Un Samedi Soir sur la Terre...

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Doux samedi soir contre triste dimanche

29 mars 2009 à 20h52

Le samedi soir, c'est un concept. En réalité, ça peut aussi être un vendredi. Ou un autre jour, mais c'est plus rare. Le samedi soir, donc, est un soir très particulier. A l'abri entre la joie d'avoir terminé la semaine et celle de pouvoir dormir tard le lendemain. Bien au chaud dans cette position si douillette, il laisse libre cours à l'imagination pour s'évader, le temps d'une soirée.

Je n'aime pas le dimanche, en revanche. Tout est fermé, tout dort dehors. Je ne l'aime pas, parce que c'est le lendemain du samedi soir, la fête est terminée. Je ne l'aime pas non plus, parce que c'est la veille du lundi, la reprise d'une nouvelle semaine de travail.

Je suis tombée sous le charme de M un samedi soir. Il m'a quitté un dimanche. Coïncidence, ou nouvelle raison de camper sur ces considérations ? Peu importe de toute façon, puisqu'il n'est plus là. Ce samedi soir-là, c'était en novembre. Il faisait froid et il neigeait dehors. Nous, nous étions bien à l'abri dans une soirée étudiante d'envergure. Je le connaissais déjà, mais ce soir-là je l'ai regardé d'un œil neuf. Il m'intriguait. Il m'attirait. J'avais envie de croiser son regard, de discuter avec lui, de passer du temps avec lui. Deux semaines plus tard, il était chez moi. Et notre histoire commença. Elle s'est terminée sans crier gare, me laissant encore sur ma faim quant aux raisons de la rupture. C'était un dimanche après-midi. Dimanche dernier.

Retrouver l'équilibre

30 mars 2009 à 19h39

"Aime-toi avant de vouloir être aimer". Si je devais retenir une phrase de ma dernière discussion avec ma mère, c'est celle-là. On a parlé de ma rupture avec M. Elle est souvent assez radicale dans ses propos, mais là elle a tapé dans le mille. J'ai une terrible envie de revivre une relation amoureuse, c'est tellement agréable. Se sentir aimée, lovée dans les bras de l'autre, savoir qu'on lui manque aussi... C'est une sensation très douce. Mais avant d'aspirer à cela, je dois retrouver mon équilibre seule.

Je pense encore terriblement à M. Je donnerais beaucoup pour revenir à cette fameuse soirée, celle où il a réussi à me faire chavirer. Mais on ne refait pas le passé, ce qui est fait est fait. Des regrets j'en ai, oui, et même des remords. Malgré tout, il faut continuer à avancer, à se battre pour garder la face et retrouver une motivation. C'est ça, dans le fond. J'ai besoin de retrouver une motivation.

Mais laquelle ? Ça, seul le temps me l'apportera. Je sais que ça reviendra, je ne suis pas au fond d'un gouffre, sans espoir aucun. Loin de là. Mais j'ai du mal à me situer, à reprendre des repères, à me raccrocher à ce qui pourrait me redonner le sourire et l'énergie qui me caractérisent d'habitude. Le problème, c'est qu'au fond je pense que je l'attends encore. J'ai toujours ce vilain petit espoir qu'il revienne. Pourtant je sais pertinemment qu'il ne reviendra pas. Ou alors, je fais semblant d'en être consciente.

Mais même s'il revenait. Et puis quoi ? Que se passerait-il ? De toute manière, rien ne serait plus comme avant. Je ne lui ferais plus confiance. Je douterais encore plus de lui et de son amour pour moi. Je ne suis pas sûre que je le vivrais bien. Je travaille à me persuader que mon amour pour lui s'éteindra aussi, avec le temps.

