Journal d'une fille

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 24/09/2015.

Sommaire

Je me lance

2 août 2015 à 22h56

Tenir un journal intime... j'y ai souvent pensé mais n'ai jamais pris le temps de le faire (ou peut être jamais osé). Chaque soir je pense, je réfléchis, je me pose des questions et je ressasse mes soucis. Chaque soir je me dis que ça ferait probablement du bien à mon pauvre cerveau de "poser" toutes ces pensées et de remettre tout ça dans l'ordre.
Ce soir j'ai peut être encore plus réfléchis que d'habitude puisque je me lance.

J'ai parfois envie de crier au monde entier que tout va bien, ou que tout va mal. J'ai envie que tout le monde sache qu'aujourd'hui j'ai passé une bonne ou une mauvaise journée, mais en même temps je veux tout garder pour moi, dans un coin de ma tête. C'est un sentiment difficile à décrire, contradictoire. Ce concept de journal intime public me plait, j'ai envie de me livrer sans que personne ne sache qui je suis...

Je ne sais pas si quelqu'un lira un jour ces lignes, je ne connais ce site que depuis quelques minutes, je l'ai très rapidement parcouru et ne connais pas très bien son fonctionnement. Quelqu'un va-t-il s'intéresser à ce que j'écris ? Je ne sais pas, mais ce n'est pas grave. J'aime l'idée de partager mes plus intimes sentiments en restant anonyme.

Par quoi est-ce-que je dois commencer ? Qu'est ce que je dois dire ? Je me présente ? Je raconte ma journée ? Je me rends compte que c'est difficile d'écrire ce qui me passe par la tête, de choisir les bons mots.

Bon et bien Chers Lecteurs, ou juste Cher Journal, je choisis de me présenter. J'ai 27 ans, je suis secrétaire, je suis célibataire et je n'ai pas d'enfant.
Ma vie ne me satisfait pas pleinement. Je liste parfois (souvent) ce que j'ai réussi et ce que je n'ai pas encore accompli. La liste de ce qui me reste à faire et à construire me paraît bien longue.
Je déprime facilement, je dramatise tout, j'exagère tout. Je me pose des milliards (non je n'exagère pas le chiffre) de questions sur tout ce que je peux dire ou faire. Je regrette souvent mes choix et me dit souvent que si "j'avais fait autrement", tout irait mieux (alors qu'au fond rien ne va mal). Je me trouve toujours "trop ceci" et "pas assez cela". Je me bouffe la vie pour des détails, je ne me satisfais jamais.

Vous comprenez maintenant pourquoi j'ai grandement besoin d'un journal intime, d'écrire, de dire et de raconter. Ce journal intime risque fortement de se transformer en livre de doléances... mais tant pis ! J'ai envie d'un défouloir !

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Je n'ai écris que très peu de lignes mais il se fait tard et le sommeil me guette déjà...
A demain Chers Lecteurs, ou juste Cher Journal.

Balance, régime et kilos en trop

3 août 2015 à 22h33

Quel plaisir de me connecter ce soir et d'avoir reçu de jolis messages de bienvenue :-) Merci !
Cela me donne encore plus envie d'écrire et de raconter mes petits bonheurs et malheurs.

Je suis en vacances depuis vendredi soir... trois longues semaines sans mon travail adoré et sans mes collègues adorés. Les gens normaux aiment partir en vacances... mais moi : NON ! La raison ? L'ennui !!
Je suis en vacances mais je n'ai rien de prévu : pas de voyage au bout du monde, pas de journée farniente à la plage, pas de soirées de folie entre amis. Enfin pour l'instant en tout cas. Il paraît que la vie nous fait parfois des surprises alors soyons patients et voyons ce qu'elle va me réserver !
Heureusement ma petite sœur est en vacances elle aussi, je vais donc profiter de son temps et de sa compagnie.
Et puis je dois avouer que c'était plutôt agréable de se réveiller paisiblement ce matin, sans cette horrible sonnerie de réveil.
J'ai quand même pris la décision de supprimer l'appli Facebook de mon portable pendant trois semaines. Voir les photos de vacances des autres... non merci, bonjour la déprime sinon !

