nos jours ordinaires

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

commencer par la fin

25 avril 2006 à 15h16

j'ai 20 ans, depuis samedi, depuis 4 jours. je suis seule, depuis dimanche, depuis 3 jours. Depuis qu'après 1 an 7 mois et 12 jours, tu as décidé que notre histoire ne devait plus être. Depuis que tu as piétinné mon coeur, mon corps et tous les projets qu'on avait...

j'ai 20 ans, je n'ai envie de rien. Si, j'ai envie de toi mais toi...tu ne sais plus de quoi tu as envie, tu n'es plus sûr d'avoir envie de moi. tu ne le reconnais plus notre amour, notre bel amour, celui que je garde, moi, seule, au fond de mon coeur...

j'ai 20 ans, je vois maintenant, le mal que l'on se fait, le mal que tu me fais à t'éloigner de moi... je sais plus quoi penser, tu étais perdu alors tu m'as perdu avec toi, avec toi mais sans nous. tu seras l'assassin de notre amour, tu en étais le découvreur, pourtant...

j'ai 20 ans et pour la première fois je vis une solitude immense, immense parce que peuplée de toi qui ne veut plus m'écrire, me parler ou me voir...

est-ce que tu reviendras ? pourquoi tu es parti ? est-ce que tu ne m'aimes plus ? tu me l'as même pas dit. tu m'as laissé, tu m'as serré contre toi, on s'est même embrassé... Depuis je n'ai plus entendu le son de ta voix et pourtant je l'entend encore et encore...

j'ai 20 ans, on s'occupe bien de moi, on essaie de me faire rire, on me fait parler, manger,... je ne suis qu'une ombre, au fond, je ne sais pas...
toi, tu ne t'occupes plus de moi, tu ne le feras surement plus, toi qui le faisais si bien... j'ai besoin que tu me consoles, que tu sois là pour m'expliquer, les erreurs qu'on a pas faites, les moments qu'on a pas gachés... j'ai besoin que tu reviennes, que tu restes dans ma vie, tout me parait si irréel, je ne veux pas être seule ici... j'ai besoin que tu me redonnes ta chaîne, les clés de ton appartement, que tu me dises que tu m'aimes et que tout redeviendras comme avant...

j'ai 20 ans,je ne m'amuse pas, je ne sors pas, je ne rie pas...je me force à me lever, à manger, à voir des gens, à vivre cette vie dont je ne veux pas.

je ne veux pas de tes excuses, je ne veux pas de ta douleur je ne sais pas quoi en faire, elles me collent à la peau, elles me rendent folles... je veux te détester, je veux te frapper, te voir avoir mal comme j'ai mal... je veux revenir en arrière, je veux mieux savourer mes instants avec toi, je ne veux pas finir... je ne veux pas finir de t'aimer... je crois que je ne peux pas, je ne suis pas si forte...

j'ai 20 ans, voilà. tout ce que j'avais c'était toi. tu iras rire, aimer, faire l'amour avec d'autres que moi. tu m'oubliras aussi. et moi je ferai pareil, dans quelques temps, peut-être... je veux que tu me dises que tu ne m'aimes plus... ou je veux que tu m'aimes...

ne plus t'aimer

6 mai 2006 à 14h02

Après deux semaines de longue et douloureuse introspection (que vais je faire ? qu'ai je fait ? qu'ai je mal fait ? que me reste-t-il à défaire ?), me voila de retour à la case "mon mec m'a largué y'a 2 semaines, je suis toujours amoureuse de lui mais je dois aller mieux"... Convaincu que je suis de mon extraordinaire capacité à inventer n'importe quoi, j'ai réussi à me faire 100 fois des faux espoirs sur un possible retour en arrière, rabibochage et "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Maintenant, de retour de ma cure d'éloignement (qui a dit que quand on part à 500 km de chez soi on oublie ce qu'il y a chez soi !!), qui soit dit en passant ne m'a pas servi à grand chose, je me demande encore plus si il tiendra longtemps avant de m'appeler. A priori oui. Quand on décide de quitter quelqu'un et qu'on l'appelle plus (si une fois en 2 semaines...), ça veut bien dire "je n'ai plus envie de te voir, de te parler, d'être avec toi". Donc ma mission du week end (qui par malheur dure 3 jours, je dois être la seule personne à se plaindre !!) consiste à me persuader que non il n'appellera pas, il ne passera pas me voir... Le soucis c'est que demain c'est son anniversaire. Après avoir rejeté l'idée (initialement prévu, c'est à dire avant qu'il me largue) de lui offrir un week end pour 2 à Londres (le 2 ça devait être moi et j'ai pas trop envie qu'il parte avec quelqu'un d'autre à MON voyage !), j'ai choisi la version soft : un DVD. Mais, le problème est que je ne sais pas si il va accepter de me voir pour que je lui offre ce sublime cadeau. Et franchement, j'ai pas trop envie de le garder ce DVD. Mon letmotiv : tu ne l'appelle pas, tu ne l'appelle pas... Comment faire preuve d'une volonté à toute épreuve quand on a aucune volonté ?

la couleur de mes jours

10 mai 2006 à 11h52

Depuis ce jour où je l'ai perdu, je vogue dans une vie qui me semble ne pas être la mienne, je ne sais plus trop qui je suis. je me rends compte qu'après n'avoir pas toujours été là mes amis eux sont au rendez-vous. Et puis comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, il a fallu qu'une autre vienne se rajouter. Cécile est morte. Je l'avais à peine croisée durant l'année et demie écoulée. Je lui ai fait beaucoup de mal, surtout, elle a souffert du même homme qui me fait souffrir à mon tour. Cécile, je l'avais rencontré y'a quelques années déjà : gentille avec tout le monde, un caractère assez effacé... Je l'avais bien aimé et puis je l'avais détesté. Par Cécile j'ai connu Quentin. Quentin et Cécile c'était la stabilité, pour moi, célibatante invétérée. Mais, ça cachait quelque chose, ça cachait la fin de leur amour et le notre qui grandissait par dessus. J'ai été cruelle, je n'ai pas supporté qu'elle m'en veuille et poourtant quoi de plus normal, j'ai voulu construire avec lui quelque chose de différent, quelque chose où tout ce passé n'existait plus. Je t'ai fait du mal, il t'en as fait aussi, je n'ai pas compati, je n'ai rien voulu savoir. Aujourd'hui un peu plus d'un an et demi après, je suis à ta place mais toi... Et ce n'est pas juste, on a pas le droit de mourir à 20 ans. J'aurai voulu te dire que maintenant je comprends, que je sais, la douleur qu'on ressent. J'aurai voulu revenir vers toi. Te dire que je suis désolée de t'avoir tuée en pensée même si tu as fait pareil. Et je pense à ta famille, à tous les gens qui t'aiment, à tous les gens à qui tu manques aujourd'hui, et je te promets, je te jure que je ne referais pas les mêmes erreurs. Je te jure que tu resteras dans ma mémoire. J'aimerai que Quentin me parle, j'aimerai pouvoir le soutenir parce que lui aussi doit souffrir énormément. Je ne veux pas qu'on se perde comme on te perd toi. Mais je ne sais pas si c'est possible... La couleur de mes jours aujourd'hui c'est celle de la colère, de la douleur et du vide. Mais il faut vivre encore...

A Cécile, toutes mes pensées vont vers toi.

toi et moi

12 mai 2006 à 14h27

après presque 3 semaines de silence, tu m'appelles. Il a fallu un enterrement, je refuse de croire qu'il t'a fallu ça pour réagir. on s'est parlé, on a mis sur la table beaucoup de choses. Tu vois, c'était nécessaire. Aujourd'hui je me sens mieux et moi bien. Mieux de savoir que toi et moi on n'est pas devenu des inconnus l'un pour l'autre. Moi bien, parce que je continue à t'aimer pour deux. Moi bien parce que ça ne te fera pas revenir et qu'il faut encore que je cherche au fond de moi une force que j'ai de plus en plus de mal à trouver. On s'est dit des choses qui nous ont fait rire, qui m'ont mis les larmes aux yeux, qui m'ont fait mal... Tu m'as dit des choses qui me font plaisir sans me faire plaisir, tu m'as appelé "mon ange", tu m'as dit que tu m'avais trouvé très séduisante. Des fois j'ai dit des choses que je n'ai pas pensé mais qu'il faut que je dise. J'ai voulu être forte mais aujourd'hui je me sens à mille lieux de moi même, je ne sais plus qui je suis. j'aimerai que tu trouves les mots, que tu me convaincs que je n'ai plus besoin de toi. je crois que j'ai tant besoin de toi. je crois que je n'y arrive pas, je crois qu'à l'intérieur je sais que c'est toi, j'aimerai que tu reviennes. apprends moi à ne plus t'aimer. moi je ne sais pas. on se voit dimanche, pour boire un café, pour essayer de trouver dans quelle voie on peut aller toi et moi, pour savoir ce que l'on doit être l'un pour l'autre. j'attends que tu m'apprennes parce que moi je ne sais pas ce dont j'ai envie, si je n'ai plus le droit de t'avoir toi. j'aimerai arrêter de t'aimer...

qu'est ce qu'on est ?

16 mai 2006 à 10h21

Samedi, 20h50, tu téléphones. T'es pas bien, tu t'en veux, pour Cécile, pour ne pas avaoir été là. Et puis, tu déballes tout : ton appréhension face à notre histoire, ton besoin de te retrouver seul, tout le respect que tu as pour moi, à quel point tu veux être là, à quel point je mérites mieux. Moi je te consoles, je te répète "je ne t'en veux pas, ne t'en veux pas".

Dimanche, 14h05. Je monte dans ta voiture, c'est étrange, de se faire la bise, de se sourir comme deux vieux complices. On va s'assoir à une terrasse. J'essaie de te parler sans trop t'approcher, sans avoir envie de te toucher, de te hurler d'ouvrir les yeux et de me reprendre dans tes bras. Plusieurs fois j'ai les larmes aux yeux, de t'expliquer comme il est dur de savoir de quoi j'ai envie.

Et puis voilà, nous y voilà, à parler sexe. A se dire tu me manques et je te manques aussi. A se dire j'ai envie de toi et c'est réciproque. A se dire c'est une erreur mais faisons la ensemble, ajoutons la à toutes celles que l'on a déjà faites.


Et on se retrouve là, l'un en face de l'autre, tes lèvres qui glissent sur les miennes, tes mains qui me déshabillent. Moi je me laisse faire, je ferme les yeux, je veux sentir dans tes mains l'amour que tu y mets encore à caresser mon corps que tu connais si bien, je veux sentir la fièvre sous tes doigts. Tu finis par ma dire "tu m'as donné chaud", qu'est ce que ça veut dire ? On ne devait pas faire ça, tu le sais autant que moi. Tu ne devrais même plus avoir envie de moi, si tu es sûr de ton choix, si tu es sûr que tu ne m'aimes plus. Mais voilà quand nos corps se sont retrouvés, c'était comme si on n'avait pas le choix, c'était comme si on n'avait plus aucune volonté...

Toutes les phrases que tu me dis, que quand tu seras prêts tu brûleras tout pour moi, tu reviendras et il faudra que je sois dure avec toi. Que je ne dois pas t'attendre mais que tu seras jaloux si je refais ma vie avec quelqu'un. Que je suis ton idéal, que je suis celle en qui tu crois et celle qui te convient le mieux. On ne dit pas ça... rend toi compte !! Je ne peux pas, refaire ma vie, si tu ne veux pas me lacher. Tu ne peux pas me dire "je ne veux pas de toi mais je ne veux pas te perdre". Je ne suis pas prête, je veux t'attendre mais je sais que ce n'est pas bon pour moi....

de l'intérêt d'arrêter de penser

17 mai 2006 à 16h32

si je me posais 2 minutes et que mon cerveau arrêtait de bouilloner dans tous les sens, peut-être que je pourrais savoir où j'en suis
ok, la réponse est : "impossible". malheureusement, la vie étant ainsi faite je suis en totale ébullition à peu près 24h sur 24 !! et pendant mon ébullition je tourne mes problèmes dans tous les sens... et évidemment je ne trouve jamais de solutions (trop facile sinon !!).

Bref, n'ayant pas de solutions à porter de mains je suis tentée de dire que
1/ rien ne sert de se reprocher quoi que ce soit (une variante de ce qui est fait est fait !!)
2/ arrêter de croire que les miracles existent (parce qu'un miracle c'est pas ce qu'il faudrait, plutôt une potion magique ou un coup sur la tête qui remette son cerveau à l'endroit)
3/ se convaincre qu'après tout il pas tort (on est jeunes on doit profiter...)
4/... y'a pas vraiment de 4 en fait, si j'arrive à faire les 3 premiers déjà...

Comme l'exprime le titre, je pense que la meilleure solution serait de réduire mon cerveau en bouillie...à réfléchir...

on ne s'est pas perdu vraiment...

8 juin 2006 à 18h14

On est le 8 juin... Tu m'as quitté le 23 avril. Depuis, on a fait l'amour 4 fois, on est allé au cinéma, on a fait du shopping... Depuis, tu m'as dit que j'étais magnifique, que je te plaisais trop... Depuis, tu m'as dit qu'il me faut quelqu'un à ma hauteur... Depuis tu m'as dit qu'on verrait dans 2 ans où l'on serait toi et moi... Depuis tu m'as dit que tu viendrais me voir à Bruxelles... Depuis tu m'as dit que tu avais couché avec Sandra aussi.

Toi et moi, on est où ? On est quoi ? On est les meilleurs amis, on est les meilleurs amants, mais on ne sera plus amoureux. On ne s'appelle plus tout les soirs, on se voit pas forcément tous les week end. Mais quand on se voit, on rit, on parle de projets, de nous, séparemment... On fait l'amour, comme avant...

Toi et moi on est quoi ? Même toi tu ne sais pas...

après des jours et des nuits

28 juin 2006 à 18h18

après des jours et des nuits, à pleurer, à oublier, à faire ce qu'on attend de moi et même parfois ce qu'on n'attend pas, je pense encore à toi. avec nostalgie, je crois. en me disant que dans ma vie tu as été bien plus que ce que tu crois, tu as eu une place bien plus grande. peut être trop grande...

j'en suis là. aujourd'hui. je n'attend plus que tu reviennes, j'attend juste que tu fasses un signe, que tu agisses. en fait, je ne sais même pas si j'attend. bien sur j'en rêve encore. j'ai fait le tri, pour ne garder que le meilleur, la mémoire à ça de bien qu'elle est sélective. la mienne l'est, tu vois. je suis là, je n'ai pas bougé, j'ai tout juste un peu plus de maquillage, un peu plus de soleil sur la peau et une façon plus incisive de parler. j'ai juste à l'esprit que je dois conquérir. toi ou un autre.

tu peux même me parler, de ce que tu voudras, des mots que tu lui dis, de ce qu'elle ne te dit pas. tu peux ne rien dire, je comprend autant. tu peux te cacher, je connais tes repères et tu sais les miens, on sera toujours lié et l'on ne sera pas ennemis. toi et moi on est bien plus que ça, on a le temps pour nous, le temps de se dire que peut être on recommencera, quand tu seras moins lache, quand je serai moins pure.

je t'aime...

de temps en temps

29 juin 2006 à 11h15

Etrangement ce matin j'en reviens encore à toi. Bon allez je fais l'effort, de ne pas chercher ta voiture dans la rue, de ne pas attendre que tu m'appelles, de ne pas me dire que je sortirai avec cette petite robe noire juste pour te rendre jaloux (même si tu ne me verras pas)... Je me concentre, à trouver d'autres raisons, pas facile.

Je me surprends à me dire que encore une fois tu ne m'as pas envoyé de mail, tu ne m'as pas appelé non plus...Est ce que ça doit me surprendre ?? C'est idiot. je ne suis plus grand chose pour toi, jue ne suis plus ta priorité.

Il y a des hommes qu me tournent autour. il y en a même prêts à me faire des déclarations, prêts à me rendre heureuse. moi je passe, je passe mon tour, je ne joue pas. aucun n'a eu mes faveurs. je les compare à toi, il faut qu'ils aient de grands projets, des ambitions, des idées politiques (même si j'en avais plus que toi), de l'humour, du charme, un physique très agréable, de l'assurance, un mélange de responsabilité et d'insouciance... Même quand je suis déçu de voir que tu perds toi même un peu de tout ça, je garde celui que j'aimais comme étalon. bien sur personne n'est toi...même pas toi...

ce soir je sors, c'est pas la première fois, mais j'ai bien l'intention encore une fois de profiter de ma soirée, de rire, de boire, de me laisser draguer... j'ai envie de te narguer, sans que tu le saches bien évidemment. et puis j'ai envie de t'oublier... mais est ce que je le peux ??

où l'on en est

5 juillet 2006 à 13h30

toi et moi, c'est toujours cette question qui revient, où on en est toi et moi??

lundi soir, on a fait l'amour comme on se retrouve autour d'un verre avec un vieil ami. et puis on a parlé beaucoup, de toi, de moi, de nos envies, de nos faiblesses, de nos projets aussi... tout ce que tu m'as dit, où était le sens ?? je t'ai dit "j'aimerai avoir quelqu'un qui m'aime un peu", tu m'as dit "je t'aime moi". tu t'es rappelé de Barcelone, du temps qu'on avait passé juste toi et moi, de ce temps qui s'était arrété. on n'avait jamais été aussi bien. tu m'as dit "j'ai passé une très bonne soirée avec toi. avec toi c'est différent." toi et moi on va où? on ne s'attend pas, on se retrouve pas et pourtant on reste l'un pour l'autre bien plus que des amis. tu le sais autant que moi. toi et moi on dirait qu'on est fait l'un pour l'autre mais qu'on ne veut pas sauter le pas, q'on a peur de ce que ça veut dire, qu'on a peur que ce soit pour la vie. je veux juste profiter de ce temps que je peux passer avec toi, pour me construire encore des souvenirs et puis partir loin de tout ça et me dire que tout ça n'a plus d'importance...

le chaud et le froid

9 juillet 2006 à 18h03

je me demande à quoi tu joues, je me demande si tu fais ça consciemment...je pense que oui, que tu as autant peur que moi, que tu es aussi mal, et voilà, je retombe chaque fois, dès que j'ai réussi à franchir une marche, te revoilà, je retombe et là...tu me fuis, tu t'en vas, sans donner de raisons, sans donner de nouvelles...je sais, je connais tes pensées, je sais que tu ne sais pas comment faire avec moi, je sais que tu ne sais pas quoi faire de moi...mais pourquoi tu souffles le chaud et le froid je te préfères perdu avec moi s'il faut, je peux même prendre les choix que tu ne ferras pas, je peux même nous donner le dernier coup, nous achever, je peux me rendre détestable si cela pouvait t'aider...mais s'il te plait ne souffle pas comme ça, ne joue pas à ce jeu auquel personne ne peut gagner...je ne connais pas les règles, tu les connais toi? tu sais où tu vas?? je préfère que tu sois là, je préfère que l'on sache...ne sois pas un jour là, attentif, attendri, un jour absent sans un mot...viens je t'aide si tu veux, viens je te rend les choses faciles, viens je le fais pour toi, je nous sépare une deuxième fois...

quand j'aurai trouvé mes pas...

19 juillet 2006 à 22h56

c'est toujours la même chose, presque 3 mois comme ça, presque 3 mois sans toi, pas vraiment sans toi quand même...et tu sais, tu sais que je t'aime toujours...
ce pacte qu'on a fait, est-ce que tu y crois comme j'y crois ?? est-ce que tu m'aimeras assez ? on le fait en rigolant mais peut être qu'au fond, on a envie de s'y tenir, on a envie que ça arrive... on ne gachera pas notre vie, bien sur, on cherchera quelqu'un d'autre, un amour aussi fort que le notre... mais bon, je sais, tu sais, nous savons tous les deux que cette étincelle ne mourra pas, qu'on pourra se retrouver peut être et construire ce que l'on rêvait de construire...partager ces projets qu'on a nourrit à deux, que l'on a du séparer... et en même temps tu as l'air de partir si facilement, tu as l'air de tout refaire comme si rien n'avait existé, comme si je n'avais pas partagé presque 2 ans de ta vie, avec tout ce qu'on a vécu de dur, de beau, d'intense... et moi, tu sais, moi je t'aime encore...

de toi à moi

30 juillet 2006 à 22h51

de toi à moi, je crois que l'on ne sait pas où l'on va...
de toi à moi, je crois que la vie nous joue des tours, et que dire de l'amour...
de toi à moi, je crois que je suis encore amoureuse de toi, et toi ?
de toi à moi, je crois que l'on n'a pas envie de se séparer, tu ne crois pas ?
de toi à moi, je crois que la prochaine fois je ferai encore un pas, un pas vers toi...
de toi à moi, je crois que tu me manques tout le temps...
de toi à moi, je crois que...je crois en toi...

revenir

6 août 2006 à 13h42

mercredi 2 aout, je ne me souviens plus l'heure, c'était l'après midi...sur mon balcon, il y avait du soleil et du vent, était ce un temps pour faire des confidences ? était ce un temps pour se retrouver ? depuis quelques jours déjà, on s'écrivait plus, on se parlait plus, je sentais que les choses bougeaient, mais je ne voulais pas y croire...et puis voilà...dans l'idéal tu m'aurais embrassé, mais on s'embrassait avant déjà...alors tu m'as dit "est-ce que tu veux de moi?" et moi j'ai juste dit "je t'aime". On réécrit notre histoire à l'encre de ce que l'on était, de ce que l'on sera maintenant. On se ressemble bien sûr, on est toujours un peu les mêmes mais on rêve d'être d'autres, de se conctruire un nouveau couple, de redémarrer...Et ce qu'il y a de plus drole c'est qu'encore une fois il faut garder ça secret, ne pas le dire à tous tout de suite, ne pas faire le coming out de ton come back tout de suite, voilà l'ironie...

Moi je crève de savoir que peut être ça ne marchera pas, moi je rêve que ce soit pour toujours, à quoi tu rêves toi ? Est ce que tu m'aimes autant, autant que ce que je t'aime moi ? Est ce que tu es prêt cette fois à te battre pour moi, à me maintenir et à m'offrir tout ce que tu es ? Moi, je t'aime, crois moi, moi je n'ai pas cessé une minute...mais est ce que l'amour se fatigue ? Est ce qu'un jour je serai fatiguée de t'aimer comme ça ?

ça n'a rien de romantique ce retour, c'était euphorisant au début et puis c'est devenu banal...et que fait-on contre la banalité ? Je te vois là, coller à la console, te plait-elle plus que moi ? Parfois j'ai même envie d'être méchante, parfois je me dis juste qu'encore une fois tu n'es qu'un homme...ça n'enlève rien au fait que je t'aime, rassure toi, ça n'enlève rien au fait que je suis prête à me battre pour toi, à te garder...

est ce qu'on sera heureux ?

8 août 2006 à 13h48

Nous y voilà...quoi, ce n'est pas comme on l'avait imaginé ?!...disons que c'est la vie réelle, celle qui déçoit, celle où l'autre ne dit pas les mots que l'on voudrait entendre, celle où tout est si délicieusement imparfait, finalement...Tu me déçois, ce n'est pas ce que j'espèrais, ce n'était pas comme ça que tu aurais du revenir...mais je t'aime, de cet amour imparfaitement simple, imparfaitement pur...de cet amour qui pourrait t'étouffer encore, tu le sais bien, si tu n'y prend pas garde...je t'aime tant, je t'aime trop...

Alors, que veux tu faire ? que veux tu dire ? ralentis, tu me dis, ralentis, laisse nous du temps...moi, je n'ai pas le temps de vivre, mon coeur ne me laisse pas de repos, je veux te donner plus que tout, plus que tu mérites, surement, moi je suis une héroïne, moi je suis une romantique, moi je suis une combattante, voilà...Alors, viens, viens te battre contre moi, viens poser ta peau contre la mienne, viens me montrer quel homme tu es, viens me faire voir si tu es un homme...Et oublie là, jette la clé de cette histoire, je veux que tu sois tout à moi, je te veux entier...

Je ne tiendrai pas longtemps, je partirai bientot, mais avant ça, dis moi, si tu tiens à moi, si tu es prêt à te battre pour moi, si tu veux de moi...sinon pars et ne te retourne pas...

de nos mains

12 août 2006 à 13h58

De toutes ces questions que l'on se pose, de toutes les réponses que l'on se donne, je ne veux retenir que l'essentiel et l'essentiel ce sont ces gestes entre toi et moi... Peu importe que l'on vive un mois de plus, un an ou même une vie, peu importe tu vois, toi et moi on en est là, encore là... Peût être que tout ça ne veut rien dire, peut être tu me le reprocheras, je cracherai sur ton nom, tu te moqueras de moi, nous nous trahirons peut être comme combien d'autres avant nous... Non, on n'est pas mort sans nous, tu as vécu un peu plus que moi, mais voilà quand ta main prend la mienne, quand tes doigts jouent avec les miens c'est comme si la vie nous faisait un signe... Mes souvenirs avec toi je les construis encore, encore et encore... Tu sais, tout ça ce n'est peut être rien, peut être que bientot on arrêtera de dire nous, peut être que déjà dans cette seconde chance on se dit déjà moins nous... Mais en regardant le bonheur droit dans les yeux peut être que l'on ne s'en détournera plus, peut être même que l'on restera l'un pour l'autre les meilleurs amis, les meilleurs amants et enfin les meilleurs amoureux qu'il soit...Je t'aime...

le bien par le vide

13 août 2006 à 17h05

Au départ c'était une obligation, il faut le dire, une nécessité imposée, ça n'avait donc rien d'un pélerinage, d'une épreuve que l'on s'impose pour passer à autre chose...

