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Mercredi 5 décembre...

5 décembre 2012 à 17h12

Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'avoir créer ce journal mais au moins, je pourrais extérioriser certaines choses.
Je suis de nature renfermée sur mes sentiments et j'essaye de les camoufler aux personnes que j'aime.
Malheureusement parfois, je craque.
Hier, j'ai fondu en larme en plein cours d'Histoire... Personne ne savais pourquoi. Sauf L, et M à qui j'avais raconter en gros une bonne partie de mon malheur.
Cela faisait une semaine que mes parents s'étaient séparés. Bizarrement, j'ai toujours espéré depuis que je suis en 5ème, que leur relation cesse. Ils m'avaient tout les détruits pendant tant d'années à cause de leur cris devant la porte de ma chambre et souvent, en me mêlant à leur dispute alors que je ne faisais que rester là, en essayant de ne pas comprendre. Mon père, un soir, m'avait frapper parce que je voulais aller chez mes grands-parents qui habitent au dessus (j'habite une maison à deux étages) pour ne plus entendre toutes ces larmes et ces cris.
A partir de ce soir là, j'ai haïe mon père. Et le jour de leur séparation étant arrivé, je n'ai pas réagit de la même façon que je l'imaginais. J'ai fait l'indifférente et je suis partie dans ma chambre. Mon père pleurait ; il me faisait plus pitié qu'autre chose.
Puis, le vendredi suivant leur séparation, mon père est arrivée dans la maison pour déposer mon frère qui revenait du sport. Et là...

Ma mère était dans la cuisine et la porte de ma chambre était ouverte. J'entendais donc tout ce qu'il se racontait dans la pièce d'à coté. Le téléphone sonne. Mon père sort un téléphone tout neuf de sa poche alors qu'on sait très bien qu'il n'a pas les moyens de s'en payer un.
Tout naturellement, ma mère demande d'où vient ce téléphone et il répond nerveusement "Euh... euh... c'est mon père qui me l'a donner". Son père avait fait faillite il y a quelques années auparavant. Ma mère et moi avons donc trouver ça louche.
Puis, elle lui demande donc qui l'appelle à cette heure-ci. Il commence à hausser le ton "Personnes, ça ne te regarde pas !".
J'avais déjà tout compris. Je savais depuis longtemps que mon père aller voir ailleurs mais je n'avait rien dit à ma mère car je n'en étais pas certaine... Et j'ai compris alors que c'était pour ça qu'ils s'étaient séparés.
Elle lui prend le téléphone des mains et regarde les messages... il y en avait un du même numéro qui disait : "Oui on se plait physiquement".

Je savais que c'était un enfoiré mais là...

Quand j'en ai parlé à Johann, mon meilleur ami (pour qui j'ai faible), j'avais l'impression de le gaver... qu'il s'en foutait royal... ça m'a fait prendre conscience que je n'étais pas du tout la même personne qu'il est pour moi.
Je me suis aussi rendu compte que les autres personnes que je considère comme mes amis ne font que se foutre de moi et parlent derrière mon dos. Pour moi c'était le truc de trop. J'étais sans parents et sans amis. J'étais seule. Je ne sais même plus pourquoi je me lève le matin.... C'est pour ça qu'hier après 2h et demies de cours, j'ai simulé une maladie et je suis retournée chez moi. Aujourd'hui aussi du coup.

J'attend la répète du groupe de samedi avec envie...