Bon et bien, puisque c’est pour toi, je recommence …
Ca commençait par : re-bonsoir,
-et c’est sans doute tout ce dont je me rappelle-
Et oui je ne peux me passer de toi apparemment. Ou tout simplement ai-je l’envi de t’écrire, ou d’écrire pour quelqu’un dont j’ai l’extrême certitude qu’il me lira –j’espère avec un peu de plaisir ; de toute façon, tu auras forcement du plaisir à me lire, ce n’est pas de la prétention, mais je sais que même si ce que je t’écris est très mauvais, relève d’un manque évident de style, cela ne pourra que te plaire que je le fasse- . Oui, je pourrais écrire à un confident mort, un journal intime, mais je pense tout de même que j’écrirai moins de futilité sachant que c’est pour toi, que j’aurais une certaine anxiété du jugement du lecteur qui me poussera à me surpasser. Cela me met tout de même mal à l’aise de songer que je me mette ainsi à nu devant toi ; tu as lu le produit d’une suffisante réflexion, tu peux te douter de mon niveau d’écriture…
Mais je te fais confiance. Je ne veux pas que tu soies le seul à me montrer tes écrits ; peut être que si je ne t’écrivais pas, puisque cette lettre est ma seule source d’écriture depuis un certain temps, j’aurais l’impression de ne pas être digne de te lire, et cela ne serai pas envisageable. –Et si cela ne m’importait pas, sois sur que je n’aurais pas recommencé cette lettre- En faite, j’aime à t’écrire car j’ai l’intime conviction que si j’écrivais autre chose, cela parlerai forcement de toi -mais je te l’ai déjà dit-.Cela tien probablement au faite que tu es ma plus grande source d’inspiration à ce moment, et jusqu’à présent.
Toute cette introduction pour en venir au faite. Oui malgré tout, si je t’écris, il me faut un but, un sujet, une raison, je ne voudrais pas que tu crois que je t’écris sans rien avoir à te dire.
Je me rends compte, que les après midi que je passe avec toi –et même lorsque je peux paraître un tantinet bougon- me procure un grand plaisir, un bonheur que je ne trouve nulle part ailleurs, avec personne et pas même avec L. Je ne sais pas si j’ai déjà rencontré quelqu’un de tel avant toi,… Souvent cela m’inquiète. Je ne peux m’empêcher de penser que c’est plus que pourrait me donner lui. Peut être est-ce l’essence même de l’amitié ; qu’on ne pourrait avoir ces relations avec la personne que l’on aime… Cependant, en grand rêveur, je ne peux, bien sur au fond, pas m’en empêcher d’y croire… C’est peut être bien mon malheur de toujours rêver de mieux.
Dommage que tu ne soies pas disponible demain.
Mais cela ne fais rien, il est vrai que j’ai un certain nombre de choses auxquelles je devrais m’occuper. A commencer par mes cours de math, et mes recherches de stages –il faudrait d’ailleurs que je fasse sans plus attendre une ébauche de lettre de motivation- …
Et je n’ai pas à m’ennuyer, avec toutes mes lectures qui m’attendent, bien que je ne puisse rivaliser avec Guerre et Paix –rire-.
Bon, je vais stopper la le cours de mes pensées. Je suis juste un peu déçut de ne pas trouver les mots pour te faire ressentir, ce que j’aimerai te dire, lorsque l’on se voit. Je suis un très mauvais orateur malheureusement. Si tu le veux bien, je continuerai à t’écrire, comme çà, peut être arriverai-je à m’exprimer d’une autre façon…
Et puis à toi, je ne pense pas qu’il se puisse que je n’aie absolument rien à te dire, après tout, tu restes mon seul confident !
Plume