because of you

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Principe affiché.

29 juin 2007 à 0h28

Il me détruit. Et je veux survivre. J'ai besoin de vivre.
Et je suis faible, si faible que cela fait des années que ça dure et que je m'en suis toujours pas débarassé. Si faible que je ne veux toujours pas m'en débarasser.
Je veux juste trouver une solution.
Alors je cherche dans les mots, les mots écrits, posés, pensés, machouillés, digérés, ces mots qui démystifient, qui éclairent. Mais les mots éparpillés dans chaque coins de feuilles, les mots jettés puis oubliés ne suffisent pas, il faut les rassembler, les ordonner, les relire, les croire surtout. Parce que je ne leurs fais pas confiance au fond.
Alors je pense à un journal, oui un enième, mais celui là différent puisque virtuel et totalement dédié à lui, à nous. Un journal où je rapporterais fidèlement toutes ces impréssions et sensations que j'ai tendance à trop vite oublier ou à déformer.
Enfin sincère. Espérons.

Dure journée au royaume de la naïveté

29 juin 2007 à 23h01

Au réveil, toujours la même chose. Le sommeil efface la rancune, passer la nuit dans son odeur suffit à me faire pardonner, à y croire encore.
Alors je me lève, et jusque dans l'aprés midi je guette sa connection. Entre deux pages de mon livre. Entre deux touillements de pâtes. Parfois même entre deux bouchées. Et puis il se connecte. Et puis il me parle. Et alors il veut me voir, n'importe quand, j'ai juste à dire. Et puis je dis plus tard, plus tard. Et puis plus tard, ça recommence, je l'attends, toujours, en croyant qu'il sera là, mais je ne fais qu'attendre.
Ma dernière soirée avec lui fut sans doute pire que les autres, d'où ce journal, d'où ma tentative pathétique ce soir pour passer la soirée chez lui. Changer les habitudes d'abord, passer la nuit avec lui ensuite. Une nuit qui aurait été l'élèment décisif parce que j'aurai tenté l'effort de parler et si il n'avait pas été concluant alors j'aurai trouvé la force de m'éloigner.
Ah oui c'est ce que je dis à chaque fois. Sauf que là j'ai prévu le coup hun. Mais brayf, continuons cette belle journée.
Il a pas réagit. Je lui tend une perche pour me sauver, pour nous sauver, et il a pas réagit. Alors non seulement je renonce à aller chez lui, mais il ose encore se plaindre parce que je ne suis disponible qu'après 22h. C'est pas comme si c'était les vacances hun. Ca arrangerait meussieu de passer plutôt demain, si je suis là bien sur parce que si je suis pas là, alors il passe ce soir m'enfin ça l'embete de venir qu'à 10h, parce que du coup il faut qu'il se trouve un autre pigeon pour le début de soirée, et qu'après c'est assez délicat de le planter pour venir chez moi. Et ben okay, laisse moi moisir dans ma solitude, tu ne le croiras pas mais j'ai autre chose de prévue demain et tu ne me manqueras même pas parce qu'il me baise mieux que toi.
Et pourtant. Tu seras bien évidement invité à partager cette soirée avec mes amis, j'espère juste avoir la force et l'envie de te prendre dans mes bras sur le pas de la porte quand tu t'appretera à partir pour te dire, ne lache pas cette fille ****, même si ce n'est qu'une inconnue, même si elle n'est plus aussi exceptionnelle que tu t'y attendais, même si elle est deux fois plus costaud que toi, ne la lache plus, parce que moi je veux partir et ce sera plus facile pour nous deux si tu n'es plus seul.
Et c'est moi qui agonisera sans compagnie.
Oui enfin tu parles, demain ne sera sans doute pas semblable à mes projets, de même qu'aujourd'hui m'a déçu en tous points. Mais j'ai poussé un enième appel ce soir en rentrant. Va-t-il l'entendre ? Va-t-il s'énerver ? Va-t-il agir ? ...

