Parfum de macadam.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

Présentation au vitriol.

30 septembre 2007 à 1h34

Après avoir lu bien des journeaux sur ce site, un constat s'est imposé: Les gens sont tristes. Triste constat.

insatisfaction, frustrations, souffrances, doutes, échecs, déceptions.

Mais une question se doit d'être posée : Suis je capable d'écrire et de ce fait de prendre du recul vis à vis de mon vécu et de mes expériences sans en arriver aux mêmes conclusions? Nous le verrons au fil des écrits.

Une présentation s'impose maintenant. Je suis Dina, j ai 29 ans, je vis seule avec mon chien Sigmund ( un superbe épagneul breton) . Je suis strip teaseuse, célibataire, passionnée de psychanalyse et de musique classique (beethoven, bach, Verdi, Wagner, Dvorak, Haendel et bien d autres.... mais pas Mozart.)

J'écris aujourd'hui car je suis à l'aube de ma trentième année et j'aimerais de ce fait faire un point sur ma vie.

J'ai eut une enfance heureuse jusqu'à un certain évènement que mon psychanalyste nomme désormais un "trauma" : J'ai été violé par un ami proche de ma famille à l'âge de dix ans. J'ai eut la naïveté de croire qu'en parler à mes parents aurait été une solution, je les pensais ouverts et compréhensifs. Mais leur dénie les a poussé à s'expliquer la chose de la façon suivante: je mentais, j'avais raconté ces mensonges pour salir leur si cher ami et de toute façon je m'habillais comme une pute, il ne fallait pas que je m'étonne. à la suite de cela je n'ai pu que subir leurs représailles physiques.jusqu'à l'âge de 15 ans où j'ai pris la décision de quitter l'heureux domaine familial.

Puis, au lieu d'errer de foyer en foyer, j'ai choisi de tomber amoureuse. J'ai aimé beaucoup d'hommes chez qui j'ai vécu jusqu'à enfin pouvoir m'assumer financièrement.

J'avais 20 ans lorsque j'ai pu enfin m'installer seule et faire mes propres choix. J'avais une formation en danse classique, mais les ballets étant trop rares pour m'offrir un salaire fixe et donc un loyer assuré à chaque fin de mois, j'ai déccroché un poste de strip teaseuse.

Aujourd'hui je vis une vie heureuse, la psychanalyse que je suis depuis 7 ans m'a permis de m'expliquer beaucoup de choses sur le comportement de mes parents et de leur ami. Je n'ai plus de rancoeur envers eux, juste un mépris profond pour tout ce qu'ils n'ont pas su exprimer ou comprendre. Je n'ai cependant plus de contact avec mes parents, car j'ai su tirer des enseignements du passé, j'ai su évoluer, mais pas eux. Je souhaite aujourd'hui construire ma vie avec un homme (malgrés ma mésaventure, je sais que beaucoup d'entre eux sont des personnes épanouis et qui n'ont pas besoin de passer par la violence pour assouvir leurs désirs) . Je suis heureuse dans mon travail, respectée, malgré les préjugés que certains portent sur mes activités, et j'aime par dessus tout me rendre compte que la femme a un immense pouvoir sur l'homme: la séduction.

Un dimanche tellement banal...

30 septembre 2007 à 14h24

Je me lève à peine, j'ai bossé tard hier soir. Il fait beau et j'ai bien envie de faire un tour en forêt avec Sigmund. Ce matin, Etienne a essayé de me joindre, le message qu'il m'a laissé se terminait par ces mots: "n'oublie pas que je t'aime et que mes promesses ne sont pas des mensonges."

