A toi...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 12/12/2016.

Sommaire

lettre à N.

18 janvier 2010 à 23h03

Bon et bien, puisque c’est pour toi, je recommence …
Ca commençait par : re-bonsoir,
-et c’est sans doute tout ce dont je me rappelle-

Et oui je ne peux me passer de toi apparemment. Ou tout simplement ai-je l’envi de t’écrire, ou d’écrire pour quelqu’un dont j’ai l’extrême certitude qu’il me lira –j’espère avec un peu de plaisir ; de toute façon, tu auras forcement du plaisir à me lire, ce n’est pas de la prétention, mais je sais que même si ce que je t’écris est très mauvais, relève d’un manque évident de style, cela ne pourra que te plaire que je le fasse- . Oui, je pourrais écrire à un confident mort, un journal intime, mais je pense tout de même que j’écrirai moins de futilité sachant que c’est pour toi, que j’aurais une certaine anxiété du jugement du lecteur qui me poussera à me surpasser. Cela me met tout de même mal à l’aise de songer que je me mette ainsi à nu devant toi ; tu as lu le produit d’une suffisante réflexion, tu peux te douter de mon niveau d’écriture…

Mais je te fais confiance. Je ne veux pas que tu soies le seul à me montrer tes écrits ; peut être que si je ne t’écrivais pas, puisque cette lettre est ma seule source d’écriture depuis un certain temps, j’aurais l’impression de ne pas être digne de te lire, et cela ne serai pas envisageable. –Et si cela ne m’importait pas, sois sur que je n’aurais pas recommencé cette lettre- En faite, j’aime à t’écrire car j’ai l’intime conviction que si j’écrivais autre chose, cela parlerai forcement de toi -mais je te l’ai déjà dit-.Cela tien probablement au faite que tu es ma plus grande source d’inspiration à ce moment, et jusqu’à présent.

Toute cette introduction pour en venir au faite. Oui malgré tout, si je t’écris, il me faut un but, un sujet, une raison, je ne voudrais pas que tu crois que je t’écris sans rien avoir à te dire.
Je me rends compte, que les après midi que je passe avec toi –et même lorsque je peux paraître un tantinet bougon- me procure un grand plaisir, un bonheur que je ne trouve nulle part ailleurs, avec personne et pas même avec L. Je ne sais pas si j’ai déjà rencontré quelqu’un de tel avant toi,… Souvent cela m’inquiète. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est plus que pourrait me donner lui. Peut être est-ce l’essence même de l’amitié ; qu’on ne pourrait avoir ces relations avec la personne que l’on aime… Cependant, en grand rêveur, je ne peux, bien sur au fond, pas m’en empêcher d’y croire… C’est peut être bien mon malheur de toujours rêver de mieux.

Dommage que tu ne soies pas disponible demain.

Mais cela ne fais rien, il est vrai que j’ai un certain nombre de choses auxquelles je devrais m’occuper. A commencer par mes cours de math, et mes recherches de stages –il faudrait d’ailleurs que je fasse sans plus attendre une ébauche de lettre de motivation- …
Et je n’ai pas à m’ennuyer, avec toutes mes lectures qui m’attendent, bien que je ne puisse rivaliser avec Guerre et Paix –rire-.

Bon, je vais stopper la le cours de mes pensées. Je suis juste un peu déçut de ne pas trouver les mots pour te faire ressentir, ce que j’aimerai te dire, lorsque l’on se voit. Je suis un très mauvais orateur malheureusement. Si tu le veux bien, je continuerai à t’écrire, comme çà, peut être arriverai-je à m’exprimer d’une autre façon…

Et puis à toi, je ne pense pas qu’il se puisse que je n’aie absolument rien à te dire, après tout, tu restes mon seul confident !

Plume

Lettre à M

19 janvier 2010 à 22h59

Chère M. ,

Si je t’adresse cette lettre, c’est pour que tu saches, à quel point j’ai aimé le roman que tu m’as offert « En l’absence des hommes » de Philippe Besson. J’aurais pu, certes attendre ta venu, -prochaine j’espère-, pour t’en parler, mais c’est à l’écrit que je trouve le mieux les mots pour dire ce que je ressens. Et à ça s’ajoute bien sur une certaine impatience de te montrer ma gratitude.

