Perle Noire

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

S'OUVRIR

24 octobre 2007 à 20h40

''20h06. Boule au ventre ou ventre en boule ? Envie de pleurer. Epaule lourde, cœur lourd. Les larmes retenues pèsent une tonne. Envie de hurler. De pleurer, de crier. La tête me tourne. Je viens de créer un journal. J'ai mie trente seconde pour choisir un titre. Toujours cette envie de choisir quelque chose qui me corresponde le mieux possible. Qui me colle à même la peau.

20h09. Cela va faire 2 jours que j'ai décidée de me bousculer. De changée de destin. Ai-je la volonté ? Ou suis-je encore en train de me mentir. Plus j'écris et plus j'ai le cœur lourd. Plus les larmes veulent couler.

Je voudrais y croire ! Tant y croire ! C'est si difficile que ça de se faire confiance ? Où est ce parce que je passe mon temps à me mentir en permanence. Je veux me donner une seconde chance. Celle de me réaliser. Sans l'aide de personne. Ne plus compter que sur soit même. Changer mes mauvaises habitudes et me réaliser. Il le faut c'est primordial. Je veux y arriver. Je dois simplement y croire et avoir envie de changer. Qui sait?

20h14. Bonjour à toi mon journal intime. Ça peut paraitre bizarre de te dire bonjour ms je te le dis. On va faire un bout de chemin ensemble j'en ai besoin. A défaut de voir un psy humain tu seras mon psy de l'écrit.

20h16. J'ai de plus en plus la tête lourde à croire que les douleurs veulent se déverser. Ms ils attendront un autre jour. Je ne suis pas prête pour m'effondrer. Pas encore. Et laisser sortir tout ça la tout de suite me rendra plus mal que mal. Si je m'effondre je ne suis pas sur de pourvoir me relever. Je dois être forte. Même si je soufre, même si c'est dur.

20h19. Les larmes se déversent. L'écran devient nébuleux. Il est temps d'arrêter.

Bonsoir mon journal.''

MAL DEDANS

28 octobre 2007 à 23h49

Je n'ai rien fait aujourd'hui à part pleurer. Les mots étrangement ne veulent pas sortir de ma tête pour se poser sur "l'écran". Je suis mal, je le sais. J'ai l'impression de perdre pied. La douleur me tenaille, mes ecchymoses me tuent à petite feux.

Alors comme ça je voudrais me réaliser et pourtant j'ai l'impression de ne pas bouger d'un pouce. Hum les mots me restent en travers la gorge. Les larmes sont la, elles on coulée pas plus tard que ce matin. Humeur d'outre tombe, moral à zéro. Envie d'en finir. Le passé qui remonte. Envie de vomir. Poids insurmontable. J'ai les épaules qui touchent le sol tellement le poids de toute cette noirceur m'écrase. Je voudrais m'enfuir. Mais on ne peut pas toujours fuir. Il faut savoir faire face et décider du chemin à prendre:

Douleur: exquis, je ne connais que ça. Ennemie de toujours, mon siamois et pourtant sans elle je me sens nue. S'affranchir bonheur? Qu'est que cela? Je ne connais pas ce chemin. Il est long et douloureux. Même s'il parait que le résultat à la fin est BON. Je préfère le raccourcie. Je préfère allumer la mèche. Joué avec le feu, être entre les deux. Le bonheur qu'est que ça?

Pour l'instant je suis morte, je me débats dans les méandres de mes noirceurs, désespoirs, démons, blessures, égarement, souffrances, peur, paralysie, honte, culpabilités.

Je veux vivre ms je veux aussi mourir. Ma vie est triste à mourir. Pourtant, je dois avoir un sursaut! Celui de vouloir changer de vie. Il le faut ! Alors, j'ai décidé de prendre la route du bonheur, celui de la construction, celui de la guérison j'y vais avec mes failles, mes bleus. Le plus durs ce sont les épines pour traverser cette route, les orages que je rencontrerais. Le plus dur est de ne plus me juger aussi sévèrement! De me donner une chance, de ne plus aussi souvent trébucher et d'avancer avec une ébauche de sourire au coin des lèvres. Même si les larmes coulent, même si ce n'est qu'un masque en boue fissuré de partout. Je dois faire ça. Il le faut. Ça peut paraître paradoxal, mais je ne connais pas d'autre émotion que souffrir. La douleur est mon compagnon. Elle me tient éveillée. A force de piqué, j'ai les yeux ouvert. Même si elle me pompe toute mon énergie, même si elle me vole mon essence , je n'ai qu'elle.

