Le petit carnet noir

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

La pire des foules.

13 décembre 2010 à 1h15

« Je me sens si seule… Si envahie… Ah! J’hurle intérieurement, j’en tremble tant la douleur est palpable. Mes yeux se ternissent subitement en un marbre lourd et gris. Je tente de bouger mes doigts devenus pierre. Si je redresse la tête et les épaules, je peux apercevoir le ciel paisible, bleu, joyeux. J’essaie d’atteindre la lumière là-haut, m’étire de tout mon long et j’ose même respirer de cet air glorifiant tout en étant différent.

Aussitôt, je me voûte tout entière sous les assauts d’un chagrin sans nom. Des visages flous, inconnus, difformes et faux défilent. Et moi je tombe, je tombe. Je tombe au ralentit dans un monde obscur, au gré de ces quelques filaments de pensées qui me détruisent et qui défilent sur fond d’azur. Des couleurs, puis la noirceur.

Parfois, je me demande pourquoi.
Pourquoi ai-je été m’enivrer de la chaleur de mes semblables?
Pourquoi ai-je si mal de respirer, de vivre, de m’accomplir en leur présence?

Mais je resterai ignorante toute une vie durant, j’ai cessé de me poser ces questions.

J’étouffais à mourir sous le poids de tant de regards dédaigneux.

Formidable, c’est ainsi que la valse s’anime. Scène première : mon corps de pierre se fend, se fracasse douloureusement contre le gravier du sol terreux. Seule narratrice de cette histoire, la forêt joue de ses yeux multiples, me fixe. Il me reste peut-être quelques morceaux intacts de ce que j’ai pu être, mais je ne les vois pas sur le sol. Uniquement une marée de chairs antipathiques qui me transpercent de leurs sourires ingrats. Je tourne. Ça tremble.

Scène seconde : le cri d’un oiseau caresse le son chaotique de l’air brisé par ma propre folie. Ça tourne toujours. Je tremble. Je ne PEUX pas être seule. Je parcours l’assemblée d’un regard ravagé par leur présence. Lors de mon maigre voyage, je me heurte violemment à un vide. Rien. Ces zombies parcourent une existence tellement semblable les unes des autres que ça me dégoûte. J’en tombe. J’en tremble.

Il doit y avoir une solution, me dis-je encore. Et encore! Les femmes, les enfants, les messieurs. Les chiens, les chats, la plus verrue des crapauds.

Ma belle ennemie, bête trop téméraire que représente la douleur, semble saisir entre ses crocs l’ensemble de ma vitalité en fauchant sentiments et avenir. C’est sans aucun procès ni répit que je me retrouve sur la potence, les pieds instables et la tête lourde. Quelques visages connus me persécutent encore quelques instants. Ces visages sont clairs, déplaisants, déprimants. Eux aussi.

Tout au fond, j’en suis persuadée, si l’on creuse avec la minutie d’un être au cœur pur, j’existe encore. Toute petite et perdue dans les mers qui transportent mon chagrin. Je me complais à imaginer les longues successions de mers de larmes qui sillonneraient des contrées abandonnées et qui nourriraient la fontaine de Jouvence d’un sentiment qui se veut légitime. Peut-être, finalement, qu’une âme perdue qui crie et qui hurle car elle était depuis si longtemps sur-enchaînée dans les bas-fonds d’un océan de larmes déjà elles-mêmes noyées d'une douleur passée. Soit, j’étais réellement seule. Seule parmi tant d’être identiques et tous faux.

Ma torpeur a cessée et les flots se sont calmés. Je me suis mise en boule comme lorsque j’étais enfant. Je suis maintenant baignée d’un mince linceul transparent et qui siffle d’une façon insupportable dans un vent que je peine à remarquer.

Pour l’instant, je continue d’afficher mon plus beau pas dansant pour une société lassante, mais je tremble plus que jamais sous le poids de leur complaisance volontaire dans l’ignorance. La volonté d’oublier le nuisible. De leur méchanceté. »

Charabias avant la rencontre

21 décembre 2010 à 22h11

Un verre à la main, j'observe longuement les masques fixés aux murs de mon appartement.