Il est vrai que tu n’aurais pu t’attendre à ce que je le termine en de si bref délai. D’une part, je t’avais dis que je devais d’abord lire « la princesse des glaces », cadeau de mon père, et qu’il me fallait en moyenne un mois pour terminer un tel livre. Mais étrangement, c’est ton livre à toi qui m’a de prime attiré, peut être est-ce du au petit mot de première page laissé par tes soins. Et il ne m’a pas fallut un mois mais deux jours ! En effet je n’ai pu m’en détacher, tellement l’histoire était prenante. Même en mangeant ou dormant, je ne pouvais m’en détacher. Et même à présent je puis dire que je ne m’en suis pas détaché. Si je n’avais pas d’autres choses à lire, je l’aurais certainement relu, pour m’imprégner davantage des phrases éloquentes de Besson.

Peut être ne pourrait-il pas parler aussi bien à un autre. Ce qui me plait, c’est cette atmosphère pesante de la guerre de 14, on la sait omniprésente autour du narrateur qui lui ferme les yeux. Et on a envi de fermer les yeux avec lui, de trouver du beau dans cette époque de barbarisme. Quiconque reconnaîtrait à l’auteur cette façon, presque poétique de distiller le beau, le grain de lumière dans l’enfer de la guerre. Tout en lisant, on ne peut qu’être heureux devant le bonheur de Vincent , -héros du roman-, dans les bras de son soldat, et anéanti par son désespoir lorsque la guerre s’impose à lui.

Le seul point que je dirai « négatif », c’est Marcel Proust. Non pas que son personnage soit inintéressant, bien au contraire, il apporte beaucoup à l’histoire, le seul inconvenant est qu’on ait attitré le nom de Marcel Proust à ce personnage. Cet illustre écrivain aurait du, selon moi, être inventé jusqu’au nom, car ainsi, on se brouille, on se mélange, on ne sait plus distinguer la part de vrai et de faux du roman. Peut être l’auteur s’est-il renseigné, peut être Proust à t’il réellement eu cette aventure, mais je conteste cette prétention qu’a eu Besson en faisant tenir les différents discours au personnage de l’écrivain. Aurait-il vraiment eu telles ou telles attitudes envers ces diverses situations ? J’ai effectué une petite recherche afin de savoir s’il s’agissait d’un roman à caractère historique, mais je n’ai rien trouvé dessus. Et je me pose encore la question, si tu as un élément de réponse…

Et sur cette question laissée en suspens, je t’embrasse bien fort, et je te souhaite bien du courage pour gérer au mieux cette situation de déménagement qu’est la tienne.

Amicalement.

Plume d'Ours

lettre à Quelqu'un

20 janvier 2010 à 1h30

.........................................................J’écris cette lettre à quelqu’un,

                              A celui qui sait que j’écris pour lui,
                                  A minuit dans mon baldaquin,
                                   A l’heure où la raison me fuit.

                                 Soit indulgent, tu lis le fruit
                             De ma déraison, mon âme d’Arlequin
                                   Pour mon malheur dicte ma nuit.
                             Profite bien, j’écris pour toi Quelqu’un..................

Il est une heure et demi, et, la plume jonché dans la paume de ma main, j’écris. Je fuis mes rêves, mon calme serein que devrait me procurer la nuit, pour une symphonie de pensées, pain de mon âme, source de vie. Je la nourris de toi, toi vers qui tout converge, car tu n’es pas un simple quelqu’un. Et je te dévore, tel un requin, sans que tu ne puisses rien y faire. Ainsi tu me sauves, et tu deviens mon ami. Non, tu n’es pas un simple quelqu’un, tu es de bien. Tu es ici, tu m’as lu sans répits, tu me tends la main sans aucun dédain.
Alors, plein de gratitude je m’en saisis, et je m’y blottis. Que ta peau est douce, comme je m’y sens si bien. Confiant, au creux de ta main, je pose ma plume, et je dors enfin.

lettre à N.

20 janvier 2010 à 21h06

Cher toi.