De toute manière, il faut le dire, il y a quand même un point relativement sensible qui faisait défaut dans notre relation : le sexe. Monsieur se contentait d'une fois par jour, voir pas du tout. Si on parle d'une relation vieille de quelques années déjà, dans un couple qui habite ensemble, je veux bien. Mais pour deux jeunes tourtereaux qui n'en sont qu'à leurs tout débuts, qui se voient une ou deux fois par mois, là ça coince. Quand on ne s'est pas vus depuis 3 semaines, on devrait se sauter dessus, faire l'amour tout le weekend ! C'était loin, loin d'être le cas. Il jurait que ce n'était pas par manque d'envie pour moi, mais simplement que ça lui suffisait. Moi, j'étais souvent frustrée. Je dois lui laisser une chose, c'est lui qui m'a fait découvrir ce que c'était réellement que faire l'amour. Doucement, sensuellement, l'amour quoi. Quand on le faisait, donc, c'était très agréable. Mais vue la fréquence... J'en arrive presque à me demander ironiquement aujourd'hui s'il n'est pas de l'autre bord, finalement !

Coup de gueule

2 avril 2009 à 22h06

Je suis en colère contre toi. Comment as-tu pu me quitter aussi froidement, aussi vite, et m'effacer de ta vie, comme ça, sans état d'âme. Comment peux-tu la veille encore m'inviter en vacances avec toi, dans ta famille, dans ton pays. Comment peux-tu le jour même me présenter à tes parents, moi la première fille que tu leur présente. Comment peux-tu la veille encore me serrer dans tes bras en me disant que tu m'aimes...

Aujourd'hui tu penses peut-être de temps à autre à moi, mais brièvement, sans trop de sentiments. Tu le vis plutôt bien. Tu vis ta vie, comme si je n'avais jamais existé. Tu ne regrettes rien, tu vas de l'avant, comme si ça n'avait jamais eu lieu. Et tu me jettes à la poubelle.

J'essaie d'aller mieux, mais ce n'est pas toujours évident. Je pense encore beaucoup trop à toi. Je t'aime encore trop. Je pleure encore trop. Je n'ai pas de motivation, pour rien. Et je crois même, au fond, avoir encore l'espoir que tu me reviennes. Comme je t'en veux! Comme je te hais!

J'aime à croire que toute mauvaise action ou toute mauvaise parole est punie, un jour ou l'autre. Un jour ou l'autre, oui, ça te retombera dessus. Tu m'as fait tellement de mal. Sans prévenir, d'un coup. Tu ne nous a laissé aucune chance. C'était tellement brutal! Tu n'avais pas le droit.

Tu ne sais pas ce que tu as perdu. Bien plus que ce que tu ne crois. J'étais prête à tout pour toi. J'étais tienne. Va te faire foutre.

Les fantômes du passé

16 avril 2009 à 21h36

Je pensais ne plus jamais avoir à faire à lui. Novembre 2007, je rencontrais l'homme que je pensais être celui de ma vie. On s'est rencontrés, on s'est aimés, 3 mois sans se quitter. Et puis je suis partie vivre à l'étranger pour 6 mois. Il n'a rien trouvé de mieux à faire que de me quitter.

J'ai mis longtemps avant de m'en remettre, si on peut dire que je m'en suis remise. J'ai failli mal tourner avec la drogue, j'allais très mal. Puis j'ai trouvé un emploi. Puis j'ai rencontré quelqu'un d'autre. Ca m'a aussi permis de l'oublier plus vite.

Mais le destin est bien malin. A peine finie cette dernière histoire, que je recommence à penser à lui. J'ai rêvé plusieurs fois de lui. Et ô hasard, on a repris contact. Très doucettement certes, mais quand même. Je lui ai même proposé de le rejoindre au Maroc cet été, en vacances.

Et puis il vient d'avoir Internet, donc de m'ajouter enfin comme friend sur facebook. Il a posté quelques photos de lui là bas. Il est toujours aussi merveilleusement beau. Trop beau. Et là, c'est le drame. Il semble avoir une copine. Il y a quelques mois lors d'une brève discussion sur msn, je me souviens qu'il avait parlé d'elle, qu'elle l'intéressait. Hé bien ça y est, ils sont ensemble maintenant... Et cerise sur le gâteau, le voyant connecté sur msn tout à l'heure, je lui ai envoyé un message. C'est quelqu'un d'autre qui a répondu, disant qu'il n'était pas encore rentré. --> Ils habiteraient ensemble?..

