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Il faut un début à tout

14 janvier 2013 à 18h54

Je ne sais pas par où commencer, raconter sa vie dans le vide c'est pas forcément évidemment.
Mais en ce moment j'arrive pas à définir ce que je ressens au fil des journées, je deviens de plus en plus lunatique, un moment je suis de très bonne humeur puis 10 min après je suis triste ou en colère et je n'arrive pas à comprendre d'où ça vient...
Je me suis donc dit que mettre par écrit mes journées, mes émotions, mon ressentit m'aideras peut être à comprendre.

Je pense déjà que mon inactivité depuis un mois y est pour quelque chose. J'ai l'impression de rien faire de mes journées, mes amis sont en période de partiels je ne les vois donc pas beaucoup en ce moment. Je reprends les cours que début Février donc pendant ce temps là je ne fais rien...
J'essaye juste de chercher un stage pour cette été mais ça me gonfle assez rapidement.
Trouver un cabinet d'avocat susceptible de me prendre alors que je suis qu'en deuxième année de droit, c'est un peu mission impossible.
Je devrais me remettre progressivement dans les cours du second semestre mais il est vrai que j'ai un peu la flemme.
Au fond j'aurais plein de choses à faire si je me donnais les moyens mais j'ai cette flemme qui m'habite, qui ne me quitte jamais... Cause de mon inactivité ? Surement !

Et puis bon au niveau des sentiments je me sens un peu seule, la plupart de mes amis sont en couple depuis pas mal de temps, or moi je suis seule. Au fond ça me dérange pas plus que ça... J'ai eu une histoire d'un an et demi avec quelqu'un qui m'a détruit à petit feu, me rabaissant à chaque fois qu'on se disputait, se montrant violent et pourtant je suis restée avec pendant tout ce temps, c'est bien le problème quand tu es amoureux tu n'arrives pas à discerner les choses. Moi qui ne comprenait pas comment une femme battue pouvait rester avec son copain ou son mari, maintenant j'arrive un peu mieux à comprendre.
Je ne dis pas qu'il est allé jusqu'à me frapper mais il me poussait, me secouait, m'empoignait quand il était énervé. Le pire était la violence verbale, toujours à me rabaisser, à m'insulter...
Mais après il s'excusait disait qu'il ne voulait pas ça, qu'il ne le pensait pas, qu'il ne recommencerait pas et moi bêtement je le croyais...
En résumé je ne sais pas si je suis prête à refaire confiance à quelqu'un mais il est vrai que ce qu'il me manque c'est l'attention d'un homme, quelqu'un qui prend de tes nouvelles chaque jour, qui est là quand tu es triste ou heureuse, qui tient à toi.

Oui c'est vrai il y a aussi les amis pour ça mais c'est pas le même genre d'attention !
J'ai une amie que je pourrais considérer comme la personne la plus proche de moi et pourtant je n'arrive pas à lui de parler de tout ce que je ressens, je lui en dit un peu mais je garde beaucoup en moi. Serait-ce un problème de confiance ? Je ne sais pas !

Révolte

14 janvier 2013 à 19h20

Il y a un sujet en ce moment qui me tient particulièrement à coeur et dont il est difficile de parler tellement les avis sont différents.

Hier en voyant les images de la " manifestation pour tous" et les slogans scandés par des milliers de personne, je suis restée sans voix. Je ne pensais pas qu'autant de personne vivant dans un état démocratique pouvait aller contre ses valeurs.

Les valeurs fondamentales de la République ne sont-elles pas : Liberté, Égalité, Fraternité ? Me serait- je trompé de pays ? Je ne pense pas.
Oui chaque personne est libre de donné son avis, je le reconnais donc pourquoi pas le faire en allant manifester. Mais il y a certaine chose que je n'arrive pas à comprendre dans les arguments de ceux qui sont contre le mariage gay et l'adoption.

On vit dans un pays où l'adoption est ouverte aussi bien aux couples mariés qu'au couple célibataire, alors ne faudrait-il pas protéger les enfants de la même façon dans les deux cas. Le coeur du problème est bien l'adoption, or en France beaucoup d'homosexuels adoptent des enfants en tant que père ou mère célibataire, alors qu'ils sont en couple (mais pas marié), si la personne ayant adopté l'enfant vient à disparaitre, que fera t-on de l'enfant ?
A l'heure actuelle le compagnon qui n'est pas la personne adoptante n'a aucun droit sur cette enfant, celui ci sera dont mis dans une famille d'accueil. Ne serait-il pas mieux qu'il reste avec une personne qu'il connait, une personne qui l'aime ? C'est exactement cette question qui se pose aujourd'hui. Ne vaut-il pas mieux un enfant avec deux papas ou deux mamans plutôt qu'un enfant sans parents ? Là je pense qu'au fond d'eux chaque personne ne peut pas répondre non à cette question.

Et pour ce qui est du mariage en quoi cela concerne tout le monde, le mariage est quelque chose de privé, intime, tout le monde n'a pas à donner son avis sur la façon de faire des gens, lorsque des hétérosexuels se marient demande-t-on l'avis d'autre personne ? Je ne crois pas. Alors laissons ces personnes tranquille et laissons les choisir par eux même leur façon de vivre.
Et qu'on me parle pas de l'église, je suis d'accord tout le monde à ses croyances et chaque personne est libre de croire en qu il veut, mais là nous parlons de mariage civil, et à ce que je sache l'état et l'église sont des entités séparés depuis 1905.

La France se dit un pays ouvert, un pays avancé, et pourtant à chaque changement les français se montrent de moins en moins tolérants et ont de plus en plus de mal à accepter la différence !

Oui aujourd'hui je me révolte !!