Puisque tu le veux, j’écris encore. Rien ne me fait plus de plaisir que de compter pour toi. Je le fais pour moi aussi bien sur, il est vrai que je ressens beaucoup d’apaisement dans l’écriture, bien que Léonard Cohen y contribue en ce moment même également. Bientôt tu sauras tout de moi, mais j’ai l’intime conviction que ce soit déjà le cas. Aujourd’hui la seule chose de notable et significative, est que j’ai repris contact avec mon ami S. , un ami qui a su me procurer beaucoup de réconfort, dans des temps dur de mon existence, temps où je n’assumai pas encore tout à fait mon homosexualité. Non tu le sais je ne l’ai jamais rencontré et je ne le désir pas encore. De toute façon, il me diffère du tout au tout. Nous n’avons rien en commun et pourtant tant à nous dire. J’irai même jusqu’à penser, qu’on n’aurait pu se rencontrer. Cela aurait été impensable, irréaliste, nous n’appartenons pas au même monde. Si nous nous étions croisés, nous ne nous serions sans doute pas vu. Et pourtant je suis content de ce recontacte. Toujours aussi virtuel, mais toujours aussi réel. Peut être sommes nous fait pour nous entendre finalement.

L.

22 janvier 2010 à 16h37

A vous lecteurs,
A toi, lecteur privilégié.

Je crois qu’aujourd’hui, le sujet de ma missive sera très clair. Je veux te parler de L. Pour que d’autre que toi puisse me lire, je vais éclaircir le sujet. Autant dire tout d’abord que je n’attends pas de réponse ; il n’y a pas de réponse. Tu dirais : La vie est une question de choix.
Je te dirais : Mais tu as bien ton avis. Non tu as raison, personne d’autre que moi ne peut avoir d’avis sur la question. Et moi-même, j’ai bien du mal à en avoir. Bref L. est, depuis deux ans, mon petit ami. Mais n’allait pas vous méprendre, ce n’est pas la personne qui compte le plus à mes yeux. Cela devrait ? Peut être. Je manque d’expérience pour pouvoir le dire.

Je sens mes 22 ans comme une ère de changement. Oui je change. Peut être ne le verriez vous pas. -Toi peut être le verras tu ?- Je sens en moi une ouverture d’esprit certaine qui me pousse à explorer de nouveaux horizons, ne pas me contenter de regarder aux travers des fenêtres de mon monde, mais en sortir de façon franche et sans remord. Cela ne veux pas dire que je compte couper les ponts avec toutes mes croyances, non bien sur ! Cela signifie qu’enfin je m’intéresse. Je quitte le stade d’homme las et inintéressant car intéressé de rien. Tout me passionne, -ai-je cette prétention ?- du moins beaucoup de choses. Et j’écoute même de la musique à présent. Cela vous paraîtra sans doute étrange à vous, mais cela est notable pour moi.

Et puis voila que j’éprouve de moins en moins d’amour pour L. Que puis-je y faire ? Je garde cependant pour lui une telle affection, que je serais bien incapable de le quitter. Je suis incapable de le quitter alors que j’ai l’intime conviction que de son coté, ce sont les même sentiments qui le partage. On a tant appris l’un de l’autre, on s’est tant donné que le perdre me serait plus que douloureux. Même si je lui ai déjà reproché beaucoup de chose, lui ai déjà maintes fois fais comprendre son imperfection en tant qu’amoureux, je n’aurai aucun remord d’avoir passé deux ans de ma vie à ses cotés, quoique qu’il advienne, du moins je pense.

Alors, je reste avec lui, j’attends. Quoi je ne sais pas. J’attends qu’on appuie sur le déclencheur. Quelle déraison n’est-ce pas ? J’ai peur. Oui cela me fait peur. Et plus j’y pense plus l’angoisse me serre le ventre. Alors je ferme les yeux, j’oublie. Je fais l’homme heureux et comblé lorsqu’il est là. Je vole quelques instants de bonheur. Car je suis peureux, et ça, je crains que mes 22ans n’y fassent rien.

On ne vivra pas ensemble, je le crains. Il peut me faire autant de belles promesses que nécessaire, mais il sait. Il sait comme moi que l’amour a laissé place à l’affection profonde. Et il sait comme moi que cela ne durera pas.
Je peux lui pardonner de vouloir me dérober quelques instants de bonheur par de veines promesses.
Après tout, laissons la vie suivre son cours, tant que nous ne sommes pas malheureux.
Quand bien même, les chemins entre l’affection et l’amour ne sont pas si étroits.