J'ai ouvert ma boîte de messagerie et... Je me suis interposée avec insistance devant l'inutilité de ces milles messages envoyés de part et d'autre des sites. Déjà blasée dans ce pourquoi j'étudiais avec tant d'ardeur! C'est pourquoi j'ai fermé l'ensemble des documents en pièces jointes qui s'étaient déjà misent, par réflexe de mes agiles petits doigts, à envahir l'écran de l'ordinateur.

Inutile d'insister sur le mauvais sens du poil quand ça va pas; Je l'ai déjà compris! Déjà qu'à 17h00 j'ai ce souper avec le reste de mon équipe de projet. Autant être totalement fraîche et dispo. Avec un verre et un joint, bien évidemment;

Le médecin m'a informé que la prochaine solution à mes multiples crispations musculaires était les anti-dépresseurs. Eh non! Ça signifie de se renouveller avec foie dans un bon passe-temps purificateur!

J'ai commencé la lecture de Aliss, de Patrick Sénéchal. Ça m'a déjà coupé net de revivre un début d'appartement. J'en suis plus à mes premiers pas dans un budget et dans les estimations grotesques de la jeune adulte typique -on est jamais à l'abri, je le constate avec ma propre mère- Néanmoins, ça ne nous concerne pas, moi et ma tranche de vie!

Donc, l'écriture! Farabuler avec des histoires me rends au comble du stresse, donc, j'établis de nouveau le lien communauté virtuelle-web-journal.

J'enfile mon ensemble d'occasion, grimpe dans mes bottes et penserai à la prochaine application de couleur sur ma toile, m'ordonnant de créer avec plus d'assiduité, et plus de joie, ça manque dans ce charabias instable.

Implosion spontanée

2 janvier 2011 à 5h29

Le temps des fêtes vient de s'envoler, tout comme ça, alors que la neige est en train de laisser mourir sa fine crinière.

Erk. Même les mots d'intro sonnent faux.


Je ne sais pas trop ce que j'ai, mais toutes mes tentatives de résurrection de ma bonne volonté son vaines. J'ai envie de m'enfuir à quatre pattes, tel un loup, et m'élancer tellement loin de la civilisation... Que j'en tomberais pleinement satisfaite de ma liberté avec la Terre.

Mes fêtes ont été soldées de bons moments avec ma mère, ou même avec tous les beaux-parents de mon amoureux. Cette année, c'était notre premier noël conjoint et j'avoue que ça m'a caressé les blessures!! C'était douillet, avec mon arbre décoré à l'aveuglette, surchargé et miniature au coin de l'ordinateur! Je veux dire, un an de bonheur, ça se fête!

Étonnamment, l'implosion spontanée de l'estime qu'un jour j'ai tenté de saisir entre mes doigts, s'est faite ressentir le 24 décembre dernier. Pour relater comme il se doit l'arrière goût amère qu'apporte cette situation à l'ex-estime, voyons cela ainsi : durant un épisode traditionnel familial québécois, ça été tout à fait ainsi, sans ajouts de sucre dans le café. Ils se sont cachés de mes yeux, sous la foule de tantes et d'oncles en joie des fêtes, et se sont donné le mot de l'ignorance. Encore.

Je soulignerais particulièrement les nombreux mois d'absences, se calculant maintenant en années, à ma plus haute déception. Ça été un choc de me faire littéralement surprendre par ma belle-mère, sur un ton d'oiseau de malheur, qu'elle allait très certainement laisser notre future conversation dans une situation amère. Des signes tels que ses bras croisés, les rides de son visage qui se décomposaient et qui reprenaient leur singularité supérieure à la moindre réplique positive de ma part;

Ce duel ne dura pas la fin de l'éternité, car j'eut la difficulté à laisser évacuer mon stresse vers la chaleur qui m'emprisonnait non seulement le visage, mais le cou et les poumons tous entiers. Il m'était maintenant évident que le stresse et l'angoisse étaient des ennemis auxquels je n'avais jamais réussi à faire totalement face. Donc je pivotai vers la direction opposée, de suite après m'avoir répété tout bas à cette dernière de '' Se reposer... Oui, te reposer, hein, ça va te faire du bien à toi, de te reposer. Te reposer à cause que tu travailles. Du repos mérité. '' Faute de faiblesse dans les jambes ou les émotions, hein, j'ai abdiqué vers la chaise entre mes deux cousines.