Finalement, ce n'était pas plus mal, réussir enfin à jetter les choses, à passer ainsi à autre chose, à ne pas trop regarder derrière, à se dire que les souvenirs on ne doit pas les garder comme des milliers de papiers poussiéreux, plutot comme des images, des odeurs, des sons dans sa tête, auquels on fait appel quand les jours se font longs...

Il y a des photos qui font un peu mal, qui me rappellent des moments perdus, des instants où on ne savait pas ce que l'on deviendrait...Se voyait-on comme on est un an après, deux après, cinq après, 15 ans après ? Je garde l'essentiel, le souvenir de leurs visages pour les jours où j'aurai soucis à les voir tels qu'ils sont, pour un jour en rire ensemble, pleurer un peu peut être aussi...

Je ne suis pas plus vide, je me sens aussi bien, je sens dans ma tête tous ces souvenirs qui rodent et ce n'est pas si triste après tout...non pas si triste...

un autre Barcelone

15 août 2006 à 11h34

Voilà, c'est bientôt la fin de notre autre Barcelone...Enfin, je crois que c'était bien plus que ça puisque toi et moi on a fait plus que se retrouver on s'est littéralement retrouvé, on est redevenu deux...

Barcelone, c'était à la même époque l'an dernier, c'était nos vacances de rêves, 5 jours pour toi et moi, 5 jours à découvrir une ville nouvelle, moi à te faire partager ma culture, mes racines, toi à te laisser aller avec moi, à lacher du leste...

Cette année, notre Barcelone c'est la maison de mes parents, cette maison vide que tu es venu peupler avec moi. On a pas bougé de Pertuis et pourtant...Rien n'existe que toi et moi...

Nos retrouvailles, notre seconde chance, on l'a vit presque comme quelque chose de banal, comme si finalement on ne s'était pas vraiment quitté...C'est assez étrange en fait, parce que ça n'a rien d'ordinaire, il n'était pas dit que toi et moi on est le courage, la force et l'envie de reprendre notre histoire, si tôt, si vite...

Notre Barcelone prend fin, mes parents seront de retour demain et tu t'en iras, tu rentreras chez toi, juste à quelques petits kilomètres de là, dans la même ville et pourtant si loin...Surtout notre Barcelone prend fin puisque mes parents ne doivent pas savoir, ne doivent pas savoir que l'on a recommencé, pas maintenant.

après l'amour

16 août 2006 à 16h52

Je crois que l'on a réellement savouré ces deux dernières journées ensemble, seuls tous les deux. Pas que ce soit inhabituel, mais on a particulièrement "bien" fait l'amour, avec attention, avec force. C'était à chaque fois comme sauter du haut d'une falaise pour moi. Surtout cette nuit, quand tu m'as prise alors que je dormais, c'était comme un rêve, un rêve avec des sensations...

Mon corps ne se réveille pas encore, je ne veux pas que quelqu'un d'autre que toi pose ses yeux sur moi, je veux garder ton empreinte...Je ne me résoudrais pas à faire glisser l'eau sur ma peau, à regarder partir l'amour que tu as mis au bout de tes doigts...

Après s'être mangé des yeux, après avoir brûlé nos corps l'un contre l'autre, embrassé chaque recoin de nos peaux et respiré encore nos cheveux, mêlé nos souffles, sans bruit, tu es reparti et moi je suis là, à entendre de devoir faire semblant de ne pas t'avoir vu...J'ai tellement envie de hurler à tout le monde que tu es revenu, oui, que tu m'es revenu. Oui, qu'on ne peut pas se passer l'un de l'autre, que nos corps s'appellent toujours et que voilà on se la donne cette seconde chance, que l'amour a frappé encore...et comme moi je t'aime, tu sais, comme je t'aime...

j'aime que tu me manques...

17 août 2006 à 11h54

Un jour, non même pas, peu importe...tu me manques...Au réveil, ce matin, ne pas sentir ton bras autour de moi, ne pas te regarder dormir...L'ironie, c'est que, oui, tu m'as toujours manqué, mais là, tu vois, c'est différent...

Hier soir, j'ai discuté avec Natacha. Elle me trouve courageuse, moi je me trouve peureuse. Ce n'est pas par courage que je t'ai accepté à nouveau auprès de moi, c'est pas peur, peur que tu partes pour de bon...Ce qui pose problème, on le sait bien, c'est la confiance, que je peux mettre en toi...Je te confie mon coeur, encore, est-ce que cette fois ce sera pour toujours ? Est-ce que notre amour tiendra, face à la distance, face aux changements, aux tentations? Est-ce que tu le voudras, dis moi, tu le voudras ?

Je n'ai pas envie d'abandonner, je n'abandonnerai pas, non. Est-ce que tu te battras avec moi ? Est-ce que je te manque autant que tu me manques ? ...

et ils vécurent heureux...

6 septembre 2006 à 11h25

voilà quelques jours que je n'ai pas écrit ici...on n'écrit pas quand tout va bien, on écrit pas qu'on est heureux...après tout on jette déjà notre bonheur à la figure de ce qui ne le touche pas, alors pourquoi en plus leur en infliger la lecture...et puis quand on est heureux, on a plus grand chose à dire, on devient un peu niais, on arrête la philosophie, pour la vie...mais je ne regrette pas ce bonheur, je le vois naitre dans nos mains, et oui, oui, je sais je suis niaise, je suis bête, et alors ?? je suis belle dans ses yeux, je suis reine dans sa vie, je suis son unique, son atmosphère, son univers tout entier...je suis bien, je me réveille heureuse, je me couche heureuse...oui, je l'aime, de tout mon coeur et même plus...

on avait pris une chmabre à l'hotel, ce samedi où on s'est retrouvé, on a fait l'amour, toute la nuit à s'en bruler la peau, à se sentir secs et faitgués...Et après tout cet amour qu'on s'est fait, on s'est serré dans les bras et on s'est dit que la dernière étape était là : le dire à mes parents. Tu l'avais dit à tout le monde, pendant mon absence, comme si tu devais parler de moi pour me rendre plus réelle, pour dire à tous que même loin je t'appartiens. alors à mon tour, je l'ai dit et voilà...nous voilà, à nouveau, officiels...je sais que tu veux ma demander de rester avec toi pour la vie, de partager ton nom et je sais que je dirai oui...notre vie à toi et moi commence tout juste mais je sais que c'est toi...

on se redessine

7 septembre 2006 à 22h39

jour après jour, on se réapprend, on se retrouve, on se redessine, toi et moi. et c'est si bon de se retrouver, de se regarder dans les yeux et de pouvoir refaire des projets, réver notre vie... c'est tellement bien d'être avec toi, de respirer ton air, de guetter chacun de tes sourires, de te rendre heureux, encore, encore et encore ! je ne regrette rien tu vois, pas un seul jour, pas une seule heure, tant que je suis avec toi au final... je me fous du passé, je me fous de ce mal que tu m'as fait, je ne veux rien savoir, je veux juste être avec toi, que tu me promettes que tu seras là toujours, et que l'on va s'aimer plus que tout toute la vie, peut être, j'espère ! l'amour que j'ai pour toi est immense et infini...

voilà, mon amour, ce n'est pas grand chose mais c'est tellement...je t'aime...

de Bruxelles

23 octobre 2006 à 22h01

un mois que je suis ici, que je suis expat, que j'apprend à vivre dans une autre ville, dans un autre pays...ce n'est pas si difficile, tout ici ressemble à chez moi finalement...c'est difficile d'être sans toi, c'est difficile de vivre en décalage, de se voir moins, de se parler...est ce que l'on s'aime encore ? je crois que oui, oh oui je t'aime encore!! je ne baisserai pas les bras, je ne renoncerai pas devant cet éloignement, devant ce qui nous sépare!il y a ces moments où on est tellement bien, quand tu viens me voir, je donnerai ma vie pour ces moments...je t'aime encore, tu sais...je fais des efforts, tu sais...mais je suis accro, je ne peux pas ne pas te vouloir à chaque instant...je t'aime !!

on est deux

30 octobre 2006 à 10h38

je commence, à deux à l'heure, je n'ai pas très envie de travailler...surtout quand je pense qu'à quelques mètres de là, tu es sur mon lit...comment ne pas y penser ?? quand les choses ne tournent pas rond, quand je ne sais plus trop où je suis, j'en reviens toujours à ces moments où quoi qu'il arrive je me vois dans tes yeux, je t'imagine dans mon corps, je sens ton odeur mêlée à la mienne...tout s'accélère, peut être qu'on a envie, juste d'être comme tout le monde ou peut être que toi et moi on sait. on n'a traversé des épreuves, que dire de ça, que ça nous a rendu plus fort ou moins aveugles, je ne crois pas...c'est juste la vie, ma vie, le tienne...je veux mélanger nos sangs, nos songes aussi...je te veux toi, tout le temps, pour moi. oui, je veux. je ne sais pas si je suis trop jeune. je ne crois, mon coeur a 100 ans d'âge...mon coeur brûle pour toi. je t'aime...voilà, c'est ça...je t'aime !

je dis oui

31 octobre 2006 à 14h27

il y a 1 000 façons originales de demander quelqu'un en mariage, non ?? Mais je crois que quand l'homme qu'on aime vous le demande, on se fout un peu de quand, comment et où...On veut juste dire "oui". J'ai dit oui. Je t'ai dit oui, bien sur !! Ma réponse était certainement évidente, mais voilà, il fallait bien que je réponde quand tu m'as demandé...et tu m'as demandé...
Il y a des jours où les choses vous paraissent aller pour le mieux et où on peut se dire "je voudrais revivre ce moment". Je ne sais pas combien de temps on passe à discuter en ce moment mais c'est bon, c'est de l'amour pur...la chance que j'ai de t'avoir, toute cette chance là, je sais qu'on me l'envie...toi et moi je ne crois pas qu'on est besoin de quelque chose de plus, on est bien tous les deux...alors bien sur je suis jalouse, je suis chiante, j'ai peur, de tout, de toi, de moi...je crois, je crois fermement que toi et moi on est des ames soeurs et que rien ne devrait jamais nous séparer...je veux que la vie te soit douce et que tu réalises tes rêves, je veux que tu sois heureux...
je t'aime ! oui, je t'aime ! il n'y a rien à dire de plus, tu sais...peu importe ce qu'on pourra m'en dire, j'ai ce qu'il y a de plus précieux au monde, puisque je nous ai nous...alors oui, je te dis oui, avec plaisir...

manquer de toi

15 novembre 2006 à 12h32

Notre week end parisien est fini, on est à nouveau dans la petite routine habituelle, chacun chez soi, chacun à penser à l'autre, séparé par tant de terre...Pour moi, le plus difficile est de penser qu'il faut tenir encore 2 semaines et demies. Et c'est loin... Même si on s'appelle, même si on se maile, même sin on se raconte tout comme si on était l'un avec l'autre, j'ai toujours peur de ne plus me souvenir de ton odeur, de trop manquer de ta peau...Tu me manques déjà, je ne peux pas me raisonner, en fait tu me manques dès que l'on s'éloigne un peu...

Je crois que ces dans ces situations là que l'on réalise que vivre ensemble c'est partager bien plus que ses coups de gueule, ses fous rires, ses envies, ses désirs...C'est aussi pouvoir profiter de l'autre à tous les moments, forts ou moins forts, biens ou moins biens...C'est pouvoir dire "j'étais là, je suis là"...Je m'impatiente du jour où toi et moi on pourra vivre ça, où on pourra se retrouver chaque soir et se voir partir chaque matin en sachant qu'on reviendra vite...

Ici, le temps me parait long, j'ai envie de rentrer chez moi, j'ai envie d'être avec toi là-bas, de refaire les choses que l'on faisait aussi... J'aimerai bien respirer cet air là et voir ces paysages et ne pas faire attention, ne rien penser de plus, juste y être avec toi...

Je t'aime...

ça fait des jours...

24 novembre 2006 à 22h32

le temps ne passe pas si vite, j'ai l'impression qu'il y a déjà tant de temps, tant d'heures perdues sans toi... bien sûr on avance, bien sur on n'aura pas perdu de temps pendant ce temps...j'ai besoin de toi, de ta peau contre la mienne, de ta chaleur et de ton regard... j'ai besoin de toi, oui, je ne peux plus penser qu'à ça, toujours...tous les jours, à chaque seconde, je pense à toi et je me dis "waou, qu'est ce qu'il me manque" !! je ne vis que pour avancer vers toi, un pas de plus, et encore, et encore...

le passé a cela de charmant qu'il est bel et bien terminé...

5 décembre 2006 à 16h49

Peut être parce que je m'ennuie énormément aujourd'hui, du fait que j'ai fini de faire ce que je devais faire, ce que je n'étais pas obligée de faire et ce qu'on ne m'a pas demandé de faire, j'en viens à penser aux années dernières moi... Je crois qu'il faut un jour arrêter de regarder en arrière et essayer de se consacrer à ce qu'on fait dans le présent et à ce qu'on prépare pour l'avenir. Longtemps, j'ai vécu les yeux rivés sur ce que j'avais bien fait, mal fait, pas fait tout simplement... Finalement, ça n'a rien changé, ça ne m'a rien apporté de plus et j'en suis toujours au même point... Le passé a cela de terrifiant et de formidable à la fois c'est qu'on ne peut rien y faire, on peut rien changer... Alors oui, bien sur, il y a les erreurs qu'on répare, il y a les colères qui s'estompent... Mais au bout du compte, on en reste là, ce qui est fait est fait...

Je regrette bien sur, je regrette de ne pas avoir su mieux, fait mieux, vécu mieux... Mais aujourd'hui je suis là, je suis bien, je crois. Il y a toujours des choses qui ne vont pas, même dans le bonheur il y a des détails des couleurs de ciel, des phrases mal dites ou des petites erreures de temps et de lieu... Globalement, je vais bien. Je trouve ma voie, je mets mes pas dans les siens, je garde le cap, je deviens quelqu'un...

je suis amoureuse de toi

10 décembre 2006 à 0h09

Je ne me souviens plus très bien de la date exacte, de la première minute où j'ai, où j'ai compris que je t'aimais vraiment...C'était l'été, tu te souviens, été 2004. C'était en aout je dirai...mais peut être bien que les sentiments étaient déjà là en juillet...Je me souviens de notre premier contact, de notre premier baiser... Il y a eu des hauts, des très grands hauts, souviens toi...Il y a eu des bas, bien sûr, n'y revenons pas... Maintenant, toi et moi, nous sommes liés, par ce petit anneau qui entoure mon doigt, par nos coeurs enlacés.... Ce soir, je suis un peu sentimentale, c'est ce que tu pense surement... Je me rends juste compte que toi et moi on a fait un grand bout de route, qu'on est juste pas les meilleurs, que souvent nos erreurs nous dépassent, que souvent on s'oublie un peu, on a du mal à voir après, à voir plus loin... Bien sur, on est fatigué, angoissé, bien sur on a mille choses à faire et à penser... Mais quoi qu'il en soit, à chaque minute, je me souviens de ce premier baiser, de nos éclats de rire, de nos corps enlacés, de nos regards... Quoi qu'il en soit je veux te couvrir de mon amour, je veux faire de toi le plus heureux et bien plus encore faire de toi l'homme que tu veux être... Je ne suis pas ton ennemie, je ne suis pas là pour t'embêter ou te prendre inutilement ton temps, je ne suis pas là pour te surveiller ou te sermoner... Je t'aime, c'est tout... Je ne veux que ta reconnaissance, je veux juste savoir si tu es prêt à avancer avec ta main dans la mienne... Je le crois, je le souhaite et je l'espère... Je t'aime...

je ne sais pas

16 décembre 2006 à 18h37

je ne sais plus où on en est... je sais que tu n'as pas le temps de te préoccuper de ça, de nous, entre tes soucis d'argent et ton travail. Je ne sais plus comment agir, comment réagir, je ne sais plus quoi penser... Je n'arrête pas de me dire que je n'ai pas envie de laisser tomber, de baisser les bras, je sais que toi et moi on en vaut la peine... Peut être que ce n'est qu'une période difficile à passer. Je n'ai pas beaucoup de courage et je n'ai surtout pas le courage de me demander comment aborder cette situation. Je sais les sentiments que j'ai pour toi et je sens au fond de moi que tu es l'homme avec qui j'ai envie de faire ma vie... Mais je ne sais pas si tu en as réellement envie, je ne sais pas si je peux encore tenir notre amour à bout de bras, et je ne sais pas comment t'aider, si tu ne veux pas de mon aide. Je ne sais plus comment te parler et ça me rend tellement triste... je t'aime...

ce qu'on devient...

1 janvier 2007 à 18h19

Ne pas avoir peur... je ne sais plus quand l'incertitude est entrée en moi, je ne sais pas très bien ce que j'ai fait ou non pour ne pas me laisser submerger... Peut être que je n'ai pas envie d'accepter, peut être que je n'ai pas le courage de me mettre en face de nos changements... Les choses deviennent parfois si bizarrement difficiles, ou alors les rend-on ainsi ?
En regardant en arrière, je me dis qu'il n'y a rien de très nouveau, que les problèmes sont récurrents et les solutions toujours les mêmes... Je ne suis pas si différente aujourd'hui, et la force que j'ai gagné en te perdant, je l'ai perdu en ne voyant pas arriver cette phase de doute. Je ne peux te blâmer toujours de ce qui nous arrive, je sais que tu fais aussi des efforts... Peut être que je suis trop lâche pour voir en face que j'ai une vision tellement rigide des choses et de la façon dont elles doivent se dérouler !
Je n'ai pas fait de résolutions; pas de promesses que je ne tiendrai pas... ça ne signifie pas qu'il n'y a rien à promettre mais juste que j'ai l'impression que je dois surtout réfléchir à ce que je veux faire de ma vie. De nous aussi. Et comment redevenir ce que l'on était. Ou comment se redécouvrir. Avec le temps...

garder notre amour

11 janvier 2007 à 21h49

on sait que c'est difficile, ne pas se voir, des semaines entières, vivre deux vies séparées, s'appeler un jour sur deux... on a vécu une épreuve, on a failli se perdre mais cette semaine passée ensemble nous a permis de reprendre pied. maintenant, je sais que plus les jours passent, plus le risque est grand de perdre pied encore. mais peu m'importe, l'amour que je te porte peut je suis sure dépasser les frontières et survivre encore... je ne veux pas penser aux jours, aux mois où l'on est pas bien sur de pouvoir se voir. j'attend juste avec une impatience, à peine dissimulée, la semaine que tu vas venir passer chez moi...

je t'aime !!

la nuit tombe sur Bruxelles

15 janvier 2007 à 17h23

je vais rentrer chez moi, le bilan de la journée, mieux vaut ne pas le faire... il y a des jours comme ça ou, presque contre son grès, on ne fait rien. je n'ai pas réussi à me concentrer une seule minute, à vrai dire. demain, je devrai travailler deux fois plus pour rattraper le retard si vite accumulé, mais peu m'importe... j'ai juste envie de rentrer, me faire un thé, regarder la télé, discuter un peu avec Caro, ma coloc, et puis lire un bon livre au chaud sous la couette... j'aimerai que les jours passent vite, pour te retrouver, te sentir contre moi la nuit, profiter de ta chaleur, et respirer le même air que toi...

j'ai répondu à une interview. un journaliste qui enquêtait sur les vauclusiens travaillant pour des députés européens. j'ai pu faire partager un peu de ma courte expérience des 3 mois 1/2 passés. j'espère que cela servira à faire aussi passer un message sur l'Europe, sur l'espoir qu'on met dans ce beau projet et sur la possibilité d'ouvrir un avenir ensemble bien plus grand encore... je dois lui envoyer une photo, et j'avoue que cette pensée ne m'enchante pas vraiment... il faudrait déjà que j'ai une photo de moi qui soit potable, ce qui est loin d'être gagné... enfin...

je n'arrive pas à croire que je n'ai rien fait de ma journée et pourtant c'est la triste vérité ! j'ai pas mal tourné en rond et puis voilà, la journée est finie...

j'ai aimé te parler au téléphone, j'espère toujours ne pas découvrir que cette distance entre nous est à nouveau là. je ne crois pas. peut être qu'on a vaincu nos démons. peut être que ce n'était qu'un passage à vide. je l'espère et j'y travaille, crois moi. pour être honnête, je sais que pour toi l'important c'est avant tout ton année, ton boulot, ton stage, ta préparation pour l'année prochaine. j'essaie de ne pas trop m'en formaliser. j'espère que tu réaliseras que d'avoir quelqu'un avec soi, avec qui partager, avec qui faire des projets, c'est aussi ça la vie... et c'est aussi ça qui contribue à l'embellir... sinon pourquoi tout le monde cherche l'amour ?

souvenirs

21 janvier 2007 à 17h14

Hier, après 3 verres de vin rouge avec ma coloc et ses copines, je me retrouve seule sur le canapé, blotti sous la couverture, devant la télé... samedi soir, rien de bien intéressant... ça me laisse le temps de penser à tout un tas de choses, de me souvenir de moments. En détail, je me suis arrêtée sur la première fois que j'ai senti tes doigts frolés ma peau. Ce n'était pas très romantique mais j'en garde un souvenir ému en fait. ça peut paraître idiot, surtout quand on connait les conditions, ma gueule de bois épouvantable, les insultes qui courraient derrière mon dos... et toi, tu n'étais pas libre, à côté de toi, sur ce grand matelas, il y avait ta copine de l'époque... bizarrement, avec le recul que donne les années et les évènements depuis, je trouve cela à la fois assez exitant mais pas du tout honteux. cette attirance entre toi et moi, voilà ce qui nous a toujours tenu... mais je ne veux pas que ça, bien sur, du bon sexe ne reste que du bon sexe...

je sais que tu as du mal à te sortir de ton accident, je sais que tu as peur, je sais que tu es aussi énervé à cause de toutes les réparations... j'essaie de me blinder, tu sais, de ne pas tout trop prendre à coeur, c'est un peu difficile. j'aimerai que tu sois un autre, d'un autre ça ne me ferait pas aussi mal. j'aimerai te cacher tout ça être forte, être tout ce que tu attends de moi. mais s'entendre dire "ça ne changerai rien si tu étais là avec moi", ou encore "tu ne peux pas comprendre tu n'as pas failli mourir dans un accident de voiture"... que veux tu que je dise ? comment veux tu que je ne prenne pas les choses à coeur ? je suis désolée de trop t'aimer et d'avoir le narcissisme de croire qu'il était possible que je te sois d'une quelconque utilité, que je puisse soulager tes angoisses... peut être que dans cette épreuve tu ne veux pas de la main que je te tends, et que je dois juste apprendre à ne pas m'en émouvoir. c'est une petite mort que de ne pas pouvoir aider ceux que l'on aime, c'est une petite mort que de se sentir inutile et rejetée. j'aimerai ne pas t'en vouloir... j'aimerai ne pas m'en vouloir. je ne sais pas comment font les autres, je ne sais pas ce que font les autres. je ne suis pas douée pour ça.

il n'y a pas d'amour heureux

24 janvier 2007 à 10h17

Encore une fois tu sonnes le glas de notre histoire. ça veut dire quoi "prendre de la distance", ça veut dire quoi pour toi... je ne sais pas quoi penser, à vrai dire je me sens juste vide. je retiens les larmes qui me montent aux yeux chaque fois que je pense à ce que tu m'as dit. je me sens juste affreuse, coupable, seule... je n'ai pas envie de montrer aux autres que je suis faible devant toi, que je m'écroule, qu'à l'intérieur tu as foutu un grand coups de pied à un chateau de cartes qui tenait presque par miracle.
tu m'aimes encore tu crois... je ne sais pas ce que valent ces mots, je sais le mal que ça me fait. je sais que tu souffres toi aussi, mais pourquoi tu ne me laisse pas juste essayer de t'aider, pourquoi je ne sers à rien pour toi. tu es ma seule raison de continuer, d'avancer en me disant que les hommes ne sont pas si cruels. je ne sais pas quoi faire de tout l'amour que j'ai pour toi, là je ne sais que me retenir d'éclater en sanglots à tout moment et je me déteste d'être comme ça... je ne veux pas de distance, je te veux toi, je ne veux que toi alors pourquoi est ce que je ne suis pas capable de te rendre heureux... j'essayer de t'aimer du mieux que je pouvais, ce n'est surement pas assez, ce n'est surement pas le bon amour... je vis en apnée sans toi, tu comprends ça, tu comprends que moi j'ai juste besoin de toi. alors si tu n'as pas besoin de moi, peut être qu'il faut juste que tu me dises, en face, que tu me dises pourquoi. j'étais prête à beaucoup, je suis prête à beaucoup pour toi, je suis prête à changer encore et encore mais je ne sais pas comment, je ne sais pas ce que tu veux.... est ce que tu m'aimes vraiment ? je n'arrive, je suis désolée, j'ai envie de vomir, j'ai envie de hurler, j'ai envie de dormir, dormir jusqu'à ce que tout ça soit passé, j'ai envie que tu me parles, j'ai besoin de toi...

ça m'est égal

24 janvier 2007 à 14h26

Rentre un peu plus tard
Sans me faire voir
Les secrets que tu voiles,
Réduis de moitié mon piédestal,
Ca m'est égal...

