Atermoiements & petites révolutions d'une blasée

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

Parce qu'il faut bien commencer quelque part !

8 décembre 2012 à 20h21

[Image] http://2.bp.blogspot.com/-KV6Zh0pDXI8/TfDlJWrKwbI/AAAAAAAAAmg/lDDjSWlNax4/s400/inconnu.gifBon, maintenant que je suis tombée sur ce site, autant faire de lui mon parfait petit exutoire. J'aime beaucoup le concept : un journal intime.. Public.

Je vais me présenter dans les très grandes lignes...

Je suis une fille, étudiante en première année de Droit.
Ma majorité surviendra dans les prochains jours et, maintenant que je me sens vraiment libre de faire ce que je veux, je ne peux pas m'empêcher de penser que j'ai comaté ces dix-sept premières années. Je m'ennuie et me suis toujours ennuyée. Je n'ai jamais osé, pris des risques. Je n'en suis pas où j'aurais voulu être.

Ca peut paraître stupide de penser ça aussi jeune, quand on va seulement commencer à vivre des expériences marquantes.
D'ailleurs, je trouve moi-même ça stupide. Mais ça ne change rien à mon ressenti.

Aussi, pourquoi ne pas y faire quelque chose?
Un journal intime pour me laisser le temps d'atteindre mes différents objectifs et d'oser faire bouger ma petite vie tranquille... Une sorte d'auto-thérapie par l'écriture si on a pas peur des mots. Moui, ça ne coûte rien d'essayer après tout !

Listing des objectifs de décembre !

8 décembre 2012 à 21h04

C'est l'heure de la trop banale mais rarement respectée To do list !

Ainsi, une liste à poster chaque mois... Je tâcherai de ne pas oublier.

Les objectifs que j'indique ne sont pas forcément vitaux. Mais chacun apporte sa pierre à l'édifice comme on dit.

"Pour plus de confiance, pour une vie moins chiante."

Tiens. Si ce n'était pas si niais, j'en aurais fait mon slogan...

[Image] http://soilsparks.typepad.com/.a/6a010536bfd496970b0120a9019362970b-320wi

To do list : décembre

1. Etudier suffisamment et régulièrement durant le blocus !

2. Perdre au moins deux kilos

3. Ne pas retomber dans un cercle vicieux avec le dernier sale type, ne plus le contacter !

4. Ne plus laisser mes émotions déterminer mes actes à ma place

5. Economiser

6. Organiser le Nouvel an (budget & lits)

7. Me faire mes zolis piercings

Arrêter de ressasser le passé !!!

9 décembre 2012 à 18h39

Aujourd'hui fut une journée de pure procrastination. J'ai plusieurs travaux à rendre cette semaine mais rien à faire. Quand on veut on peut mais là, visiblement, je ne voulais pas.

J'ai passé le plus clair de mon temps à ressasser l'histoire du dernier type auquel je m'étais attachée et ça me ronge car je ne le comprends pas. Le plus pénible quand on sort une personne de sa vie c'est de ne pas savoir comment la considérer. Il faut la cataloguer, la classer pour, ensuite, enfin la ranger dans un coin et l'oublier !

Dans son cas, j'ai plusieurs idées de classement :

1) Handicapé des sentiments

2) Lâche et menteur

3) Connard et par conséquent, doublement menteur

Enfin, c'est bien beau d'exposer mes hypothèses. Il faudrait peut-être avant ça que je déballe tout depuis le début dans le cas où j'aurais, qui sait, des lecteurs.

Il y a encore deux ans j'étais une vraie geek. Autant dire que le statut de "fille pubère" dans un jeu en ligne, ça ouvre les portes aux nouvelles rencontres mais néanmoins, ça ne m'intéressait vraiment pas. Je suis quelqu'un qui, à force, ne supporte plus les déceptions. Ainsi, je n'ose plus depuis longtemps prendre de risques.

Mais ce coup-là, je m'étais laissée avoir. Je parlais avec ce garçon très souvent. Il était très réservé mais assez cynique pour que je le trouve intéressant. Seulement, il avait une copine donc on avait vraiment une relation amicale, sans sous-entendus quelconques.

Puis, assez vite, il a commencé à me parler de ses problèmes avec sa copine. J'ai vraiment une nature de psy (dont j'essaie vainement de me débarrasser) donc je l'ai longtemps écouté se plaindre en essayant de le conseiller comme je pouvais.