Le pouvoir des autres ^^

2 juillet 2007 à 23h35

Oui c'est vrai, ces deux derniers jours ont été différents de ce que j'avais imaginé, mais au moins ils ne sont pas si décevants. Grace aux gens, aux autres, je l'oubli, même si c'est pas totalement vrai, ça l'est quand même un peu. Presque indiférente. Alors à ce moment là et à ce moment seulement je peux moi aussi lui faire faire ce que je veux.
samedi 30
Alors je l'ai vu samedi soir, seul, en lui ayant dit que ça devenait lassant ce genre de ptite soirée. Alors pour pimenter toussa on a fumé un peu plus que d'habitude surement, on a discuté un peu plus que d'habitude, et c'est moi qui ai pris les devants et on a fait l'amour, première fois que cela arrive comme ça, sans que l'on passe la nuit ensemble, sans que ma maison soit vide, sans que la lumière soit éteinte. Ca aurait pu être bien, mais ça à vite tourné en sa faveur. Pas de passions dans ses gestes, pas de tendresses non plus, une toute petite pensée pour moi et en avant l'égoïsme. Bah non j'aime pas, mais pourtant j'y reviendrai dés que j'en aurai l'occasion, et tant que je l'ai pas, je la provoquerai. J'avais besoin de son odeur dans mes draps propres, j'avais besoin de redécouvrir ses pores et de sentir ses mains, j'avais besoin qu'il me prenne dans ses bras.
dimanche 1er
La belle affaire. Dimanche a été fidèle aux projets puisque **** tenait absolument à faire gouter son herbe à mes amis, nous avons donc passer l'après midi tous ensemble. Et, oh, je l'aime. Ah oui j'ai de quoi le haïr, il a mille défauts que je ne peux supporter, j'ai toujours tout pleins de trucs à lui reprocher, et pourtant. Quand il est en face de mes amis du bahut, il semble briller je sais pas, je suis toute fière de lui et d'être son amie. Et je me dis que si je l'étais pas déjà, il faudrait que je le devienne. Alors que bon, de tous les gens présents hier, c'est celui qui me fait le plus de mal, ce n'est pas le plus attentioné, ni le plus drole, ni le plus beau, ni le plus original. C'est peut être le plus intelligent.
lundi 2
Mais le retour à la triste réalité est malheureusement trop rapide. En ce soir de résultat de bac, je suis sagement rentrée en pensant fêter ma réussite avec lui, mais bon, meussieu fais autre chose. Et moi qui comprend toujours pas pourquoi ça fait aussi mal, si c'est réellement son absence qui me blesse ou si c'est plutot cette solitude destructrice. Trop dur. Besoin d'aide.

Une bonne chose de faite ....

3 juillet 2007 à 21h44

La goutte d'eau. Oh une toute petite, tellement petite que je me souviens déjà plus de ce qui c'est passé. Mais pourtant ça y est. Après lui avoir demandé de ne pas me poser de questions ensuite, je lui ai dit que je voulais m'éloigner de lui pour parvenir à le considérer comme n'importe quel autre "pote" de mon entourage. Et il a pas posé de question mais il en posera plus tard.
Je n'ai qu'à préparer les réponses.
Mais je les connais les réponses, mais j'ai peur qu'en les lui disant il parvienne encore une fois à me voler mes sentiments et à me faire changer d'avis.
Je dois rester forte.
Mais c'est affreux, j'ai l'impression d'avoir rompu après une longue très longue histoire alors que ce n'est qu'un ami et que je ne l'ai même pas perdu. Il y a ce vide, cette solitude, l'air semble passer à travers moi et mon corps s'évapore parce qu'aucune paire de bras n'est là pour le protéger et faire rempart entre moi et le monde extérieur.
Je suis seule et faible.

Entrainement ...

3 juillet 2007 à 22h18

Parce que j'ai perdu tout ce qui me maintenait en équilibre cette année et que tu n'as rien fait pour m'aider à rester debout.
Tu étais absent.
Et je te l'ai reproché plusieurs fois mais tu n'a pas agi.
Tu es sans aucun doute quelqu'un de très bien mais pas pour moi.
Tu me fais du mal, même si ce n'est pas ce que tu veux.
Je préfère être seule et le savoir que croire que j'ai un ami sur qui je peux compter.
J'en ai marre d'être déçue. De t'appeler quand j'ai besoin de toi. J'en ai marre que tu répondes pas.
Il est possible que je t'aime mais si c'est de l'amour je trouve que ce sentiment est moche.
Tu ne me connais pas et tu ne me connaitra jamais parce que je ne suis pas moi quand je suis avec toi.
Et je ne suis pas moi sans doute parce que je ne parviens pas à te parler, et quand j'y parviens enfin, si par hasard tu écoutes, tu ne comprends pas.
Trop de défauts incompatibles.
J'ai trop d'exigence, l'erreur vient aussi de moi, mais ça blesse trop d'être constamment déçue. Promis pour mon prochain ami j'essairai d'attendre moins de lui. Mais je croyais qu'attendre quelque chose de quelqu'un était une preuve d'attachement.
Toi tu n'attendais jamais rien de moi. Tu n'exigeais pas et tu ne semblais jamais déçu.
J'étais acquise.
Je préférais notre relation au début, ou quand tu essayais de me "reconquérir".
Je préférais quand tu venais me voir même s'il était déjà minuit et qu'on restait dehors jusqu'à l'arrivée des camions poubelles.
Je préférais quand tu me demandais si tu pouvais m'embrasser.
Je préférais quand tu me disais que me voir un après midi par week end tu estimais ça insuffisant.
Je préférais quand tu m'invitais chez toi, quand on voyais des gens, quand on était pas tous les deux seuls.
Je préférais quand tu faisais des efforts.
Quand on se parlait sur msn, quand on avait des choses à se dire, quand mon point de vue m'interessé.
Maintenant on s'ennuie.
Maintenant il nous faut fumer pour avoir quelque chose à nous dire, et tu ne demandes plus à m'embrasser mais tu le fais et le refais même quand je m'écarte.
Maintenant tu oublis ou je suis, tu ne me demandes pas ce que je fais.
Avec tout ça, je me sens plus seule que si je l'étais vraiment.
Et j'y arrive plus.