Invente une excuse,
Une jolie ruse,
Rien que de très banal,
Inutile de te sentir coupable

Tu vois,
Je ne pars pas,
Je ne crie pas,
Je reste là,
Mon idéal,
Va faire escale,
Et tant pis,
J'ai mal
Ca m'est égal...

Tant qu'il reste un peu
De nous deux
Projeté sur la toile,
Laisse les dire que je suis malheureux
Ca m'est égal...

Ne décroche pas,
J'aurai ta voix,
Sur ta boîte vocale
Elle dira "je ne suis pas joignable"

Tu vois,
Je ne pars pas,
Je ne crie pas,
Je reste là,
Mon idéal,
Va faire escale,
Et tant pis, j'ai mal
Ca m'est égal, tu vois...

Mon idéal,
Va faire escale,
Tant pis, j'ai mal,
Ca m'est égal...

Donne moi ta main,
Juste ta main,
Même si elle dessine un point final...

Martin Rappeneau in "l'âge d'or", 2006

d'un bout à l'autre

25 janvier 2007 à 12h10

Je sais qu'aujourd'hui est pour toi une journée importante, ne crois pas que je l'ai oublié. Comme je n'ai ni le droit de t'appeler, ni même celui de t'envoyer un mot, je ne peux faire que penser à toi. Je ne sais pas comment tu le prendrai si je me permettai tout de même de t'envoyer un petit mot, juste pour que tu vois que je pense à toi et que j'apporte mon soutien et mes encouragements... Néanmoins, je t'ai promis de ne rien faire, alors voilà. Peut être qu'un jour tu liras cette page et tu sauras que je n'ai pas été indifférente à ce que tu fais, que je le suis jamais, quoi que tu puisses penser. Tu ne peux pas imaginer la peine que ça me fait de ne pas pouvoir partager ces moments importants avec toi, de ne pas être celle qui recueillera tes impressions, ta joie ou ta frustration... Peut être que je ne t'ai pas toujours fait ressentir à quel point je m'intéresse à ce que tu fais, peut être que je n'ai pas été suffisamment enthousiaste ou démonstrative. La vérité est que je suis fière de toi, fière de ce que tu fais, de l'énergie que tu mets à réussir tes rêves, à passer au-delà de tes limites, à vouloir aller toujours plus loin dans tes choix, dans tes idées... Je dis ça avec une certaine jalousie, avec l'impression que mes rêves sont bien plus froids que les tiens et que mes efforts sont bien moins grands. c'est surement aussi ce qui me fait défaut, c'est surement aussi ce que tu n'aimes pas de moi... Je ne me complains pas dans ma culpabilité, être en tord ne suffit pas à tout expliquer. Je crève de cette attente où je ne sais rien faire, où je ne peux rien faire d'autre que de me jeter la pierre... Je ne sais pas si je suis digne de toi, de ton amour; j'ai l'impression que mes efforts sont bien souvent réduits à néant, j'ai juste l'impression que je ne suis pas douée pour le bonheur... Voilà, aujourd'hui je me retrouve là à ne pas savoir comment faire pour que tu saches que je te soutiens et que je pense à toi et à me dire qu'après tout peut être que tu t'en fous et que je ne suis rien de plus qu'un boulet pour toi. cette distance me tue, je n'arrive juste pas à arrêter de penser à toi et aux erreurs que j'ai surement commises... Je me sens juste nulle et inutile, je me sens juste de trop, partout, et à ma place nulle part et je n'arrive pas à imaginer la suite, les jours à venir, si je ne sais pas quand je te reverrai... Depuis que je suis ici, je compte toujours les jours qui me séparent de ta venue, ça me donne la force d'avancer, de me préparer à te voir, d'être belle pour toi... Si je n'ai pas cette échangfe j'ai juste l'impression que j'avance dans le noir, je ne vois pas pourquoi je continue à faire semblant, à sourire, à parler aux gens. J'ai en rien à faire, tu vois. je prend surement les choses en dramatique mais savoir que tu veux t'éloigner de moi c'est comme une petite mort pour moi, c'est juste me dire que tu n'as pas besoin de moi, que tu préfères avancer seul et que tu peux le faire. Moi pas. J'ai besoin de ta voix, j'ai besoin de ton corps. les gens me paraissent tous étrangers ici... je t'aime, je ne sais juste pas comment gérer tout ça...

pas à pas

26 janvier 2007 à 14h51

J'ai l'impression que le temps traîne, c'est comme si je ne t'avais pas parlé depuis des semaines...c'était juste mardi, ce n'est pas si loin... Les jours avancent, à ce matin succède un autre et voilà, on refait les mêmes gestes, sans s'en apercevoir vraiment. Tout ce dont on ne s'émouvait pas est lourde de sens, je vois dans chacun de mes gestes à quel point tu fais partie de ma vie.

Quelques flocons tombent sur Bruxelles, on dirait de minuscules boules de coton. Un pti coup de stress et revoilà le calme. j'ai du mal à m'intéresser à ce que je fais et pourtant le rapport touche à sa fin et l'étape décisive approche... J'essaie de mettre dans ma tête des échéances, de me fabriquer un agenda qui bookerait toutes mes journées pour ne pas avoir le temps de flancher. j'appréhende ce week end, je n'ai rien prévu et c'est juste angoissant... je ne veux pas avoir de temps vide, il ne faut pas que je me donne encore plus d'occasion de penser à toi. je réagis que je n'ai juste pas grand chose à faire, laisser passer le temps. l'attente m'est juste insupportable, j'ai peur qu'elle n'amène rien de bon... j'aimerai t'en parler, j'aimerai qu'on joue cartes sur table... je ne sais pas quoi dire pour ma défence, mais est-ce que plaider coupable changera quelque chose ?...

tu me manques. et ne pas savoir quand on se verra est une torture, je déteste cette incertitude, j'ai l'impression de ne pas savoir où je vais et ça m'angoisse d'autant plus. la seule chose dont je sois certaine c'est que je t'aime et je vendrai mon âme pour ne pas te perdre...

j'ai envie que tu restes

26 janvier 2007 à 22h03

De t'avoir au téléphone m'a fait à la fois un bien intense et un mal terrible. j'en ressors sans certitude mais en plus avec une peur grandissante que tu partes. je ne sais pas si je t'ai dit tout ce que j'avais à dire et je ne sais pas si mes mots pourront te retenir, peut être que tu ne le veux plus. je me rend compte à quel point il m'est pénible de ne pas avoir de nouvelles fréquentes de toi et de vivre dans l'incertitude de ton départ. tu dis que tu m'aimes encore, mais est ce que tu m'aimes assez, est ce que tu as vraiment envie de poursuivre cette route avec moi.

étrangement l'une des choses la plus horrible a été de savoir, même si je le savais déjà, que je ne te reverrai surement pas avant février... ça me parait si loin et je ne sais pas comment gérer ce temps... j'ai peur que tu t'éloignes encore plus et que finalement on ne se voit que pour que tu m'annonces la fin que je redoute. je ne sais pas comment te retenir...

je me sens encore une fois tellement triste, j'ai juste l'impression que quelque chose est mort en moi. je n'ai pas envie d'avancer, je n'ai pas envie de continuer, j'ai envie de te voir....

se prendre en main

27 janvier 2007 à 21h17

Comme je ne suis pas capable de bouger toute seule, Caro qui je crois n'a pas eu besoin de m'entendre le dire pour le savoir l'a fait pour moi... je crois qu'elle s'en voulait un peu d'être sortie hier soir alors qu'elle avait vu mes larmes aux yeux, mes joues mouillées, à la suite de ma discussion avec Quentin.

Alors ce matin, elle m'a dit "je vais aller au Quick et à Carrefour, tu n'as pas besoin de faire des courses ?" Je n'avais pas vraiment besoin mais ça m'a fait plaisir qu'elle me propose, alors je suis venue avec elle. Pendant 3 heures, j'ai oublié les choses qui me tourmentent. On a rigolé, on a dépensé... et on est rentré crevée !

Maintenant qu'elle est à nouveau partie, je me retrouve seule ici... c'est un peu dur... je pense à toi bien sur mais surtout je me rends compte à quel point je n'ai pas envie d'être heureuse dans cette situation. il me manque un mot de toi, un mail, un sms que je pourrai lire et relire...qui me rendrait le sourire... tu es toute ma vie. alors oui je ne mourrai pas sans toi, oui je pourrai tout recommencer mais je n'ai pas envie, mais je ne vois pas l'intérêt... l'amour est le moteur de mes envies, de mon ambition, de ce que je veux et espère... et cet amour il est pour toi, il est entier et il brûle dans tout mon coeur... j'attendrai, pour toi.

à quoi tu penses ?

28 janvier 2007 à 16h06

c'est une question qu'il ne faut pas poser. je me souviens du nombre de fois où j'ai été simplement déçue de la réponse. parce qu'il est évident que l'autre ne pense pas souvent à la même chose que soit, parce qu'il est évident que la question appelle une réponse que l'on n'obtiendra pas.

de même que quand on dit "je t'aime", on n'attend évidemment un "je t'aime" en retour. n'importe quel autre mot sera forcément horrible à entendre. je t'aime c'est une question finalement, "et toi ?".

tous mes dimanches se ressemblent, tous mes dimanche sans toi. ils ont le gout de l'ennui et de la paresse. c'est à la fin de la journée que je réagis toujours que je n'ai pas fait ce que j'avais prévu, que j'ai passé ma journée à dormir ou à regarder la télé... ce dimanche n'est pas différent des autres d'ailleurs.

je pense déjà à lundi, la semaine promet d'être stressante. en fait c'est une bonne chose parce que ça m'empêchera de me morfondre sur moi et de trop réfléchir à tout ce qui se passe en ce moment.

je n'arrête pas de rêver de toi, en fait tous mes rêves sont assez négatifs, ça ne contribue pas à améliorer mon moral...

prendre le temps

1 février 2007 à 17h14

c'est un paradoxe, pendant que tu veux prendre le temps de réfléchir à notre histoire, seul, moi je ne veux pas avoir de temps pour moi. je passe mon temps à tourner tout ça dans ma tête et finalement je m'aperçois que ça ne sert pas à grand chose : rien ne vaut de vivre... je ne veux pas réféchir, je veux vivre... Vivre avec toi surtout !!

je suis quand même rassurée par notre conversation d'hier. j'ai aimé te parler, je crois que toi aussi. même si tu n'as pas le temps de penser à moi, je sais que tu éprouves toujours des sentiments et que tu n'as pas envie de tout jeter à l'eau...

je suis un peu plus positive aujourd'hui, je me dis que je peux toujours rattraper mes erreurs et te reconquérir. je sais aussi que je peux te pardonner du mal que tu me fais... et que je peux défaire l'image parfaite que j'ai dans la tête...

il me faut juste un peu de temps...

au réveil

2 février 2007 à 11h57

La première chanson que j'ai entendu était "Patience" des Take That (le groupe que j'écoutais quand j'avais 12 ans comme quoi rien ne change vraiment...). Si on met à part le fait que cette chanson est étonnament efficace (perso, je suis partie pour l'avoir dans la tête toute la journée !!), elle a une sorte de raisonnance particulière aujourd'hui pour moi. Parce que oui il me faut de la patience... J'ai toujours été assez pressée, je crois d'ailleurs que je vois souvent ma vie en accéléré. A 20 ans, j'ai envie de garder mon homme pour toujours, j'ai l'impression d'avoir trouver le boulot qui me conviendrait le mieux (même si 2 ans d'études m'attendent encore), je me sens relativement mûre... Mais il ne faut pas aller trop vite et c'est souvent ce qui me dessert...cette envie d'avancer, de ne pas attendre alors que je me sens si sûre de moi... Je suis un peu comme un enfant capricieux, finalement. J'apprendrai donc la patience...pour toi.

je sais trop bien jouer le jeu

4 février 2007 à 14h12

je suis passée maître dans l'art de faire semblant, je pense qu'il est assez facile de s'inventer un personnage, de se retrancher derrière un sourire... je n'ai pas envie que les gens sachent réellement ce qu'il y a au fond de moi et à quel point mon chaos intérieur est grand. je me trouverai si idiote de me montrer à tous comme je suis réellement avec cette faiblesse que j'ai pour toi... alors, je dis "tout va bien", "c'est super d'être ici", "non, je n'ai pas eu de problème d'intégration"... je dis "mon fiancé n'a pas pu venir, on se voit en février", "c'est dur d'être séparé, mais c'est une épreuve intéressante"... je me dégoute moi-même de mes mensonges... j'ai la politesse de faire semblant d'aller bien, d'être heureuse... je ne veux pas embêter les gens.

En vérité, je me demande à chaque moment, ce que tu fais, à quoi tu penses, à qui tu penses aussi... j'aimerai que tout s'arrange, que tu reviennes vers moi et que tu me dises juste qu'on va continuer ensemble, même si la route est longue et difficile...

vacances improvisées

6 février 2007 à 11h38

Je me suis inventée une maladie, en fait je sens un peu les effets... j'ai réellement mal à la tête, je suis réellement fatiguée, hier j'avais même un peu la nausée... Je goute au petit plaisir de rester au lit alors que les autres travaillent. Je goute au plaisir de trainer toute la journée... mais le plaisir s'étiole déjà, je m'ennuie... j'ai réussi à faire semblant une journée et demie, cet après midi je pense que je retournerai au boulot, comme un soldat au front. je porterai mon courage en bannière, comme si j'étais encore malade....

j'ai conscience que tout se passe dans ma tête, je me sens lasse... comme je n'ai que peu de courage, je préfère enfouir ma tête sous l'oreiller et dormir. d'un coup j'ai peur d'affronter le monde dehors, je me sens toute petite... mon reflet dans la glace me renvoit une piteuse image de moi, je suis blanche, mes yeux pas maquillée ne brillent pas vraiment, j'ai l'air malade, on y croit. j'ai vraiment mal à la tête, je me sens presque coupable en fait. le repos ne me réussit pas...

il ne m'a pas appelé, pas depuis mercredi soir dernier, presque une semaine... je sens les larmes sur mes joues, le matin, le soir aussi... et je ne sais plus vraiment pourquoi je pleure, ma confiance en moi joue aux montagnes russes, tantot oui, tantot non... j'ai très envie de rentrer chez moi, chez mes parents je veux dire. je me sens encore une fois isolée dans un monde que j'ai du mal à appréhender. j'ai besoin de mon lit, de mes habitudes de petite fille, j'ai besoin qu'on s'occupe de moi... c'est nul d'être malade toute seule, on en vient à oublier qu'on est pas vraiment malade...

j'ai 3 jours de retard, je ne m'affole pas vraiment, je n'ai pas fait l'amour depuis qu'il est parti... je ne me souviens pas qu'on l'ait fait sans protection... je suppose que le stress me joue encore des tours. je n'ai pas de raison de m'affoler, mais je sens quand même une pointe d'inquiétude. c'est déjà arrivé il y a quelques mois, ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps de ne pas être réglée comme une horloge...

son odeur me manques, hier je pensais à lui, je me demandai s'il pensait encore à moi... son corps me manque, j'ai des pensées érotiques, aussi soudaines que gênantes. 2 minutes d'inattention et mes hormones s'affolent en pensant à lui.... je crève d'attendre encore... dire qu'il devrait être là, une semaine pour nous tout seul... je crois que c'est aussi un peu pour ça que je suis malade... j'aimerai qu'il vienne me soigner, je respire mal sans lui...

je vais prendre mon courage à deux mains, me glisser dans un bain, maquiller mes yeux, plaquer un sourire sur mon visage et partir travailler....

partir ou rester...

8 février 2007 à 14h26

en gros, toute la question est là finalement. c'est la question que je n'ose pas te poser, c'est la question à laquelle tu ne veux visiblement pas répondre. si j'étais moins attachée à toi, si tu étais franc avec moi, il serait bien possible qu'après toute cette route, la séparation devienne l'horizon le plus probable... néanmoins, il faut compter sur l'envie ou au contraire sur le total désintérêt à poursuivre notre histoire...

tu ne m'as pas donné des signes très positifs aujourd'hui ! après une semaine de longue attente pour avoir de tes nouvelles, la discussion d'aujourd'hui fut pour le moins décevant, pour le plus totalement destabilisante et blessante. j'ai bien l'impression qu'au delà de ta lassitude et de tes ennuis personnels, tu n'as plus vraiment envie de moi dans ton paysage... D'ailleurs si je comptais encore vraiment pour toi... en même temps, tu me dis "je t'aime", peut être que c'est plutot moi qui te le dit et toi qui me le répète mais je l'ai entendu de ta bouche... est-ce qu'on peut dire je t'aime à quelqu'un qu'on n'aime plus ?? oui... mais ce n'est pas honnête et je sais, ou je crois savoir, que tu es quelqu'un d'honnête. Ne crains pas de me blesser, blessée je le suis déjà...

je vais étudier la possibilité d'être plus zen dans la vie, de prendre les choses du bon côté et de les prendre moins à coeur surtout...

toi

11 février 2007 à 13h10

je tourne ma bague autour de mon doigt, tout le temps, tout le temps... quand je la regarde j'entends ta voix, j'entends les mots que tu m'as dit... cette bague représente beaucoup pour moi... elle représente ce que l'on est l'un pour l'autre, tout ce que l'on a envie de vivre...

j'ai juste besoin d'un mot de toi, j'ai juste besoin de toi... je sais, la légèreté n'est pas mon fort... j'essaie de ne pas tourner les choses au dramatique... sincèrement, j'ai juste envie que l'on se retrouve...

mid-term

12 février 2007 à 18h24

je suis désormais à la moitié de mon stage, 4 mois et demi se sont écoulés, je me sens ici presque comme chez moi... je vois des visages familiers tous les jours, je connais les ficelles... je me sens bien, dans cet univers européen, empreint d'une tolérance douce-amère, d'un "je ne sais quoi"... je m'habitue à l'anglais omniprésent, je commence même à oser des conversations construites dans la langue de shakespeare... je défend bien sur, la douce langue de molière, avec un charme désuet et un faux air de chauvinisme totalement dénué de sens, moi qui suis déjà le fruit d'un mélange d'Europe...

bien sur il y a un peu de lassitude, mon travail est comme un vieil amant avec qui je serai passée de la découverte à la douceur de l'habitude, avec un peu de piment de temps en temps, des coups de stress salvateurs et des rires impromptus... j'apprend encore, de mes erreurs autant que de celles des autres, des gens que je rencontre ça et là, des choses que je lis, des discussions...

Raphaël est devenu comme un grand frère, sa gentillesse m'est précieuse, il m'a aidé depuis le début, malgré sa méfiance aux premiers temps, son côté un peu "parisien", vaniteux, technocrate... lui, aussi m'apprend beaucoup, sur le travail, sur les gens, sur l'Europe, je me nourris de son expérience et j'essaie de lui apporter le plus que je peux. la complicité entre nous a grandit, facilitée par une conscience commune que deux têtes valent mieux qu'une, que le travail bien fait paie toujours... les confidences viennent peu à peu, rien encore de très personnel, mais je sais que je peux compter sur lui. comme il peut compter sur moi.

Kim est un véritable allié, l'ami-gay dont toutes les filles rêvent. c'est un bonheur de franglais !! je sais que je peux tout lui dire et que si je suis HS, je peux juste lui dire et qu'il m'offrira un bon chocolat chaud ou un grand plat de pâtes !! grâce à lui la vie m'est plus facile et plus drôle souvent aussi... Wouter a bien de la chance de l'avoir, ce mec est une perle...

La Belgique me pèse, mon travail lui me plait tellement !! j'aimerai transposer tout ce petit monde plus près de mon amour, plus près du soleil aussi !! me voilà, déjà, à mi-mandat...

le temps de t'attendre

13 février 2007 à 10h36

Je passe les jours comme des checkpoints, comme on enfile des perles... Je ne fais pas très attention. Hier, ressemble étrangement à demain, je crois. L'ennui ne m'aide pas beaucoup, je pense un peu trop à toi...

Je n'ai pas envie de travailler... Je ne sais pas très bien ce que j'ai envie de faire. Je fabrique des films dans ma tête, les scénario du moment où on se retrouvera, 1000 versions différentes...

Encore une fois j'ai travaillé un peu vite, ou alors il n'y avait pas assez à faire. J'ai fait quelques analyses politiques... Quelques comptes rendus de réunion laissés de côtés. Un peu de déco...

J'écoute un peu de musique, je lis quelques poèmes... J'espère que la journée passera vite, je ne sais plus quel jour on est... Le temps ne coule pas vite, aujourd'hui... J'ai presque envie de stress, d'urgence, un mauvais moment à passer...

Je rêve de toi les yeux ouverts, je rêve que tu m'appelles, que tu me prennes dans tes bras aussi. Bien sur, tu n'es pas là, bien sur... J'attends de tes nouvelles, le téléphone sonne, un frisson de joie... mais ce n'est pas toi. Je vis dans un mauvais soap opera... J'aimerai que tu le vives avec moi, vis le avec moi !

Je prends le temps, tu vois, le temps de t'attendre...

La liste

13 février 2007 à 12h19

Aller à un concert,
Repeindre ma chambre en vert,
Boire de la vodka,
Aller chez Ikéa,
Mettre un décolleté,
Louer un meublé,
Et puis tout massacrer...

Pleurer pour un rien,
Acheter un chien,
Faire semblant d'avoir mal,
Et mettre les voiles,
Fumer beaucoup trop,
Prendre le métro,
Et te prendre en photo...

Jeter tout par les fenêtres,
T'aimer de tout mon être,
Je ne suis bonne qu'à ça,
Est-ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouver de mieux à faire,
Et ça peut paraître bien ordinaire,
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi...

Te faire mourir de rire,
Aspirer tes soupirs,
M'enfermer tout le jour,
Ecrire des mots d'amour,
Boire mon café noir,
Me lever en retard,
Pleurer sur un trottoir...

Me serrer sur ton coeur,
Pardonner tes erreurs,
Jouer de la guitare,
Danser sur un comptoir,
Remplir un caddie,
Avoir une ptite fille,
Et passer mon permis...

Jeter tout par les fenêtres,
T'aimer de tout mon être,
Je ne suis bonne qu'à ça,
Est-ce que ça te déçoit ?
J'ai rien trouver de mieux à faire,
Et ça peut paraître bien ordinaire,
Et c'est la liste des choses que je veux faire avec toi...

Je sais je suis trop naïve,
De dresser la liste non exhaustive,
De toutes ces choses que je voudrais faire avec toi...

T'embrasser partout,
S'aimer quand on est saouls,
Regarder les infos,
Et fumer toujours trop,
Eveiller tes soupçons,
Te demander pardon,
Et te traiter de con...

Avoir un peu de spleen,
Ecouter Janis Joplin,
Te regarder dormir,
Me regarder guérir,
Faire du vélo à deux,
Emmerder les envieux...

"La liste" - Rose - 2006

je ne veux plus du silence

14 février 2007 à 12h35

C'est autant de temps perdus, regarde ! C'est autant de moments où je ne te dis pas ce que je ressens, où je ne partage pas mes rires avec toi, où tu ne calmes pas mes angoisses ! C'est autant de moments où je ne partage pas tes projets, où je ne te prends pas dans mes bras,... Et si demain tout ça doit se finir ? Qu'est-ce qu'on aura manqué ? Où iront tous nos non-dits ? Si on essayait juste d'être heureux... si on n'arrêtait de dire "demain, on verra..." Si on cessait de réfléchir, si on commençait à vivre !!

Appelle moi, rends moi saoule de toi ! Jette moi tous les mots à la figure ! Aime moi plus fort ou dis moi que tu ne m'aimes plus ! Vis avec moi, ou reprend ta vie... Rends toi service, rends toi heureux ou laisse moi le faire...

Si il n'y a pas de demain, qui lira ces pages ? Et qu'est-ce que ça changera, dis moi ? J'ai envie d'être avec toi mais si tu n'as pas de place pour moi, alors dis moi... Dis moi si tu peux être heureux avec une autre, dis moi si tu veux que mes pas et les tiens se confondent plus ! Je ne veux plus du silence, il résonne dans ma tête. Bouscule-moi, parle-moi...

Si tu m'aimes encore comme je t'aime... Si tu me désires comme je te désire... Je ne veux plus du silence... Laisse ma main dans la tienne, si tu y crois encore... Je te donnerai encore, tous mes espoirs, toute mon énergie, tous mes rires... Et je serai là juste pour t'écouter... Et si demain il n'y a plus rien, je ne t'aurai pas dit tout ça, tu ne m'auras pas laissé la chance de te montrer encore une fois...

mouth shut

15 février 2007 à 11h08

ma carte de st valentin est resté sans réponse, comment peut-on attendre autant de quelques mots envoyés je ne sais pas pourquoi je m'étais persuadée que tu répondrais, que peut être tu m'appellerais même... Que fais-tu de si important pour ne pas avoir 5 min pour me joindre le jour de la St Valentin Oui, je sais ce n'est pas un jour particulier... Je t'aime tous les jours tu sais... peut être que j'espérais qu'on pourrait....

