Sur cette route qu'on appelle la vie, j'ai rencontré nombre de paradoxes et d'ambivalences. Si je les ai cultivé, à bien des égards, leur moisson ne m'en a pas été toujours profitable.
J'ai traversé des paradis peuplés de démons et me suis reposé dans des enfers ou regnait une quiétude d'église. Entre enfers déchus et paradis naisant, je n'ai jamais su trancher; si bien que je continue mon errance.
Professionnellement, je batie la vie des gens; en privé, je détruie celle de ceux que j'aime. Malheureusement, dans les deux cas, il semblerait que j'ai developpé un sens aigu du travail bien fait mais surtout, une faculté intuitive de ne pas le faire exprès ce qui vous en conviendrez, est encore plus facheux...
Il m'aurait été aise de continuer mon petit bonhomme de chien si nous ne nous étions pas rencontré. Depuis elle habite en moi et lui, il me parle par son intermédiaire.
Elle, c'est la maladie. Lui, c'est le mal.
Si Elle a ses maux qui me font du mal, Le Mal a des mots qui me font du bien. Parce qu'il m'oblige à revisiter ma conception des choses, a me reinventer, à vivre avec un nouveau moi.
Le Mal a dit: "Tout commence peut être ici... Allez, jet d'encre!"