Cette manie de s'empresser de juste savoir que 'ça va bien' et que le reste, comprenant évènements heureux et surtout malheureux, c'était mal-saint. Tout ce qui n'a pas trait à 'je suis un mouton heureux' c'est un déni banni ! Mes choix sont imparfais, je ne peux compter sur eux pour parler, ni pour un transport, ni pour une aide financière, ni pour ma vie quoi! J'y crois pas encore, malgré la choquante facilité que j'ai eut à l'égard de la situation, après la soirée. C'était à le dire, je n'épouserais jamais cette méthode d'action contre-bien! Bon Martyr oui! Ignorer mes appels, d'accords, mais elle m'a bien dit '' Oh? T'as un numéro de téléphone? Ah... Jamais eu connaissance que t'as appelé. Ton frère fait pas de messages...'' Ouais c'est ça, je suis une poire ma belle.

Pourquoi j'ai du respect pour des gens ignobles, saleté ! J'ai probablement aucun souvenirs -et si j'y réfléchit, aucun encore- de ce que mes cousines ont dites ou faites, moi, j'ai filé au bras de l'une jusqu'au sous-sol, loin de l'étouffante chaleur. Mais, brusquement, ça s'est avéré humide tout à coup. Là, de profondes palpitations m'ont traversées, alors que je voyais mon petit frère à côté du dos de mon père, qui ne se dévira pas une fois; Les autres autour regardaient d'un air silencieux, mais entendu.

J'ai fait volte-face vers mon amoureux qui était apparut derrière moi, ange qui suit mes pas, et lui suggérai de partir dans les temps; Mon frère se leva, vint me voir, l'on discuta des heures avant de repartir - car j'étais celle qui l'eut amené à la soirée et il était dit qu'il dormirait chez moi - et durant tout ce temps, mon géniteur ne tourna pas tête. Mon grand-père m'ignora aussi;

J'ai laissé une trentaine de minutes à mon frère et moi et mon copain on est parti attendre dehors. J'ai recroisé mon père en haut des escaliers, en entrant une dernière fois sur le pas de l'entrée. Il ne me serra pas non plus contre lui, et trouva la pire, mais la pire excuse pour aller ailleurs. Il est revenu pour dire au revoir à mon frère, m'ignorant royalement de nouveau, comme piteux.

J'avais la bouche bien grande ouverte tout le long du trajet du retour et... J'avais cette curieuse sensation de liberté. Malgré les conversations web ( ils en sont capable? ahhh ? Eh bien, pour une fois... ) fortement houleuses ou finalement j'étais une fois de plus en tort, ils n'ont pas insistés pour me faire comprendre leur amour, ni leur intérêt pour moi. Non, ils ont ''respectés mon choix''

Je suis incapable de concevoir comment un père peut ainsi agir;

La grande conviction disparut ;

2 janvier 2011 à 23h46

La grande conviction;

C'est exactement celle que je voudrais toujours avoir bien saisis entre mes doigts. Vous savez, cette idée qui s'en va aussi rapidement qu'elle était apparue? Le vide me parcours tant mon être tremble du manque de consistance. De vie!

Je me gave de livres, de ces chansons aux milles rythmes, de soirées sociales, à la recherche de stimulations pour mon imagination. En vain. Qu'est-ce que je recherche? Je tourne en rond. J'ai milles projets débutés, mais aucun n'est terminé, évidemment. Ça me poursuit même dans mes songes, mêlant ce que j'étais, je suis et ne serai plus.