Ma journée a trèèèèèèèèès mal commencé ! Petit rituel habituel (obsessionnel même), je monte sur la balance, et là... catastrophe 1 kg de plus au compteur ! Grrrr de quoi me déprimer !
Je ne ménage pourtant pas mes efforts, privation et frustration alimentaires sont mon quotidien. Bon c'est vrai, dimanche midi j'ai mangé (pour mon plus grand bonheur) chez une copine et je n'ai pas dit non aux chippos, aux frites, au camembert fondu au four et au moelleux au chocolat... La punition ne s'est pas faite attendre, je jure que ce simple écart me fait me sentir boudinée dans mon jean. Ni une ni deux, j'ai sorti le vélo ce matin et les tomates ce midi. Un texto à ma copine-collègue MH, on doit ABSOLUMENT aller transpirer à la salle de sport demain !
Mon poids... une obsession, le fléau de ma vie. J'ai perdu 23 kg (22 maintenant puisque j'en ai repris 1... grrrr). Je suis terrifiée à l'idée de les reprendre, d'autant plus que je n'ai pas encore atteint mon objectif, le Saint Graal : 55 kg. Je suis devenue bonne en calcul mental, chaque jour je calcule combien de grammes j'ai pris ou perdu depuis la veille, combien de kilos j'ai perdu depuis le début de mon régime, combien de kilos il me reste à perdre... Ça me fatigue mais c'est plus fort que moi je ne peux pas m'en empêcher.
Mon surpoids a été (oui je peux en parler au passé) une terrible souffrance tout au long de mon enfance et de mon adolescence. Il m'a bouffé la vie et a contribué à mon atroce manque de confiance en moi. Je suis persuadée qu'il est la cause de tous mes échecs. A cause de lui, je me suis interdit énormément de choses.
Bref, ma première pensée du matin : vite monter sur la balance. Autant dire que quand l'aiguille monte, tout mon monde s'écroule ! Il me reste 6 kg à perdre, ça serait dommage de s'arrêter en si bon chemin, je ne dois pas relâcher la pression.

J'ai réussi à tromper le temps aujourd'hui, je ne me suis pas ennuyée, ouf. La solitude imposée par mon céliba est parfois difficile à supporter mais aujourd'hui je ne l'ai pas ressentie :-)
Demain ça devrait aller aussi, j'ai prévu d'aller avec ma petite sœur à Ikea et vu la superficie du magasin ça devrait nous occuper un bon bout de temps !

Bonne nuit, à demain...

Sans titre

4 août 2015 à 23h03

Aujourd'hui ma journée a été plutôt calme et est passée assez vite. Je n'ai rien fait d'extraordinaire mais j'ai quand même passé une bonne journée puisque j'ai passé l'après-midi avec Marine, ma petite sœur, et presque zéro chamaillerie. Nos relations commencent petit à petit à s'améliorer j'ai l'impression (pourvu que ça dure).

Comme prévu je suis allée à Ikea et j'ai dépensé trop de sous. Je suis assez fière puisque j'ai réussi toute seule à monter un meuble, bon ok il est tout petit et il n'y avait que six vis à mettre mais quand même ! (Ma petite victoire du jour ;-) ) Il m'en reste un beaucoup plus gros mais je le garde pour demain. Heureusement mes parents rentrent bientôt de vacances donc la solution "laisser tout en plan et appeler papa au secours" est envisageable !

Je suis allée au sport comme convenu. Trente horribles minutes d'abdos fessiers, aïe aïe aïe !! Comme d'hab', je suis la seule à ne pas avoir tenu jusqu'au bout et à avoir abandonné en cours de route.
J'ai un peu papoté avec ma copine Laurie-Anne, c'était sympa. On a bien rigolé au cours de Baïla (une danse qui ressemble beaucoup à la zumba), ça m'a défoulée et fait du bien.

En sortant de la salle de sport j'ai encore perdu (pour la millième fois) mon portable. J'ai passé 20 minutes à le chercher en faisant des allés et retours entre ma voiture, les vestiaires et la salle de sport. Les gens ont du me prendre pour une folle... la honte. J'ai fini rouge écarlate et l'ai enfin retrouvé coincé entre deux sièges dans ma voiture. J'ai plus transpiré à paniquer et à l'imaginer entre les mains d'un méchant voleur qu'en deux heures de sport...
En rentrant, il fallait que je me console de ces émotions : j'ai mangé la moitié d'une tablette de chocolat... Je sais ce qu'il me reste à faire demain : préparer la boite de mouchoirs pour ma traditionnelle pesée du matin + ressortir mes baskets pour aller courir.