Je ne sais plus, vraiment, je suis perdue dans mes sentiments... je t'aime tellement, je suis tellement en colère ou tellement déçue, ou tellement dépitée... je voudrai hurler, je voudrai te faire mal... je ne supporte plus cette indifférence, je ne sais plus qui nous sommes, j'ai peur de ne pas te reconnaitre, de ne pas me reconnaitre non plus... j'ai peur de faire un pas, de marcher dans la mauvaise direction... et je ne sais pas, j'ai envie de m'asseoir dans le vide... je n'ai plus beaucoup de force, tu vois. je ne suis pas courageuse.

je ne veux pas pleurer devant toi, je ne te ferai pas de scène... j'aimerai que tout reste à l'intérieur, si tu veux savoir demande moi ! je ne sais plus quoi faire de toi et moi...

revenir

17 février 2007 à 23h08

Je me retrouve dans cette chambre qui ne m'appartient plus vraiment, c'est assez étrange de ne pas vraiment se sentir chez soi chez soi... ça me fait du bien de rentrer bien sur, de revoir mes parents, mon frère, ma soeur... c'est assez étrange tout de même...

le voyage n'a pas été si désagréable. j'ai rencontré une fille à l'aéroport qui prenait le même vol que moi. elle était vraiment très sympa, naturelle, intelligente... son histoire et la mienne se ressemblaient beaucoup et c'était agréable de parler avec quelqu'un de nouveau, de pouvoir tout dire sans avoir peur du regard de l'autre, sans réel conséquence en fait. elle restera une belle rencontre. un très agréable moment.

maintenant que je suis ici, je ne sais pas trop quoi faire. je n'ai dit à personne que toi et moi on avait "pris de la distance" (que tu as pris de la distance en fait...). j'ai éludé les questions du mieux que j'ai pu. je ne veux pas en parler. je n'y vois pas clair et cette histoire doit rester entre toi et moi. j'aurai voulu que tu m'appelles, à défaut de te voir. tu sais que je suis arrivée aujourd'hui... peut être que tu sais aussi que je t'en veux de ne pas être venu... ton absence me mord encore plus ici, rien n'est pareil ici sans toi... et je suis tellement déçu de ne te voir que la semaine prochaine... je ne sais pas si tu te rends compte à quel point c'est important pour moi, à quel point j'attendais ce moment pour te voir et à quel point je suis déçue aujourd'hui... je réalise encore une fois que je ne dois pas être si importante à tes yeux, que je ne suis plus si importante... j'ai réellement besoin d'un geste de ta part pour continuer cette histoire. je t'aime bien sur, de toute mon ame, de tout ce que j'ai au fond de toi. mais est-ce que je te manque ? est-ce que tu imagines ta vie sans moi ? est-ce que tu as encore des frissons quand tu penses à moi ? est-ce que tu rêves seulement de moi ??... je ne sais pas, tu ne me dis rien et je ne sais pas si j'ai encore des raisons d'y croire, de porter à bouts de bras tant d'efforts...

comment leur dire ?

19 février 2007 à 12h14

Maintenant que je suis chez moi, j'ai un peu de mal à éluder les questions. Alors bien sur ton absence, ton indifférence me mord d'autant plus. Comment leur faire comprendre que l'on ne s'appelle pas ? Comment leur dire que je n'ai aucune idée de quand on se verra ? Que je ne sais pas ce qu'on fera ? Que je ne suis même pas sure que tu vas venir...

J'essaie toujours de ne rien dire ni dans un sens ni dans l'autre. C'est dur de garder sa vie privée pour soi... Et en même temps, comme je n'ai pas de réponses à mes questions, il me serait impossible de répondre aux leurs donc...

J'attend que tu m'appelle. C'est difficile d'être ici sans nouvelle de toi... Ici j'ai l'habitude de pouvoir te parler tous les jours, de te voir... Comme rien de tout ça n'arrive, je ne sais pas trop...enfin je suis un peu perdue. Je ne peux pas être totalement heureuse, pleinement satisfaite de mes vacances. J'ai encore une fois l'impression de gacher mes journées à tourner les choses dans tous les sens sans savoir réellement quoi faire...

Et tu me manques, ta peau me manque, ta voix me manque... J'ai tellement peur et tellment l'intime conviction que tu ne ressens plus la même chose que moi que j'en meurre par avance, je me consume de l'intérieur.

Appelle moi...

Natacha

20 février 2007 à 22h22

C'est certainement l'une des personnes les plus sensibles et les plus intelligentes que je connais. Elle a l'intelligence du coeur, de l'âme, celle qui ne se travaille pas... Elle est d'une simplicité désarmante, d'une aide incroyable, d'une compagnie rassurante et plus que tout agréable. Elle est extraordinairement belle, elle a ce petit je ne sais quoi de plus. Elle n'est pas sure d'elle, Natacha, mais elle sait de plus en plus sa valeur. Elle connait la souffrance, les larmes et les doutes. Elle doute souvent...

Quelques heures à partager tant de choses... Nos failles et nos blessures, nos envies et nos rêves. On dissèque l'être humain, on tâche de comprendre, à deux est-ce qu'on y arrive mieux ? On rit aussi, de nos angoisses, de nos erreurs, de nos malheurs pas si malheureux...

Natacha vit sa nouvelle solitude le plus tranquillement possible. Elle vient de passer de l'état de malheur et de colère permanent à cet instant où on commence à se reconstruire, à prendre un peu de recul... Elle m'a dit les mots que j'avais besoin d'entendre, sans jamais me bruquer, elle m'a écouté surtout, elle a compris je crois... Natacha, c'est sans aucun doute l'une des personnes que j'aimerai être. Elle est belle, tout en elle est pure et adorable. Bien sur, elle est torturée, elle est passée par bien des épreuves mais elle a su garder cette douce fraicheur, cette "naïveté lucide" qui lui est si particulière...

C'est un ange parmi des démons, c'est une princesse... Elle mérite d'être heureuse, plus que n'importe qui, elle mérite un homme qui saura la réconforter, l'écouter et la comprendre...

J'ouvre les yeux avec douleur et en rechignant. Je ne sais pas si j'aurai le courage de faire ce pas, je devrai me jeter dans le vide, je devrai partir pour me garder, je devrai me choisir... Natacha le sait, elle le dit sans me forcer, avec douceur.

J'ai peur de ne plus aimer après toi. J'ai peur de vivre après toi, je ne sais pas, je ne sais plus ce que c'est. J'espère tellement que tout va s'arranger...

le courage

22 février 2007 à 15h39

J'ai beau tourner les choses dans tous les sens, je ne vois pas trop d'autre solution, et ça m'est plus insupportable encore. Il me manque ta version des faits bien sur, je ne pense pas qu'elle ira dans un autre sens... Malheureusement...

Ce n'est pas comme si on était mort, ce n'est pas si grave. La terre tourne encore. Je n'arrive pas à penser à toi sans sentir les larmes monter à mes yeux, sans me dire "il faudra du courage". Que puis-je faire d'autre ? Je revois le film de notre histoire, ce qu'on a été...

Deuxième tentative sur le point d'échouer, on aura bien essayé... A-t-on assez fait d'efforts ? Non, bien sur... Pour moi, il y a encore tant à faire, tant à partager si tu voulais... Mais, je sens la fin arrivée, inexorable, bientot on se mettra à la porte, on tuera le "nous" pour se redevenir avec un morceau d'âme en moins, avec un coeur chancelant...

Je suis une fiancée délaissée, je ne veux pas attendre ce moment où on me plaindra... Comment ai-je pu être aussi bête ? Comment ai-je pu y croire ? Je sais bien que je ne fais plus partie de tes plans, j'attend ma sentence comme un condamné à mort qui n'oserait pas s'évader de peur que le châtiment soit pire encore. Vraiment, je manque de courage, j'en ai toujours manqué. Je suis faible devant toi, je dépose mes armes à tes pieds, comme toujours. J'attend de voir ce que tu feras de moi...

J'aimerai avoir le courage...

j'ai envie de toi

23 février 2007 à 19h19

Non, ce n'est pas qu'un fou besoin de sentir nos peaux en fusion, c'est plus que ça... Ce n'est pas qu'un besoin irrépressible de cette chaleur ennivrante qu'on partage, bien plus que ça... Ce n'est pas ta bouche qui cherche la mienne, tes mains qui me parcourent, ce n'est pas que l'abandon et la sueur au goût d'amour... C'est se retrouver surtout... j'ai besoin de ça...

Tes mots m'ont rendu plus confiante, donnons nous cette deuxième chance de se voir et se revoir, s'inventer et se réinventer, s'épuiser un peu, user nos corps l'un contre l'autre, faire correspondre nos âmes... Viens, viens me trouver... Je te suis toute offerte, mon corps bouillonne déjà...

Laissons de côté ce qui nous a séparé, oublions tout, le temps d'une seconde peut être... Tu sais comme je me damnerai pour ces quelques minutes de nos corps retrouvés... Après ça, on s'aimera plus fort, dis moi On s'aimera mieux Rien n'est moins sur... mais après tout...

Viens, viens mon bel amant, mon doux amour...

je replonge

24 février 2007 à 8h22

Mais qu'est ce que c'est bon !!! de te voir sourire, de nous entendre rire, de se comprendre à nouveau... Peu importe si ce n'est que pour un temps, je t'aime trop, crois moi, je t'aime tellement...

Bien sur rien n'est réglé et il n'y a pas de certitude. Mais tant pis, comment penser que... J'attendrai tu sais, je t'attendrai... Je ne sais pas où je vais, tu ne le sais pas plus que moi, et alors ! Je reprends encore ta main dans la mienne, ton regard dans le mien et les mots que tu me dis...

Offre moi une journée d'amour, une journée pour toi et moi, où on puisse juste se caliner, prendre soin de nous. Je veux cette journée, c'est aujourd'hui je sais. Je vais mettre mon plus beau sourire, je vais coiffer mes cheveux, même mettre une jupe... Je serai d'humeur légère, promis, je ne pleurerai pas, pas cette fois... Je vais m'occuper de toi, te serrer contre moi, t'écouter tout mon saoul et t'embrasser encore, encore...

Cette journée est à nous mon amour...

histoire d'aimer

26 février 2007 à 11h04

Le temps ne nous aura pas, on remonte sur le ring, toi et moi !!! J'ai envie de hurler que je t'aime et que voilà, je suis juste heureuse avec toi !! Ce week end s'est terminé en apothéose, la nuit de samedi a été belle, me réveiller dans tes bras fut la plus douce des choses...

Qu'est ce que tu es sexy et si charmant, si craquant... Te voir m'a bouleversé, comment pourrais je me passer de toi ??!! Je ne peux pas, je ne veux pas !! J'espère qu'on sera capable de garder notre route, de se redonner cette chance, d'apprendre de nos erreurs bien sûr... Je suis extrêmement optimiste, peut être parce que je sens encore la chaleur de ta peau et sa douce odeur...

J'ai déjà hate de te retrouver, le mois prochain à Paris !! je m'impatiente de passer ce week end avec toi... J'espère que ce mois passera vite pour pouvoir te retrouver et passera bien, bien sûr... Je n'arrête pas de penser à toi, je devrai travailler mais... Tu me manques déjà tellement. Je suis euphorique en fait !!

Je t'aime...

le monde que l'on construit chaque jour

28 février 2007 à 17h36

Chacun de nos gestes n'a peut être pas une importance capitale mais tout contribue, non seulement à faire de nous ce que nous sommes, mais en plus à bouger le monde autour de nous. Je ne parle pas du monde au sens de changer l'avenir de la planète, je parle seulement des gens autour de nous et peut être même de ceux un peu plus loin qui seront indirectement concerné.

Je ne dis pas ça parce que je suis stagiaire pour un député européen, donc hautement politisée et baignant dans le monde de la politique tous les jours !!! En fait, bien peu des choses que je fais au quotidien ont une chance de changer quoi que ce soit ! Néanmoins le brassage d'idées est toujours favorable à la réflexion et à l'évolution des mentalités et qui dit évolution dit petit à petit peut être changement...

A ma petite échelle, je n'entend pas réellement faire "évoluer" les gens autour de moi... mais je crois que la discussion est toujours intéressante et peut nous faire comprendre le point de vue de l'autre, voir nous le faire adopter !

Côté coeur, tout va pour le mieux, du coup j'admets être de bien meilleure humeur et beaucoup plus disposée à faire les choses avec le sourire !! Soit dit en passant, comme on en veut toujours plus, maintenant j'ai vraiment hate d'être au week end de mars où l'on se verra !! Quelques jours à peine et tu me manques déjà...

aller bien

2 mars 2007 à 12h11

Comment ça fait du bien, quand les soucis sont partis, quand tout est pour le mieux... J'aime cette impression de légèreté, ce sentiment d'avoir le monde pour soi, de n'avoir à se soucier de rien !!

J'aimerai passer mon temps au téléphone avec toi, mais voilà, un petit effort, il faut travailler un peu... J'aimerai te serrer dans mes bras, mais tu es si loin... Bref, mon esprit vagabonde vers toi, je pense à nous, je rêve un peu...

Tu me manques !! Je me sens bien quand tu m'appelles, petite bouffée d'air... Je suis heureuse que l'on soit à nouveau réunie, en phase comme on dit... C'est tellement bon !!

J'ai hate de te revoir déjà !! Je m'impatiente !!

Qu'est-ce que je t'aime, mon coeur, qu'est-ce que je t'aime !!!

toi, moi, le monde autour

7 mars 2007 à 14h31

Je crois que la crise nous a fait du bien. Peut être qu'il faut se faire peur, pour se rendre compte à quel point on tient l'un à l'autre... Mes sentiments pour toi n'ont jamais variés mais je sens que l'on touche à quelque chose de nouveau. Bien sûr que la distance est difficile à supporter mais si chacun y met du sien... Je ressens un bien formidable à te parler, à t'écouter, à partager nos vies... Le simple fait d'être un témoin de la vie de l'autre nous rapproche et évite que l'on soit amers, que l'on ne se comprenne plus.

J'ai vraiment hate de ce week end à Paris. Dans deux semaines et demi... On est à mi-parcours. Le temps me semble si long !! Je n'ai rien de prévu pour le week end prochain... A vrai dire je n'ai pas vraiment envie de bouger ou de faire quoi que ce soit de spécial. Je pense que je vais rester à la maison, me reposer, prendre le temps de me plonger dans un bon bain, de commencer un livre, de regarder un film ou deux, de dormir aussi. Je suis un peu fatiguée en ce moment, alors qu'il n'y a pas vraiment de raison à ça.

Je ne sais pas si j'envie ces gens qui connaissent des dizaines de personnes, qui sont invités à plusieurs fêtes tous les week end. Je ne me reconnais pas vraiment dans ce genre de vie. J'ai peur que ces gens si entourés soient en fait très seuls, très centrés sur leur nombril. Moi, je t'ai toi, mon amour, je peux tout te dire, je peux rire avec toi, je peux réfléchir et avancer... J'ai quelques très bons amis qui comptent beaucoup et avec qui je peux parler de tout librement. Je suis bien comme ça, je suis moi.

Et le soleil sur Bruxelles...

10 mars 2007 à 18h28

...réchauffe un peu l'atmosphère, on se sent revivre quand le printemps arrive. J'ai lu toute l'après midi, le soleil à travers la fenêtre... Je t'ai envoyé un message, mais tu n'as pas répondu, je sais, je ne dois pas m'en inquiéter... Le soleil ne réussit pas vraiment à me rendre heureuse, bizarrement. Je me sens un peu nostalgique aujourd'hui, tu sais.

Les gens sont très sympas, j'ai rencontré encore quelques nouvelles personnes. Elena vient de Bulgarie, elle est étonnante. Elle parle parfaitement non seulement bulgare, mais en plus allemand, anglais et français ! Cristina est roumaine, elle a passé les 3 dernières années en France. Elle a l'air un peu sur la défensive mais j'espère pouvoir la connaître mieux bientôt. George, le nouveau stagiaire anglais, est un peu étrange. Julia est adorable, je suis heureuse de lui avoir parlé plus longuement. Amy est drôle mais son accent gallois me rend la compréhension très difficile !! Il y a aussi Pedro, le juriste portugais avec ces polo "fils à papa" et puis Ingrid, l'allemande, qui est tellement adorable !! Phil a trouvé un vrai travail, ça va surement être très étrange de ne plus le voir tous les jours.

Je n'ai pas envie de faire grand chose... Je pense à toi... ça me fait toujours du bien de te parler, on n'a beaucoup parlé cette semaine, c'était très chouette, très rassurant pour moi... Maintenant je m'impatiente de te voir à Paris. Paris la romantique.

Il y a du soleil sur Bruxelles, ça me rend nostalgique, tu vois... Je n'ai pas envie de sortir. Caro reçoit des amis, je vais me poser dans un coin. Attendre que le week end passe. Il faut que ça passe...

Et toi, t'as du soleil ?? qu'est ce que tu fais maintenant ? à qui tu parles ? à quoi tu penses ? est-ce que tu travailles ? j'aimerai être avec toi. tu me manques, tu sais...comme tu me manques...

douce compétition pour une vie partagée

12 mars 2007 à 11h58

Toi et moi, c'est un pari sur l'avenir. On en rit souvent. Déromantisé notre histoire en la considérant comme un pur calcul d'opportunités, notre jeu préféré. J'aime bien t'entendre te faire des rêves, te voir riche et important. Peut être que ce sera vrai. Toi, tu me dis que je suis vénale, que je ne suis avec toi que pour l'argent que tu me rapporteras.

On a fait des plans de sociétés à monter, d'associations entre nous. C'était à la fois drôle et très sérieux. Tu as toujours cette énergie débordante, cette façon de croire que tout est éminemment possible. Moi je suis un peu plus réservée, un peu plus réaliste, je crois. Ce qui nous rassemble c'est cette façon de rejeter le fait de se faire marcher sur les pieds, de ne pas être maîtres de nos destins... je sais que tu seras toujours un moteur pour moi.

Je ne fais pas de plans sur la comète, j'espère juste que tu es celui que j'aimerai pour toujours, celui avec qui je pourrai construire une vie. Je ne veux pas trop te le dire, par peur que tu me freines... Mais tu es pour moi le seul à me comprendre, à me combler et à me faire avancer.

Aux p'tits bonheurs

13 mars 2007 à 17h34

Liste des choses que j'ai fait aujourd'hui (et qui ont illuminé ma journée) :
- ai dansé au réveil sur "sweet escape" de Gwen Stefani et mis la moitié de mon armoire par terre pour trouver avec quoi m'habiller

- ai remis tous les vêtements en vrac dans l'armoire

- ai chanté à tue-tête en allant au boulot, ai souris à tous les chiens crados, les mamies qui serrent leurs sacs, les eurocrates pressés

- ai discuté avec Dot dans l'ascenceur et elle m'a dit que j'ai vachement amélioré mon anglais :)

- ai mangé une gauffre en lisant les mails du matin

- ai sauté dans les bras de Kim qui m'a montré cette super pub pour des tickets de Thalys à prix réduits :)

- ai fait un argumentaire pour Raph en 20 min chrono et ai été complimentée :)

- ai appelé mon chéri et discuté avec lui pendant 30min de tout et de rien

- suis allée manger des frites place Jourdan avec Kim, au soleil...

- ai monté les 13 étages jusqu'à mon bureau à pied !!! mais quelle vue !!

- ai dansé sur "soirée disco"

- suis allée faire des courses au GB pendant les heures de bureau...

- ai envoyé ma fiche sur la PAC à Raphaël, ouf enfin !!

....

mes jours ordinaires

15 mars 2007 à 12h24

Je dois l'avouer hier a été une très bonne journée. J'ai pu avoir mes billets de Thalys à moitié prix pour le week end de mon anniv. J'ai eu une discussion très intéressante avec Raph et je vais me mettre à l'écriture de ce livre sur le foot et l'europe. Et peut être avoir une prime de fin de stage; croisons les doigts. J'ai eu un problème de carte bleue (ggrr) mais mon père a bien voulu m'aider, ouf ! Mon chéri a pris le temps de m'appeler pendant sa réunion !! On est resté près de 30min au tél, il m'aidera pour mon déménagement en juin, je l'aiderai pour remplir ses dossiers, le week end prochain. Ensuite, je me suis bien marrée avec Caro à regarder la Nouvelle Star.

Par contre, ce matin, je me réveille avec un affreux mal de gorge. je suis claquée...Je crois que j'ai de la fièvre... Raphaël, en entendant ma voix au tél, m'a dit "pas besoin d'attendre de mourir pour aller se coucher, rentre chez toi et repose toi". Et je crois qu'il n'a pas tord... Mais j'ai du boulot et j'ai pas trop envie d'abandonner... Je crois que je vais m'allonger un peu sur le canapé du député, le temps de me reposer, et puis je m'y remettrai. J'ai une réunion du bureau de l'asso ce soir, je ne peux pas la rater...

Vivement, le week end et encore plus le week end prochain. Paris, lui et moi...

l'odeur du shampoing

17 mars 2007 à 16h39

c'est un samedi d'ennui, il fait gris sur Bruxelles. j'ai fini mon livre dans mon lit, à l'abri sous la couette, dans le silence du petit matin. j'ai fait couler un bain, de l'eau brûlante, du gal de bain à la grenade, je regardais les traces rouges du produit se dissoudrent lentement dans l'eau pour créer une mousse légère. je suis descendue me faire un thé. j'ai mis vincent delerm. je me suis glissée dans mon bain et j'ai fermée les yeux, le plus fort possible. j'ai imaginé que tu puisses être là, que tu me parles de tes MS, de tes préparations, de ton stage... j'ai mis la tête sous l'eau, le bruit d'une chanson assourdie...

j'ai repensé à tous ces moments, tu sais, tout ce qui nous rend heureux, tout ce qui nous rend si vivants. à Barcelone. à Paris, tous les deux. aux nuits aussi. à toutes nos premières fois.

j'ai pensé à ce qui nous rend amers, à ce qui nous fait souffrir, et à l'égoisme qu'on peut avoir de ne penser qu'à sa douleur. j'ai pensé à ceux qui me manquent, à celle qui me manque le plus. je lui ai parlé un peu, de toi, de moi. j'ai pensé à son sourire si elle voyait la bague autour de mon doigt. j'ai pensé aux histoires qu'elle me racontait, à tout ce qu'on a en commun. à celui qui attend de la rejoindre. je n'ai pas besoin de Roméo et Juliette ou d'autres histoires encore, quand la leur est bien la plus belle pour moi...

il fait gris sur Bruxelles, tu aimerais, je crois, l'odeur de mon shampoing. Et malgré ces milliers de kilomètres entre toi et moi, je te cherche dans mon sommeil et je te dis tout bas comme je ne veux que toi. comme je n'aime que toi...

l'âge ne veut rien dire

19 mars 2007 à 12h58

Conversation avec Raphaël. Un reportage sur une ville qui prend un arêté municipal suite à une histoire de coma éthylique d'un jeune. Le jeune avait 12 ans. On réfléchit à l'âge. Raph dit que, sûrement, à l'époque des mines, des jeunes de 10-12 ans prenait de la colle, même problème. J'acquiesce. Mais, quand même, je rajoute que 12 ans me semble très jeune pour se bourrer la gueule. "Et se marier à 20 ans, c'est pas trop jeune ?", il regarde ma bague en disant ça. Moi, je rigole, je lui dit "ça dépend à quel âge on ambitionne de divorcer". Il est désarmé, que dire à ça ?? Je lui dit, "je rigole, en fait, l'âge... c'est qu'un chiffre." On a eu l'occasion de le voir, il le sait.

Je m'en rend compte. On est tous très différent. On n'a pas tous les mêmes aspirations, les mêmes parcours en fait... Au bout du compte il n'y a pas de normes. On en parlait encore, y'a quelques jours avec Caro. Une enquête sur la sexualité des français. L'âge moyen du premier rapport reste aux alentours de 17 ans, même si il baisse de quelques mois. Rien de bien choquant. Mais ce n'est qu'une agrégation de données, chacun vit les choses à son rythme. Bien sûr, j'aurai préféré avoir mon premier rapport plus tard, mais dans un sens ça a peut être conditionné la façon dont j'ai évolué par rapport à l'importance du sexe et de l'amour...

Bien sûr, 20 ans c'est trop jeune pour se marier, je n'ambitionne rien de tel avant au moins 3 ou 4 ans. Mais, 30 ans, Raph, ce serait pas le temps de se caser vraiment ?

let's talk about sex

20 mars 2007 à 15h42

Chaude discussion d'hier soir. Le manque provoque cette envie de se raconter, de se dévoiler par téléphone, un peu de nos fantasmes. Quelques questions sérieuses aussi... Qu'est ce qu'on est prêt à accepter ??

Le sexe est une composante très importante dans notre couple. Rien qu'en regardant comment ça a commencé entre nous on s'en doute. Et puis aussi, rien qu'à voir le temps qu'on a tenu sans sexe alors même qu'on était séparé ! Au bout de 3 semaines, on se revoit, on recouche ensemble... Toi et moi c'est l'attraction poussée à son paroxisme. A tel point que ça ne me dérange en aucun cas de ne plus connaitre que ta peau tout le restant de ma vie. Je pense qu'on aura toujours des choses à partager, à se faire découvrir... Ton imagination est aussi fertile que la mienne...

Ma nuit d'hier soir a été agitée de rêves tous plus érotiques et j'admets que la perspective de te voir vendredi... J'ai besoin d'affection de sentir tes bras autour de moi, de sentir ta peau contre la mienne. Au delà du fait que j'ai bien sur absolument envie de toi, que nos ébats me manquent !!

2h30 au téléphone, le sujet n'est pas encore épuisé ! Un peu de pratique ne nous fera pas de mal... Comme je l'attend !!

j'aime Paris avec toi

27 mars 2007 à 9h53

Week end parisien, pluvieux mais tellement agréable. Retrouvailles après 1 mois de terrible attente !! ça m'a fait un bien fou de me lover contre toi malgré le fait que tu sois un peu malade et très préoccupé par tes exams...

