Le burn-out (en français : épuisement) maternel.
Mais qu'est-ce que le burn-out maternel ?
Moi-même, avant le 23 juin 2012, je ne savais même pas que cela avait un nom. Je vous dis cela car, quand vous allez lire tout de suite les symptômes du burn-out maternel cela risque de vous parler plus que vous ne pouvez le croire.
En effet, d’après les chiffres que j’ai trouvé sur la toile, il s’avère que 20 % des mères seraient concernées par le burn-out maternel.
20 % de femmes qui ont osé parler de leurs problèmes, qui ont bravé le pseudo « honte » d’avoir ce ressenti, alors que je pense que si, toutes osaient parler de cet état de souffrance, le chiffre serait (malheureusement) largement plus important.
On parle de burn-out maternel, lorsqu’une mère est submergée par une fatigue à la fois physique et psychique dont elle ne parvient pas à se remettre. Elle se vide de son énergie en même temps qu’elle tente de tout gérer seule. Parce qu’elle cherche sans relâche à tout bien faire, à tout contrôler, à être ces mères idéales qu’elle fantasme en secret et j’ai même envie de rajouter qu’elle maudit aussi. Elle épuise toutes ses forces pour être j’ai une seconde envie de préciser comme une « Wonder mother » avec une puissance limite surhumaine. Après s’être épuisée durant de longs mois, elle affichera une attitude négative ou détachée vis-à-vis de la source du stress (ses enfants, voir même son mari, sa maison…).
Enfin, elle ira vers une autocritique constante avec une sous-estimation de ses capacités ayant pour résultat une baisse de la « productivité », voir une activité réduite au minimum. A trop vouloir faire tout et tout bien faire durant de longs mois…
L’inverse s’installe et la dépression venant s'ajouter au burn-out est souvent la « sonnette d’alarme » pour son entourage qui s’aperçoit enfin de son mal-être.
On aurait envie de crier « alléluia » qu’enfin les proches de cette mère victime du burn-out maternel s’en rendent compte mais malheureusement pour cette mère la route est encore longue avant de pouvoir enfin vivre de nouveau les joies réelles d’être maman.
Il est difficile d’en parler quand on en souffre car, les conséquences de ce mal-être ne sont pas faciles à avouer…Ni même à son mari, sa meilleure amie et encore peut-être même encore moins au seul qui pourrait l'aider médicalement son docteur. C’est pour cela que ses femmes attendent d’être arrivée « au bout » avant d’oser et même de penser qu’elles sont entrain de survivre dans ce cercle infernal et vicieux.
Jusqu'où peut entraîner le burn-out maternel ?
N’ayant pas vécu cette « maladie » avec mes quatre enfants, je ne pourrais pas répondre à cette question avec certitude. Mes recherches sur le burn-out maternelle ne seraient pas non plus aussi justes et appropriées que ce reportage que je propose de visualiser d’une femme qui a vécu le burn-out maternel.
à copier/coller
http://zenetlibre.blogspot.fr/2012/06/burn-out-maternel.html