Dur Dur ...

5 juillet 2007 à 23h18

Vide. C'est ce que je suis aujourd'hui. Et pourtant, ça va déjà mieux. Je crois.
Le 1er jour, a été très dur, suis resté une bonne partie de la journée enfoncée dans mon lit, avant que ma mère me traine de force jusqu'au soleil. Pire qu'une rupture. Après notre conversation, j'ai réalisé, enfin, que ça y est, je pouvais m'éloigner de lui, je pouvais partir, il le savait, il avait compris, il me laisserait faire, il était triste mais résigné. Et moi je ne veux pas le perdre, ni même m'éloigner de lui, je voulais qu'il crie, qu'il hurle, qu'il pleure, qu'il change, qu'il parle. Alors c'est moi qui ai pleuré, qui ai hurlé, seule, enfouie dans mon coussin, enfouie dans son odeur, mais c'était fait et tout ce vide, je me sentais déjà plus légère et je ne ferais pas marche arrière. Et puis le soleil. J'imaginais déjà nos retrouvailles. Je repensais à nos débuts de relations. Je sais que ce n'est pas notre fin. Il y en a trop eu pour que celle ci soit la dernière. L'espoir déjà revenait. Mais à chaque tournants, les larmes, les cris, pareil.
Et puis il y a eu cette discution avec un autre, qui m'a rappelait que si j'avais de la compagnie, de l'attention ailleurs, je n'avais pas besoin de lui. Ce n'est définitivement pas de l'amour, c'est de l'attachement. Alors je me suis couchée, en pleurs certes mais sereine.
Et puis aujourd'hui m'a prouvée que je n'allais pas guérir en si peu de temps. Il m'a juste signalé que je n'avais qu'à lui faire signe si je voulais le voir, à l'occase, et voilà que j'ai de nouveau passé ma journée à me monter des plans, et ma soirée à esperer les réaliser. En vain. Une fois de plus, mais tant mieux. Je dois rester indifférente.
Mais j'ai quand même choisi, de le revoir une dernière fois avant de partir dimanche pour 2 semaines.

Et si ?

6 juillet 2007 à 21h46

Je sais plus quoi dire tellement je me sens mal. Je sais plus, d'où vient le problème maintenant, si c'est vraiment lui, si c'est vraiment moi, si c'est autre chose, si c'est pas plus vieux, ancré, indestructible.
Je doute aujourd'hui et je n'ai qu'une envie c'est le serrer fort, fort dans mes bras , je l'ai vu ce soir "en coup de vent" et nous étions là, côté à côté, marchant comme deux étrangers qui n'ont rien à se dire, et maintenant que je suis de nouveau seule, je regrette de ne pas m'être jetté dans ses bras.
Je ne me sens pas légère mais lourde parce qu'il y a sur mes épaules trop de choses désagréables. Je croule, je meurs, je m'étouffe et maintenant je ne peux même plus esperer parler. Je suis seule.
Je sais pas quoi faire, je meurs de peur, je sais pas quoi dire, j'ai mal au crane, je suis insuppportable, je doute, je regrette, j'espere, je meurs, je meurs, je meurs.
Je suis sans aide et même ce journal ne m'aide pas.