Ce soir la soirée est un peu longue et quand je trouve le temps long, je fume et je pense. Et quand je pense trop, rien ne va. Je me morfond, je culpabilise de me morfondre sur ma pathétique petite vie, je me trouve pathétique tout court.
Je repense à la scène "panique à bord j'ai perdu mon portable", les gens ont dû me prendre pour une folle hystéro-dingo... humm le honte, il va falloir que j'attende au moins une semaine avant d'y retourner. Ça m'énerve de paniquer pour rien et d'être toujours aussi tête en l'air.
Je pense à la tablette de chocolat que j'ai mangé et je m'en veux.
Je pense à mon travail. J'ai envie d'appeler ma remplaçante demain pour savoir si tout va bien (mais je ne le ferai pas, j'en ai juste très envie).
Je repense encore à Valentin, l'homme parfait qui ne veut pas de moi et à qui je m'étais juré de ne plus penser.
Bref quand c'est comme ça il n'y a qu'une chose à faire : rejoindre le fond de mon lit pour y regarder une série d'ados.

Silence

8 août 2015 à 21h40

Je n'ai pas prononcé un seul mot de la journée, je n'ai parlé à personne. J'ai échangé quelques textos avec ma petite sœur et Fanny (une copine)... et c'est tout. Je n'ai pas mis le nez dehors, sauf sur mon balcon pour fumer.

Parfois la solitude est difficile à supporter. Ce soir ça ne va pas, j'ai envie de pleurer mais je ne sais pas pourquoi.
Je me suis demandée où j'aimerais être, là, tout de suite... mais je n'en sais rien du tout. Je n'ai envie de rien, je suis triste parce que je me sens seule mais pourtant je n'ai envie de voir personne.

Demain il faut que je me bouge, je ne peux pas rester comme ça à me morfondre et à cogiter sur ma petite vie, que je qualifierais, là tout de suite, d’insignifiante.
En ce moment je n'ai pas de projet, c'est ce qui me manque.

J'en ai marre de voir les autres avancer pendant que je reste sur la touche. J'ai 27 ans mais j'ai l'impression d'en avoir tout juste 20 dans ma tête et de stagner : je travaille dans la même boite depuis plus de sept ans, je côtoies toujours les mêmes personnes, je passe mes dimanches midis et après-midis chez mes parents, je n'ai rien à faire de mes vacances. J'en ai marre de cette routine et de devoir féliciter les gens autour de moi pour leurs mariages et leurs bébés. Moi aussi je veux rencontrer quelqu'un, avoir des enfants et acheter une jolie maison. Je sais que je suis encore jeune mais quand même, j'approche de la trentaine et je vis toujours à côté de chez mes parents dans mon petit appartement. J'ai envie que ça change.