Mais il avait vraiment réussi à se faire passer pour une victime et inconsciemment, je le maternais et m'attachais.

On s'est rapproché. On se parlait sans arrêt et avions échangé nos photos. Et un jour, après plusieurs mois, il me fait une déclaration !

Je ne lui ai pas répondu tout de suite pour voir si il était bon ou non de m'embarquer là-dedans car, il était hors de question de briser un couple "pour rien" ou de devenir un secret.

Il me parlait de la quitter mais ne faisait rien, se trouvait des excuses lorsque je voulais passer à autre chose. Donc, de mon coté, je refusais de le voir car je savais que ça n'entrainerait rien de bon car j'étais persuadée qu'il ne la quitterait jamais et que je serai trop conne et attachée que pour le repousser. Il était bien trop lâche et moi aussi.

Bref. Suite à ça, on a souvent coupé les ponts et repris contact. J'avais dans l'idée qu'on reste amis car après tout, à part des mots, rien ne nous liait. Et j'avais trop de rancoeurs suite aux excuses bidons qu'il m'avait sorti pour gagner du temps.

Mais bon. Il a multiplié les sous-entendus en espérant que ça redevienne comme avant et c'est vite devenu invivable car il n'avait pas du tout évolué tandis que moi, j'étais blasée de tout ce qu'il pouvait me dire.. mais pas tant que ça au fond, puisque je ne pouvais pas m'empêcher d'espérer que tout s'arrange.

Puis, un miracle est venu. Enfin, c'est très subjectif. Sa copine menaçait de le quitter car elle ne supportait plus leur relation à distance. A partir de l'instant où elle a évoqué la possibilité de voir d'autres mecs, la jalousie a fait tout le boulot et il a oublié toutes les reproches qu'il avait pu lui faire. Et il se disait qu'en fait, il l'aimait très certainement !

Je l'ai dès lors, pas mal encouragé à la rejoindre. Jusqu'à ce qu'il m'apprenne qu'il allait mettre ses études en suspens pour elle. J'ai préféré ne plus trop m'en mêler et voir ce que ça donnerait.

Son comportement niais, soumis m'avait permis de faire disparaitre tout les parcelles d'attirance envers lui qui avaient pu résister. Il n'était vraiment plus le type réservé, confiant dans ses principes que j'avais aimé.

Lorsqu'il a fini par m'annoncer qu'il allait la rejoindre en septembre, j'ai décidé de cesser tout contact afin de nous faciliter la vie à tout les deux (sa copine est un "chouia" jalouse).

J'ai simulé une dispute car l'esprit d'initiative, c'est pas son truc et ça n'aurait pas marqué une vrai "fin" si j'avais encore du tout lui expliquer gentiment. Mais pour une fois, il avait été blessant. Ca m'avait permis de faire une croix sur lui.

Les mois passent...

Ma nature prend le dessus et je me mets à m'inquiéter pour lui. J'avais besoin de savoir si j'avais joué cette comédie pour rien ou si il était enfin bien avec sa copine.

J'envoie donc un message pour prendre des nouvelles, en m'excusant de ne pas m'être tenue à ma décision de ne plus lui parler, et il me dit que justement, il avait voulu m'envoyer un message car je lui manquais mais qu'il n'avait pas osé.
Il m'apprend aussi qu'il n'est pas encore parti s'installer chez sa copine, qu'il ne part que samedi et qu'il regrette qu'on ne se soit jamais rencontré avant.

Donc, là, sans réfléchir, je propose qu'on se voie.

Je ressentais plus rien pour lui et il avait fait son choix. J'espérais quand meme secrètement qu'il me déçoive pour ne rien regretter.

On se rencontre donc. Un soir après mes cours. Devant la gare de ma ville.
Un ami m'accompagnait dans le cas où j'aurai eu envie de fuir...

Je monte dans sa voiture, on va en ville boire quelques verres. Et là, merde ! Il me plait ce con !

Je lui repère évidemment des défauts. Mais sa façon d'être avec les gens. J'avais perdu l'habitude des mecs qui ne se prennent pas de haut.