Petite explication: Etienne s'était rendu dans le club où je travaille pour l'enterrement de vie de garçon d'un de ses étudiants doctorant (il est prof d'anthropologie). Après mon passage, il a insisté auprès de l'agent de sécurité pour venir me voir dans ma loge. Il m'a dit qu'il était réticent à l'idée de venir dans ce genre d'endroit mais qu'il avait été très étonné par ma performance, que je faisait mon métier avec classe et élégance , etc... (toujours le même discours, les mecs viennent avec le stéréotype de la strip teaseuse genre décolorée avec un string fluo style "show girl" et sont surpris de voir un spectacle burlesque.) Enfin bref, on a commencé à discuter, environ 5 ou 6 heures d'affilées ! Puis nous nous sommes revus le lendemain, nous avons visité des musées, parlé de peinture. Il est très séduisant, élégant, gentleman, intelligent, cultivé, fougueux et impulsif, tout ce que j'aime... Mais aussi marié! et ça j'apprécie moins. Il m'a certifié qu'il n'aimait plus sa femme depuis lontemps et que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne divorce. Ok, je n'ai aucune raison de mettre sa parole en doute, mais je ne suis pas de celle qui joue la maîtresse amoureuse et qui attend des années durant que son amour la rejoigne. Tant qu'il ne sera pas divorcé, nous n'aurons que des relations amicales. C'est un peu artificiel, certes, mais tant pis. En tout cas il me prouve chaque jour que je peux lui faire confiance, je vois les papiers défiler, sa femme m'a passé un coup de fil pour me dire que j'avais brisé son couple, qu'il lui avait parlé de moi et qu'il lui avait dit qu'il la quittait pour me rejoindre, que je ne pensais pas à ses enfants... Sachant qu'ils ont 24 et 22 ans, ça m'a plutôt fait rire, et puis ce n'est pas moi qui suis allée le chercher, jusqu'à présent j'ai repoussé ses avances et si elle l'aimait tant, pourquoi voulait elle faire chambre à part depuis 7 ans? "alors petite emmerdeuse, si tu es trop consciente de tes torts, il est inutile de trouver un bouc émissaire."

frayeur de fin d'après midi.

30 septembre 2007 à 18h25

je rentre de deux heures de footing avec mon chien, épuisée, pour trouver mon voisin collé à ma porte en train de geindre: "je sais que tu es là, ouvre moi". Il a vaiment eut l'air con quand il m'a vu débouler sur le palier rouge de colère.

C'est vrai que ça prête à rire mais j'ai été pétrifiée sur le coup, il me fait peur, je l'ai déjà trouvé en train de fouiller chez moi en rentrant du travail, il avait forcé ma serrure. Mais je n'ai rien pu faire, la police ne m'a pas prise au sérieux car je ne suis qu'une strip teaseuse qui trimballe avec elle un casier judiciaire dû à une adolescence décousue et qu'il est un gentil pompier père de famille et bien comme il faut ...

la vie est dure parfois.

Mais que cet abruti ne s'étonne pas d'être rendu à moitié aveugle par une bombe au poivre un de ces quatre.

journée folle !

3 octobre 2007 à 0h21

Totalement folle, un jeune homme qui devait avoir à peine 19 ans m'a dragué ce matin à la sortie du métro. Je me suis retrouvée à passer l'après midi entière avec lui, nous nous sommes embrassé comme deux adolescents.

C'était étrange, j'ai fais un bon de plusieurs années en arrière, mais cela n'était pas pour me déplaire . Puis on a discuté... il est tellement jeune, c'est un enfant encore, il ne connait rien, n'a rien vécu ...

Mais de temps en temps cette fraicheur est agréable.

Ensuite nous avons fait la tournée des bars de la ville, nous sommes rentrés complètement ivres à à peine minuit... Je m'apprêttais à baiser comme une folle, mais non, il est maintenant malade.

Pour résumer, les gamins de dix neufs ans ne savent pas boire, ne savent de ce fait pas baiser en fin de soirée, ne savent pas tenir une conversation ... c'est rafraichissant certes, mais c'est tellement peu d'autres choses !!!

journée alcoolisée.

4 octobre 2007 à 19h24

J'ai déjeuné avec Azucena à midi, et comme à chaque fois que l'on déjeune ensemble, on rentre chez moi saoules comme des barriques pour fumer des cigarres en buvant des bières toute l'après midi.

résultat je part pour le boulot dans un peu plus de deux heures et j'ai pourtant l'impression d'avoir déjà achevé ma journée de larbin ...

