La vie moderne...

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Archive du journal au 09/10/2018.

Sommaire

La vacuité de l'existence

24 septembre 2009 à 22h20

Je m'ennuie ce soir... Voilà la raison pour laquelle je me suis décidée à tenir un journal intime public.

Peut-on seulement encore parler d"intimité"?

Pourquoi les individus ressentent-ils ce nouveau besoin d'exprimer leurs émotions dans une communauté telle que le net?

Je pense que d'une part, c'est moins fatiguant que de tenir un journal intime "papier". Je parle en connaissance de cause ayant moi-même tenu un bon nombre de ces derniers.

Et puis je reconnais que ça m'intéresse assez de lire ce que les autres écrivent... Même si je m'apperçois que nos vies se ressemblent. Je le savais déjà pourtant, mais je crois que l'on a tous envie de se sentir unique?

Au fond, lire une parcelle de la vie d'autrui, n'est-ce pas une façon d'assouvir une curiosité mal placée? Mais pourquoi serait-elle mal placée après tout...
Qu'est ce que l'intimité finalement puisque nous vivons et ressentons tous les mêmes choses, à quelques nuances dérisoires près. Et je ne saurais même pas nommer ces nuances. Puisque nous vivons et éprouvons les mêmes choses, alors pourquoi vaudrait-on mieux que les animaux?

Oui, nous sommes pourvus d'une conscience, la belle affaire. L'on vivrait sans doute plus heureux sans.

Mais peut-on être heureux si l'on a pas conscience de l'être?

On peut dès lors se demander si les animaux peuvent être heureux?

Bon d'accord, ça tourne à la disserte philosophique avec les tournures du genre "on peut dès lors se demander", mais qu'y puis-je, je suis une incorrigible adepte de l'organisation des pensées, même si cet écrit dément ce que je viens de dire.

De toute manière l'être humain est fait de contradictions, c'est peut-être ce qui nous rend intéressant, notre complexité...

Tentation...

25 septembre 2009 à 22h10

Hier soir, j'ai eu du mal à m'endormir...

En ce moment, je me pose des milliers de questions sur l'avenir et hier, ces questions concernaient mon couple.

Voilà 4 ans déjà que je suis avec mon homme, mais depuis quelques temps, je me tracasse.
Je ne peux pas m'empêcher de me demander si c'est lui, l'homme de ma vie. Si je ne passe pas à côté d'un autre homme qui pourrait me rendre plus heureuse.

J'ai entendu dire que quand c'est le bon, on le sait tout de suite, c'est comme une évidence. Et c'est vrai que lorsque j'étais dans la phase "amoureuse transie", je lui disais sans cesse que c'était lui, l'homme de ma vie, et inversement.

Mais au bout de plusieurs années, la relation se transforme, j'imagine que c'est normal.

Je sais que je l'aime, qu'il compte énormément pour moi. C'est la seule personne (excepté ma mère) avec qui je peux être moi-même à 100 % et je me suis aperçue que c'était rare. Même avec mes amies proches je ne ressens pas une telle complicité, un tel bien-être.

Je sais aussi que je ne peux pas me détacher de lui. J'ai déjà essayé une fois (une autre période de doutes) et j'en ai vraiment souffert. Je ne repensais plus qu'aux bons souvenirs, parce qu'au fond on a partagé au moins 3/4 de bons souvenirs ensemble.

Mais j'ai peur de m'engager.

Pourtant, j'en ai terriblement envie. Mais j'ai peur d'accepter de m'engager et de rencontrer un autre homme qui me fera tourner la tête et à qui je ne saurai pas dire non.

Je ne veux pas lui faire de mal, il est trop merveilleux et mérite vraiment qu'on l'aime sincèrement et de tout son cœur. C'est ce que j'aimerais lui apporter mais je doute de moi. Alors j'espère juste que je n'aurai jamais de tentation ou que je serais suffisamment forte pour ne pas succomber car je ne veux jamais le perdre, lui.

Et si un jour, je le perdais, je crois que je ferais l'erreur de ma vie.
Si je dis et pense tout cela, c'est peut-être parce que c'est ça, l'amour?

Du coup aujourd'hui, je lui ai parlé de mes doutes. J'ai ressenti le besoin de me confier à lui, d'être honnête. Communiquer dans un couple, c'est vraiment important et je ne voulais pas que ces pensées rongent peu à peu l'amour que j'ai pour lui.

Il a été très compréhensif. Il m'a vraiment écouté. J'ai même pleuré en lui parlant de tout ce qui me tracassait par rapport à notre avenir.