De son coté, je n'ai pas tellement le sentiment de lui plaire et pour être sure qu'il ne change pas d'avis et que je ne devienne pas celle "qui fit couler son couple à une semaine du grand départ", je fais tout pour me discréditer. Je mets en avant mes défauts, mon passé scabreux tout en lui laissant imaginer le pire.

C'était très puéril mais ne pas lui plaire m'évitait de retomber dans les sujets qui fâchent et dans la rancoeur qu'il m'inspirait. Je pense que je me protégeais, même si c'est tordu.

Vers la fin de la soirée, tout les bars sont fermés. On retourne dans sa voiture et à défaut d'autre activité, on se met à parler. L'ambiance devient très vite "pesante". Il se met à se plaindre à nouveau de sa copine, ne me répond pas clairement quand je lui demande si au moins il l'aime. Car bon, il change de pays pour elle !

Ensuite, on parle "passé". Il me reproche de ne pas avoir accepté qu'on se voit avant. Il répète sans arrêt qu'il sait qu'il aurait été plus heureux avec moi, qu'il regrette.

Je ne disais rien car je sentais que si je déballais ce que je pensais, il se braquerait et de mon coté, je me serais mise à pleurer de rage comme une idiote...Mais si j'ai bien une certitude c'est que, meme si on s'était rencontré avant, il ne l'aurait pas quittée pour moi. Il est lâche, ne supporte pas les reproches et elle le terrifie à première vue !

Il se met à me fixer d'un air très évocateur... Je lui dis directement qu'il n'a rien à espérer de moi, que je ne serais pas celle qui foutra en l'air son couple !

Puis, il sort de la voiture, ouvre ma portière et m'embrasse.

Je lui demande alors à quoi ça rime et si il compte rejoindre sa copine après ça et il me répond que oui mais qu'il n'avait pas envie de regretter.

Nouvelles discussions. Je lui dis clairement que je lui en veux de jouer avec moi. Et là, l'excuse qui m'achève : "Je crois que j'ai peur d'être heureux avec quelqu'un". Je laisse passer, sans trop y croire, vu le peu d'intérêt qu'il semble porter à ce que je peux ressentir.

Puis, vers 3h, il me ramène chez moi.

Une fois rentré chez lui, il m'envoie un message où il qu'il "pense devoir s'excuser".

Je lui réponds que je ne regrette pas qu'on se soit vu malgré tout ça.

Le lendemain, il prend de mes nouvelles. Mais très vite, il me parle de sa copine, de ce qu'il va faire pour que ça s'arrange avec elle, lui demander d'être moins rabaissante, etc. Il me remercie meme de l'écouter !

Mais là. J'ai beau être quelqu'un de blindé, rempli d'empathie, je ne suis pas sa psy ! Moi aussi je suis impliquée !
Je me suis vraiment sentie comme une "merde", un "jouet". A croire que après lui, je ne ressens rien, rien ne me blesse donc peu importe qu'il me parle de ses problèmes de couple malgré tout ce qu'il m'a dit la veille... Pour lui, y a aucune raison pour que ça me blesse !

Depuis, j'ai envoyé quelques messages lui demandant une véritable mise au point et si il voulait qu'on arrête une bonne fois pour toutes de se contacter. Il m'a répondu que non mais pour la mise au point, aucun signe de vie.

J'ai donc coupé les ponts. Cette fois pour de bon j'espère.

Les ordalies... Pas si démodées que ça

11 décembre 2012 à 18h06

Aujourd'hui, je fus studieuse. Du moins, plus que ces derniers jours où je n'ai fait que m'engraisser et regarder des séries VO en pyjama, sans même mettre un pied dehors.

Fin, le terme studieux est relatif car, certes, j'ai bossé, mais j'ai encore séché les cours. Alala, droit romain. J'ai pas intérêt à te louper lors des examens de mai, moi...

Pour l'heure, j'ai encore une dissertation à finir, un exposé à peaufiner et un petit travail à faire d'ici la semaine prochaine.

C'est dingue, au lycée, j'avais beau avoir trois fois plus de travail, je n'ai jamais eu autant de mal à m'y mettre que maintenant.

L'université ç'est le mal !

Non seulement ça pousse à l'inactivité avec ses horaires mal foutus, ses cours non obligatoires, ses travaux rarissimes mais ça décuple mon associabilité !