Azucena est psychanalyste, mais l'on s'est rencontrée à la lointaine époque où elle était encore psychologue chercheuse. Elle faisait sa thèse sur l'estime personnelle suite à un viol ... et j'ai innocemment répondu à l'annonce qu'elle avait passé pour chercher des cobayes.
Je me suis foutu à chialer comme une madeleine suite à l'entretient, donc elle m'a offert une vodka pour me requinquer ... et voila le début d'une grande histoire d'amitié. C'était il y a 8ans . De ce jour je retient d'elle son incroyable excentricité et son ouverture d'esprit à toutes épreuves ainsi que le réflexe que l'on a d'ouvrir les bonnes bouteilles dès que l'on se retrouve toutes les deux. Elle est mariée depuis dix ans à un peintre mais n'a pour autant jamais renoncé aux parties de jambes en l'air sans lendemain avec des inconnus consentents ... Cela n'a jamais empêché ce couple d'être incroyablement amoureu et uni, ils sont fous l'un de l'autre comme si c'était le premier jour. Ils sont vraiment heureux ensemble, et je crois même ne jamais avoir vu de couple aussi épanoui.

Et comme à chaques fois que je picole avec Azucena, je me sens bouffée par ce manque, cette envie de partager ma vie avec quelqu'un...
Ouais ... ma grande, il manque un homme à ta vie . Je n'en ais que trop conscience ... j'ai pourtant beaucoup de mâles dans mon entourage ... Il y a même étienne qui malgré mes protestations pense que je suis amoureuse de lui. e l'aime bien c'est sur ... et j'aimerais bien faire un petit bout de chemin avec lui . Mais ce n'est pas cela que je cherche . il est trop posé, trop ... trop beau, trop intelligent ... trop prtecteur ... trop parfait quoi. ça m'attire pas.

Mon prince charmant est imparfait, intelligent et bourré d'humour c'est sûr, il a la classe ... mais il est aussi un peu gauche, un peu désespéré ... imparfait quoi.

mais un jour mon prince viendra, j'en suis persuadée.

Bukowski

4 octobre 2007 à 20h50

Bukowski, j'aime à penser que tu es mon âme soeur ... si on s'était connus tu m'aurait peut etre considéré comme une simple paire de jambes en nylon mais qu'importe... Mon cher Charles; il y a encore des gens ici pour aprécier ton oeuvre.

Quand le boulot rime avec bonheur ...

5 octobre 2007 à 15h05

Suite à une discussion avec un membre, aujourd'hui je me rends compte de la chance que j'ai: j'aime mon travail!

je suis strip teaseuse, pour certains cela rime avec exploitation du corps de la femme, esclavagisme, suprématie de l'homme, et je passe bien des conneries.
Un jour une féministe est même venu dans ma loge pour m'expliquer à quel point je n'étais pas heureuse et à quel point j'étais l'esclave de l'image que les médias voulaient vendre de la femme ... enfin, manque de bol pour elle ce jour là je n'étais pas de bonne humeur et finalement je suis repartie radieuse mais elle ... totalement déprimée et plus aigrie que jamais ... faut pas me faire chier.

J'aime mon boulot. même si je suis salariée, je suis totalement libre de monter le spectacle que je veux, il me permet de concilier ma passion pour la danse et pour la lingerie fine (que celle qui arrive à faire passer ses soutifs et portes jaretelles Chantal Thomas dans ses frais professionnels lève la main !!) , il m'offre un salaire de cadre alors que je ne travaille que 20 minutes par jour, je m'y épanouie en tant que femme et en tant qu'artiste, j'y rencontre des gens passionants ... et pas une seule fois je m'y suis sentie exploitée! au contraire, il me permet de profiter pleinement du pouvoir de séduction qui est offert à la femme . J'en ressort tous les soirs gonflée d'une confiance en moi sans limite, je me sens comme les femmes dans les films d'Almodovar: sûre d'elle, féminine et libre.

N'en déplaise à certeines féministes, je crois que la femme peut aimer séduire sans pour autant se soumettre aux fantasmes des hommes, je crois que c'est une question de personnalité ... et je crois aussi qu'il faut un sacré caractère pour être une femme épanouie!

Klaus Nomi : L'étoile filante.

7 octobre 2007 à 16h49

Après midi peinard, une vodka martini en écoutant Klaus Nomi, affalée sur le cuir si doux de mon canapé avec mon chien Sigmund...

J'aime Klaus Nomi ! J'aime son excentricité, sa voix cristalline, Sa somptueuse dernière interprétation de "cold song", l'intensité avec laquelle il exprime des sentiments pourtant si simples, sa noirceur, sa sensibilité ...

Il fut un éclat, une magnifique explosion, avant d'être fauché par le "cancer gay" bien trop tôt.

