Au fond des bois fleurissent les mûres

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Rêve prémonitoire

16 octobre 2008 à 17h42

L'autre soir, j'ai fait un rêve prémonitoire.
J'ai rêvé que j'écrivais mon propre journal en ligne.

Je ne sais pas bien pourquoi mais je n'ai jamais osé franchir ce pas.

Ce soir, je me lance...

Mon troisième monde...

16 octobre 2008 à 17h50

Souvent on me reproche d'être ailleurs, absente, dans la lune.
Il est vrai que souvent je suis là, sans être "réellement" là.

Perdue parmi mes pensées. Evadée. Echappée. Dans un autre monde. Un monde imaginaire, où mes rêves deviennent réalité.

Un monde où je peux laisser libre cours à mes pensées.

Un monde où je peux m'exprimer en toute liberté, sans crainte d'être jugée ou mal comprise.

Un monde où je peux être moi.

Un monde sans inhibition.

Le monde de mon introspection....

A 100 à l'heure

16 octobre 2008 à 18h03

Encore une folle journée, bien rythmée.

Certains se plaignent de s'ennuyer. Moi pas. J'ai l'impression de mener une une vie "à 100 à l'heure". Les jours se suivent, se ressemblent et passent à une vitesse monstrueuse. Parfois, j'aimerais pouvoir mettre ma vie sur pause.

Aujourd'hui, je suis complètement naze. Achevée. Liquéfiée. Pourvu que je tienne le coup demain soir !

Vite, vite, je suis allée rechercher les enfants à l'école pour conduire ma fille à son cours de dessin.

Mon mari est parti pour 3 jours et je ne le reverrai pas avant samedi soir. Je me débrouille donc toute seule pour l'organisation familiale.

Ce soir, je me retrouve en tête à tête avec mes enfants. Ce qui, ma foi, n'est pas désagréable !
Pas d'horaire à respecter, pas de stress. C'est plutôt cool !!

Demain soir, je serai seule avec moi-même. Sans mari, ni enfants. Je sortirai et dormirai en solitaire. Cela ne m'était plus arrivé depuis au moins 10 ans. Cela me fait tout bizarre...

Mûre

16 octobre 2008 à 20h33

Pas grand chose de spécial à dire.

Mariée depuis 10 ans et maman de deux adorables monstres.
Ah oui, 35 années au compteur aussi ! C'est plus tout jeune, je trouve...

Adolescente, j'écrivais déjà dans un carnet.

Chez moi, je pouvais difficilement m'exprimer.
On ne parlait pas de certaines choses...

J'ai grandi dans une famille aimante et unie. Un milieu plutôt favorisé mais très fermé. Un environnement privilégié mais régi par des valeurs religieuses et des principes stricts.

Petite dernière d'une série de quatre enfants, je me suis toujours sentie différente, décalée par rapport à mes frère et soeurs.

Chez mes parents, je me suis toujours comportée de manière à ne pas faire de vagues. Ne pas défrayer les chroniques. Ne pas déplaire. Ne pas décevoir. Répondre aux attentes des autres.

Même chose quand je me suis mariée : sans cesse essayer de me montrer une épouse dévouée, une mère exemplaire.

J'ai toujours manqué de confiance en moi aussi.
Jusqu'au jour où j'ai compris que j'avais le droit d'être moi-même , d'exister autrement ... car, objectivement, je ne pouvais pas plaire à tout le monde.

A partir de ce moment-là, j'ai commencé à m'affirmer. C'était le début d'une petite (ou grande ?) révolution personnelle...

Moments de tendresse

18 novembre 2008 à 14h13

Ce matin, au feu rouge, mon regard a été irrésistiblement attiré vers la voiture d'à côté.

Dedans, un homme visiblement HEUREUX. A côté, j'entrevois un maxi-cosy. Jusque là, rien d'extraordinaire.... si ce n'est que le conducteur, complètement "gaga", n'arrête pas de faire des risettes à son mini passager. Ce dernier semble subjugué par le spectacle et ne se lasse pas de le regarder avec de grands yeux attentifs. Autour d'eux, plus rien d'autre n'existe. Le temps s'est arrêté.

Cette petite scène matinale m'a réchauffé le coeur pour toute la journée. Je n'oublierai pas de sitôt ce tête à tête entre ce papa et son bébé. Ce regard éperdu d'amour. Cette confiance absolue. Cette complicité sans faille...

Cela me fait penser que, trop souvent, on ne prend pas le temps. On passe à côté de petits moments de tendresse comme ceux-là. Des petits riens, qui, à mes yeux, valent bien plus que tout l'or du monde!

La gaffeuse

27 novembre 2008 à 10h24

Ce matin, intriguée par l'arrivée tardive de ma petite collègue adorée, je vais la trouver et lui demande sur un ton taquin : "ça va ? Toujours en vie ?".

Elle me répond avec une mine décomposée : "Moi oui ... mais pas mon chat, on a dû le faire piquer hier soir."

Je n'en rate décidément pas une pour mettre les pieds dans le plat...

Le vide

27 novembre 2008 à 14h20

Je regarde mon téléphone, ma boîte à mails dans l'espoir d'y trouver une trace, un message de toi...

Je dois me rendre à l'évidence: il n'y a rien, tu n'es plus là, c'est fini...

Le vide le plus total.

Tu me manques.

Si tu savais comme tu me manques...

Cache-cache

1 décembre 2008 à 10h19

Parfois, j'ai l'impression de jouer à cache-cache avec moi-même.

Le problème, c'est que je ne sais plus où je me suis cachée...

Yesterday...

3 décembre 2008 à 9h02

Lundi, j'ai eu une grosse discussion avec mon mari. Il me sentait différente depuis la semaine dernière. Il m'a demandé si je ne lui cachais rien.
Je lui ai dit que tu m'avais téléphoné.Il est entré dans une colère noire. J'ai cru qu'il allait casser quelque-chose. J'ai eu peur...

Hier, travaux à la maison. J'étais bloquée chez moi pour toute la journée.

Je te savais tout près de moi. Je n'ai pas résisté à la tentation d'aller te voir. Ton cours venait de reprendre. Il m'a semblé t'apercevoir à travers la vitre... Je suis restée un petit moment à te regarder. Puis, je suis repartie... Petit plaisir clandestin, qui ne fera de mal à personne.

Le soir avant de s'endormir, mon mari m'a dit : "quel que soit ton choix, tu rendras quelqu'un malheureux".

Merci de me le rappeler...

Aujourd'hui

4 décembre 2008 à 9h05

Je ne sais plus où j'en suis... Partagée entre eux deux. Déchirée.

L'un partage ma vie depuis plus de 15 ans. Il m'a toujours apporté stabilité et équilibre. On partage les mêmes valeurs, les mêmes projets. J'ai toujours pu compter sur lui. Je lui fais une totale confiance. Il fait de son mieux pour me rendre heureuse. Je sais qu'il m'aime. C'est instinctif. Cela se voit. Cela se sent.

Seulement, il commence sérieusement à se lasser de ce double jeu que je continue à jouer malgré moi. Il en souffre terriblement. Lundi, sous l'emprise de la colère, il m'a menacée de partir car il sature de me sentir ailleurs.

L'autre m'a donné l'impression de vibrer, d'exister, d'être vivante dans une vie où j'avais parfois l'impression d'être transparente. J'ai connu avec lui une complicité rare, proche de la magie. Un état indescriptible. Comme deux électrons irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Une alchimie totale.

Je ne l'ai plus vu depuis près d'un an. Depuis, j'essaie de tourner la page mais...

Petit bonheur du jour

4 décembre 2008 à 15h26

Je regarde par la fenêtre et je vois un magnifique arc-en-ciel qui traverse le ciel !

Il est tellement beau qu'une de mes collègues vient de m'appeler pour partager cet éphémère instant de bonheur.

On a parfois tendance à oublier que le soleil brille encore malgré la pluie...

L'ennui

5 décembre 2008 à 10h33

Ce matin, je constate une fois de plus à quel point je m'ennuie ici. Je dé-pé-ris littéralement.

Tous les prétextes sont bons pour détourner mon attention de ces piles qui m'attendent depuis des semaines. Je dirais même plus : depuis des mois.

Ce travail ne m'intéresse plus. J' en ai fait le tour.

La seule chose qui me motive encore un tant soit peu ici, ce sont les contacts que j'entretiens avec certaines personnes.

Première résolution pour 2009 : il va falloir que je m'attèle sérieusement à changer de poste !

Ne dit-on pas "L'ennui : mère de tous les vices..."?

Aux anges...

5 décembre 2008 à 11h46

Je viens de tromper mon ennui en jouant à la poupée.

Mon amie-collègue a eu l'excellente idée de venir me faire un petit coucou au bureau, avec son bébé de 10 semaines.

Inutile de préciser que j'ai évidemment fondu devant ce petit lutin, qui nous regardait avec ses grands yeux étonnés, sa bouche en forme de coeur et ses joues aussi rebondies que des pommes.

Je l'aurais volontiers volée... ou croquée !!! Je me suis contentée de la prendre dans mes bras et de la présenter à tout le couloir pendant que sa maman réchauffait son biberon.

Pas un cri, pas une larme ! Je suis fière de moi : je n'ai pas trop perdu la main depuis tout ce temps !!

Question existentielle

5 décembre 2008 à 14h30

Mon meilleur ami vient de me dire que j'étais plus "sex" qu'une limace... Choueeeeeeette !

Je ne sais pas si je dois le prendre comme un compliment ou non.

En tout cas, une chose est certaine : aujourd'hui, je n'ai pas plus d'énergie qu'une grosse limace !!

Haha !!! (ça y est, ça recommence, je me mets à rire toute seule derrière mon écran lol)

Après tout, j'en peux rien si je suis un peu plus déjantée que les autres...

Bof ...

8 décembre 2008 à 11h21

Encore une semaine qui a démarré sur les chapeaux de roue !

Panne de réveil. Petit déjeuner avalé en quatrième vitesse. Un enfant malade.... Vite, vite, trouver une solution. Heureusement, belle-maman peut le garder bien au chaud pour toute la journée.

Arrivée en retard, complètement décalée, il faut que je m'attaque à ces fameuses piles, qui n'attendent que moi. Pffffff !!

Waouh : quelle énergie !!

Ce lundi, j'ai pas la pêche. J'ai moi-même mal au coeur... mais ça va aller ! De toute façon, j'ai pas le choix et ça ne sert à rien de me morfondre sur moi-même.

Vivement demain...

Facebook

8 décembre 2008 à 13h02

Jusqu'à peu je trouvais ce site superficiel et complètement dénué d'intérêt. Je me refusais, par principe, à me connecter dessus. Avec le temps, je me suis évidemment laissée prendre au jeu comme les autres.

Hier, une fille qui porte le même nom que moi, m'a demandé d'être son "amie". Intriguée, j'ai accepté. Elle a l'air d'être espagnole. Serait-ce une cousine éloignée ?
Je ne sais pas. Je ne la connais pas...

A première vue, elle semble mignonne, sympa, originale... et encore plus déjantée que moi !

Comme quoi, il ne faut jamais tirer de conclusions hâtives ! Ce site m'aura au moins permis de nouer des liens avec des personnes que je n'aurais jamais rencontrées autrement.

Retour aux choses sérieuses. Self-motivation : au travail ! Pour une fois j'avance, alors je vais me replonger dedans... Et vite !!

Finalement, cette journée ne s'annonce pas si mauvaise que ça !!!

A quoi bon ?

9 décembre 2008 à 9h12

Cela fait un an que tu m'as posé cette question déclic, "pas très élégante", qui a sonné le glas entre nous deux. Cela va faire bientôt 12 mois que je ne t'ai plus vu...

Même si la vie continue, je constate que tu me manques toujours autant.

Tu ne t'imagines pas à quel point nos clavardages, nos discussions, nos confidences, nos têtes à têtes me manquent. A quel point tout cela était important pour moi.

Souvent, j'ai envie de te revoir. Aujourd'hui, par exemple, je sais où tu te trouves. Cette envie me poursuit comme une obsession. Je suis d'ailleurs passée tout près de toi. On a dû se croiser à quelques minutes près...

Mais à quoi bon ? A quoi cela servirait-il à part à nous faire du mal, nous torturer davantage ? Cela n'aurait de sens que si on était tous les deux sur la même longueur d'ondes. Ce n'est pas le cas...

Et si...

9 décembre 2008 à 11h40

...on allait se boire un vin chaud ensemble sur le marché de Noël, ce vendredi midi ?

On pourrait fêter le troisième anniversaire de notre rencontre !

Cela se fête, non ?

Parfois, j'aimerais te croiser par hasard. Pour te revoir une fois encore. Et comme cela, je n'aurais rien à me reprocher.

Voilà le style de pensées qui défilent dans ma tête à longueur de journée.

Robert & Roger

10 décembre 2008 à 10h01

Dès l'aurore, ma journée a été illuminée par le passage d'un très bon morceau de musique à la radio. Pour le moment, je ne me lasse pas d'écouter Robert Plant et Roger Waters. Je les classe sans hésiter parmi mes chanteurs favoris, avec l'excellent Jimmy Page. Pour la guitare.

Ensuite, j'ai rigolé en entendant la séquence quotidienne de Delphine Point Barre, que je recommande chaudement à toute personne désireuse de s'amuser dès le matin.

Enfin, avant d'arriver à mon travail, j'ai croisé un homme qui s'est exclamé sur mon passage qu'il me trouvait "jolie... vraiment très jolie" ! C'est con mais ce genre de réflexion fait toujours plaisir...

Alors même si :

  1. je suis hyper fatiguée (Et oui , je n'ai rien trouvé de mieux que d'aller dormir aux alentours d'une heure du mat. , après m'être préalablement assoupie dans mon divan. C'est nul, je sais, mais j'assume.),
  2. cette stupide vendeuse m'a refilé des boucles d'oreilles qui ne sont pas du tout celles que j'avais choisies. Grrrr ;
  3. mon travail ne me passionne guère pour le moment;

je pense pouvoir affirmer que je suis de bonne humeur ce matin !

Il y a des jours comme ça !!

Pourvu que ça dure...

Ecoeurée...

12 décembre 2008 à 14h38

Ecoeurée. Voilà le terme qui cible le mieux mon humeur du jour...

J'ai appris, hier, des choses que je trouve profondément injustes. Certaines me concernent directement. D'autres pas du tout.

C'est sûr que si personne ne dit rien, rien ne bougera.

Personnellement, j'en ai assez de jouer la gentille potiche, effacée, qui accepte tout en souriant.

Je pense sincèrement que je mérite mieux. Je voudrais qu'on me respecte.

Il est largement temps que j'ose crier haut et fort ce que je pense vraiment. Il y a tant de choses que j'aimerais dire mais que je garde au plus profond de moi...

Oser être moi tout simplement. Voilà encore une belle résolution 2009 !

Happy 3 !

13 décembre 2008 à 11h26

Dès le réveil, mes pensées sont allées vers toi.
Cela fait trois ans qu'on se connaît. Tu te rends compte ?
J'y pense encore et toujours, tu sais...

Demain, avec un couple de copains -voisins, on organise un premier grand vin chaud de quartier. Cela nous permettra de faire connaissance avec nos voisins. On attend une soixantaine de personnes, sans compter les enfants...

Cet après-m., on s'occupe d'arranger le tout, à l'extérieur. On a récupéré les mange-debouts du marché de Noël de l'école. On montera des tonnelles. On a prévu un énorme brazero, qui nous tiendra bien au chaud, des bougies, de la déco...

A première vue, cette initiative s'annonce plutôt chaleureuse !! J'aime bien cette ambiance conviviale de préparatifs. J'adore faire la fête et j'espère que cette première rencontre sera le début d'une longue série...

Première édition

15 décembre 2008 à 15h40

Finalement, la première édition de notre vin chaud de quartier s'est avérée être une réussite totale !

Notre initiative a visiblement été appréciée par les voisins, qui sont venus par dizaines, du plus jeune au plus vieux. On offrait le vin chaud en question, des crêpes, des grignoteries et chacun a apporté, en plus, l'une ou l'autre gourmandise de Noël.

L'ambiance était chaleureuse et conviviale autour de ce gigantesque brazero ! Très vite, les gens se sont mélangés les uns aux autres pour lier connaissance.

On prévoit déjà un couscous pour le printemps...

Continuer ma route...

16 décembre 2008 à 9h05

Aujourd'hui encore, j'ai dû tenir bon. Me forcer à déguerpir. Ne pas rester à t'attendre.

Je suis restée garée quelques minutes sur ce parking.

Puis, j'ai pensé à un truc idiot. Je me suis dit que si ma bague s'était tournée sur elle-même, cela voulait dire que je devais m'en aller.
J'ai enlevé mon gant. Elle était à moitié tournée.
Alors, je suis repartie...