Je n’aurais pas le droit à des ruptures fracassantes, du moins je me le plais à penser.

J’ai peur, mais j’aime cette peur qu’est la vie, et ce qu’elle procure…

lettre à N

23 janvier 2010 à 14h12

Très cher N.

Ce matin, un rayon de soleil est passé. Un rayon fugace et plein de bon sens. Peut être fut il bien éphémère, mais je le sens encore présent. Je l’imagine pour ne pas souffrir du froid qui règne, de la solitude dans laquelle je baigne. J’aimerai que tu le sentes toi aussi. Car une chose m’est insupportable mais réelle ; elle est que je puisse me sentir impuissant fasse à ta détresse. Je veux que tu le sentes toi aussi, ce bonheur inondant, plein de bon sens certes, mais sans aucun fondement. Je voudrais que toutes les pensées que j’ai pour toi en ce moment, te bercent de leurs réconforts.

Car s’il en était ainsi, je n’aurais plus le sentiment d’être un ami indigne, qui n’attend que de recevoir d’autrui, mais qui jamais ne donne. Non, je ne sais pas donner les mots d’usages, ceux qui réchauffent le corps par leurs simples dire, je ne sais qu’avoir des pensées d’amour pour ceux qui sont tristes. Aucune parole, aucun geste ; tout est là à porté de main mais pourtant insaisissable.

N., reçoit avec cette lettre toute la chaleur de mes pensées, mon rayon de soleil je te le donne, puisse t‘il t’allumer un feu tant sa force est grande. Cela me réchauffera davantage de te savoir serein et bien au chaud…

Plume d'Ours

-errance-

23 janvier 2010 à 18h25

Hérold,

Mon cher ami.

Cela va te paraître bizarre que je puisse t’écrire maintenant, après tant d’année sans te donner aucune nouvelle. Je t’écris à toi précisément parce que je sais que tu ne me répondras pas.
Me liras-tu ? A quoi bon, tu sais déjà tout de moi.
Je profite d’un brouillard à peine dissipé, pour te raconter ma journée d’errance. Tu me pardonneras j’espère la mauvaise écriture de cette lettre.
Cette journée à débuté sur une errance total de mes sentiments envers L. Encore une fois, l’image de lui fut un mélange d’agréable souvenir, et d’un flou constant et véritable. Je me suis senti bien seul à ses cotés.
Lorsque je relu -sans vraiment relire puisque je connais déjà chaque réplique par cœur- pour la x ième fois Astérix chez les Bretons, j’entendis un grand fatras provenant de la cuisine. L. avait cassé tout les œufs de ma mère et il y en avait partout dans le frigo. C’était amusant, réellement, ma seule source d’amusement provient du plaisir à voir L. nettoyer le frigo. Quelle ironie !
Je me fais un feu, envoie à mon ami N. un peu de réconfort, que moi-même je l’avoue aurait aimé recevoir (et tout en envoyant, c’est un peu comme si je m’en étais envoyé à moi-même)
Et je m’installe devant l’ordinateur de ma mère, pour me faire chasser quelques temps après ma par la reine des lieux, la fille de ma mère. N’étant pas de taille pour luter, j’abdique et me retranche dans ma chambre glacé, priant pour que le feu du salon s’éteigne.
Décidemment, que de mauvaises pensées aujourd’hui.
Je décide enfin d’aller m’aéré le cerveau et contact N. l’invitant à me rejoindre, mais très vite je me retrouve contraint d’y aller seul.
Je me promène dans les rues de la capitale de l’Europe, un bain de foule m’y attend. Alors que j’ose y trouver du bonheur,-je m’étais mis en tête de m’acheter pour la 2nd fois de ma vie de la musique- , j’y perd mon bonnet et mes gants. Alors je sais que faire enfin : errer dans l’autre sens pour les retrouver.
Ma recherche peu concluante, je rentre bredouille prenant le soin d’acheter un livre pour M. et une rose… pour qui je ne sais pas trop, après tout c’était pour Haïti, rien den plus.
Alors que dans mes rêves je l’offre à une petite fille, en lui chuchotant de l’offrir à sa maman, le tram arrive, une main gelé par le port de la rose, l’autre guère mieux par le livre, je rentre chez moi, offre la fleur à ma mère qui ne le méritait pas, et vais t’écrire cette lettre.
A peine commencé, patatra, voila que mon PC plante. A crois que je lui ai transmis ma bêtise –je ne préfère pas dire mon virus, gardant l’espoir que ce ne soit le cas- …

