J'ai tellement de choses dans la tête que je sais par où commencer...
Tellement de choses qui tournent en une ronde folle et d'autant plus incessante qu'aucune activité ne vient contrarier cette sarabande endiablée qui parcourt mon esprit tout au long de la journée...
Des envies plein la tête, et aucun moyen de les réaliser...
Des envies plein la tête...
Envie d'un signe de toi, qui est si loin. Si loin depuis quatre jours déjà. Je verrai bien combien de temps tu tiendras.
Tu me manques. Tu me manques d'autant plus que je ne sais pas si cette sensation s'arrêtera un jour... j'ai l'impression, peut-être à tort, d'être en train de te perdre. D'être en train de te perdre et de n'avoir d'autre choix que de te regarder t'éloigner.
Vous perdre. Vous deux, qui êtes mes deux raisons de vivre...
Je suis en train d'avoir une opportunité professionnelle dont je rêvais il y a quelques années, en train de postuler pour un travail qui m'épanouirait totalement, mais voilà, je ne ressens aucune joie. Comme si plus rien n'avait de saveur, comme si plus rien n'avait de couleur, quand tu es loin de moi, si loin, encore plus que d'habitude.
Je pensais pourtant qu'on avait apprivoisé la distance, nous deux. Mais voilà, je t'ai simplement parlé de mes envies de nous, de mon envie de me rapprocher de toi... Mais tu n'es pas prêt. Tu as été le premier à m'en parler, il y a déjà quelques années. Mais tu n'es pas prêt à concrétiser. Et ma question est : le seras-tu un jour ?
Tu fuis la discussion, que ce soit au téléphone ou de vive voix. Et dès que j'essaie d'insister, tu t'énerves et tu bottes en touche.
Je voudrais juste savoir si j'ai le droit d'espérer, ou si mes rêves sont vains.
Envie... Envie de rêver, oui. Envie d'y croire à ce bonheur pas forcément si compliqué que ça à atteindre. Envie d'y croire, et de me battre pour l'atteindre.
Mais là encore, cette sempiternelle question de ta position...La bataille est gagnable. Mais seulement si nous sommes deux à la mener, ensemble, côte à côte...
Envie aussi d'avoir réellement réussi mes examens. Mais là encore, mon plus intense bonheur dans l'histoire sera de te l'annoncer. Et de sentir ta joie, ta joie contagieuse, malgré les kilomètres qui nous séparent...
C'est comme si toutes mes envies étaient reliées à toi...
Et comme je suis en plein doute quant à ce que tu penses de moi et de nous... mais j'y crois encore, j'ai encore et toujours de l'espoir.
Et même si tu me plaquais, je sais que je me battrais; Et dans quelques mois, j'irai te reconquérir. Je ne m'avouerai pas vaincue si facilement. Ma gentillesse qui t'a charmé est toujours là. Quand à mes kilos en trop, j'ai six mois avant qu'on se voit pour les perdre...et j'ai même déjà commencé.
Déjà commencé malgré le profond ennui que je ressens ici, et le fait que dans ce cas, je mange pour m'occuper...
Enfin, demain on part chez mon frère. Le "fou fixe" comme on l'appelle ici joue près de chez lui ce week-end.
Je sais que ça me fera du bien, ces quelques jours avec tout le monde. Ils savent me faire rire, et me détendre. Même si souvent je ris aussi pour toi. Je pense à toi, et je sais que tu rirais aussi. J'entends presque ton rire....