Souvenirs

16 décembre 2008 à 9h20

Cette période-ci de l'année est vraiment difficile à encaisser pour moi. Elle me rappelle trop de souvenirs : l'anniversaire de notre rencontre,
mais aussi celui de notre séparation, la dernière fois où on s'est vus et où tu m'as serrée dans tes bras...

C'est difficile de faire abstraction de tout cela, de continuer ma vie comme si de rien n'était...

Ceux qui me connaissent l'ont bien compris.

Hier soir, j'ai eu ma belle-soeur au téléphone. Je lui ai parlé quelques instants. Malgré les mille kilomètres qui nous séparent, elle m'a trouvée tristounette et m'a laissé un message ce matin pour me dire qu'à elle, je pouvais tout confier.

Malgré notre très chouette week-end, mon mari aussi était bizarre. Il a dit qu'il en avait assez de tous ces gens qui n'étaient pas eux-mêmes et qui ne faisaient que porter un masque...
Il est allé se coucher avant moi. Ce matin, je l'ai à peine croisé deux secondes dans la salle de bain.

Je ne sais vraiment plus ce que je dois faire.

Tous ces souvenirs me hantent et me rendent folle. J'essaie de ne pas le montrer. Et pourtant, c'est ça la vérité...

Petit imprévu

16 décembre 2008 à 11h57

L'école vient de m'appeler pour me dire que mon fiston était patraque.

L'avantage dans ce boulot, c'est que ma chef, même si elle me tape régulièrement sur les nerfs, reste quelqu'un de très humain. Elle a aussi des enfants. Elle comprend. Elle m'a donc encouragée à aller rechercher mon fils pour le garder à la maison.

Parfois, je me plains mais n'est-ce pas là l'essentiel : pouvoir veiller sur ceux qu'on aime et les entourer quand ils ont besoin de nous ?

Tout le monde n'a pas cette chance.

Trois pour le prix d'une

17 décembre 2008 à 8h58

Hier, en allant chercher mon courrier,
j'ai bien vu que la concierge me regardait d'un air hilare. Elle cherchait à me dire quelque-chose mais, sur le moment, je n'ai pas capté son message.

Depuis quelques temps, elle est obligée de partager son bureau avec trois dames, dotées d'un Q.I. visiblement aussi élevé que celui d'un petit pois...
Pour elle, qui est motivée et boulotte ferme, cela s'avère relativement pénible.

Ce matin, je la recroise et elle m'explique que, hier, elle me proposait les trois pour le prix d'une...

Merci mais je préfère être seule que mal accompagnée !

Effervescence

18 décembre 2008 à 14h44

A cette période-ci de l'année, on ne sait plus où donner de la tête entre les dossiers à clôturer avant deux semaines de congé et les préparatifs des fêtes.

C'est bien simple, j'ai demandé aux informaticiens de me configurer mon portable pour pouvoir un peu travailler à distance, chez moi, bien en paix pendant les vacances.

Heureusement, ici, les piles semblent enfin diminuer, "on avance, on avance, c'est une évidence..."

Demain, c'est la dernière journée dans le service de ma petite collègue adorée, qui s'en va vers d'autres horizons. Elle va me manquer.

A la maison, globalement, ça va mais je me sens épiée. J'ai l'impression que les moindres de mes gestes, faits et humeurs sont coupés en quatre, passés au crible et analysés en profondeur.

Mon mari n'arrête pas de me dire qu'il me sent ailleurs et que cela le rend triste. Sincèrement, je le comprends mais je ne le fais pas exprès....

J'essaie malgré tout de rester moi-même.
D'ailleurs, ce matin, je me suis imposé un petit défi : oser dire non à quelqu'un, sans lui inventer une excuse bidon. Je suis contente d'y être arrivée...

Rien ne va plus...

19 décembre 2008 à 9h52

Ce matin encore, on a frôlé la crise planétaire...
Il suffit d'une phrase ou d'un comportement mal interprété et c'est parti...

Persuadé que je lui cache des choses, mon mari m'a décrété qu'il en avait assez de me partager avec quelqu'un d'autre, d'être confronté non pas à une mûre mais à un mur.
Il m'a annoncé qu'il allait finir par péter une case...

Pourtant, je n'ai rien fait de plus ou de moins que les autres jours. J'essaie d'être "moi", c'est tout. J'en ai marre de cette gangrène qui pourrit notre couple, de ce climat de suspicion, de cette pression psychologique constante. Je n'en peux plus.

Et pour couronner le tout, la configuration de mon portable pour travailler à distance, a échoué.

Je ne sais pas pourquoi mais je pressens quelque-chose de grave pendant ces congés...

Petit miracle de la nature

23 décembre 2008 à 10h27

Côté jardin, un rosier grimpant court le long de notre façade. En octobre dernier, une pousse était passée à travers le caisson du volet. Elle avait donné naissance à une magnifique rose, qui a fleuri dans notre salle à manger pendant quinze jours.

La mort dans l'âme, il y a quelques semaines, j'ai coupé la fleur fanée.

Hier soir, j'ai entrevu un nouveau bouton de rose au-dessus de la fenêtre. Celui-ci m'est apparu comme une lueur d'espoir dans une vie qui n'est pas toujours joyeuse pour le moment...

Je me dis souvent que chaque chose a un sens. La vie n'est-elle pas aussi, une succession de signes qu'il nous faut interpréter ?

Youpie !

23 décembre 2008 à 10h30

Youpie, j'ai réussi à me connecter à mon espace écriture.
Youpie, ce matin, je découvre que je ne suis pas complètement folle...
C'est quand même dingue, trois ordis dans cette maison et pas un seul qui fonctionne correctement ! Bon, trèves de râlerie...

Premiers jours des vacances bien occupés entre les dernières courses de Noël et les préparatifs des fêtes.
Hier soir, j'ai regardé un très chouette film "Le chantage", qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout tellement la chute est inattendue !

Aujourd'hui, j'aimerais finaliser ma carte de voeux dans l'espoir que nos proches la reçoivent pour Noël.

La semaine prochaine, on arrache toute la salle de bain. On devra donc déloger pendant un mois.

Avant cela, on aimerait emmener les enfants à Paris pour leur montrer, entre autres, la Tour Eiffel... Je me réjouis déjà de cette petite escapade en famille !

Malade...

24 décembre 2008 à 9h41

Depuis hier soir, je suis malade comme un chien...

Je ne peux plus rien avaler à part de toutes petites gorgées d'eau. Comme si mon corps rejetait en bloc tout ce qu'il ne digère plus depuis quelques temps... Bon, je vais cesser de tout interpréter à ma sauce ;o)

Ce matin, je me sens légèrement mieux mais une chose est sûre : ce soir, pas de veillée de Noël en famille. Je ne m'en sens pas la force. Je préfère rester seule dans mon lit, en pensées avec tous ceux qui me sont chers !

Joyeux Noël à tous !!

Plic ploc

6 janvier 2009 à 12h06

Après quelques jours de break, me voici enfin de retour. Cela me fait tout bizarre de me dire que je n'ai plus écrit dans ce journal depuis l'année dernière ;o)

Pas mal de choses en tête, pas beaucoup de temps et je ne sais pas par où commencer.

Quinze jours de vacances... si on peut appeler ça des "vacances" entre une invasion de microbes, une escapade à Paris et des travaux. Les fêtes se sont avérées plutôt calmes mais les congés ont été bien animés. Sincèrement, je suis crevée...

Le week-end avant Noël, mon mari m'a décrété que, cette année, il n'était pas très inspiré pour mes cadeaux car, quand il m'en offrait des chouettes, je m'envoyais en l'air avec un autre. Cette petite phrase de sa part m'a littéralement transpercé le coeur sur le moment mais, elle nous a également permis de discuter, une fois de plus, et de dissiper un climat de méfiance qui s'était installé entre nous...

Malade comme un chien, j'ai passé ma journée du 24 décembre, au lit, à dormir. Cela ne m'a pas empêché de voir des petites étoiles dans les yeux de mes enfants quand ils déballaient leurs paquets au pied du sapin.

A part cela, nous étions également conviés à un drink d'entre-deux-fêtes. Je dirais plutôt une soirée de fonds de châteaux. Hallucinant ! On se serait cru dans un bal costumé, rassemblant des convives sortis tout droit d'une autre époque !! Style pantalon de velours rouge bordeaux ou vert sapin pour les garçons. Longue jupe, chemisier col relevé et collier de perles pour les filles... S'ils se sentent bien comme ça, tant mieux pour eux ! Chacun fait ce qui lui plaît et l'habit ne fait pas le moine. Une chose est certaine, je me détachais du lot avec mes traditionnelles bottes & mini-jupe noire. J'avais presque même l'impression d'être une extra-terrestre ! En attendant, j'ai bien ri intérieurement et je me fiche pas mal de tout ce que ces aristocrates attardés pensent de moi...

Après, nous sommes partis pour Paris. Avec toutes les illumations de Noël, la visite de cette ville by night s'imposait : c'était tout simplement féerique !! En deux jours, nous avons eu le temps de (re)voir pas mal de choses. Nous avons eu droit, entre autres, à un magnifique coucher de soleil du haut de la terrasse des galeries Lafayette ! Nous sommes aussi repassés à l'îlot Saint-Louis et en dessous du Pont Marie (sous lequel mon mari m'avait demandé en mariage^^)...
Bref, nous gardons d'excellents souvenirs de ce petit trip en famille. On y retournera !

Pour le réveillon de Nouvel An, nous avons décliné les propositions d'amis et nous l'avons fêté pépère chez nous.

Depuis vendredi, nous avons entamé une nouvelle phase de travaux. Bonjour la poussière et les gravas ! Sans salle de bain pour quelques semaines, nous avons été contraints de nous installer chez ma belle-maman. Pourvu qu'on tienne tous le coup...

L'an 9

7 janvier 2009 à 9h55

Et voici donc une nouvelle année qui commence avec, dans son sillage, toute une série de bonnes résolutions...

L'année 2008 n'a pas été la meilleure pour moi: une année de prises de décisions mais aussi de prises de têtes, de remue-ménage, de déséquilibre, etc.

A la maison, mon mari me sentait différente d'avant. Il me soupçonnait de lui cacher des choses. Au début de ces vacances, nous avons encore vidé un gros abcès. Je lui ai dit que je ne savais plus où j'en étais, que je ne contrôlais pas cette situation et que ce n'était pas de ma faute. Et depuis, curieusement, cela va beaucoup mieux. J'ai l'impression qu'il me comprend, qu'on s'accepte tous les deux tels quels. Bref, qu'on s'est enfin rencontrés ! Ces derniers temps, on rigole beaucoup de nous-mêmes.

Les travaux dans notre maison suivent leur cours. Pour le moment, la cohabitation avec belle-maman se déroule bien, à part quelques petites réflexions (que j'ai fait semblant de ne pas entendre^^). Ceci dit, ce genre d'expérience n'est facile pour personne et je sens qu'on va devoir tous mordre sur notre chique...

Au boulot, le climat de fin d'année n'était pas au beau fixe non plus. J'étais contrariée qu'on n'ait pas écouté mon amie-collègue et qu'on l'ait laissée partir, en prenant la défense de personnes beaucoup moins motivées qu'elle.
Je l'ai dit ce matin à ma très chère chef. Elle m'a répondu qu'on ne pouvait pas retenir les gens qui souhaitaient partir...

Il y a encore d'autres injustices liées au fonctionnement de notre service, qui m'énervent mais je ne vais pas m'étendre sur le sujet sinon je suis partie pour des heures.
Personnellement, je vais essayer de faire un effort de concentration et de me réinvestir dans mon travail. J'aimerais pouvoir apporter ma propre pierre à l'édifice. Encore faut-il qu'on me laisse la poser. De quelle manière ? Je ne le sais pas encore mais je vais sérieusement m'atteler à cet objectif-là.

En ce début d'année, je me sentais globalement plus sereine, plus détendue, plus zen, plus épanouie, plus motivée... Ceci dit, je me rends compte que je suis loin d'être guérie de mon passé. Mon horoscope 2009 me prédit une année de changement radical et de stabilisation affective. Parfois, j'aimerais pouvoir croire à ce genre de sornettes...

Secret Smile

8 janvier 2009 à 9h26

Nobody knows it, but you've got a secret smile
And you use it only for me
Nobody knows it, but you've got a secret smile
And you use it only for me

So use it, and prove it
Remove this world of its sadness
I'm losin' and bluesin'
But you can save me from madness

Nobody knows it, but you've got a secret smile
And you use it only for me
Nobody knows it, but you've got a secret smile
And you use it only for me

So save me, I'm waiting
I'm needin', hear me bleedin'
And soothe me, improve me
I'm grieving, I'm barely believing now
Now

When you are flying around and around the world
And I'm lyin', I'm lonely
I know there's something sacred and free reserved
And received by me only

Semisonic - Secret Smile

Mots d'enfants

12 janvier 2009 à 13h58

Hier soir, ma fille me demande si c'est la pleine lune qu'on aperçoit dans le ciel. J'acquiesce et elle me dit : "Il ne faut jamais regarder la pleine lune, ça rend folle ! Et si on la regarde quand elle se reflète dans l'eau, on n'est plus jamais la même qu'avant, ça rend bizarre"...

Il y a quelques jours, du haut de ses sept ans, mon fils me déclare que j'ai de la chance d'avoir un petit garçon, comme lui, qui court vite ! A cela, je rétorque que j'ai de la chance d'avoir un petit garçon comme lui, tout court. A cela, il me répond tout étonné : "Ben, si les gens veulent un enfant, ils n'ont qu'à faire LA sexe... !!"

J'ai tenté de lui expliquer que la réalité n'était pas si simple...

Cela me fait penser que ce n'est pas toujours évident de répondre aux questions d'un enfant. Il ne faut pas le prendre pour un idiot mais jusqu'où peut-on aller ?

ça m'énerve...

12 janvier 2009 à 15h10

...les gens qui pensent détenir LA vérité universelle.

Ceux qui condamnent les autres sans les comprendre, ni essayer de se mettre à leur place;

Ceux qui ne tiennent pas compte des différents aspects et paramètres;

Ceux qui posent des jugements simplistes et moralisateurs,

Ceux qui tirent des conclusions hâtives sans connaître le comment du pourquoi;

Ceux qui font des généralités;

Ceux qui pensent savoir tout mieux que n'importe qui d'autre;

Ceux qui pensent de manière dichotomique.
Comme si le monde était divisé en deux espèces. D'un côté, les blancs, les bons, les victimes, les gentils,... de l'autre, les noirs, les mauvais, les bourreaux, les méchants, ...

Cette catégorie de personnes a le talent de me hérisser ! Peut-être parce qu'elle me renvoie à mes propres défauts ?

Ces personnes semblent oublier que la vérité n'est pas une mais multiple.

Pour moi, ceux qui pensent de cette manière-là n'ont aucune finesse, ni ouverture d'esprit, ni sensibilité, ..

Et puis, avant de juger les autres, ils feraient peut-être mieux de se remettre d'abord eux-mêmes en question.

Chacun est différent et tout le monde a sa propre vérité. Encore faut-il la détenir !

A ce propos, j'en ai marre de ne pas savoir moi-même ce que je veux...

Tout va bien...

13 janvier 2009 à 9h16

La semaine dernière, mon fils a été malade. Il n'a pas pu aller à l'école.
Ce week-end, ses cousines étaient complètement K.O., avec 39° de fièvre.
Depuis hier, ma belle-mère est clouée au lit avec de la température. Elle souffre d'un état grippal.
Et aujourd'hui, c'est moi qui commence. J'ai des frissons dans le dos et je n'arrête pas d'éternuer.
Bonjour la grippe !!!

Une toile

16 janvier 2009 à 16h56

L'invasion des microbes semble tout doucement toucher à sa fin. Moi-même, je lutte depuis une semaine. J'ai attrapé un bon gros rhume mais c'est supportable.

Dernièrement, j'ai vu deux films que j'ai appréciés. La face cachée de Bernard Campan et La faille avec Anthony Hopkins. Deux styles complètement différents mais excellents tous les deux !

Ce soir, j'ai envie de me faire une toile.
J'irais bien voir Two lovers de James Gray, avec Joaquin Phoenix et Gwyneth Paltrow. Un film d'amour, qui raconte l'histoire d'un trentenaire tiraillé entre deux femmes, suite à une rupture douloureuse...

Je ne sais pas si c'est le film indiqué pour me changer les idées mais au moins cette petite sortie me permettra de changer d'air.

Prendre le temps...

19 janvier 2009 à 11h59

Ce week-end, j'ai pris le temps d'aller rendre visite à mes parents. A part pour la Noël, je n'étais plus passée chez eux depuis le mois de septembre.

Au passage, j'en ai profité pour faire un petit coucou à mon amie d'enfance Fl., qui vient de s'installer tout près de chez eux. Elle aussi, cela faisait un bail que je ne l'avais plus revue.