Même si on n'était pas seuls, samedi a été très sympa, très calin. J'ai adoré me retrouver sous cette Tour Eiffel pétillante avec toi, manger de la barbe à papa... Et puis sentir tes yeux sur moi, tes petites attentions. C'était si bon de te retrouver !!

Je crois que notre complicité est plus que jamais au beau fixe. Chacun a compris ce que l'autre voulait et il n'y a plus un nuage à l'horizon... Parions que ça restera ainsi encore longtemps, longtemps, longtemps... Je le souhaite plus que tout !

Le week end était si agréable avec toi que le retour est encore plus difficile ! Mais je pense déjà à la prochaine fois que nous nous verrons...

solidarité de bureau

31 mars 2007 à 22h19

cette semaine a été de loin la plus stressante et la plus remplie depuis le début de mon stage. Mercredi et jeudi ont été deux folles journées : journalistes, réunions sur réunions, groupe de visiteurs, vote du rapport, conférence de presse... J'ai fini ces deux journées sur les talons. Malgré tout je crois que cela a permis de renforcer l'esprit d'équipe entre Raphael et moi, je crois aussi que Guy a pu voir que je suis un élément important dans sa team bruxelloise. Le courant est par contre beaucoup moins bien passé avec Jessica et Marie Ange. Je crois qu'on a réellement des façons différentes de travailler... Peu importe, je suis convaincue que l'on a fait du bon travail et pour moi c'était réellement une expérience très enrichissante.

Le stress retombé, je suis assez fatiguée et cette petite après midi shopping m'a fait du bien. Je suis aussi contente d'avoir pu partager tout ça avec mon chéri. Malgré une ptite engueulade, globalement je suis extremement satisfaite de nous actuellement. Je crois qu'on se comprend vraiment et je suis contente de cette complicité. Je l'aime plus que tout et il est un réel soutien pour moi. J'espère que ça continuera encore longtemps, longtemps, longtemps...

la solitude bruxelloise a un goût de chocolat noir

6 avril 2007 à 15h31

Comme j'ai un week end de 5 jours, me voilà depuis hier seule dans ce grand appartement. Caro est venue et repartie hier, je sais pas exactement quand elle rentrera ce soir...

Je suis sortie deux fois faire des courses. Lors de ma première fois j'étais assez déprimée, les larmes me montaient entre les rayons dans ma piètre solitude. Alors, comme des doudous j'ai choisi pizzas, frites, coca light, pain, jambon, fromage allégé... Ce matin, me voilà décidée à me reprendre en main. Alors deuxième tour à l'hyper : opération légumes ! me voilà, remplissant mes placards de boulgour, ratatouille, asperges et haricots verts... Une bouteille de rosé pour aroser mes nouvelles résolutions. Un sourire devant le congélo, faudra bien les manger ces pizzas... Qui parie que je les mangerai bien avant les légumes...

Alors que hier notre discussion a été belle et animée, aujourd'hui, pas grand chose à dire. Je t'en veux presque de rentrer chez toi, un peu chez moi. Tu sais tout ce que je donnerai pour quelques heures là-bas. La solitude à Bruxelles a le goût de chocolat noir, de frites et des bières que j'ai décidé de ne plus boire... Elle a le goût du manque, comme je manque de toi, comme je manque de nous dans ces endroits là...

Quand je ferme les yeux c'est pour voir la mer avec toi, le soleil sur ta peau, tes yeux qui se plissent et ton grand sourire. C'est pour voir nos joutes verbales sous un soleil de plomb. C'est pour nos deux corps serrés l'un contre l'autre et la lumière blanche du soleil d'été...

Le soleil brille sur Bruxelles aussi, tu sais. Et je découvre un autre monde sous le ciel bleu du printemps. Les arbres refleurissent et les boutiques sortent les robes d'été. J'ai enfilé mes baskets pour aller marcher près des étangs, en regardant les enfants faire du vélo. Ce serait Bruxelles avec toi...

Sur la digue de Knokke le Zoute

7 avril 2007 à 22h26

Après midi à Knokke. Tout ce que la Belgique a de plus côte d'azuréen !! Une fourrure sur un maillot de bain, un polo Ralf Lauren dans une Porsche, un minicule chien habillé d'un carré Hermes...

La mer du Nord avait cette couleur gris-vert, une méditerrannéenne commme moi n'aurait pas appelé ça la mer... Le vent soufflait sur la plage, un vent froid qui nous rappelait qu'on n'est qu'au mois d'Avril.

Cette ballade sur la plage m'a fait un bien fou et m'a permis de ramener un bout de la plage dans mes baskets et un joli coup de soleil sur le nez ! L'air iodé m'a fait du bien, je n'ai pensé à rien, rien d'autre que de me dire "j'aimerai revenir ici avec toi".

Maintenant, j'attends de tes nouvelles. J'avoue que mes yeux se ferment un peu... A 20 ans, se coucher à 23h un samedi soir c'est un peut être un peu trop sage mais je suis crevée... Et j'ai envie de rêver de toi...

attendre un signe

8 avril 2007 à 0h14

J'attends un signe, malgré la fatigue, 1h30 que je t'ai envoyé un message, pas de réponse...

J'attends et je ne sais même pas si il y aura une réponse. Peut être que tu t'amuses trop pour penser à m'envoyer un mot doux. Peut être que tu es occupé. Non, je ne pense pas à mal. Je ne te dis pas que tu es avec une autre. Je dis juste que ton absence me pèse et qu'un mot de toi me rendrait plus sereine. Je dis juste que j'aimerai savoir si je te manque comme tu me manques. Je dis juste que j'aimerai savoir ce que tu as fait de ta journée, ce que tu fais de ta soirée. J'aimerai juste savoir que tu vas bien. Peut être aussi que j'aimerai être rassurée et savoir que tu penses à moi...

Alors, voilà, j'attends ton message, peut être qu'il ne viendra pas. Jusqu'à quand j'attendrai, je t'attendrai.

C'est un peu ma vie d'attendre, un perpétuel décalage. J'ai juste besoin de toi. Et je n'ose pas dire que tu n'es pas là mais... C'est un peu ça pourtant. Ecris moi s'il te plait. J'ai juste envie de lire 3 mot sur mon écran, de me dire que t'as pensé à moi...

Le manque solitaire

8 avril 2007 à 17h45

Coup de blues, je ne pense pas que tu saches. Les doutes et la peur, d'un coup. Je ne veux pas que tu ne vois que moi, pas le problème. Mais est-ce que tu me sens défaillir, là ??

C'est pas facile, à 1000km, se sentir si près, si loin. Se sentir un peu oubliée aussi, tu sais ce que ça me fait ?? J'aimerai que tu me consoles un peu, que tu me dises des mots gentils, un peu, s'il te plait...

Je suis un peu anesthésiée. Je ne sais plus trop qui je suis ici. Alors que tout va si bien, tu vois. Entre toi et moi. Avec les autres. Tout ce temps que je perds à me sentir mélancolique. j'étouffe un peu. Je voudrais rentrer chez moi, je voudrais bien de te voir un peu aussi...

Avec ce soleil on se sent obligé de dire que tout va bien. Et pourtant, je me traine, le corps ici, l'esprit ailleurs, coincée entre deux mondes qui ne communiquent pas.

Je ne sais pas comment te parler, je ne sais pas trop quoi en dire. Il faudrait que tu dévines, oui, je sais c'est idiot. Réveille moi. Ecris moi. Appelle moi.

Je ne peux pas t'expliquer à quel point je ne suis pas aujourd'hui fière de ce que je suis. Je ne suis pas celle que tu aimes. Je ne crois pas. Je manque de toi. Je manque d'être là-bas aussi et le temps ici me semble long...

la vie m'a fait vieillir plus vite

12 avril 2007 à 14h22

Je suis à la fois la plus jeune et, en même temps, je crois que tout le monde a tendance à l'oublier. Le monde dans lequel j'évolue mais aussi certainement mon histoire et mes expériences font de moi un jeune peut être un peu plus mûre que bien d'autres. Je ne me cache pas vraiment de mon âge mais, souvent, j'évite de le dire, pas par honte mais pour ne pas influencer les gens, pour ne pas qu'il voit de moi seulement mon âge réel.

Parfois, je joue de mon jeune âge par rapport aux gens qui sont ici pour les amadouer, pour qu'ils me voient comme une petite soeur. C'est un peu diabolique peut être mais ça m'aide parfois à obtenir des renseignements ou une aide que je n'aurai peut être pas eue.

Souvent, je me fonds dans la foule. Ma façon de m'habiller ne laisse pas vraiment deviner ma jeunesse, je suis assez classique, comme bien des femmes ici. Je garde toujours bien sûr une touche de légéreté, je suis souvent souriante... Je ne vois pas l'intérêt d'adopter un visage grave alors que finalement ici tout ne va pas si mal. Je reste souvent en position d'écoute, pour en prendre le plus que je peux et forger mes idées à la lumière de ceux qui ont plus d'expériences que moi... Je ne suis pas idiote, je sais bien que j'ai beaucoup à apprendre de moi et des autres.

Mon histoire d'amour avec toi est aussi certainement ce qui m'a fait grandir le plus. Parce qu'en apprenant à te connaître, à te comprendre et à sauvegarder au jour le jour cet amour, malgré les difficultés et les méprises, j'ai appris à devenir moi-même. J'ai appris le compromis et l'attente, le don de soi et le respect. Et c'est par toi que je me suis découverte femme et amante, c'est par toi que j'ai découvert les sensations de l'amour, même si avant toi d'autres avaient eu mes faveurs. L'amour avec toime fait grandir jour après jour dans la joie et l'espoir. Je suis fière de toi et je suis fière d'être celle que tu chéries.

chaleur estivale

16 avril 2007 à 10h35

Week end estival sur Bruxelles, un week end de mi-avril ! J'ai pris mon premier bain de l'année et commencé à prendre quelques couleurs... ça fait du bien !

J'ai été un peu déçue de notre conversation de vendredi soir mais après tout, y'a des hauts et des bas, l'amour c'est aussi ça... En fait, je pense qu'inconsciemment je redoutais le week end de mon anniversaire, je m'en suis rendue compte samedi en parlant à Arthur. Les mauvais souvenirs refont surface et je ne dois pas craindre quelque chose qui n'a pas lieu d'être mais voilà... Je m'impatiente tellement de te voir que ne pas sentir l'enthousiasme débordant dans ta voix comme je l'espère est très difficile... Ce qui est totalement idiot ! Je me demande souvent si je n'ai pas une propension à imaginer que les choses vont mal donc à provoquer moi-même mon propre malheur... C'est assez étrange mais je suppose que ça doit être assez vrai.

Enfin, le soleil a eu quand même un bel effet sur mon humeur...

Redevenir moi au creux de toi

22 avril 2007 à 22h36

Week end magnifique, au creux de toi. Le bonheur de te retrouver est bien supérieur à n'importe quel petit problème. Je crois que ce week end a été un vrai moment privilégié. Un moment pour se retrouver sensuellement, pour se parler aussi, pour remettre à niveau nos envies et nos désirs, pour aller plus loin, ensemble...

Délicieux moment à la foire du trône, j'ai adoré redevenir une petite fille, tes yeux posés sur moi avec une tendresse infinie. J'étais extrémement heureuse que tu te plaises dans ce que j'aime, dans ce sucre omniprésent, dans ses cris de joies, dans ces jeux d'enfants.... Laissons le poids de nos vies de jeunes adultes pour quelques minutes pour prendre la vie à la légère !

Et puis ce samedi soir, toi et moi, nos corps emmélés l'un dans l'autre. Champagne sur minuit. Tes yeux sur moi et la douceur de tes mains qui me parcourent. Les mots qu'on n'a pas besoin de se dire, "je te désire"...

Réveil dans tes bras, je me damnerai pour ça, tu sais. Je t'aime tellement ! Il y a la magie de notre amour dans nos mains qui se cherchent au matin, il y a un désir incalculable d'être l'un pour l'autre, l'un contre l'autre. Et je redeviens moi dans ton regard qui me découvre....

entre toi et moi

24 avril 2007 à 12h03

Garder un peu le silence et ce qui fait que l'on est nous, que l'on est un à deux... Garder les sourires et l'impatience de mes mains qui te cherchent... Garder les rires et les batailles, les disputes et les victoires, et tout ce qui fait qu'on se comprend... Garder aussi les souvenirs de quand on est fort, de quand on a peur, de quand on a souffert aussi, l'un pour l'autre, l'un par l'autre...

On restera toujours un au revoir sur le quai d'une gare ou au pied de ma maison. On restera toujours des disputes innombrables et plus encore de réconciliations. On restera toujours un bout de soleil dans nos regards, une ambition au grand jour, une sensibilité à fleur de nous.

Toutes ces heures passées ensemble sont autant de bonheur pour moi, tu sais. Et même quand tu n'es pas là, c'est vers toi que mon esprit se tourne pour te raconter mes peines et mes joies...

Tu sais comme je t'aime et comme j'attend avec impatience de te voir cet été et de pouvoir passer plus de temps avec toi...

je ne veux pas travailler...

26 avril 2007 à 11h29

Une semaine perdue, vraiment. Je m'en rend compte qu'on est jeudi et que je n'ai rien fait, pas avancé d'un pouce ! J'ai passé les derniers jours à envoyer des mails, à organiser des évènements pour l'association, à m'occuper de mon soucis de logement pour l'an prochain...

Je redoute déjà le retour de Raphaël demain! Comment lui expliquer que je n'ai pas écrit une ligne, pas même commencé à réfléchir... Je me sens d'autant plus honteuse qu'il m'a dit qu'il a réussi à négocier pour moi une petite rétribution de fin de stage... Et en plus je sais qu'il n'a pas trop le moral en ce moment (entre sa rupture et son déménagement...). Je me sens vraiment honteuse et pas sympa ! Mais ça ne me force pas plus à travailler...

J'ai le complexe de la page blanche ! Impossible d'écrire un mot... Je regarde l'écran, page vide devant moi et je ne sais pas vraiment ce que je suis sensée écrire, comment je suis sensée commencer... C'est totalement inédit pour moi et l'échéance me fait encore plus peur...

J'aimerai trouver le courage et la motivation de m'y mettre mais vraiment, je ne sais pas ce qui se passe en ce moment... ce qui ne va pas... Et pourtant j'aime ce projet et je suis pleinement consciente de mes responsabilités mais voilà impossible d'écrire ne serait-ce qu'une phrase...

Je n'arrive pas à expliquer cette flemme; peut être la fatigue, peut être le beau temps... Mes parents et mon petit frère arrivent demain après midi et je me dis que j'aurai réellement perdu une semaine... Je commence un peu à culpabiliser, c'est vrai, mais j'ai peur que ça ne m'incite pas plus à travailler...

week end en famille

30 avril 2007 à 12h30

Mes parents et Alex sont venus me voir ce week end à Bruxelles. C'était un week end assez fatiguant, je n'étais plus vraiment habituée à passer autant de temps avec eux et surtout je ne les avais jamais fait rentrer dans mon univers bruxellois.

Bref, le week end a été pour le moins stressant et fatiguant. J'ai eu parfois du mal à les occuper et à contenter tout le monde mais je crois qu'au final ils sont rentrés assez ravis de leur visite. C'était aussi l'occasion de leur donner tous les vêtements dont je ne me sers plus; vu les températures caniculaires en ce moment, j'ai renvoyé tous mes pulls, manteaux et autres pantalons d'hiver pour ne garder que des choses plus légères... J'espère que le temps va rester comme il est en ce moment !!

Je n'ai pas vu passer le week end et maintenant je n'ai pas franchement envie de travailler mais bien plus de rentrer me reposer un peu !!!

jour de pluie

7 mai 2007 à 18h13

Le temps a viré, les humeurs aussi, manifestement...

C'est l'anniversaire de mon chéri, mais comme il est malade, il n'était pas de bonne humeur et on n'a pas parlé plus de 5 minutes. Je suis déjà déçue de ne pas pouvoir être avec lui mais en plus le fait qu'il soit malade, donc d'humeur massacrante, n'a rien arangé...

Raphaël est revenu de Berlin. Je ne m'attendais pas vraiment à des félicitations pour ma gestion, je l'espère assez efficace du bureau pendant son absence, toutefois je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il soit d'une humeur aussi exécrable. Il grogne sur l'intervention que j'ai écrite (d'autant que cet idiot de nouveau stagiaire est allé lui dire que je lui avais pas laissé écrire tout seul... normal, en mettant 3 heures pour écrire 3 lignes contenant 3 fautes d'orthographe et étant totalement inadaptées...). Tout ça pour qu'au final, il change quelques mots et rajoute une phrase; au moins il est content de lui... Il a également ralé sur l'édito que j'ai écrit (il a changé d'avis sur le thème au dernier moment...merci !) puis sur le fait que j'ai mis dans le parapheur des papiers peu importants (ben, normalement c'est ton boulot, donc je suis bien gentille de l'avoir fait à ta place !!!).

J'ai eu le droit à une remarque gentille...mais je suis réellement crevée et j'ai juste envie de rentrer chez moi me coucher !! Je pense que le réconfort absolu ce soir viendra d'un grand plat de pâtes carbo !!!

Vivement ce soir...

dilemne à choix de vie

10 mai 2007 à 18h43

Pas vraiment un carrefour m'a dit Raphaël et pourtant. Le choix est énorme et la décision difficile à prendre... Il serait préférable déjà que j'ai toutes les infos en main ce qui n'est pour l'instant pas le cas et ce qui rajoute je dois le dire un stress supplémentaire à celui que j'affronte déjà.

Soyons clair, être un adulte c'est aussi ça : prendre des choix, prendre des risques peut être aussi. Le risque présent est grand, quoi qu'on en dise. L'opportunité aussi. Ma tension est palpable.

Autour de moi les avis divergent et ne m'aident pas vraiment. Difficile d'être impartial dans une telle situation !! Chacun voit midi à sa porte et chacun y va de sa petite note, je ne sais pas trop quoi en penser.

Plus le temps passe, plus l'échéance me semble courte et ridicule. Décider d'un voire deux ans de sa vie en deux semaines voilà un challenge que je n'étais pas prête à relever maintenant ! Je pense que quelque soit ma décision j'aurai des regrets, je ne serai pas pleinement satisfaite ! Pourtant, et c'est peut être la première fois de ma vie, je suis seule devant mon choix avec mes doutes et mes peurs...

je ne sais plus

21 mai 2007 à 15h11

je n'arrive pas à imaginer le mal que je t'ai fait, le mal que je te fais. C'est pire que tout gacher, je ne sais plus qui je suis aujourd'hui. Je ne trouve plus la fille qui était si amoureuse de toi, je ne me vois plus quand je regarde mon reflet. Je suis devenue étrangère à moi-même et mes sentiments tournent dans mon coeur. Je ne sais plus où j'en suis. Je ne pourrai jamais réparer le mal que je t'ai fait, je ne pourrai pas revenir en arrière, je le sais. Je ne sais pas où je veux aller aujourd'hui. Tu me manques mais quel manque ? Est-ce que c'est l'habitude ?? Quel amour j'ai pour toi ? Je ne me savais pas aussi cruel, j'ai envie de me détruire de tout le mal que je te fais. J'aurai tellement voulu ne pas en arriver là... Je sens mon coeur qui chavire, je ne sais pas où aller, je ne me reconnais plus...

à l'envers de moi-même

24 mai 2007 à 12h57

J'évite le miroir, je n'aime pas ce que j'y vois. Mes yeux ne me regardent plus, je ne vois que la douleur que je cause aux autres, à lui bien sur... En y pensant les larmes me montent aux yeux, en fait...

Je joue un rôle, je souris. Bon, bien sur je suis heureuse d'avoir eu le poste et de voir que Guy place en moi autant de confiance et de responsabilités. Mais c'est le bazar dans ma tête et j'ai du mal à déméler les fils. Je ne sais pas comment faire, je ne sais pas par où commencer.

Je me sens horriblement coupable et j'ai une peur atroce de ne pas savoir réparer mes erreurs. Oui, il me manque, à chaque minute, je vois ses yeux sur moi, ce mélange de déception et de haine et je ne sais pas si l'on survivra à ça. Et je ne sais pas de quoi j'ai envie.

Je fais mes bagages, peu à peu pour oublier Bruxelles, pour ne plus me souvenir de ce que j'ai fait. Je n'aime pas dire au revoir.

Je ne veux pas le faire souffrir encore.

"tu es incapable d'être heureuse"

29 mai 2007 à 11h24

Voilà ce qu'on peut retenir. Je ne suis capable que de faire du mal autour de moi et quand tout pourrait aller si bien, je gache tout... En vérité, je crois que je m'oblige à avoir une prédisposition au malheur, je me condamne moi même...

Evidemment je ne peux imaginer le mal que je te fais. Quand on a dit ça on a tout dit. Tout le monde sait bien que je ne te mérite pas. La chance que j'avais d'être avec toi je l'ai brisé en si peu de temps. Il faut que je sois idiote.

Je m'oblige à sourire pour ne pas montrer aux autres cette peine que j'ai en moi et surtout l'immense culpabilité qui me ronge. Mes nuits sont longues, je n'arrive pas à dormir et je ne peux pas m'en plaindre bien sur. Je n'ai que ce que je mérite.

Hier soir, je suis sortie seule, il était près de 3h. Je suis allée près des étangs. Pendant quelques minutes, j'ai pensé qu'il serait plus facile d'arrêter tout maintenant. Plus facile pour tout le monde en fait. Mais je n'ai pas eu le courage. Voilà de quoi avoir encore plus de mal à me regarder en face...

A l'intérieur de moi mes sentiments bouillonnent, quand je dors je vois la haine dans tes yeux. Et mon amour pour toi ne cesse pas, n'en est que plus fort. Ce n'est pas quelque chose que je suis capable d'expliquer, ni même de comprendre. J'ai détruit ce que j'avais de plus cher au monde, que puis-je faire de pire ?

être adulte c'est aussi avoir mal

29 mai 2007 à 14h30

Voilà ce que Cristina m'a dit. Comme si je devais accepter ma douleur et me taire. Elle a surement raison.

"Tu devrais être capable de faire la part de choses. Ici, tu es là pour travailler, alors vas-y. Laisse ta vie privée à la porte."

Pas la première fois qu'on me le dit. J'ai du mal à me concentrer. Mon cerveau se consume. Quand j'essaie de me concentrer quelquechose me ramène à toi.

J'ai beaucoup de choses à faire, je le sais. Je n'ai que peu de temps pour me laisser distraire et pourtant tout le temps que je prend à refaire et défaire le film dans ma tête ne me parait pas vraiment perdu.

Ma mauvaise humeur se répercute sur les murs. J'ai une tête d'enterrement. Pas beaucoup dormi. J'ai froid aussi. J'ai chopé un rhume. J'ai construit une barrière autour de moi pour me protéger des attaques, pour que les mots glissent sur moi... ça ne change pas grand chose, je n'entends pas quand on me parle, je suis dans un autre monde.

'Tu dois être triste de partir" m'a dit Madeleine. j'ai dit oui. C'est vrai, je le suis, c'est une page qui se tourne, pas de la meilleure façon. Et puis surtout, je me cache derrière cette impression qu'on les gens pour éviter qu'on ne me demande les vraies raisons...

dessine toi en moi

30 mai 2007 à 14h24

On se parle. Chaque fois qu'un mot sort de ma bouche, je sens le double sens, je sens l'erreur. Faut-il qu'il en soit ainsi ?

Je voudrai être faite pour le bonheur, ne pas me tromper de voie, encore. J'écoute ce que tu me dis. J'essaie de ne pas sentir mon coeur saigné. J'essaie d'effacer mes erreurs. Je sais que ce n'est pas possible.

Après combien de temps à penser à toi j'arriverai à te dire les choses justes ? Combien de temps, peut-on rester face à face sans un mot, sans un geste qui efface ? J'essaie d'être celle que tu as envie de voir, bon, j'essaie que ce soit moi. Pas facile.

Les jours passent, à la vitesse de la lumière. Est-ce qu'on se relève de ses erreurs ? On en vit comme on en meurt, avec un gout amer de ne pas savoir si on peut encore se regarder dans la glace. Avec la culpabilité en plus et l'impression de ne plus rien valoir.

J'attends. Je tente de faire venir les choses à moi, naturellement. Comment peut-on encore être naturels ? Je n'ai que de faibles arguments pour te faire comprendre mes sentiments, la douleur et le manques aussi. Ca ne se dit pas, ça ne change rien.

Je t'aime...

On ne revient pas en arrière

31 mai 2007 à 10h36

Quelques heures après, je réfléchissais, posée sur mon lit entre mes sacs et toutes les choses qui n'ont pas encore trouvées leur place. J'ai abandonné l'idée de trouver des arguments pour ma défense qui pourraient ne pas avoir de contresens. Je pense qu'en effet je suis inexcusable. J'ai pleinement conscience de ma culpabilité, crois moi.

Finalement aujourd'hui, je me sens impuissante face à quelque chose qui passe bien au-dessus de moi, bien au-delà de ce que je peux contrôler. C'est une douleur immense de ne pouvoir agir sur ses propres envies, de regarder la vie en spectateur tout en sachant qu'on a soi-même causé sa perte... Je ne suis pas résignée, parce que j'ai espoir de pouvoir te reconquérir et te prouver que je peux être celle que tu désires et avec qui tes projets se réaliseront. Mais je sais que le choix final est entre tes mains et qu'il est fort possible que tu ne me fasses plus jamais confiance. En ce sens, je sais que je peux qu'attendre...