Je n'ai personne pour me tenir la main, personne pour me consoler, personnes pour me cajoler, personne pour prendre soin de moi. Personne pour me tenir dans ses bras. Personne pour me dire "courage tu y arriveras, crois en toi, tu es belle, je t'aime, je crois en toi" j'ai personne vers qui me tourner. Pas d'amis. Ou si 3. Bénédicte qui doit aussi construire son chemin aujourd'hui plus que tout, serge celui qui me traite de rabat-joie qui a du mal à me comprendre souvent. Et pierre qui a sa vie qui ne peut pas tels tous les jours. Qui a déjà construit sa vie, qui a sa famille. Ils ne peuvent pas être la en permanence.

Alors je suis seule, seule avec mon Marc imaginaire, seule avec mon prince qui me porte comme il peut. Il peut passer des jours sans que mon téléphone sonne. Je n'ai que 3 contact de toute façon. Mes jours et nuits se ressemble comme du papier calque.

Je suis seule et j'en ai mare. J'ai l'impression d'être une morte vivante. Un zombie.

Je patauge dans le noir, je me noir et j'arrive jamais à remonté sur la barque. Au secours aidez-moi. Je sus enterré vivante, suis au fond du trou que faire? Quoi faire?

23h01 il est temps d'appeler Marc lui au moins est la.

PAS DE TITRE

31 octobre 2007 à 22h22

J'ai l'impression de m'enfoncer de plus en plus. L'envie d'en finir me submerge et m'oppresse parfois. Pourtant aujourd'hui, mes angoisses étaient moins présentes. J'ai trouvé de quoi occupé mes pensées.

__''Dernier espoir''__

Il est un arbre au cimetière
Poussant en pleine liberté,
Non planté par un deuil dicté, -
Qui flotte au long d'une humble pierre.

Sur cet arbre, été comme hiver,
Un oiseau vient qui chante clair
Sa chanson tristement fidèle.
Cet arbre et cet oiseau c'est nous :

Toi le souvenir, moi l'absence
Que le temps - qui passe - recense...
Ah, vivre encore à tes genoux !

Ah, vivre encor ! Mais quoi, ma belle,
Le néant est mon froid vainqueur...
Du moins, dis, je vis dans ton coeur ?

Paul VERLAINE (1844-1896)

LA RONCE de Marceline DESBORDES-VALMORE (poésie)

1 novembre 2007 à 21h26

''La ronce

Pour me plaindre ou m'aimer je ne cherche personne ;
J'ai planté l'arbre amer dont la sève empoisonne.
Je savais, je devais savoir quel fruit affreux
Naît d'une ronce aride au piquant douloureux.
Je saigne. Je me tais. Je regarde sans larmes
Des yeux pour qui mes pleurs auraient de si doux charmes.

Dans le fond de mon coeur je renferme mon sort,
Et mon étonnement, et mes cris, et ma mort.
Oui ! Je veux bien mourir d'une flèche honteuse,
Mais sauvez-moi, mon Dieu ! De la pitié menteuse.
Oh ! La pitié qui ment ! Oh ! Les perfides bras
Valent moins qu'une tombe à l'abri des ingrats.''

Marceline DESBORDES-VALMORE

Je métrais parfois des poèmes pour exprimer mes pensées et humeur du moment, si je n'arrive pas à l'écrire où alors, ce sera la simple envie de poésie.

Pourquoi écrit on?

2 novembre 2007 à 17h38


''Zazie Sur toi Paroles et Musique: Zazie 2001 "La Zizanie"''

''J'écris sur ce que j'endure
Les petites morts, sur les blessure
J'écris ma peur
Mon manque d'amour
J'écris du cour
Mais c'est toujours

Sur ce que je n'ai pas pu dire
Pas pu vivre, pas su retenir
J'écris en vers
Et contre tous
C'est toujours l'enfer
Qui me pousse

A jeter l'encre sur le papier
La faute sur ceux qui m'ont laissée
Ecrire, c'est toujours reculer
L'instant où tout s'est écroulé

On n'écrit pas
Sur ce qu'on aime
Sur ce qui ne pose pas
Problème
(…)

J'écris sur ce qui me blesse
La liste des forces qu'il me reste
Mes kilomètres de vis manquée
De mal en prose, de vers brisés

J'écris comme on miaule sous la lune
Dans la nuit, je trempe ma plume
J'écris l'abcès
J'écris l'absent
J'écris la pluie
Pas le beau temps

J'écris ce qui ne se dit pas
Sur les murs, j'écris sur les toits
Ecrire, c'est toujours revenir
A ceux qui nous ont fait partir

