Le sang sucré des moustiques

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Café Noir

28 février 2010 à 14h58

CAFE NOIR

J'étais face à lui.
Sa bouche formait des mots poisseux qui dégoulinaient à mon oreille, luisant d'une salive qu'il ne prenait même pas la peine de lécher.
Aux commissures un amas d'humeur blanche moussait, tandis que ses lèvres dégoutantes s'activaient, s'énervaient au rythme d'incompréhensibles phrases.
Soudain elles s'arrêtèrent.
Le visage de Timothée se figea, puis il dit simplement :

  •  « Non. Ce n'est pas possible. »
    Et il partit, me laissant là, au milieu de la rue.
    Le bruit de la ville m'envahit violemment : voitures, klaxonnes, vélos, cris d'enfants et de parents, bandes de jeunes, punk à chiens, filles pressées...
    Paris.
    Bastille.
    Rue du Faubourg St Antoine.
    Il était 20h00 et j'étais anéantit.
    Un café.
    Il me fallait un café.
    Un de ces cafés brûlant et noir.
    Je traversais la route d'une démarche saccadée trébuchant sur mon bas de jean trop long.
    Celui de gauche.
    Je me repris avant de m'affaler sur le sol et ce mouvement attira quelques regards.
    Je les gênais.
    Peut être était-ce mes cheveux roux mal coiffés, ma peau très pâle et mes yeux cernés.
    Peut être mon rouge à lèvre criard, mes cils mouillés ou mon khôl humide qui bariolait le coin de mon regard.
    Je pénétrais dans une brasserie miteuse.
    Sans sucre s'il vous plaît.
    La tasse clinqua sur la petite table en bois et mes doigts ornés de mitaines entourèrent la tasse jaune. Une chaleureuse vapeur épicée s'éleva me faisant frissonner.
    Je m'installais alors, en tailleur sur l'épais fauteuil, m'enfonçant dans son velours vieillit. L'arôme brulant envahi mes narines et un reniflement embué m'échappa.
    Je bu par accoût, le regard vide, fixant le mur crasseux en face de moi.
    Merde.
    J'étais fatiguée. Cette brève entrevue avec Timothée avait happé mes forces, tiré mon teint, accentué la tristesse de mon visage.
    Je serrais les dents.
    Merde.
    J'étais quelqu'un de fier.
    Il était supposé me supplier.
    Il était supposé ramper vers moi, demander grâce. Et attendre.
    Attendre que JE daigne lui accorder mon pardon.
    Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévue.
    N'es-ce pas ?
    Je voulais oublier, ne plus penser à rien.
    20h42
    Le rendez-vous était à Menilmontant pour 21h00.
    Une soirée, avec des amis à ce qu'il paraît. Quelques chose comme ça.
    Gardez la monnaie. Sourires.Ma pièces de 5 francs vibra sur le comptoir et je fermais la porte de l'établissement.
  • B.

    12 mars 2010 à 22h18

    B. ne me donne plus de nouvelles.
    J'en ai marre d'aller vers les autres c'est agaçant de ne pas se sentir désirée n'est ce pas ?
    Et puis ce n'est pas comme si on avait rien fait...
    Qu'est ce que tu crois B. ? Tu penses peut être que je fais ce genre de faveur à tous les garçons de mon entourage ?
    Tu m'avais l'air d'un garçon doux qui m'appréciait. J'aimais bien la manière dont tu me caressais le coup.
    La manière dont tu es venu vers moi, dont tu m'a touché sans pression sexuel. Tu sais, c'est ça qui m'avait attiré.
    Et puis tu voulais me revoir. Je t'ai contacté. On s'est revus. Et maintenant cela fait deux semaines déjà que j'essaie d'engager un semblant de conversation sur irc.
    Tu réponds, quelques fois, vaguement, sans exprimer le désir de me revoir. Je me sens dupée, bafouée, tu comprends ?

    J'ai cédé.

    14 mars 2010 à 14h40

    J'ai discuté avec E.
    Je crois que l'on se reparle, un peu. Quelque chose comme ça.
    Il m'a dit qu'il avait eu tord, il s'est excusé...
    Mais j'ai loupé mon coup. Je voulais qu'il rampe. Que mon absence l'insupporte. Je voulais qu'il me cours après. Mais j'ai opté trop tôt pour la discution. Je m'en veux.
    Mais j'ai tout perdu. Notre relation est morte-née. On ne s'aiment pas. On fait semblant.

    le polyamour c'est compliqué

    17 mars 2010 à 23h10

    C'est complètement chaotique, vous ne trouvez pas les garçons ?

    J'ai observé N. hier soir à l'appart.
    Je me suis demandé : "mais comment fait - il pour le rendre dépendant ? Qu'a t-il, qui l'ai fait pleurer et l'arracher à moi ?" Comment a t-il fait pour me voler E. ?
    Moi, j'étais assise sur le petit matelat de sol et je vous ai observé converser. E.tu as souris à N, lui a tendu la main, et il s'est détourné.
    Il te fuit, en te disant qu'il t'aime.
    Pourquoi y a -til cet étrange baley entre vous deux ces temps ci ?

    N,
    Je te hais aujourd'hui.
    Parceque tu lui fais du mal, parceque ta nonchalance le rend fou et parceque tu as surement quelque chose que je n'aurais jamais, parceque tu as tué ce qui naissait tout juste.
    Oui non étions trois.
    Oui trois c'est bien.
    Un "trouple", pourquoi pas après tout.
    Mais en me mettant avec vous les garçons, j'ai perdu la relation que j'entretenais avec vous indépendement.

    Et je crois bien que ça ma tué.

    Ps. : B. est venu me parler sur irc :) Bon nous n'avons pas pu discuter (scuter) bien longtemps... Mais bon, de toute manière je crois que je ne lui plaîs pas. Je crois qu'il est à côté de la plaque et qu'il n'a pas compris à quel point j'aimerai le connaître d'avantage...

    Un week end un peu fou

    23 mars 2010 à 0h26

    Hey, les garçons.
    On dit que ça s'arrange hein ? on fait comme si ça allait mieux.
    Je ne sais pas si discuter va effacer tout la merde qui c'est amassé...
    Poudre


    étincelle


    >explosion.
    Ouai, ça a faillit.

    J'ai fais beaucoup d'erreurs. Je vais nous laisser le temps.