Journée chaude. 30°. Pas très envie de travailler. J'ai l'impression d'être dans un désert. Désert amoureux. Désert professionnel. Envie de rien. De me mettre dans un trou. Me faire oublier. Samedi soir chez des amis. Une seule envie toute la soirée. Rentrer. Prendre mon bouquin. Dimanche on a fait l'amour. Un vrai désastre. Aucun plaisir. Je n'éprouve du plaisir que dans les bouquins. J’ai terminé "bienvenue au club" et "Le cercle fermé" de J. Coe. Dimanche apm, je suis allé faire le plein de livres chez Virgin. "J'aurais voulu être égyptien" de Alaa El Aswany (j'ai adoré "L'immeuble Yacoubian") "Le soldat et le gramophone" de Sasa Stanisic, "Le rêve Botticcelli" de S. Chauveau et "Testament à l'anglaise" de J. Coe. D'agréables nuits en perspective. Quand la maison a enfin retrouvé son calme. Que les garçons de G. ont quitté l'ordi et leur jeu en ligne débile. Que la pendule affiche minuit. Je me fais un café. M’installe sur le divan. Coincé avec deux gros coussins. Je pars retrouver mes nouveaux amis qui m'attendent pages 102, 205, 326.... Un rendez-vous que je ne peux pas manquer. Que je ne veux pas manquer. Cette boulimie de lecture m’aide à faire attention à mon alimentation. Si je mange trop le soir, je vais vite m’endormir. Donc, c’est repas léger le soir. Pareil pour le midi. En fait, j’ai adopté le menu protéiné Dukan. Une chose quand même qui me trotte toujours dans la tête. C’est Li. Quand je pense à Li. j’ai un gros coup de blues.