ILY MOON

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Sommaire

Préambule

17 février 2013 à 23h17

Premiers écrits sur ce journal... J'en ai tant attaqué et tant supprimé. Impulsivité.
Et pourtant j'éprouve ce besoin d'écrire constamment, à chaque contrariété. Une fois sortis de mon cerveau, les problèmes n'existent plus, comme si une pensée pouvait être matérialisée dans des mots.

Je n'ai pourtant pas beaucoup de soucis, j'ai une petite vie banale, un taff (pour 2 ans et demi et advienne que pourra !); une moitié (depuis 6 mois, bientôt 7), des parents ensemble depuis des années (j'habite encore chez eux), peu d'amis mais des fidèles... & pourtant...

& pourtant j'ai toujours été un tantinet dépressive; je ne comprends pas le sens de la vie, les gens, le monde qui m'entoure m'écoeure bien souvent, et si ce n'est pas moi qui vit des horreurs, c'est tout comme. Je pense souvent que ce monde n'est pas le mien.
A côté de ça, j'ose tout de même me plaindre de ma petite vie, je trouve qu'être obligée de travailler, avec des hypocrites, de la pression et de la fatigue, ce n'est pas une vie ! Mais qu'est ce que c'est alors ? Aimer ? Je ne sais plus, c'est beau, mais je ressens toujours ce vide, il me manque quelque chose, je ne me sens pas à ma place...

Besoin de voir des choses, d'apprendre, voyager, risquer ma vie, mais pourquoi je suis quand même comme prisonnière de mes 4 murs, de mon lit et de ma flemme. La peur de l'inconnu, probablement.

Alors, pour fuir tout cela, pour arriver à ressentir ce que je voudrais ressentir, j'ai la chance d'avoir été doté d'une imagination débordante; chaque moment disponible je m'envole dans la lune, et m'imagine une tout autre vie.

En ce moment, dans mes songes, je rencontre un mec, un peu rock n roll, on s'est acheté une caravane, on part pour un tour du monde "à l'arrache", on compte mourir quand on s'en sera mis assez plein la vue; jeune, heureux et par choix. Une belle mort en somme.

Suis-je folle, avec ce dédoublement de la personnalité volontaire ? Je peux rêver les yeux ouverts après tout, vivre à travers des pensées...Là où je pourrais essayer de vivre tout court, c'est là que je reviens sur terre, et que le blues du dimanche soir revient..