Mais cet homme, il a toujours les mots pour me consoler et me rassurer. Je sais que ça aussi c'est une qualité difficile à trouver. Il m'a fait rire. Il m'a dit qu'il fallait profiter du présent et ne pas craindre l'avenir. Que si on pense sans cesse à ce qui peut se passer, on ne vit pas pleinement les moments de bonheur actuels. C'est vrai que je n'ai envie d'être qu'avec lui. Je suis juste impatiente que cela arrive.

Et comme on dit: on sait ce que l'on a, on ne sait pas ce que l'on va trouver.

En tout cas, ça m'a fait beaucoup de bien de lui parler. Une fois de plus, je me rends compte qu'il est génial et que je ne devrais pas me poser tant de questions avec un homme pareil. Pourquoi l'être humain est-il si difficile à combler?

Le "moi profond"

26 septembre 2009 à 21h32

Ce n'est pas toujours évident de tenir un journal, et je me demande combien de temps cette lubie va t-elle durer...

En même temps, chaque jour réserve son lot de surprises, bonnes ou mauvaises.

Je suis contrariée. J'ai l'impression que l'on ne peut se confier à personne, ni aux prétendues amies, ni même à la famille, ce que je trouve assez triste. Il arrive toujours un moment où l'un d'eux nous trahit en se servant de ce qu'on lui a confié pour le retourner contre nous.

C'est dangereux de confier son "moi profond" à qqn. On finit un jour ou l'autre par le regretter.

J'ai aussi appris qqch.
La plus grande force de l'amitié, c'est l'écoute. Une amie ne doit pas se permettre de juger. Même si au fond, elle a son avis.
Si c'est une véritable amie, elle doit réellement essayer de se mettre à notre place et si elle ne le peut pas, juste écouter, sans juger.

C'est déjà un grand pas.

Combien d'entre vous possède un vrai ami dans son entourage?

Je crois que je connais une personne capable de cela. Ce n'est pourtant pas ma meilleure amie, mais je crois qu'elle sait réellement écouter.

J'aimerais être moi aussi capable de ne pas juger et d'écouter sincèrement l'expression du "moi profond" de qqn.
Mais qu'est ce qui nous freine tant?

Peut-être parce que l'on a pas toutes les cartes en main? On ne connait jamais tout de l'autre. Alors on juge par rapport aux quelques données que l'on a, en faisant abstration de ce que peut vraiment ressentir l'autre, et ce qu'il ressent est toujours complexe, voire paradoxal.

On cherche de la logique là où il n'y en a pas.

On avance des théories-pseudo-psychanalitiques pour expliquer certains comportements, mais au fond, tout ça, c'est des conneries.

La nature humaine nous échappe, et celle de l'autre plus encore. On a déjà du mal à se comprendre soi-même alors comment peut-on espérer comprendre l'autre et savoir ce qui est le mieux pour lui?

Prenons un exemple:
Si une personne s'obtine à souffrir dans son couple, c'est que qqch en elle l'empêche de quitter son homme. Elle sait qu'il ne suffirait que d'un mot pour que sa souffrance se termine, et pourtant, elle s'obtine.
Les prétendues amies, malignes comme elles sont, lui conseillent de quitter son homme, c'est la réponse logique.
Mais si elle ne le fait pas, c'est parce que rien n'est logique quand les sentiments s'en mêlent. Rien n'est simple.

Alors ne confiez jamais votre "moi profond" à qqn, la réponse est en chacun de nous et nous sommes les seuls possesseurs de cette clé.

Gourmandise

27 septembre 2009 à 18h35

En ce moment, je n'arrive pas à résister à la tentation...

Dès qu'il y a une gourmandise à proximité, je ne peux pas m'empêcher d'y succomber, si bien que bien sûr, je prends quelques kilos.

D'un côté, je ne m'inquiète pas, je sais qu'en une semaine, je suis capable de les perdre rapidement, faut-il encore réussir à avoir de la volonté pendant une semaine.

Pourquoi faut-il toujours faire attention à ce que l'on mange pour être dans la soit disante disante norme et se sentir bien dans sa peau? C'est agaçant à la fin. On se fait un petit plaisir mais on ne peut pas totalement l'apprécier parce qu'il y a cette culpabilité qui vient nécessairement de pair avec.

Quelle époque...

L'ivresse de la beauté

10 mai 2010 à 0h37

Un article pour parler de lui...

