas te montrer le message "les gens sont méchants" : cette croyance fait partie de mon enfance et je ne souhaite pas la conserver pour ta perception du monde.