Tout d'une légende, il est un mythe superbe.

Klaus Nomi je t'aime .

Toujours le même manque.

7 octobre 2007 à 17h46

Je suis une épicurienne, j'aime les bonnes choses ... Rien ne me rend plus heureuse qu'un bon repas arrosé d'alcools succulents en présence des êtres que j'aime et qui me font partager leurs connaissances et leur vision des choses... Malheureusement, quand mes amis rejoignent leur domicile, je me retrouve seule.

Il y a quelques années, je me contentais des inconnus consentents qui peuplaient mon lit, mais aujourd'hui .... aujourd'hui j'ai envie de partager autre chose que du sexe, du bourbon, des joints et des discussions culturelles avec les hommes. J'ai envie d'être amoureuse, de vivre un amour fou de ceux qui nous font faire des conneries. Je veux aimer follement un névrosé, un dépressif, un mec qui n'a pas confiance en lui ... mais qui me fasse tout de même bander le phallus intellectuel (oui, car Freud le disait déjà: la femme aussi possède un phallus.)

Je veux un homme qui partagerait avec moi les bonnes bouteilles et les bonnes tables, qui saurait employer les mots ayant plus de trois syllabes, qui ne se sentirait pas vexé dans sa virilité lorsqu'il apprendrait que sa "gonzesse" montre sa poitrine à des inconnus, et surtout qui ne prendrait pas le foot, le rugby ou tout autre sport d'australopithèque comme une façon d'exprimer sa masculinité ... En fait, j'aimerais me marier avec Gary Oldman, malheureusement pour moi il est déjà pris... enfin je crois, je suis pas non plus inscrite au fan club ... Oserais je faire preuve d'un optimisme qui frise la naïveté ???

OUI, cette race de mâle existe encore ... enfin, je l'espère ...

Lorsque le talent s'exprime.

8 octobre 2007 à 12h19

Ce matin Azucena animait un séminaire à la faculté de psycho, n'ayant pas travaillé hier soir, j'y ai assisté. Elle a été grandiose! Sûre d'elle et imperturbable durant 4H, démontant une à une les critiques qui avaient été émises (anonymement ! ) sur sa dernière recherche, improvisant des réponses à des questions incongrues avec une aisance incroyable, parlant de pratiques sexuelles perverses dans un langage on ne peut plus cru sans ciller une seule fois (mis à part pour adresser des clins d'oeil à la chair fraiche du premier rang hillare)... Du grand Azucena!

En ajoutant cela au fait que j'pprécie toujours de me trouver en compagnie de jeunes hommes avides de connaissance, j'ai passé une très bonne matinée, très ... instructive.

Quand le cinéma remplace les histoires d'amour que l'on a pas...

9 octobre 2007 à 22h54

J'ai passé la journée dehors, je rentre chez moi d'une humeur fracassante, Etienne m'avait laissé 15 messages sur mon répondeur, les cinq premiers pour me dire que je lui manque, les 4 suivants pour m'expliquer que la situation n'est pas facile pour lui (... quelle situation? ...) et enfin les 6 derniers pour pleunicher et pour me demander pourquoi je ne répondais pas.

J'efface le tout, je me sert un russe blanc et je me demande ce que je vais bien pouvoir faire de cette soirée de liberté. recherche intensive dans la pile de DVD...

orange mécanique? vu y'a pas longtemps...

Las vegas parano? idem...

trainspotting? idem, bien que je ne me lasse jamais de voir jouer Robert Carlyle...

Dracula de Coppola? ... non, pas quand je suis célibataire, c'est trop dur ... (je ne sais pas ce que les autres y voient mais pour moi c'est LE film romantique à l'état pur... je donnerais ma vie pour être Mina ne serait ce qu'une minute.)

The big lebowski ... ouais peut être bien... Non, mieux

"SID AND NANCY" !!! ... histoire de nourir mon fantasme du jeune rebelle associal... et punk qui plus est...

Le cinéma fut créé pour toutes les âmes seules et frustrées de cette planète.

Dina, 29 ans, recherche homme fougueux et passioné pour vivre histoire de dingue absolument pas raisonnable.

Anglais, toxicomanes, dépressifs, associaux, clochards, immatures, impulsifs, tatoués, punk et artistes en tout genre ... Vous m'interessez !