J'avais pris la décision il y a de cela quelques jours de l'oublier, de le chasser de mes pensées après les avoir occuper chaque seconde depuis ces trois derniers mois...
Mais voilà, ce n'est pas si simple. Je ne crois pas avoir un jour ressenti une telle addiction pour un homme.
Des défauts, je pourrais en dresser une longue liste à son sujet, malgré tout je parviens à relativiser chacun de ses mauvais aspects.

Je pourrais aisément rencontrer un homme qui me conviendrait mieux, mais c'est lui que je veux.
Je sais que cette histoire n'a pas de sens, pour moi elle dure depuis trois mois, mais en réalité elle n'a ni début, ni fin... Et c'est sans doute ce caractère intemporel qui me frustre tant. Elle n'a pas de dimension, elle est superficielle dans son déroulement. Et pourtant, je lui ai donné une profondeur, j'ai décelé un intérêt dans le non-sens.
Cet homme ne me convient pas mais je suis prête à tout pour lui.
Il s'est dressé un portrait de moi qui ne me ressemble pas. De ce caractère fort, j'en ai effacé les traits.
Nous ne faisons qu'un dans l'intimité, et pourtant il ne cesse de m'intimider quand ces rapprochements prennent fin.

J'ai peur de le perdre, mais je ne l'ai jamais eu.

Cet homme est magnifique. Il y a cette alchimie physique qui me relie à lui.
Lorsque mes mains touchent enfin ce corps tant désiré, je ne peux m'empécher d'esquisser un sourire de plaisir.
Quand il ferme les yeux pour mieux sentir ce désir l'envahir, j'ose le regarder, ou devrais-je plutôt dire l'admirer, avec ces yeux qui trahissent mon attachement à son égard.
Lorsqu'ils les rouvrent, je m'efforce d'être son alter ego, une femme qui n'a pour lui que du désir....

Ce jeu n'en est pas un.

J'ai cru un temps être capable de penser et d'agir comme un homme, mais ce combat est vain.
Quel intérêt y a t-il à ne partager que du sexe avec une personne? Pourquoi les hommes ont-ils si peur de s'engager, de s'investir dans une relation qui pourrait leur apporter tellement plus qu'une simple histoire de "cul", n'ayons pas peur des mots.

Malgré tout, j'ai le sentiment que peu à peu je me détache de lui. Quelque chose s'est brisé en moi. Il y a quelques jours, j"espérais encore une éventuelle progression, à présent j'ai pris conscience de l'absurdité de cette quête. Les revirements de situation ne nous font rêver que dans les films, la réalité est bien plus abrupte. On nous berce de romantisme, mais les hommes de son genre n'ont de romantiques que leurs mensonges...

So HoooooooooOOOoooT !!! Call me back !

11 mai 2010 à 22h52

Je ne sais plus vraiment où j'en suis au niveau de mes sentiments.

J'ai l'impression d'être parvenue à me détacher de lui, même si je ne l'oublie pas pour autant.

J'ai tellement peur d'être déçue, d'attendre en vain un rendez-vous qui ne viendra peut-être plus.

C'est totalement paradoxal pourtant. Quand il m'invite à le rejoindre, nous passons toujours un bon moment ensemble, et rien ne laisse présager qu'il ne me recontactera pas.
On doit le sentir quand la fin d'une relation est proche, non ?
Il y a des signes qui ne trompent pas !
Néanmoins, j'ai toujours cette crainte que ce soit le dernier rendez-vous. Si bien que je profite de chaque seconde quand je suis près de lui...

Mais c'est triste aussi.
Cette relation je la rêvais differemment.

Je pensais que l'on se verrait plus souvent, et ce n'est pas le cas. Les semaines passent et les nouvelles se font rares. D'un autre côté, je ne lui en donne pas moi non plus. On est en apparence sur la même longueur d'onde.
Sauf qu'il ignore qu'il occupe la plupart de mes pensées.
Même mes rêves sont emprunts de lui...

Il m'est arrivé de prier pour qu'il m'écrive.
Je suis consciente du pathétisme de mon comportement, alors qu'à cet instant précis, il est peut-être en train de prendre du bon temps avec une autre... Ou peut-être est-il réellement stressé par ses examens. Ce serait étonnant mais après tout, à moins que je ne le juge un peu trop vite !
Tout est finalement possible, je ne le connais que mal.

Je verrai bien ce week-end, s'il désire me voir. Moi, j'en rêve ! Il me manque tellement : son corps, ses mains, son parfum, ses fesses... Ce mec est tout simplement EN-VOU-TANT.