Je ne peux me résoudre à accepter ce que j'ai fait et j'ai envie de me battre mais je ne sais pas comment, j'ai l'impression de ne pas avoir d'armes et d'avoir des jambes en coton. J'aimerai disparaître pour ne pas avoir à affronter le mal que je t'ai fait et en même temps je ne peux que rester devant toi sans trouver les mots qui réparent...

Je sais que tu comprends ce que je dis, je sais aussi qu'il te faut du temps pour savoir ce que tu es capable de supporter, pour savoir ce qu'il te faut aujourd'hui. Et même si je ne veux que ton bonheur je sais à quel point c'est facile pour moi de dire ça...même si ça ne l'est pas vraiment.

J'espère réussir à t'atteindre par ces quelques mots, je languis de te voir même si en fait ça ne change pas grand chose. Mes pensées sont toutes tournées vers toi, j'espère pouvoir réparer mes erreurs, même si on ne revient pas en arrière, je le sais. Je t'aime de toute mon âme et je ne peux qu'espérer...

nouvelle page

5 juin 2007 à 9h53

Arrivée à Saint Martin de Crau. Le grand choc entre les immenses bâtiments de Bruxelles, la foule et tous ces gens que je connaissais et ici.... Un petit local, un peu de mal à trouver ma place pour l'instant. Les premiers jours sont toujours difficiles, il faut le temps de prendre ses marques et d'arriver à comprendre le fonctionnement de la machine. J'espère réussir à m'intégrer pleinement et à profiter au mieux de cette nouvelle expérience qui commence. Pas facile.

D'un autre côté, dimanche, j'ai revu mon amoureux. Après des regards méchants, des larmes et des tentatives d'explication, le fil s'est dénoué. Quand il m'a embrassé c'était comme sauter d'un quinzième étage. Je me sentais d'un seul coup tellement bien, tellement heureuse. Je sais que tout n'est pas fait et qu'il faudra encore des efforts pour se reconquérir et pour réinstaurer la confiance mais je pense que l'on est déjà sur la bonne voie... J'attends déjà avec impatience le moment de le revoir et de me blottir contre lui. Il me manque tellement...

tout ce qu'il y a à reconstruire

6 juin 2007 à 10h00

Je le sais bien, ça n'a que l'apparence de la facilité, le travail sera long et difficile pour te reconquérir vraiment. Explications, encore, je n'ai pas pu retenir mes larmes. Tes mots sont comme des couteaux en moi. Mais si je saigne c'est parce que je t'ai fait du mal, alors voilà, je n'ai que ce que je mérite, je crois. Il est certain que j'ai avant tout envie de retrouver ce qu'on a perdu, enfin de reconstruire quelque chose avec toi. J'espère que c'est possible.

Tu dis que j'ai changé, c'est vrai. Je ne peux pas le nier. Ces mois à Bruxelles ont bouleversé ce que j'étais. Mais ce que je suis au fond de moi ne change pas, je suis toujours la même petite fille, ne crois pas que tout soit différent. J'ai besoin de temps moi aussi pour savoir dans quelle direction je dois aller et comment faire pour m'ancrer dans mon nouveau monde. Rien n'est facile pour moi aujourd'hui. Tout évolue si vite.

Je t'ai fait du mal, oui, pour ça je ne mérite pas ton pardon et encore moins la chance que tu me donnes. Alors je saurai en être digne et te prouver que j'ai envie d'écrire mon histoire avec toi, d'écrire ton histoire avec moi.... J'ai envie de tout partager avec toi et j'espère que ce sera possible.

Je t'aime de tout mon coeur et bien plus encore, je te le jure...

c'est pas si facile de s'aimer

7 juin 2007 à 11h14

On essaie et puis on trébuche, on s'engueule, on se réconcilie après. Cycle perpéctuel, c'est dur de s'aimer, tu sais. Les envies qu'on arrange pour que l'autre s'y reconnaisse. Les rêves qu'on tente de partager. les compromis. Nous y voilà, c'est ça être adulte.Entre mes caprices et tes coups de gueule, est-ce que tu crois qu'on va y arriver J'en ai tellement envie, passer les frontières de ce qu'on est pour se redevenir, prendre un peu le temps de se reconnaître et de créer quelque chose d'inédit. ça me plait, tu sais. Dans la douleur, on se reconstruit, bien sûr il faut du temps. Et si on avait pas le temps

Rien n'a plus d'importance pour moi que toi. Je ne reviens pas sur mon erreur. Raphaël n'était rien, je n'étais rien pour lui non plus. Peut être que la confiance en nous m'avait quitté, peut être que j'ai eu peur de ne plus voir dans tes yeux le désir que je voulais voir, que je voyais dans les siens l'espace de ce soir là. Je n'aurai jamais du, j'ai tellement mal vécu, pendant, après. J'en suis sortie avec une envie de me détruire, de ne plus me regarder en face. Tout est clair, le chapitre a été vite clos parce qu'il n'y avait rien à dire à part "ça n'aurait pas du arriver"...

Maintenant je vis avec le mal que je t'ai fait, le mal que je me suis fait à moi aussi. Je vis avec l'espoir de reconstruire petit à petit ce que l'on était. Où de faire de nous ce que tu voudras.

de temps qui passe en temps qui fuit

8 juin 2007 à 18h00

Si on fait un petit retour en arrière, tout est allé bien vite. Le temps nous glisse entre les mains et on n'a pas le temps de penser à aujourd'hui que demain est déjà là. Tout a changé, en fait. Au fond, on reste les mêmes, on se nourrit des mêmes rêves mais en façade on se donne le change, on se rend différent. j'ai beaucoup appris, j'ai beaucoup souffert, surement pas assez encore. Malgré les regrets et les choses qu'on veut oublier, on sait bien qu'au fond rien ne file plus vite que le temps...

Le temps c'est de l'amour et l'amour ça fuit aussi... Il faut y travailler, il faut le vouloir. Je le veux. Bien sur, il faut consentir des efforts, qui n'en sont pas tellement au regard de ce qu'on obtient au final. Bien sur, il faut se prendre des claques, accepter les revers, accepter la culpabilité et le mal qu'elle glisse en soi...

Avec toi, je me vois continuer la route, elle n'est pas toute droite c'est vrai. On tente une nouveau saut, je veux que tu sois sur que je serai là...

de crises en passion

12 juin 2007 à 11h37

Week end ensemble, on se redécouvre, pas si facile. Trop de choses à mettre en place, trop de montagnes à gravir, parfois on est proche de l'abandon. Pourtant je veux tenir encore, faire triompher notre amour, prendre le temps d'y arriver. Avec toi.

Nuit dans tes bras, ça fait du bien de sentir ton corps contre le mien, de retrouver la chaleur entre nous. Et de voir le désir grimper. Et de se sentir à fleur de peau, brûlants l'un contre l'autre. ça fait du bien de s'aimer comme ça... Moments de tendresse et de complicité, on se redevient.

Bien sur il y a des choses qui ne vont pas. D'abord il y a mon travail et tu sais que j'ai besoin d'un peu de temps pour régler certaines choses, pour mettre les choses en place, pour que tout roule correctement. ce travail est une chance et un rêve pour moi. je veux réussir avec toi et je veux réussir à concilier les deux. il faut peut être un peu d'ajustement. je suis prête à des efforts.

je veux juste que l'on soit bien ensemble, qu'on arrive à dépasser nos tensions pour faire de nous deux ce que l'on a envie d'être.

bousculer ce qu'on est

15 juin 2007 à 10h39

Après la crise d'hier qui a failli nous coûter notre couple, voilà qu'on essaie de se redécouvrir peu à peu. Il faut analyser les raisons, ce qui a fait qu'on en est arrivé là et prendre en compte aussi ce qui a changé. Je crois qu'on était parti dans une mauvaise voie. Ne pas nier ses fautes et ses erreurs bien sur mais aussi savoir comment aller de l'avant, comment cesser d'être dans le reproche pour être dans le renouveau.

J'ai peu de temps pour penser à moi, à ce que je deviens, à ce qui fait que je suis celle que je suis. En même temps, je me regarde en face et je tente de ne plus voir que mes erreurs et plutot de voir le chemin qu'il me reste à parcourir pour devenir celle que tu mérites. Je mets beaucoup d'espoir dans ce week end, faire la part des choses n'est pas toujours facile et savoir ce qu'on veut non plus. J'ai la certitude que je veux être avec toi, reste à voir comment la vie va nous rapprocher.

Prendre un nouveau départ, se regarder comme au premier jour, je crois que c'est un défi qu'on peut relever. Notre amour est plus fort que tout. J'attends avec impatience de me retrouver contre toi...

et les nuits dans tes bras

18 juin 2007 à 14h21

je ne reviendrai pas sur ce week end, on n'écrit pas quand on est bien, c'est assez étrange, parce que du coup les autres ont l'impression qu'on est jamais heureux alors que si... Bref, ce week end m'a fait un bien fou et j'aurai voulu ne jamais me lever ce matin pour ne pas sortir de tes bras où je me sentais protégée. Bien sur on a eu quelques accrochages, bien sur tout n'a pas été parfait loin de là. Mais ce week end c'est tellement bien fini que ça me donne envie, d'un nouveau week end !!

Le retour au travail n'en est que plus dur surtout quand le lundi est marqué par les premiers mails désagréables de la semaine. Il faut serrer les dents. J'entame ma 3ème semaine ici et je sais que rien n'est gagné d'avance, qu'il faudra de la persévérance et du sang froid pour que tout se passe au mieux.

J'aimerai retourner dans ce lit, avec toi, prendre le temps d'oublier tout ce qu'il y a autour et de dormir. Sentir ta peau contre la mienne, faire le chat. Je déteste le lundi.

angoisse

19 juin 2007 à 11h23

La peur me tient le ventre. Je ne sais pas pourquoi maintenant, mais je ne me souviens plus de mes dernières règles, aucune date ne me vient en tête. 3 semaines, 1 mois, 1 mois et 1/2 peut être. Du coup la panique s'installe. Je cogne mon ventre pour qu'elles viennent que je cesse d'avoir peur une fois pour toutes. Mais ça ne vient pas.

Mon amoureux m'a fait envoyé des fleurs, elles sont arrivées ce matin à mon bureaux. Un superbe bouquet de roses rouges et de fougères. Magnifique. ça m'a touché énormément. Plus que les mots peuvent le dire. C'est une si délicate attention et c'est si gentil, si tendre. Je m'en veux d'autant plus de lui communiquer ma peur et mon angoisse. Je m'en veux d'autant plus de le faire souffrir. Je sais son amour et je veux qu'il sache que je l'aime de tout mon coeur et que chacune de mes pensées sont tournées vers lui.

Je vais aller acheter un test cet après midi. Je le ferai demain matin. Je vais essayer de me calmer un peu, de travailler et de ne pas penser qu'à ça. Ce n'est pas facile.

on peut s'aimer tranquille

20 juin 2007 à 11h22

Fin de l'angoisse, le test est négatif. Heureusement.

J'ai pris rendez vous pour une nouvelle visite de l'appartement samedi en fin d'après midi. Mon chéri viendra avec moi. J'espère qu'on aura vraiment le coup de foudre et qu'on se décidera. J'aimerai qu'on puisse s'y installer dès les premiers jours de juillet même si au début ça risque de ressembler un peu à du camping !!! Je rêve déjà de pouvoir aménager mon petit espace, acheter quelques éléments de déco... Je m'impatiente déjà !! Faut dire que j'ai vraiment envie de pouvoir m'installer dans un chez moi, de savoir que j'ai enfin un vrai appart et que ce souci est derrière moi...

J'ai déjà envie d'être à ce week end...

fatigue, boulot et envie de week end

26 juin 2007 à 16h00

résumé de ma pensée profonde : vivement le week end !! rarement autant eu envie de ne pas travailler. faut dire que je subis une fatigue aussi intense que subite, je suis vraiment crevée, mes yeux se ferment sans arrêt et j'ai beau dormir rien n'y fait ! j'ai une douleur persistante au ventre et j'espère que ça n'a pas de rapport, et que ce n'est pas grave... je ne m'angoisse pas vraiment, je suis trop fatiguée pour ça.

fatigue oblige, les heures me semblent longues au bureau. je n'ai pas vraiment la motivation pour travailler alors que la semaine dernière j'étais vraiment à fond. je sens qu'on entre peu à peu dans le vif du sujet et que je commence à trouver ma place dans l'équipe ce qui me fait bien plaisir je l'avoue. après une après midi d'hier totalement désastreuse, j'ai l'impression de ne pas avoir avancé d'un pouce depuis ce matin. résultat : deux journées gachées !!

grosse envie d'être en week end. week end bien spécial puisque c'est la remise des diplomes de mon chéri. on va faire la fête !! ça va être sympa, j'en suis sure ! je sais qu'il attend ça depuis bien longtemps déjà et que c'est une page qui se tourne pour lui. moi je suis juste aussi fière de lui qu'on peut l'être.

sauver la semaine

28 juin 2007 à 9h24

horrible journée d'hier, j'ai perdu 3h pour visiter un seul appart qui s'est révélé être minable (et dire que la fille de l'agence me parlait de "déco" !!), je suis rentrée dans une voiture (c'était une vieille voiture mais la fille m'a fait tout un flan et maintenant j'espère qu'une chose c'est qu'elle ne me rappèlera pas mais qu'elle laissera tomber !)... Je n'ai pas vraiment avancé dans mon travail, à vrai dire je suis au point mort depuis le début de la semaine. Voilà de quoi être passablement déprimée.

Je suis fière de mon chéri qui sera diplomé samedi. C'est la perspective intéressante de ce week end, le retrouver, heureux et libéré de ces 5 années d'études. j'attends donc avec impatience que la fin de la semaine arrive... J'admets que toutes ces merdes ne me donnent pas super envie de travailler et que je sens mon moral flancher de plus en plus.

Je vais essayer de me motiver pour commencer à travailler un peu. En espérant que la journée se déroule bien et à vitesse grand V !!

ça me fait du bien...

27 juillet 2007 à 17h08

J'ai trouvé ton journal, pas difficile, j'ai vite compris que c'était toi. c'était douloureux et agréable à la fois de lire ta première page. je nous reconnais trop bien...

tu sais comme ça me fait du bien de t'avoir avec moi tous les jours ?? c'est étrange cette sensation d'avoir toujours vécu ainsi... comme une évidence. toi et moi on est bien plus qu'une évidence, en fait. les jours passent vite, pas le temps de voir le temps passé, pas le temps d'avoir le temps devant soi. moi, j'aime à imaginer que le temps pourra s'arrêter et que tu resteras dans ma maison, notre maison.

je rêve du temps qu'on pourra prendre à ne rien faire d'autre qu'à s'aimer. le reste prend parfois trop de place. comment la vie peut elle être aussi dure ? pourquoi faut-il qu'on courre après des choses qui n'ont que peu d'importance ? je regarde ma vie en face et je me dis que c'est toi qui me rend heureuse, qui me donne le sourire et cette force sortie de je ne sais où qui me pousse vers toi chaque jour encore plus. et ça me fait du bien de t'aimer et de sentir ton amour comme une douce bise sur mon corps.

on est fou quand on s'aime, on l'est encore plus de ne pas voir à quel point cet amour est la plus précieuse des choses...

du temps avec toi

30 juillet 2007 à 11h38

Le week end est encore une fois passé à une vitesse folle. C'est vrai qu'en deux jours on n'a pas le temps de faire grand chose ni même de véritablement se reposer, vu qu'on a toujours des choses à faire !!

Chaque matin je me languis du soir pour avoir du temps avec toi, pouvoir se blottir l'un contre l'autre,... Les journées sont un peu longues, tout le monde est en vacances et le temps dure longtemps quand on travaille !! La fatigue aussi se fait sentir...

Bien que le week end ait été court, encore une fois j'étais super contente de me réveiller contre toi et de prendre plus de temps pour qu'on se serre l'un contre l'autre. Tous nos week end sont planifiés et je me rends compte qu'il ne nous reste pas beaucoup de temps... Mais je suis optimiste au vu de toutes les belles choses qui nous attendent. Vivement le week end prochain !!!

Je t'aime de tout mon coeur et chaque jour qui passe et une journée d'émerveillement d'être avec toi...

ne crois pas le contraire

31 juillet 2007 à 11h07

oui, je t'aime. non, je ne suis pas avec toi par peur d'être seule ou par peur de te perdre. si, j'ai peur de te perdre, bien sur. d'autant plus que je t'aime. oui, je veux qu'on vive ensemble. oui, je suis bien avec toi. non, je ne comprend pas toujours tout non plus, tes crises, le déclencheur. non, je ne fais pas attention à tous mes mots, sinon je serai fatiguée, fatiguée de devoir tout controler, de souffrir de ne pas être naturelle avec toi. oui, je suis naturelle, enthousiaste, amoureuse. oui, j'ai l'espoir et la foi que notre couple dure. oui, j'y crois, pour deux s'il le faut, j'y crois du fin fond des mes tripes. non, je ne veux pas te perdre car j'ai besoin de toi et je sais que c'est toi.

il faut du temps bien sur et du coeur à l'ouvrage pour vivre à deux, pour être bien, pour se respecter aussi. le temps je te le donne, je me le donne. je n'ai pas peur d'aller plus loin, de faire les efforts, mais quels efforts ? je n'ai pas peur de l'incompréhension, plutot de l'impatience. j'ai peur des doutes à répétition et des moments où tout s'écroule et où je n'ai pas de prises. mais je veux me battre pour toi, pour que tu sois bien avec moi. dépasser les peurs et les doutes, faire de notre amour la plus belle chose à vivre. parce que je t'aime de tout mon coeur et même bien plus.

et ne crois pas le contraire...

put the blame on me

1 août 2007 à 9h46

je ne peux que me reprocher ce qui c'est passé hier soir. bien sur, je n'ai rien fait, rien déclenché mais ta réaction est due entièrement à ce que je t'ai fait il y a qq tps et je ne peux que me le reprocher, tu le sais.

je t'aime et te voir triste et énervé mais rend folle, surtout parce que je ne peux rien y faire. parfois tu peux penser que je ne sais pas à quel point tu souffres mais je le vois, je ressens cette souffrance comme autant de lames qui me transpercent et j'ai peur qu'elle soit plus forte que le bonheur que je peux t'apporter. je ne veux pas que tu doutes, je veux que tu crois en moi même si je sais que c'est dur et que tu n'as aucune raison de le faire. je t'aime et je veux que cet amour nous porte.

j'ai lu ton texte, je ne peux pas dire que ça ne m'a pas fait mal. je comprend ta douleur et la force des choses que tu dis. je sais que la route est encore longue. je sais qu'il me faut me battre encore pour te convaincre que je t'aime et que tu peux me faire confiance. je le veux de tout mon coeur parce que j'ai besoin de toi.

conjugue moi

3 août 2007 à 10h29

encore une semaine de passée, à quelle vitesse !! les journées sont un peu longues mais les moments avec toi bien trop courts ! Quand on cesse de se poser des questions, on s'apperçoit qu'on est heureux tout simplement et que tout est facile, en fait. Il faut juste avoir le cran de ne pas se réfugier dans le passé, de ne pas avoir peur du futur et de vivre pleinement le présent. Trois choses qui ne sont pas faciles, bien sur.

La maison commence à ressembler de plus en plus à une vraie maison et non à une sorte de campement provisoire ! Bien sure il y a encore des choses à ranger. Bien sur il faudrait y passer un coup d'aspirateur et de serpillère. Bien sur il y a encore quelques aménagements à apporter. Mais j'en suis déjà très satisfaite ! Notre vie commence à être vraiment très douce dans cette maison, des habitudes s'installent qui ont la chaleur des bras de l'homme que j'aime.

J'ai déjà hate de retrouver tes bras d'ailleurs !! Je ne suis pas passionnée par mon boulot en ce moment et bien plus je me sens extrêmement bien avec toi et j'aimerai pouvoir passer encore plus de temps avec toi. J'ai hate d'être dans quelques heures pour entamer ce week end.

Voilà, quand tout va bien on n'a pas grand chose à dire de plus à part "je suis heureuse, merci".

High

6 août 2007 à 10h12

Beautiful dawn - lights up the shore for me.
There is nothing else in the world,
I'd rather wake up and see (with you).
Beautiful dawn - I'm just chasing time again.
Thought I would die a lonely man, in endless night.
But now I'm high; running wild among all the stars above.
Sometimes it's hard to believe you remember me.

Beautiful dawn - melt with the stars again.
Do you remember the day when my journey began?
Will you remember the end (of time)?
Beautiful dawn - You're just blowing my mind again.
Thought I was born to endless night, until you shine.
High; running wild among all the stars above.
Sometimes it's hard to believe you remember me.

Will you be my shoulder when I'm grey and older?
Promise me tomorrow starts with you,
Getting high; running wild among all the stars above.
Sometimes it's hard to believe you remember me

High - James Blunt in Back to Bedlam album

ferme un peu les yeux

10 août 2007 à 17h06

on dirait qu'on est vivant et qu'on s'aime, c'est vrai ! si on ferme les yeux qu'on ne pense à rien, on serait heureux tout simplement. comme la vie n'est pas simple, tu te poses encore et encore des questions et tu ne cesses de croire que je me détaches, que je ne veux pas m'engager ou encore que je t'en veux. mais je t'aime !!! bon sange, regarde moi dans les yeux !! tu vois pas que je t'aime à la folie, que je ne respire que pour être près de toi !! je ne veux pas de toutes ces questions qui nous rendent fous, qui nous font parler de choses qui n'existent pas ! regarde comme je t'aime !!! ferme les yeux. souviens toi de cette nuit et des nuits d'avant !!! souviens toi de ce matin et des matins d'avant. ne sois pas aveugle au bonheur. oui on est heureux !! ça te parait si extraordinaire

et je t'aime de tout mon souffle et j'en pleurerai de rage jusqu'à ce que tu comprennes que je fais que t'aimer de toutes mes forces. et j'en pleurerai de rage de voir que ça n'a pas l'air suffisant que tu te poses enciore des questions, que tu ne me crois pas encore, que tu imagines des double sens. et je t'aime !!! je le crirai tu sais, je l'incrusterai dans ma peau et sur tous les murs avec ce qu'il me reste de force je le marquerai encore. ne sois pas sourd à mon amour. je t'aime !!!!

et non je ne suis pas énervée....

Chasing Cars

10 août 2007 à 17h12

We'll do it all
Everything
On our own

We don't need
Anything
Or anyone

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me
And just forget the world

I don't quite know
How to say, how I feel
Those three words
'l say too much
But not enough

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me
And just forget the world

Forget what we're told
Before we get too old
Show me a garden
That's bursting into life

Let's waste time
Chasing cars
Around our heads

I need your grace
To remind me
To find my own

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me
And just forget the world

Forget what we're told
Before we get too old
Show me a garden
That's bursting into life

All that I am
All that I ever was
Is here in your perfect eyes
They're all I can see

I don't know where
Confused about how is well
Just know that these things will never
Change for us at all

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me
And just forget the world

Chasing Cars - Snow patrol

quelques jours pour nous

14 août 2007 à 18h04

2 jours de vacances à savourer, 5 jours au total en comptant le 15 aout et le week end. 5 jours à partager !

on ira à la plage, tu as réservé un super hotel luxueux. on dinera dehors. on fera l'amour.

le temps passe à une vitesse folle, 14 aout, je regarde derrière. comment le temps peut-il passer si vite sans qu'on s'en aperçoive ?? on se dirige vers la fin de l'été, déjà. je ne veux pas y penser.

le week end dernier a été très chargé mais très sympa. ça m'a fait du bien de voir papi, de passer un peu de temps dans sa maison. le temps passe vite. bientot 2 ans déjà. je m'en veux un peu de ne pas penser à mamie plus souvent. alors, c'est comme ça... on oublie... la douleur devient moins forte de jour en jour et un matin on y repense en souriant. on a avancé. on a changé même. dans ma tête j'avais une petite prière pour elle qui montait vers le ciel d'où je sais qu'elle nous regarde tous. je pense à toi.

j'ai hate de ces 5 jours qui s'annoncent comme fabuleux !!

ça fait longtemps

8 février 2008 à 17h33

Le temps coure, ça fait si longtemps que je n'ai pas écrit ici. Pas trop le temps, pas trop l'envie, peut être...

Le temps passe, on essaie de le voir passer, de se construire des souvenirs. On fait aussi des projets, comme si on était pressé de voir demain...

Notre amour grandit. Le tems passe et on s'aime. Tous les jours, mon amour pour toi devient de plus en plus intense. J'ai hate de t'avoir chaque nuit dans mon lit... C'est pour bientôt !! Je suis aussi impatiente que tu trouves le projet qui te plaira, le boulot où tu auras plaisir à te rendre. Je veux plus ce quotidien, de ce quotidien que l'on n'a pas encore. Des réveils en décalés. Des courses pour deux. Des soirées sur le canapé. Je te veux toi à plein temps. Toi tout simplement.