Mlle. Deborah GRESSET, droite sur la toile, n'attends que moi pour finir ses boucles de feu. Sur le fond blanc, ses deux pupilles bleu-vertes me fixent depuis hier. La touche discrète du pinceau, indiquant la lumière à son iris, m'avais valu un début d'humanité en l'œuvre d'acrylique. Tout comme ma toile, mes idées sombraient davantage dans le néant que dans la couleur. C'était ça, ça qui était si déplorant. Ça et une petite part de ma frustration vis-à-vis mes douleurs physiques.

L'on aura finalement conclu que j'étais fibromyalgique, après tant de mois, d'années... Et encore tant d'autre encore avec des crises de douleurs. J'ose le redire, ma tête tourne. Ça stagne ma joie envers la vie et mine mon moral envers autrui. Comment y remédierai-je cette fois-ci, je me le demande. Encore une passion du destin devra m'être donné, sans doutes, pour qu'Épanouissement m'enjoigne de continuer de peindre pour lui.

Diagnostique d'un syndrome et pis;

10 janvier 2011 à 4h06

C'est une sorte de longue agonie que je traverse. Vous savez, mes sens se sentent souvent engourdis et j'avoue me repaitre de quelques vastes champs de lumières glorificateur d'un passé lointain. Déjà des années se sont écroulées depuis un si beau vol manqué d'une trampoline. Rien de cassé malgré le corset présagé par l'entourage présent! Donc les étourdissements, l'accouphène, l'équilibre qui me perd, la faiblesse, la douleur permanente. Tout ceci n'est pas une invention ni une chose normale.

Bien que durant un long moment ce fut bénéfique pour me rappeler que j'étais en vie, autant que maintenant ça m'est totalement insupportable. Je tâcherai de trouver l'équilibre parfait, et gloire à moi-même si j'y arrive avant la fin de ma vie. Cohabiter avec les malheurs qui se dressent dans le quotidien ou même l'extravagance des hommes les plus noirs et périssables me paraissent bénignes comparé à l'idée d'être dans un corps de douleur.

Accepter. Accepter quoi? Un dysfonctionnement de mon corps, de mes muscles, me percutant de douleurs électrifiantes et douloureuses pour le restant de mes jours? Les vertiges semblent plus dangereux soudainement. Les nombreux masques et barrières se fracturent au rythme de mes nouvelles connaissances sur le sujet. Je devais savoir quelque part que c'était pas pour passer sans traitements. Et à savoir qu'avec des traitements de morphine, les douleurs sont quand même présentes...

Ça me fou la peur la plus atroce de ma vie. Et j'en ais vécu, des insanités, des paroles méchantes, des nuits sur des sols rudes, ne pas savoir si l'on vivra encore; Néanmoins, c'est plus... Palpable. Et ça ne s'en va pas. Encore moins que l'image d'une scène de viol.

Et avoir ainsi tardé, ça pourrait être fatal pour ma validité.

Comment faire pour continuer de travailler, d'étudier, de vivre une vie de 24hres normale, si mon corps n'arrive plus à me supporter? Pour l'heure, j'ai un papier, tout petit, qui me promet de part son nom de maladie, de dire à des gens que j'ai quelque chose. Donc pour trouver des remèdes, un minimum de soutiens bien ancré dans ce genre de situations.

J'en veux juste un peu ( Voire beaucoup ) à mon ex-chiropraticienne car elle m'a, il y a un an, uniquement prévenue contre la caféine, ne m'expliquant pas la gravité de la situation. D'ailleurs, j'ai jamais su que cette maladie pouvait dégénérée vers... Plus. Maintenant, je dois renoncé à toute goûte de drogue stimulantes, de bière, de café, même de mon ritalin! Tout stimulant influençant mon corps déglingué. Le sucre aussi, mais j'y parviens pas encore;

Ça s'appelle le syndrome Myofascial chronique. Je soupçonne que ça ait empiré, d'une façon ou d'une autre, pour les nombreuses nouvelles douleurs et fatigues installées. D'ailleurs, ça me vaut les trois derniers mois de congés maladie. Quoiqu'il en soit, la documentation est rare sur le sujet, surtout en français et je ne suis pas assez bilingue pour comprendre les récits anglophones. Donc, je suis limitée avec un médecin de famille complètement bouchée, totalement mal informée.