Je ne regrette pas ces deux petites haltes chez ces personnes, que je vois beaucoup trop peu souvent à mon goût et qui, pourtant, me sont chères.

Parfois, cela fait du bien de prendre le temps, tout simplement...

Un appel au secours

27 janvier 2009 à 13h30

Dimanche après-midi, ma belle-maman a reçu un sms de sa petite-fille, qui habite à mille kilomètres de chez elle.

Un appel au secours : ses parents se disputaient car elle n'avait pas fait ses devoirs :o( Elle avait peur qu'ils s'entretuent et elle se sentait responsable. Pauvre petite fille ! J'espère qu'entretemps, on a pu la rassurer et lui expliquer que ce n'est pas de sa faute à elle si ses parents ne s'entendent plus.

Je pense souvent à ma belle-soeur, qui reste avec un mari pareil. Il est vraiment chiant. Elle ne l'aime plus. Ce n'est pas possible d'aimer quelqu'un comme ça. Elle attend certainement que ses enfants grandissent pour le quitter... Je lui souhaite de tout mon coeur de rencontrer quelqu'un avec qui elle pourra enfin être heureuse. En attendant je compatis à leur triste sort.

Ce n'est pas toujours évident de tenir le coup dans une ambiance négative et/ou explosive. Je suis bien placée pour le savoir. Moi aussi, j'ai connu des moments particulièrement difficiles. Je ne les ai pas inventés.

Est-ce pour cela que, pendant deux ans, j'ai trouvé ma place ailleurs ? Parce que j'avais le sentiment d'être vivante, d'exister aux yeux de quelqu'un qui me faisait rire et voyait la vie d'une manière positive ?

Sincèrement, je pense que si je n'avais pas connu mon ami à ce moment-là, je serais morte intérieurement. Il m'a sauvée d'un puits sans fond en me tirant vers le haut.

Cela n'excuse rien, évidemment.

Une pensée...

29 janvier 2009 à 9h02

Aujourd'hui, j'ai une pensée toute particulière pour ma grande soeur.

On lui enlève une tumeur au cerveau. Cette tumeur enjambe la veine carotide.

Pourvu que tout se passe bien ! J'attends avec impatience d'avoir de ses nouvelles...

Jardin secret - Pierre Rapsat

29 janvier 2009 à 9h45

Une jolie chanson que my husband m'a fait connaître dernièrement :

''Parle-moi sans pudeur
De tout c'que t'as sur le coeur
Dis-le moi, Dis-le moi
As-tu croisé le bonheur?

Et tout ce qu'on ne dit pas
Qu'on garde au fond de soi
N'attends pas, dis-le moi
Même si ça m'regarde pas

Parle-toi, parle-toi
Moi je n'y arrive pas
Jamais les mots ne viennent
J'sais pas pourquoi
Parle-moi
Qu'elle tremble de joie, de tristesse
Se révolte, se confesse
ta voix est une caresse

Sur quel chemin de l'enfance
As-tu perdu l'innocence?
Souviens-toi et dis-moi
Aimerais-tu qu'elle recommence?

As-tu beaucoup de regrets?
Les échecs, les succès
Dis-les moi et dis-moi
As-tu un jardin secret?

Parle-toi, parle-toi
Moi je suis trop maladroit
Surtout n'arrête pas, n'arrête pas
Parle-moi
Qu'elle soit remplie de promesses
Ou un cri de détresse
Ta voix toujours me caresse

Je n'ai jamais su parler
J'ai toujours écouté
Tout ce que je ressens
C'est par toi que je l'entends

Parle-moi de tes colères
Es-tu toujours sincère
Dis-le moi, oui dis-moi
Es-tu heureuse ou amère?

Dévoile-moi tes désirs
Qu'est-ce qui te fait rougir
Même tout bas dis-le moi
T'es-t-il arrivé de haïr?

Parle-toi, parle-toi
Moi je n'y arrive pas
Jamais les mots ne viennent
J'sais pas pourquoi
Parle-moi
Qu'elle tremble de joie, de tristesse
Se révolte, se confesse
Ta voix est une caresse

Qu'elle soit remplie de promesses
Ou un cri de détresse
Ta voix toujours me bouleverse.''

Vivement...

30 janvier 2009 à 14h33

Toujours pas de nouvelles fraîches de ma soeur.
Oui, elle a été opérée. Oui, elle est remontée dans sa chambre mais je ne sais toujours pas si l'opération s'est bien déroulée.

Parfois, cela me pèse d'habiter loin de ma famille. Je ne vois pas souvent mes proches. Je me sens impuissante. Je regrette de ne pas pouvoir être plus présente pour eux. Et vice-versa.

Je me réjouis de voir arriver le week-end. Une fois de plus, je suis complètement naze et j'ai besoin de sommeil.

Au boulot, mes piles diminuent bien :o) mais c'est l'hécatombe. Je dois jongler avec mon planning de formations pour trouver des nouvelles dates qui arrangent tout le monde.

Le bouton de rose qui était apparu dans la salle à manger n'a pas résisté au gel et on a dû abattre le saule de notre jardin. C'est toujours triste de couper un arbre, je trouve.

J'en ai assez de ce froid mordant. Ce beau soleil, qui brille dans le ciel, me donne des envies d'évasion, de chaleur, de fleurs, de douceur,... Bref : vivement le printemps !!

La corvette n'est plus à l'étalage...

2 février 2009 à 16h00

Ma soeur va mieux! Samedi, je lui ai parlé au téléphone. Elle avait une toute petite voix et pas trop le moral... Dimanche, elle semblait déjà en meilleure forme. J'avais prévu d'aller lui rendre visite mais je n'ai pas pu. Ma fille était malade, je risquais de lui apporter des microbes. Et puis, la voiture était en panne : une fouine avait rongé un cable du moteur...

Le week-end prochain, je me retrouve seule avec mes enfants chez ma belle-maman. Je redoute un peu ces deux jours.

Sincèrement, je me réjouis d'être dans mes affaires et de retrouver mon chez moi...

Mademoiselle Adélaïde

3 février 2009 à 12h02

Les travaux progressent mais nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge (c'est le cas de le dire ^^)... Je commence sérieusement à saturer de ne pas habiter dans mes quatre murs.

Heureusement, au travail, je suis motivée, j'avance bien et l'ambiance est bonne. Pendant la pause, je me suis surprise à chantonner à tue tête avec une de mes collègues. Cela nous arrive encore relativement souvent. Pas étonnant que le ciel se couvre lol...

Samedi soir, nous sommes invités à un anniv. surprise et je vais me faire une joie d'y aller toute seule. Ce sera l'occasion pour moi de revoir ma cousine adorée, que je n'ai plus vue depuis belle lurette, et d'autres amis...

Mon mari, quant à lui, sera à l'étranger avec des clients. Entre les travaux et son boulot, il est vraiment débordé pour le moment. A un tel point qu'un soir de la semaine dernière, j'avais prévu d'aller à une conférence et j'ai pu faire une croix dessus car il l'avait tout bonnement oubliée... Merci. Ce soir, j'ai envie d'aller à un café scientifique. On verra. On ne se voit presque pas pour le moment. Pas facile...

Alors, je m'organise dès à présent pour ne pas passer un week-end mortel en tête à tête avec ma belle-mère. Je l'adore sincèrement mais je ne suis pas chez moi et, de toute façon, elle risque de me laisser tomber sans crier gare, en dernière minute, pour aller au resto avec son "Jules"^^...

Ce matin, j'ai constaté avec plaisir que je m'étais trompée : la Corvette est toujours en vitrine. Cette voiture a une gueule dingue ! Elle me fait de l'oeil à chaque fois que je passe devant !!

A contre courant

4 février 2009 à 9h10

Finalement, on n'est pas allé à ce café scientifique. Une heure avant de partir, je me suis dégonflée comme le pneu avant gauche de ma voiture. Pourtant, ce débat me tentait super fort et tout était organisé pour qu'on puisse s'y rendre. Dans ce cas-ci, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Personne d'autre n'est en cause, à part la neige qui m'a, en partie, découragée, c'est vrai...

De manière générale, je me rends compte que je passe mon temps à lutter contre moi-même. Un conflit permanent. Avant, je pensais que je ne savais pas ce que je voulais. Nuance : je sais ce que je veux mais je n'écoute pas mes envies. Comme si je me décourageais avant. Comme si j'en avais peur. C'est totalement différent !

Aujourd'hui, mon moral est bon mais je me demande pourquoi est-ce que je suis comme ça : si compliquée, à toujours tout remettre en cause, un pas en avant, deux pas en arrière... ?

Zen

5 février 2009 à 14h54

Rester zen ! Tout un programme...

Là, je viens de me faire un karaoké improvisé dans le bureau de mes collègues. On se connecte sur You tube, on monte le volume, on prend un bic en guise de micro et c'est parti. Cela fait un bien fou, ça défoule un max et cela ne nous empêche pas de travailler sérieusement entre les coups.

Mon mari est parti ce matin pour 4 jours. Cela signifie donc que je me retrouve en tête à tête avec belle-maman. Jusqu'à présent, pas de souci majeur, on a toutes les deux tenu bon. Comme sur des roulettes.

Seulement, elle n'a pas sa langue dans la poche. Par contre, moi, j'ai la fâcheuse manie de prendre sur moi sans rien dire. J'accumule, j'accumule, j'accumule jusqu'à un point de non retour. Un moment, fatalement, c'est l'explosion et toute la pression ressort d'un coup...

C'est très rare mais quand ça arrive, ça fait mal.

Ma réponse

10 février 2009 à 13h29

Je pense que j'ai enfin trouvé ma réponse, ma vérité. Le petit fruit des bois a mûri...

Vendredi après-midi, tu m'as demandé si mon mari était "l'homme de ma vie "?
Sur le moment, je n'ai pas su quoi te répondre... J'y ai encore beaucoup réfléchi pendant tout le week-end. Hier, j'étais en formation. Très intéressante d'ailleurs.

Oui, je pense que tu as trouvé le bon terme. Mon mari est l'homme de ma vie. Il partage ma vie, mon quotidien depuis des années.
Il me connaît sous toutes les coutures. Quels que soient mes humeurs, mes qualités, mes défauts, il est toujours resté à mes côtés. Même si on a connu l'enfer, même si on n'est pas toujours d'accord, on se soutient l'un l'autre. On se bat ensemble. Des tempêtes, on en a traversées ces derniers mois. Notre couple en est certainement ressorti meurtri, écorché vif, même. Pourtant, on est toujours là, l'un pour l'autre, l'un à côté de l'autre. Plus forts qu'avant, beaucoup plus proches aussi et plus soudés que jamais. Pour combien de temps, ça je ne peux pas te le dire. On ne sait jamais ce que nous réserve le futur...

Puisque tu m'as posé la question, je vais m'étendre sur le sujet (au risque de te faire bondir une fois de plus... ^^)

My husband est quelqu'un de droit, d'intègre et d'honnête. C'est peut-être pour cela que j'ai une totale confiance en lui depuis le début. Depuis que je le connais, il dit toujours ce qu'il pense en face. Un caractère entier. Pas toujours facile à vivre et je ne suis pas la seule à le dire. Ceci dit, au moins, on sait directement à quoi s'en tenir et personnellement, il ne m'a jamais condamnée non plus.
Avec le temps, il n'a pas changé. Il s'est simplement épanoui de lui-même et son état d'esprit par rapport aux gens et aux choses qui l'entourent, s'est considérablement amélioré.
A présent, j'ai le sentiment qu'il me comprend et m'accepte telle que je suis, malgré toutes nos différences. D'un côté, j'ai toujours pu compter sur lui et, de l'autre, il n'a jamais cherché à me retenir non plus. Il respecte mes choix et m'encourage à aller de l'avant...
Tout cela est vrai dans l'autre sens. Pour toutes ces raisons, je pense pouvoir affirmer qu'on s'aime vraiment.

Toi, je te qualifierais comme "l'homme de mes rêves". Celui qui m'a incontestablement fait vibrer. C'est un peu comme si tu m'avais transportée sur une autre planète. Tu as été mon réconfort, ma seule source de chaleur, à une période de ma vie, où je ne voyais plus le soleil briller derrière les nuages. Ensemble, on a connu des moments uniques, magiques, fantastiques, hors du commun, en dehors du temps, hors de la réalité... Du pur bonheur !

Honnêtement, de mon côté, je n'ai jamais rien eu à te reprocher ( si ce n'est peut-être d'avoir été parfois trop impulsif à mon égard? ).
Je ne regrette rien de ce qu'on a connu ensemble. A part évidemment, tout ce mal, toute cette culpabilité, toute cette tristesse, qui en ont découlé. Tu dis qu'en ce qui te concerne, je m'en balance. Tu te trompes sur toute la ligne. Chaque jour qui passe, j'y pense et y repense encore. D'ailleurs, même si je me dois de te l'exprimer différemment d'avant, je ressens toujours une affection "hors norme" pour toi. Ce serait mentir que de prétendre le contraire..

Pendant tout un temps, j'ai cru pouvoir te rendre heureux. Sincèrement, je n'étais pas prête, pas mûre pour nous donner une chance. Trop de choses me rattachaient encore à mon mari. Maintenant, la question ne se pose plus. C'est tout. Il ne faut pas chercher plus loin, je pense.

Avec toutes nos discussions, toutes tes questions, tu es une des rares personnes qui m'a poussée à me confronter à moi-même et à ma propre vérité.
Aujourd'hui, je pense que c'est chose faite et je t'en remercie.

Quoi que tu fasses, quoi que tu deviennes, tu resteras toujours quelqu'un d'important, de spécial, particulier, extraordinaire dans mon coeur. Une sorte d'ami intime. C'est plus fort que moi. Je n'ai aucune emprise sur cela. C'est comme ça...

A gros flocons...

12 février 2009 à 16h31

tombe la neige

°°°°

°°°

°°

°

C'est comme ça...

13 février 2009 à 11h48

Revenons-en à cette Corvette. Sensationnelle.

Cette voiture me fait vibrer ! Chaque matin, je passe devant. Mon regard est attiré par elle. Je ne peux pas m'empêcher de la regarder. C'est irrésistible. C'est inexplicable. C'est instinctif. C'est comme ça...

J'ai toujours adoré les voitures de course. Surtout les anciennes. Je les collectionne depuis très longtemps. Ado déjà, je les alignais dans ma chambre. Maintenant, je me suis calmée. J'ai d'autres priorités. Néanmoins, des voitures, en particulier des miniatures, on en trouve partout dans ma maison. De la cave jusqu'au grenier. Une véritable passion !

Cette Corvette, j'en suis folle mais je me vois mal craquer pour elle (pour le moment, en tout cas ;o). Je n'aurais de toute façon pas les moyens de me l'offrir. Et pourtant, elle me fait le même effet, à chaque fois que je la regarde. Je ne peux pas lutter contre ça. Heureusement, je ne fais de mal à personne en l'admirant !

Un jour, je m'offrirai certainement une autre auto qui me fait vibrer. Actuellement, je roule dans une voiture banale, choisie en deux jours chrono. Elle correspond à mes critères de sélection, répond à mes exigences mais ce n'est pas la voiture de mes rêves. C'est une voiture. Point barre.

Tout ça pour dire qu'il y a des choses qu'on aime. Elles font partie de nous. Elles nous plaisent sans conteste. C'est plus fort que nous. Cela ne se décide pas. Cela ne s'explique pas. C'est le coeur qui parle. C'est comme ça...

Cet écrit est né le samedi 7 février 2009, à 2h48 du matin...

Et merde...

17 février 2009 à 9h51

  • Je suis envoûtée par cette Sting Ray (1964). Histoire de rêver un peu, samedi, je me suis assise dedans... Quel plaisir ! Des sensations indescriptibles !! Une bagnole de légende !!! Un mythe... WAOUH !!!!

  • A part ça, la maison est affreusement sale et en désordre. Il y a de la poussière partout. Le bas ressemble toujours à une aire dévastée. On a encore du pain sur la planche. Peu importe, les travaux de la salle de bain touchent à leur fin. On va bientôt pouvoir rentrer chez nous.

  • Et sinon, lundi dernier, lors de ma formation, une vocation est née... Ce projet me tient à coeur depuis quelques temps. Je n'arrête pas d'y penser. Je sais enfin ce que j'ai envie de faire comme boulot ! Je devrai certainement re-suivre des cours à horaire décalé. C'est trop tôt pour en parler. Il faut d'abord que je me renseigne...

L'envers du décor

19 février 2009 à 12h05

Toujours cet éternel sentiment de solitude. C'est paradoxal tout de même : être entourée de gens et se sentir parfois si seule. Seule dans mon espèce. Comme si je n'étais pas à la bonne place. Décalée par rapport aux autres. Déphasée. C'est très curieux comme impression.