Ce qui me bouffe le plus la vie et me sape le moral, c'est Valentin. Je m'ennuie et je n'ai rien d'autre à faire que penser, donc forcément je pense à lui, "mon" homme parfait. J'ai envie de le voir, de savoir comment il va, juste d'avoir de ses nouvelles. Je me demande tout le temps ce qu'il est en train de faire, où il est et s'il pense parfois à moi. Je connais déjà la réponse, s'il pensait à moi et s'il avait envie qu'on garde contact il aurait répondu à mon dernier message.
On s'est revu il y a un mois à sa demande, et depuis... plus rien ! Enfin si, on s'est écrit des messages le soir jusqu'à pas d'heure comme des ados les jours qui ont suivi notre soirée, ensuite il est reparti sur Paris et depuis... silence. Je sais que comme à chaque fois quand il va repasser dans la région il va me rappeler pour qu'on se voit, et que comme à chaque fois je vais dire oui, et que comme à chaque fois je n'entendrai plus parler de lui pendant plusieurs mois avant qu'il ne réapparaisse de nouveau. Je me fais avoir à chaque fois.
Je suis clairement amoureuse de lui et je n'arrive pas à m’intéresser à un autre que lui. On s'est connu à 16 ans et on s'est toujours plu l'un l'autre sans jamais se l'avouer. On a perdu contact à plusieurs reprises mais on s'est toujours retrouvé. Notre "relation" est trop bizarre. Je suis certaine qu'il sait qu'il me plait et il en joue. Je sais que je ne lui suis pas indifférente, enfin je crois. Je ne pense pas me faire de films. Si je ne lui plaisais pas pourquoi me relancer à chaque fois qu'il a l'occasion de pouvoir me voir ? Je me suis dit qu'il était peut être juste dans une optique de "potes", mais tu donnes des nouvelles à des amis, au moins de temps en temps, tu ne les zappes pas du jour au lendemain pour les rappeler trois mois après. Si ?
La dernière fois qu'on s'est vu j'avais prévu de faire une petite mise au point mais une fois devant lui... rien n'a pu sortir de ma bouche. Je n'étais plus qu'une espèce de bécasse niai-niaise ayant perdu tous ses moyens et souriant bêtement. Pffff, pathétique ma pôv' fille.
A chaque fois que j'arrive à me faire une raison et à l'oublier, il réapparaît. Bref, je reste bloquée sur lui et j'en ai marre de penser et de parler de lui.

Sinon je suis contente car lors de ma quotidienne pesée du matin la balance a affiché 60 kg, j'ai même envie de dire que l'aiguille était un micron-millimètre en dessous (oui, la vie est faite de petite joie). En gros j'ai perdu mon kilo superflu du début de la semaine. Bon, aujourd'hui mon activité physique s'est limitée à quelques déplacements (lit --> frigo --> canapé) et mon "activité calorique" (je ne sais pas si ça se dit...) a explosé mais ce n'est pas grave, mon kilo superflu est parti donc ça me laisse une petite marge de 1 kg. Je vais faire attention les trois jours qui viennent et voilà. De toute façon, je n'avais pas assez le moral aujourd'hui pour avoir la force de dire non au grignotage.

Ce soir ça ne va pas mais je sais que demain ça ira mieux. C'est toujours comme ça, je me plains et je rumine puis je m'en veux et je me secoue un bon coup. Je me dis malheureuse mais je sais qu'il y a des choses bien plus graves et des gens bien plus à plaindre autour de moi.
Une bonne nuit et haut les cœurs.

Banalités

9 août 2015 à 22h09

Aujourd'hui a été une bonne journée je crois.
Papa et maman sont rentrés de vacances et ça m'a fait plaisir de les voir. Je suis passée à la maison et je n'ai fait que de parler, et quand je parle trop c'est bon signe ça signifie que ça va.
Marine, ma petite sœur, n'avait pas trop le moral. Elle a revu son ex en soirée hier et ça l'a rendue triste. Elle ne veut pas l'avouer mais je sais que c'est ça.

J'ai envie d'écrire mais je ne sais pas trop quoi dire.
Quand j'ai commencé ce journal c'était pour me libérer de certaines choses, pour poser des mots sur de vieilles histoires auxquelles je pense encore. Je l'ai commencé pour ça et pourtant je parle de tout, sauf de ces vieilles histoires. Je n'y arrive pas, je ne sais pas par où commencer. Ce n'est pas grave, je les raconterai quand j'en aurai envie. Pas ce soir.

Mon obsession est toujours là : mon poids. Je suis dans une mauvaise phase, je mange tout ce qui me passe sous la main. Mon ventre est rempli, ça m'énerve. J'en ai marre de tout le temps y penser, ça me fatigue.

Je n'ai pas envie de parler de moi mais envie de vous lire, alors j'y vais de ce pas !

Envie

12 août 2015 à 23h15

Comment je me sens ? Je ne sais pas. Je ne suis pas triste, je ne suis rien du tout. Je suis fatiguée. Pile à cet instant, tout m'est égal (presque).

Je pense à lui. Je pense à celui qui est parti. Je pense à celle qui grandit et qui a changé. Je pense à eux, qui vieillissent et que j'ai peur de voir partir.
Je pense à moi, à ma vie, à mes échecs, à mes obsessions, au temps qui passe trop vite.