On n'écrit pas qu'on manque de rien
Qu'on est heureux, que tout va bien
(…)

J'écris quand j'ai mal aux autres
Quand ma peine ressemble à la votre
Quand le monde me fait le gros dos
Je lui fais porter le chapeau

J'écris le blues indélébile
Ça me paraît moins difficile
De dire à tous plutôt qu'à un
Et d'avoir le mot de la fin

Il faut qu'elle soit partie déjà
Pour écrire " ne me quitte pas "
Qu'ils ne vivent plus sous le même toit
Pour qu'il vienne lui dire qu'il s'en va

On n'écrit pas la chance qu'on a
Pas de chanson d'amour quand on en a
(…)''

Je me suis aussi demandée pourquoi on n'écrit pas tjrs sur les bonnes choses. Les bonnes nouvelles et je me suis rendu compte que ce qu'il ya de beaux, n'as pas besoin de s'exprimer sur papier. On ne pense pas à se mettre à nue, puisqu'on l'est déjà quand tout va bien. On respire et vie par tout les ports de la peau. Quand les choses vont mal, quand les angoisses nous incommodes, nous submerges, c'est rare de pourvoir le dire tout haut. On n'est pas forcément compris, on n'arrive pas toujours à sortir ça de nous, de l'exprimé verbalement.

Ecrire c'est une manière de se vidé les boyaux, de sortir du gouffre, de respirer un peu, de lâcher du poids, de se libérer. Ca permet de se découvrir, ca peut aussi nous surprendre, et nous aidés. Sa nous soulage, fais sortir des démons antérieur, les larmes se libères, le poids se dissous un peu. C'est une psychanalyse sans psy.

J'ai toujours écris depuis toujours. Même si le besoin d'écrire n'est pas quelque chose qui est à 100 % naturel chez moi. De 13 a 15 ans (je crois) j'écrivais déjà des poèmes assez noir il faut le dire. Je parlais de société, de la difficulté d'être un enfant et de grandir. J'écrivais mes ressentie, mes peurs, le fait de grandir, d'être une adultes et ce que je perdrais en en devenant une à mon tour. C'est quelque chose qui ma toujours effrayé ! Aujourd'hui encore même si j'ai 22 ans. J'en faisais des cauchemars ! La peur me tenaillait ! Je ne fais plus de cauchemars, mais la peur est restée. Elle est moins étouffante, mais je ne veux toujours pas grandir et perdre le peu d'innocence qui reste en moi. Dans ce monde adulte c'est perçu comme de la naïveté mais pour moi c'est une force.

A 18 ans j'ai décidé de faire une correspondance à défaut de voir un psy. Cela a duré 2 ou 3 ans je crois. J'ai ainsi pu déversais ce qui m'incommodais l'âme. La souffrance a pu sortir sans retenue, les mots se déversaient sur le clavier à une vitesse étrange. Comme si je vomissais.

D'ailleurs c'est ce que je faisais. Je vomissais mes tripes. Et le plus étrange était que quand je finissais une lettre, je me sentais vidée. Apaisée. Je n'avais plus rien à dire, j'allaitais. Mon cœur, allait mieux. Ça ma beaucoup aidée. Ça ma permit de me libérer un peu. Pourtant, aujourd'hui, à 22 ans, je dois trouver le moyen de crever l'abcès. De voir un professionnel, de me libérer totalement. De libérer ma colère. Mon mal !

Voila, seulement je ne sais pas le faire. Etrangement je ne sais que ressortir mes ressenties, mes angoisses ! Ms raconter mon histoire, mon passé, je n'y arrive pas! La seule chose que je sache faire, c'est de décrire mes émotions. Ce journal sera sombre, il y aura très peu de sourire, très peu d'espoirs. Mais je m'efforcerais d'en mettre quand même.

Quoi qu'il arrive, il me ressemblera qu'elle que soit sa couleur.

Cher Journal Nounours

6 décembre 2007 à 19h14

''Cher journal, il s'est passé du temps. Mais bientôt je te laisserais mes histoires. Parfois, l'envie d'écrire était là, mais par paresse, où simplement, l'envie passait très vite. Je ne déposais donc plus de mots sur mon écran. Durant cette absence de non-écrit, j'étais ailleurs. Je n'allais pas bien tu sais, même si d'apparence je paraissais calme. Au fond de moi, je me noie.