écrire sur nous

23 juin 2009 à 20h33

Le temps et l'on change, un peu, beaucoup. Se réveiller un matin et regarder la vie droit dans les yeux, nos jours ordinaires, rien n'est plus difficile finalement...
Il m'a fallu cette message, le nuage noir bien présent, pour me rappeler que je t'aime, combien je t'aime... Pas que je l'avais oublié ou que je ne le sache plus, mais aimer au jour le jour sans y penser nous rendrez presque indifférent à cet amour. A un moment, je me rends compte que j'avais pris ce sentiment, cette situation pour acquise une fois pour toute. Peut être que je ne faisais plus d'efforts ou plutot que, noyés dans le quotidien, les petites attentions passent inaperçues.
Aujourd'hui, je me sens en danger, je nous sais en danger et ce sentiment brule en moi comme un feu impossible à éteindre. Chaque seconde l'épée de Damoclès que tu tiens sur notre couple m'effraie un peu plus. J'alterne les moments de doutes intenses, ceux de désespoir et de souffrance et ceux où l'envie de me battre est la plus forte. Presque 5 ans dure notre histoire et je ne veux pas baisser, parce que je ne le peux pas, parce que je t'aime d'un amour trop immense, trop intense pour m'en tenir là, pour me résigner. Je ne me résigne pas. Je ne serai pas celle qui nous avouera vaincus. Bien au contraire. Je veux être celle que tu aimes à nouveau. je veux être celle que tu veux à nouveau, que tu désires à nouveau.
Je n'ai pas de recette, pas de solution. Je ne sais même pas en fait si je dois faire quelque chose ou si je dois te laisser déméler ton trouble. Je ne sais pas si le temps joue pour moi ou contre moi, pour nous ou contre nous. Je ne sais pas quelle place a pris cette fille dans ta vie. Je ne sais pas quelle place je garde dans ta vie. Et cette incertitude est presque pire que toutes mes certitudes. Parce que n'être maitresse de rien me trouble et me fait mal. J'ai peur de chaque mot, de chaque regard. De ce que tu dis ou que tu ne dis pas. J'essaie de ne pas tout interprété mais ça m'est impossible. Et réunir des indices me tue à petit feu parce que je n'ai pas la solution, je n'ai pas la réponse. Et surement que tu ne l'as pas toi même.
La seule certitude que j'ai est que je t'aime plus que tout, d'un amour ardent qui n'est pas prêt de s'éteindre. Je suis plus que jamais amoureuse de toi.

statu quo

25 juin 2009 à 14h44

Les jours passent et se ressemblent un peu. je n'arrive pas à lire ni dans tes yeux, ni à travers tes mots ce que sera notre futur. Chaque matin le même espoir que tout redevienne comme avant, chaque soir la même inquiétude que ce soit le dernier. Ton indécision résonne en moi. c'est un trop lourd bagage que je traine avec moi dans tout ce que je fais.

J'ai l'impression de n'avoir le controle sur rien et c'est certainement ce qui me fait le plus mal, ce qui me rend le plus en colère. Je ne sais pas si je dois être plus attentive, essayer de faire des efforts pour être plus jolie, plus désirable. Ou alors si je dois te laisser ta liberté, ne pas te poser de question, ne rien attendre de toi. Je ne sais pas ce que je peux faire pour que les choses évoluent en ma faveur. Et j'ai peur de te perdre sans avoir pu rien faire...

Je t'aime de tout coeur. Quand je te vois, j'ai des papillons dans l'estomac et je ne supporterai pas que notre histoire se termine ainsi...

faire semblant

29 juin 2009 à 16h53

Bien sur, je ne peux pas dire que je n'ai pas passé un bon week end. La soirée était super sympa. Dans de trop rares moments, j'ai pu sentir quelque chose qui ressemble à de l'amour dans tes yeux, cette lueur d'avant. On a beaucoup ri, on a pas mal bu. On était ensemble.

Malgré tout, je n'ai pas cessé une minute de ressentir ce poids sur mon coeur. Je n'ai pas arrêté une seconde de sentir cette souffrance énorme. Quand je vois tes yeux qui me fuient, ta main qui m'évite... Quand je vois les autres aussi, tout ces autres couples qui se sourient, qui se touchent, qui s'embrassent. Moi je suis transparente pour toi. Je me sens transparente, moche et inutile. Je ne sens aucun amour. Et je m'accroche avec tout l'amour et le désespoir que j'ai en moi parce que je ne peux pas, je ne veux pas me résoudre à penser que c'est fini. Je ne peux pas croire que tu peux ne plus m'aimer. Je ne peux pas croire que tu en aimes peut être une autre. Je ne peux pas croire que tu partiras peut être...

trouver les mots qu'il faut

30 juin 2009 à 11h12

J'ai choisi le silence, peut être par manque de courage ou pour ne pas te brusquer. J'ai choisi de ravaler mes larmes, le plus souvent, peut être par fierté. J'ai choisi de sourire. J'ai choisi de ne rien dire même quand je veux crier. Même quand tu rentres tard sans me donner une nouvelle de la journée. Même quand je ne te crois pas quand tu me dis avec qui tu parlais. Même quand j'aurai envie de te hurler que j'ai juste besoin d'un regard, que j'ai juste besoin que tu me sers dans tes bras, que j'ai juste envie que tu me fasses l'amour... avec tendresse.

Je ne sais pas si je dois te dire tout ça. Je ne sais même pas comment le dire. Tu es tout ce que j'ai. Tu es mon meilleur ami. Tu es le seul homme que j'ai jamais aimé. Tu es le meilleur amant que j'ai jamais connu. Tu me fais pleurer mais tu me fais tellement rire. Tu me fais souffrir mais ta présence me fait tellement de bien. Je ne peux aimer que toi, je ne sais aimer que toi.

Regarde nos épreuves. Regarde le mal que l'on a pu se faire. Regarde notre amour aussi. Plus puissant que tout ça. Plus puissant que nos doutes, que nos faiblesses, que nos trahisons... Regarde le et ne me dis pas que l'on ne peut pas être plus forts que tout ça une fois de plus. Regarde nous. Comme on se compléte. Comme on se ressemble. Comme on s'inscrit l'un dans l'autre inexorablement. Qui peut te donner ce que je te donne ? Qui seras là pour toi comme je le suis ? Qui t'aimeras comme je t'aime ?

état stationnaire

2 juillet 2009 à 13h04

J'ai l'impression que ça va mieux entre nous. Déjà parce que tu me parles plus mais aussi parce que même si l'on ne s'est pas forcément davantage vu, je sens plus d'implication de ta part. Comme hier quand, en rentrant tard, tu es venu me faire un bisou dans le lit. Je me suis dit que ça faisait longtemps que tu n'avais pas eu ce geste spontané à mon encontre. Peut être que ça ne veut rien dire, peut être que je fais une montagne d'un petit détail comme c'est mon habitude. Mais enfin pour moi c'était déjà un pas et je me suis sentie mieux, plus légère d'un coup.

J'essaie de ne pas passer mes journées à ne penser qu'à nous, qu'à toi et qu'à notre situation. Je me dis que c'est me faire du mal que de tourner dans ma tête les mots, les non dits, les gestes et de les interpréter alors que je fais surement des contresens. Pas que ce soit facile. Mais j'essaie de me laisser porter.

Je ne suis pas d'un optimisme sans faille et je connais bien les failles, je sais ce qui me ferai flancher de l'autre côté. J'essaie simplement de profiter de cet instant où pour la première fois depuis bien longtemps je me sens plus sereine. Pas plus sure du futur, pas rassurée sur ton amour et la force de tes sentiments, mais j'ai l'impression qu'un peu de l'espace entre nous a été réduit. Peut être que je projette quelque chose que j'espère tellement. Mais j'ai envie de me battre pour aller plus loin, pour gagner encore quelques centimètres vers toi, pour que nos deux corps retrouvent la complicité qu'ils ont laissé s'enfuir. Je t'aime et c'est le seul espoir qui brule en moi.

tous les vendredi se ressemblent

3 juillet 2009 à 21h44

Même absence d'appel, même rentrée tardive, même absence d'explications. Je ne peux pas t'accuser de me mentir parce que tu ne me dis rien sur où tu es, sur ce que tu fais et avec qui, bien sur. J'ai trop pleuré, j'ai trop essayé de t'appeler les premières fois. Maintenant, je pleure le plus tot possible pour laisser le temps à mes larmes de sécher. Maintenant, je n'appelle plus, du moins pas avant minuit bien passé quand je ne tiens vraiment plus. Maintenant, je me fais une contenance, pas de reproches, pas de cris, pas de larmes. Une sorte de sourire, qui ressemble à un rictus que je déteste, pour te poser des questions alors que tu ne m'en poses même pas, pour m'inquiéter de ta journée alors que tu te fous de la mienne, pour te témoigner mon amour alors que tu ne me respectes même pas, alors que tu te fous de ma douleur et de ma peine, alors que tu te fous de me laisser là toute seule, comme si je n'existais même pas, comme si je n'étais qu'un meuble de plus dans cet appartement qui contient ma solitude, ma douleur et ma rage, dans cet appartement qui est seul témoin de mes larmes. Voilà tout l'air que je te donne, je te donne de l'air et moi je suis en apnée et tu ne le vois même pas. Et ce que je veux, moi, dans tout ça ? Et ce que je suis ?

Tu veux savoir, je n'ai pas d'amis, je n'ai plus d'amis. J'ai été ballotée d'un endroit à un autre entre toi, entre Bruxelles, entre St Martin, entre le retour en cours. Mes amis d'avant hier ont refait leur vie, éparpillés un peu partout. Mes amis d'hier sont juste trop loin pour que je les vois. Et je n'ai pas eu de nouveaux amis dans cette école où j'ai vécu cette année comme une prisonnière volontaire. Bien sur j'ai parlé à des gens mais j'étais à dix mille lieux d'eux avec ce que j'avais vécu, avec ce que je vis. Tu ne sais même pas ma solitude. Et non, moi je ne me suis pas "rapprochée de quelqu'un". Je n'ai pas cherché ailleurs ce que je pensais avoir chez moi. Malgré les moments de doute, malgré les moments où je ne sentais plus ton soutien, je ne suis pas allée vider mon sac ou chercher une quelconque affection auprès de quelqu'un d'autre parce que je sais le mal que ça peut faire à l'autre. Parce que je ne crois pas en ça, parce que je ne crois pas que la solution vienne d'ailleurs que d'un dialogue entre nous et parce que j'ai toujours cru en nous, parce que j'y crois encore.

Mes larmes ne changent rien à la situation. Je ne remets pas entièrement mon destin entre tes mains. J'ai des projets pour moi. J'ai des rêves encore. Bien sur, tu es dans mes rêves. Bien sur, tu fais partie de mes projets. Je ne veux pas imaginer ma vie sans toi mais cette vie implique ton respect et ton amour véritable. Je ne veux pas de mensonge, je ne veux pas être avec quelqu'un qui ne veux pas être avec moi. Mon amour pour toi vaut mieux que ça, vaut plus que ça. Et si je peux t'aimer seule, je ne peux pas nous aimer pour deux. Je ne sais pas être un meuble, je ne sais pas rester là sans preuve d'amour, sans tendresse, sans vivre une vie de couple, une vie d'amour. Je te laisse le temps. Oui, je ne fais que ça. Je suis compréhensive, j'espère que tu le vois. Je mets de coté mon égo. J'accepte ton manque de respect. J'accepte ta froideur. ça ne veut pas dire que je ne craque jamais, parce que je suis humaine, parce que je suis amoureuse et parce que j'ai mal et j'ai peur aussi. Mais surtout je t'aime. Alors j'attends et j'espère. J'espère ne pas avoir tord d'attendre. J'espère que tu m'aimes encore vraiment. J'espère que tu as envie de continuer ta vie avec moi. Je l'espère de tout mon coeur, de tout mon être. Je n'espère que ça, tu le sais...

wondering when...

6 juillet 2009 à 21h27

Week end tout simplement atroce. Je n'ai pas de mal à le dire. Etrangement, le point positif fut certainement aussi le moment le plus douloureux puisqu'on a pu parler à coeur ouvert. Tout est parti de ce journal finalement. De mes écrits, de mon dernier écrit et de ce qu'il t'a inspiré.

Même si la conversation n'a pas été des plus agréables, j'ai eu l'impression d'entrer un peu plus dans ta tête et peut être de faire un pas vers une meilleure compréhension. Je suis consciente, tu l'es aussi, que ça ne change pas grand chose à ma souffrance, à la tienne et à l'incertitude dans laquelle nous sommes aujourd'hui. Je m'oblige à ne plus penser, ne plus penser à ça pour te laisser le temps de réfléchir. Ce sursis me tue vraiment mais comme je n'y peux rien, j'essaie de me persuader qu'il faut que je passe à autre chose, que je ne ressasse pas à chaque minute. Tout ce qui nous tue, tout ce qui nous sépare, peut être que je n'en avais pas pris l'ampleur. Je vivais dans mon monde un peu (trop) parfait et je me rends compte maintenant des faiblesses et des petits mensonges qui ont émaillé les derniers mois. Etrangement, quand tu m'as parlé, je me suis rendue compte que jamais je n'ai mis de doute sur toi et moi, jamais je n'ai douté de notre couple, jamais je n'ai regreté qu'on se soit installé ensemble... Mais j'ai vraiment l'impression d'avoir vécu au pays des bisounours, toute seule. Et du coup, j'ai vécu dans un mensonge.

Je sais que ce qui déclenche tout, ce qui provoque tout, c'est ton travail, c'est tes soucis professionnels, c'est toute cette pression. Je ne sais pas comment réagir à ça parce que je n'ai pas à te dire ce que tu dois faire ou pas. Mais je trouve ça tellement horrible que ça participe à détruire notre couple de cette façon. Parce que pour moi l'amour est ce qu'il y a de plus important, parce que tu es ce qu'il y a de plus important. Je sais que ce travail, c'est ton engagement, ta passion, ta fierté, ton orgueil très certainement. Si toi tu ne trouves plus ma place là dedans, si tu ne sais plus quoi faire de nous... Je n'aurai jamais imaginé ça, ce n'était pas dans mes plans. Je serai peut être sacrifiée sur l'autel R.

Bien sur, ça me fait réfléchir à ce que je veux, à ce que j'imagine pour plus tard, à ce que je suis prête à sacrifier. Je me dis que tu dois peut être me trouver sans ambition mais je sais que mon envie de passer le concours d'attachée territoriale répond à cette peur de ne pas vivre ma vie sentimentale, de ne pas avoir de vie sentimentale et familiale équilibrée. Je veux avoir un travail avec des défis, avec des responsabilités, avec des missions mais je ne veux pas pour autant ne vivre que pour mon travail. je suis une amoureuse. Je n'ai pas de passions, de hobbies, ma passion c'est d'être amoureuse et de construire quelque chose avec toi. je suis culcul, je suis sentimentale mais je n'ai réussi à réussir quelque chose, à avoir un équilibre dans ma vie sans l'amour. Est-ce que c'est con ? Est-ce que c'est un manque d'ambition que de n'avoir pour ambition que d'être heureuse ?

sans toi

9 juillet 2009 à 22h10

Deux nuits sans toi, je fais comme si ça n'avait pas d'importance. Mais mon corps refuse le mensonge que mon esprit tente de créer.

Un sms bref, pas de "je t'aime". Comment veux-tu que je ne doute pas ? D'un coup je n'ai plus la force de me battre. Je me sens comme une petite chose toute faible, j'ai envie de pleurer dans les bras de quelqu'un. J'ai envie que tu sois ce quelqu'un et je sais que tu ne le seras pas.

Je sais tout tes soucis en ce moment. Je me sens si égoiste et en même temps je me donne le droit de l'être parce que je n'arrive plus à faire autrement. Je sais que bientot je ne pourrai plus te rassurer, te conseiller, essayer d'être positive... C'est un masque que j'assume de moins en moins.

Comment tout peut-il s'effondrer ainsi ? J'ai l'impression qu'on m'a plongé dans un cauchemar et que je suis impossible de me réveiller. Je me vois bouger au ralenti, je me vois sourire mais je ne crois en rien de cela. Ce n'est pas moi. Moi, j'attends dans le noir et à chaque fois que je tends la main tu t'éloignes un peu plus.

J'ai mal bien sur, tu as mal aussi. J'aimerai juste t'aider. J'aimerai que tout redevienne comme avant. J'aimerai que tu m'aimes comme avant. J'aimerai t'aider à tout surmonter, te montrer que demain peut être meilleur qu'aujourd'hui et que je suis là pour t'aider à aller plus loin, à faire mieux encore. J'aimerai que tu aies confiance en nous. Et bien sur, j'aimerai que tout aille mieux pour toi avec ou sans moi, mais plutot avec moi...

t'es parti

11 juillet 2009 à 16h45

C'est insupportable comme j'ai mal. Je ne suis qu'un fantome et j'ai l'impression qu'on me piétine le coeur encore et encore. 2 jours sans se voir. Et là, tu pars. Tu prends ta valise, tes affaires, le break devient réalité. Je n'ai rien choisi, rien voulu, je suis là comme si j'étais une autre, comme si ce n'était pas à moi que ça arrivait. Je ne me souviens plus des phrases exactes, les mots ont glissé sur moi. Mais la minute d'après tu n'étais juste plus là... Et dans cet appartement vide je meurs à petit feu. Je ne sais plus qui je suis. Je n'existe plus. J'ai juste envie que tu reviennes...

un jour, un silence

13 juillet 2009 à 10h55

C'est vrai, le jour passe, laisse place à la nuit. Je finis par m'endormir. Finalement, je fais ce qu'on attend de moi pour que ce jour passe : je mange, je souris, je vis. Les gestes automatiques, on les refait sans s'en apercevoir, et puis le jour passe. Je ne sais pas qui je suis. Je me regarde dans la glace, je serai un peu jolie si je fais un effort.

Je reviens à la maison, cherchez deux trois affaires. Je ne regarde pas les traces de ce qu'on était. J'essaie de ne pas pleurer, je respire un peu trop fort. Et toi, t'es pas là. Et toi, je sais même pas si tu penses à moi ne serait-ce qu'une seconde ou si déjà ton esprit m'a évacué.

J'essaie de ne pas attendre, je ne dupe personne, surtout pas moi en fait. Le temps dure des années, chaque seconde est insupportable et à la fois si courte... Mon téléphone ne sonne pas. J'inscrit dans ce silence ma peine, ma colère... Mais finalement, je ne suis qu'une coquille vide. Tu es parti avec ce que je suis, tu me laisses là, perdue entre deux mondes, mon destin au bout de tes lèvres. Et je n'ai la force de rien, je n'ai le gout de rien. A cause de toi. Je sais le dire maintenant, je sais te rejeter la faute. Mais je ne sais pas partir.

i'm still breathing

15 juillet 2009 à 11h37

I leave the gas on, walk the alleys in the dark,
Sleep with candles burning, I leave the door unlocked,
I'm weaving a rope and running all the red lights
Did I get your attention ? Cause I'm sending all the signs...

That the clock is ticking and I'll be giving my two weeks
Pick your favorite shade of black, you'd best prepare a speech,
Say something funny, say something sweet,
But don't say that you loved me...

I'm still breathing but we've been dead for a while,
The sickness has no cure, we're going down for sure,
Already lost our grip, best abandon the ship...

Maybe I was too pale, maybe I was too fat,
Maybe you had better, better luck in the sack
No formal education, I swore way too much,
I swear you didn't care cause we were in love

So as I write this letter and shed my last tear
Know It's all for the better that we end this here
Let's close this chapter, say one last prayer,
But don't say that you loved me...

Cause I'm still breathing and we've been dead for a while,
This sickness has no cure, we're going down for sure,
Oh we've been diagnosed, so let's give up the ghost...

Yeah I'm still breathing but we've been dead for a while,
This sickness has no cure, we're going down for sur,
Already lost our grip, best abandon the ship...

avec le temps

15 juillet 2009 à 11h51

Il y a des moments de la vie qu'on ne veut pas revivre. On se jure "plus jamais", on imagine qu'on apprend de ses erreurs et que l'expérience nous rend plus fort. Et puis quand on se retrouve en face de la même falaise, on a seulement la même peur du vide. Bien sur, on a gagné en confiance mais au final rien n'y fait, le courage nous manque toujours et on a toujours ces mêmes peurs, ces mêmes peines qui nous collent à la peau sans qu'on puisse rien y faire. je ressens encore ce même sentiment d'abandon et je me trouve tellement nulle de rester là à ne pas savoir comment m'y prendre pour avancer. Tout me rappelle ce que l'on est (ce que l'on était ?) et je ne sais pas quoi faire de cet amour trop grand qui déchire ma poitrine et qui ne reçoit aucun écho. Je n'arrive pas à être celle que je voudrais, je n'arrive pas à être forte, à être indifférente, je n'arrive pas à me préférer à toi comme tout le monde me le conseille. J'ai perdu des morceaux de moi qui sont accrochés à toi et sans eux je ne sais pas, je ne sais pas marcher droit, je ne sais pas être celle que je suis. Je suis au milieu de nulle part, là entre deux mondes à ne pas savoir ce que demain m'apportera comme peine supplémentaire ou comme joie inespérée. Et suspendue là je retiens mon souffle. J'ai peur de penser que je t'aime parce que je ne sais pas quoi faire de cet amour et je ne sais même plus si tu le veux, peut être qu'il est juste obsolète. Si tout s'arrête là, alors tout est gaché.

vivre dans le présent

17 juillet 2009 à 15h12

J'étais hier soir à une réunion d'anciens de l'aumonerie. Nous fêtions les 10 ans de notre groupe de 5° et pour certains près de 10 ans où nous ne nous étions plus vus. Au départ, j'avoue, j'hésitais vraiment à y aller parce que je me sentais pas à l'aise avec certaines personnes qui devaient être présentes et parce que je n'avais pas trop envie de me replonger dans les histoires de religion...

Finalement, la soirée fut plutot agréable. chacun a pu raconter ses expériences et les conversations se sont enchainées sur de multiples sujets. on en est tous arrivé à la même conclusion : nous avons tous tendance à vivre dans le passé ("c'était mieux avant") ou dans le futur ("plus tard je pourrai"), en en oubliant presqu'il y a un présent à vivre. Nos vies trop bien qualibrées font de nous des automates à la recherche de la performance à tout prix et de l'égo démesuré qui nous pousse à nous préoccuper sans cesse de l'image que l'on renvoit à nos patrons, à nos amis, à nos collégues... Finalement, ce dont on se préoccupe le moins c'est de faire un pas vers les autres. si, chaque matin on se demandait "qu'est ce que je peux faire aujourd'hui, avec les moyens dont je dispose, pour faire plaisir à quelqu'un", on se rendrait compte qu'un sourire prend quelques secondes, qu'un mot gentil à la personne qui partage notre vie peut égayer sa journée,... et ce n'est rien, ce n'est pas du temps perdu...

A force de vouloir jouer les superwoman, je me rends compte que je suis surement passée à coté d'indices, à coté de détails qui avaient leur importance. finalement, cultiver l'amour n'est même pas si compliqué et le tourbillon de la vie, notre préoccupation omniprésente pour le travail, pour le résultat, pour le pouvoir et l'argent, fait qu'on se détourne du geste facile vers la personne qu'on aime, fait qu'on comptabilise, on tient l'addition des gestes qu'on a fait par rapport à ceux de l'autre... on devient avare de nos sentiments parce qu'on veut pas être le faible, celui qui en fera un peu plus.

Pour moi l'amour ne s'efface pas comme ça. pour moi il n'est pas envisageable que le stress et le boulot prennent la place des sentiments qu'on a pour la personne qu'on aime. Plus je tente de me protéger, de mettre une carapace autour de mon coeur et de m'interdire de penser à l'amour que j'ai pour toi, plus je me dis que ça ne peut pas marcher. Parce que je considère que mon amour pour toi est la chose la plus belle qu'il me soit donnée de vivre. vivre ce sentiment seule n'est pas quelque chose d'évident, en fait c'est tout simplement une torture. je ne m'y fais et je n'ai pas envie de m'y faire. malgré tous les mécanismes de protection que j'essaie de mettre en place, mon corps et mon coeur ne sont pas dupes de ça. je ne suis pas prête à admettre que ton départ puisse être définitif. je ne veux même pas penser que tu puisses l'avoir en tête, que tu puisses vivre heureux sans moi. mais ce n'est pas par égo, intérieurement je sais très bien que tu pourrais trouver une fille plus belle, plus attentionnée, que tu aimerais plus que moi tout simplement, mais mon coeur n'est pas prêt à l'admettre. Et dans cet état d'entre deux, je n'arrive ni à regarder le futur, ni à vivre le présent. et c'est peut être le présent qui me fait encore plus mal. parce que j'ai tellement de choses à partager avec toi et je n'imagine pas que tu puisses vivre si près sans avoir envie de partager avec moi aussi. je n'ai rien choisi, je suis là à attendre que tu nous choisisses ou que tu nous abandonnes. dans cet état de semi-abandon, je ne peux pas prendre soin de moi et je crève surtout de ne pas prendre soin de toi. Soigner les apparences, faire semblant, me fait souffrir chaque jour qui passe. j'aimerai tellement que tu reviennes à moi...

j'attends...

18 juillet 2009 à 17h09

... et j'espère, c'est ridicule d'espérer à ce point. je lance des appels à mon téléphone, est-ce que tu m'appelleras ? une semaine déjà, est-ce que je te manque ? est-ce que tu n'as pas envie de me voir ? moi je crève de te voir. j'espère tellement et les heures défilent en me disant que j'espère pour rien. comment peux-tu me faire ça ? j'attends, j'attends peut être trop, j'attends peut être à tort, je ne le sais même pas. est-ce que j'attends de souffrir encore plus, est-ce qu'au bout ce sera la mise à mort ? comment peut-on attendre ? comment se protéger ?

irrémédiable ?