Je pense qu'il est temps que je reprenne un rythme "normal". Se lever le matin sans savoir ce que je vais faire, sans avoir de but, ce n'est pas pour moi. Travailler me fait du bien, me fait me sentir utile, me fait me sentir appréciée. Ça me manque. Je prends conscience que sans mon travail ma vie n'a pas tellement de sens. Personne à qui parler, personne avec qui rire, personne avec qui manger, tout simplement personne avec qui vivre.
Je me plains parfois de ma routine mais finalement c'est elle qui rythme ma vie. Sans elle je suis bien perdue, je m'ennuie et je rumine.

J'ai envie de vivre des choses, n'importe quoi. J'ai envie d'espace, de grand air, d'océan, de bonheur, de moments simples, de rire, de partager. J'ai envie d'un peu de compagnie. J'ai envie de m'évader, de partir loin, d'oublier.

Une pluie d'étoiles filantes était prévue ce soir. De chez moi je ne peux pas la voir, l'orage gronde et ne laisse rien entrevoir à part d'énormes nuages gris.
J'aurais aimé voir une étoile filante, juste une. J'aurais alors fait un vœux et souhaité une journée parfaite demain avec lui : se lever tôt, prendre un bon petit déjeuner, prendre la route, arriver au bord de la mer, pique-niquer sur la plage, se balader, discuter de tout et de rien, rire, manger une glace sur ce petit muret avec vue sur le port, reprendre tard la route, s'endormir avec le sourire en repensant à cette parfaite journée.
Ce n'est peut être pas un vœux très original mais c'est tout ce dont j'ai envie ce soir : une simple mais parfaite journée. Ce n'est pas ce que j'aurai demain mais ce n'est pas grave, je vais aller dormir et rêver à cette parfaite journée.

Insouciance

15 août 2015 à 22h58

Aujourd'hui je suis allée chez mes parents. Ça fait environ trois ans que je suis partie de la maison.
Cet après-midi c'était déménagement de mon ancienne chambre. Une pièce inoccupée depuis trois ans que mes parents ont eu envie de récupérer, ils manquent de place.

En faisant le tri on a retrouvé un vieil album photos de moi quand j'étais petite. En le feuilletant je suis tombée sur une photo de mes cousins et moi en vacances chez mes grands-parents dans leur maison de campagne que j'aime tant. Un horrible sentiment de tristesse et de nostalgie m'a traversé. Je donnerais n'importe quoi pour remonter le temps et retourner à cette époque. Tout n'était pas rose, bien au contraire... mais cet été 1994 avec mes cousins... mes meilleurs souvenirs d'enfance. Je me souviens qu'à ce moment précis je me sentais en sécurité et heureuse. J'étais tout simplement insouciante, profitant du moment présent sans se poser la moindre question.

INSOUCIANCE... Une sensation de plénitude (oui carrément) que je rêve de ressentir à nouveau. Est-ce que dans sa vie d'adulte on peut retrouver ce sentiment ? Je ne sais pas mais c'est une question que je me pose depuis tout à l'heure.
Être insouciant signifie (selon moi) que tout va bien et que tout est parfait. On ne s'inquiète de rien, aussi bien de soi que de ceux qu'on aime puisque tout le monde va bien. Tout se passe bien. Zéro problème, zéro souci, zéro question.

Quand je me vois sur cette photo je me dis qu'a cette époque ma vie n'était presque qu'une page blanche. Je pouvais avoir la vie que je voulais. Je n'avais encore fait aucun mauvais choix.
J'aimerais remonter le temps, faire des choix différents et voir de quoi ma vie aurait l'air aujourd'hui. Si seulement il existait une case "brouillon" : mettre ses choix de côté, en essayer plusieurs puis finalement ne garder que le meilleur.

Bref.

J'ai envie de me donner un nouvel objectif.
J'aimerai un jour être assez bien dans ma tête pour : savoir prendre du recul --> "déconnecter" mon cerveau de toute chose négative --> me sentir à nouveau insouciante.
Je me trompe peut être mais je pense qu'être insouciant (et par conséquent arrêter les remises en questions, les regrets et les questions existentielles inutiles), c'est le bonheur.