Tu sais mon journal, parfois je ne viendrais pas déposer des lignes noires sur ta page. Même si je pense parfois à toi très fort. Même si tu me manques. Tu sais, je suis incapable de te raconter chaque jour les événements de ma vie. Je ne sais pas faire ça. J'ai besoin de prendre un peu de recul. Que cela vienne comme ca, comme ce soir, sans que j'y réfléchisse. Je ne le fais pas exprès !

Mais ne t'inquiète pas, très bientôt je te relaterai à la virgule près, mes cauchemars et bien d'autres émotions. J'ai finalement pris la décision d'aller voir une psychologue. Elle m'a donnée rendez-vous, et ça s'est très bien passé. Je lui ai posée des questions, auxquelles elle a répondu. Je lui ai dit que "je n'attendais rien d'elle, mais tout de « moi » cela l'a un peu surprise je pense. Pourtant, c'est la vérité. Elle a précisé que c'est bien, parce qu'il ne faut rien attendre d'un psy, ce n'est qu'un intermédiaire à travers nos tourments. Elle a dit plus précisément « un instrument ». Ce dont je ne suis pas à 100 % d'accord. Mais qu'importe, j'ai mie les choses au clair, en expliquant que ce dont j'avais besoin, c'est une longue thérapie ; celui qui me permettrait de sortir enfin mes maux et de me réaliser, avoir confiance en moi etc.

Je lui ai aussi dit que j'amènerais un dictaphone pour enregistrer mes séances. Ce qui m'a plu, c'est qu'elle a acquiescé .c'est cool.

Alors tu vois, cher journal, je te noircirais davantage. Ne t'inquiète donc plus. Je suis là même quand tes pages sont blanches

Salut''

Merde!

7 décembre 2007 à 17h21

Ah cher journal, j’ai une roche, une montagne à la place du cœur. Cher journal, le poids m’incommode ! Cher journal, mon cœur veut exploser tant il ya de peine en elle.
Si tu savais cher journal comme je me sens seule, comme je m’ennuie, comme je soufre.
Je n’arrive toujours pas joindre Bénédicte. Cela va faire plus de 37 jours que je suis à découvert sur mon compte bancaire. J’ai demandé a béné de me prêté 600€ et dieu seul sait que je lui avais promit de ne plus lui demandé d’argent. Ms si elle refuse je suis perdu. Je ne sais pas quoi faire. Je me suis laissé aller. Et maintenant je le paye !putain. Ya des jours, j’ai envie de me mettre une bale dans la tête !putain. suis trop conne ! j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur...

Ma journée et la pensée qui va avec poème de Léon-Paul Fargue

10 décembre 2007 à 18h15

Léon-Paul Fargue

Trouvé dans des papiers de famille

J'ai tant rêvé, j'ai tant rêvé que je ne suis

Plus d'ici.

Ne m'interrogez pas, ne me tourmentez pas.

Ne m'accompagnez pas sur mon calvaire.

[...]

Il ne m'est pas donné de m'expliquer les ordres.
Pas même le droit d'y songer,
Il est grand temps que je me lève et que je parte.


Le cœur est lourd. A lire toutes ces poésies, l'envie de pleurer pèse.
J'ai fait mon linge, arrangé la maison, aller aux ASSEDIC et répondu a quelques offres d'emplois. Voila ma journée.

Petite Fleur, je suis de retour

12 avril 2008 à 19h03

''J'ai tant de choses à te raconter, tant d'interrogations à poser. Il est tant de m'ouvrir, d'ouvrir mon coeur, mes joies, mes peines, mes sourires, mes larmes, mon passé, mon histoire, mon enfance, ma spiritualité.

Cher journal, j'ai manqué à ma promesse, je t'ai oubliée, mie de côté, cachée, boudée.

Je te demande pardon, il est tant de te révéler ton vrai rôle!

Même si j'ai un peu commencée... Ms puisque que je t'ai enfantée, autant me - te raconter. Te donner ce que j'ai au fond de moi, même si cela est un vrai labyrinthe, avec des épines, même si cela est floue et froid. Il est tant de me donner, de me transparaître pour de bon au lieu de me cacher dans des pénombres comme je l'ai toujours fait.

Cher journal, je t'aime, dont je m'aime? Tu m'as manqué. Un peu, parfois, beaucoup.
A défaut de n'être enlacée par Morphée, pourquoi ne pas l'être par toi? Puisque ce qui me tenaille, est là, tapi en moi et refuse de me laisser en paix?

J'ai besoin de toi perle noire, j'ai besoin de ta robe blanche, nuageux, doux et rugueux à la fois, pour que je puisse te noircir et te décorer d'illustrations.