21 juillet 2009 à 20h20

Soirée d'hier passée avec Natacha. D'abord un petit restau et puis pélerinage vers notre appart. Finalement, un coup de fil de mon père à 2h du mat nous a surpris, on a fini par se laisser à 3h en ayant encore des tas de choses à se dire...

Je crois que c'est l'une des personnes avec qui je peux le plus discuter. nous avons des caractères relativement proches et si nos histoires ne se ressemblent pas, il y a quand même de nombreux points communs. c'est quelqu'un d'extrêmement sensible et intelligent et j'aprécie son avis; loin de donner des conseils, elle préfère suggérer des pistes de réflexion. en 7h de discussion, on a pas abordé tous les sujets mais on s'est bien aidé l'une l'autre à avancer, à comprendre, à se rassurer aussi...

Cette soirée m'a fait un bien énorme; pouvoir parler à quelqu'un qui comprend vraiment ça fait un bien fou !! J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir bientot.

Mis à part ça, à coeur ouvert avec elle, j'ai pu comprendre un peu mes peurs, mes doutes, mes craintes. la conclusion est limpide : je t'aime encore, quoi qu'il en soit, quoi qu'il arrive, malgré le sentiment d'abandon, malgré l'humiliation, malgré ce que je reçois comme un manque de respect, malgré la douleur finalement... je t'aime encore, je n'y peux rien, c'est juste plus fort que moi. Et j'ai peur de me retrouver seule avec cet amour, j'ai tellement peur que tu m'abandonnes vraiment...

un peu de toi

23 juillet 2009 à 16h50

Entendre ta voix, c'est déjà pas mal, c'est retrouver les inflexions d'hier. Dans le flou qui nous entoure, quelques mots qui font du bien, qui font du mal, peu importe... Pour moi, quelques mots valent toujours mieux que ce silence qui ne veut rien dire, qu'on interprète si mal, parfois. Voir en ces quelques mots la possibilité de se raprocher un peu serait un peu facile. je ne cède plus à la facilité, j'ai déjà trop souffert, peut être. Faire passer un message, c'est déjà une victoire en soit.

Que dire de plus ? Une nuit ressemble à la suivante. Les jours n'ont pas de couleur. parfois dans un rayon de soleil, je me confie à une oreille amie, je reçois un message de sympathie, je me sens un peu mieux. Mais je reste un fantome, je ne reprends pas tellement couleur, perdue entre deux mondes, je ne sais pas bien qui j'ai envie d'être. je n'arrive à me résoudre à rien. je t'aime...

ne pas savoir quel jour

26 juillet 2009 à 15h12

j'essaie de ne pas penser à ce que j'aurai tant voulu faire aujourd'hui. ne pas penser au projet perdu auquel je me suis tant accrochée, dans lequel j'ai investi tant de temps et d'espoir. ne pas donner plus de valeur à ce qui finalement n'a jamais été plus qu'un rêve non partagé. le mensonge qui entoure ce projet est peut être ce qui blesse le plus, l'impression qu'il n'aurait jamais pu se réaliser de toute façon et qu'il n'a été réel que dans mon esprit. Ne surtout pas donner à ce jour une quelconque signification voilà ce que je m'évertue à faire. bien sur, la déception est mordante, elle revient par vague, au détour d'une phrase mais je lutte contre elle, avec un peu trop d'acharnement.

des projets de vacances, je n'en fais plus, je me refuse à envisager les semaines qui arrivent, comme pour exorciser le mal... Je pense à septembre, je pense à mon concours en novembre, je pense au stage au printemps. les semaines à venir ne sont que des jours qui s'enchainent auxquels je ne veux mettre ni but, ni espoir... parce que ça fait trop mal d'être déçue.

je vis en latence, dans une valise, posée au pied d'un lit qui me rappelle la petite fille que j'étais et les rêves que j'y construisais. quelques fringues dans un sac, je repars pour 1 journée voir un autre horizon, parler à d'autres gens, chercher un peu de réconfort. après je ne sais pas... il n'y a pas d'après, je l'attends de toi. je suis comme sur un quai de gare, ne sachant pas si le prochain train s'arrêtera ou pas. l'absence me mord, l'incertitude me maintient là...

pincée de trahison sur fond de psychodrame

28 juillet 2009 à 19h22

Parfois, je me demande si tu penses à moi, si tu penses seulement à la réaction que je peux avoir en apprenant certaines choses. Ou peut être que tu t'en fous ? Mais si tu t'en fous pourquoi on attend ?

Les symboles sont des choses immuables auxquelles il ne faut pas toucher. il y a des destinations qu'on associe à un moment de notre vie, des choses qu'on ne pourrait faire avec personne d'autres. Les souvenirs sont des objets blessants, parfois.

Les réactions ont été très vives autour de moi. Certaines ont essayé d'inscrire les évènements dans une logique connue ("les mecs font toujours ça, regarde mon frère..."), d'autres ont condamnés sans pitié ("le salaud !!"), d'autres sont juste restées comme moi, à ne pas comprendre comment analyser les indices, comment reconstituer le puzzle...

Je ne laisserai plus le temps passé, c'est trop tard, c'est trop dur. Tu auras assez eu de temps, d'espace, d'égo. Je t'aime bien sur, je t'aime tellement. j'aimerai que tu réagisses, que tu m'emmènes en voyage, que tu veuilles me reconquérir... Les rêves ont le gout amer des promesses non tenues... A toi de voir, n'est-ce pas ?

comme les hommes

29 juillet 2009 à 14h29

Nouvelle soirée avec Natacha. On est resté à l'appart, on a mangé sur la terrasse, c'était vraiment super sympa de discuter à batons rompus jusqu'à 2h du mat.

En m"langeant nos expériences, nos espoirs et nos doutes, on se rend compte de toutes les similitudes et de tous les comportements qui blessent et qu'on ne sait pas éviter. Le schéma revient sans cesse et on a l'impression de se faire piéger de la même façon en se donnant sans limite et en cessant de se protéger du mal que l'autre peut nous faire. Vivre dans la crainte d'un nouvel abandon, se dire que par égoisme, peur ou lacheté, du jour au lendemain, les hommes peuvent changer de discours aussi facilement, c'est autant de choses qu'on a en commun. Quand on baisse les armes, on finit par souffrir. Mais notre coeur de midinette se refuse à faire autrement. Je vois l'amour dans l'abandon total à l'autre, dans la confiance, pas dans le doute perpétuel...

J'attends toujours des réponses à des questions que je ne connais pas vraiment. Je ne retire aucune leçon de toute ça, si ce n'est que parfois j'ai été aveugle et naïve... ou trop confiante tout simplement. Je ne peux plus vivre sans réponse, ce vide prend tellement d'importance qu'il est un poids trop énorme sur mon corps. Je n'ai plus de force, plus de force de faire semblant, de ne pas savoir, de commander à mon esprit tout et son contraire. Et j'ai tant besoin de toi. Ta peau me manque, ta voix me manque. J'ai peur de ne plus avoir jamais droit à cela alors que j'en ai tant rêvé, alors que j'ai tant espéré que tu reviennes vers moi, que tu effaces tout ça pour nous...

des jours absurdes

30 juillet 2009 à 14h36

C'est un mal qui dévore, rend les jours transparents. Il n'y a pas une joie qui m'effleure, pas une minute où mon esprit trouve un peu de lumière. Et quand demain arrive c'est pour m'apporter le même vide et le même manque de réponses. Je ne sais rien faire d'autre que d'être là à attendre qu'une minute de plus soit passée et que peut être la souffrance soit moins grande. Et ça ne change rien. Je n'ai pas d'argent, je n'ai pas d'envie, je n'ai pas la force de faire semblant alors pourquoi sortir de cette chambre ? Je mets un peu d'ombres sur mes yeux, un peu de parfum sur ma peau, si c'était aujourd'hui... J'attends que la peine soit moins lourde. Je t'attends, l'espoir chevillé au corps, pour savoir si je dois y croire encore ou tout abandonné. Parfois c'est la colère, parfois juste les larmes. Combien de jours encore pour supporter la torture de cet entre deux que je n'ai pas choisi, que je n'ai pas voulu ? Combien de jours encore accepter ton silence ? Combien de jours faut-il pour renoncer ou se battre ?

tourner la page

2 août 2009 à 23h32

Un jour on se réveille et on s'aperçoit que tout s'est effondré. Peut être qu'on le savait déjà, il fallait juste ouvrir les yeux. Peut être qu'on avait espoir que tout aille mieux et puis l'espoir s'est envolé...

Rien de grave. 5 ans d'amour ça s'enfuit comme rien, comme un vol d'hirondelle, fin de l'été. On s'en remettra surement, je m'en remettrait surement. Un jour chassera l'autre et demain les sentiments seront dillués par trop de larmes, par la poussière du temps qui passe... Pour l'instant, les larmes coulent mais qui les verra ? Demain, il faudra se lever encore, il faudra respirer encore, il faudra bien faire toutes les choses que les autres attendent que l'on fasse...

Quelques jours ailleurs, c'est une fuite en avant qui ne change pas grand chose... Dire que j'ai eu quelques jours de vacances... Et puis, il faudra mettre les affaires dans des cartons, il faudra nettoyer les traces du passé, il faudra oublier ce nous, pièce par pièce, mot par mot, mettre un point final pour tourner la page.

Pour l'instant, ma douleur est ma confidente. Elle m'accompagne partout, siffle dans ma tête, fait se tordre mon ventre. Pour l'instant, tout me parait si peu réel, le réveil va sonner, tout sera comme avant ??Il me manque une partie de moi, ce n'est pas que mon coeur qui saigne, je ne suis plus entière... Je me sens si seule. je ne sais même pas qui je suis sans toi, je ne sais même pas respirer. Et j'aimerai tellement m'arracher le coeur pour ne plus souffrir, m'arracher le cerveau pour ne plus penser. J'aimerai que tout cela n'est jamais existé. Je ne trouve pas la clé, je ne sais pas pourquoi, pourquoi tu ne veux plus continuer, pourquoi tu m'abandonnes... Et je dois trouver la force de t'abandonner moi aussi, je le sais...

on s'en va

3 août 2009 à 13h28

Sortir une valise, prendre quelques affaires, se faire à l'idée... Retourner sur mes pas, regarder l'appartement... On dirait que ce n'est plus le même, il semble dépourvu d'âme. Je n'y entendrais plus ton rire, je le baignerai encore un peu de mes larmes. Natacha m'a proposé de m'aider à faire les cartons. La semaine prochaine, à mon retour, mes parents partis, ce sera le bon moment... Je sais que son aide me sera précieuse, je sais qu'elle aussi vit dans la douleur et peut comprendre chaque émotion, au détour d'un objet...

Je touche du toi tout ce qui est à toi. J'essaie de comprendre tout ce qui nous sépare. Je te revoie dans ce costume, je t'imagine dans ce lit, je te vois jouer à ton jeu vidéo... Et je fais de ces images des souvenirs comme on range des photos. L'avenir sera autre chose... Je sais que ça passera, avec le temps...

When you're gone

3 août 2009 à 22h28

I always needed time on my own
I never thought I'd need you there when I cry
And the days feel like years when I'm alone
And the bed where you lie
is made up on your side

When you walk away
I count the steps that you take
Do you see how much I need you right now?

When you're gone
The pieces of my heart are missing you
When you're gone
The face I came to know is missing too
When you're gone
All the words I need to hear to always get me through the day
And make it OK
I miss you

I've never felt this way before
Everything that I do
Reminds me of you
And the clothes you left
they lie on my floor
And they smell just like you
I love the things that you do

When you walk away
I count the steps that you take
Do you see how much I need you right now?

When you're gone
The pieces of my heart are missing you
When you're gone
The face I came to know is missing too
And when you're gone
The words I need to hear to always get me through the day
And make it OK
I miss you

We were made for each other
Out here forever
I know we were
Yeah Yeah

All I ever wanted was for you to know
Everything I do I give my heart and soul
I can hardly breathe, I need to feel you here with me
Yeah

When you're gone
The pieces of my heart are missing you
When you're gone
The face I came to know is missing too
When you're gone
The words I need to hear will always get me through the day
And make it OK
I miss you

Avril Lavigne

rayer l'émotion

10 août 2009 à 0h15

Quelques jours à Toulouse, loin de tout, loin de mes souvenirs. Je reviens chargée du même fardeau en fait.

La maison est vide. Deux semaines seule ici dans cette maison qui n'est pas vraiment la mienne. J'essaie de trouver ça banal. J'essaie de me persuader que ça ne me fait pas peur, que rien ne fait plus mal. Au fond de mes nuits blanches, je cherche le remède pour oublier, pour t'oublier. Faire de mes regrets des alliés. Faire de mes larmes mon passé. Fermer la porte. Rien n'est si simple...

Je me donne des airs qui me déchirent. Faire comme si tout va bien, c'est assez facile en somme, c'est une politesse aux autres. Je n'impose pas mon chagrin, je le garde caché. Il me tient compagnie toutes les nuits quand je ne peux pas dormir.

Il me manque, tout me manque. Ce que j'étais, ce qu'il était, ce qu'on était. Ce en quoi je croyais. Ce que je pensais inconditionnel, magique, inépuisable. Je gomme petit à petit mes rêves, mes espoirs. Comme c'est dur de se reconstruire. Comme c'est dur de savoir qui l'on veut être quand tout ce que l'on voulait est à jamais perdu. Comment avoir confiance en la vie, en l'amour, en l'autre ? Quel but se donner si ce n'est de survivre un jour de plus, de se battre contre un amour qu'il faut taire ? Comment ne plus aimer quand on ne sait faire que ça ??

en solitaire

11 août 2009 à 12h52

Premier jour et déjà la solitude me pesait. Natacha m'a proposé chez elle. Finalement, vers 1h du mat', en entendant des bruits dans son jardin, on se met à parler cambriolage, légendes urbaines... On flippait comme des gamines ! Tellement qu'elle m'a proposé de rester dormir chez elle autant pour se rassurer elle que moi. Je n'aurai pas osé rentrer chez moi. Et ça m'a fait du bien de prolonger la soirée et de me réveiller ce matin autrement que seule dans une maison vide.

Je suis revenue à la maison vers 10h (on n'a pas dormi plus de 6h) et me retrouver là dans cette maison vide où tous mes pas résonnent est véritablement un cauchemar. Je n'aime pas être seule. Je ne sais pas être seule et apprécier cette solitude. Il me manque celui qui savait me rassurer, qui savait me faire oublier mes peurs. Et là dans cette maison qui n'est plus vraiment la mienne tout est multiplié, tout prend une importance énorme : les mots que je ne dis à personne, les larmes que je cache, les peurs qui m'envahissent... J'aimerai ne plus avoir mal, j'aimerai ne plus avoir peur, j'aimerai être quelqu'un d'autre.

Je voudrais que tu me consoles

11 août 2009 à 22h39

Je voudrais que tu me consoles
Que tu me prennes dans tes bras
Tu le faisais comme personne
En trouvant les mots chaque fois

Je voudrais que tu me consoles
Afin que je ne sombre pas
Que tu me parles un peu des hommes
Pour m'expliquer je n'ai que toi

Il suffirait que tu m'apprennes
Comment ne plus aimer
Apprendre enfin à me passer de toi
Que je comprenne
Puisqu'il faut oublier
Savoir pourquoi j'ai tant besoin de toi

Je voudrais que tu me consoles
De celui qui m'a fait si mal
Ou de celui qui m'abandonne
M'aider à trouver ça banal

Il faudrait que tu me pardonnes
D'oublier celui que j'ai aimé
De l'ami de l'amant ou de l'homme
Garder celui que j'ai pleuré

Il suffirait que tu m'apprennes
Comment ne plus aimer
Apprendre enfin à me passer de toi
Que je comprenne
Puisqu'il faut oublier
Savoir pourquoi j'ai tant besoin de toi

Même si l'histoire est aujourd'hui fini
Dis moi au moins qu'il me reste l'ami
Puisque c' est pour toi que je suis comme ça
Viens,viens et console moi de toi
Console moi de toi
Viens et console moi de toi

I guess it's time to grow

14 août 2009 à 19h47

Last night I tried but I couldn't sleep
Thoughts of you were in my head
I was lonely and I needed you next to me
Life is harder since you left
I never meant to do you wrong
And now all is said and done
I hope you won't be gone too long/ No

Where do I go
What do I do
I can't deny I still feel something
And girl, I wish you could say you feel the same
You've broken the bond
I gotta move on
But how do I end this lonely feeling?
You've gone, I'm here, alone
I guess it's time to grow

I try to speak, but my words never catch the air
Like you never knew I was there
Take me back to the days when you really cared
Can we make love re-appear?
I can't go on the roads too long
And now all is said and done
I can't go forward if my heart's still where i'm coming from

Where do I go
What do I do
I can't deny I still feel something
And girl, I wish you could say you feel the same
You've broken the bond
I gotta move on
But how do I end this lonely feeling?
You've gone, I'm here, alone
I guess it's time to grow

Crying time is over
I know I can't control her feelings
If she won't return, then I guess I'll be a man
and move on

Time to grow / And move on
Make life better than it was before
Time to grow and move on
Make love better than I did before repeat

Though you've gone / And I'm here, alone
I guess it's time to grow

questions sans réponse

16 août 2009 à 23h14

On est tellement à vivre le drame de l'amour qui s'enfuit, à croire que notre histoire est unique, à vouloir que notre peine ne ressemble à celle de personne. J'écoute les histoires, les drames ordinaires, je comprends la douleur. Je minimise la mienne, je lui ordonne de partir, je la défie d'être plus forte que moi. Et dans les yeux des autres, j'essaie de ne pas montrer les larmes qui coulent quand je me cache, les nuits sans sommeil, les rêves qui font si mal... J'entends les peines qui ressemblent à la mienne, les hommes qui ne veulent pas s'engager, les femmes qui ne veulent plus faire d'efforts, les amours qui emportent avec eux leurs promesses... Je ne sais pas comment imaginer demain : est-ce que mon coeur saignera encore ? est-ce que je devrai faire semblant ? est-ce que je serai guerrie ? est-ce que le parfum, le toucher, le gout, ne seront plus que des souvenirs ? est-ce que ma mémoire aura trié ?...

Mais chaque jour est aussi dur. Même entourée, je me sens si seule. Même écoutée, je me sens incomprise. Même consolée, je me sens toujours immergée, je me sens toujours dans le noir. Je ne sais pas partir. J'aimerai être une autre, j'aimerai être ailleurs, j'aimerai ne plus penser, ne plus rêver... Et ça me parait tellement banal et tellement pathétique, de rester là alors que lui il est déjà si loin.

Toutes les choses que je fais pour me donner l'illusion d'être heureuse ne sont que des mensonges que j'additionnent comme des preuves que je vis encore, que rien ne compte vraiment. Ce n'est qu'une souffrance ordinaire. On devrait toujours savoir que quand on dit "je t'aime", on ne parle que du présent. On devrait toujours se dire que tout se casse, que tout s'enfuit, que tout finit un jour. Même le bonheur. Même l'amour. Surtout l'amour...

suis-je la seule ?

20 août 2009 à 21h08

Presque 3 semaines et mon coeur saigne comme si la blessure encore fraiche ne voulait pas cicatriser. Je ne savais plus que ça faisait si mal. Je ne savais plus les jours inutiles, les nuits à rallonge, les aliments qui n'ont gout de rien, les sourires qui me trahissent. Je ne savais plus l'espoir qui revient par vague, la monotonie de l'attente, la colère inutile. Je ne savais plus le manque qui brule tout le corps, qui me fait me tordre et me détestait. Je ne savais plus en vide en soi, quand tout vous est égal, quand on a pas la force de se relever encore, d'avancer d'un pas, quand on voudrait juste rester là à pleurer jusqu'à ce que les larmes ne viennent plus.

Je hais les moments où je me sens si faible que j'aimerai baisser les bras. je hais les moments où mon esprit se persuade que rien de bon ne peut plus arriver. parce que je sais que c'est faux, parce que je sais que demain, après demain ou le jour d'après, mon coeur oubliera son visage, sa voix, tout ce qui fait de lui celui que je ne sais pas oublier. parce qu'un coeur brisé se répare à la colle d'une autre histoire ou simplement du temps qui passe. et le temps passe...

Je me sens si seule, je me sens si nulle, je me sens si vide. J'aimerai revenir en arrière ou peut être pas. J'aimerai avancer sans ce boulet sur le coeur mais je ne sais pas, je n'ai pas la force. Je ne sais pas partir... Je ne sais pas te fuir, je ne sais pas faire disparaitre l'image. Je ne sais pas comment arrêter de t'aimer...

et chercher le courage

21 août 2009 à 16h03

Pourquoi ça a l'air si facile pour toi de partir ? Pourquoi je ne sens aucune souffrance, aucun sentiment dans tes quelques messages ? Comment l'amour peut-il s'enfuir si vite ?

A moi tout me semble si compliqué. il n'y a pas un geste, un mot, une odeur qui ne me ramène pas dans ce passé qu'il me faut cloturer. Faire le solde de tout compte. Avancer. Il est des heures où je crois encore que je vais me réveiller que ce n'est qu'un mauvais rêve, que quand j'ouvrirai les yeux tu seras là. Alors je garde les yeux fermés parce que je sais que toi tu es déjà loin. Il suffisait de savoir que les promesses ne restent que des promesses, que l'amour s'enfuit un jour. Il suffira de partager les restes, nettoyer les traces, pour oublier peut être ce qu'on a été. Rideau.

Chaque jour j'implore que demain tout aille mieux, que les choses n'aient plus le même gout, la même odeur. Et chaque jour, c'est vrai, m'éloigne de toi. Me laisse seul avec pour héritage quelques problèmes insolubles : comment payer mes impots alors que je n'ai plus un sou en poche ? comment ne pas être un poids pour ceux qui me recueillent aujourd'hui ? comment réapprendre à être soi ?

Je cherche le courage de me persuader qu'il n'y a pas de fatalité et que je me relèverai encore....

Plus là

23 août 2009 à 0h48

Vivre à coté de l’autre
Et partager sa vie
Aimer tout ce qu’il est
Son odeur ses gestes aussi

Avancer cote à cote
Et s’arrêter ici
Au milieu des regrets
Et de tout c’qu’on s’est dit

Le souvenir de l’autre
Est tellement précis
On l’entend on le frôle
On caresse son ombre la nuit

Le temps pousse à la faute
Et on en paie le prix
Avoir le premier rôle
Et puis plus rien aujourd’hui

On est si peu de chose
Quand l’autre s’en va
Quand le manque s’impose
Quand on a plus le choix
On apprend tant de choses
Quand l’autre n’est plus là
Plus là

On refait son décor
On range les photos
On a peur quand on sort
On se dit que c’est trop tôt

On est mal dans son corps
On ne se trouve pas beau
L’impression d’être mort
Sans l’autre contre sa peau

On est si peu de choses
Quand l’autre s’en va
Quand le manque s’impose
Quand on a plus le choix
On apprend tant de choses
Quand l’autre n’est plus là
Plus là

On est si peu de choses
Et tellement à la fois
Quand le manque s’impose
On est plus vivant que l’on croit
On comprend tant de choses
Quand l’autre n’est plus là
Plus là

tu n'es plus là

23 août 2009 à 0h57

Ou est l'épaule sur laquelle j'me reposais
La présence chaude que mon corps aimait sérer
Ou est passé la voix qui répondait à mes questions
L'autre moitier de moi sans qui j'perdais la réson

Quand le jour me reveille et qui m'offre encore ses plus beau éclats
Le vide est le meme tu n'es plus la
Dans le monde de mes someils je respire
Mais je sais que je n'vis pas
Plus rien n'est pareil
Quand tu n'es plus la

Je n'suis plus sur de s'qui nous est arrivés
J'y pense tous les jours j'ai meme peur d'accepter
J'ai gardé le meilleur et entéré le reste
Effacer tes erreures oublier tes promesses

Quand le jour me reveille et qui m'offre encore ses plus beau éclats
Le vide est le meme tu n'es plus la
Dans le monde de mes someils je respire
Mais je sais que je n'vis pas
Plus rien n'est pareil
Quand tu n'es plus la

Quand le jour me reveille et qui m'offre encore ses plus beau éclats
Le vide est le meme tu n'es plus la
Dans le monde de mes someils je respire
Mais je sais que je n'vis pas
Plus rien n'est pareil
Quand tu n'es plus la

You oughta know

7 septembre 2009 à 9h43

I want you to know, that I am happy for you
I wish nothing but the best for you both
An older version of me
Is she perverted like me?
Would she go down on you in a theater?
Does she speak eloquently
And would she have your baby?
I'm sure she'd make a really excellent mother

'Cause the love that you gave that we made
Wasn't able to make it enough for you
To be open wide, No
And every time you speak her name
Does she know how you told me
You'd hold me until you died
Till you died, but you're still alive

And I'm here, to remind you
Of the mess you left when you went away
It's not fair, to deny me
Of the cross I bear that you gave to me
You, you, you oughta know

You seem very well, things look peaceful
I'm not quite as well, I thought you should know
Did you forget about me, Mr. Duplicity?
I hate to bug you in the middle of dinner
It was a slap in the face
How quickly I was replaced
And are you thinking of me when you f... her?

'Cause the joke that you laid in the bed
That was me and I'm not gonna fade
As soon as you close your eyes, and you know it
And every time I scratch my nails
Down someone else's back I hope you feel it
Well, can you feel it?