Depuis hier, la salle de bain est enfin fonctionnelle. Nickel ! Elle est vraiment très chouette !! Je devrais me réjouir. Au contraire, je redoute presque de rentrer chez moi. Comme si je me sentais mieux en dehors de chez moi... Que se passe-t'il ? C'est le monde à l'envers ou quoi ??

En fait, je me rends compte que je me suis très bien arrangée avec belle-maman, finalement. Mis à part quelques petites tensions, on s'est très bien entendues toutes les deux. Elle me laissait en paix. On menait chacune notre petite vie. Je m'occupais de mon petit fricot. Elle du sien. On gardait chacune une relative liberté et, en même temps, on s'entraidait. On avait trouvé un bon équilibre.

Même le week-end où je me suis retrouvée seule chez elle avec mes enfants, je n'ai pas trouvé le temps de m'ennuyer une seule seconde. Libre comme l'air, j'en ai profité pour faire un tas de choses dont j'avais envie...

A présent, retour case départ. Il va falloir retrouver un nouvel équilibre entre le boulot, les travaux, les enfants et un mari de plus en plus dévoré par son travail. Je n'y pense pas trop. Je serai peut-être agréablement surprise. En attendant, cette perspective me fait peur...

C'est quand même un comble de redouter rentrer chez soi, non ? Parfois, je me demande si je suis normale. J'ai honte de penser comme cela. Un peu comme une enfant gâtée.

Tel est mon état d'esprit du jour. Une fois de plus à contre courant. ..

Je m'entendrais bien avec Lio

26 février 2009 à 10h35

Ce matin, j'ai souri en moi-même quand j'ai entendu le titre du dernier album de Lio. Je ne suis pas sûre de l'avoir bien entendu, d'ailleurs. J'étais encore à moitié endormie...

Sinon, j'ai reçu un petit message d'une femme qui a participé à la même formation que moi dernièrement.

Elle m'a écrit ceci :

Je vous souhaite du fond du coeur de tout mettre en oeuvre pour réaliser des projets ... qui semblent vous faire "décoller" lorsque vous les évoquez.

C'est au moins la cinquième personne qui m'encourage à aller de l'avant en m'entendant parler de ce projet !

Aurais-je enfin trouvé ma voie... professionnelle :o) ?!

Pincement au coeur

4 mars 2009 à 10h00

Dernièrement, j'ai discuté avec une amie qui avait revu un ex-amant. Une relation "illégale". Je déteste ces termes.

Elle me disait qu'elle avait ressenti du dégoût pour lui. L'impression d'avoir été utilisée, manipulée par quelqu'un de plus âgé, qui savait sciemment ce qu'il faisait. Un sentiment d'humiliation presque. Elle me disait que cet homme ne se rendait pas compte du mal qu'il lui avait fait.

Cela m'a évidemment fait repenser à notre histoire. De mon côté, je ne ressens pas ce sentiment de dégoût pour toi. A ton égard, j'éprouve toujours cette éternelle sensation de gâchis. Je perçois encore comme un pincement au coeur quand je pense à toi.

Alors, j'essaie de ne garder que le meilleur de nous deux : une tendresse infinie, une complicité hors-pair, des échanges exceptionnels, des moments d'intensité sans égal, les souvenirs d'une jolie histoire, qui m'a permis personnellement de me révéler à moi-même... C'est cet état d'esprit qui me sauve.

La dernière chose que tu m'as dit quand je t'ai croisé, c'est : "Toi, tu ne rends pas compte !". Et bien si, justement, je me rends tout à fait compte...

Cela me fait de la peine que tu puisses croire le contraire !

Histoire sans fin

4 mars 2009 à 10h07

Les vacances de carnaval se sont achevées sur un avant-goût de printemps. Sentir l'odeur de la nature qui renaît, entendre le chant des oiseaux, regarder les boutons de fleurs apparaître dans le jardin, voir les journées qui rallongent, sentir la douce chaleur du soleil sur ma peau, ... MMmh ! Un vrai délice !!

Je redoutais ces congés pour un tas de raisons et j'ai l'impression d'avoir fait au moins un chouette truc chaque jour ! Les enfants regrettaient de ne pas partir à la mer et ils se sont bien amusés aussi finalement : ils ont nagé, dessiné, peint, sont allés au cinéma, chez des amis, chez mes parents, ont joué avec leurs cousins... Moi-même, j'ai profité de ces quelques jours de répit pour remettre de l'ordre chez moi, dans mon bureau et m'octroyer un peu de bon temps pour moi... J'ai eu l'occasion de voir plusieurs films qui me tentaient, de lire, de sortir entre nanas... Bref, une semaine épatante !

Côté travaux, c'est le statu quo. Le menuisier a dû revenir pour retoucher le plancher de la salle de bain. Belle-maman est partie dans le sud de la France et nous habitons encore et toujours chez elle. Normalement, si tout va bien, nous rentrons chez nous ce week-end... ;o)

Cette fois, je me réjouis vraiment d'y être !

Chance du débutant ?

5 mars 2009 à 14h23

Nous sommes plusieurs collègues à avoir joué ensemble à l'Euro Millions... On vient de m'apporter les 51 combinaisons possibles. Le tirage a lieu demain soir. Je me demande bien si on bénéficiera ou non de la chance du débutant. En attendant, je suis excitée comme une puce !

Vendredi dernier, à l'occasion d'une discussion en tête à tête, mon père m'a confié qu'il était parfois heurté par la manière dont mon mari se comportait avec sa mère.

Hier soir, ma belle-maman s'est inquiétée auprès de moi de la mauvaise humeur de my husband. Elle a ajouté que ça ne devait pas toujours être agréable à vivre. Il est vrai que hier soir, mon mari était de mauvais poil. Il m'a appelée pour me demander un coup de main. Mercredi fol après-midi oblige, j'étais partie en courses et je n'ai pas pu l'aider. J'ai bien senti que cela l'avait contrarié.

Sinon, un ami a pris de mes nouvelles ce matin. De lui-même, il m'a écrit que mon mari avait parfois l'air d'être dur avec moi, qu'il lui donnait l'impression de m'en vouloir et de me faire expier.

Drôle de coïncidence ! Je ne leur avais rien demandé à tous les trois. Je finis donc par me poser des questions...

Chance en jeu, malchance en amour; malchance en jeu, chance en amour ?

Sérieusement, ces personnes sont-elles malveillantes à son égard ou est-ce moi qui me voile la face ? Ou un peu des deux ?

Five

6 mars 2009 à 13h59

Après avoir essayé, sans succès, une vingtaine de jeans dans divers magasins, j'en ai enfin trouvé un qui m'allait ce midi !!

Alleluia : je n'y croyais plus...

Même si

9 mars 2009 à 14h20

Nous voici enfin chez nous !! Incroyable mais vrai...

J'ai passé le week-end à remettre de l'ordre, nettoyer, lessiver, repasser, ranger...

Même si ma maison est encore poussiéreuse à souhait,


même si elle me semble bien plus petite que celle de ma belle-maman,

même si elle est encore en désordre,

même s'il reste encore une foule de travaux à réaliser,

même si je suis moi-même lessivée ce lundi matin ...

..

.

je suis heureuse d'être rentrée.

Dans mes affaires. Chez moi. Tout simplement.

Les enfants aussi sont contents d'avoir retrouvé leur univers. Pour eux, peu importe le désordre et la poussière : je constate à quel point ils ont besoin de points de repère.

A part cela, le help desk vient de m'appeler pour que je remette un peu d'ordre dans mon outlook. Autrement dit, il m'invite à supprimer certains mails trop volumineux.

Des mots. Des photos. Des vidéos. Des morceaux de musique. Des envies. Des rêves. Des projets. Des promesses. Des souvenirs. Je remue des pans entiers du passé. De notre passé, que je n'ai absolument pas le coeur de supprimer. Même si...

On avait environ 51 chances sur 76.000.000 de décrocher le grot lot à l'Euro Millions. Finalement, nous avons gagné la modique somme de 16 euros, que nous allons rejouer au Lotto, ce vendredi 13 ;o)

La chance du débutant sera peut-être encore avec nous !! Qui sait ?

Impuissance ou indifférence ?

10 mars 2009 à 12h36

Ce matin, j'ai été abordée par un couple de drogués. Ils cherchaient de la monnaie pour aller se camer en paix dans une toilette publique.

Cette vision matinale de deux jeunes déjà ravagés avant l'âge m'a paru vraiment pathétique. Ce n'est pas la première fois. J'en ai déjà vu d'autres se piquer en direct devant des enfants. Ce genre de rencontre est assez fréquente en ville. C'est d'ailleurs devenu un véritable fléau.

Tout le monde assiste à cette triste réalité et personne ne semble bouger.

Je ne trouve pas cela normal.

Fin ?

17 mars 2009 à 13h18

Je pense que je vais bientôt arrêter ce journal.

Cette expérience m'a beaucoup aidée. J'adore écrire, cela me fait énormément de bien. J'ai rencontré quelques personnes vraiment intéressantes sur ce site. J'ai gardé des liens avec certaines d'entre elles. D'autres sont même devenues de véritables ami(e)s !

Par contre, j'en ai assez de mettre à nu la partie la plus intime de moi-même, d'étaler mes états d'âme en public...

Rien ne m'empêche de continuer ce journal en privé ou d'y revenir quand j'en aurai envie.
Pour le moment, je tourne la page...

Merci à tous ceux qui m'ont lue et soutenue quand j'en avais besoin !

Et, peut-être à bientôt !?

Lili...

24 mars 2009 à 12h46

Hier, mon ami E. s'inquiétait encore pour moi. Il dit que j'ai l'air mal dans ma peau, que je n'ose plus me lâcher quand mon mari est près de moi, qu'il me bloque on dirait, que je riais plus avant et parfois, il me trouve triste... Bref, pour reprendre ses termes, je lui "fais horriblement peur !"

C'est gentil de s'inquiéter pour moi ! Néanmoins, s'il s'imagine qu'on peut tirer un trait sur son passé du jour au lendemain, il se trompe...

Ce soir, on va voir AaRON entre filles :o)
Je me réjouis !
J'ai tout de suite adoré leur morceau "Lili". J'ai hâte de découvrir les autres en concert...

...

25 mars 2009 à 9h07

Outre sa voix, Simon a une manière de danser sur scène qui me fascine. Un moment, on aurait dit un oiseau qui déploie ses ailes pour s'envoler...
En un mot : sublime !!

Cette nuit

26 mars 2009 à 8h57

Avant de me réveiller, j'ai rêvé que je préparais mes bagages pour partir en voyage.
Je passais ma main sur le capot de la Corvette, le moteur était encore chaud...

En surface

26 mars 2009 à 10h44

Parfois, je me relis et je trouve mes propos très superficiels. Un peu comme si je restais à la surface des choses.

Je me rends compte que, même dans ce journal intime, je n'ose pas dire ce que je pense vraiment. Exprimer ce qu'il se passe réellement à l'intérieur de moi. Déballer mes états d'âmes profonds.

Je me limite toujours à écrire certaines choses de l'ordre du convenable, de l'acceptable. Même en accès privé. Le reste, je le laisse enfoui au plus profond de moi-même.

Parfois, j'aimerais bien oser me lâcher, exprimer ce qui ne se dit pas... mais je n'y arrive pas.

L'accident

27 mars 2009 à 12h14

C'était il y a un peu plus d'un an. Une route humide et grasse. Un méchant virage sur la bretelle d'accès à l'autoroute. Ma voiture a glissé. J'ai freiné. Elle s'est mise de travers. J'ai freiné de plus belle. Elle est alors partie en tête-à-queue.... J'entends encore le fracas assourdissant de l'auto, quand elle s'est arrêtée contre la bordure.

Quelques secondes qui m'ont semblé durer une éternité. J'ai cru que cette pirouette folle ne s'arrêterait jamais ! Heureusement : aucun passager à bord et pas d'autre véhicule en sens inverse, ni derrière moi. Un petit miracle à cette heure de pointe !!
Toujours est-il que si ma voiture s'est retrouvée déclassée en moins de deux, moi je n'ai rien eu. A part une peur bleue, évidemment, et beaucoup de chance. Je me dis souvent, d'ailleurs, que je dois avoir une bonne étoile ou un ange gardien, qui veille sur moi^^...

A une période où je broyais du noir, cet accident a constitué comme un déclic, un élément déclencheur dans mon cheminement personnel. Je me suis rendu compte, une fois de plus, qu'on n'était vraiment pas grand chose et que notre destin pouvait basculer du jour au lendemain ... J'ai alors commencé à voir les choses d'une autre manière et, depuis, j'essaie de ne plus me gâcher la vie avec des futilités et de profiter de l'instant présent.

Mieux encore. Ce matin, j'ai réussi à emprunter ce fameux tournant sans même y penser ! (D'habitude, je redoute de passer à cet endroit-là. ) Je constate donc une belle amélioration à ce niveau-là ! Quand j'arriverai à ne plus songer quotidiennement à notre histoire, je crois que je serai alors totalement guérie de toi...

Règlement de comptes

27 mars 2009 à 12h15

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec tout ce que m'a écrit E. dernièrement.

Il dit que j'ai l'air "mal dans ma peau", que mon mari me "bloque", que je suis tout le temps "collée" à lui et que j'ai même parfois l'air d'être "triste".

C'est vrai, je suis triste d'avoir causé autant de mal autour de moi. Triste d'avoir perdu la confiance de mon mari. Triste d'avoir déçu mon ami. Triste de ne plus voir quelqu'un à qui je tenais comme à la prunelle de mes yeux. Triste du dénouement de cette histoire. Triste de cet immense gâchis... Mais qui ne le serait pas dans la même situation?

C'est vrai, je suis sans cesse sur mes gardes. Je me méfie des autres. Je ne veux plus jamais revivre ce genre d'expérience.

C'est vrai, je suis mal à l'aise quand on passe des moments avec E. Comment pourrais-je me lâcher et me sentir bien en compagnie de quelqu'un que je pensais être mon ami et qui m'a fait des avances sous la table, en présence de nos conjoints respectifs ? J'ai directement mis les choses au point. Mon mari est au courant. Mais, sa femme, mon amie, ne sait rien. Nos enfants sont dans la même section depuis la crèche (presque 10 ans) et sont très proches. Depuis cet incident, on les évite un maximum mais quand on les voit, on est bien obligés de faire semblant de rien !

Cette situation malsaine n'a rien à voir avec ma vie de couple. Je ne suis pas sans cesse collée à mon mari, qui est plutôt bienveillant avec moi et me laisse libre de faire ce dont j'ai envie. Ces derniers temps, je multiplie même les activités intéressantes et/ou amusantes sans lui.

Je ne pense pas être mal dans ma peau non plus. D'un côté, j'ai perdu confiance en moi. De l'autre, cette histoire m'a permis de me révéler à moi-même. J'ai l'impression d'avoir enfin trouvé une place dans ma vie !

E. n'est pas bien depuis qu'il a plaqué sa maîtresse. Il calque sa vie privée sur la mienne et mélange tout. C'est plutôt lui qui me semble mal dans sa peau. Il faudra que je le lui dise un de ces quatre...

Cette petite voix

10 septembre 2009 à 12h50

Tout au fond de moi, elle est là, tapie dans l'ombre de mes pensées. Elle me raconte un tas de trucs.

Elle ne demande qu'à s'exprimer, en fait. Elle m'invite à explorer de nouveaux chemins, qui m'attirent de plus en plus...

Cette petite voix, j'ai envie de l'écouter !

Friday's night

16 septembre 2009 à 12h00

Vendredi soir, j'étais invitée à l'anniversaire d'un fidèle collaborateur, dans un petit club blues rock, bien sympa. Au programme, spectacle et concert surprises. Le tout arrosé de Veuve Clicquot.

Et glou, et glou, et glou ! L'ambiance était excellente : on a chanté et dansé jusqu'aux petites heures du matin. Sincèrement, cela faisait un bail que je ne m'étais plus éclatée de la sorte ! Soirée grandiose et mémorable, qui valait vraiment le détour...

Si ce n'est qu'ironie du sort, cet annif se déroulait dans ton coin (que je ne connais pas). Je ne savais donc pas que l'endroit où nous étions attendus, était vraiment situé à deux pas de chez toi...

Quand je suis arrivée dans le centre-ville, sans même chercher, la première chose que j'ai aperçue, c'est ta voiture. Je pense que je pourrais la reconnaître entre mille. Puis, il m'a semblé deviner ta maison de l'autre côté de l'eau. J'ai cru voir une lumière tamisée briller à l'étage. Au moment de repartir, j'ai vu une bagnole en feu juste en face de chez toi...

Je ne me suis pas attardée. J'ai continué ma route... comme si de rien n'était. Ceci dit, je t'avoue qu'à l'intérieur de moi, cela m'a fait tout bizarre et je ne peux pas m'empêcher d'y repenser... comme chaque jour, depuis presque deux ans, en fait.