Médecins, avocats, tous ceux qui veulent construire une famille et autres "bons partis", perdez pas votre temps ici.

Et merde...

13 octobre 2007 à 16h40

Etienne est divorcé depuis ce matin. Jusque là tout va bien. Le problème est que quand je lui disais "tant que tu seras marié il n'y aura rien de sexuel entre nous" il comprenait "dès que tu seras divorcé je t'épouserai." Pourtant, avouons tout de même que ça fait une sacrée différence.

Il est arrivé chez moi ce matin avec une bouteille de champagne dans une main, le papier du divorce dans l'autre, je lui ouvre, il se jette sur moi, les fringues volent, on baise... jusque là tout va bien... puis, conversation assassine sur l'oreiller:

lui: Tu devrais venir vivre avec moi.

Moi: 'rires'

Lui: Non, je suis sérieux.

Moi: rires

lui: ...

Moi, voyant qu'effectivement, il ne rigolait pas: euh... c'est à dire que.. je n'apprécie pas vraiment qu'on me dise ce que je dois faire.

Lui: Mais Dita, on en avais pourtant parlé, tu m'avais dis que quand je serai divorcé on pourrai enfin vivre ensemble et construire une famille.

Moi : (!?!?!?!?!?) Je me souviens avoir parlé de parties de jambes en l'air et éventuellement de sentiments ... Mais là je dois t'avouer qu'à part si j'ai une soeur jumelle cachée qui porte le même prénom que moi, tu te trompes étienne.

Lui: Moi?! mais pourquoi tu me fais ça Dita?! tu m'avais promis!

Moi, qui ne promais jamais rien d'important à part à moi même: Je ne promets jamais rien d'important, à part à moi même.

Enfin bref, la discution s'est embourbée, ma patience m'a laché , je me suis énervée et il est parti en claquant la porte et en sifflant "allumeuse" entre ses dents.
Je dois avouer que je ne trouve rien aussi moche qu'un homme élégant et cultivé cédant à de telles bassesses lorsqu'il est vexé.

enfin un peu de romantisme....

14 octobre 2007 à 18h32

Hier soir après mon show je me suis rendue à la pendaison de crémaillère d'un ami. Gigantesque maison, une centaine de personnes , la déco avant gardiste envahie par une foule de gens bourrés... j'adore ça.

Je discutais avec des amis quand j'ai croisé le regard d'un jeune homme charmant. Beaucoup d'allure, un regard d'une douceur incroyable ... j'étais troublée. Malheureusement je ne l'ai pas recroisé de toute la soirée, mais cela m'a permis de renouer avec un peu du romantisme perdu de mon adolescence. Je dois avouer que j'ai trouvé cela assez agréable.

ah que ça sent bon la liberté!

18 octobre 2007 à 13h07

Les psychorigides sont sur les routes en train de s'entretuer ou au boulot en train de ronger leur frein et les autres en profitent pour se détendre et prendre du bon temps...

Ah que j'aime les grèves !!! Faites vous entendre ! faites valoir vos droits ! FAITES LA GREVE !!!

Déjà ce matin les bars avaient des allures festives, Etienne (qui entre temps est venu s'excuser en rampant devant ma porte, et à qui j'ai du annoncer que nous resterions amis étant donné que c'est le seul moyen pour moi de ne pas me faire insulter de sa part.) a pris la décision de faire son sours d'anthropo dans un petit restau sympa fréquenté par les étudiants du centre ville. J'y ai assisté tout en mangeant avec les étudiants qui prenaient des notes entre deux bouchées.
Ce matin, j'ai assisté à un cours d'azucena qu'elle avait décidé de faire dans un jardin public du centre ville pour se rapprocher des étudiants.

Cet après mide je vais pouvoir enfin prendre un verre avec tous les amis que je ne vois jamais parce qu'habituellement ils bossent trop.

J'aime la grève parce que c'est dans ces moments là qu'il est facile de différencier les gens qui aiment foncer t^te baissée dans une montagne de problèmes et ceux qui préfèrent prendre du temps pour eux, pour vivre et réfléchir.

Quand rien ne va.

24 octobre 2007 à 19h11

Rien ne va aujourd'hui. Je suis sur les rotules. Ma journée n'a été qu'une successions de mauvaises nouvelles et elle est loin d'être finie. Je suis résignée...