Voila cher ami imaginaire, ami de mon enfance, si tu existes toujours, lis cette lettre et que personne ne me réponde…

lettre à N : -virus-

26 janvier 2010 à 23h22

Cher N,

A présent j’ai deux virus. L’un me passera d’ici à demain -je préfère toujours me dire ça-, j’ose espérer que le second restera. Aux autres lecteurs anonymes de cette lettre : je laisse vos esprits vagabonder au sens de cette phrase, car je n’en dirai pas plus.

La rencontre de H. fut pour moi très instructive, en effet, à présent je pourrais te demander : « Come stai ? » , compter en italien, et bien d’autres prouesses dont je suis bien évidemment fier. Et j’aimerai beaucoup en apprendre davantage ; je te l’ai dit : tout m’intéresse en ce moment. Je ne serai pas beaucoup étonné de me plaire à un cours de physique si je m’en donné l’occasion. Cependant, je suis assez sceptique sur le fait qu’on puisse nouer une amitié sincère. Je crois n’avoir rien d’autre à lui apporter que ma présence, et je ne sais pas s’il saurait m’apporter autre chose que la connaissance de la langue qu’est l’italien. Cela dit, l’idée de le revoir ne me déplait pas, H. est fort sympathique, sur ce point je n’aurais jamais rien à lui reprocher. Mais j’attends de voir.

Je dois dire cependant, que cela a beaucoup changé ma routine que de voir une nouvelle tête, appréhender un nouvel inconnu, et je ne regrette en rien cette rencontre. Je t’en reparlerai sans doute prochainement.

Que dire de ma soirée à Mulhouse ? Une chose est sûre, j’ai beaucoup accroché avec les amis de L. J’espère qu’il me réinvitera à une de ses soirées, mais j’espère aussi qu’il sera plus attentif à mon égard. Mais ça, je l’espère toujours, dans notre vie en général…

Tu as du te demander si j’allais tenir parole, si j’allais laisser filer trois jours sans écriture. Je t’avoue que si je n’avais pas reçut le deuxième virus fortuit, (faites travailler votre imagination, lecteurs), j’aurais peut être manqué une fois encore à l’appel.
Mais je tacherai de rattraper ça des les jours prochains.

Je te passe ma journée d'avant hier pour me consacrer à celle de hier tant celle-ci ma parut durée une semaine entière!.
En fait (et tu peux voir qu’une fois encore je tiens compte de tes remarques-rire-), ce fut une journée très étrange soldé par ma rencontre de H. -comme dit- et ma visite au pays du froid.
Je me suis levé à 8h, fait très étrange de part mon métabolisme de gros dormeur –et je suis en vacances-, ai trainé sur le net à la recherche de stage et tout en parlant avec mon binôme de mon cœur, dont je suis d’ailleurs très fier de ses performances en tant que professeur de ZEP-
Puis je me sui recouché, pour me réveiller à 13h, sous l’appel de ML m’annonçant les résultats et surtout mes résultats. Incroyable. Inimaginable. 16 . Tout les espoirs, mes projets de doctorat sont de nouveaux permis. J’en ai hurlé. Restant tout de même incrédule, ne prenant pas le temps de déjeuner, je filais alors à l’université constater ces dires de mes propres yeux. Ma voix à beaucoup tremblé –il paraît- lors de l’annonce de mes résultats à ma mère par téléphone. C’est que j’étais vraiment ému. Vraiment.
Mais cela est vite retombé lorsque j’ai appris la note de projet de mon ami N. Une note injuste. Lui qui avait aidé une bonne part de la promo à ce projet, lui qui frôlait la perfection dans son encodage. Une note injuste je vous l’assure.