D'accord, je peux assumer mon choix, tirer un trait sur le passé, tourner la page, aller de l'avant et la vie continue... Je pense avoir beaucoup réfléchi sur moi-même et pas mal évolué depuis tout ce temps, d'ailleurs. Néanmoins, cette situation me semble toujours tellement surréaliste ! ! Pas toi ? Nous, qui nous entendions comme les deux doigts de la main... Comment a-t'on pu en arriver là ?? Je n'ai pas encore pu répondre à cette question.

Parfois...

23 octobre 2009 à 14h56

j'aimerais pouvoir jeter mon téléphone par la fenêtre, être sourde, muette et qu'on me coupe les doigts aussi....

Vivement le week-end car là, je suis vraiment saturée...

[...]

27 novembre 2009 à 12h00

Nos légendaires papotes me manquent terriblement...

Pensée du jour

30 novembre 2009 à 11h46

Je supporte de moins en moins les personnes qui manquent de respect aux autres. En particulier, dans le cadre d'un rapport de force.

Ces gens-là, je trouve qu'il faut impérativement les recadrer...

Heureux ou mauvais présage ?

9 décembre 2009 à 12h15

Ces derniers temps, j'ai rêvé plusieurs fois que j'attendais un enfant. Cette nuit, je me souviens même que je sentais le coeur de mon bébé battre dans le creux de mon ventre.

Est-ce dû tout simplement au fait que je n'arrête pas de croiser des collègues/amies enceintes ou qui viennent de devenir maman ? Peut-être...

Intriguée, je suis allée chercher, à plusieurs endroits, la signification d'un tel songe :

  • Etre enceinte soi-même (même pour un homme) indique que vous ferez bientôt quelque chose de pas très délicat.

  • La femme qui se voit en état de grossesse attend de la vie quelque chose de nouveau.


  • Etre en état de grossesse : un souhait se réalisera.

  • Rêver de grossesse: présage profits obtenus au prix d'une dépendance pesante, d'un assujettissement quelconque...

Sincèrement, je ne crois pas à ce genre d'interprétation à deux balles. Quoi qu'il en soit, j'avoue que ces rêves à répétition ne me laissent pas insensible...

Mauvaises résolutions !

5 janvier 2010 à 11h05

Et oui, cette année, j'ai décidé, une fois n'est pas coutume, de prendre, non pas de bonnes, mais des mauvaises résolutions. C'est bien plus amusant, la vie est trop courte pour se faire chier (pardon pour l'expression) avec des futilités et, de toute façon, quand j'en prend des bonnes, je ne les mets pas en application...

En 2010, j'aimerais :

  • passer du bon temps avec mes proches et mes vrais amis;
  • être beaucoup plus gourmande;
  • continuer à profiter un MAX. de chaque instant de bonheur qui se présente à moi. (J'ai déjà commencé hier midi en brossant, sans aucun scrupule, mon heure de gym hebdomadaire pour aller faire des soldes :D...);
  • prendre la vie du bon côté;
  • aller au cinéma, ou à un concert, ou voir un spectacle au moins une fois par mois;
  • découvrir de nouveaux horizons;
  • arrêter de me plaindre et/ou m'attendrir sur mon sort. Plutôt m'intéresser à celui des autres;
  • assumer mes choix et cesser de me porter en victime quand je suis moi-même à l'origine d'une décision;
  • oser dire ce que je pense réellement;
  • me faire respecter par certaines personnes malveillantes;
  • prendre le temps de penser, lire, écrire, rire et d'attraper des fou-rires qui me donnent mal au ventre;
  • approfondir ce projet de travail qui me parle tant...

C'est déjà pas mal, non ?

A part ça, les fêtes se sont bien déroulées : Noël en famille et réveillon de Nouvel An chez des amis proches. Cool, relax, sympa et sans tralalala. Comme je les aime.

Hier matin, retour à la réalité en douceur, avec le traditionnel petit-déjeuner de rentrée au boulot.

Bref, cette année 2010 commence plutôt bien et je vais tout mettre en oeuvre pour que cela continue !

Miss Catastrophe : le retour

15 janvier 2010 à 15h06

Hier matin, j'écoutais les nouvelles à la radio et mes petits tracas du jour m'ont paru bien dérisoires par rapport à l'immense détresse des Haïtiens.

Cela m'a fait penser que j'aimerais bien pouvoir assister ces gens. Concrètement, à part travailler pour une organisation humanitaire ou leur faire un virement d'argent, je ne vois pas ce que ma petite personne pourrait faire d'autre pour eux, en particulier.

Par contre, de manière générale, je ressens de plus en plus ce besoin de me sentir utile, d'aider les autres à avancer. Que ce soit dans leur vie privée ou professionnelle.

Brrr, il fait froid dans ce bureau, je suis congelée et crevée. Quand mon état de fatigue arrive à un certain niveau, j'accumule les gaffes et maladresses.

Hier matin, par exemple, j'ai évité de justesse un africain, habillé tout en noir, qui marchait dans la pénombre, en plein milieu de la route. Heureusement, il portait des écouteurs blancs !

Ce midi, distraction oblige, je n'ai pas pu m'empêcher de renverser mon potage. Une partie sur la main, l'autre par terre. Je suis très fière d'avoir épargné mon ordi ... mais c'est évidemment à ce moment précis, qu'un grand directeur, à qui je donne déjà envie de rire pour une autre raison, a frappé à ma porte...

Avant de sortir m'aérer l'esprit, quelle ne fût pas ma surprise en entrant dans une toilette, d'y trouver une dame dans une posture intermédiaire, un tampax dans la bouche et essayant de refermer la porte tant bien que mal... Décidément, ce n'est pas mon jour !

A part cela, tout va bien, la météo de mon moral est plutôt bonne en cette fin de semaine. Et, quand je pense au massage aux pierres chaudes qui m'attend ce soir, elle s'annonce encore meilleure.... Après tout, on a que le bien qu'on se donne, non ?

Gris sur gris

18 janvier 2010 à 16h25

Je suis troublée par les petits mots doux que j'ai découverts ce matin sur le calendrier perpétuel, reçu , il y a bien 3 ans, de mon ami.

Je ne me souviens pas les avoir lus auparavant ! Il faut dire qu'il ont été écrits "ton sur ton" et sont quasi invisibles. On ne distingue donc que le relief de l'écriture.

C'est vraiment touchant toute cette tendresse, qui me saute aux yeux des années après ! De manière complètement décalée.

Même si j'ai décidé de me concentrer sur ma vie actuelle, je ne t'ai pas oublié et le passé arrive encore à me rattraper...

L'absent

25 janvier 2010 à 9h49

Vous pouvez verser des larmes parce qu'il est parti, ou

Vous pouvez sourire parce qu'il a vécu.

Vous pouvez fermer les yeux et prier pour qu'il revienne, ou

Vous pouvez ouvrir les yeux et voir ce qu'il nous a laissé.

Votre coeur peut être vide parce que vous ne pouvez le voir, ou

Il peut être plein de l'amour que vous avez partagé.

Vous pouvez tourner le dos à demain et vivre hier, ou

Vous pouvez être heureux demain parce qu'il y a eu hier.

Vous pouvez vous souvenir de lui et ne penser qu'à son départ, ou

Vous pouvez chérir ce souvenir et le laisser vivre.

Vous pouvez pleurer et vous fermer, ignorer et tourner le dos, ou

Vous pouvez faire ce qu'il aurait voulu :
Sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer.

« The Poem », Eileen Cicoli

Accepter

26 janvier 2010 à 14h00

Accepter? C'est tellement au-dessus de nos forces. Cela bouleverse si fondamentalement nos certitudes. Nos convictions les plus intimes sont remises en question. Cela chamboule tout. Plus rien ne reste debout.
Et on tombe dans un grand trou noir qui, au début, n'a pas de fond.

Accepter? C'est oser lâcher prise. Abandonner la partie. Renoncer. Se retrouver seul avec soi-même. Devenir moins que rien. Ne plus rien attendre en retour.
Tenter péniblement, d'heure en heure, de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois et parfois même d'année en année, de rester debout et survivre tant bien que mal.

Accepter? C'est être anéanti. C'est mourir un peu. Cela fait incroyablement mal. C'est devenir malade de tristesse. Vivre dans l'angoisse et l'incertitude du lendemain. En crever littéralement. C'est revenir au point mort. Repartir à zéro.

Accepter? Ce n'est pas une démarche passive, que l'on subit. C'est un processus actif, conscient, très long et très douloureux, qui nous mène progressivement à une nouvelle réalité de vie.

Accepter ? C'est quand arrive enfin, très lente, très vulnérable et fragile, la délivrance de toute cette souffrance. Cela ressemble à un début de guérison. Un peu comme si nos blessures se refermaient petit à petit. Alors, naissent, en nous, tout doucement, un peu d'espoir et de confiance nouvelle en la vie. C'est oser dire quand même "oui" à autre chose.

Accepter? C'est quand on se surprend à s'émerveiller de tant de belles petites choses. Quand on apprend à savourer d'infimes et minuscules moments de bonheur. Quand on apprend à être reconnaissant envers une poignée de gens qui ne nous ont pas lâché durant tout ce temps. Quand on apprend à dire "merci" pour ce cadeau exceptionnel qu'une personne a représenté pour nous. Quand on apprend à lui souhaiter d'être heureuse sans nous.

Accepter? Cela ne signifie pas oublier. C'est renaître de ses cendres, oser recommencer à vivre différemment d'avant.

Au delà de la couche d'ozone

5 février 2010 à 11h27

Hier soir, concert de Louis Bertignac.
Dans le cadre intimiste du S. of 66.
Au second rang.

Encore un moment grandiose ! Du pur bonheur !!

Un trio d'enfer, qui a réussi à m'emporter au dessus des étoiles...

Je m'affirme...

9 février 2010 à 8h53

Depuis quelques temps, je m'impose. J'ose donner mon avis. Dire ce que je pense. Enoncer mes 4 vérités en face. Exprimer mon mécontentement. Marquer mon désaccord. Vider mon sac. Prendre mon destin en main. Affronter les problèmes. Ne pas me laisser manipuler. Ne plus me laisser marcher sur les pieds. Faire ce qui m'attire. Refuser ce qui ne me tente pas. Oser dire non. Etre moi-même...

Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point cela me soulage et me libère d'un poids qui m'écrasait ! Je vis ma vie. Celle dont j'ai envie. Je me sens beaucoup mieux. Tellement plus épanouie. En accord avec moi-même. Je m'écoute. Je me respecte. J'ai presque l'impression d'être devenue quelqu'un d'autre.

Une nouvelle Mûre est née...

Lapsus

25 février 2010 à 13h26

Hier, à la question du jour de naissance de mon fils, je me suis surprise à répondre tout naturellement ta date de naissance... C'est ma fille qui m'a reprise. Je ne m'en étais même pas rendu compte.

C'est dire à quel point tu fais encore partie de moi malgré tout ce que j'ai entrepris pour tenter de t'effacer.

A présent, je n'essaie même plus de t'oublier. J'ai compris que cela ne servait à rien.
Je vis ma vie avec encore ces tout petits riens de toi et c'est très bien comme ça.

Sous la pluie

19 mars 2010 à 10h38

Sous la pluie

Tous nos rêves ont fondu sous la pluie

Tous les jours, il pleut des cordes d'ennui

Des averses de rien et des nuages gris a portée de main

Sous la pluie

On a laissé tous nos espoirs se noyer

Goutte à goutte on s'est vu tomber

et derrière la fenêtre on regarde nos vies passer sous la pluie

Mais jamais l'ombre d'un soleil

Plus rien de nos monts et merveilles

Seulement la pluie

On veut du miel, des voyages en plein ciel

On veut du rêve en tempête et sans trève

On veut d'l'amour dedans et tout autour

On veut des ailes...

Sous la pluie

A perte de vue, nos vies submergées

Tous nos paysages et tous nos étés

Il pleut doucement, il pleut tout le temps

Ca ne s'arrête jamais

Plus jamais l'ombre d'un soleil

Plus rien de nos monts et merveilles

Rien que la pluie

On veut du miel,

Des voyages en plein ciel,

On veut du rêve,

On veut d'l'amour dedans et tout autour

On veut des ailes...

On veut des ailes...

On veut des ailes...

On veut du miel

On veut du rêve...sans trève

On veut d'l'amour dedans et tout autour

On veut des ailes...

Ce titre est extrait de l'album Longtemps - Louis Bertignac - 2005

Aujourd'hui, je dédie cette chanson tout spécialement à mon ami virtuel, Fu, en lui souhaitant de très bientôt revoir le soleil^^...

Evolution

22 avril 2010 à 13h12

Tout doucement, mes cheveux repoussent. J'arrive au stade de l'entre-deux. C'est un passage ingrat. Difficile à (sup)porter car ma tête ne ressemble plus à grand chose. Le pire est encore à venir et il faudra bien tenir le coup pendant quelques mois si je veux récupérer un peu de longueur...

C'est drôle comme un changement "extérieur" comme celui-là peut avoir un impact profond sur notre nature "intérieure"! Le fait d'oser une coupe ultra-courte, du jour au lendemain, à la Cécile de France (actrice que je vénère, par ailleurs), m'a permis de m'affirmer et de rompre, en quelque sorte, avec des souvenirs trop douloureux. Un peu comme si je repartais à zéro.

Cette métamorphose soudaine a été largement appréciée par de nombreuses personnes. Une de mes collègues vient d'ailleurs encore de me dire que cela m'allait tellement bien... Mais personnellement, je me sens plus féminine avec des cheveux un rien plus longs. Et puis, avec une petite robe, c'est pas pareil ^^...
Rien à faire, on vit à travers le regard des autres. Cependant, j'estime que ce qui compte avant tout, c'est la manière dont on se se sent, soi, car pour être bien avec les autres, il faut d'abord être en accord avec soi-même.

Cela me fait penser que j'ai pris des renseignements pour une formation complémentaire d'un an, en développement personnel, dont le contenu me tente terriblement. Je réfléchis sérieusement à m'y inscrire. On verra...

Sinon, le week-end dernier, j'ai accompli mes premiers tours de roue en moto, dans le jardin. Je ne suis pas encore super à l'aise. Néanmoins, j'ai franchi le cap du blocage absolu. J'ai dépassé une peur panique, ancrée en moi depuis plusieurs années et cela représente un grand défi personnel à mes yeux.

Un jour, j'aimerais à nouveau pouvoir conduire une ancienne Mini. Si possible une avec un toit ouvrant, noire... Ce rêve me paraît encore relativement réalisable et symbolise tout un art de vivre pour moi.

Maintenant...

22 avril 2010 à 13h22

J'ai l'impression de me sentir globalement mieux, de m'être réconciliée en grande partie avec moi-même. Je pense avoir retrouvé, depuis quelques temps, un nouvel équilibre de vie, qui me rend plutôt heureuse. Je me sens beaucoup plus sereine qu'avant. Je recommence à chanter à tue-tête dans ma voiture, à danser nue dans ma salle de bain et à rire de bon coeur. J'ai repris petit à petit goût à la vie. J'essaie de vivre chaque jour à fond. Comme si c'était le dernier. Comme si ma vie pouvait basculer d'un jour à l'autre. J'ai de nouveaux projets en tête, qui me tiennent à coeur.

Cela ne veut pas dire que je t'ai oublié. Loin de là. Tu as marqué ma vie d'une manière indélébile et, souvent encore, je pense à toi. Je ne m'habitue pas à cette absence totale de toi. Je trouve cela pathétique que nos rares échanges actuels se résument à des contacts purement professionnels. J'aurais jamais imaginé cela de nous deux. Mais bon, apparemment, tout est possible en ce bas monde.

Parfois, j'essaie de me représenter ce que l'on aurait pu vivre ensemble, si on avait vécu notre histoire à fond. Je me demande aussi ce que tu deviens, si tu as pu te réchauffer auprès d'un autre soleil, si tu es heureux... Un tas de questions qui resteront à jamais sans réponse... et, quelque-part, je préfère ne pas savoir.

Histoire de coeur

7 mai 2010 à 14h08

Lundi matin, mon fils est parti en classes de mer pour une semaine. Il se réjouissait tellement de ce séjour qu'à 6h30 du matin, L. était déjà prêt pour le départ (d'habitude, je dois venir le réveiller au minimum deux ou trois fois d'affilée pour qu'il émerge réellement ) ! De le voir si content, j'étais heureuse pour lui et je l'ai vraiment laisser partir le coeur léger.

De notre côté, nous avons profité de cette semaine en effectif réduit pour mettre notre fille à l'honneur, la gâter et effectuer quelques sorties en tête à tête avec elle. C'était très gai aussi.

Hier, nous avons reçu une lettre de L.
Sur le devant de l'enveloppe, il avait soigneusement collé un grand coeur en papier, colorié en rouge. Dessus, il avait noté avec sa petite écriture d'enfant "Je vous aime".

