Je ne sais pas trop quoi te dire, où est-ce qu'on va là? Tu ne m'as presque pas parlé à cause de nos embrouilles de gamins. La distance n'est que de un quart d'heure en voiture mais c'est déjà trop. Trop dur pour nous car il n'y a qu'en face que l'on s'entend bien. Je ne comprend pas tellement pourquoi! Derrière l’écran on se déteste mais en face c'est tellement magique. On dirait une autre personne en fait.
Et dire que le virtuel réussit à me faire souffrir autant; si je serais près de toi, ça serait différent. Je pourrais sentir ta chaleur, ton souffle, entendre tes soupir, ton rire, ta voix. Mais on est loin, trop loin.
J'aurais voulu te voir présent dans ma vie, celle de tout les jours, à mon réveil, les cheveux en broussaille, la tête toute endormie, mais ce n'est pas le cas, ça le sera jamais. Ça me fait du mal, parce que malgré moi, je me suis attachée à toi et je ne le regrette pas car je ne peux plus me passer de toi. Je t'aime tant, tu aurais pu me briser comme une brindille dans les mains d'un enfant, tu m'as connu fragile, les temps ont changés, je me suis raccrochée à la vie grâce à toi mais je crois qu'aujourd'hui tout c'est écrouler une fois encore. Et je m'en veut d'avoir été trop possessive à te vouloir que pour moi je t'es perdu.
Quand je croise ton regard, tout nos souvenirs défiles. Avec toi je le touchais des bouts des doigts le paradis. Avec toi les Skype que l'on faisais me rendais heureuse. Avec toi, j'oubliais ma vie et en créait une autre. Avec toi je me sentais pousser des ailes! Il y a des moments où tu me dévoilais ton vrai toi, celui que tu cachais à tout le monde. Je voyais un vrai homme avec des sentiments intenses et réciproques bien entendu. Je me rappelle quand tu as dormi chez moi vers 9 heures du matin, enroulé dans ma couette, avec ta petite tête de bébé fatigué tu étais tellement beau et je m'en souviendrais toujours. C'est dur dans parler, j'en ai même des larmes. Tout mes rêves de princesses sont effondrés. Parfois je me voyais en toi. Ton sourire m'illuminait. C'est con mais avec toi, j'imaginais une vie de fou. Je fantasmais à l'idée qu'un jour on aurait pris un appart ensemble, mais tu as merdé, tu as fais des erreurs. Mais tu sais, je me suis amélioré, plus de médoc, plus de joint, plus d'idée morbide, et mon penchant pour le suicide, partit, du moins pour l'instant. J'ai passé des mois à me voiler la face, à me dire qu'il y avait un espoir mais maintenant je n'en vois plus. J'aurai aimer que tu me demande en mariage par surprise dans un restaurant et que tous les regards soient sur nous. Juste ça; le bonheur à l'état pur, comme les romans à l'eau de rose. Au fond, tu devrais savoir, que je ne veux pas arrêter, que je veux juste t'avoir dans mes bras, que tu te confis à moi, que je respire le même oxygène que toi. Tu es le seul homme à qui j'ai confié ma vraie personne malgré tout ça je n'oublierai jamais tout le mal que tu m'as fait...