Ce fut une aventure pour trouver le bâtiment du professeur coupable afin de faire justice. Mon ardeur n’est retombé que lorsque celui-ci a avoué ne pas avoir compris sa notation à l’égard de N. et qu’il ait promit qu’il réviserait son jugement. On attend de voir à présent.

N., je m’excuse auprès de toi, de t’avoir infligé la lecture fatigante de ce billet, sans goût, et sans audace. Quand j’ai trop à dire, mes idées deviennent confuses. Je promets d’essayer d’être plus régulier par après. J’avoue m’être sans doute un peu hâté, de ne pas avoir pris le soin de penser sa structure, mais la fatigue me guette, et j’ai encore envi de discuter avec H. avant de dormir.
Aussi si tu lis cette lettre dès ce soir, et que je ne te revois pas sur msn, je te souhaite une nuit des plus excellentes.

Ton ami Plume

Rubrique annonce: -portefeuille envolé-

28 janvier 2010 à 21h53

Et voila mon portefeuille qui disparait.
Je ne pense pas le retrouver. Il est certain pour moi qu’il ait disparut dans le restaurent universitaire. Ils ne l’ont pas retrouvé. Je ne pense pas qu’ils le retrouvent. N. et moi croyions les étudiants honnêtes. Je pense finalement que les étudiants honnêtes ne sont pas une majorité. Il y en a, et j’en fais partie, mais c’est tout.
Etrangement, cela ne m’a pas tourmenté plus que ça. On va dire que cela m’a blasé un certain temps, puis c’est passé, c’est la vie. Au moins, je peux me consoler en me disant que j‘ai bien fait d’avoir offert une place de ciné à mon ami N., je recommencerai –rire- .
Non, avoir perdu une trentaine d’euros ne m’émeut pas plus que ça. Je ne suis pas particulièrement riche, mais l’argent ne m’a jamais réellement comblé. Je regretterai davantage mes différentes cartes que ces quelques billets. J’ai l’espoir de le revoir vide d’argent.
J’ai donné mon cours sans incident, sans pensées parasites. Au moment de partir mon élève à demander à me payer la prochaine fois ; tant mieux, je n’ai plus de portefeuille …-rire-

lettre à N

8 février 2010 à 16h54

Cher N ,

Je m’excuse au préalable d’avoir manqué à ma promesse faite à moi-même, d’écrire régulièrement. Oui, cela fait un petit bout de temps à présent que je ne me suis donné ce temps ; pourtant pas déplaisant.

Ce matin, une grande envie de t’écrire m’est enfin venu. Une envie que j’attendais avec une impatience certaine. Peut être est-ce parce que je ne peux te voir, en cette période de vacances que tu passes dans les Vosges et où j’espère que tu prends du bon temps.
Pour ma part, le train des vacances prends son cours ; je me détruit les neurones sur la console et quand ce n’est pas le cas, j’essaye de comprendre la méthode d’estimation par noyaux, un moyen de passer des vacances un peu plus louable.

Hier L. pour ma plus grande surprise m’a proposé de partir en Corse, qu’il avait trouvé le moyen d’avoir des billets pas chers. J’ai pensé un instant qu’il s’était décidé de relancer notre couple de la plus belle des manières, un voyage serait effectivement le bien venu. Et c’est très réjouis que je lui ai demandé quand est-ce qu’il voulait que l’on parte, pendant les vacances d’avril, ou les grandes vacances… Il me répond alors qu’on verrait l’année prochaine, ou celle d’après lorsqu’il aura finit ses études… Pour moi cela résonne comme me dire jamais ! Pourquoi me fait-il miroiter un trésor ? A quel jeu joue t’il ? Je me le demande … Enfin, cela ne m’a pas empêché de lui acheter une chemise pour la St Valentin, tout en sachant que lui ne ferra rien ; mon amour pour lui me perdra.

Je ne suis pas sur que tu pourras lire ces nouvelles, de là où tu es, alors inutile que je te demande toi comment vas tu, -tu me le diras en temps et en heures-, as-tu seulement une connexion internet ? De toute façon, je me doute que tu sauras content de voir que j’ai pensé à toi lorsque tu rentreras …

Je t’embrasse.