Il n'en faut pas plus pour faire chavirer un coeur de mère.

L'effet papillon ?

19 mai 2010 à 11h48

Ma journée d'hier s'est terminée de manière aussi cauchemardesque qu'elle avait commencé. Que des contrariétés du matin jusqu'au soir ! Sans doute, l'effet papillon ^^...

Le point culminant se situe au moment où j'ai voulu attirer l'attention de la prof. de natation de mon fils pour lui faire comprendre, en gesticulant derrière la vitre (car, non, je n'avais pas le courage d'enlever mes chaussures et de traverser le petit bassin pendant que les enfants m'attendaient dans la voiture) que L. ne suivrait exceptionnellement pas sa leçon. J'étais restée bloquée dans les embouteillages et sa demi-heure était déjà largement entamée...

Pour clôturer le tout, j'ai dû marcher dans le "bonheur" sans m'en rendre compte... Un joli cadeau qui dégageait une de ces odeurs pestilentielles ! Je ne savais même pas que cela pouvait exister.

Il y a des journées comme ça... "Raison pour laquelle il faut pouvoir savourer les jours où tout nous réussit !!" comme dirait mon amie pasdevelours.

A la carte

20 mai 2010 à 14h17

Ce midi, j'ai ri toute seule en relevant le courrier dans ma boîte aux lettres professionnelle.

Parmi les enveloppes, j'ai trouvé une carte postale d'un collaborateur externe. Régulièrement, quand il part à l'étranger, il nous adresse, à ma collègue et moi, un petit mot rigolo. Une manière originale, sympathique et détournée de se rappeler à notre bon souvenir pour nous persuader de travailler avec lui plutôt qu'un(e) autre. Un clin d'oeil de sa part, qui est presque devenu une tradition au fil des ans.

Ces quelques lignes m'ont fait penser au film d'Amélie Poulain (quand elle encourage son père à poursuivre son rêve de faire le tour du monde avec l'aide d'un nain de jardin et de son amie hôtesse de l'air) et m'ont mise de bonne humeur. Comme quoi, des fois, il ne faut vraiment pas grand chose...

J. F. partagerait bureau

21 mai 2010 à 11h11

J'en reviens à ma chef. Décidément, elle va finir par devenir mon sujet d'écriture favori ! Mercredi dernier, elle avait admiré ma tenue vestimentaire. Rien de très particulier, j'étais habillée tout en blanc avec un long gilet fluide d'un bleu estival. Aujourd'hui, j'ai vu qu'elle portait également un ensemble blanc très similaire au mien, il y a deux jours, avec le même style de pull (que je ne lui connaissais pas avant), mais dans un autre dégradé de couleur ! Bonjour l'originalité !! On m'a déjà dit aussi qu'on avait la même voix et pas plus tard que ce matin, on m'a prise pour elle au téléphone...
Je me suis demandé si je ne me faisais pas des idées mais une autre de mes collègues est arrivée à la même constatation que moi.

Alors, mes pensées se sont dispersées dans un pseudo délire de second degré, que j'affectionne particulièrement. Je me suis imaginée que bientôt elle irait se couper les cheveux comme moi et que petit à petit, elle finirait par prendre mon apparence et ma place... Je me représentais une sorte de remake de "J. F. partagerait appartement", si ce n'est que l'histoire se déroule dans un autre cadre...

Le résultat de tout cela, c'est qu' il est 11h11 (je vais pouvoir faire un voeu^^) et, au lieu de me concentrer sur mon boulot, je me marre à nouveau toute seule derrière mon écran. C'est con, hein !!

Nuit de chine

25 mai 2010 à 10h13

... mais pas nuit câline^^.

Dur-dur encore d'émerger, ce matin. Heureusement, dans 2 minutes, je vais prendre la relève d'une collègue et surveiller un examen... Ce qui ne me demandera pas un trop grand effort de concentration.

Je ne sais pas si c'est la pleine lune mais j'ai passé la nuit à me retourner et à penser à un tas des choses. J'aimerais prendre le temps de les mettre par écrit bientôt...

D'ici là, il faudrait que je me reprenne car je suis bien trop dissipée, ces derniers temps !

Week-end mitigé

31 mai 2010 à 16h21

La semaine dernière, j'ai passé quelques jours, en tête à têtes, avec les enfants. Parti en formation, Y. nous a rejoint samedi après-midi à la Fancy-Fair de l'école.

Au fil du temps, j'ai appris à apprécier ces moments privilégiés, rien qu' avec mes schtroumfs. A nous trois, on vit à un autre rythme, on est plus cool, on partage d'autres petits plaisirs. Je suis libre de m'organiser comme je veux et je n'ai de compte à rendre à personne.

Surtout que, ces derniers temps, Y. ressent beaucoup de pression dans le cadre de son boulot. Il craint de se faire remercier d'un mois à l'autre... Je compatis à son stress, le comprends parfaitement et essaie de le soutenir du mieux que je peux. La perspective éventuelle d'une perte d'emploi est effectivement tracassante et cette situation n'est facile à gérer pour personne!

L'après-midi de samedi s'est achevée par un apéro avec des parents-amis de l'école. Nous avons prévu de nous revoir pour un resto, tous ensemble, prochainement. Si ce projet commun me tentait personnellement, il n'emballe pas du tout mon mari. Lui ne compte aucunement y participer et m'a reproché de ne pas avoir décliné l'invitation. Compte-tenu des tensions que cela génère entre nous, je ne suis plus motivée d'y aller non plus.

Le soir, Y. était d'une humeur massacrante pour l'anniversaire de sa soeur. Déjà qu'entre eux, les contacts ne sont pas des plus chaleureux... Là, il n'a pas cessé de faire des remarques désobligeantes et de gâcher l'atmosphère festive de la soirée. De mon côté, j' étais mortifiée par son attitude désagréable, j'ai eu l'estomac noué pendant tout le souper et je n'ai pas pu m'empêcher de laisser exploser mon agacement au dessert... Bonjour l'ambiance !

Heureusement, la journée de dimanche s'est déroulée sans heurt, ni encombre. Hier soir, on a regardé un joli film : "The boys are back".


Ce matin, j'ai eu droit aux doléances de ma belle-maman pendant une demi-heure au téléphone. Même si je suis d'accord avec elle sur le fond, je me dis que ce n'est pas à moi à encaisser des "reproches" pour un comportement dont je ne suis pas responsable. La position de belle-fille n'est pas toujours des plus confortables...

Jeudi soir, je m'envole, en solo, pour une fête de famille dans le sud de la France. Je me réjouis à fond de cette petite escapade de 4 jours au soleil. C'est au tour de mon mari de rester, seul, avec les enfants, pendant plusieurs jours. Vu l'atmosphère électrique du moment, j'espère que tout se passera bien...

Loi des séries

1 juin 2010 à 8h59

Hier soir, j'ai pu constater que le lave-vaisselle était définitivement mort. Ce matin, le grille-pain déconnait complètement et, pour couronner le tout, je viens de m'apercevoir que j'avais oublié mes lunettes à la maison... A part ça, tout va bien :o)

Avec le temps

1 juin 2010 à 16h00

La douleur d'avoir perdu mon ami est devenue moins vive. Elle s'est atténuée et transformée progressivement en une douce peine, empreinte d'une tendresse nostalgique. Parfois encore, mes yeux s'embuent à l'improviste, mon coeur se serre et je lui parle tout bas. Bien sûr, je ne m'habitue pas au vide qu'il a laissé. Mais, d'une manière générale, j'essaie de préserver nos souvenirs heureux...

J'ai appris à me contenter de peu, à être heureuse avec ce que j'ai, à poursuivre mon petit bonhomme de chemin. Sans envier celui du voisin. J'ai un mari qui m'aime telle que je suis, deux enfants adorables et une famille sur laquelle je peux compter. Une santé plutôt bonne jusqu'à présent. Une maison dans laquelle je me sens bien. Un boulot stable. C'est l'essentiel, non ?

Mon mari va peut-être perdre son job d'un jour à l'autre. Là aussi, j'ai envie de rester positive. De le soutenir. De l'encourager à garder confiance. Car il est consciencieux. Il a acquis une solide expérience. Au final, je pense qu'il mérite bien mieux qu'une pression constante, qui relève presque du harcèlement moral, alors qu'il s'est toujours donné à fond pour ce travail. Si ça continue, il va finir par s'en rendre malade, ce qui serait, à mes yeux, bien plus grave qu'une perte d'emploi.

Avec le temps, je me laisse beaucoup plus guider par mon instinct, par mes coups de coeur, par cette petite voix intérieure, qui sait très bien ce qui est bon ou non pour moi. Je ne regrette pas mes choix. J'essaie de me faire des grands plaisirs avec des petits riens... Pourvu que cela dure !

Immortelle

2 juin 2010 à 8h54

"Quand je serai morte, on me mettra "Barbie Girl" dans les oreilles. Et puis, je me réveillerai doucement" a déclaré ma fille, au petit-déjeuner, en se trémoussant devant ses feuilles de conjugaison ...

Au quart de tour

11 juin 2010 à 10h35

Aujourd'hui, une simple réflexion suffirait pour me faire démarrer au quart de tour et grimper au rideau. Je serais presque prête à mordre. Cela a commencé, ce matin, quand une personne mal attentionnée a pris la place de parking que je convoitais. J'ai pu finalement me garer dans un autre emplacement, tellement étriqué que j'ai dû sortir de ma voiture par la porte arrière. Merci la direction assistée et heureusement que je ne suis pas grosse ! Bref, je me sens énervée, sur la défensive et les personnes de mon entourage proche prennent un risque en me titillant...^^

Il serait peut-être temps de me détendre... Ce qui ne sera pas facile au vu des piles rébarbatives qui m'attendent au bureau. A la maison, le panier à linge déborde, la vaisselle s'empile et le frigo est presque vide. En plus, c'est la période des contrôles pour les enfants...

Pourtant, mon petit séjour de quatre jours dans le sud de la France m'a fait un bien fou : premiers bains de soleil, ciel azur, mer, galets, sable fin... Une escapade vraiment dépaysante... mais pas spécialement reposante car nous n'avons pas arrêté de courir dans tous les sens ! Par ailleurs, je me tracasse pour ma belle-soeur et ses filles, qui n'ont pas l'air très épanouies ces derniers temps. Derrière le beau soleil de Nice se cachent de gros nuages noirs.

Cela dit, j'avoue que le fait de partir seule m'a permis de me changer les idées et de ressentir un sentiment de liberté absolue que je n'avais plus éprouvé depuis longtemps. Malgré une atmosphère parfois pesante et une tension palpable, on ne s'est pas laissé abattre et on a attrapé deux-trois bons fou rires.

Et puis, quelle joie de retrouver ma petite famille au retour, d'être bien accueillie, de voir que mes loulous se sont bien amusés aussi, qu'ils en ont profité de leur côté... Au final, j'étais contente pour moi et pour eux. Dans le fond, rien de tel qu'un bonheur partagé !

A présent, il faut que je relativise et que je me reprenne. Je vais me plonger dans le travail en écoutant quelques morceaux de Yann Tiersen. Cette douceur musicale va certainement m'aider à retrouver mon calme et à rester zen...

Suspicions

8 juillet 2010 à 9h39

Je suspecte la fille de ma collègue de venir jouer sur mon ordi quand je ne suis pas là. Outre la traînée de miettes retrouvée sur mon bureau et sur ma chaise (or, je ne mange JAMAIS de biscuits), mon ordi était déjà allumé ce matin alors que je suis persuadée de l'avoir éteint en quittant le bureau, hier midi...

L'ordi du bureau ne m'appartient pas mais c'est un outil de travail et non pas un instrument de jeu. Et puis surtout, je ne supporte pas l'idée qu'on vienne mettre son nez dans mes affaires quand je ne suis pas là ! Sauf si c'est pour une question d'ordre professionnel évidemment. Ce n'était pas le cas... Sinon, on m'aurait appelée directement.

Bref, j'hésite à changer mon mot de passe...

A part ça...

8 juillet 2010 à 9h49

Hier, j'ai passé un très agréable moment en compagnie de mon amie pasdevelours, rencontrée sur ce site, il y a un peu plus de 3 ans.
Chaque année, on se retrouve dans un endroit central et on passe l'après-midi ensemble...

Nous avons appris à nous connaître à travers nos écrits, nos doutes, nos remises en question. Quoi qu'il arrive, elle est toujours là pour moi. Elle me prête une oreille attentive, me donne son point de vue, sans jamais me juger. On s'est trouvé pas mal de points communs toutes les deux et malgré nos différences, on se comprend. Je la considère comme une fidèle amie, une petite soeur de coeur et j'attache beaucoup d'importance à nos retrouvailles annuelles !

Comme quoi, on peut faire de précieuses rencontres sur ce site...

Le hasard

9 juillet 2010 à 15h12

Je t'ai revu, par hasard, ce midi. Je ne te trouvais pas tellement changé. A part tes cheveux un rien ébouriffés. Cela te va bien et j'adore ça. Cela me fait même complètement fondre. Mais peu importe...

J'avais l'impression de te retrouver comme avant... si ce n'est qu'en réalité, je ne te connais plus et je ne sais pas comment tu es devenu puisqu'on ne se parle plus. Ce ne sont pas les quelques petites phrases, sans intérêt majeur, échangées avec toi qui me permettent de me prononcer sur ton état d'esprit actuel...

Je perçois toujours un énorme malaise entre nous.

Rien n'a changé et tout est différent, désormais. Cela dit, je ne peux m'empêcher de penser, une fois de plus, que certaines rencontres nous rendent maudits à tout jamais...

Comme Icare

13 juillet 2010 à 17h00

Curieusement, je n'ai jamais trouvé les mots justes pour décrire tout ce que nous avons partagé, toi et moi. Une amitié amoureuse, un amour impossible, une passion ravageuse, ou peut-être tout simplement une banale relation adultère comme tant d'autres ?? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Tout ce que je sais, c'est qu'
au-delà des moments d'une rare intensité que nous avons connus tous les deux, j'avais rencontré un ami. Un ami intime et, cet ami, je l'ai perdu...

A force de voler trop près du soleil, on se brûle les ailes et on tombe de très haut. Des sommets du bonheur aux profondeurs obscures des tortures de l'âme, la chute est vertigineuse et forcément très douloureuse. On s'écrase droit dans le mur. On se relève en morceaux. La déception est immense. On ne ressort pas les mêmes de ce genre d'expérience.

Personnellement, j'ai aussi compris beaucoup de choses depuis. Mon approche de la vie a complètement changé. J'ai enfin appris me connaître moi-même, à m'accepter en tant que telle. J'ai découvert une autre façon d'aimer. Peut-être plus calme, plus raisonnable (et encore^^...) mais certainement plus profonde, plus entière et plus respectueuse de moi-même et des autres.

Au lieu de t'ouvrir les bras, j'ai ouvert les yeux...

Comique ou tragique ?

27 juillet 2010 à 11h30

C'est tout moi, ça. En cette période de vacances, presque tout le monde est parti. Le service est quasi vide. Un calme absolu règne sur notre couloir désert. Un silence inhabituel plane dans mon bureau. Même le téléphone sonne rarement. Je travaille bien. Très bien, même...
Soudain, quelqu'un frappe à ma porte. Persuadée que c'est une de mes collègues, je lance un tonitruant : "Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" de fille-qui-ne-se-prend-absolument-pas-au-sérieux.... et quand la porte s'ouvre, je découvre un visage que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam.

Ou bien la fois où je conduisais en chantant à tue tête. Je m'arrête au feu rouge. Je sens qu'on m'observe. Je tourne la tête et voit dans la voiture d'à côté ma chef qui me regarde en rigolant...

Dernièrement aussi, il m'avait semblé reconnaître une connaissance au volant d'une voiture voisine. Je salue la conductrice, qui reste impassible et me dévisage plutôt avec un regard interrogateur. Je vais alors à sa rencontre... pour m'apercevoir que la blonde aux lunettes rouges, à qui j'ai adressé - accessoirement - une panoplie de signes affectueux, gestes familiers, grimaces sottes et mimiques en tous genres, n'est pas la fille en question mais un de ses sosies !

Le pompon de la série, c'est cette fameuse journée où je me suis baladée, pendant toute la matinée, avec une robe ouverte sur toute sa longueur... sans m'en rendre compte évidemment ! Heureusement pour moi, personne ne s'en est aperçu, à part une de mes collègues... S'imaginant que je l'avais fait exprès, elle s'est bien gardée de me le signaler et n'a pu s'empêcher de penser : "Et bien, Mûre, elle ose, hein !!!!".