Son diagnostique : La marijuana contribue à mes trapèzes enflés et mon cou est par-fai-te-ment normal. HIC les cervicales revirées à l'envers t'en dis quoi? Et puis les douleurs... J'suis excentrique, voilà tout, miss perfection à découvert la vérité absolue sur ma vie.

Donc, mes sentiments sont extrapolés par les nouvelles amères qui s'amènent le bout du nez, par intermittence trop fréquentes. Je tente de retrouver l'équilibre d'au moins mon estime de moi-même; Ensuite on s'attaquera à poursuivre la route de l'accomplissement et du bonheur. Et puis ensuite... Se perdre dans une chaîne de trucs à faire, qui se perdent et qui continuent et qui ne s'arrêtent pas... J'ai mal à la tête. Au moins, j'ai mon amoureux qui me tient par la main; Et certains anges, mes amis, qui continuent de dire quelques mots de soutiens. Ça contribue terriblement. Oui, merci;

Se faire violence, la magie arrive

16 janvier 2011 à 6h07

Il reste toujours la face cachée du hasard ! Ou du destin, c'est comme vous le voudrez, ça revient exactement au même dans cette situation présente.

Il faut bien que je sois au pire de ma forme pour réussir à tirer du nez un indice de réussite à mon établissement scolaire! Décidément, rien n'est perdu. Juste épuisant je l'admet. Soit, après avoir reçu mon bulletin de notes, j'ai davantage pu tirer quelques conclusions dramatiques : Je ne pouvais pas supporter ces pénibles résultats encore. Donc, du bout des doigts, j'ai saisi le bout de papier et je me suis dirigée vers l'école.

Mitigée également par mon état de santé, j'ai dû me faire une raison durant les vacances de Noel. Mes bras ne supportent plus la position assise au clavier. Donc je devais trouver une solution pour me recycler. Expliquant mon désarrois de devoir encore changer de cours au niveau collégial, l'on a trafficolé un horaire sans -ou avec peu- d'ordinateur, avec des pauses entre chaque cours;

Ensuite, la dame de l'orientation m'a informé que je pouvais compter le total de mes cours déjà fais et ainsi, au bout d'un certain nombre, pouvoir obtenir le diplôme 'sans mention', qui rends admissible à l'université au même titre que mon cours d'Art actuel.

Donc au lieu d'années d'angoisses, on réduit le tout à deux sessions. Je commence lundi.

Par contre je n'ai pas encore réussi à me remettre au boulot. Ni à parler à mon employeur de la possibilité de la rupture du contrat. Je ne serai jamais capable d'assumer le rôle, déjà que ça m'a amputé les bras... Et des mois de rétablissement.

Je continue d'organiser mon temps pour compenser les pensées qui ne veulent pas focaliser sur les nombreux aspects obscurci de ma vie, tel que l'abandon de mon père ou mes 22 caries et mon statue de Sans Assurances. On s'en sortira, moi en peinturant et lui en jouant de la basse. C'est quand même plus doux qu'une cave lugubre non?

Le groupe O.v.n.i

29 janvier 2011 à 1h55

C'est la deuxième fois que je me retape l'écriture de cet article. C'est très lassant! Et surtout frustrant dans mon cas. L'on peut se considérer chanceux, car nous aurons le droit à de somptueux écrits biens tournés. Les brumes m'envahissaient le cerveau ce matin-là.

Les cours ont été repris avec une relative joie. C'est toujours une pure exaltation de tous mes sens de pouvoir jouir du statut d'étudiante. C'est très chouette! L'on a des connaissances et des accès inédits pour s'expulser dans l'art ou dans tout autre domaine innovateur!