Ces troupeaux d'étudiants... Tous plus hypocrites et vides les uns que les autres, à s'échanger des banalités faute de véritable sujet de conversation.

Je ne les déteste pas. D'un certain coté, je les envie même. Ils se contentent de relations superficielles mais au moins, se lient facilement. Ils exultent devant tout et n'importe quoi.

L'exigence ne rend pas heureux et même si elle peut permettre d'avoir un but, elle finit toujours par décevoir !

J'espérais vraiment faire des connaissances intéressantes mais je suis toujours avec le même ami - au point qu'on nous croit en couple - et deux autres copines qui, bien qu'elles soient gentilles, sont loin d'avoir suffisamment de points communs avec moi pour qu'on puisse un jour être proches.

Heureusement, je vois encore mes amis du lycée. Plutôt occasionnellement mais c'est toujours un bon rempart à la déprime.

Au fond, je pense que j'ai une très haute estime de moi-même. Du moins, sur le plan mental.

J'ai aussi tendance à considérer la majorité des personnes que je croise comme immatures, amorales. De ce fait, je pardonne toutes leurs erreurs et me tire une balle dans le pied dès que c'est à mon tour d'en faire une.

Il va vraiment falloir que je change, que je fasse un effort pour moins m'isoler des autres et être plus à l'aise avec eux. Mais ça serait bien plus facile si je rencontrais les bonnes personnes.

Alala, phobie sociale, quand tu nous tiens !

Le fait de ne rien faire

14 décembre 2012 à 23h42

A vrai dire, je ne sais pas trop ce que je vais pouvoir écrire ce soir.
Mais je me dis qu'en même temps, si je me refuse à écrire à chaque fois qu'une de mes journées se trouve trop banale pour être digne d'être racontée, mes passages ici seront vite assez similaires à mes visites semestrielles - et encore - à la famille.

Et puis, je ne sais pas vraiment ce que j'espère en me mettant ainsi à raconter ma vie mais, en tout cas, j'espère que ça m'amène un quelconque changement. Aussi, autant ne pas m'arrêter en si bon chemin.

Voilà, quitte à écrire n'importe quoi, j'vais écrire.

Je me suis longtemps soupçonnée diverses névroses, pathologies voire maladies orphelines. La faute à Doctissimo et ses acolytes.

Néanmoins, je pense que, pour la majorité (maladies mortelles exclues), je n'étais pas tant que ça dans le faux.

La magie d'internet.... Je me suis découvert, entre autres : un penchant pour la dépendance affective, une peur de l'engagement, une associabilité croissante, un manque de confiance en moi et surtout, en les autres.

Ah et, d'un point de vue plus "physiologique", une légère anémie qui m'a permis de donner un début d'explication sur la couleur de ma peau. Et par conséquent, de contredire les théories comme quoi j'étais une geek atteinte de photophobie. Bien sur, tout cela était il y a quelques années.

Mais même si d'apparence je m'isole moins qu'avant et ait quelque peu déserté mes sites de prédilection, le désespoir typique de l'adolescence a laissé sa place à la "désabusitude".

L'ennui a toujours la même conséquence sur moi : je mange et m'isole ! Le seul sentiment que je connais encore est la frustration !

J'ai donc à présent 4-5 kilos à perdre... Voire plus, si je me base sur mes propres "critères".

Mais là, je crains que ça ne puisse que s'aggraver tant je suis blasée de tout.

Je pense que les gens sous-estiment les ravages de la lassitude quand elle s'installe.
Bien sur, elle ne fait, à ma connaissance, pas partie des maux échappés tout droit de la boite de Pandore.
D'ailleurs, quand on pense à la misère, à la discrimination, à la guerre, à la faim, à la mort.. On se dit qu'à côté, se plaindre d'une absence de peine, de joie, d'intêret, c'est puéril et égocentrique.

Et je ne nie pas, tout ce que j'ai cité est un drame. Sans conteste chacun plus grave que tout les petites malheurs qui me sont déjà arrivés. Mais au moins, l'injustice de tout ça est ressentie.

Là, je me sens comme une coquille vide. Et je le dis sans tristesse. Je me contente de le constater et de l'écrire.

Il y a un très long moment et pourtant j'y repense, j'avais débattu avec un ami de l'auto-mutilation. C'est là que j'ai vraiment cherché à comprendre les motivations des personnes qui se mutilaient.