Comme au premier jour

25 août 2010 à 12h55

Ce matin, la journée a bien commencé. Sous le soleil. Je suis partie au boulot en chantant à tue tête dans ma voiture sur la chanson"Je suis un homme" de Zazie. J'adore ce morceau et les enfants aussi. Ce qui fait que je n'arrête pas de nous la passer en boucle. Finalement, on la connaît tous par coeur ! Je me réjouis de découvrir le duo Zazie/Aaron. J'espère qu'il sera à la hauteur de mes espérances car je n'aime pas toutes leurs compositions.

Après, un copain - qui sait que j'adore les anciennes Mini - est passé dans mon bureau pour m'informer qu'il en avait repéré une, en bon état, à vendre dans notre quartier. Même si, pour le moment, je ne compte pas m'acheter cette voiture, c'est gentil de sa part d'y avoir pensé. C'est l'intention qui compte.

Ensuite, j'ai échangé des mails sympas avec R., mon meilleur ami, que je connais depuis bientôt 20 ans. Le seul du genre masculin à qui j'ose tout dire, tout confier tel quel, sans gêne, ni ambiguïté aucune. Il m'a écrit que c'était agréable de me lire et de découvrir, derrière ma façade calme et réservée, un "petit volcan de couleurs et d'émotions" ^^... Ces quelques mots tendres m'ont vraiment touchée en plein coeur ! On va d'ailleurs s'offrir très bientôt un tête à tête au resto rien qu'à nous deux. Nous avons instauré cette coutume depuis l'année dernière et on y tient.

Enfin, je suis certainement, toujours et encore, sous l'effet de l'infime petit contact que j'ai eu avec toi, hier après-midi. Rien de très consistant, comme d'habitude, depuis bientôt trois ans... mais j'avoue que cela m'a tout de même fait plaisir. Comme au premier jour ! Et oui, ce "vénérable" catalogue et les formations sont bien les seuls prétextes que j'ai pu trouver pour conserver un fil, aussi ténu soit-il, entre nous deux... C'est toujours mieux que rien ! C'est assez désolant comme constatation - surtout après autant de temps - mais, c'est la réalité, MA réalité et je ne peux pas écrire le contraire sinon je me mentirais à moi-même.

Bref, tout ces événements mis l'un derrière l'autre, ont contribué au fait qu'aujourd'hui, je me sens de bonne humeur - limite guillerette - et j'espère pouvoir continuer sur cette lancée !

With or without you...

22 septembre 2010 à 9h18

J'y serai ce soir. Mon amie pasdevelours aussi. Sans doute à l'opposé l'une de l'autre. Perdues dans la foule. L'excitation commence à monter graduellement en moi. Je n'ai pas bien dormi cette nuit. J'ai rêvé qu'à 18h45, j'étais toujours chez moi et les affaires des enfants n'étaient pas prêtes...

Frustration

22 septembre 2010 à 9h24

Beaucoup d'idées en tête, pas assez de temps pour venir les coucher ici.

Amitié, amour et contrariétés

24 septembre 2010 à 13h08

Depuis un certain temps déjà, mon meilleur ami se remet en question par rapport à sa relation avec sa compagne actuelle et, avant cela, grande amie depuis toujours. Dernièrement, R. m'a confié "l'aimer beaucoup" mais quand on parle d'amour, il réalise que le "beaucoup" est certainement de trop. Par ailleurs, R. est attiré par une autre femme mariée, qui a choisi de s'éloigner de lui pour redonner vie à sa famille... Par conséquent, R. est chamboulé et se confie à moi car il a besoin d'évacuer son ressenti.

Quant à moi, je viens m'épancher ici car certains éléments de son vécu, analogues au mien, ne peuvent que me faire replonger en ligne droite dans un flot de souvenirs dont j'ai eu tant de mal à émerger. En suis-je réellement sortie d'ailleurs ? Avec le temps, j'ai - je crois - bien intégré l'idée que tu ne faisais plus partie de ma vie et que je n'avais plus rien à attendre de toi. C'est une première étape de franchie. Mais arriver à vivre sereinement avec les fantômes du passé, qui reviennent sans cesse me hanter, sans les mélanger au présent, c'est une autre histoire. Un exercice de tous les jours.

Parfois, j'aimerais pouvoir agir comme dans "Eternal Sunshine of the Spotless Mind". Effacer toute trace de toi. Extirper de ma mémoire tout ce qui me rattache à notre passé commun... Cesser de m'accrocher à des souvenirs qui n'ont plus rien d'actuels. Continuer à avancer sans me soucier de tout ce qui te concerne. Abandonner définitivement la partie et t'oublier une bonne fois pour toutes. Ce serait tellement plus facile pour tout le monde. Mais je n'y arrive pas et c'est bien cela qui me contrarie... Y arriverai-je un jour ?

Autre chose

24 septembre 2010 à 13h29

Avant, je me disais : "je l'ai voulu, je l'ai choisi, c'est comme ça".
Maintenant, j'aurais plutôt tendance à penser : "je l'ai voulu, je l'ai choisi mais je n'ai plus envie que cela soit comme ça, alors je fais ce qu'il faut pour que cela change".
Voilà une autre manière d'aborder un problème qui mérite réflexion car je constate qu'on est souvent agréablement supris du résultat...

Désolation

25 novembre 2010 à 11h36

Aujourd'hui, je constate, avec regret et lassitude, à quel point la plupart des gens sont cons et peuvent m'énerver en posant des bêtes questions ! Leur connerie est souvent due au fait qu'ils ne lisent ou n'écoutent pas attentivement l'information qu'on leur donne. C'est usant à la fin. Je leur réponds quand même parce qu'il le faut bien mais, ce matin, j'ai juste envie de leur dire d'aller se faire voir chez les Grecs ! A se demander parfois s'ils ne le font pas exprès ! ! Ou bien alors, c'est moi qui suis spécialement mal lunée...

Saturation

25 novembre 2010 à 11h42

Ces derniers temps, beaucoup de stress au boulot et à la maison. Saturée, épuisée, à bout, j'ai terminé le mois d'octobre sur les genoux. Avec, en prime, l'estomac noué quasi en permanence et l'affreux sentiment de passer à côté de l'essentiel du reste de ma vie.

Alors depuis quelques temps, je trie, classe, j'ordonne et élimine tout le superflu. Le simple fait de ranger mes affaires et de faire le vide autour de moi me donne l'impression de remettre de l'ordre dans ma vie et de voir plus clair. Cela me fait du bien...

Une autre histoire

25 novembre 2010 à 12h23

Souvent aussi, je me demande si je me pose les bonnes questions. Ne suis-je pas tout simplement occupée à contourner une réalité que je n'ose pas regarder en face, de peur de l'affronter? Mais ça, c'est encore une autre histoire...

Acte manqué

30 novembre 2010 à 14h30

Je viens d'aller chercher un fax... dans le frigo!

Papillon

13 décembre 2010 à 15h05

Elle était jolie comme un coeur, souriante à souhait, intelligente, sportive, altruiste, toujours tournée vers les autres,... Elle était unanimement appréciée de tous. C'était une battante, qui croquait la vie à pleines dents. Et pourtant, la vie n'a plus voulu d'elle. Elle venait à peine d'avoir 41 ans.

Ce matin, nous sommes allés lui dire au revoir. Un moment, dans l'église, j'ai vu un papillon voleter dans la lumière au-dessus du cercueil. Je me suis imaginé que c'était elle qui nous tenait compagnie une dernière fois. Elle avait l'air de tellement aimer la nature.

Aujourd'hui, j'aurais aimé pouvoir fêter le cinquième anniversaire de notre rencontre mais j'ai plutôt l'impression de devoir faire mon deuil de Toi. Aujourd'hui, le soleil brille mais tu n'es plus là...

Départ prématuré

14 décembre 2010 à 9h40

Il y a des personnes qui marquent l'esprit. Des gens qu'on n'oubliera jamais. Notre collègue fait partie de ceux-là. Elle respirait la joie de vivre. Jusqu'au bout, elle se sera battue avec tenacité, courage et espoir mais c'est cette saleté de maladie qui aura, finalement, remporté le dur combat. J. laisse derrière elle deux enfants, dont une petite fille qui a eu sept ans la veille de son enterrement. Une petit bout de femme à peine assez grand pour allumer le cierge à côté du cercueil de sa maman. Quels souvenirs garderont les enfants d'une mère rongée par la maladie depuis de longs mois ? Je ne peux m'empêcher de penser à sa famille, ses amis, son ex-mari et son nouvel amour qu'elle venait à peine de retrouver... Ils doivent se sentir bien seuls à présent. Son départ prématuré nous procure à tous un profond sentiment d'incompréhension, d'injustice et de désarroi. Son joli sourire restera à jamais gravé dans nos coeurs... Alors, aujourd'hui, mes mots d'ordre sont plus que jamais : Carpe diem, ne pas se gâcher la vie avec des futilités et puis surtout, ne pas hésiter à dire à nos proches qu'on les aime avant qu'il ne soit trop tard ! Cela peut paraître évident mais ce ne l'est pas toujours.

Bonheur du jour

14 décembre 2010 à 10h57

Mon premier amoureux vient de me proposer d'aller à un concert intimiste avec lui en avril !

Notre séparation remonte à l'adolescence. Cette rupture avait été difficile à surmonter pour moi. Je lui en ai voulu pendant longtemps. Et puis, on n'oublie jamais son premier amour... Avec le recul, je lui suis reconnaissante d'avoir été honnête avec moi. Je suis heureuse qu'on ait pu dépasser nos différends et nous retrouver d'une autre manière.

Déjà qu'il m'avait envoyé un CD par la poste pour mon anniversaire... Décidément, c'est presque Noël !

Home, sweet home

16 décembre 2010 à 14h29

Mon fiston étant malade, je le garde à la maison, bien au chaud, pour le dorloter et je l'emmènerai chez le docteur ce soir. Cela fait du bien de pouvoir s'occuper des siens. De prendre du temps pour eux. D'être là tout simplement...

Je me sens déjà beaucoup plus sereine que le mois dernier. La dose massive de vitamines, compléments alimentaires et poudres de perlimpinpin semble vouloir faire effet. Tant mieux !

Je repense à ce fameux poste à responsabilités pour lequel j'ai failli postuler, il y a deux mois. Ma candidature avait toutes les chances d'être prise en considération car j'étais une des seules candidates en interne à me présenter et à avoir déjà réussi les épreuves de recrutement. J'ai alors pondu ma lettre de motivation très rapidement et fait part de mon intention à ma chef, qui m'a encouragée dans ce sens. Puis, seulement après, j'ai réfléchi l'espace d'une nuit. L'endroit me tentait et je gagnerais certainement mieux ma croûte que maintenant mais la fonction en elle-même ne m'attirait pas spécialement. Ce transfert impliquait encore plus de travail, plus d'investissement de ma part, plus de stress, quitter mes petites collègues adorées. Et puis surtout, confier mes enfants le mercredi après-midi et retravailler à temps plein alors que j'ai déjà l'impression de courir dans tous les sens... Est-ce cela dont je rêve ? Non, pas vraiment ! Alors, j'ai écouté mon intuition, retiré ma candidature et déchiré ma lettre aussi rapidement que je l'avais écrite. Après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Aujourd'hui, en écrivant ces quelques lignes, bien au chaud, de chez moi, j'ai bon...Je ne regrette absolument pas ma décision et me sens parfaitement en accord avec moi-même. Mon fils semble déjà se porter un petit peu mieux que hier et je m'apprête à aller cueillir ma fille à la sortie des classes. Quelle joie !

Emotion et sensation

19 décembre 2010 à 14h22

Les enfants sont partis chercher leurs cousines qui arrivent de Nice pour fêter Noël en famille. Je viens de déguster une tartelette aux framboises en regardant tomber la neige. Dieu que c'est bon !

Yes, we can !

19 décembre 2010 à 14h39

Malgré la neige qui tombait à gros flocons et sans pneus neige, jeudi soir, j'ai réussi à braver tous les dangers. Je suis allée attendre ma fille à l'école. Elle râlait presque car elle aurait préféré, exceptionnellement, reprendre le rang pour rentrer avec ses copines. Après, je l'ai conduite à son cours de dessin et j'ai emmené son frère chez le médecin. Enfin, j'ai reconduit L. à la maison et suis repartie chercher C. chez sa prof de dessin, qui habite tout en bas d'une rue bien pentue... Tout cela sans aucun encombre, ni accident ! Yes, we can !!

Hier, mon fiston m'a encore fait rire. Il y a quelques jours, il m'avait sollicitée sur l'utilité d'un tampax. Je lui avais brièvement répondu avec des mots simples. Puis, hier matin, L. me demande si je peux lui montrer comment ça se met. Je le regarde alors d'un air déconcerté et il ajoute : "Ben oui, si tu l'avales !"...

Rêve ta vie et vis ton rêve

7 janvier 2011 à 11h47

En ce début d'année, je n'ai exceptionnellement pas envie de prendre de bonnes - ni de mauvaises - résolutions !
Je n'écrirai pas que l'année 2011 commence mal. Je dirais plutôt que l'année 2010 s'est mal terminée pour moi. En particulier, le dernier trimestre. En octobre, j'ai encaissé pas mal de stress et de pression au boulot. En novembre, j'ai appris la récidive du cancer de mon père après plusieurs années de rémission.
En décembre, j'ai été méchamment secouée par la perte prématurée de notre chère et si souriante collègue J.

Et, pour couronner le tout, la semaine dernière, ma belle-maman m'a soupçonnée, à tort, de te revoir. Je ne sais pas quelle mouche l'avait piquée mais après une série de sous-entendus tous plus déplaisants et injustifiés les uns que les autres, elle m'a littéralement prié de "dégager" de chez elle. En présence de tous ses petits-enfants. Comme une malpropre. Alors, j'ai pris mes enfants sous le bras et je suis partie. Quand my husband, qui me soutient à 100%, l'a appelée pour lui demander des explications, elle lui a raccroché au nez... Depuis, on ne s'adresse plus la parole. C'est triste ! Je ne comprends toujours pas ce qu'elle avait à me reprocher exactement. J'assume mon passé mais je n'accepte pas qu'elle vienne remuer le couteau dans la plaie avec des accusations non fondées. Et puis, j'estime qu'elle n'a pas à intervenir dans notre vie de couple. Point barre.

A part ça, les fêtes de fin d'année en famille et avec les amis se sont bien déroulées... Nous sommes partis skier quelques jours avec les enfants. Il a fait beau et ce petit séjour à la neige nous a permis de nous déconnecter de la réalité. C'est déjà ça !

Rêve ta vie et vis ton rêve, c'est le titre d'un tout petit tableau très chaleureux pour lequel j'avais eu un réel coup de coeur et que j'ai reçu, avec joie et surprise, à Noël ! Cela reste aussi tout un programme que j'aimerais, encore et toujours, continuer à mettre en oeuvre durant les 12 prochains mois...

Papier de sucre

7 janvier 2011 à 14h43

Pour me remonter le moral par cette morne journée de pluie, je n'ai rien trouvé de mieux que d'aller faire les soldes. J'ai essayé toute une panoplie de sous-vêtements tous plus adorables les uns que les autres. J'aurais bien craqué pour un ensemble d'un joli bleu foncé "papier de sucre", relativement seyant, mais le modèle du slip ne me plaisait qu'à moitié et je n'aime pas porter des dessous non assortis. Alors, je suis ressortie sans rien et suis partie en quête de bonnes affaires pour les autres. Je me surprends moi-même d'être restée si raisonnable...

Zombie

7 janvier 2011 à 16h49

Je suis tellement fatiguée en cette fin de semaine que je dois lutter pour ne pas m'endormir profondément derrière mon écran... C'est quand même un comble après deux semaines de congé ! Encore quelques minutes à tirer et vivement le week-end !!

Sushis

11 janvier 2011 à 15h18

La guerre froide entre belle-maman et nous persiste. A la longue, cela rend l'atmosphère familiale très pesante. J'ai en permanence un noeud à l'estomac. Comme si j'allais devoir passer un entretien important et que je n'étais pas du tout prête. Un jour viendra où il faudra bien crever l'abcès et mettre les choses à plat, une fois de plus. Pour le moment, je ne m'en sens pas le courage ni l'envie.

Pour me changer les idées et oublier mes petits soucis du jour, je suis allée déguster des sushis pendant mon temps de midi. J'ai découvert un bar ultra-moderne avec tout un choix de bouchées nippones qui défilaient devant moi et que je pouvais goûter au gré de mes envies. Voilà un concept spécial, divertissant, dépaysant, amusant... et délicieux, en plus ! Le paradis pour moi, qui adore découvrir de nouveaux horizons !

Hasard ou coincidence : il a suffi que j'écrive ces quelques lignes pour que belle-maman m'appelle - en faisant semblant de rien - afin de savoir si oui ou non elle devait reprendre mes enfants en même temps que ceux de ma belle-soeur. Entre l'étude à l'école et une bonne tarte au chocolat bien au chaud chez leur grand-mère, le choix a été vite fait... C'est sans doute moi qui irai récupérer les kids, ce soir. J'appréhende déjà cette rencontre au sommet... La suite au prochain épisode.