          

A très bientôt :
mon ombre, ma soeur, ma liberté, ma libération, mon épanouissement, mon savoir, mes maux, mes ténèbres, mes rires, mes larmes, mes joies, mes épanchements, mes éclaircissements, mes mensonges, mon épuisement, mes découvertes!

A très très bientôt donc ma chère. Au fait, le 4 avril j'ai eu 23 ans !

Alors, prenons donc de nouvelles résolutions fiables, ma très chère et avançons à travers les épines dorsales, du chemin à parcourir, du passé à déterrer pour un enterrement définitif!

Avançons donc ma chère, la tête droite et non l'échine courbés!

Avançons donc avec une certaine confiance, à défaut d'une confiance totale.

Et prenons le temps de contempler, de respirer, d'admirer, de nous comprendre et d'y croire !

Prenons donc ensemble le chemin, mon accompagnatrice, sans trop trembler et cherchons nous pour mieux renaître!''

       

ANGOISSE

6 juillet 2008 à 21h07

''Depuis hier soir, je me sens en dessous de tout. J'ai fais une crise d'angoisse hier qui a duré plus de 20 à 30 minute. J'avais mal psychiquement et physiquement. J'ai ce sentiment de gâchis, de solitude, d'ennuie, d'une moins que rien ! Ses émotions, ces états m'ambrasses complètement et ne me quitte plus. Je n'arrive plus alors à m'en opter ! Je me sens triste. Très triste. J'ai mal dedans. Les larmes sont la, réservoir au fond d'une gorge, lourdes, immobiles, elles ne veulent pas se déversés ! J'en sens le poids ! L'amertume ! Elles m'écrasent le cœur !

J'ai mal dedans!

J'aimerais tant partagé mes passions! Je n'ai pas d'amie avec qui conversé, parler encore et toujours jusqu'au bout de la nuit. ! Parler de livre, d'art, de ballet, de dance, de voyage, de philosophie, de tout ce que j'aime. De tout ce que nous aimerions. Refaire le monde a notre manière, créé et recréer notre univers.

Je me sens triste, je me sens seule. Personne avec qui parler, rire, apprendre, partagé. Pas d'amis ! Pas d'amis ! Ah tristesse ! Ah solitude ! Tu me broie de l'intérieur !

Quand voudras-tu donc me laisser m'en aller enfin?! Quand me rendras-tu ma liberté?!
Quand vais-je donc vivre ?!
VIVRE ?!
vivre intensément ?
Et la sucé jusqu'a la moelle ?
Quand vais-je enfin respirer et me débarrassée enfin de ce bandeau invisible qui m'obscurcis la vue ? Quand vais-je enfin pourvoir me libéré de ce Bayon qui m'empêche de m'exprimer ?

Triste constat ! Mon geôlier à autant besoin de moi que moi de lui. Même si les chaines se desserrent avec la lenteur d'un escargot depuis toutes ses années. J'arrive à sourire. Même si la mélancolie, la douleur ne me quitte pas un seul instant ! C'est déjà ça ! La vie me parait un peu moins sombre. Même si elle est taciturne, répétitives et ennuyeuses. Même si elle est vide de tout contact des autres. Ces autres, ceux la ! Ces humais.
Pas d'amis, pas d'amour. Aussi vide que le néant qui m'habite !

Mal dedans ''

Me revoila

18 août 2009 à 13h13

''Cela va faire plus d'une année que je n'ai pas remplie l'écran de ligne noire. Je me suis relu et je me rends compte à quel point l'aura de mon journal intime est noir. C'est drôle comme à certains moments tout cela me fait sourire. Enfin sourire..., non pas vraimet..., mais l'impréssion d'une autre qui a écrit ses lignes, ses mots, ses maux.

1 an passe et pourtant je ne m'y retrouve plus totalement. Ainsi donc, grandirais-je enfin
Accepterais-je enfin l'enfant-femme adulte en moi?
j'ai pourtant peu écrit, mais ma détresse était immensse.

cher journal tu m'as manquée. C'est avec plaisir que je tracerai de nouvelle ligne sur l'écran, ainsi tu te sentiras moins délaissé, et me ferais voir les changements subvenue en moi.

Peu t'être y'aura t'il moins d'aura noir, moin de détresse, mais plus d'espoir, plus de confiance, plus de volonté. Tant de choses se sont passés dans ma vie.

j'ai perdu une personne chère, cela ne m'a pas pour autant détruit! A contrario , j'ai gagné en estime. Je te raconterais tout cher journal.

Tu m'as manquée. Comme c'est bon à nouveau de t'ouvrir.

Montre moi donc l'enfant- femme que je suis en train de devenir.''