Ça m'a également grandement surprise de constater que les cours généraux étaient plus profond que nos cours théoriques d'art. Un certain cours de philosophie m'a grandement fait cligner les yeux de stupeur! Même si il m'était difficile de reprendre cette matière pour la troisième fois ( faute de présence ) j'ai découvert l'Être humain d'un tout autre point de vue!

Dès le premier cours, il a incité les étudiants à argumenter leur point de vue et de communiquer tous ensemble. Ce professeur n'était pas du type du professeur semi-fou ou obsédé par son opinion, qui nous donnait la classe, mais bien un philosophe lui-même. Car la philosophie n'est-elle pas la permanence de questionnements, une curiosité insatiable à la quête de la vérité sur tout ce qu'il est comme individus?

Alors qu'une gamine à tête brûlée s'esclaffait sur mes opinions contre la loi de notre pays, le professeur l'a épinglée, lui a fait tourner des questions sur le bien et le mal comme l'on torture une tortue en la plaçant sur le dos de sa coquille, en chatouillant délicatement ses pattes d'une plume ou deux!

Vraiment mémorable.

La conclusion de notre très cher Professeur Mondon, était que cette dernière faisait parti de la catégorie des suiveurs qui sont les plus pointés du doigts durant toute l'histoire de l'Histoire! Il a réussi à lui mettre à la figure exactement ce qu'elle disait croire! Très émouvant donc!

Après, monsieur Mondon nous à posé la question, même sous plusieurs angles: Si nous avions une assurance de la possibilité du phénomène O.v.n.i. sous diverses facettes sur terre. 6 noms sont ressorti après maintes reprises. Sans rien en savoir de plus, nous sommes parti. Puis avant-hier, reprenant le cours, c'est à la fin de celui-ci que le professeur est revenu avec la prise des noms.

Il s'avère qu'on formera, à titre de groupe de projet, quelques passionnés sur le sujet qui devra parcourir le web, tout le web, à la recherche des liens et des inédits sur les Extraterrestres. Et même des intraterrestres, pourquoi pas! Avec les nouvelles sources comme Wikileaks qui sont maintenant capable de maintenir une révélation, nous auront peut-être notre chance nous aussi de tomber sur des phénomènes X!

Nous aurons notre forum et nos sphères de recherche chacun. Au lieu de faire notre dissertation et nos lectures de Hobbes comme à l'accoutumé, nous aurons pour motion de fournir une référence de recherche approfondit sur un sujet controversé. Le contrat implique une carte blanche sur tout.

Ça met un gros enthousiasme dans ma vie!

D'ailleurs, étant donné que mon contrat professionnel de 6 mois est maintenant terminé, et que je ne reprendrai pas de mois supplémentaires pour cause la santé, je m'implique dans mon rétablissement mieux et plus que jamais. Je me tape souvent dessus pour ne pas boire ou ne pas sortir trop, pour ne pas être paralysée de douleurs. Mais j'ai trouvé un centre Canadien au Québec de Myofasciologie.

Et une pharmacienne m'a dégoté une extra-crème qui à réussi à me faire retrouver la mobilité des trapèzes! Ce sera jamais le rétablissement, mais hein, on tente de gérer comme on peut! D'ailleurs, j'ai à mon horaire le vendredi un cours de relaxation, ce qui ne peut que me dénouer tout ce qui est coincé dans mon corps!! En tout cas, pour l'instant je pleure durant les étirements, mais j'ai bon espoir pour la suite et les périodes de pratique !

Dernière bonne nouvelle : J'ai enfin décidé du design final du journal intime. Il ne me manque plus qu'à finir la programmation dès que mes bras répondent davantage! Et comme mon ami Jonathan me l'a dit en réponse à mes nombreuses appréhensions : Est-ce réellement une mauvaise chose ce qui t'arrive? Peut-être, peut-être pas; En ce qui me concerne, c'est vrai que selon les évènements, les chances que ça me nuire comme les chances de la chance positive...