La vie suit son cours ... De toute façon

7 juillet 2007 à 23h43

Bah ... Il a une très mauvaise influence sur moi, mais c'est tout ce qu'il a. Me rendre malade comme hier, puis passé la journée avec un autre le lendemain, et être tout simplement ... confiante.
Je pars demain, vais passer 2 semaines à 100 à l'heure jusqu'à la fin, pas une seconde pour regretter, pas une seconde le pleurer, pas de place dans la tête pour ruminer, juste le vide, juste autre chose pendant 2 semaines, et à mon retour, ce sera déjà mieux.
Espérons.
C'est pas de lui dont j'ai besoin, c'est des autres. J'étais bien aujourd'hui, il ne me manquait, et hier ça m'a fait un bien fou de lire qu'une inconnue (dont je n'ai pas trouvé le journal oO) était toujours dans le coin, au cas où ...
Alors je vais me noyer, dans les gens, dans la foule, dans leur bras, dans leurs pensées, dans leur quotidien, dans leur odeur, à eux, pour guérir de lui.

Pause. A dans deux semaines.

Une résurection

29 juillet 2007 à 14h20

A mon retour c'était déjà mieux. Mes deux semaines loin de lui ne m'ont pas empechées de penser à lui, il m'a appelé, puis je l'ai appelé, et c'était foireux, même pas agréable, au contraire, alors j'ai arreté d'appeler et j'ai écris. Espérant au fond de moi que dès qu'il recevrai la lettre il m'appelerait. Mais non. Il a attendu mon retour et que je vienne lui parler pour me dire que jamais encore il n'avait reçu une lettre aussi belle. Ensuite il a fallu que je l'appele pour lui proposer de passer, et il a choisi de faire le taxi et de me ramener un "ami" commun. Tous les même.
Et puis après ça, je suis repartie, passer quelques jours avec d'autres, quelques nuits dans la douceur et l'affection. Et je préfère largement un "impuissant" qui s'occupe de moi qu'un crétin qui oublit qu'il faut être deux pour faire l'amour.
Mais en rentrant, je n'ai quand même pas pu me retenir de lui dire que je repartais dimanche, et de lui proposer de nous voir avant mon départ. Et puis pas de nouvelle. Mon mail dans la corbeille. Jusqu'à hier soir où il me propose de passer en coup de vent, ou aujourd'hui si je prèfere, juste avant que je parte. Deux propositions, car il n'a pas mieux à me proposer mais il se met tout de même à ma disposition. Alors j'ai pas eu envie (une victoire !) pour une raison pratique d'abord et puis parce que ça sert à rien qu'il se mette à ma dispostion au dernier moment, il avait trois jours pour le faire.
Alors tant pis. Il me manque pas, c'est une habitude, une obscéssion >_<
Donc je repars d'ici quelques heures, une nouvelle pose de deux semaines, une nouvelle promesse d'échanges et de noyade ^^

Et que vive le soleil.

Replay

15 août 2007 à 19h12

Bon. Je ne suis pas guérie mais j'y parviendrai. Pas vraiment de pensées pour lui durant cette nouvelle, trop de nouvelles personnes à découvrir, trop de gens qui prenaient soin de moi pour me rappeler que lui ne le fais pas.
Toujours cet espoir pourtant, qu'il m'apelle, qu'il regrette, qu'on se voit bientot, que ça change, mais non non non, lui toujours imperturbable s'escuse, mais n'agit pas. Aussi loin que je me souvienne, ça n'a jamais changé. Il ne cesse de s'escuser, de regretter ce qu'il a fait, ce qu'il a dit, il veut changer le passer mais ne pense pas à changer d'abord le présent. Alors on tourne, tourne, tourne et c'est lassant.
Il faut laisser faire.

Ah qu'il est bon de guérir ... !

22 août 2007 à 0h54

De nouvelles habitudes ... Ou plutot la perte d'anciennes habitudes. Plus de vains projets, plus de faux espoirs. Et je m'étonne. Mais je n'attends plus. Délivrance ? Pas déjà. Revue deux fois depuis mon retour, une petite heure j'ai un ami commum et ce soir, "où je lui ai juste lancé un petit plop et ça l'a fait penser à moi, il veut qu'il passe un de ces quatre ?" Alors ben oui, pourquoi, passe d'ici 1/2h ...
Soirée sympas toutefois, les pauses ne m'ont pas seulement posée, elles m'ont apportée quelque chose de plus et .. Oui. C'était différent comme ça. Déjà plus comme j'envisage une bonne relation avec lui. Enfin bon. Ne nous n'extasions pas. Toujours pas de regrets, pas de nouveaux espoirs, pas de plan machiavélique après ce soir. Ca me va.