Le but en soi n'est pas de se blesser. Ce n'est qu'un moyen, pour enfin ressentir quelque chose.

Par contre, je tiens à dire que je ne suis pas de ces personnes "niaises" qui cherchent à mettre en avant le malheur incommensurable de leur existence ou à se faire remarquer en parlant suicide ou autre pratique auto-destructrice même si je peux comprendre qu'à ma façon d'écrire, il soit logique qu'on puisse penser que je sois malheureuse.

Mais je ne suis pas malheureuse. Et je ne fais aucun sous-entendus sur une possible attirance envers l'auto-mutilation... Que les choses soient claires. J'en ai juste marre et je me manifeste !

Peut-on encore parler de choix?

19 décembre 2012 à 10h31

Ces dernières semaines, je n'ai fait que manger. Trop et mal.

C'est bien de vouloir changer pour gagner en confiance mais c'est agaçant lorsqu'on est, sois-même, le pire obstacle à ce changement.

J'ai un ciné vendredi, une soirée samedi et un restaurant dimanche et je n'ai aucune envie d'y aller, comme toujours.

Je vais tenter d'annuler le restaurant. Je commence vraiment à me dégoûter avec ces kilos en trop.

C'est donc ça le blocus?

9 janvier 2013 à 21h33

Ah !
Demain, premier examen "universitaire". Woooooh.

Non, en réalité, cela fait bien longtemps que je ne stresse plus du tout devant les tests.
Et paradoxalement, je finis généralement par m'inquièter de ne justement pas avoir la moindre appréhension. Ben ouais. Un jour, plus proche que je n'ose l'imaginer, j'me retrouverai confrontée à quelque chose de plus grand que moi et inutile de préciser que ça fera mal !

En attendant, je vais tâcher de marquer des points demain... Ca ne devrait pas être bien difficile. D'autant qu'une dissertation en philosophie ne demande pas d'étude.

Parlant d'étude, voici mon blocus, pour l'heure : manger-dormir-regarder des séries- donner l'illusion d'une étude assidue-conseiller la vie amoureuse d'un ami

Je commence à avoir besoin de sortir de cette routine. Ainsi que de limiter ma consommation de pain.. Mais ça, c'est une autre histoire.

Ceci-dit, je n'ai pas spécialement envie d'aller faire les soldes vu ma "graisse de blocus" persistante donc mes économies se porteront bien.
C'est une chance car je suis allée voir un spécialiste pour qu'il me répare ma cloison nasale déviée (suite à un choc qui remonte à l'enfance) et il m'a proposé d'également remettre en état l'aspect extérieur (une petite bosse). Et meme si ce défaut est plus psychologique qu'autre chose, je tiens à retrouver un nez droit en plus d'une bonne respiration.
En tout cas, pour en revenir au sujet "économie" : ce médecin est très cher. J'ai donc intérêt à mettre un maximum d'argent de côté. Mais sa réputation et son parcours professionnel parlent d'eux-mêmes et je veux minimiser les risques car les échos qui me sont parvenus sur la septoplastie, de façon générale, sont tout sauf rassurants !

Je m'éparpille vite lorsque j'écris mais je vais en revenir à l'ami à qui je parle le plus souvent ces temps-ci.
Dès le début, notre relation était très claire : on ne s'attire pas et c'est pour ça que j'aime passer du temps avec lui.
Malgré les sous-entendus de ceux qui nous croyaient ensemble vu notre "alchimie" (ahaha), ça n'a jamais affecté notre jugement initial.
Mais le soir du nouvel an, il a demandé pour venir à la soirée que j'organisais et si je comprends bien sa pensée : un éventuel plan cul avec moi ne le dérangerait pas

Conjugué au fait qu'il ait lourdement insisté pour dormir dans mon lit, je ne suis plus si sure qu'on soit sur la même longueur d'onde, malgré ses démentis : "Mais non, ça ne vaudrait pas le coup de gâcher notre relation voyons !"

Je ne suis pas ce qu'il recherche et inversement... Donc ça m'a vraiment mis hors de moi. Mais ça m'a fait me résigner encore un peu plus sur les mecs.

Après tout, l'amitié fille-garçon doit certainement être un mythe !