Les divers rendez-vous sont enfin tous passés, le dernier était ce matin.
Un rendez-vous avec l'agence pour l'emploi. Ce n'était finalement pas un entretien individuel. C'était en fait une réunion d'information concernant ce qui a été mis en place depuis janvier : le suivi mensuel.
Au lieu d'un entretien tous les six mois, j'aurai désormais un entretien tous les mois.
Pourquoi pas, mais pour leur dire quoi ? Je vais devoir leur dire chaque mois que je passe des concours, et que je révise ? Je veux bien mais c'est un peu faire perdre du temps à tout le monde.
En revanche, mon ami lui, devrait également bénéficier du suivi mensuel lors de son prochain entretien, et pour son cas, j'avoue que c'est une bonne chose.
Lui qui est démotivé, et qui n'a rencontré lors de ses divers entretiens, que des personnes qui "compatissaient" à sa situation, car sa filière est vraissemblablement "bouchée". Cela ne l'a pas incité à chercher plus vigoureusement, bien au contraire. Et lorsque je lui parle de recherche d'emploi, il semble faire le sourd. Pourtant, notre situation actuelle ne peut pas perdurer.
Il s'en rend compte mais ne fait rien pour que cela change. C'en est décourageant. J'ai même été jusqu'à chercher du travail à sa place, lui donner toutes pondues les offres, il n'a donné suite que rarement. Je ne sais pas ce qui pourrait faire bouger les choses. Aussi, le suivi mensuel tombera à pic. Il est temps qu'il se bouge un peu !
D'autant que l'année passée, je l'avais incité à s'inscrire à des concours de l'éducation nationale, ce qu'il a fait, mais il ne s'y est finalement pas présenté. Cette année, je l'inscris à d'autres concours, auxquels je m'inscris également, ainsi nous y allons ensemble, et cela semble le réjouir de ne pas faire les démarches seul.
En même temps, il semble avoir une sorte de blocage quant au travail. Le poste qu'il avait occupé auparavant durant quatre années, lui convenait parfaitement, et son licenciement pour raison économique l'a sans aucun doutes chamboulé.
Il m'assurait à l'époque qu'il allait retrouver rapidement un travail, qu'il n'était pas comme ces personnes que l'ont voit profiter des indemnités, et au final, il se l'est coulée douce. Pour finir par douter maintenant de ses capacités. Seulement, quand je lui demande s'il préfère changer radicalement de voie, il me dit qu'il serait d'accord, mais qu'il ne sait pas vers quelle voie se tourner. Pourtant, ce n'est pas le choix qui manque.
Tout cela pour dire que j'ai encore et toujours des inquiétudes car j'ai moins d'un an pour trouver un boulot "stable" ou du moins, pour réussir un des concours.
Si d'ici six mois, je n'ai pas obtenu les résultats escomptés, je me verrai dans l'obligation de me tourner vers le privé, ce que j'ai jusqu'alors évité au maximum.
A part ces quelques inquiétudes, tout va plutôt bien.
Le temps est revenu à la normale, et ça, ça fait plaisir. Qu'il était dur de se concentrer avec une chaleur aussi épouvantable. Je reverrai mon meilleur ami à Noel, il rentre pour une quinzaine de jours. Ce sera l'occasion d'une nouvelle semaine à la campagne, avec à la clé le premier Noel avec les petits neveux et pourquoi pas, la petite nièce. Bref, c'est chouette.