Une jolie mascarade

12 janvier 2011 à 11h54

Quand je suis arrivée chez belle-maman pour reprendre les enfants, la porte était verrouillée à double tour et j'ai dû l'appeler pour qu'elle vienne m'ouvrir car personne ne m'avait entendu sonner, ni frapper à la porte... Cela commençait bien !

Après, les enfants faisaient tranquillement leurs devoirs dans la cuisine et ma belle-mère s'est comportée comme si de rien n'était... Alors, j'ai joué le même jeu. Je me suis montrée polie, aimable mais je l'ai saluée de loin et suis restée distante. On ne s'est quasi pas adressé la parole. Je ne me suis pas éternisée...

Avant de repartir, elle m'a vivement suggéré de lire l'autobiographie du Dalai Lama. En particulier, les passages consacrés à l'amour du prochain et à la compassion envers les personnes agressives. D'après elle, quand quelqu'un se montre agressif, c'est que quelque-chose ne tourne pas rond pour lui. A ce moment-là, je me suis demandé à qui elle voulait faire allusion : à elle ou à nous ? Parce qu'on aurait vite fait aussi de renverser la situation.

Devant l'absurdité d'une telle situation, j'ai dû me retenir pour ne pas attraper un fou-rire nerveux. Evidemment, on pouvait difficilement s'expliquer franchement devant les enfants... Encore une jolie mascarade !

Déroutante

14 janvier 2011 à 10h01

Hier, belle-maman a trouvé un bête prétexte pour m'appeler sur mon portable. Au téléphone, elle s'est montrée gentille comme un agneau. Je viens de m'apercevoir qu'elle avait à nouveau tenté de me joindre ce matin. Elle se comporte comme s'il n'y avait jamais eu de gros feu d'artifice entre nous.
J'en déduis, qu'apparemment, de son côté, la hache de guerre est enterrée. C'est un peu facile, ça, de faire semblant de rien après m'avoir chassée de chez elle comme une pestiférée ! En tout cas, moi, je n'ai pas oublié...

Grotesque et hypocrite

18 janvier 2011 à 9h31

Hier, encore, je suis allée chercher les enfants chez belle-maman. Toujours la même comédie : on a fait semblant de rien, parlé de tout et de rien, tout en gardant nos distances l'une par rapport à l'autre.

Elle m'a donné une copie d'un texte philosophique à méditer, puis m'a remis un morceau de gâteau pour my husband, qui ne lui a pas téléphoné pour la remercier car il estime que c'est une manière détournée de l'amadouer.

Cette situation devient complètement grotesque, hypocrite et très gênante car, malgré tout, elle continue à s'occuper de nos enfants comme avant. Je n'en peux plus de toutes ces allusions ! Je préférerais avoir une confrontation franche et directe avec elle...

Explications

14 février 2011 à 10h30

Finalement, le bras de fer avec belle-maman aura duré plus d'un mois. Le temps que l'un de nous s'incline... Belle-maman n'était pas prête à s'aplatir devant nous. Mon mari non plus. C'est donc moi qui ai pris les devants. Un soir, j'ai proposé à ma belle-mère qu'on s'explique calmement toutes les deux.

Evidemment, on ne perçoit pas du tout les faits de la même manière. Selon elle, j'ai pris ses propos à mon égard comme de la calomnie et suis directement montée sur mes grands chevaux alors qu'elle ne me voulait aucun mal. Elle s'inquiétait simplement pour moi. Elle craignait qu'on se revoie. Que je succombe à nouveau. Si cela m'est déjà arrivé une fois, pourquoi pas une seconde ? Je passe les détails... Et, quand elle m'a prié - à deux reprises - de "dégager" de chez elle, elle souhaitait simplement que je sorte de sa chambre... Bref, à l'entendre, c'est de ma faute si la situation a dégénéré à ce point. C'est elle, la gentille victime et nous, les méchants coupables. Elle oublie que je ne lui avais rien demandé.

Je ne l'entends pas du tout de cette oreille mais je n'ai pas eu l'occasion de lui donner mon point de vue. J'ai juste eu le temps de lui dire que je trouvais son interprétation de la situation un peu simpliste et hâtive....

Depuis, nos rapports sont revenus au beau fixe mais j'avoue que je garde une certaine rancune au fond de moi. Je reste méfiante vis-à-vis d'elle. Pour bien faire, il aurait fallu qu'on approfondisse le sujet. Mais à quoi bon ? Quelque-part, je ne peux pas lui en vouloir de se faire un tel cinéma à mon égard. Elle ne connaît pas les tenants et aboutissants de notre histoire. Elle ne sait pas tout. Elle ne peut donc pas comprendre. Personne ne peut comprendre, d'ailleurs. Personne. Sauf nous. Et encore... On ne se comprend déjà pas nous-mêmes.

Cri du coeur

2 mars 2011 à 9h55

Ce matin, au petit-déjeuner, mon fils me demande : "J. , ce n'est pas la vraie soeur de V. ?". Alors, je lui explique que J. est la demi-soeur de V. car elles ont la même mère mais leurs pères sont différents. Pour étayer mes propos, je lui explique que c'est comme si lui et sa soeur m'avaient moi comme maman mais pas le même papa. A cela, ma fille rétorque : "Cela doit certainement être vrai, on se ressemble tellement peu..."

On toque...

21 mars 2011 à 12h39

"On toque, c'est mieux...", m'a décrété dernièrement mon fiston de 9 ans. J'étais entrée dans sa chambre sans frapper à la porte pour y ranger une chaussette orpheline.

La semaine dernière, je suis allée inscrire ma fille au collège. Ce vendredi, elle ira à sa première soirée chez un copain de classe et restera dormir sur place. Elle m'emprunte mes Converse, me prête sa montre,... On s'échange régulièrement un partie de nos habits. C'est fou comme le temps passe vite !

Tout ce petit monde grandit et cela me fait tout bizarre. Il faut sans cesse s'adapter à cette évolution et trouver le bon dosage : être là pour eux sans être une mère étouffante. Mettre des limites tout en restant ouverte... Un apprentissage de tous les jours, loin d'être évident. Pour me consoler, je me dis que je suis encore une maman jeune.

Mea Culpa

21 mars 2011 à 12h50

Longtemps, je t'en ai voulu. De m'ignorer. De ne plus me parler. De ne plus être là pour moi.

Avec le recul, je me rends compte à quel point c'était égoïste de ma part de penser comme ça. Je réalise que tu avais raison. Cela n'aurait pas été possible pour nous de rester bêtement amis après ce que l'on avait partagé tous les deux.

A présent, j'ai conscience du mal que j'ai pu te faire. Je te comprends et j'essaie de cohabiter le plus sereinement possible avec cette blessure du passé.

Il y a des jours comme ça...

24 mars 2011 à 12h45

Il m'aura fallu pas moins de 45 minutes, ce matin, pour déplacer ma voiture garée dans un endroit interdit. J’étais déjà en retard et je dois repartir plus tôt cet après-midi… Finalement, j'ai trouvé – YOUPIE - une autre place à perpète.

Tout ça pour réaliser, à peine arrivée au bureau, que j’avais oublié mes tartines dans mon auto :o)

Il y a des jours comme ça...

La faute à pas de chance

8 avril 2011 à 12h19

Quand j'étais étudiante, je suis restée pendant longtemps avec le même copain. Je prenais la pilule mais il m'est arrivé, à plusieurs reprises, d'oublier malencontreusement un ou deux comprimés de la plaquette. D'habitude, j'étais réglée comme une horloge mais, une fois, mes règles ont vraiment tardé à arriver...

Je me souviens encore du désarroi et de la panique que j'avais ressentis à l'époque ! A 18 ou 19 ans, j'étais nulle part dans ma vie et je n'aurais pas pu garder un bébé ! J'avais directement pris r-v au planning familial le plus proche...

Dans mon cas, c'était une fausse alerte et l'histoire s'est bien terminée. J'estime donc avoir eu beaucoup de chance par rapport à d'autres. Je pense, en particulier, à Jewel. J'essaie de me mettre à sa place et j'imagine que son avortement a dû constituer un véritable traumatisme pour elle. Je comprends qu'elle culpabilise par rapport à cela. Qu'on le veuille ou non, ce genre d'expérience est marquante pour une femme !

Pourtant, si j'ai bien compris son histoire, c'était un accident. Autrement dit, cela peut arriver à tout le monde mais c'est tombé sur elle. C'est moche. J'ai simplement envie de lui dire qu'elle ne doit pas s'en vouloir pour cela. C'est la faute à pas de chance...

L'exception qui confirme la règle

4 mai 2011 à 12h05

J'entends ma chief expliquer à un candidat qui recherche désespérément un autre travail, qu'on se doit de respecter la règle des diplômes. L'intéressé possède un diplôme universitaire et occupe actuellement un poste d'ouvrier. Il est prêt à faire l'impasse sur sa licence pour trouver un emploi plus motivant. Il a donc postulé pour un poste de technicien (baccalauréat) mais on le considère surqualifié pour ce travail... Le pauvre homme essaie tous azimuts de se sortir de cette situation mais il s'enlise.

Il s'entend donc dire qu'on ne peut pas se permettre de fantaisies. Le Conseil d'administration a budgétisé un poste pour une personne qui a un diplôme de niveau 2 (baccalauréat), on ne peut donc pas engager de licencié pour ce poste. On ne peut pas faire abstraction de son diplôme universitaire. Néanmoins, il ne doit surtout pas oublier ce diplôme mais plutôt s'appuyer dessus. Ne pas se décourager. On pourra toujours trouver des solutions mais pas n'importe lesquelles....

A côté de cela, je vois des gens qui passent leur temps à faire prolonger des certificats médicaux, en dernière minute, pour ne pas travailler. Cette démarche empêche d'autres personnes, motivées à trouver un emploi, de prendre leur place et de pouvoir se stabiliser.

Et moi, j'ai obtenu un diplôme universitaire avec distinction. Cela fait plus de 10 ans que je travaille dans un emploi varié et confortable mais bien en-dessous de mes capacités. J'ai déjà passé et réussi, à plusieurs reprises, des examens pour obtenir un poste de niveau 1 (licencié) . Concrètement, à part une promotion ou l'autre pour calmer mes revendications, cela n'a rien changé à ma situation professionnelle. On n'a pas adapté réellement ma rémunération à mon diplôme. Dans ce sens-là, on ne me dit pas qu'il faut respecter la règle. On me laisse dans une impasse...

Je suis sans doute l'exception qui confirme la règle. Encore une absurdité d'un système administratif lourd et hypocrite...

Little Pink House

5 mai 2011 à 14h41

Début avril, je suis allée, avec mon mari, à un concert auquel M., mon ancien amoureux, m'avait proposé de le rejoindre. M. était accompagné d'une copine de sa femme, qu'on connaissait vaguement. Cela faisait un bail qu'on ne s'était pas revus. Après 3 minutes, j'avais compris que mon ex n'avait pas changé d'un poil. Toujours aussi sûr de lui. Une présence imposante, bruyante et écrasante. Pendant la première partie, alors que M. nous parlait, un gars s'est retourné, énervé, vers nous en lui aboyant : "Ta gueule ! Tu vas la fermer maintenant...!!".

Le concert en lui-même était plutôt chouette. En petit comité. Comme je les aime. Du rock alternatif, planant et agréable à entendre. Je ne me lasse pas d'écouter en boucle "Little Pink House". J'adore ce morceau ! Un de mes favoris du moment. A la fin de chaque chanson, M. s'exclamait avec enthousiasme "Yeaaaah !". Il dialoguait aussi en anglais avec le chanteur. Cette attitude a rapidement eu le talent d'agacer mon mari. De tempérament plutôt solitaire et réservé, il n'aime pas les gens. Il n'arrête d'ailleurs pas de me répéter : "Pour vivre heureux, vivons cachés!".

Après, nous sommes allés souper tous ensemble au resto. My husband, lui, aurait préféré rentrer directement. Très vite, la soirée a tourné à l'aigre. M. n'a pas tardé à provoquer mon mari sur des sujets sensibles et ce dernier n'a pas hésité à s'opposer à lui. Pour le descendre en flèche, le remettre à sa place et lui rabattre son caquet. Sur un ton agressif et cassant. Parce qu'il ne supporte pas ce genre de gars. Chacun campé dans une position extrême, ils n'ont pas cessé de s'affronter. A couteaux tirés. Un vrai combat de coqs. Le cauchemar ! Je n'aime pas les conflits. Je trouve cela important d'exprimer ce qu'on pense mais il y a la manière de le dire ...

J'ai essayé tant bien que mal de tempérer la conversation. Pour éviter un scandale. Sans succès. Je me serais bien cachée vingt mille lieux sous la terre pour échapper à ce duel verbal. Le plus rigolo dans l'histoire, c'est qu'ils estiment, tous les deux, être restés calmes ! Le lendemain, mon mari m'a tiré la tête toute la journée car je n'avais pas soutenu son point de vue. Trois jours après, j'ai reçu un colis. Il contenait tous les CD du groupe et une lettre dans laquelle M. m'écrivait qu'un jour il prendrait le train pour venir me rendre visite afin qu'on puisse discuter tous les deux. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée...

La rafle

10 mai 2011 à 10h13

Dimanche soir, nous avons encore capturé 4 chats errants. La société protectrice des animaux nous avait déposé 10 cages. Pour les faire stériliser. Afin d'éviter qu'ils se reproduisent de façon exponentielle. Les pauvres bêtes, prises au piège, étaient terrorisées et se débattaient comme des beaux diables dans leur cage. Heureusement, l'opération semble s'être bien déroulée.

C'est déjà la seconde fois que nous sommes obligés de mener ce genre de campagne et nous ne sommes pas encore au bout de nos peines car il en reste toute une série à faire opérer.

Venus de nulle part, ils arpentent notre jardin et notre terrasse. Avides de nourriture, ils ne cessent de venir miauler à la fenêtre avec un regard implorant . Il n'y a pas moyen de les toucher tellement ils sont farouches. Ils filent se mettre à l'abri à la moindre alerte. Ma voisine, une dame âgée qui vit seule et n'a pas d'autre compagnie, ne peut rien leur refuser. Moi-même, j'avoue que j'ai du mal à leur résister. Chaque année, je découvre plusieurs portées de chats sauvages dans mon jardin. Le week-end dernier, j' ai encore trouvé 2 chatons au fond d'une caisse. Dès qu'on les approche de trop près, leur mère les bouge de place... C'est une chaîne sans fin et, vu la rapidité de leur prolifération, ce phénomène devient un véritable fléau.

Cela me sidère les propriétaires d'animaux qui laissent courir leurs bêtes dans la nature sans en prendre soin. De manière générale, cela me fâche les gens qui ne prennent par leurs responsabilités. Qui n'assument pas. Qui refilent leurs problèmes aux autres. Qui ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez... C'était mon coup de gueule du jour.

Rien ne dure

13 mai 2011 à 13h59

M. s'inquiète de ne pas avoir eu de réponse de ma part à son mail du mois dernier , dans lequel il me proposait de passer me voir un temps de midi pour qu'on puisse un peu discuter à l'aise.

C'est gentil mais je ne sais pas si j'ai envie de revoir M. pour l'écouter me parler de lui pendant une heure et l'entendre répéter qu'il est en pleine forme et se sent "saoul de liberté" depuis qu'il a enfin remis sa thèse ! Je ne pense pas qu'on ait encore grand-chose à se raconter tous les deux. On n'a presque plus rien en commun.

Il m'aura fallu des années pour guérir de notre rupture, tourner la page et passer à autre chose. Notre séparation m'avait fait tant de mal à l'époque ! Et maintenant, je ne ressens absolument plus rien pour M. Pas le moindre petit regret ni amertume ni pincement au coeur. Plus aucune attirance. Plus rien du tout. A part de l'amitié. J'en viens presque à me demander comment j'ai pu tomber amoureuse d'un phénomène pareil ! Avec le recul, cela me parait tellement évident qu'on n'allait pas du tout ensemble...

Comme quoi, tout finit toujours par passer. Les bonnes choses comme les mauvaises. En écrivant ces quelques lignes, je ne peux m'empêcher de penser à B...

N'oublie jamais que je t'aime...

30 mai 2011 à 16h55

Chaque fois que je lui dis au revoir ou bonsoir, mon fils me répète cette phrase - que je lui avais moi-même dite et qui l'a apparemment marqué : "Je t'aime, maman. N'oublie jamais que je t'aime et que je serai toujours là pour toi..."
Ce matin, j'ai trouvé, sur mon rétroviseur, un post-it de ma fille, rempli de petits coeurs et sur lequel elle me souhaitait une bonne journée. J'ai donc passé une bonne journée et je me dis que la vie doit sembler atrocement vide quand on vit seul(e) et qu'on n'a pas d'enfants...