Hypothèses et situation de vie;

5 février 2011 à 18h09

Le projet de philosophie avance. Je suis toujours dans ma phase de lecture et de survol des liens directement trouvables sur le net, tel que les documentaires. Puis, je commence lentement mais sûrement à trouver des vidéos de registres, des points de vue très pointus, mais pointant tous la même direction fatidique. Je n'ose pas encore dire mon opinion même si la vérité semble salivante!

Après m'être renseignée assez bien au niveau général de la chose, je me lance dans ma sphère de recherche. J'ai soumis mon grand envie d'être la recherchiste d'image des objets volants non-identifiés et tenter de relocaliser les modèles selon leur apparition dans le monde. J'apporterai aussi des notions d'authenticité auprès des vidéos et des photos, ainsi que les indices de crédibilité de chaque cas, de chaque témoin. Selon les ombres et lumières, je réussirai sûrement à prouver certains leurres, mais je trouverai indéniablement quelque chose de pétillant.

La chose qui m'exalte le plus, c'est l'objet en forme cylindrique! Extrêmement rapide, silencieux, gigantesque et semblerait-il que je sois la seule à avoir fait le lien entre cet appareil aperçu par des F-14 et les photos satellite captant semblerait-il le même objet près de la lune Phobos. ( Phobos qui tourne autour de Mars et qui fait l'objet de disparitions mystérieuses de sondes, qui possède un rocher percé en son bout et dont l'objet cylindrique semble vouloir aller s'introduire?! Hypothèse d'un plateforme spatiale émise? )

Bref! Mise à part mes recherches saisissantes, j'ai hâte de m'enquérir des preuves que je peux assembler autour de ce premier cas! Le deuxième sera sans doute celui dont j'ai été le témoin et qui est sur au moins trois vidéos différents. Encore une fois, ce sera de tout démanteler.

Parlant de démantèlement, j'ai bien envie d'en faire de même avec mon père. C'est tristement dommage, mais notre relation se solde définitivement par un silence cuisant. Un échec de paternité totalement tangible. Ça me laisse un long soupire amère dans la bouche. Néanmoins, il y a l'effort de tout : Je ne me fais plus niaisé. D'un autre côté, mes hormones m'empêches de parler à ma mère sans avoir envie de tout saccager d'impatience. Donc je reste chez moi, à me faire attention et à étudier l'art d'un air zen. Mon amoureux est gentil et beau et adorable! J'en parle pas beaucoup ici car je crois que je lui dis déjà tout l'amour que j'éprouve pour lui ! Un jeune homme charmant qui est très doux et serviable! Nous avons eu la chance de fêter nos un an ensemble le 30 dernier !

Ce matin par contre, j'ai particulièrement mal. C'est un peu triste car je me résous à ne pas aller à un activité car ce serait trop long avant que je puisse revenir chez moi pour me reposer. Hm. J'ai terriblement hâte de pouvoir avoir mon prochain traitement thérapeutique du corps!! Mlle Lilly elle 0est magique avec ses doigts!

:D

Cette nuit ;

30 mars 2011 à 13h41

Hier soir j'ai reçu un appel. Un appel que j'attendais avec impatience;
Voici donc que je fus de ceux qui ont manifester contre les hausses des frais. Après plusieurs évènements plus ou moins d'envergure, je me suis associée à une liste de militants contre les hausses scolaires principalement.

Et cette nuit, nous allons frapper dans ma ville. Mission accrocher le plus de bandeaux rouges à l'extérieur. On devrait être une bonne dizaine, voire une bonne trentaine avec de la chance. 3h30, c'est l'heure à laquelle on a notre rendez-vous.

J'ai tellement une dent contre le système depuis longtemps que je me dois d'agir. Auquel cas, je serai bien triste d'avoir été simplement un spectateur. Je compte également commencer à retaper les grafitis sur les pancartes d'investissements du gouvernement. Ils manquent de rouge flamboyant.

Ce matin je me dirige vers mon cours de philo. Le projet n'a pas réellement avancer, il reste au stade des idées; Néanmoins, je suis motivée, surtout avec la note parfaite du dernier texte philosophique.

(Il n'a sûrement pas corrigé les fautes ! )