Évasion

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Vous savez...

5 mai 2013 à 23h57

Quand j'y pense, je déteste mon ancienne école, dès le premier jour. J'ai traversé la grille, puis la porte, tous ces regards inconnus vers moi, à l'époque je n'en savais rien, je ne pensais qu'à m'amuser. À 4 ans, j'ignorais que des enfants de mon âge pouvaient être aussi terrifiant, aussi mauvais, ils m'attaquaient, me faisaient souffrir. J'ai grandis, aujourd'hui j'ai 11 ans, 6e année, la fin de cette époque de mërde, où les regards voulaient tout dire, où les paroles étaient pire qu'une balle dans la tête, où les gestes aussi blessant que la perte d'un proche, aujourd'hui je suis forte, je me bats pour garder ma dignité.

À peine un an avant aujourd'hui je me faisais martyriser par les grands, les jeunes de mon âge, je me suis levée le jour où on a insulté la mort de mon grand frère, me dire qu'il méritait d'être ailleurs. Je me suis rebellée contre celle qui m'a dit cette atrocité, je lui ai donnée un coup de point submergée dans mes émotions, j'ai été renvoyée car je lui avais cassée le nez, aujourd'hui, dans ma nouvelle école, les gens me respectent, ils m'aiment. Un jour, je marchais avec mes amis, je riais, j'avais repris goût à la vie, puis comme par hasard je l'ai recroisée, cette fille.

Elle m'a regardée, j'avais changée, autrefois j'avais des lunettes et des broches, un style de vêtement un peu minable et je trainais qu'avec une queue de cheval. Aujourd'hui mes longs cheveux bouclés châtains vole dans le vent, je porte des vers de contact, mes broches ont été enlevées, mon style reste le même. Je l'aime mon style. Elle est arrivée avec son groupe, riant aux éclats et a commencée à me traiter de tout les noms et a me critiquer sur mon style de mërde, de tepu. Mes amis restant en silence, je me suis mise à pleurée toutes mes larmes. Puis une main se posa sur mes épaules et à me serrer par amour, de la force.

J'ai regardée, un garçon du groupe opposé m'enlaçais. Il pleurait, me demandant pardon pour tout, mes amis comme pincés, se sont mit à me défendre et les faire peur. Pour l'une des rares fois où j'ai eu l'impression d'être aimée de ceux que j'aimais, pour la première fois, j'étais heureuse et fière de moi. Le jour suivant, je rayonnais de joie, le garçon qui m'a serrer dans ses bras m'a appelée et nous sommes devenus bons amis, il vient maintenant dans mon école car lui aussi c'est fait intimidé par la fille. Cette fille, aujourd'hui toute seule, regrette ses gestes, mais personne le lui pardonnera. Je suis fière de moi, fière de ceux que j'aime.

Cette histoire est vraie, c'est la mienne. Aujourd'hui je suis fière de moi, j'ai passée à autre chose, j'en suis fière. Merci à ceux qui ont lu jusqu'au bout. Défendez-vous, levez-vous ! Mais surtout bâtez-vous !

Ìùma