J'attends de voir si on peut discuter ce soir. Mais bon je me fais pas trop d'illusions, les preuves sont assez flagrantes.. Je l'ai trop dans la peau ce mec, je l'aime encore terriblement et ça fait mal.

Aux grands maux, les grands remèdes

19 avril 2009 à 22h38

J'ai chatté un peu avec JC. Il avait l'air étonné que je sache qu'il a une copine. Je trouve ça moyen qu'il envisageait de me faire venir alors qu'il est avec elle... Il a néanmoins compris que ça le faisait pas trop. Je ne supporterais pas de le voir avec quelqu'un d'autre. Alors il m'a proposé qu'on se voie en France, à la fin du mois. Sur le coup, j'ai accepté. Mais ça m'a travaillé toute la soirée. Du coup, avant de me coucher, je lui ai dit que ça craignait qu'on se voie. Ici ou ailleurs. Tant mieux pour lui s'il est heureux comme ça, moi je sais exactement ce qui se passerait si on se voyait. On s'éclaterait bien, on ferait les cons jusqu'à pas d'heure, comme au bon vieux temps. On baiserait également comme des dingues. Et c'est reparti comme en quarante. On se verrait quoi, un jour ou deux, et puis après.. Après je pleurerais à nouveau toutes les larmes de mon corps, parce que je me serais encore fait des films, encore mis des idées dans la tête qui ne se réaliseront plus jamais. Je ne veux plus de ça. C'est dommage, parce qu'il me manque, et parce que je sais qu'on se marrerait bien ensemble, mais je ne veux plus qu'il me fasse souffrir, consciemment ou non.

D'autre part, je guéris de mieux en mieux de M. Je ne peux pas m'empêcher d'aller voir son profil de temps à autre, quand même. Ça y est, il est propriétaire. Il doit passer tout son temps libre dans les travaux. Tant mieux ça l'occupe, lui qui a une vie tellement peu passionnante en temps normal. Je ne dis pas que la mienne est une suite continue d'événements palpitants, mais lui à part aller voir son cousin ou sa sœur, en dehors du boulot, pas grand chose.

Et puis, il y a JP. Un jeune homme que veut me faire rencontrer le copain de ma sœur. J'ai vu des photos de lui sur fb, il est pas mal. Apparemment il pense de même de moi. On a déjà un peu chatté sur fb - ce n'est pas ma façon préférée de communiquer, mais bon. On va peut être se voir le we prochain. J'appréhende, mais on verra!

Ménage de printemps

9 mai 2009 à 0h15

Parfois j'ai vraiment l'impression d'avoir un incessant besoin de ressasser du malheur pour vivre. C'est pathétique. J'essaie de travailler là-dessus parce-que c'est vraiment pénible. Je retourne voir le profil d'un JC, je tombe sur un message niais d'amour de sa chère et tendre. J'appelle M sans espoir, juste pour prendre des nouvelles, je me heurte à quelqu'un de très distant et quelque peu réticent à ce genre d'initiatives. Je le fais exprès ou quoi? A croire que oui. J'aime me torturer, me faire du mal, m'en prendre dans la gueule.. Parce-que le pire dans ce genre de cas, c'est que j'ai beau faire semblant de l'ignorer, ou d'espérer je ne sais quel miracle improbable, je sais toujours très bien au fond et à l'avance ce qui va se passer, quelle tarte je vais encore me prendre dans la gueule, et comment ça va contribuer à nourrir ce foutu malaise général dans lequel on dirait que j'aime me complaire. Il faut que ça change.

J'aimerais que mes futurs écrits ressemblent plus à ceux d'une célibataire certes bourrée de complexes et rencontrant des problèmes, mais bien dans sa peau et qui évite de se plaindre à tout bout de champ. J'aimerais que mes prochains écrits puissent enfin refléter l'état d'esprit d'une jolie jeune femme bien dans sa peau, fraîche et tonique, malgré les embûches pas toujours évidentes qu'elle rencontre. J'aimerais pouvoir te dire sans arrière pensée, bientôt, que oui. Je vais bien.